[RP flash] Au Bal Masqué (ohé ohé) [RP DE GROUPE, toute la ville est invitée]

**Wyatt C. Johnson**

Au Bal Masqué (Ohé Ohé)
Ouvert à tous

Ce soir, Storybrooke allait s'habiller pour participer au Bal Masqué organisé par le Maire que je ne connaissais pas encore mais que je n'allais pas avoir le plaisir de retrouver. N'étant pas au courant de la situation, je m'étais inscrit sans trop d'hésitation, voulant profiter un peu de se changer l'esprit. Un peu d'air frais ne pouvait pas me faire de mal, et il fallait l'avouer, j'en avais besoin. Depuis que je m'étais retrouvé célibataire, je m'étais enfouis dans le travail pour oublier et passer par dessus la solitude qui ne m'allait pas du tout. J'avais beau avoir plus de dix heures de boulot par jour, je me retrouvais tout de même seul dès que je passais par les portes coulissantes de l'hôpital.

Je me regardais dans ce miroir alors que je me préparais à aller sous la douche. Les poches sous mes yeux étaient de réelles bagages et mon teint était presque livide. Le sommeil avait raison de mon regard qui était presque vide, comme celui d'un shooté ayant pris une bonne dose. Ce fut en traînant le pied que je me dirigeais vers la cabine avant de lever la dernière barrière à ma nudité et de m'enfiler sous l'eau chaude. Les gouttes d'eau longèrent mes courbes masculines taillées par des efforts intenses alors que mes mains commencèrent à frotter mes cheveux mi-longs pour tenter de m'ôter un début de migraine qui tamponnait dans ma boîte crânienne. Quand cette dernière décida de s'estomper, je pris les produits de douche et continuais mon lavage pour terminer une bonne vingtaine de minutes plus tard, histoire de bien savourer et de me détendre. Ce fut séché et entretenu que je me dirigeais dans ma chambre afin d'enfiler mon costume et mon masque pour rejoindre la fameuse partie à laquelle je m'étais inscrite. Un bon boxer bien confortable, une chemise bien repassée avec un costume qui rappelait la mode d'antan tout en ayant des allures moderne, une pair de chaussures adaptées et j'étais enfin prêt à retrouver les citoyens de Storybrooke.

J'eus un dernier regard dans le miroir après avoir passé un coup de peigne avant de soupirer. Mais c'était déjà mieux qu'il y a une heure.
- Allez ! C'est parti ! Dis-je à haute voix pour me motiver.

Mon loup à la main, je me rendis alors à l'endroit cité, rencontrant de plus en plus de monde. Quand je me retrouvais assez proche, j'enfilais le masque sobre qui se liait bien avec mon costume afin de me mieux me fondre dans la masse. Les gens semblaient se regrouper autour du grand buffet qui n'avait rien à vouloir aux festins royaux, ce fut alors d'un pas un peu plus lent que je me dirigeait vers ce dernier et que je pris un verre de soda et un petit canapé aux fruits de mer qui attirait plus mon attention que les invités pour le moment.

electric bird.

Admin **Kiernan J. Ravenswood**

Kiernan soyons clair venait au bal car il n’avait clairement rien d’autre à faire. Il y aurait de l’animation, de quoi sortir son faux visage poli et puis c’était dans son quartier. Il n’arriverait pas à dormir avec le boucon que cela risquait de provoquer tout les longs des rues et résonner jusqu’à son appartement. Il y aurait de la boisson. C’était écrit dans le flyer : « Bar et buffet, orchestre, … » le reste il s’en moquait. Il préférait boire en solitaire, mais il s’était trainé quand même à l’événement, histoire de s’intégrer. Il ferait son bon samaritain et lorsque l’ennui serait plus grand que sa motivation à venir, il rentrerait tout simplement. Ce n’était qu’à cent mètres. Simplement habillé il avait relevé sa tenue d’une cravate pour une minimum de raffinement.

C’était étrange de voir tant de monde si bien habillé. Un peu comme aux fêtes de fins d’année ou encore lors d’enterrement (vu le noir qui dominait sur les tenues de chacun). Il avait déjà commencé à boire sur le chemin dans sa petite flash discrète bien cachée dans la poche intérieur de sa veste de costume. A peine arrivé qu’il vit Louise par terre. Il préféra l’éviter pour le moment. Elle avait eu tendance à s’inviter chez lui et pour ne pas réitérer ce genre de situation il garda ses distances. Un petit clin d’oeil à Grace qui était déjà entourée de donzelle, il enfila son masque. Simple et blanc il prenait la moitié de son visage. Le même masque que le Fantôme de l’Opéra.

Il se dirigea vers le bar non pas pour boire, mais parce que dans toutes ces robes lugubres même si sexy pour la plus part il y en avait une qui sortait du lot. Alessya. Puis il y avait un détail qui lui sauta aux yeux pour l’observateur qu’il était. Il y en avait même deux. En premier son ventre, en second qu’elle soit à côté des boissons. Alessya à côté du bar était de toutes les façons une mauvaise idée. « Oh merde » était la première chose qu’il pensa en la voyant. Soit elle avait prit beaucoup de poids ou avait un soucis de santé. Sinon... Il sortit sa flache pour en prendre une grande goulée.
« Bah tiens alors qui voilà… Tu sais que les verres sont payants ? Tu as trouvé un idiot pour te les payer. Me regarde même pas lui sourit-il. Il la jaugea de la tête aux pieds. Ca va ? désigna t-il son ventre de son alcool. Rien de nouveau ? Tout va bien dans ta vie toi et… ta tumeur ? » un petit rire et il n’arrivait pas à quitter le ventre d’Alessya.

