[RP flash] Au Bal Masqué (ohé ohé) [RP DE GROUPE, toute la ville est invitée]

Cette fête commençait à tourner d’une manière assez surprenante, tandis que je demandais à mon apprenti de distraire la patronne pour pouvoir lui subtiliser notre beau videur, Régina semblait péter un boulon. L’ancienne méchante reine semblant reprendre le dessus, attrapant mon portable dans mon sac à main, je lui envoyer un message :

« Régina, je ne sais pas quel est le problème mais je ne pense pas que le régler en public avec des potentiels touristes soit la solution. Ceci dit si tu créé la guerre je me chargerais de t’accompagner dans les enfers, je les connais bien. »

Mon sms envoyé à la maire, de la ville, je me faufilais entre les invités évitant la plaque de verglas dont l’apparition ne semblait surprendre aucun touriste. J’entendais d’une oreille distraite les élévations de voix ici et là, cette fête tournait au fiasco.
Arrivant à destination, je tapotais l’épaule du beau Kiernan avant de repousser mon masque au dessus de ma chevelure rousse et de lui susurrer à l’oreille :

« Salut beau gosse, je dois avouer que je suis relativement déçu de te voir avec la patronne mais j’ai chargé une amie de la distraire si tu veux on peut s’enfuir de cette fête qui tourne au désastre, allez dans un bar, boire à l’œil et après allez chez moi ? »

Offrant un magnifique sourire à l’ancien tueur en série, j’attendais sa réponse, sans manquer de protéger mes arrières, n’ayant guère envie de me prendre une chaussure par la figure comme la pauvre femme en blanc qui ressemblait bien trop à un ange à mon gout.

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Résumé :

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Face à Régina, je me montrais sous le meilleur visage que je le pouvais malgré tout ce que je pensais sur elle et ses agissements qui avaient foutue en l’air la majorité de mes projets et l’ensemble de mon royaume. La chaussure rendue, je me retournais fière, ne portant même pas attention aux beau pirate qui m’avait trompé en se faisant passé pour un chevalier servant une nuit à la maison des cygnes. Une attitude qui me confortait. C’est ainsi qu’une chose étrange se passa, mon estomac se souleva, non pas comme si j’allais rendre mon repas ou quoi que se soit. Malgré tout, je ressentais une gêne, suivi d’une rage étrange que j’avais du mal à contenir. Ma bague brillait. La retournant afin que le saphir, se retrouve à l’intérieur de la paume de ma main je me dirigeais vers le buffet ignorant les remarques avenantes sur Régina lui servant qu’un sourire aimable.
Alors que je piquais un petit-four, je voyais le frisé coupé une mèche de cheveux à la sœur. L’acte de trop, l’acte qui avait fait renaitre la vague de colère. Apercevant le plat en acier dans lequel il y avait quelques gourmandises je le saisissais avec fermeté. Fusillant la foule en quelques foulés, je frappais le père de mon neveu en pleine tête utilisant toute la force que je contenais, mais également toute la rage que je refoulais depuis mon arrivée ici.
Incontrôlable, je réitérais mon geste, avant de pousser le frisé vers la plaque de verglas afin qu’il tombe avant de lui offrir une floppé de coup de pied dans le ventre. Après quelques seconde je retirais mon masque, jetais le plat à terre et m’abaissais à hauteur du jeune homme, dont le nez saignait légèrement :

« Cette fois le frisé t’as dépassé les bornes ! On n’a pas été présenté je suis Juliette, la grande sœur d’Alessya. J’ai été hors circuit pendant quelques années mais je peux te jurer une chose : plus jamais tu ne lèveras la main sur ma petite sœur. Sauf si tu veux mourir dans d’atroce souffrance, par le passé je suis parvenue à tué des trolls croit moi ta joli petite tête sa sera du gâteau ! »

Me relevant avec souplesse, je ramassais le plat désireuse de le ranger à sa place, je me retournais vers ma cadette :

« Navrée Alice, je ne sais pas ce qui m’a prit mais il m’a vraiment mis en colère »

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Résumé :

Admin **Kiernan J. Ravenswood**

Kiernan se vit tronqué de sa partenaire de ce soir, emportée par la fille-mère aux allures hypocritement vertueuses. C’était une mauvaise idée. Très mauvaise idée… Neïlina en lui retirant ainsi ce qui occupait son attention, il avait tout le loisir d’apprécier la soirée d’un oeil spectateur.

