MISSION III - un peu de magie dans ce monde de brute (Vael, Hilda & Neïlina)

Libérée j’étais simplement libérée, enfin je pouvais renaitre de mes cendres et ne plus souffrir de ses griffes, ses ailes et de ses jambes d’oiseau que la malédiction d’Athéna avait engendrée. Ivre de joie, je pétrifiais tous les monstres qui avaient le malheur de croiser mon regard. Mon rire résonnait contre les parois, un rire machiavélique tinté d’une certaine folie, j’aimais cette puissance sombre qui m’animait. J’aimais le fait que personne ne puisse lutter contre l’envie de plonger son regard dans le mien, cette vie d’humaine ne m’avait jamais convenue, Milady était mise hors jeu et je comptais bien en profiter et l’empêcher de se rendre dans l’olympe avec ses grands yeux de biches. Je ne voulais plus être mise sous silence. Une main s’empara de la mienne ainsi que de celle du frisé qui avait été incapable de tenir ses doigts à l’abri il y a un peu plus d’une heure, la blonde qui était une fée, nous entraîna dans son sillon loin du champ de bataille coupant net mon rire. Je tentais de me détacher mais elle me tenait fermement la blonde, en plus de tout cela elle demandait aux mecs de la troupe de ne pas me regarder dans les yeux. Lâchant un rire machiavélique, je me défaisais de son emprise une fois enfermé dans une sombre pièce qui avait dû servir comme armurerie.

« Faudrait encore que l’humain puisse résister à mon appel, ma jeune fée ! J’en ai que faire de cette quête dans laquelle Milady voulait vous suivre, je compte bien sortir d’ici et vous laisser dans votre plan foireux ! »

Annonçais-je acide, tout en regardant Hilda qui s’amusait à fuir mon regard maudit, amusée je m’humectais les lèvres, avant de passer une main provocatrice sur sa jolie crinière blonde avant de susurrer à son oreille :

« En tout cas merci de m’avoir réveillé blondie, je suis certaine que beaucoup de personne apprécieront ! »

Féline, je me détournais de la jeune fée, pour prendre place face aux touristes, un sourire enchanteur sur les lèvres bien que mon regard transpirait le danger. Détaillant le jeune homme de haut en bas, ses paroles concernant mon sex-appeal me revenant à l’esprit, accentuant mon sourire. Ce n’est que lorsque j’étais sur le point de croiser son regard, alors que j’étais à quelques centimètres de lui, que son souffle s’abattait contre ma peau que les protestations et les cris de Milady me firent perdre le contrôle. Mes tempes furent encerclées par mes mains, tandis qu’un grognement s’échappait de mes lèvres :

« Putain d’humaine ! Ferme là ! »

Fermant les yeux, je serrais les dents, elle allait bien finirent par s’arrêtait non ? S’en m’en apercevoir, je me retrouvais les genoux à terre, sans défense, donnant l’opportunité à Hilda ou même à Vael de me porter un coup assez fort pour inverser la tendance et refaire revenir Milady avec eux, une fois de plus de menaçait à vive voix, la dernière propriétaire en date de mon corps pendant que mes ongles s’enfonçaient profondément dans ma chair pour m’entailler :

« Ferme la Milady ou je te jure que je pétrifierais toutes les personnes auxquels tu tiens en commençant par Gabrielle, puis je m’en prendrais à ton Jack, dégage de mon esprit et leur vie sera sauve au moins pendant un temps ! »

acidbrain

**Hilda Van Holp**

Un peu de magie dans ce monde de brute

Et ils couraient à perdre haleine. Pour fuir un danger mais ils en emmenaient également un avec eux. Médusa. Neïlina était possédée et Hilda avait bon espoir que leur course lui remettrait les idées en place. Vael allait craquer c'était obligé. Alors Hilda se concentra et fit apparaître un gnome des forêts du nord. Haut de quelques centimètres. C'est en volant et en faisant des acrobaties qu'il apparut joyeusement sous les yeux de Vael

- Billili !!