code by sixty

are you insane like me ? **Grace Blackheart**

Le buffet se remplissait vite de monde. C’était d’abord une belle plante blonde qui venait demander du chocolat, puis… Anna. Pauvre petite chose qui faisait entrer n’importe qui au PsyChic, et en particulier cette blonde qui payait ses verres une fois tous les trente-six du mois, et qui avait souvent déjà trop bu en arrivant pour que qui que ce soit puisse lui tenir une conversation sensée. « Je sais pas, Anna… » Grace soupirait. Le chocolat n’était pas ce qui lui faisait le plus envie pour le moment. Elle avait envie de salé, et les toasts à la tapenade ou aux rillettes de saumon combleraient son estomac. S’il restait un peu de chocolat ensuite, elle ne cracherats pas dessus, mais elle s’était dit que pour le moment, mieux valait le laisser pour l’estomac sur pattes. Elle attrapait un carré de chocolat, il y avait peut-être de la liqueur dedans, et « Attrape, Anna ! Sans les mains, » et elle le lançait en l’air. « Un numéro, » avait-elle dit pour tout commentaire à celle qui s’appelait Hilda, désignant la rouquine du pouce.
Une autre femme se joignait au groupe, et Grace ne la reconnaissait pas, peut-être qu’elle lui faisait penser vaguement à l’alcoolique qui passait des soirées entières au PsyChic, mais rien de plus. Il ne lui semblait pas l’avoir déjà vue dans la ville. « En tous cas, les toasts sont délicieux, » lui annonçait-elle avec le maximum de sympathie dont elle était capable.

Elle aperçut Vael près du bar, et plutôt que de passer la soirée à se goinfrer, elle s’était dit que ce serait une bonne idée d’aller le voir, lui et sa mère – elle devinait. Après s'être rapidement excusée auprès des filles, elle prit l'initiative de le rejoindre. Elle évitait de justesse l’arrivée du maître de la glace dans les lieux, et plus pour le saluer que pour lui faire un reproche, elle lui criait : « Si ça vient de chez moi, les plumes s’appellent Reviens ! » Elle prenait soin de ne pas évoquer le PsyChic, en lieu public elle ne voulait pas y être assimilée. Tout le monde ne savait pas forcément ce qu’elle faisait le soir, et c’était mieux ainsi. Dans une petite ville, les rumeurs avaient tendance à aller bon train.
« Bonjour madame, » adressait Grace à la maman de Vael avec une légère révérence, une fois arrivée près d’eux, « Et salut, » disait-elle rapidement au touriste. « Vous passez une bonne soirée ? »
Pour elle, la soirée aurait peut-être quelque chose d’intéressant. Du coin de l’œil, elle voyait son vigile et voisin se rapprocher de l’alcoolique.

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Admin **Vael Moreau**

Le deuxième verre en main, il demanda un soda sans sucre pour sa sylphide mère qui se trouva vite à ses côtés. Il lui sourit et l’accompagna jusqu’au buffet. « Oh Alice est là » tourna t-elle la tête de son fils vers Alessya avant de faire un petit signe de main pour la saluer et une sourire tendre. Le bouclé regarda et fit un rapide sourire à la blonde. Il reporta son attention sur le buffet et son assiette en carton. Il demandait à sa mère ce qu’elle désirait tout en lui rappelant comme à une enfant de ne pas l’appeler « Alice » sinon la méchante Reine allait lui tomber dessus. Elle était là incognito. Jules (sa mère hocha la tête avec un « ooooh » d’approbation, se disant que Vael partait parfois loin dans ses délires parfois inquiétant. Il ne supportait pas quand elle le prenait pour un idiot. Il prit sur lui et sourit faussement.

Personne ne les approchait, ou alors on les évitait. Il sentit encore une fois sa mère faire des signes de mains. Ca le rassurait, elle s’était faite des connaissances malgré l’effet goute de savon dans un plat gras qu’ils provoquaient tout les deux. « Tu sais, il est fou lui aussi » lui chuchota t-elle innocemment et Vael leva les yeux du festin pour voir de qui il s’agissait. Il faillit s’étrangler avec une tomate cerise caramélisée. C’était Kiernan. Avec Alessya enceinte jusqu’au yeux. « Et voilà le bonobo… » avait-il grogné dans sa barbe. Sa mère ricana en voyant son fils figé : « Va défendre ta petite chérie. Ne t’inquiètes pas pour moi. Je suis une grande fille, je peux survivre à un bal sans toi ». Il avait envie de lui répliquer qu’il n’y mettrait pas à sa main à coupé. Il répondit : « C’est pas ma « chérie », arrête tes conneries » évita t-il de peu une tape sur la tête.

Grace arriva à sa rencontre. Il la jaugea un peu incrédule lorsqu’elle salua sa mère avec tant de respect. « Ouais super soirée … » souffla t-il. Il s’écarta un peu de sa mère, entrainant Grace avec lui.
« Who ! Tu peux pas le tenir avec une bride ton gorille. Il a quoi avec elle hein ! » désigna t-il leurs amis entrain de papoter.
La patronne du Psychic avait l’air aussi agacée que lui de voir l’ex-marine faire de grand sourire à la jeune blonde. Elle ajouta qu’il l’avait raccompagné plusieurs fois. La dernière fois ne remontait pas à si longtemps que ça, ayant même quitté son poste en plein milieu de ses heures. Vael finit son verre et prit celui de Grace. Il ne faisait pas le poids.
« Et il s’est passé un truc encore ? »
Grace tiqua sur le « encore » et lui confia ne pas vouloir le savoir.
« Moi non plus je ne veux pas savoir ! » renchérit Vael.
Ils ne quittaient pas les deux protagonistes qui illustraient le parfait exemple d’un flirt. Enfin il était facile de l’interprété ainsi. Il y eut un gros silence. Grace se sentie alors obligé de préciser que finalement elle n’en avait cure car ils n’étaient :
« … pas en couple !
_Ah mais nous non plus ! » précisa Vael l’air aussi coupable (et peu convaincant) que Grace en parlant d’Alessya et lui. Ils n’avaient qu’un bébé en route. C’était tout. Le silence s’éternisa, provoquant presque un malaise.
« Je vais essayer de récupérer ma meuf. Enfin non ! Je veux dire l’autre quoi ! ». Il se dirigeait déterminé vers Alessya et d’un léger agacement non assumé. Il avait gardé le verre de Grace sans le vouloir.