Le vers-glas ne l’avait pas de suite interpellé. C’est en voyant une troupe de gens affalés au sol qu’il étudia alors la situation. Ses réflexes d’homme vif autrefois, et d’un passé d’une élite de l’armée fonctionna comme de vieilles habitudes. Le reste le laissa un instant coi. Il dut mettre sa main sous son verre pour le rattraper car sa prise faillit lui échapper de l’autre main. Il jaugea longuement Regina. Il le savait qu’elle avait quelque chose à voir avec toutes ces choses étranges qui animait cette ville. Il espérait qu’elle poserait son regard sur lui. Le plus grand plaisir était quand la proie se savait traquée. Il se montrerait bien plus mielleux et agréables lors de leurs prochaines rencontres. Focalisé sur elle, c’est Neïlina qui réussit à lui faire quitter les agréables surprises qu’il découvrait en cette soirée. Il le savait comme une petite voix qui lui aurait soufflé de venir à cette soirée.

C’est un regard voilé et perdu par des desseins qui se construisaient dans son esprit alors qu’il observait la Maire en pleine prise de bec avec les habitants de Storybrooke. Puis le visage de la délicieuse femme se dévoila et il lui rendit un sourire narquois. Deuxième agréable surprise.
« Pourquoi tu persistes à croire qu’il faut distraire Nana pour que je m’échappe avec une autre fille. J’ai encore le droit de partir avec qui je veux à ce que je sache… » lui confia t-il tout en l’attrapant galamment par la taille. Il pensait déjà à la suite du programme qu’elle lui avait proposé. Un dernier regard à la foule qui avait créer un sacré remue-ménage, puis il s’éclipsa avec la charmante demoiselle qui lui suggéra une soirée bien plus intéressante. Il aurait tout le temps de réfléchir à une approche furtive dans le monde du Maire.

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Résumé:

Admin **Vael Moreau**

Vael n’eut pas le temps de prendre du répit. Il se préparait à une attaque d’Alessya, prêt à se défendre mais il préférait de loin la fuite. Ni une, ni deux, le voilà sonné par un coup de plateau en féraille. Le plat vibra d’un puissant tintement. Le bruit résonnait encore dans son crâne. Ou alors c’était le deuxième coup qu’il reçut. Il ne savait plus trop, sauf que pour sa survie, il se protégea la tête de ses bras en titubant d’un pied à l’autre. Il était en pleine quête de son équilibre et se battait bravement contre l’envie irrésistible de se laisser aspiré par les limbes. Elle le poussa alors et il tomba à nouveau. Mais bon dieu ! Je voulais juste sortir ! Ca ne s’arrêtera donc jamais !!! pensait-il alors que les douleurs sourdes se diffusaient dans son corps comme le message d’un sonar.

La demoiselle en furie ne s’en était pas arrêté là, même à terre elle le frappa. Il n’eut pas une seule fois le temps de répondre. Le souffle court et le palpitant, il retenait la peur et le désespoir qui par une vieille habitude parcourrait ses veines. C’était comme lorsqu’il se retrouvait au dépourvu avec une crise de sa mère qu’il n’avait pas vu venir. Protège toi ! Ne la tue pas… se répétait-il inlassablement dans sa tête pour calmer une tachycardie qui lui brulait la poitrine. Un coup en plein dans le nez le sonna encore une fois déjà qu’il n’avait pas encore repris tout ses esprits. La salve de coup s’arrêta enfin. Rien de bien méchant. Bien sûr que ça faisait mal, mais ce genre de mauvais traitement, il en avait tristement l’habitude. Il préférait dire qu’il était entrainé. Le bouclé resta un instant allongé au sol, inerte. Puis lentement il bougea un bras pour se rappeler où il était, donc comment était orienté son corps et où se trouvait la gravité.

