Une journée hyperactive ( Lance)

**Roland Locksley**

Roland aimait bien ces journées sans école. C'était toujours l'occasion de faire des activités extérieures. L'été était annonciatrice de fêtes foraines, et puis même sans ça. L'enfant adorait lorsque c'était frère Tuck qui le gardait. Avec lui il faisait toujours l'une de ses activités préférées: le tir à l'arc ou monter à cheval. En plus Lance avait depuis qu'ils étaient ici prit le poste d'enseignant. Il apprenait aux gens comment bien monter à cheval - c'était plutôt marrant.
Ainsi donc c'était un samedi que Robin et Regina avaient décidé de passe un moment en amoureux et avaient demandé à leur ami de jouer les baby -sitteurs.
D'habitude Roland adorait dormir plus les jours sans écoles, c'était génial les grâces matinées. Mais là quand il savait que Frère Tuck lui avait préparé tout un programme il était déjà fin prêt à neuf heures déjà complètement surexcité:

" frère Tuck tu es là?"

Il devait arriver à cette heure ci pour laisser partir les parents et l'emmener ensuite au parc. Ou il ne savait pas trop mais en tout cas il le suivrait les yeux fermés.
Une fois que le jeune homme fut arrivé et que les deux adultes furent partis. Les deux joyeux lurons sortirent de l'appartement pour prendre la direction du parc. Avec eux ils avaient pris un sac à dos rempli de quelques vivres utiles comme de l'eau et des sandwichs. Ils étaient parés pour l'aventure comme avant dans la forêt de Sherwood. Roland marchait à ses côtés tout content avant de lui demander

"On commence par quoi?"

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperactive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

Il était près de deux heures de l’après-midi lorsque je rejoignis la maison des Mills où Robin et son fils Roland avaient déposés leur baluchon. Imaginer le prince des voleurs habité dans une maison aussi luxueuse me faisait encore sourire. Non pas que je doutais des bonnes manières de mon ami, mais c’est en forêt que je l’avais le plus souvent rencontré. Je n’oublierais jamais les jours heureux que nous avons vécus dans la forêt de Sherwood. Même si nos têtes étaient mises à prix, nous avions bénéficier de la protection des bonnes gens de Nottingham qui faisaient au mieux pour dissimuler nos larcins. Ils étaient si heureux de voir des âmes charitables s’occuper d’eux et les aider à les soulager de ses impôts qui empoisonnaient leurs existences. J’avais pour nom frère Tuck à cette époque et j’étais entouré de compagnons très chers à mon cœur. Robin et Petit Jean en faisaient notamment partie ! J’appréciais également énormément Marianne dont la douceur et la gentillesse nous inspirait jour après jour. Ce fut pour nous un grand malheur de la perdre ! Fort heureusement, mes compagnons et moi-même avions sauvés le petit Roland qui n’était encore qu’un bébé pour l’emmener sur les terres de Gaunes où il put grandir libre.

Je regrettais de ne pas avoir vu ce petit bonhomme grandir. C’est la raison pour laquelle j’étais très heureux de passer du temps avec lui à Storybrooke. Je me portais souvent volontaire pour jouer les baby-sitters et je lui apprenais alors tout ce qu’il avait besoin de savoir pour devenir un jeune soldat aussi doué que son père ! Une fois de plus, Robin et Régina avaient décidé de s’absenter pour l’après-midi pour passer une journée en amoureux.

Après avoir discuté quelques mots avec son père, je vis notre brave petit bonhomme accourir vers moi. Il était visiblement impatient de commencer son entraînement. Tout sourire, je m’abaissais à sa hauteur et passais une main dans ses cheveux.

- Moi aussi, je suis heureux de te voir Roland ! Est-ce que tu es prêt ?

Saisissant la main du petit garçon, je pris congé de mes amis tout en leur souhaitant la bonne journée. J’avais pris la précaution de prendre avec moi un sac à dos pleins de victuailles que nous dégusterions à la fin de l’après-midi. Le petit garçon tout sourire ne tarda pas à me demander le programme de la journée. Comme je ne voulais pas gâcher ma surprise avant notre arrivée, je lui posais une autre question.

- Ah tu verras ! J'ai une belle surprise pour toi mais il faut que tu sois un peu patient. Comment ça se passe à l’école ? Est-ce que tu apprécies ta maîtresse et tes petits camarades ? Quels sont les cours que tu aimes le plus ?

Nous discutions ainsi durant de longues et délicieuses minutes. Nous arrivions bientôt à l’écurie de Storybrooke. Là-bas j’emmenais Roland vers les plus petits boxes. Je le pris alors dans mes bras et lui indiquait un poney tacheté blanc et caramel.