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**Robin Locksley**

Au bal masqué ohé ohé

Le temps restait si longtemps immuable entre les murs de Storybrooke, avait à présent consenti à reprendre son cours emportant avec lui les saisons. Aucune ne se ressemblait à la grande joie du petit Roland et de son père, qui délestaient des effets de la malédiction, comme la plupart des autres habitants, pouvaient pleinement savourer les différents changements de mère nature. D'ailleurs depuis la remontée des températures suite à la fin de l'hiver, il n'était pas rare de croiser l'adjoint du shérif à l'orée de la forêt de bon matin. En ces lieux ô combien familiers, Robin pouvait savourer pleinement la mutation des couleurs et la lumière matinale qui conférait aux paysages un caractère quasi-utopique. À cela venait s'ajouter une certaine quiétude, qui pour les non-initiés, aurait pu être effrayante, mais qui pour l'ancien voleur, avait un goût de nostalgie. Ah que dire de la nostalgie, hormis le fait que c'est un sentiment partagé par bien des personnes au sein de cette petite ville pittoresque située aux confins du Maine. Depuis l'avènement de la Malédiction, bien des choses avaient changé, mais plus encore, depuis la fin du sort, les vies anciennes accablées par l'amnésie, refaisaient peu à peu surface. Ainsi, les princesses se languissaient de leurs belles robes, les princes regrettaient pour la plupart leur fidèle destrier et les aventuriers en manque d'action, tentaient vainement de s'occuper. Robin lui-même était frappé de pleins fouets par Dame Nostalgie et ce même s'il avait en apparence, tout ce dont un homme pouvait rêver. Un fils extraordinaire, bien éleva et vecteur d'amour, mais surtout une femme avec qui tout partagé, le pire comme le meilleur. Et c'est bien le pire que Robin avait accepté de partager en faisant savoir à Madame le Maire qu'il n'était pas rare que sa vie d'avant lui manque.

Regina n'avait de cesse de faire la fierté de son homme et pour cause, elle ne ménageait pas sa peine pour essayer de faire oublier tous les méfaits accomplis par le passé. Pas naïve, elle savait qu'il faudrait du temps pour que les regards tendent à changer sur elle, mais Robin avait confiance et en spectateur privilégié, il assistait à l'entreprise de rédemption de sa belle qui s'était à présent lancée à corps perdu dans la préparation d'un nouvel événement, "le bal du printemps" L'Hiver ayant été un peu rude cette année, l'annonce de cet événement fut accueilli avec bienveillance d'autant plus que le bal masqué pourrait permettre aux princes et princesses de revêtir leurs anciens atours. Conscient qu'il ne pouvait revêtir son costume d'archer voleur, Robin avait durant toute la semaine précédente le bal, cherché "le" costume qu'il porterait pour l’événement. Étant adjoint du shérif, il se devait de faire un effort, mais étant aussi le petit ami de Madame le Maire, il se devait d'être encore plus irréprochable, car nul ne doute que Regina serait la plus belle pour ce grand bal et méritait au vu de tous les efforts accomplis, un peu plus d'égard. La voix de Regina se fit entendre du hall, Robin toujours en train de batailler avec son costume, laissa la collerette de côté et alla chercher Roland qui dans sa chambre, se livrait au même rituel.

« -Regardez-moi comme il est tout beau mon fils ! Aller viens par ici petite terreur » dit-il le sourire aux lèvres en lui tendant la main. Les deux hommes des bois quittèrent la chambre et le couloir, puis descendirent avec précaution les escaliers. Son regard se porta aussitôt sur la belle, que dis-je, la très belle Regina qui arrivait encore à surprendre son voleur. « -Voilà nous sommes prêt milady ! » Arrivé à sa hauteur, il lui baisa la main, comme il l'aurait fait dans l'ancien temps. « - Tu es divinement belle toi aussi ! » dit-il avant de se saisir du masque qu'elle venait de lui tendre. Et sans plus attendre, ils quittèrent la bâtisse victorienne pour rejoindre le lieu où se déroulent les festivités. La petite famille fut l'une des premières à arriver. Tenant la main de Roland et le bras de Regina, l'adjoint du shérif avançait tranquillement. Il était impressionné par le travail fourni par toutes les petites mains de l'ombre et ne manquerait pas d'aller les saluer plus tard. La jeune assistante de Regina s'approcha de la petite famille tout sourire. Robin lui tendit la main et la lui serra « -Non effectivement, je pense ne pas avoir besoin de prospectus, mais merci quand même. » Puis elle s'approcha du petit Roland et commença à lui faire la conversation. Les deux parents échangèrent un regard, Regina semblait sur les dents, Robin lui sourit essayant de l'apaiser à sa façon. « -Je dirais plutôt que c'est ce petit moustique qui en fait baver à sa mère, qui tient le coup malgré tout » A peine eut-il achevé sa réplique qu'un autre invité, un peu plus tape à l'œil, fit son apparition. Robin, qui n'apprécier que très moyennement les agissements du jeune homme, se contenta de serrer la mâchoire et de rester silencieux. Après quelques cabrioles et quelques politesses Jack Frost s'approcha de l'ancien archer pour lui livrer un secret qui n'en était plus un puisqu'il cherchait vraisemblablement à se faire entendre de tous. Robin se força à sourire et répondit, sans se démonter : « Désolé de vous décevoir, mais nous n'avons pas besoin de jouets pour nous amuser ! »