Il se releva enfin et là quelque chose avait cédé dans sa tête. Il lui faudrait une douche froide pour le calmer.
« Sale pute… » siffla t-il en français avant de prendre son élan et courir en direction de Juliette. Soeur ou pas, il n’y pensait même pas. Il n’avait pas envie de laisser passer. Il allait l’écrabouiller ! Clairement, il ne pensait pas aux conséquences. Un buffle qui chargeait. Il lui fit littéralement un plaquage de rugby l’écrasant sur le sol à presque un mètre de sa position initiale. Il se releva et lui brandit un doigt menaçant. Il était content de lui, comme s’il venait de remporter un trophée à son jeu video. Objectif : plaquage de la gueuse ! Ce n’était qu’une réponse rageuse. « Prends ça ! » dit-il tout fier.

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Résoumey:

**Marvin H. Kandinski**

L’ambiance au bal commençait à s’enflammer et je commençais à regretter d’avoir voulu rejoindre Anna. Voir tous ses habitants se lancer des insultes à la figure et en venir aux mains me dégoûtait. Et lorsque la magie s’en était mêlée, mon mépris pour cette fête se changea en profonde aversion. Au plus profond de moi, je haïssais la magie de manière viscérale. Cette arme de destruction massive pouvait transformer les instants la plus innocents de la vie en véritable fiasco. Ce soir, une fois de plus, tous ses utilisateurs m’en donnaient une preuve flagrante. Ironiquement, la plupart des attaques semblaient se diriger vers Régina l’organisatrice-même de ces festivités. Aurais-je dû m’interposer pour prêter secours à mon amie ? L’idée me traversa l’esprit une micro seconde jusqu’à ce que mes inquiétudes se portent dans une autre direction.
Tenant fermement la main d’Anna dans la mienne, je dirigeais mon regard vers Kiernan. Je désirais m’assurer que mon ami se portait bien et ce que je découvris alors me glaça le sang. Son regard empli d’une haine sourde ne parvenait à se détacher de Régina. Il me semblait alors reconnaître dans son attitude ce capitaine que j’avais suivis durant des années sur les champs de bataille. Je percevais dans ses yeux le même éclat haineux que celui qu’il avait face à nos ennemis. Mon instinct me souffla alors à mes oreilles la catastrophe à venir. Je compris alors subitement que la petite altercation entre Régina et lui n’était pas qu’un simple incident. Imaginant d’ores et déjà le pire des scénarios, je craignais plus que tout qu’elle ne soit le début d’une guerre aveugle qu’il s’était promis de livrer.

Pensant tout d’abord qu’il participerait activement à cette bataille ouverte, je fus rassuré de le voir quitter la salle au bras de la séduisante Neïlina. Lui souriant tendrement, je me promis d'avoir une conversation avec lui dès qu'il rentrerait à la maison. N'en pouvant plus de cette soirée, je décidais alors de partir. Me tournant en direction d'Anna, je lui souris et déclarais.

- Bien il est temps pour moi de partir ! Anna, nous nous reverrons au travail lundi ! Passe une bonne soirée.

Je m'esquivais alors, heureux de pouvoir enfin échappé à ce spectacle navrant.

Invité **Invité**

C'était tellement facile ... presque trop en fait ! Il ne m'avait fallu qu'un petit coup de vent pour attiser un feu qui avait déjà bien pris. Car sitôt que j'avais fait chanceler l'ancienne méchante reine elle n'avait pas hésité une seconde pour faire usage de ses pouvoirs, oubliant Louise, oubliant son archer aussi pour juste faire éclater sa colère. Bon ... le mauvais point du coup c'est que je me retrouvais attiré vers elle contre mon gré, manquant de faire tomber ma pauvre Aude tandis que je traversais la place en flottant au dessus du sol, sentant une certaine pression invisible se faire sur ma nuque, m'étouffant légèrement. Oh je pense que j'aurais très bien pu fuir cette emprise en me téléportant, elle ne me retenait pas au point de m'empêcher d'utiliser mes propres pouvoirs, mais même si c'était dégradant je me laissais faire ... je me laissais faire car je savais que la suite serait plus intéressante encore et je ne m'étais pas trompé.