- Roland, laisse-moi te présenter à cette noble monture. Il s’appelle Flèche et c’est un poney vraiment adorable ! Flèche sera ta monture personnelle à partir d'aujourd'hui. Alors, est-ce qu’il te plait ?

**Roland Locksley**

Roland était aux anges, il aimait bien passer du temps avec Tuck, enfin ici il était connu sous le nom de Lance. Pourquoi avait-il changé de prénom ? Ou peut-être que ça avait toujours été son nom et que tuck avait été un surnom qu’il avait retenu de part son jeune âge. Mystère.
Ne voulant pas se concentrer sur une question sans importance, le jeune archer préféra plutôt répondre aux questions que lui posait son ami et dans un large sourire il lui répondit

« J’adore l’histoire, c’est comme si je lisais un conte avec mon papa sauf que c’est réel. Et puis j’aime bien le français parce qu’ils nous demandent souvent d’écrire ce qu’on a fait le week-end pour s’entraîner. Même si je fais des fautes, j’aime bien écrire. Surtout quand on peut inventer des trucs. »

Il était certain que le jeune Locksley avait de l’imagination à revendre, comme la plupart des enfants d’ailleurs. Aussi sautillant aux côtés de Tuck, il le suivit jusqu’à un parc, de son souvenir il était déjà venu par ici et il aimait beaucoup cet endroit. Souvent pour lui les parcs étaient des minis-forêts qui lui rappelaient Sherwood.

Lance semblait désirer ne pas répondre à ses questions, c’était plutôt louche, Roland n’arrêtait pas de le regarder, comme si les yeux de celui-ci pouvaient trahir ce qu’il avait encore mijoté. Le jeune garçon devait se l’avouer, il était plutôt gâter. A chaque fois qu’il se faisait garder et ce par qui que ce soit, les personnes en charge de l’accompagner durant la journée avaient la manie de lui préparer des surprises. Non pas qu’il s’en plaignait, bien au contraire. Quel enfant n’aime pas les surprises ?
Bizarrement ils n’entrèrent pas dans le parc qui se profilait devant eux, au lieu de ça les deux hommes se dirigèrent vers un autre endroit de Storybrooke et se retrouvèrent rapidement dans les étables. Roland avait un large sourire sur les oreilles : Il adorait cet endroit et faisait du cheval de temps en temps avec Lance et celui-ci d’ailleurs ne tarda pas à lui indiquer un poney tacheté blanc et caramel en lui annonçant que c’était sa monture :

« C’est vrai ?! »

Lança-t-il dans un cri de joie et ensuite plissa les lèvres se souvenant alors que les chevaux n’aimaient pas trop les bruits soudains. S’approchant de celui qui désormais lui appartenait il se mit à le caresser au niveau de l’encolure, ou plus près de la crinière seul endroit qu’il arrivait à peu près à atteindre et ce encore en se mettant sur al pointe des pieds.

« Il est magnifique ! Il s’appelle comment ? »

Lance le devança et le pris dans ses bras pour que Roland puisse le caresser autant qu’il veut et lui dit alors que son nouvel ami s’appelait flèche. Dans un sourire encore plus large il demanda

« Alors ça veut dire qu’il est rapide ! »

Le jeune archer était plus qu’excité à l’idée de le monter et d’en apprendre plus sur ce cheval, car s’il savait bien une chose c’est que tous les chevaux avaient leur caractère, comme les humains d’ailleurs !

« C’est génial ! Merci beaucoup ! Papa est d’accord ? »

En fait peu importe, Roland s’était immédiatement attaché à cet animal à quatre pattes et tendait déjà ses bras vers lui pour le caresser au niveau des oreilles et regardant lance demanda

« Je peux lui donner des carottes ? Des pommes ? Du sucre ? Et le monter tout de suite »

Parlant super vite, il était tout fou sous les yeux du cheval qui lui hennit à la figure ce qui provoqua un fou rire chez le garçon à qui ça avait vraiment manqué.

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperctive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

Le petit Roland me fit sourire lorsqu’il parla de ses matières scolaires préférées. Ce petit garçon semblait être véritablement un artiste en devenir et de plus adorait l’Histoire. C’était une très bonne chose ! L’histoire, tout comme la mythologie et les légendes, nous permettaient de nous forger notre identité. Grâce à elle nous pouvions réfléchir au monde qui nous entourait, prendre en exemple certains héros qui l’avaient façonné et vibrer aux récits de guerre surprenantes. L’éducation était une chose capitale ! Dans ma propre éduction, la Dame du Lac s’était employée à tout m’expliquer sur le royaume de Logres et l’importance de chacun des royaumes qui le composait. Ces cours très utiles avaient fait de moi un diplomate et un conseiller avisé.