Hilda espérait que l'âme d'enfant du jeune homme serait plus forte que celle du tas d'hormones ambulant qui prenait un peu trop souvent le dessus. Hors d'haleine ils arrivèrent dans une pièce et se barricadèrent. Avaient-ils semés leurs poursuivants ? Temporairement on pouvait considérer que oui. Les paroles de Médusa glacèrent le sang de la fée qui fuyait son regard. Elle ferma même les yeux. Le noir ne la dérangeait pas. Elle ressentait mieux les sensations. Hilda se sentit tout proche de Médusa. Sa main fine et froide dans sa crinière blonde qui devait pétiller de poussière de fée. Hilda baissa le regard et ouvrit les yeux sur le cou de Médusa. Ses veines qui se gonflaient pour cracher des paroles venimeuses. Elle ne voulait pas utiliser la magie. Pas encore, pas comme ça. Durant un bref instant Neïlina sembla reprendre le dessus. Alors Hilda se précipita sur elle et l'étreignit avec force. Et tandis qu'elle l'avait tout contre elle, elle porta un coup bref et simultané aux deux artères carotides communes de Milady. En tant qu'ambulancière elle connaissait les points de pression et leur utilisation. Hilda Van Holp savait neutraliser un patient violent si il le fallait. Alors que Médusa perdait connaissance, elle lui murmura à l'oreille.

- N'aie pas peur Milady. On fera tout pour protéger Gabrielle et Jack.

Hilda était un peu sur les nerfs et son regard tomba sur une vieille tasse de thé dont elle se saisit pour porter un petit coup sec sur le bras de Vael.

- On ne dit pas d'une femme qu'elle est bonne c'est pas une pizza ! Et quand je te dis de faire quelque chose écoute-moi. Je t'aime beaucoup mais je peux pas te surveiller comme un gosse et te donner de quoi t'occuper ou détourner ton attention. Je veux pas ! Je le ferais plus.

- Bilibili !!!

Le petit gnome disparut et ils purent faire le tour de la pièce pour observer les options qui s'offraient à eux.

- Bon ben...y a plus qu'à emprunter les escaliers.

En fait cette option ne la tentait pas tellement. Les rires qu'ils entendaient n'invitaient pas vraiment à emprunter cette voie. Elle se pencha sur la grille qui devait à une époque lointaine maîtriser l'écoulement des eaux.

- Je propose qu'on attende qu'elle se réveille et ensuite on passera par là.

Elle montra à Vael les armes qui gisaient par ci par là. Cette pièce devait être une ancienne forge

- Il vaut mieux s'équiper....Qu'est ce qu'elle a ta Maman Vael ?

Admin **Vael Moreau**

Finalement ça c’était calmé. Il n’avait toujours pas le droit de regarder Neilina, mais le calme était déjà plus apaisant dans cette pièce vide. La porte fut rapidement fermée et Hilda gérait totalement la situation. C’est plutôt rassurant pour une ambulancière. Le touriste n’avait qu’une envie alors qu’on le lui défendait formellement, bah c’était de regarder. Il aurait aimé savoir, voir, comprendre. Enfin surtout voir. Un peu comme dans un film d’horreur et que vous avez affreusement peur, mais vous vous sentez obligé par curiosité de regarder entre vos doigts et apercevoir juste avant qu’il ne soit trop tard. Mais il est souvent trop tard et vous hurliez de peur. Bon Vael ça passait, vu qu’il travaillait avec des morts. Il lui en fallait beaucoup pour l’angoisser. Beaucoup plus qu’une merveilleuse jeune-femme qu’il ne fallait surtout pas regarder. Ah lui, ce genre de chose, c’est plutôt sans les mains qu’il regarde. Malgré tout, il se les colla sur le visage, jusqu’à sentir toute la sensualité que la danseuse dégageait et l’envie croissante qui le rongeait et lui hurlait de regarder. Juste un peu ! Il allait les ouvrir, mais vraiment. Il ne tenait plus. Il en serrait les dents et ce n’était plus ses mains qu’il avait contre ses yeux, mais ses poings qui descendaient lentement sur son visage.

Il avait la tête baissé et il les ouvrit alors. Avant même qu’il ne lève la tête, un petit elfe de noël venait d’apparaitre. Il était si petit et mignon. C’était sensationnel. Bien plus improbable qu’une jolie fille. Ca il était sûr d’en revoir. Des petits trucs aussi mignon, impossible ! Oooh mon dieu ! Billili ! C’est trop mignon ! Mais vraiment trop chouen grimaçait-il d’émerveillement, le petit être entre ses mains. « Je peux le gaaaardey !? » s’extasia t-il toujours devant le petit être, n’écoutant même pas ce qu’avait dis Hilda. Il avait eu le réflexe de se protéger de son bras lorsqu’elle lança la tasse, mais sans s’inquiéter plus. Comme une vieille habitude. De la vaisselle, il en rencontrait souvent avec sa mère. Parfois c’était une télécommande, des clés ou un mirabelle. Même la brosse à dent une fois. Le gnome disparut. « Oh mais noaaaaan !!!! beugla t-il en français déçu et reprit en anglais. Je pouvais pas genre le garder ? S’teuh plait et promis, je ferais moins le gosse. T’es vraiment trop cool en vrai. C’fouuu ! Moi je t’aime bien aussi. hmmm… Je peux avoir le mini-bonhomme alors ? » lui avait-il fait tout le discours en la suivant dans la pièce alors qu’elle observait cette dernières.