Si on oubliait Aude qui tenta de me défendre de manière chevaleresque, elle qui avait déjà stoppé le projectile de Eylon, remplissant parfaitement son rôle en appuyant ce que je voulais montrer aux autres ... ou plutôt faire ressortir chez elle tout en faisant croire que ça avait toujours été là, le moment le plus intéressant fut sans nul doute l'arrivée de Robin des chieurs ! Stoppant sa bien aimée ... ou plutôt son ex à ce stade là ? Me faisant tomber au sol tandis que je reprenais ma respiration, m'accrochant à Aude. Je me redressais lentement, ne pouvant cacher un immense sourire carnassier. "Serait-ce là ... une proposition ... très cher adjoint du shérif ? Hahaha ... j'espère juste qu'elle ne vous arrachera pas le coeur d'ici là ... c'est bien ce qu'elle a fait au dernier vous après tout." Je riais, puis toussais, me redressant au fur et à mesure de plus en plus tout en restant agrippé à Aude. "Merci ma belle. Mais cela en valait tellement la chandelle ...." Je lançais un dernier regard vers Régina et son compagnon visiblement dans une conversation musclée "Il y en a deux ils vont pas dormir dans le même lit ce soir, hahaha !" Je m'appuyais alors sur ma canne de verre, heureusement que j'avais emporté cet accessoire, pour me tenir debout et libérer les épaules de ma pauvre amie "Je retourne au squat moi, mon boulot est terminé ici : Réveiller la bête ! Si cela te dit j'ai quelques bières. Sinon amuse toi bien et emmerde au moins une autre personne pour moi !" Je commençais alors à quitter la salle, lançant un dernier "Hey !" à Régina et Robin, suivit d'un baiser envoyé vers eux d'un souffle, ultime moquerie contre ce couple que je m'amusais à pourrir. Je disparaissais enfin de la place, retournant chez moi.

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Résumé:

**Roland Locksley**

Alors qu’Aude venait de le raccompagner afin qu’il puisse retrouver ses parents en toute sécurité, le jeune garçon ne tarda pas à comprendre que les choses étaient en train de dégénérer et le fait que Régina lui dise qu’il n’avait aucune raison d’avoir peur, ne le rassura pas du tout. C’était comme si tout le monde autour de lui étaient victime d’une folie passagère.
Le pauvre Roland n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait autour de lui. Les gens autour de lui devenaient agressifs et étaient beaucoup plus en colère qu'à leur habitude. Il n'y avait qu'à voir son père et Régina. Celui-ci lui hurla dessus car il ne l'avait pas écouté. Roland eut un mouvement de recul. C'est comme si en l'espace d'un instant quelqu'un de complétement étranger avait pris la place de son père. Etrangement, alors que Régina venait d'engueuler encore un des invités, elle le défendit. C'était comme si sa présence réussissait à le calmer.
Tout ceux qui avaient le malheur de s'approcher du couple en prenaient plein la figure alors qu'ils n'avaient rien demandé. Dans un espoir certainement de le protéger, Régina l'invita à aller saluer celui qui lui avait confectionné son robot, mais c'était comme s'il avait été figé pendant un instant. Incapable de faire le moindre mouvement, Roland finit par s'executer ne voulant pas se recevoir les foudres de son père une nouvelle fois.
Par contre, à peine réussit-il à trouver la personne en question, et à peine un léger sourire avait finit par réapparaître sur son visage, que son père vint le chercher, voulant quitter le bal. Sans mot dire Roland le suivit les larmes aux yeux, tête baissée il finit par lui dire doucement :

"Je suis désolé si j'ai fais quelque chose de travers"