- Tu as raison. L’Histoire est un domaine passionnant ! Il est très important de toujours tirer de leçons des histoires que tu parcours sinon ils ne serviront à rien. Quelle est la période que tu préfères ? Le Moyen-Age je paris ! N’ai-je pas raison ? Quel genre d’histoires écris-tu ?

Lorsque je présentais ma surprise au tout jeune archer, je fus ravi de constater que ma surprise le rendait très heureux. Le petit garçon les yeux pleins d’étoiles admirait le jeune poney ne portant plus son attention que sur ce dernier. Je me sentais très fier de percevoir toute l’attention et l’amour dans la voix et l’attitude du jeune garçon. Roland était un jeune garçon très responsable, cela ne faisait aucun doute. C’est justement pour cette raison que je lui avais confié cette noble monture. Je savais qu’il en prendrait soin et tous les deux deviendraient très bientôt un duo inséparable. Le garçonnet me demanda alors si Robin était au courant de cette jolie surprise. Je plongeais alors mon regard dans le sien, laissant percevoir une certaine gravité.

- Bien évidemment que ton père est au courant. Roland, si tu acceptes mon cadeau, il va falloir que tu assumes toutes les responsabilités qui vont de pair. Tu devras venir tous les jours avec tes parents ou avec moi. Tu devras le brosser et le nourrir ! Est-ce que tu crois que tu y arriveras ?

Comme je l’avais prédit, le jeune garçon heureux à l’idée de s’occuper de son poney. Il me demanda dès lors s’il pouvait le nourrir et bien évidemment s’il avait le droit de le monter.

- Oui Roland nous allons le nourrir et le brosser également. Je vais te faire une démonstration de la manière donc tu devras t’occuper de lui. Mais il faudra te montrer patient. Il n’acceptera pas de te voir monter sur son dos sans t’avoir donné la permission de le faire. Tu devras tout d’abord l’apprivoiser. Sais-tu ce que ce mot signifie ? Cela veut dire créer des liens. Tu devras tout d’abord devenir son ami. Cela prendra du temps mais une fois que tu seras son ami, tu pourras toujours compter sur lui ! Plus important que tout, il saura qu’il pourra toujours compter sur toi. Allez viens ! Suis-moi !

Tout en tenant Roland par la main, je le conduisis le jeune archer vers l’endroit où étaient entreposer les réserves de nourriture. Je plaçais deux pommes dans un sceau ainsi que deux morceaux de sucre. Prenant également une brosse avec moi nous retournions vers le petit Flèche qui fut rapidement attirer par l’odeur des pommes. Il restait attentif à nous regarder. Je m’abaissais alors à la hauteur du petit garçon et murmurais.

- Maintenant prends l’une de ces pommes et approche-toi doucement de lui. N’hésite pas à te présenter et à lui parler, il aura moins peur. Allez, vas-y je te regarde !

Le petit poney ayant été dressé depuis longtemps ne craindrait certainement pas le garçonnet. Toutefois, il fallait rester prudent et je me tenais prêt à intervenir au cas où il aurait eu des réactions imprévisibles.

**Roland Locksley**

Roland rayonnait de joie. Pour lui c’était important que son entourage, ou plutôt celui de son père voit qu’il avait grandi depuis qu’il était ici. Il voulait qu’on puisse avoir confiance en lui. Autant dans des objets qu’on lui donnait ou si on lui donnait à s’occuper de quelque chose.
Flèche semblait être cette chose. Enfin, Roland comprenait bien que ce n’était pas une chose, mais un être bien vivant dont il faudrait s’occuper tous les jours. Venir avec Régina ou avec son père pour le nourrir, le brosser, le monter un peu. Tenter de l’apprivoiser…
Le jeune archer écoutait Lance avec une très grande attention tout en hochant de la tête à chaque indication qu’il lui fournissait. Son accompagnateur lui permit de lui donner des pommes, aussi ils allèrent chercher la nourriture non loin de là et tandis qu’ils prenaient le sceau Roland annonça sur de lui :

« Oh oui, tous les jours ! Apprivoiser… C’est comme dans le Petit Prince que j’ai lu avec Régina. Il apprivoise le renard et ils deviennent amis »

Visiblement le brunet n’était pas très loin de la vérité, puisque c’est exactement ce que Lance lui expliqua ensuite tandis qu’ils revenaient le poney qui visiblement avait déjà flairé l’odeur de la nourriture. L’enseignant lui mit une des pommes dans sa main en lui disant d’approcher doucement afin que l’animal puisse manger. Avec un sourire jusqu’aux oreilles ; Roland approcha. Le poney baissa sa tête, ses narines soufflèrent sur les mains de Roland comme pour vérifier que ce qu’il tenait était comestible.
Se refusant de bouger pour ne pas effrayer Flèche, Roland mit ses mains bien à plat comme lui montra Lance pour que ça soit plus pratique, puis il sentit un peu les dents puis les lèvres du poney sur sa peau et souffla doucement

« Ca chatouille ! »

Puis, Flèche lui mit un léger coup de museau sur ses main et fit un léger bruit comme un *pfff* , c’était marrant ce genre d’animal.