Ils avaient finit au-dessus de l’évacuation d’eau. Vael leva un sourcil, essayant de se remémorer ce qu’elle avait dit. Parce qu’il n’avait pensé qu’à la petite bête humanoïde qui avait cette façon si adorable de s’exprimer et tenait entre ses mains. « Passer par là… répéta t-il pensif. Tu veux dire là, montrait-il la grille du doigt. Ou là-bas » désigna t-il ensuite la porte au fond de la forge. Elle attira ensuite leur attention sur un ancien râtelier d’arme. Et elle ne se priva pas de lui poser une question ensuite. Il attrapa un simple marteau de forge. « Tu t’rappelles la folle, pardon la femme, se reprit-il, qui avait fait une « crise », mima t-il les guillemets, au supermarché. Elle avait foutu le rayon en l’air et poussait des hurlements de panique. C’est ma mère. Sujet clos.» haussa t-il les épaules, avant de sourire jaune, son marteau en main.

Admin **Heartless**

Pas d’intervention du MDJ pour ce tour. Vous pouvez prendre le temps de vous concerter si vous le souhaitez. N’oubliez pas que Vael Moreau ne peut donner aucun avis.

Agenouillée au sol, luttant contre les rebellions de l’humaine je la menaçais sans prendre la peine de faire une quelconque cérémonie. J’étais imperméable à tout ce qui se passait dans cette pièce sombre et sale. Je me fichais pas mal de savoir si le frisé était en vie et si blondie avait trouvé un moyen de sortir. Je savais comment moi j’allais sortir d’ici : en réduisant tous les monstres de maléfique en statue. En menaçant sa précieuse Gabrielle, Milady cessa d’hurler, puis quand vint le tour de Jack elle cessa clairement de penser. C’était tellement efficace. Elle était tellement prévisible, elle et ses petits état d’âme. Les sentiments la rendait faible elle aimait Gabrielle, elle aimait Jack et ils étaient le seul moyen de pression que j’avais contre elle. Malheureusement, j’avais une autre ennemie plus coriace que je ne l’aurais pensé. La fée avait profité de ma guerre intérieure pour me mettre hors d’état de nuire. En un coup violent contre mes carotides, je sens mon corps s’effondrer à terre avant que la voix d’Hilda me parvienne en jurant à Milady qu’ils feraient tous pour protéger Gabrielle et Jack. Elle ignorait bien des choses cette fée mais on ne pouvait pas lui enlever le fait qu’elle avait un bon fond. Le noir emplissant mon esprit, je lis plusieurs minutes avant de retrouver la possession de mon corps.

Ouvrant les yeux, je grimaçais avant de me rendre compte que ma vue était redevenue normale, Milady était revenue. Une larme roulant sur mes joues, je ne bougeais pas d’un iota. J’avais perdu le contrôle et j’en avais honte. J’avais aimé cela. J’avais tellement aimé cette puissance qui émanait de mon corps. Forte heureusement, je n’avais pas eu le temps de m’en prendre au frisé, qui était en train de parler à Hilda. J’ignorais quel était leur sujet de conversation mais il n’était pas des plus joyeux, et il déblatérait sur une folle dingue dans un supermarché, une folle dingue qui s’avérait être sa mère. Aie ça fait mal pensais-je, avant de sécher ma larme et de me relever doucement, ma gorge me faisant souffrir, ma tête hurlait de douleur et mes yeux me brûlant comme ce n’était pas permis. Automatiquement je les fermais avant de m’assoir en tailleur, mes mains sur mes tempes.