Puis se fut au tour d'une certaine fée de se présenter à la petite famille pour venir les saluer. Le sourire de Robin redoubla, en l'a voyant s'approcher à son tour, il la salua et la congratula avant que cette dernière ne regagne le buffet. Robin posa son regard sur son fils et lui sourit tout en lui ébouriffant les cheveux. « -Tu vois ce buffet mon poussin ? Si tu es sage, tu aurais le droit de goûter à tout ce que tu aimes. Continue donc à sourire et dire bonjour aux invités » D'autres visages connus firent leur apparition et parmi le flot d'invités, il y avait bien évidemment, des visages un peu moins familiers. Ce fut le cas de la charmante demoiselle qui s'approcha de Regina pour la saluer. Robin répondit à son salut en inclinant la tête, puis il lui saisit la main pour la lui baiser comme le voulait la tradition. « -Ma réputation me précède. Ravie de vous rencontrer Madame et bienvenu. J'espère que vous aller, vous amusez. Mon amour tu veux que j'aille te prendre un verre ou quelque chose ? » dit-il en regardant amoureusement sa belle.

**Regina Mills**

Au Bal Masqué

Vous êtes tous invités

Let's dance!

Louise avait fait un effort particulier, tant vestimentaire que capillaire, ce qui surprit agréablement Regina, qui sourit en la voyant arriver vers eux avec une pile de programmes pour la soirée. Il n’y avait pas à dire, la petite française avait beau être une sale fouineuse, elle n’en restait pas moins la meilleure secrétaire et assistante que la mairie de Storybrooke ait connu.
Les lèvres teintées d’un pourpre assorti au boléro en velours qui couvraient ses épaules, l’ancienne reine gratifiait l’étudiante d’un sourire des plus sincères.

-Bonsoir, Louise. Vous êtes très élégante ce soir, et je vous félicite pour vos cheveux, cette couleur vous va à merveille !

Et surtout, elle est normale ! Madame le maire s’était retenue, mais elle n’en pensait pas moins. Alors qu’elle observait la jeune fille saluer poliment Robin, puis le petit Roland, elle eut la désagréable surprise de voir débarquer une sorte d’odieux lutin emplumé qui n’était autre que Jack Frost. Gardant son sourire qui, cette fois, était un peu plus crispé, Regina resserra son étreinte sur le bras de Robin. Cet individu qui venait de les rejoindre lui était très désagréable, elle gardait un terne souvenir de sa petite visite à sa boutique, suite à l’appel anonyme d’une personne qui se plaignait que l’on employait des mineurs à l’Aphrodite’s Shop. A vouloir trop bien faire les choses, madame le maire s’était retrouvée devant un gringalet de plus de cinq-cents ans qui lui déblatérait ânerie sur ânerie et lui balançait des insultes au visage. Une belle perte de temps, en somme. Et voilà que ce vile petit lutin lubrique et facétieux lui faisait face à nouveau et lui manquait ouvertement de respect devant Robin et Roland, sans parler de Louise devant laquelle Regina devait faire attention. Non, elle se promit intérieurement qu’il ne parviendrait pas à venir à bout de sa patience.

-Notre cher Jack ne manque pas d’imagination, déclara-t-elle d’un air amusé, en échangeant un regard complice avec Robin qui venait d’intervenir pour l’aider.

Hilda venait de les rejoindre, apportant avec elle une bouffée de fraicheur et de bonne humeur, comme à son habitude. Cette femme était une véritable fée, même en simple humaine. Regina se détendit un peu en la voyant arriver, et la remercia d’un sourire suite à son compliment.

-Ma chère Hilda, tu es éblouissante, comme toujours, dit-elle en la prenant dans ses bras. Tu connais Robin et Roland. Et voici Louise Lemire, qui travaille pour moi à la mairie. Louise nous vient tout droit de France, tu sais –une manière détournée de faire comprendre qu’elle n’appartenait pas au monde des contes et que par conséquent il faudrait faire attention aux propos que l’on tenait devant elle. Si cette soirée est aussi belle, c’est en grande partie grâce à elle.

Elle fit bien sûr exprès d’ignorer totalement Jack Frost. Egale à elle-même, Hilda se dirigea ensuite vers le buffet. Jack, quant à lui, avait demandé après Henry, écorchant au passage son prénom, ce à quoi Roland réagit immédiatement. Le regard de l’ancienne méchante reine s’assombrit, elle se souvenait parfaitement que le congélateur ambulant l’avait provoquée en menaçant de s’en prendre à son fils. Elle pinça les lèvres, se retenant de toutes ses forces de le gifler.

-Passe une bonne soirée, Jack, se contenta-t-elle d’articuler entre ses dents, lui faisant comprendre qu’il pouvait prendre congé.

Elle reconnut ensuite l’ancienne Milady de Winter, son amie d’enfance, qui s’approchait, et avant qu’elle n’arrive, Regina se tourna vers Louise.

-Comme vous l’avez très justement souligné, mademoiselle Lemire, nous n’avons pas besoin de programme. Mais regardez, de nouveaux arrivants sont près du buffet, ne les oubliez pas. Et amusez-vous, aussi…

Espérant que l’étudiante en journalisme aurait fichu le camp avant qu’une autre remarque compromettante ne fuse, elle caressa les cheveux de Roland. Le pauvre petit, décoiffé à la fois par son père et sa belle-mère, aurait sans doute été mieux à s’amuser avec d’autres enfants plutôt que d’entendre des adultes se tirer dans les pattes.