« Je pourrai aller à l’école à cheval tu crois ? »

L’espace d’un instant, l’enfant s’imagina le concept, ça serait trop cool en fait. Quoi qu’il ne savait pas trop comment réagiraient ses camarades, et puis peut-être que Flèche aurait peur s’il y avait trop de monde d’un coup. Ca son père lui avait appris, les chevaux ça restait tout de même craintif au fond.
Il était marrant de se dire qu'on pouvait devenir véritablement ami avec un animal. Après, Roland se souvenait avoir déjà vu des dessins animés ou le cheval venait sauver son maître ou s'allonger à ses côtés comme pour l'aider à aller mieux. Un peu à la manière d'un chat. Si Roland savait bien une chose, c'est que les animaux étaient très instinctifs et ressentaient facilement les choses, limite même avant que l'humain en ait conscience. AInsi donc ils étaient très intelligent. Se souvenant des paroles de Lance il déclara en donnant un sucre à son nouvel ami:

"Moi c'est Roland. Je suis très content qu'on soit ami. Tu es très beau"

Un nouveau *pff* se fit entendre. C'était incroyable, c'est comme si Flèche pouvait le comprendre... Ainsi donc son père était au courant. Oui, ça paraissait logique et maintenant Roland avait hâte de pouvoir jouer avec son poney, mais avant il fallait qu'il en apprenne plus sur lui. Comme un humain, cet animal avait forcément ses préférances, mais ne pouvait pas lui parler, alors c'était a travers les gestes et la patience que tout se ferait. Pour quelqu'un de dynamique comme le jeune archer, ça n'allait pas forcément être facile.

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperactive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

Roland semblait si heureux ! Cela me faisait réellement chaud au cœur ! J’appréciais beaucoup ce petit garçon et ceci dès le jour de sa naissance. J’avais tout fait pour le protéger des griffes du shérif de Nottingham et le résultat était là. J’avais devant moi un petit garçon intelligent, affectueux et responsable. Un petit bout d’homme qui serait destiné à suivre un jour les traces de son père et dont nous pourrions tous êtes très fiers. Cependant, je ne pouvais m’empêcher à songer à Galaad lorsque je m’occupais de lui. Car si j’avais tout à loisir de prendre soin du jeune fils de Robin, je n’avais en revanche jamais eu l’occasion de serrer mon propre fils dans mes bras. Je n’avais eu l’occasion de le voir qu’une seule fois et c’était au travers d’un rêve dont la dernière vision était son pauvre corps mort ou endormis sur son lit. J’imaginais que le Ciel m’avait envoyé cette épreuve pour me punir d’avoir vécu une relation adultère avec la femme de mon seigneur. Guenièvre et moi nous nous étions aimé follement et notre punition serait de ne jamais pouvoir voir grandir ce bel ange aux boucles blondes.

Le rire de Roland chassa bientôt mes idées noires. Le poney chatouillait en effet la main du petit garçon et il riait à gorge déployée. Je fus surpris de voir Flèche coller son museau contre la main qu’il venait de lécher. Bien qu’il s’agisse d’un animal docile, je n’aurais jamais imaginé qu’il s’habituerait aussi vite à sa présence à ses côtés.

- C’est très bien Roland, je suis très fier de toi ! Regarde-le il est très heureux de te connaître lui aussi !

Je songeais un instant aux paroles précédentes du petit garçon. Ainsi donc il avait lu le Petit Prince avec sa nouvelle Maman ? C’était une très belle histoire qui regorgeait de magnifique leçon de vie. Roland venait de démontrer qu’il en avait recueilli certaines valeurs telle que le respect de l’autre, l’amitié et la satisfaction de petits bonheur aux quotidiens. Il était réellement un petit prince parfait ! Soudain Roland me demanda s’il pourrait aller à l’école à cheval et cette réflexion me fit sourire. Imaginer le jeune archer arriver à son école à dos de poney était une vision très plaisante. Cependant, je doutais que l’animal serait du même avis que nous. Je répondis donc à Roland très affectueusement.

- Je pense que Flèche sera bien plus heureux ici qu’avec toi à l’école. Par contre, je voulais te suggérer d’aller faire une petite balade avec lui lorsque nous aurons fini de le brosser. Il ne sera peut-être pas d’accord pour te voir monter sur son dos immédiatement. Par contre, il sera certainement très heureux de marcher à tes côtés est-ce que ça te dirait ?