« Hilda ! »

Appelais-je d’une voix tentant de parraître normal avant de relever la tête vers elle, je n’allais pas la remercier, pas encore je n’étais pas capable de faire cela du moins pas de manière verbale. Apercevant cette dernière venir vers moi, je me relevais les jambes flageolantes avant d’ajouter :

« J’espère que tu as un moyen de sortir d’ici, et que ca n’impliquera plus de combat parce que je peux reprendre le dessus une fois mais pas deux… Si ca recommence sert toi de ta magie, et mets moi hors d’état de nuire et appel Régina. Elle saura quoi faire contre la Méduse. »

acidbrain

**Hilda Van Holp**

Un peu de magie dans ce monde de brute

Heureusement le jeune-homme semblait fasciné par le petit gnome et demanda même à le garder ce qui indigna profondément la petite fée.

- Mais non voyons !

La lutte contre l'esclavage des créatures magiques était une page importante de l'histoire de Fééria. C'était un peu comme le traumatisme des grandes guerres à échelle humaine.

- Les gnomes sont des êtres libres et indépendants au même titre que les humains. Ils n'appartiennent qu'à eux-mêmes.

Adossée à un mur, Hilda écoutait Vael se confier à propos de l'état de sa mère. Oui elle se souvenait de cette femme et ses crises de panique. Schizophrénie peut-être bien. Comme le père Brinker. Mais on avait trouvé à le soigner alors peut-être que si on pouvait faire venir ce formidable docteur de Hollande...Mais Vael lui demanda de ne plus en parler. Alors, elle se contenta de hocher la tête

- D'accord sujet clos. Mais tu n'échapperas pas à ça !

Elle enveloppa le jeune homme dans ses bras le temps d'une courte étreinte afin de lui communiquer une chaleur apaisante. Au départ elle le sentit se raidir.

- Ce n'est pas de la pitié mais du réconfort. C'est ce que font les amis quand il n'y a plus de mots...

Un truc bien humain dont elle n'aurait jamais eu l'idée en tant que fée mais qui avait fait ses preuves. Neïlina finit enfin par se réveiller mais un peu barbouillée comme les lendemains de cuite. Hilda sortit un peu d'eau de sa besace pour que la jeune-femme puisse s'hydrater à nouveau. Elle l'écouta sans broncher mais il y avait des choses qui n'allaient pas et que l'ambulancière devait absolument rectifier. Hilda/Stella n'était pas le héros des histoires. Ce n'était pas la tête d'affiche, ni la personne dont on chanterait les louanges et à laquelle il arriverait des trucs horribles dont elle triompherait en suscitant l'admiration. Elle n'était pas taillée pour ça. Hilda était le personnage de l'histoire qui apparaissait au moment où le héros était désespéré pour lui inspirer quelque chose. Une aide qui pouvait être salutaire mais qui restait discrète. C'était sa nature de fée.

- Je comprends. Mais la combattante c'est toi. Alors, ma belle, il va falloir que tu reprennes du poil de la bête. Et puis Régina n'est pas là.

Une manière comme une autre de pousser la demoiselle à continuer à prendre sur elle. A force de lutter contre Méduse elle finirait par gagner sans l'aide de personne. Pour l'heure ils allaient essayer de sortir par l'évacuation d'eau. Les rires des gobelins n'incitant pas vraiment à prendre les escaliers qui seraient pourtant le chemin le plus simple.

Admin **Vael Moreau**

Hilda n’accepta pas pour le gnome. Le contraire m’aurait étonné. Mais bon… Et je ne m’avoue pas vaincu. Or il n’eut pas le temps de continuer à argumenter afin de la faire céder. En plus, elle avait sorti de grand discours, ce qui lui donnait encore plus envie de lui faire changer d’avis sur son refus. Le sujet avait divagué sur sa mère. Neilina était encore un peu consciente et retrouvait lentement ses esprits. Vael lui jeta un bref regard et la jaugeait, avant de confier à Hilda pour quoi il disait que sa mère n’avait plus d’âme. C’était tout comme… Elle avait partagé sa peine par des attitudes compatissantes. Vael s’attendait rapidement à de la pitié, comme ce câlin sortit de nulle part. Il s’était raidit. Un petit animal sauvage qui avait trop souvent été maltraité. Il n’y avait que Fred qui arrivait à l’étreindre sans le faire sursauté et cela lui avait demander des années de travail. Il était incapable de se contrôler face à ses craintes même avec sa mère. Surtout avec elle. Puis il se détendit lentement et la phrase d’Hilda lui allait droit au coeur. Il tourna légèrement la tête vers elle et joua ses plus grands sourires de séducteurs : « Arrête où je vais finir par tomber amoureux de toi… Et crois moi que la dernière chose que tu souhaite pour ton bien-être c’est que je sois amoureux de toi. » après ça, il fit une pirouette pour se dérober du trop plein de gentillesse qu’on lui accordait. Il n’aimait pas ça. Surtout quand c’était gratuit.

