AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  Tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Moustache ! + Alice&Vael

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Vael Moreau
Vael Moreau


Messages : 265
Cœurs enchantés : 4282


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptySam 2 Avr - 2:59

Mais pourquoi tant de haine ?
Alice O'Lidell & Vael Moreau














Le texte est perdu dans les méandres de mes conneries profondes qui ai perdu le message par une fausse manipulation...










acidbrain




Dernière édition par Vael Moreau le Dim 10 Avr - 3:09, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
Alice R. O'Liddell


Messages : 514
Cœurs enchantés : 2747


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptySam 2 Avr - 4:20

Même si Vael n’était pas la personne avec qui elle s’entendait le mieux, et surtout pas depuis le bal, elle avait pris pitié de lui quand il l’avait réclamée. Elle avait la flemme en fait, elle voulait bien d’une énième soirée à passer au fond de son lit devant une série. Pour changer depuis qu’elle n’avait plus le droit de boire. Enfin, plus le droit… disons qu’officiellement elle ne sortait plus. Un peu plus officieusement, elle allait chercher des bières et du whisky pour son colocataire. Boissons dont il ne voyait jamais la couleur, puisqu’elle les cachait directement derrière son lit, là où Alek n’aurait jamais le courage de regarder tellement il y avait de merde. Et puis de toute façon les bouteilles étaient déjà trop vides pour qu’Alek puisse penser qu’elle les avait achetées récemment. Elle pourrait toujours prétendre qu’il s’agissait des bouteilles de sa dernière soirée, qu’elle garde en souvenir, et Alek trouverait ça tellement normal de sa part qu’il la croirait. Mais c’était les cocktails qui lui manquaient. Et pour ça, ça risquait d’être un peu plus compliqué… mais tant pis, ce soir elle avait le repas d’offert, et un frisé aussi, elle ferait un effort. Elle prit la peine d’enlever le pyjama qu’elle portait non-stop depuis trois jours, prit une douche rapide, et enfilait les premiers bouts de tissus propres qui lui tombaient sous la main et fourrait quelques produits dans son sac au cas où – c’était à ça que se résumait l’effort.
Avec Vael, la soirée n’avait pas grand-chose de différent avec celles qu’elle avait l’habitude de passer avec Alek. Ironies, insultes, mais une à peu près bonne entente quand même. Ils n’en venaient pas encore aux mains en tous cas. Aux coudes oui, mais pas aux mains. Y avait pas grand-chose à dire sur la soirée de toute façon, elle se passait comme à peu près toutes les soirées se passaient avec Vael. Alice avait fini par s’endormir tranquillement.