Roland suivit ensuite mes recommandations et se présenta au jeune poney. Tout heureux, ce dernier pouffa de plaisir. Mes suppositions se confirmèrent alors. Fléche semblait déjà se conduire comme un animal apprivoisé et il appréciait la compagnie de son jeune maître. Détournant un instant mon regard de Roland, je saisis la brosse qui se trouvait dans le sceau.

- Bien, maintenant que Flèche s’est habitué à toi, je pense qu’il est grand temps de passer à l’étape supérieure. Tu vas lui faire une petite beauté.

Je me relevais alors et joignis les deux jeunes camarades. Passant une main sur le museau de Flèche, je passais affectueusement la brosse dans la crinière de l’animal. Flèche alors pouffa de satisfaction.

- Tu sais coiffer un poney est une manière de le flatter. En faisant cela, tu montres que tu le trouves joli et que tu es prêt à te mettre à son service. Les chevaux sont heureux de se mettre au service de l’humain s’ils se sentent respectés. Tu veux essayer ? Passe lentement la brosse dans sa crinière mais fait attention de ne pas lui faire de mal.

**Roland Locksley**

(désolée pour l'attente)

***

Comme n'importe quel enfant de son âge Roland avait une imagination débordante c'était pourquoi l'idée d'arriver à cheval à l'école était arrivée. Mais de part ce qui se faisait et les paroles de Lance vinrent confirmer ça. La jeune archer n'en perdit pas pour autant le sourire- il aurait largement le temps de venir ici les mercredis après -midi et les week-end pour le monter. Le soir après les cours - sûrement juste le brosser et le nourrir. Déjà dans son esprit il allait plus vite que la lumière et partagea ça avec son interlocuteur

"Je vais pouvoir sauter par dessus les haies comme dans les romans. Pouvoir sauter par-dessus les lacs..."

Tout en racontant à peu près tout ce qu'il lui passait par la tête le bonhomme ne pu s'empêcher de sautiller légèrement sur place aux côtés de son nouvel ami qui lui pouffa à nouveau à son adresse soit pour le calmer soit pour dire qu'il était d'accord. Va savoir.

A ce moment là Lance lui confia à quel point c'était important pour un cheval de bien se faire brosser. Son accompagnateur lui montra comment.

Au prime abord Roland hésita un peu car ça lui rappelait quand on lui brossait les cheveux à lui et que parfois il y avait des nœuds et que ça faisait mal- un cheval pouvait-il avoir des nœuds dans sa crinière? Après tout ça restait des cheveux donc c était plausible.

C'est donc avec une extrême délicatesse que l'enfant prit la brosse et fut tellement concentré l'espace d'un instant qu'il plissa des lèvres comme si ça allait l'aider dans sa tâche.

N'arrivant pas trop à atteindre le sommet de la crinière il n'était pas encore tout à fait à l'aise, à ce moment le poney bougea la tête de droite à gauche - visiblement quelque chose lui avait déplu, en revenant. Sa tête percuta Roland qui ne s'y attendait pas et tomba sur ses fesses. Pendant un très court instant le jeune destrier paru surpris mais se releva et caressa l'encolure du cheval comme pour se faire pardonner et hocha de la tête à la proposition de Lance

"Oh oui avec plaisir!"

Malgré tout, l'enfant se frotta légèrement les fesses, mais il n'oubliait pas qu'il restait un homme et un homme ça reste fort.

**Lance A. White-Knight**

Sans ajouter un mot, le petit Roland exécuta à merveille la mission que je lui avais confiée. Très surpris par sa dextérité, j'observais avec attention les gestes posé du petit garçon, une attitude que je trouvais surprenante de la part d'un jeune enfant de son âge. Je le surveillais donc avec attention durant tout le temps que durèrent les opérations. Un poney avait beau être un animal doux et affectueux, il n'en restait pas moins une créature vivante et un animal qui avait toutes notions de ce qu'il aimait ou pas. Comme toujours avec les enfants, ce fut au moment où je m'attendais le moins qu'un accident regrettable arriva. Par mégarde, Flèche tourna la tête et son museau entra en contact direct avec la tête de Roland. Le petit garçon sonné quelque peu par le coup chuta et termina sa course dans le foin. Craignant que ce dernier ne se soit blessé, je m'approchais du jeune archer en douceur pour ne pas effrayer la monture.

- Ca va Roland ? Tu ne t'es pas fait mal ?

J'aidais alors le garçon à se relever et sourit en constatant qu'il avait eu plus de peur que de mal. Le poney n'avait visiblement pas voulu que les choses arrivent ainsi et je passais une main dans sa crinière comme pour me faire pardonner des soupçons que j'avais eu à son égard.
Les propos de Roland me revinrent en tête. Le garçon espérait que sa monture pourrait l'entraîner bien plus loin que les haies ou que les lacs. Il me fallait lui démontrer que cela était possible. Je souris alors au garçonnet et répondit dans un clin d'oeil.