La plantureuse jeune-femme avait repris ses esprits. Vael et Hilda se tenait devant les égouts avant que la fée ne s’éloigne pour s’inquiéter du sort de l’autre. « En parlant du gnome, car cette histoire n’est pas terminé. » commença t-il en se penchant pour attraper la grille. Il tenta de la soulever, mais elle était fixée au sol. Par automatisme, il se dirigea vers l’atelier pour attraper la scie à métaux qui lui rappelait sa scie pour les os à la morgue. « Il sera libre et indépendant sauf qu’en plus, il aura quelqu’un pour le choyer, le nourrir et tout. Ca me ferait un ami. J’en ai si peu. Juste une chèvre, un cochon, un teckel, un enfant et un poney-aveugle… »

Assis en tailleurs devant la grille, il s’entreprit de couper un barreau. Il y mettait de l’énergie et de la force. C’était presque naturel chez lui. Il fallait dire qu’avec son travail il avait le coup de main. Ouais enfin faut pas déconner, un os et de la ferraille de château c’est va pas aussi vite. Puis c’est tuant « On passe par là hein ! (montrait-il la plaque du doigt) Tu m’as pas répondu. Mais je préfère les chemins les plus difficiles. Etrangement dans les films, ce sont ceux où t’as 10% de chance en plus de mieux t’en sortir. Bon à moins que vous vous mettiez à vous rouler des pelles, ce serait gentil de mettre un peu la main à la pâte. » râla t-il en jetant la scie à leur pied et se laissant tomber en arrière, lessivé. Il n’avait coupé qu’un barreau. La porte se mit à trembler. « Bougez vous !!! Je peux pas mourir. J’ai une chèvre, un cochon… » refit-il sa liste, en rajoutant sa mère dans le lit. « Puis le gnome bientôt… »

HRP = un dernier tour et y’aura une intervention du MDJ. Sûrement la dernière ;)

La combattante c’était moi, les paroles d’Hilda raisonnaient dans mon esprit de manière assourdissante. Tu parles d’une combattante, songeais-je avant de répondre en un murmure sévère :

« Je ne suis pas une satanée héroïne, je suis la méchante de l’histoire faudrait pas confondre »

J’écoutais d’une oreille distante les protestations de Vael concernant l’interdiction que la fée lui avait donnée pour l’adoption d’un gnome, ce dernier avait couvert mes propres remarques et je préférais que cela reste ainsi. Je ne voulais pas qu’Hilda tente de m’expliquer la notion de seconde chance ou de je ne sais quel connerie à laquelle Régina essayait de me faire adhérer. Je ne croyais pas en une quelconque rédemption en ce qui me concernait mon âme était noire, celle de Médusa, mais également celle de Milady je l’avais vendu à Hadès, je ne pouvais revenir en arrière et je n’en avais pas envie. J’aurais aimé que Régina soit là, comme l’avait si bien fait remarqué Hilda j’allais devoir composer sans elle et sa magie qui m’effrayait tant pourtant j’avais réussi à lui refaire confiance et sa présence m’aurait fait le plus grand bien, la sienne ou celle que Gabrielle d’ailleurs.

Vael s’échinant à rompre un barreau de la bouche par laquelle il voulait s’échapper, je retenais une remarque cinglante à savoir comment sa bouche pouvait nous protéger de l’invasion des monstres qui tentaient de défoncer la porte. Pourquoi Hilda n’utilisait pas sa foutu magie pour nous faire voler ou nous faire disparaître ? Sincèrement cette fée était vraiment atypique. Bras croisé j’attendais donc que l’homme ne fasse tomber les barreaux de sa foutu sortie avant que ce dernier ne fasse un caprice digne des plus flemmard des gamins. Mon sang ne faisant qu’un tour je sentais la Méduse dans les starting bloc prête pour attaquer le second round et je me ressaisissais en me contentant de lui prendre sa scie des mains violemment tout en rouspétant :

« C’est son idée et en plus d’être presque mortel il faut que je me tape le sale boulot parce que frisette est trop flemmard ! Quel homme ! »