Plus Robin était en colère, plus l'enfant ne savait pas trop comment agir ni que dire. Bien sûr, entre père et fils il arrivaient qu’ils s’engueulent, surtout que Roland n’était qu’un enfant et il lui arrivait de faire des bêtises, mais jamais Robin ne lui avait crier dessus comme ça, ou en tout cas ça faisait un moment que ça ne lui était pas arrivé. Pour le coup le pauvre était complétement perdu . C'était comme si une foudre monumentale s'était abbatue sur lui. Comme perdant l'utilisation de sa voix, il ne prit plus la peine de prêter attention à d'autres personnes qui auraient voulu lui parler ou le saluer. Le jeune archer se contenta de baisser la tête et de suivre son père qui allait un peu trop vite pour lui. Dégageant son bras il souffla déçu, en colère, fatigué…. Bref il ne savait pas trop ce qui lui arrivait, mais il était tout rouge, comme à la fois honteux et blessé.

"je ne veux plus te parler"

Ce n’était pas complétement vrai. Surtout que si Roland boudait, il ne tenait pas très longtemps et finissait toujours par retourner dans les bras de son père pour lui demander pardon. Même s’ils s’engueulaient, ils s’aimaient beaucoup et ne pouvaient rester fâcher bien longtemps. Mais là ça semblait être très différent, et l’écolier croyait que cette fois-ci la punition serait beaucoup plus sévère… Enfin peut-être qu’avec un peu de chance, il y échapperait. A peine furent-ils sortis du bal que toute la colère en lui parti comme si elle n'avait jamais existé, c'était comme si une force étrange avait prit possession de lui tout ce temps là. regardant son père il ne rajouta pas un mot de plus et se contenta de le suivre jusqu'à la maison. Quelque chose lui disait que le bal allait rester dans leurs esprits encore un moment.

**Regina Mills**

Au Bal Masqué

Vous êtes tous invités

Let's dance!

Ne prêtant aucune attention à tout ce qui se passait autour, Regina était concentrée sur sa colère qui ne faisait que monter, faisant réapparaître une ancienne version d’elle qu’elle s’était pourtant escrimée à faire disparaitre. Et le fait que Robin le lui fasse remarquer n’aidait en rien madame le maire à redevenir une personne agréable. Ainsi son « chassez le naturel, il revient au galop » lui tira un regard noir. Son archer en colère avait fini par s’éloigner, et l’ancienne reine ne supportant pas l’attitude de Frost, l’avait attiré au milieu du groupe à l’aide de la magie. Aude, qui avait été avec Jack, avait rejoint le groupe pour s’en prendre à Regina. Celle-ci fut surprise par son comportement et haussa un sourcil.

-Quand tu seras capable de jeter un sort simple, tu pourras la ramener, morveuse !

Mais alors qu’elle resserrait son étreinte dans le vide, ce qui avait pour effet d’étouffer d’avantage le lutin des glaces, la voix de Robin se fit entendre. Regina réalisa alors ce qu’elle était en train de faire et arrêta tout immédiatement. Son regard changea littéralement. Qu’avait-elle fait ? Pourquoi était-elle ainsi sortie de ses gonds ? Machinalement, elle regarda ses mains, et sans tarder, l’adjoint du shérif l’entraîna à l’écart. Heureusement que personne ne les entendait, à présent, parce que se faire sermonner en public n’était pas une chose qu’affectionnait particulièrement Regina. Mais là, elle le savait, Robin avait raison. Elle baissa le regard, bien moins fière à présent qu’elle prenait la pleine mesure de ses actions.

-Je… je suis désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris… balbutia-t-elle en lançant un regard à Frost qui semblait s'être remis de ses émotions.

Mais Robin continuait, et ses paroles n’étaient pas moins douloureuses qu’une lame qu’on lui aurait plongée en plein cœur. Entendre de sa bouche qu’elle le décevait était pire que tout. Elle lui lança des yeux implorants, le suppliant silencieusement de se taire, mais il était en droit de dire ce qu’il pensait, surtout après ce qui venait de se passer. Hilda passa en moon walk, lui balançant d’un air enfantin que sa malédiction était toute pourrie. La maire de Storybrooke la regarda, bouche bée, sans réellement trop comprendre, tellement abasourdie par ce qui se passait entre Robin et elle.