- Tu sais Roland, je suis certain que Flèche pourra t'emmener plus haut que les lacs si tu le désires. Après tout, cette ville est en partie magique et tous les rêves peuvent être réalisés. Nous ferons tout pour que ton petit poney puisse se dépasser physiquement. Est-ce que cela te conviendrait ?

Roland fut ravit d'entendre que nous pourrions l'emmener en promenade. Je lui pris alors la main et l'ammena au devant des harnais et des selles. A son attention, j'avais commander un équipement spécial pour Flèche. Je pris alors le harnais et expliquais à Roland son utilité.

- J'ai fait fabriqué une selle ainsi tu pourras un jour monter sur son dos mais en attendant tu vas l'emmener en balade. Nous avons un magnifique parc à deux pas d'ici. C'est bien dommage qu'il n'en profite pas. Tu ne penses pas ?

Retournant vers le jeune poney, j'expliquais à son maître de quelle manière il fallait l'harnaché. Je déclarais également qu'il était bien jeune pour s'en occuper et que son père ou moi nous chargerions de cette tâche ardue.

A présent, tout était prêt pour la balade. Sortant Flèche du box je l'entraînais avec Roland aux abords du parc Alder. Je tendis alors les rennes au petit garçon.

- Très bien Roland, maintenant c'est à toi. Tu pourras montrer à Flèche tes coins préférés du parc.

**Roland Locksley**

Roland se releva sans trop de mal, Lance s'était précipité à ses côtés pour être sur qu'il ne s'était rien cassé. Encore un peu sous le choc le garçon se contenta de hocher la tête de haut en bas.
Son accompagnateur s'étant assuré que tout allait bien lui proposa alors de faire cette fameuse promenade. Très heureux à cette idée, le jeune archer épousseta sa veste et ses jeans tandis qu'ils prenaient la direction du parc Alder.
Une fois arrivés Lance déclara que c'était désormais à lui de mener son cheval.
Prenant délicatement les rennes il tira légèrement. Le poney ne bougea pas mais hocha la tête de droite à gauche. Se mettant plus au niveau de la tête de l'animal il lui caressa l'encolure et commença à avancer suite à quoi Flèche le suivit. On aurait dit que le cheval voulait le guider et comprenait que c'était un enfant.
Entre temps Lance lui confia qu'ils allaient tout faire pour que ses rêves les plus fous puissent se réaliser. Rien qu'à cette idée le fit sourire :

"Il a l'air de comprendre ce que je lui dis! Mon père m'a toujours dit que c'étaient des animaux très intelligents!"

Vu comment se comportait Flèche ça semblait se vérifier .Lance lui expliqua certains gestes que feraient ses parents en attendant qu'il grandisse pour pouvoir le faire lui-même.

"On va l'emmener au lac"

Proposa alors le jeune archer tout en commençant à conduire le poney dans cette direction là sans même attendre l'affirmation ou non de son accompagnateur. Mais il n'y avait pas de raison pour que celui-ci objecte à son idée puisqu'il venait de lui proposait d'emmener l'animal dans ses endroits préférés du parc. Ne ressentant alors plus rien du moment où il était tombe- c'était tout à fait passé, et désormais il se concentrait sur la façon dont il pouvait guider son poney

" merci Lance!"

Lança l'enfant qui se rendait compte qu'il n'avait certainement pas assez remercié son ami pour cette merveilleuse surprise. Il voyait avec joie que celui-ci avait fait pour lui et surtout grâce à lui Flèche avait fière allure.

"Mais je pourrai quand même le présenter à mes amis de l'école?"

Le jeune archer avait bien compris que Flèche devait déjà s'habituer à lui avant de penser à ça. Même à ses parents, puisque ceux-ci devraient l'aider à bien prendre soin du poney. Il lui faudrait être patient, ce qui vu son jeune âge ne serait pas forcément chose aisée et c'est pour ça qu'il posait autant de question pour mieux connaître les habitudes de son nouvel ami

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperactive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

La balade s’annonçait sous les meilleurs auspices. Il faisait beau en cette magnifique journée de printemps et les terrains étaient en parfait état. Aucun nuage n’était là pour gâcher les rayons chatoyants du Soleil et nous pouvions tout à loisir profiter de la brise légère qui rendait l’atmosphère bien plus respirable. Je regardais alors Roland prendre avec assurance les rennes de son nouveau compagnon. Il le menait sans hésitation sur les chemins du parc. Les personnes que nous croisions alors observaient la scène avec beaucoup de curiosité. L’attitude réservée des enfants prouvait que ces derniers étaient quelque peu jaloux du jeune garçon qui contrairement à eux possédait la chance extraordinaire de posséder un destrier dès son plus jeune âge.