Sciant avec puissance et détermination les barreaux rouillés de la salle dans laquelle la fée nous avait menée je lâchais assez fort pour que Vael l’entende la promesse morbide digne de la femme que j’étais :

« Si ton plan foire frisette tu pourras dire adieu à ta chèvre et tout tes amis les animaux ! J’en ferais un civet et je te forcerais à l’avaler ! »

Un nouveau barreau se rompant, je m’attaquais au troisième, dents serrés m’appliquant à ne pas laisser ma colère s’emparer de mon esprit. Hilda avait raison sur un point je devais reprendre le dessus. Pas forcément pour les protéger eux, mais pour protéger Gabrielle, Jack, et aussi Régina, mais malheureusement il y avait aussi mon mari que j’ajoutais à cette mince liste des personnes que j’aimais. Je devais les protéger de la gorgone. Le troisième se rompant, je commençais à sentir mes bras devenir douloureux, des perles de sueur entourant mon visage angélique pendant que je me concentrer sur mon unique objectif, sauver les gens que j’aimais de la Méduse. Le dernier barreau se rompit un quart de seconde avant la porte, reculant légèrement je leur faisais face prête à prendre ma revanche en ordonnant :

« Sautez la dedans et bougez vos fesses j’ai pas envie que l’autre monstre se pointe ! »

acidbrain

Admin **Heartless**

Mission du forum

Vael Moreau, Hilda Van Holp & Neïlina K. Kramers.

Quelques courses...

au Pays des Merveilles !

Les trois pauvres touristes qui venaient simplement montrer un peu de pays au français et profiter de régler une ou deux affaires dans le coin, s’étaient retrouvés coincés dans une vieille forge. Elle tombait en ruine, car on ne l’utilisait plus au profit d’une autre dans le bastion. Ils avaient fermés la porte où une horde de minions les poursuivaient. Il y en avait une autre, où on entendait toujours leurs petits grognements ou baragouinages bien gras et bien moins nombreux, puis une sortie d’eau. Le choix se porta sur la grille en fer épais qu’il fallait scier. L’humain du monde réel s’y activa en premier, comprenant qu’Hilda avait opté pour cette voie. Après quelques maigres tentatives, il s’arrêta avant même de scier un barreau. Neilina pesta et prit la relève. Une issue s’ouvrait devant eux. Un étroit tunnel à peine plus large que leur corps s’enfonçait dans les ténèbres.

Ils s’y engouffrèrent et une descente vertigineuse les propulsa quelques mètres plus bas. Ce fut rapide et peut-être un peu douloureux, surtout quand l’évacuation en pierre prit une courbe un peu serré. Les parois étaient aussi sèche et râpait la peau. Et en milieu de course ce tunnel était brisé, continuant un peu plus loin en face. Tout un bout de la bâtisse s’était effondrée et sur deux niveaux. Et le petit groupe se retrouva en chute libre de quelques mètres directement dans une immense marre d’eau, assez profonde. Un, deux, puis trois corps secouant la surface tranquille du bassin plus tard...

Ils étaient tombé plus bas que les sous-sols du château qu’on connaissait. C’était comme une immense grotte d’où sortait des vestiges de murs et de fondations, d’une autre grande salle. Il restait des étagères creusé à même la pierre, où des rouleau de parchemins pratiquement en poussière s’entassaient. Quelques livres moisis par l’humidité jonchaient le sol fait que de roches et d’un fond d’eau ici et là. Il y avait des fissures dans le pic qui créait de fin filet de lumière lunaire. Le vent qui fouettait la roche à l’extérieur, sifflait parfois dans les fins interstices, courant d’une ouverture à l’autre.

Information importante : Le personnage Vael Moreau ne peut prendre aucunes initiatives, étant un personnage admin. A vous de jouez ;)

- Le MDJ interviendra s’il y a un ennemi/monstre ou un sortilège offensif.
- Merci de bien faire attention aux détails, et si vous souhaitez trouver quelque chose qui n’a pas été décrit dans le texte ci-dessus, veuillez lancer les dés ou vous avez aussi la possibilité de faire une demande au MDJ via le texte. Par exemple : Fouilles des caisses et trouve quelque chose. (MDJ ?)
- Évitez les réponses trop longues. 600 mots maximum par post devraient suffire. Privilégiez l'action aux descriptions sans fin.
- De même, essayez de répondre assez vite. C'est un sujet qui est fait pour avancer, il peut apporter des changements dans les évolutions de vos personnages, n'hésitez pas à le passer en priorité quand c'est votre tour.
- Le premier tour établira l'ordre de passage. Pour la suite, n'oubliez pas de prévenir la personne après vous pour lui dire que c'est son tour.
- Si besoin vous pouvez jouer les dés. Vous les retrouverez dans ce sujet.