… Avant de se réveiller à cause d’une sensation désagréable, à 4 heures du matin. Déjà, la respiration qui passait sur son bide. Elle ne supportait pas ça. Puis, à cause de la moustache qui lui picotait la même zone. Elle avait beau passer sa main, la sensation revenait toujours. Il n’en fallait pas plus pour la mettre sur les nerfs. Mais avant de faire quoi que ce soit, elle avait passé un bon quart d’heure à souffler, tenter de changer un peu de position dans l’espoir que le frisé changerait la sienne ou se réveillerait. Mais pas moyen, il était parti trop loin pour ça. Alors plutôt que de rester sur le canapé dans l’espoir où elle se rendormirait, elle s’était levée, doucement, et espérer finir sa nuit dans un vrai lit cette fois. Elle distinguait son sac dans un coin de la pièce, et une idée vint contrecarrer ses plans. Elle l’attrapait et se dirigeait vers la salle de bain, où elle chopa le shampooing de Vael qu’elle vidait un peu dans le lavabo. Elle attrapa ensuite l’un des produits qu’elle avait fourré dans son sac à la hâte avant de partir et comblait le manque de shampooing par celui-ci. Opération perte de cheveux, l’heure de la vengeance pour Alessya venait enfin de sonner ! Le prochain shampooing de Vael serait non plus à base d’avocat et d’huile de jojoba bio comme indiqué sur la boîte, mais à la crème dépilatoire spécial maillot.
Encore, elle s’apprêtait à rejoindre ce lit, une bonne fois pour toute. Mais est-ce que c’était de sa faute si son regard s’était accroché sur un nouvel objet, et que son intelligence hors-normes lui donnaient des idées géniales ? Elle chopait le rasoir sur l’étagère et repartit à la charge. Cette fois elle prit son portable et se lança dans la réalisation d’une petite vidéo improvisée. « Bienvenue dans votre nouvelle émission, Ancien look pour un look d’enfer ! L’émission qui change la vie des personnes fades. » Ainsi commençait son introduction. Bien que chuchotée, elle en était fière. « Aujourd’hui, nous allons nous occuper d’un cas particulier. Vael, bouclé, ne prend plus goût à la vie et se laisse aller… » On la sentait se dépêcher dans la maison pour rejoindre sa victime. Plan sur Vael. « Regardez comme cet être semble déborder d'intelligence... La bouche aussi grande ouverte, on pourrait lui rentrer au moins deux bites qu’il ne les sentirait pas passer. Et encore il ne bave pas. Et il ne ronfle pas, non plus. Un vrai ange, presque. » Un gros plan fut fait sur la moustache du touriste. Alessya la trouvait tout à coup tellement mal foutue – depuis qu’elle avait eu une meilleure idée de ce à quoi elle pourrait ressembler. Toujours en chuchotant, elle poursuivait : « Pour avoir une moustache réussie sur un visage de cette forme, il faut quelque chose de… carré » Pour illustrer son propos, elle passait un coup de rasoir sur l’une des extrémités de la touffe du dessus de la bouche de Vael. Elle fit le rasage à sec, elle craignait qu’autrement il se réveille alors qu’elle était en plein dans la réalisation de son œuvre. Puis, elle fit l’autre côté, sans broncher, on n’entendait plus que sa respiration de quand elle était concentrée. Quand elle eut finit son travail, elle recadra la caméra sur Vael – on finissait par ne voir plus que le plafond de la pièce – et la moustache bien connue du plus grand meurtrier du XXème siècle avait soudain remplacé la moustache de Mario imberbe qu’il avait juste avant. « Ça te va bien comme ça, » dit-elle cette fois à l’intention de Vael, pour quand il tomberait sur la vidéo. Elle tournait la caméra de façon à ce que ce soit elle qui soit filmée. « Merci d’avoir regardé, n’hésitez pas à vous abonnez et à me suivre sur les réseaux sociaux ! Des léchouilles sur vos lolos ! » Une bonne parodie de Vael pour une conclusion parfaite, et c’était dans la boîte.
Alessya prit une dernière photo de sa victime.

Un quart d’heure plus tard, elle était sur l’ordinateur de Vael. Sur le support sur lequel il postait ses vidéos, elle chargeait la sienne. Au moins elle serait sûre que son émission ne passerait pas aux oubliettes. Vidéo importée, vidéo postée ! Elle se connectait ensuite aux réseaux sociaux qu’elle avait mentionné plus tôt – elle avait découvert le mot de passe de Vael à son insu, et comme il utilisait toujours le même partout… – elle copiait le lien de la vidéo et le collait dans les nouveaux posts, demandant aux abonnés d’aller voir le nouveau chef d’œuvre du maître. Elle en était encore à changer les photos de profil de Vael par la dernière qu’elle avait de lui quand elle entendait les notifications s’emballer. Vite fait bien fait, elle filait dans sa chambre, prenait bien soin de bloquer la porte de manière à ce que Vael ne se venge pas à son tour pendant qu’elle aurait les yeux fermés et, justement, elle ferma les yeux.

code by sixty.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Vael Moreau
Vael Moreau