Flèche ne semblait quant à lui pas troublé le moins du monde par tous ses visages inconnus qui croisait sa route. L’homme qui me l’avait vendu m’avait certifié que ce dernier était tout à la fois intelligent et docile. Il ne m’avait pas menti ! Rien ne semblait pouvoir le perturber et il avait adopté une attitude totalement différente depuis que Roland avait pris les commandes. Le garçonnet ne manqua d’ailleurs pas d’en faire la remarque, précisant que son père lui avait parler à de nombreuses reprises de l’intelligence de ces animaux. A ces quelques mots, je ne pus m’empêcher de sourire ! Portant mon attention vers le jeune archer, je lui répondis.

- Ton père a bien raison. Sais-tu que l’on considère le cheval comme la plus noble conquête de l’Homme ? Il avait réellement son rôle à jouer dans la société dont nous venons. Il nous servait de moyens de transport et nous aidait beaucoup dans les travaux des paysans. Il nous accompagnait également en temps de guerre sur les champs de bataille. Le Cheval et l’Homme ont noués des liens d’amitié très fort et il m’est même arrivé que ma monture me sauve la vie… il y a de cela des années en arrière.

Laissant derrière moi ces quelques souvenirs poussiéreux, je suivis Roland qui souhaitait à présent se rendre vers le lac. Je fus ravi d’apprendre qu’il s’agissait d’un des lieux de promenade de prédilection de l’enfant. Je possédais depuis toujours un lien très particulier avec l’élément aquatique. J’emmenais donc très souvent Roland là-bas. Nous construisions des petits bateaux en bois et allions très souvent nous baigner dans les environs. C’était un pur délice ! Je ne pouvais m’empêcher de sourire aux derniers propos de Roland. Le garçonnet venait alors de me remercier pour ce magnifique cadeau.

- Tu n’as pas à me remercier, Roland. Tu sais la plus belle manière pour toi de me remercier pour ce cadeau sera de veiller sur Flèche et d’en prendre soin tous les jours ! Je sais que je pourrais compter sur toi ! Tiens pourquoi ne permettrais-tu pas à Flèche de boire un peu d’eau. Je suis certain que cela lui fera très plaisir !

Roland insista alors sur son souhait de l’emmener à l’école pour présenter l’animal à ses amis. Personnellement, je n’y vis pas d’objections. J’avais à présent la preuve que le poney acceptait la présence d’inconnus et la vivait même très bien ! De plus, je savais qu’entourer par Mademoiselle Blanchard le poney et les enfants ne craignaient rien. Après tout elle avait été une princesse suffisamment longtemps pour comprendre les chevaux.

- Bien sûr tu pourrais peut-être même faire un exposé sur lui. Cela te permettra de mieux connaître ton nouvel ami. J’en parlerais à ta maîtresse !

**Roland Locksley**

Roland était ravi, au fur et à mesure qu'il discutait avec Lance, il voyait l'importance qu'avait un travail quotidien auprès de son nouvel ami. D'être nourri, brossé, promené. L'enfant comprenait même qu'il pourrait lui parler, comme à un confident.
Lance semblait ravi par son comportement, il faut dire que Roland ne voulait absolument pas voir son cadeau confisqué parce qu'il aura fait un pas de travers. En même temps, c'était un enfant et il avait le droit de faire des erreurs, et d'ailleurs il en avait fait pas mal sans même forcément s'en rendre compte.
Tandis qu'ils s'étaient arrêtés près du lac, Lance lui raconta ce qui pouvait lier un cheval et un homme. Haussant un sourcil, Roland ne put s'empêcher de faire une comparaison

"Oui, c'est comme les gens ici avec des chats et des chiens... Mais tu crois que ce genre de lien ça peut exister avec n'importe quel animal à partir du moment où on s'en occupe? Ou il y en a qu'on peut pas apprivoiser. Remarque si on l'éduque à partir du moment où il est bébé... IL s'habitue à nous. Comme Flèche, c'est un poney, après il va grandir non?"

Le jeune archer se demanda alors s'il ne confondait pas un peu tout, car de ce qu'il se rappelait l'enfant d'un cheval c'était le poulain, pas le poney. Se grattant la tête à cette révélation, il se rendit compte qu'il avait du rater une étape dans l'histoire. De ce qu'il avait étudié, il exister plusieurs sortes de cheval, plus ou moins grands. Ce qui lui fit réaliser autre chose. Roland regarda alors son accompagnateur attristé avant de dire

"Attend... Non... C'est moi qui vait grandir. Ca veut dire qu'un jour je serai trop grand pour le monter?!"