Bon jeu ♥ !
source image : Final Fantasy

**Hilda Van Holp**

Un peu de magie dans ce monde de brute

Hilda avait lu elle ne savait plus où que râler était un signe de bonne santé. Aussi elle fut tout à fait rassurée sur le sort de Neïlina . Elle esquissa un sourire quand celle-ci affirma être la méchante de l'histoire. Si les choses étaient si simples ça se saurait. Elle laissa ses deux comparses s'échanger des amabilités et se reposa un instant malgré leur sollicitation à s'activer. Vael était fort, Neïlina était rusée. Incontestablement ils incarnaient les acteurs principaux des histoires et elle était le guide discret. C'était ça le rôle d'une fée.

Le peu de magie qu'elle avait été contrainte d'utiliser avait étiolé son énergie. Sans parler de ce qui avait suivi derrière. Stella n'était pas une aventurière qui courait partout et dans tous les sens.Et puis...toutes les fibres de son corps lui rappelaient qu'elle n'avait pas encore retrouvé l'intégralité de son essence magique. Elle était en pleine transformation progressive pour revenir à ce qu'elle était à la base : une fée. Et c'était aussi épuisant que lorsqu'un enfant passait par la case ado pour devenir adulte. Mais allez donc expliquer ça à des humains ! Dans le fonds ce n'était pas leur problème...

Mue par elle ne savait quel instinct, Hilda mit dans son sac la tasse de thé qui lui avait servi à frapper Vael. Puis tous trois s'engouffrèrent dans un étroit tunnel. Un toboggan digne d'Aqualand leur fit faire une chute vertigineuse pour atterrir...dans l'eau! Claquant des dents et transie de froid, la fée regarda autour d'elle afin de voir si les deux autres têtes apparaissaient.

- La prochaine fois on prendra nos maillots! Ca va ?

Ils étaient au beau milieu d'une grotte souterraine. Probablement sous le château de Maléfique. Dans des étagères creusées dans la pierre, des parchemins moisis et des livres. Qui avait bien pu habiter là ? Hilda regarda si il y avait moyen d'en sauver quelques uns et si elle trouvait quelque chose. Sentant Vael s'approcher dans son dos et sachant de quoi il allait lui parler elle répondit.

- C'est toujours non. Un gnome n'est pas un animal qui a besoin d'un maître.

Et à Neïlina qui allait lui demandait où ils étaient.

- Aucune idée. Mais le mieux, je pense, serait de rentrer chez nous. On en a assez fait comme ça pour aujourd'hui. Et moi aussi ça m'embête de ne pas avoir atteint mes objectifs.

Mais c'était le destin. Si ils n'avaient pas obtenu ce qu'ils voulaient aujourd'hui c'est qu'il y avait une raison.

Admin **Vael Moreau**

« Mais c’tait pas mon idée » pesta le jeune-homme juste avant de s’arrêter de scier les barreaux pour laisser Neilina faire. Neilina qui n’en avait pas raté une pour lui faire des reproches qu’il ne méritait pas, du moins à son humble avis. Voilà pourquoi il râlait lui aussi. S’allongeant sur la pierre froides et humides, il se sentit encore plus humilié de voir la dame s’occuper des barreaux en deux coups de cuillère à pot. Puis la porte trembla et il était temps de s’échapper. Ils s’engouffrèrent les uns après les autres dans l’étroite ouverture qui menaient ils ne savaient où. Oui MAIS… L’autre porte amenait surement sur des monstres, et celle qu’on avait condamné sur une ordre de monstre… Le choix était vite fait. Ouais, on aurait pu mourir, c’est ce que j’ai cru en descendant le long de ce boyau de pierre – et ensuite de roche – mais au moins on s’rait mort sur l’coup. Alors qu’attendre qu’enfin ces mini-monstres arrivent à nous ôter la vie avec leur mini-bras. Bah c’était pas fait