Messages : 265
Cœurs enchantés : 4282


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyDim 10 Avr - 3:08

Mais pourquoi tant de haine ?
Alice O'Lidell & Vael Moreau

La matin avait lentement pointé le bout de son nez. Il avait ouvert les yeux et remarqua qu’il était le seul maitre à bord dans le canapé. La lumière était douce. Le soleil se levait à peine. Il prit alors une meilleure place dans le meuble, s’étirant les jambes par la même occasion. Quelques os craquèrent et un « bêêêe ! » déchira le chant des oiseaux. Il était le seul maitre à bord avec Naine Folle qui s’était logée contre ses jambes. Trois coups de sabot et un râle plus tard, il se gratta au-dessus de la bouche à cause d’une petite irritation de la peau et repris son repos. L’ambiance était trop tentante pour plonger à nouveau dans les songes. L’air était frais par la fenêtre de la cuisine restée ouverte et laissait pénétrer la rosée du matin. Il y avait comme une brume apaisante qui flottait dans l’air et donnait un flou artistique symbolique du rêve. Pourquoi sortir si brusquement de son sommeil ?

Il fut environ dix heures lorsqu’il décida de quitter le canapé. Une forte envie de courir au toilette l’avait obligé à quitter le plaid si délicieusement confortable et chaud. La vessie soulagée, il se dirigea dans la salle de bain afin de se débarbouiller de cette nuit assommante tant il avait bien dormi. Il s’était bien demandé où était passée Alice, mais il verrait ça après. Ils n’étaient pas mariés après tout. Elle était sûrement rentrée une fois qu’il s’était endormi. Elle n’était pas vraiment partante pour venir, elle avait rempli son contrat. Il ne pouvait rien dire. Ce n’était pas si horrible comme soirée. Elle était même plutôt sympa, pensait-il en hochant la tête pour approuver ce bon moment passé. N’empêche qu’il avait bien dormi.

Il se lava les mains et se rinça le visage les yeux encore tout collés d’un trop long sommeil. Dans des gestes habituel et automatique, il attrapa la serviette accrochée à la droite sur une paterne. Il s’essuya le visage et jeta la serviette sur le rebord de la baignoire. D’une habitude frappante, il accomplissait ses gestes quotidien dans un état d’absence. Il ne se regardait jamais dans la glace. C’était très rare et surtout pas dans les premières minutes du réveil. C’était pour après le café et la douche ça. Ses pas le menaient chancelant jusqu’à la cuisine où la routine continuait d’agir. La bouilloire chauffait tranquillement l’eau pendant qu’il allait chercher le café et versait ses trois doses quotidienne dans la cafetière à piston. Il attrapait son notebook qu’il posa sur la table de la cuisine. Se retournant, il attrapa le cendrier à la volée et le déposa à côté. La tasse attendait tranquillement à côté de la bouilloire qui commençait à ronronner. Il chercha ensuite ses cigarettes. Se tâtant les poches, il balayait la salle des yeux en cherchant les endroit stratégique. Finalement, il était dans le salon. Il versa l’eau chaude et attendit… pas vraiment avant de filtrer son élixir du matin. Il s’assit et il manquait le briquet. Il manquait toujours un truc. Une horreur. Celui-ci était aussi dans le salon. Il revint enfin, faisant sèchement grincé la chaise en bois sur le carrelage. Le café fumait tranquillement et il s’informa des dernières « news » sur le monde de la toile comme chaque matin. Ses forums, surtout et rien même des RPG, ses mails, ses chats de discussions divers, les réseaux sociaux qu’il suivait où tenait. Il resta un instant interdit devant la ribambelle de mail qui notifiait des mouvements sur sa page de vidéaste.