-Robin, s’il te plait…

Mais il semblait que rien ne pouvait le retenir. Il alla vers Roland, et Regina restait interdite, le regarda partir. C’était insupportable pour elle de se rendre compte qu’elle l’avait déçu, lui qu’elle aimait tant. Elle soupira silencieusement. Bien entendu, avec tout ce remue-ménage, elle n’avait pas entendu la sonnerie de son portable due au SMS que venait de lui envoyer Neïlina. Lorsqu’elle se décida à lever le nez, elle vit Vael, le jeune homme à la tignasse en folie, s’attaquer à une autre jeune femme. Elle fronça les sourcils et rejoignit Robin.

-Je n’ai pas d’ordre à te donner, Robin, mais tu devrais t’occuper de ces jeunes gens. Je me charge de ramener Roland. Le jeune homme, ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend à une fille. Il a trempé cette fille qui est enceinte tout à l’heure.

Elle se pencha vers Roland pour lui prendre la main.

-Viens chéri, on va rentrer, il se fait tard.

Sans attendre, elle se dirigea vers la sortie de la place publique, vers l’endroit où était garée sa voiture pour ramener Roland à la maison.

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**Robin Locksley**

Au bal Masqué

Le cœur lourd et déçu par l’attitude de Regina, Robin mit un terme à la discussion. Il préféra ne pas la regarder dans les yeux, au risque de se laisser avoir par ses supplications. Cette fois, elle était allée trop loin et lui pardonner aussi vite n’était pas la meilleure des solutions. D’ailleurs, il y avait-il une solution à tout ça ? Les agissements de Regina avaient causé beaucoup de dégâts dans la tête et dans le cœur de l’Archer qui commençait à présent à se poser bon nombre de question.
Il lâcha un petit « désolé » avant de tourner les talons avec certes moins de grâce qu’Hilda et rejoignit son fils qu’il prit par la main sans rien ajouter. Robin était encore assujetti à une colère qu’il peinait à dompter, chose qui lui ne ressemblait guère. Il n’accorda aucun regard aux autres invités et commença à s’éloigner de la foule jusqu’à ce qu’une petite voix encline à l’émotion ne vienne l’interrompre. Aussitôt, l’ancien archer s’arrêta, plia le genou et se mit face au petit garçon qui avait les larmes aux yeux et ne semblait comprendre l’état de son père.

« - Roland, s’il te plaît ne commence pas ! » lança-t-il en soufflant. Tout semblait l’exaspérer sans qu’il n’en comprenne la raison, mais ce regard noisette rongé par les larmes le ramena à la raison. « - Roland, mon poussin… » La voix se fit plus douce, autant que le regard azur du jeune homme, qui commençait à s’en vouloir d’avoir ainsi traité son fils. Aussitôt, il se redressa et récupéra la main du petit Roland qui baissa à nouveau la tête. Robin faisait de grands pas pour quitter au plus vite ce foutu bal, mais Roland au vu de ses petites gambettes, peinait à suivre à tel point qu’il retira sa main et souffla. Robin se retourna aussitôt : « -Roland redonne-moi la main s’il te plaît ! » Le petit lui lança un regard noir et clama haut et fort qu’il ne voulait plus lui parler, ce que l’archer pouvait comprendre. « - Ecoute bonhomme je m’excuse. Je t’ai parlé très méchamment et sans raison. On va rentrer tous les deux et aller se prendre une bonne glace ok ? » L’atmosphère étrange qui régnait au bal se faisant de plus en plus délétère, Robin ne voyait pas d’autre solution que le départ. Mais c’était sans compter sur Regina, correction, sur Madame le Maire.