C’est donc la peur au ventre qu'il s’élança, après les deux femmes car il était galant. Si je ne l’étais pas, ma mère me claquait alors… Disons que c’est pas naturel… C’est un instinct de survie. Les bras contre sa tête et les membres repliés, il ne put retenir longtemps des gémissements de douleurs mariés à la peur. Sur la fin, dans sa langue maternelle il répéta à plusieurs reprises qu’ils allaient mourir. Mais non, subitement, une chute libre et enfin sa peau ne le brulait plus et ses membres n’étaient pas douloureux à être cognés ici et là. Une cuvette naturelle d’eau les accueillit et Vael en ressortit paniqué, s’accrochant à un bout de roche au bord. Il avait fortement inspiré, ses petites boucles qui lui collaient au visage. Il était essoufflé. Ca c’était la peur et le bonheur d’être encore vivant lorsqu’il se tâtonna de la tête aux pieds. Tout était là. Il s’extirpa ensuite et proposa son aide au deux femmes. « Bon j’trouves plus ça drôle, je veux rentrer chez moi. Ou aller ailleurs qu’ici ! C’est naze ! Nul ! Pourri ! J’ai un bébé je ne peux pas mourir maintenant !!! » hurla t-il sa dernière phrase avec un peu trop de mélodrame. Sa voix résonna dans la grotte souterraine. Il avait parlé juste après Hilda – qui elle devait avoir l’habitude – s’osa à de l’ironie sur les maillots de bain. Non, Vael avait éclaté. Et cela lui fit le plus grand bien. Il soupira et s’approcha des étagères comme si rien ne s’était passé. Il était juste passé à autre chose.

Il attrapa un vieux livre qui tombait presque en miette à cause de l’humidité. Quand il ouvrit l’ouvrage avec un peu trop de confiance, la couverture vola un mètre plus loin, complètement pourrie et s’était décroché du reste. « Oups… » et il reposa le livre, comme si de rien n’était.

Et soudain, le cri d’un corbeau déchira le calme de la grotte. Vael hurla de peur et fit un bond majestueux. « Putain, qui a fait ça ! C’est toujours pas drôle ! » beugla Vael, un doigt accusateur envers les deux femmes.

HRP:

La descente vertigineuse m’entamait ma peau laiteuse, tandis que Médusa pestait encore et toujours dans mon esprit ; une fois dans le vide, je sentais mes yeux se fermer un instant avant que l’impact que je pensais douloureux ne se termine dans une eau glaciale. La remarque bien qu’humoristique de la fée des étoiles me fit grincer des dents, replaçant mes boucles rousses derrières mes oreilles je la fusillais du regard en lançant d’une voix exaspéré :

« Et tant qu’on y est on prend l’option jacuzzi et cocktail ! »

Suivant Vael vers la rive, mon regard s’acclimatant à l’obscurité de la grotte, je prenais la main qu’il me tendait avec mauvaise humeur. Une fois Hilda sur la terre ferme que Vael s’exclama que ce n’était pas drôle et qu’il voulait rentrer chez lui en mettant en avant son bébé qui apparemment était une excuse pour ne pas le laisser pour mort.

« T’inquiète Hilda me laisserait pas t’abandonner à ton propre sort de toute manière onc on rentrera a trois et le plus vite sera le mieux ! Je suis du même avis que la fée même si on n’a pas atteins nos objectifs on ne va pas pourrir dans le château de maléfique éternellement ! »

Mon moment « rouspétage » passer, je m’asseyais sur la terre humide guère soucieuse à l’idée que mes vêtement allait avoir une tâche compromettent dès que je me lèverais je tentais de trouver un moyen de nous sortir de cet endroit sans passer par la case « eau ». Une tâche à laquelle semblait s’atteler Vael, étant donné qu’il venait de ruiner un grimoire. A moins que cela n’était que le reflet de sa maladresse naturelle. Posant ma tête sur mes genoux, je détournais mon regard du seul homme de l’équipe pour le laisser se balader autour de nous, avant de sursauter en entendant un cri de corbeau suivi par les accusations du touriste excédée je me relevais en répondant avec un regard assassin :

« C’est un corbeau, ne gueule pas comme ça on y est pour rien ! Et par l’amour de Zeus ce n’est pas un jeu donc arrête de dire que ce n’est pas drôle ! »

Dents serrer je sentais ma vision se brouiller, signe que Médusa tentait de faire son come back, Posant mes mains sur mes tempes, je laisser échapper un gémissement de douleur avant de me rassoir à terre. M’attelant à inspirer et expirer pour calmer mes élans de violence, je finissais par proposer :

« L’eau doit bien sortir à un endroit, si on suit son court on devrait trouver la sortie non ? »

acidbrain

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