Il s’y rendit et il lança la video tout en amenant la tasse de café à sa bouche. Il fut tellement ébahi par ce qu’il vit qu’il s’en brûla la langue avec sa goulée. Puis l’oesophage et même le haut de l’estomac, préférant avaler que de tout cracher sur son notebook hors de prix. Les doigts serré sur sa tasse, il lança la caméra de son ordinateur. Il eut presque un vertige en voyant sa tête. Il se tâtonna avec la moustache de dictateur qui trônait au-dessus de sa bouche. C’était bien lui. C’était bien sa tête. Sa moustache. Il n’avait même plus de barbe de trois jours, rien… Mais quelle…

« … SALOPE ! » hurla t-il dans la demeure à en faire trembler les murs. Il chercha ensuite dans la pièce comme un fauve en chasse, écoutant les bruits, cherchant peut-être une odeur, voir une ombre, observer des pistes. Elle est où ? Il n’avait même pas fini de boire son café et elle lui infligeait d’affronter son visage. D’affronter ses conneries.
« ALIIIIICE ! » vociféra t-il après avoir poser sa tasse sur la table. Il jeta un oeil dans le salon et remarqua son sac à main, puis monta directement à l’étage. « J’espère pour toi que t’es partie car tu vas mourir… » murmura t-il tout en progressant dans le couloir, ouvrant les portes une à une. Puis en chemin une porte bloqua. La sienne. Il frappa à grand coup de poing : « T’es là ?! » grogna t-il. Il se mit soudainement à rire d’un rire nerveux quand il compris qu’elle s’était sûrement enfermé là-dedans. « Elle est mignonne. Tu crois qu’une porte va m’arrêter ? » ajouta t-il un peu plus fort. Il descendit à l’étage d’un pas assuré, encore mécanisé par ses habitudes. Un claquement de porte plus tard, il gravit les marches quatre à quatre, un pied de biche à la main. D’un geste tout aussi expert, il l’encastra entre la porte et le chambranle. Le bois craquait. Il n’avait encore jamais essayé de faire sauter les portes de cette maison. C’était l’occasion de s’entrainé. Il s’acharna avec force et patience. La colère lui faisait parfois poussé quelques grognements de rage ce qui donnait un peu plus de motivation à son affaire. Un pied contre le mur, il faisait d’abord jouer le bois par des gestes rapides et faible. Puis s’en suivit des plus secs et puissant. Le chambranle explosa, barrant le couloir dans sa triste chute contre l’autre mur. Le loquet sauta enfin dans un bois en charpie. Là aussi, il avait l’habitude. Il était moins expert, mais il avait de l’entrainement et de l’endurance. Il se jetait sur la porte de tout son poids pour faire bouger ce qu’il y avait derrière ou le briser, peu importe ! Cette porte allait s’ouvrir. Savait-elle qu’il avait déjà joué la scène de Shinning en explosant la porte de sa mère à coup de hache. Rien ne l’arrêtait. C’était automatiquement une situation de « crise » ou « d’urgence » de débloquer une putain de porte qu’il irait jusqu’au bout. Puis là, il fallait qu’il la tue.

Le tout céda enfin. Il la fusillait du regard. Il se pencha avant d’entrer pour prendre le pied-de-biche en main qu’il avait délicatement posé contre le mur. Il s’avança d’elle d’un pas lent, se demandant bien ce qu’il pourrait lui faire. « Tu sais que si je te tue, Fred se fera un plaisir de faire disparaitre ton corps… Puis en plus j’aurais plus de soucis de bébé. Toi non plus en quelques sortes… »
acidbrain


Revenir en haut Aller en bas
I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
Alice R. O'Liddell