Neïlina arriva, la complimentant sur sa tenue, et ne manquant pas de faire une réflexion sur Robin. Madame le maire espérait de tout son cœur que sa secrétaire se trouvait assez loin, et que la musique était assez forte, pour qu’elle n’ait rien entendu.

-Neili, tu es prodigieusement charmante, très chère. Robin, je te présente Neïlina Kramers, je t’ai parlé de cette ancienne amie retrouvée par hasard. Et voici Roland, ajouta-t-elle à l’attention de son amie en désignant le petit garçon sur l’épaule de qui elle posa sa main.

Machinalement, elle regardait un peu autour d’eux, pour voir les gens qui arrivaient. La place se remplissait à vue d’œil, des petites groupes se formaient pour discuter, beaucoup étaient autour du buffet, à prendre un verre ou grignoter. Les tenues étaient très élégantes, et tout le monde avait joué le jeu du masque. Regina était satisfaite de constater que la soirée commençait bien. Son bel archer lui proposa alors d’aller lui chercher quelque chose au buffet. Ne pouvant résister à son regard amoureux, elle lui en lança un tout aussi tendre avec un sourire des plus amoureux.

-La même chose que toi, mon cœur.

Elle détacha alors son bras du sien pour le laisser un peu plus libre de ses mouvements et regarda Roland.

-Tu veux accompagner ton père, chéri ?

Depuis le début, elle avait senti le regard de l’enfant très attiré par le buffet. Il fallait dire que le petit Locksley était plutôt gourmand, il était donc facile d’imaginer que pour lui, voir toutes ces choses qui avaient toutes l’air, et étaient, délicieuses avait de quoi faire rêver.

Code by AMIANTE

**Marvin H. Kandinski**

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Travaillant depuis des heures sur ma dernière commande, je détournais mon attention du jouet pour le diriger vers mon secrétaire. Depuis quelques semaines, une nouvelle photo s’était ajoutée au précieuse reliques que je conservais depuis des années. Mais cette dernière n’avait rien d’un souvenir, non ! Elle représentait une réalité, un rêve que je vivais jour après jour aujourd’hui et qui me donnais des ailes. Anna ! Ma belle et douce princesse me jetait des regards aimants et emplis d’espoir. Elle était la seule à pouvoir me sortir de mes expériences, la seule qui pouvait m’entraîner jusqu’au bout du monde lorsque la motivation me manquait. Ce soir encore, c’était pour elle que je renonçais à poursuivre mon travail adoré pour me rendre au bal organisé par le maire de la ville, cette chère Régina. Je lui en avais pas parlé, faisant mine de ne pas m’intéresser à ses réunions mondaines ! Ce n’était pas par cruauté envers elle mais je tenais à lire la surprise dans son regard lorsque je finirais par faire une apparition.

Cependant, je ne pourrais paraître comme cela au bal masqué. Il me faudrait me vêtir de mes plus beaux atours afin de me dissimuler derrière ce masque social que je tenais à offrir à mes concitoyens. Je passais donc un temps fou pour maquiller et rosir les parties de mon visage qui ne seraient pas dissimuler par le loup que je porterais lors de cette soirée. Il y avait bien longtemps que je n’avais plus participé à un bal, je dernier remontant au soir où j’avais fait la connaissance de ma femme aujourd’hui disparue. Je tenais donc à ce que ma tenue puisse ressembler à celle d’entant et je choisis donc un costume très chic du 19ème siècle. Pour le masque, je choisis de m’arrêter sur un loup représentant un oiseau au plume noire et blanche, une sorte d’hommage à cet oiseau que j’étais il y a bien longtemps. Me saisissant de ma cape, je rejoins ainsi le bal organisé par le maire de la ville.

A peine arrivé sur les lieux, je regardais autour de moi l’air ravi. Tout était splendide dans ce décor et Régina n’avait pas fait les choses à moitié. J’aperçus d’ailleurs mon amie vêtue d’une sublime robe noire. Elle était accompagnée par Robin, mon ancien compagnon de jeu durant la tragique fête de Noël. Le petit Roland était également de la partie, ressemblant à un prince dans son beau smoking. Je m’approchais alors d’eux, un sourire aux lèvres et mima une petite courbette au-devant du maire.

- C’est un plaisir de vous voir, madame le maire. Je dois bien admettre que votre petite soirée et toute à fait exquise ! Et ce petit bonhomme, il s’agit de Roland j’imagine. Comme tu es beau dans tes habits de soirée. J’espère que tu t’amuseras bien ! je vous laisse pour le moment mais j’espère que nous aurons l’occasion de discuter plus tard !

Détournant mon attention vers le buffet, un nouveau sourire éclaira mon visage lorsque j’aperçus mon ami Kiernan devant le buffet. D’après ce que je pouvais en juger, mon ancien capitaine n’avait pas eu le temps d’attaquer les boissons et je ne pouvais que m’en réjouir. J’étais arrivé à point nommé ! Je m’approchais de lui, glissant gentiment à son oreille !

- Sois sage avec la boisson ! Ce n’est pas que je n’apprécie pas le fait de te servir de chaperon mais je ne tiens pas passer cette belle soirée en ta compagnie devant la cuvette des toilettes.

Je me retournais alors vers lui le regardant avec toute l’affection du monde.

- Bonsoir Kiernan ! J’avoue que tu es l’une des dernières personnes que je m’attendais à voir ici. Qu’est-ce qui t’amènes ?

Détournant alors mon regard, je le posais sur une délicieuse créature qui trépignait déjà d’impatience devant le buffet de friandise, guettant du coin de l’œil la moindre parcelle de chocolat. Je m’excusais alors auprès de Kiernan et me rendit auprès de ma princesse. Arrivé à sa hauteur, je saisis une de ses mains et déposa un baisemain timide sur cette dernière.