« - Oui en effet tu n’as pas d’ordre à me donner » lança-t-il sèchement. Cependant, il était forcé de constater qu’elle n’avait pas tort. À nouveau, l’adjoint du shérif ploya le genou à terre face à Roland « - Bonhomme, tu vas rentrer avec Regina ok ? Après je te promets qu’on ira manger une glace. » Il se redressa aussitôt, n’adressa pas le moindre regard à Madame le Maire puis s’éloigna pour rejoindre les fameux jeunes en question. C’est ainsi que l’adjoint du shérif s’approche de Vael qui venait de plaquer une jeune fille au sol. Robin accourut aussitôt avant que le poing vengeur de Vael ne s’écrase sur le visage de Juliette. « -Hey mais ça ne va pas ! On ne t’a jamais appris que c’était mal de frapper une femme et au sol en plus » Par chance et parce qu’il était du genre prévoyant, l’adjoint sortit des menottes qu’il encercla autour des poignets du jeune homme. « - Un séjour au trou te fera le plus grand bien non ? Au moins ça t'évitera de jouer les goujats. »

roller coaster

Résumémé:

Sans que je ne puisse anticiper quoi que se soit, les paroles de Vael me parvinrent. Il venait de me traiter de pute. Un mot que je ne connaissais que trop bien et malheureusement dans toutes les langues. Alors que je terminais à peine mes excuses à l’encontre de ma petite sœur, ce dernier me sauta littéralement dessus. Ma tête heurtant le sol en un bruit sourd, me ramenant avec violence à mes années de prostitué, lorsque je me rebellais face aux hommes venus me voler le peu d’honneur qu’il me restait. Les yeux écarquillés par la souffrance des souvenirs, je regardais l’amant de ma petite-sœur dans les yeux. Remarquant la colère dans ses derniers, couplés avec un brin de folie qui s’accouplait à merveilles avec le flux de souvenirs que sa violence engendrait. Son poing prêt à me frapper, je me surprenais à vouloir qu’il aille jusqu’au bout. Je voulais qu’il me frappe pour pouvoir avoir une excuse valable pour le tuer. Un plan machiavélique se formait dans mon esprit, je savais déjà comment je pourrais tuer cet individu. Un éclair suffirait à éteindre son cœur et à le rayer de la surface de la terre. Jamais auparavant je n’avais eu la moindre pensée de ce genre pour un être humain. La vie était précieuse et j’en étais consciente. Pourtant en cet instant, la rage me consumait et faisait entrer dans mon cœur la noirceur que je m’étais toujours efforcé de fuir. Les yeux toujours rivés sur le visage de mon agresseur, je ne sillais pas, même lorsque j’apercevais le poing s’approcher de plus en plus de mon visage. Ce n’est que lorsqu’une main puissante se saisissait de se dernier que mes pensées meurtrières prirent fin. Me dégageant de l’emprise du jeune homme en rampant vers l’arrière déchirant un peu plus ma robe, l’unique vêtement que j’avais emporté de mon monde originel, je sentais une larme rouler sur ma joue. Une larme de honte, j’avais désiré la mort de ce garçon, et pire que tout elle m’avait emplie d’un sentiment de sérénité. Mon regard se posant sur mon sauveur, je m’efforçais à sourire malgré les nouvelles larmes qui s’échappaient de mes yeux :

« Merci »

Lâchais-je sans le moindre regard pour le père de l’enfant de ma sœur. Me relevant avec maladresse, j’apercevais le saphir de ma bague s’illuminer légèrement signe que je n’allais pas tarder à perdre le contrôle, avant de reporter mon attention sur ma cadette :

« Je suis navrée Rosaline »

Une goutte de pluie atterrissant sur ma chevelure, je m’enfuyais à toute jambe sans attendre la moindre réponse.

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Résumé :