Remarque il avait largement le temps avant que ça n'arrive, et pour le moment l'enfant se contenta de suivre le conseil de Lance qui était de faire boire Flèche qui ne se priva pas de plonger son museau dans le lac

"J'espère qu'elle est bien potable"

Lança alors le jeune destrier sans forcément s'adresser à l'instructeur, mais en même temps les chevaux parfois ils buvaient même dans des flaques d'eau, alors ça devrait aller. Souriant au fait que Lance n'ait rien contre le fait que Roland amène son nouvel ami à l'école, l'élève s'imaginait très bien la scène et hocha vivement de la tête devant la proposition de Lance.

"Il faut vraiment que je sois à son écoute, car il est pas comme moi, il peut pas dire j'ai faim ou j'ai soif. J'imagine par contre que c'est comme nous, il mange tous les jours à la même heure et qu'il suffit de lui laisser de l'eau dans son enclos... Euh... box, c'est ça?"

Déjà Roland voulait en savoir le plus possible, oubliant rapidement qu'il fallait aussi se laisser le temps de découvrir la plupart de ces choses soit-même ce qui serait d'autant plus intéressant que si Lance se mettait à lui donner déjà tous les détails dont il disposait.

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperactive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

L’après-midi était splendide et le petit Roland appliquait mes recommandations à la lettre. Craignant plus que tout de faire une erreur, il prenait le temps d’appliquer à la perfection chacun de ses gestes et ne cessaient de me poser des questions tout aussi adorables que pertinentes. Il me parla très vite des animaux et des liens que l’Homme pouvait nouer avec ces derniers. J’acquiesçais alors d’un signe de tête et dans un sourire, approuvant les dires du petit garçon.

- Tu as raison, l’Amitié entre un homme et un animal peut se retrouver entre toutes les espèces pour peu que ces derniers se comprennent et se respectent. Si cela t’intéresse, je pourrais même te raconter une histoire très touchante entre le chevalier Yvain qui fût l’un de mes compagnons de la Table Ronde et de son étrange amitié avec un lion.

A l’évocation du nom de l’un de mes plus vieux frères d’arme, je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Je gardais à leur égard une affection qui ne s’épuiseraient sans nul jamais. Nous avions partagé tant de moments de bonheur et de tristesse. Raconter leurs histoires était à chaque fois pour moi un grand bonheur et j’espérais pouvoir partager cela avec le jeune archer devant un bon petit goûter.

Par la suite, je ne pus m’empêcher de rire aux propos du fils de Robin. Décidemment, ce petit bonhomme possédait une intelligence très vive. Il avait compris bien vite que contrairement au jeune homme en devenir, le petit poney ne grandirait jamais.

- C’est exact, Flèche n’aura jamais la chance de voir le monde plus haut que percher sur ses petites pattes. Mais j’espère que cela ne t’empêchera pas de continuer à prendre soin de lui et de l’aimer malgré vos différences. Peu importe que tu sois un jour plus grand que lui, tu pourras toujours t’amuser avec lui. Les poneys sont des animaux agiles et intelligence. Tu pourras peut-être lui enseigner quelques tours et peut-être donner la chance à d’autres enfants d’apprendre à chevaucher grâce à lui.

Je m’avançais alors vers le lac avec mes deux jeunes compagnons. M’abaissant vers l’eau du lac, je plongeais ma main à l’intérieur pour me rafraîchir. J’aimais ces petits gestes délicieux qui me permettaient de préserver ce lien si particulier que j’avais avec l’eau. Je regardais Roland en souriant.

- Ne t’inquiète pas, Roland. J’ai vécu très longtemps dans un environnement tel que celui-ci. Je peux t’assurer que l’eau est pure et que Flèche n’en trouvera pas de meilleure à des kilomètres à la ronde. Bien à présent que tu l’as nourris, il est temps à toi d’en faire de même. J’ai apporté avec moi de délicieux petits gâteaux et du jus d’orange. Viens donc les goûter !

Tandis que je sortais de mon sac les quelques provisions que j’avais apportées, j’écoutais encore avec attention les propos du jeune archer.

- Tu as tout à fait raison ! Ton poney mangera à des heures précises et il sera très important pour toi de respecter ses horaires. Il ne faudra pas non plus que tu lui donnes trop à manger, il ne faudrait pas qu’il prenne trop de poids. Il sera important que tu apprennes à donner les bonnes quantités de nourriture. Ton père et moi se chargeront de te l’apprendre !

Tournant mon attention vers le poney, je saisis gentiment sa bride et vint l’attacher à quelques pas de notre place de pique-nique. Je m’assis de telle manière que Roland puisse garder constamment un œil sur lui. La surveillance des chevaux nécessitait une vigilance de chaque instant et il était très important que le garçon le comprenne.

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» (Flashback) Une journée ordinaire.
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» Une journée dans la peau d'un shérif
» C'est une belle journée! (Scamp et Hilda)
» [Terminé]Une si charmante journée. – ft. Régina Mills