- Voilà celle que j’attendais. La plus belle parmi les belles ! Vous êtes absolument radieuse ce soir, ma chère Anna.

Face à Régina, je ne pus m’empêcher d’admirer son amant, il était attirant on ne pouvait pas lui enlever cela. Malheureusement c’était un héros un défenseur de l’humanité, comme mon mari ou du moins mon ancien mari, car je suppose que lorsque l’on condamne sa femme à mort, ça équivaut à une demande de divorce dans ce monde. Robin des bois, fière de voir sa réputation le devancé, m’attrapa la main par surprise, mettant à mal mon périmètre de sécurité afin d’accomplir le protocole du baise main sous l’effet de l’habitude. Je ne pouvais pas lui enlever cela il était charmant et galant, une denrée rare chez les hommes aujourd’hui ou du moins chez les hommes que je côtoyais soit ceux qui venait au Psychic Club.

« Plaisir partagée »

Répondais-je simplement à l’archer avec un sourire aimable tout en regardant Régina avec un air fière derrière mon masque. Après tout, je n’avais même pas offert la moindre remarque déplacé ou même mesquine à son sujet, elle pouvait s’estimer heureuse. Ce dernier demandant de manière mielleuse ce qu’elle voulait boire, je me retenais de lever les yeux au ciel, attendant que Régina réponde. Puis cette dernière me présenta l’enfant de Robin un certain Roland, encore un futur héro songeais-je légèrement désemparée. Offrant un sourire aimable au garçon qui possédait un certain charme malgré le fait que ce soit un enfant justement, je le saluais :

« Salut petit gars »

Avant de reporter mon attention sur Régina en ajoutant :

« Tu as une joli petite famille félicitation ! Je vais te laisser profiter de ta fête et je te promets d’essayer de ne pas perdre mon sang-froid. Je vais moi aussi aller au bar. »

Un dernier sourire à l’intention de Régina et je tournais les talons filant droit sur le buffet, en vu d’une boisson alcoolisé. Le monde affluait de plus en plus et je craignais de réellement faire une crise de paranoïa, bien entendu si cela arrivait il serait toujours temps de fuir à toute jambe, l’avantage d’un bal en plein air, mais je n’avais pas envie d’attirer l’attention sur moi. C’est ainsi que j’apercevais une chevelure aussi flamboyante que la mienne. Briar, cette dernière étant bien occupé à reluquer le fessier du fameux Robin des bois j’esquichais un sourire, en décidant de la surprendre. Arrivant derrière elle je lâchais :

« Vu princesse ! »

Fière de moi, je saisissais une coupe de champagne, avant d’en boire une gorgée tout en murmurant :

« Fait gaffe Briar sur Régina te vois en train de reluquer les fesses de sa propriété elle risque de t’envoyer une boule de feu »

code by sixty

Invité **Invité**

Tant de monde commençait à arriver, certains semblant bien apprécier mon excentricité, d'autres beaucoup moins. Notamment ce très cher Robin des Bois … était-ce donc mon apparence de bouffon mystique qui le gênait ou la lubricité de mes propos ? Décidément je commençais à me dire qu'ils ne s'étaient pas si mal assortit ! Aussi coincés l'un que l'autre … c'était d'un navrant … et que dire de ce terrible marmot ? Je n'aimais pas les gosses … ce monde avait pu s'inventer de belles histoires à propos d'un moi protecteur de cette jeunesse ingrate mais moi tout ce que je voyais n'était autre qu'un parasite tellement crédule … comment l'homme pouvait accepter de naître si petit et faible ? Cette chose ne survivrait jamais ! Quoi qu'il en soit je me détournais du père avec un air de dédain, celui ci semblant définitivement inintéressant pour reporter de nouveau mon attention sur sa cavalière, elle qui était une si bonne amie voyons ! Un sourire immense se dessina d'ailleurs sur mon visage à son compliment, non pas que naïvement je croyais qu'elle le pense vraiment mais que mon ego ne pouvait qu'accepter avec une certaine joie un compliment, même arraché de force. Je fis donc une révérence on ne peut plus théâtrale à madame le Maire.

Cela dit la conversation, je m'en doutais, n'allait pas vraiment connaître de suite. En effet il aurait été bien étonnant de voir notre vilaine reine perdre son temps à discuter avec ma si prestigieuse personne, elle qui avait déjà tant à faire avec le bas peuple. Je l'observais d'ailleurs dire le bonjour à tous ces gens, ces gens qui me grillaient la priorité sur cette femme que je voulais, avouons le clairement, emmerder comme jamais, avant de capter dans ses paroles quelque chose de … très intéressant ! En effet, voilà qu'elle parlait de cette jeune femme que j'avais bousculé sans le moindre intérêt, mais aussi de sa provenance qui était tout à fait de cette réalité là et non de la notre … du moins si tel était sous entendu et je ne pensais point me tromper. Un sourire carnassier se fit sur mes lèvres, une idée malsaine me venant, avant de mimer un baiser envoyé à la sorcière. « Mais certainement madame le maire, certainement ! » Je me tournais alors vers la blonde au sol, cette fameuse Louise, à qui je tendais la main tel un chevalier venant laver l'affront qu'ironiquement j'avais moi même provoqué. « Pardonnez moi belle demoiselle, je voulais simplement entrer dans le rôle. Je ne vous ai pas fait trop mal j'espère ? » mon ton devenait mielleux, mais pas forcément surjoué comme à mon habitude, me basant sur ce faux alter ego que l'on m'avait collé durant mes années de malédiction et qui comparé à mon réel moi était une crème, le genre à ne pas faire de mal à une bouche. Je retirais mon loup pour lui montrer un visage amicale avant d’enchaîner. « En plus j'ai dû vous embêter dans votre distribution de prospectus, tout ça pour faire le pitre, haha ! Encore désolé ! Et donc vous êtes parisienne ? Nouvelle ici ? Je sais qu'à côté de Paris on doit faire pâle figure mais vous ne trouvez pas que notre petite ville à un quelque chose de … magique ? » J'affichais un grand sourire doux en la regardant, avant de la chopper par la taille pour essayer de l'entraîner un peu plus loin, tournant juste assez la tête tant qu'elle ne regardait pas pour faire un clin d'oeil à Régina et un doigt d'honneur dans le bas de mon dos que seule elle pouvait voir et ceux à côté pouvaient voir mais pas Louise. Et ouai, la connasse voulait pas me divertir, j'allais jouer avec la mortelle et ses connaissances sur ce qui se tramait ici.