are you insane like me ? **Grace Blackheart**

Elle s’apprêtait à faire le chemin jusqu’à son appartement ou celui de Kiernan – au fond ça revenait au même – quand Briar venait jouer le rôle de l’imprévu indésiré. Elle la suivait alors qu’elle l’incitait de son sourire faux à la suivre plus loin. Grace n’était pas dupe, ça sentait le coup monté à plein nez. Elle ne savait pourtant pas comment on voulait se jouer d’elle. Elle s’attendait à ce que Briar lui trempe la tête dans le seau à glaçons pour se venger du dernier devoir, celui où Grace lui avait secoué les melons pour qu’elle y bosse un minimum. « Tu veux me parler de quoi, la rousse ? » C’était presque affectif, comme surnom. « Parce que je te rassure, si ça concerne le prochain devoir sur lequel on va devoir se mettre, je l’ai déjà terminé. Tu pourras me payer le restaurant pour te faire pardonner. »
Elles s’étaient postées près de Regina avant que les choses ne tournent au vinaigre. Simples spectatrices, elles avaient regardé un peu à l’écart la violence des événements. Et pauvre Vael… Grace avait remarqué du coin de l’œil Neïlina profiter de la situation. Elle s’était un peu excitée. Elle avait déjà prévu de passer une bonne soirée, voilà qu’on lui volait celui qui devait remplacer son canard vibrant. Les bras croisés sur sa poitrine, elle reposait son regard sur sa compagne de galère étudiante. « De très mauvais goût, ce genre de blagues… » Mais elle n’allait pas montrer que ça la faisait chier. Impassibilité et détachement avant tout. Elle n’éprouvait pas de sentiments pour Kiernan. C’était juste sa soirée gâchée qui la rendait verte. Elle reprit le même sourire faux que Briar lui avait offert en allant la cueillir « Tu peux prévoir deux restaurants en fait, pour te faire pardonner. »

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résumé:

Elle n’en revenait pas. L’une de ses mains se porta sur sa tempe, où les mèches de sa chevelure n’était plus aussi longues qu’elles l’étaient quelques secondes plus tôt. « Mais quel connard ! Je crois que tu ne vas pas passer la soirée… » Prise par l’influence d’une entité sombre ce soir, elle était effectivement prête à étrangler avec ses propres mains frêles le petit cou du touriste. Mais avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit, c’est Juliette qui agit. Au moins autant en rogne que sa petite sœur, elle avait été plus vive. Le plat qu’elle écrasait sans cesse sur le visage de Vael prenait petit à petit sa forme, comme dans les dessin-animés. En temps normal, Alice aurait peut-être eu de la peine pour le frisé, mais le peu de bonté qu’elle avait dans le sang ne le lui permettait pas. Puis le souvenir de quelques morceaux de cheveux à ses pieds ne l’aidait pas franchement à avoir ne serait-ce qu’un peu de compassion. « VAS-Y JUJU, DÉFONCES-LUI SA RACE. » À vrai dire, à chacun des coups que Vael recevait, elle était un peu plus soulagée, détendue.

Elle était moins détendue quand Vael se levait enfin pour se défendre. Elle n’aurait pas un bide à tenter de ne pas percer, elle se serait mêlée à la mêlée – notez l’excellent jeu de mots. Mais le tireur à l’arc des forêts s’était interposé et avant mis fin au désastre. On s’occupait déjà du cas de Vael, Alessya se voyait mal jouer des mains avec un gars aussi barraqué que Robin. « À la revoyure, biquette… » Qu’il ne s’inquiète pas, elle n’avait pas prévu de le laisser tomber comme ça, la vengeance était un plat qui se mangeait froid. Plutôt que de s’attirer des problèmes avec le bonhomme des bois, elle retournait attraper sa sœur.
« Juliette putain ! Attends ! » De la voir partir dans cet état, le petit cœur d’Alice en était fendu. Faire chier tout le monde, elle savait faire. Juliette c’était différent. À son tour, elle se mit à hâter le pas. La rattrapant, elle lui prenait le bras. Elle lui proposerait sûrement un thé à l’ancienne au squat – pour éviter Alek – ou une petite virée nocturne pour la calmer. En attendant, elles quittaient les lumières de la fête et disparaissaient dans l’obscurité…

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résumé:

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» Invitée Surprise (louise&kiernan)
» La tueuse en série arive à nouveau en ville
» « Masque de poix, n'être que soi, guide égaré » + Alice
» Lina ❥ ❝ Sous mon masque de fer des larmes qui lacèrent mes anciennes blessure ❞
» Juliette ♅ ❝ La vie est une succession de musique qui mène toute vers la même issue ❞