Admin **Anna Sørensen**

C’était de la folie. Tant de mets et de choses à manger que Anna ne savait plus où donner de la tête. Puis du monde aussi. Les sourires et les rires arrivaient lentement. Les discussions ne commençaient que par des salutations pour l’instant. On prenait des nouvelles, on parlait de leurs enfants, on racontait les dernier événements, … Juliette venait d’arriver auprès de la naïve rousse et les deux blondes. Anna lui avait rapidement sauté dans les bras pour la saluer pour retourna la tête vers le buffet comme un petit chien qui espérait que du chocolat tomerait du ciel. On parla de petite rose en chocolat et son coeur enfin non. Son ventre se mit à gronder.
« Mais c’est où ? » râla t-elle comme une enfant. Puis Grace, la gentille gérante qui lui offrait gracieusement du travail lui envoya un morceau de chocolat. Elle se décala de quelques pas et réussit à l’attraper en vol directement dans la bouche. La joue gonflée de la friandise, elle leva les deux bras au ciel pour signer sa victoire. Un petit sourire amusée elle n’en voulait pas à Grace qui se moquait un peu de sa candeur. Enfaite elle l’était tellement (candide) qu’elle n’avait même pas remarqué qu’on pouvait se jouer un peu d’elle dans ce lancer de chocolat.
« Merci » fit-elle après avoir longuement mâché la douceur qui fondait en bouche et au gout très fin. Il déglutit avec un sourire d’extase et presque un soupir. Poussant légèrement Grace et Hilda, elle en attrapa encore quatre, puis les mangea un à un.

« Alors tu t’en sors ici ? chuchota t-elle discrètement à Juliette. Demain si tu veux je t’apprendrais à utiliser un grill-pain. J’ai appris ce matin » lui confia t-elle tout aussi secrètement avec un petit rire.

Elle n’eut ensuite pas le temps de se retourner ou même de le guetter encore une fois qu’elle sentit son parfum derrière elle. Etait-ce le chocolat qui faisait alors battre son coeur ou l’éventuelle présence qui se trouvait non loin. Tournant lentement, il lui avait attrapé la main pour venir l’embrasser. Anna le regarda faire le rose aux joues. Son regard pétillait et elle se mordit la lèvre pour ne pas lui sauter au cou. Elle était heureuse. Oh et finalement, ce n’était qu’une accolade. Puis qui n’avait pas deviné qu’il se passait quelque chose entre les deux. Ils ne s’embrassaient pas en publique, ni même se câlinait mais leurs regards disaient tout. D’un bond elle lui sauta dessus, les bras autour de son cou.
« Tu es venu. Merci, merci, merci et merci ! le lâcha t-elle enfin après son étreinte digne d’un boa constricteur. Tu es très élégant toi aussi, ajouta t-elle plus doucement. Oooooooh attends regarde ! lui attrapa t-elle le bras pour le mettre face à Juliette. Je te présente Juliette ma nouvelle grande amie. Tu sais du genre, grommela t-elle dans sa barbe : « Bonjour, quel est ce monde étrange ici », lui avait-elle déjà parler d’elle. Juliette, je te présente Marvin, l’homme qui crée des rêves aux enfants ».

code by sixty

Entourée de tous ses inconnus, ma solitude se retrouvait multipliée par mille. En retrouvant Rosaline, je pensais que tout allait s’arranger, que nous allions revivre ensemble comme lorsque nous étions dans le monde des contes seulement, j’avais oublié de prendre en compte une donnée pourtant essentielle. Rosaline n’était plus une enfant nous avions été séparé lorsqu’elle avait quinze ans. Elle avait construit sa vie d’adulte sans moi. Le parfait contraire que ce que j’avais vécu. Entourée de toutes ses personnes masquées, je m‘éclipsais vers le bar, proche d’un groupe de trois jeune femmes que je n’avais pas reconnu sur l’instant. Pourtant Hilda, la fée des dents était parmi le groupe et surtout Anna, celle qui en l’instant précis me comprenait mieux que personne d’autre étant donné qu’elle aussi avait atterri à Storybrooke après la levée du sort noir. Demandant si les roses en chocolat étaient bonne tout en les désignant pour le plus grand bonheur d’Anna qui m’avait sauté au coup dès qu’elle avait entendu le son de ma voix. Laissant un léger rire s’échappait de mes lèvres je tentais de faire taire cette petite voix qui aurait préféré que se soit la réaction de ma petite sœur l’après midi de notre rencontre en répondant à la jolie blonde qui avait pris la peine de répondre à ma question :

« Merci, je les gouterais alors, en tout cas les roses en chocolat sont pas mal aussi »

Anna reposant pied à terre elle me demandait en un murmure si je m’en sortais ici, grimaçant légèrement je lui répondais de la même manière qu’elle me laissant aller dans la confession :

« Tout est tellement bizarre ici, y a une semaine je me suis fait renverser par une calèche sans cheval, … »

Encore une fois, j’avais oublié le véritable nom de la dite petite fille de la calèche, soit la voiture. Bien entendu j’avais également omis de raconter que c’était Alice qui conduisait et qu’elle était enceinte, ce pan de l’histoire je lui conterais en privée. Sans compter que la discussion avait dérivé vers un nouveau sujet : l’utilisation du grill pain. Hochant un sourcil surpris j’ajoutais :

« Ô avec plaisir et moi si tu veux Belle m’a montré comment on se servait d’un aspirateur, ca remplace les balais, mais ca fait vraiment un bruit insupportable »

J’ignorais si elle connaissait cet objet, après tout elle était là depuis plus longtemps que moi, elle avait appris à ne plus avoir peur de toutes ses anomalies que je n’aurais jamais eu l’audace d’imaginer. Contrairement à moi, qui sursauter toujours au moindre bruit suspect. Retournant vers les petits fours que m’avait conseillés Grace, pendant que la sœur de la reine des neiges ne s’extasie sur l’arrivée d’une nouvelle personne à laquelle elle semblait réellement attachée. Fidèle à elle-même elle saisissait le bras du quadragénaire, pour le positionner face à moi, un air bienheureux sur le visage. J’adorais ses manières enfantines. Elle était si libérée de toutes les inepties et obligations avec lesquels ont nous bassinent en vieillissant. Ne relevant pas les détails qu’elle donnait sur moi, je souriais aimablement au dénommé Marvin :

« Enchantée, ici aussi vous êtes capable de créer des rêves ? »

Comme souvent, ma question n’était pas sans raison, j’étais fatiguée de rêver de ma vie en temps que cygne blanc. Comme dans le monde des contes je voulais être capable de l’oublier, une tâche d’autant plus compliqué depuis que je croisais Wyatt alias Mary Men un peu partout à Storybrooke. Encore, une fois je l’apercevais au loin, élégant, comme à son habitude, une carapace destinée à dissimulée sa perversité intérieur. Détournant le regard, rapidement, je priais pour que ce dernier ne m’ait pas vu. C’est ainsi que j’apercevais non loin de lui ma petite sœur, toujours enceinte, et en train de converser avec un autre inconnu. Elle portait une robe similaire à la mienne, et un masque quasiment comme celui que je portais. Un sourire maternelle se gravant sur mes lèvres l’espace d’un instant je détournais le regard. Nos relations avaient changé, ça me peinait et je ne savais pas quoi faire pour y remédier.

« Anna j’ai retrouvé ma sœur »

Lâchais-je afin de me concentrer sur une autre personne.

code by sixty

**Hilda Van Holp**

Au bal masqué ohé ohé

Hilda avait adressé un sourire entendu lorsque Régina lui avait parlé de sa petite stagiaire. Elle la gardait près d'elle pour mieux la surveiller. De son côté la fée des Etoiles n'était pas inquiète. Si Louise allait raconter partout qu'une petite ville abritait des personnages de conte de fées, on allait la prendre pour une folle et elle perdrait toute crédibilité pour accomplir une carrière de journaliste. La petite française était intelligente, elle s'adapterait ici et trouverait peut être ce qu'elle cherchait vraiment...

- Bienvenue à Storybrooke! Peut-être devriez-vous prendre contact avec M. Benett. C'est notre journaliste à nous.

Hilda enveloppa du regard la foule pour essayer de le trouver mais il ne semblait pas être ici. Un petit clin d'oeil à Robin son vieil ami, et voilà que l'ambulancière se retrouvait à goûter des roses au chocolat avec une mignonne petite rousse prénommée Anna.

- Elles sont délicieuses! Vous avez l'instinct!

Enfin il lui semblait...même le chocolat qu'elle adorait tellement lui semblait fade. Elle prit amicalement Juliette dans ses bras et lui souffla

- Je suis contente de te voir! Ta robe est magnifique.

Ensuite, elle perdit un petit peu le fil, dégustant sa rose au chocolat tranquillement, essayant de retrouver le goût des choses. C'était incroyable comme tout pouvait être dépeuplé quand un seul être vous manquait. Elle refusa poliment une coupe de champagne. L'alcool ne pouvait pas lui faire de bien étant donné son état. D'autant plus qu'elle n'était pas une grande buveuse. Elle sourit légèrement au "numéro" que Grace effectua avec Anna :

- C'est original c'est sur!

Tout lui rappelait Peter et c'était difficilement supportable. Elle fit un nouvel effort pour s'intéresser à ce qui se passait autour d'elle. Marvin venait d'arriver et discutait tendrement avec la petite rousse. Quel mignon couple, ils avaient l'air tellement heureux! Juliette était avec eux. Elle alla saluer le fabriquant de jouets tandis que la demoiselle Capulet venait de lui demander si il était un créateur de rêves.

- Bonsoir M. Kandinski ! Bien remis du Noël au chalet ?

Cette fête avait été un grand moment, ils s'étaient tous bien amusés! A cette occasion Peter avait même...Et voilà que ça recommençait! Elle retourna au buffet pour se servir un verre de jus d'orange en se demandant si il fallait qu'elle rentre maintenant ou qu'elle attende encore un peu. Elle n'avait pas tellement envie de fondre en larmes devant tout le monde. Même l'homme qui était à côté d'elle semblait lui rappeler l'hôpital. Hôpital où Peter travaillait bien entendu! Devenait-elle folle ? Où est ce que vraiment elle avait déjà aperçu cet homme dans une blouse blanche (Wyatt) ? Peut être qu'elle lui avait livré quelques malades ou blessés. Elle but son verre et demanda :

- Excusez-moi, est ce que vous ne travailleriez pas à l'hôpital par hasard ?

Au moins elle en aurait le coeur net.

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