Messages : 514
Cœurs enchantés : 2747


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyMer 27 Avr - 3:14

Ah pour ça, elle avait presque bien dormi. Elle ne se souciait plus de l’insupportable souffle régulier de Vael sur elle, elle ne souffrait plus du manque de place ou de l’inconfort du coin du canapé. Elle était dans la chambre de la mère, dans son lit, tranquille, la porte fermée. Elle était presque sûre que le pauvre touriste ne pourrait pas l’atteindre de là où elle était. Que de toute façon, elle avait le temps avant qu’il ne se rende compte de ce qu’elle lui avait fait. Il dormait tellement bien encore quand elle l’avait laissé qu’elle était sûre que sa nuit était loin d’être finie. Elle avait dormi un moment sur ses deux oreilles, persuadée que ce serait une fois de plus la lumière du jour qui lui ferait ouvrir les yeux. Elle se trompait.
C’était d’abord l’eau de la salle de bain. Elle n’avait entendu aucun cri, elle ne l’avait pas entendu pester ou râler. Il faisait juste un brin de toilettes. C’était con, elle s’était alors dit, car elle avait tout de même espéré qu’il aurait une réaction. Le pauvre. Il devait être tellement habitué qu’il ne disait plus rien. Il se disait sûrement qu’elle finirait par se lasser. Malheureusement, Alice restait une grande gamine. C’était sa façon de rattraper la connerie qu’elle portait dans le ventre. Un peu déçue mais pas plus inquiète que cela, elle s’était doucement rendormie, bercée par le bruit de l’eau qui s’écoulait et du doux calme que lui offrait la matinée. Pendant quelques heures, elle passait son temps à somnoler et à se réveiller dans une chambre qu’elle redécouvrait à chaque fois. Passé la suprise de l’inconnu, elle se rappelait qu’elle avait elle-même choisi de finir sa nuit dans le lit de la mère du nouveau nazi de la moustache sur le canapé. Et aussitôt elle se rendormait…

Jusqu’à ce qu’un cri la tire définitivement de sa tranquillité. « Ah, » commentait Alice, encore somnolente. Alors enfin il avait croisé son reflet dans le miroir. Ou pire, il avait vu la vidéo… Se rappelant de son œuvre filmographique, elle se souvenait d’à quel point elle s’était mis dans la merde. Quand elle entendit son nom, et pas juste le petit surnom que tout le monde utilisait avec elle, elle savait que ce matin elle n’aurait pas le droit au petit-déjeuner au lit. Elle s’y attendait. Juste que dans sa vision des choses, elle rigolait juste à chaque fois qu’elle voyait Vael. Et lui il était trop défoncé pour faire quoi que ce soit contre elle. Mais les plans ne se passaient jamais comme dans sa tête. Elle crut aussi comprendre que sa vie était en danger et là, vu ce qu’elle s’était amusée à faire la veille, elle voulait bien le croire. Elle l’entendait progresser dans le couloir, forçant les portes une à une. Ce serait bientôt son tour… Elle sursautait au moment où il tapait sur sa porte, devinant qu’elle se trouvait de l’autre côté. « Je crois que tu as besoin de boire ton café. Tu seras mieux réveillé, tu verras, tout ira mieux… » Elle voulait juste gagner du temps. Elle l’entendit partir, mais elle ne se sentit pas plus rassurée que cela bizarrement. Elle se disait qu’elle pourrait profiter du moment pour se casser de là, se cacher dans une autre pièce le temps qu’il revienne et ensuite partir en courant en hurlant, espérant que les voisins la sauveraient elle et son enfant à venir du frisé. Mais elle n’eut pas le temps, Vael était déjà de retour, et cette fois le bruit sur la porte ne fit qu’inquiéter un peu plus la pauvre Alice. « Arrête, tu vas défoncer ta maison. » Elle tentait, histoire d’essayer de gagner un peu de temps. Et au mieux de le faire changer d’avis. Mais elle n’était pas très douée, et la porte finit par céder. Il y avait tellement peu d’humour dans ses mots et son attitude, Alice se mit aussitôt à genoux.

« C’était pas moi. » C’était. Pas. Moi. « Enfin si. Mais faute avouée, à moitié pardonnée. Vas-y viens, on fait un câlin et on fait la paix. » Il suffisait que Vael tienne un pied-de-biche pour que l’alcoolique déborde d’amour. « Puis c’est la chambre de ta maman, tu peux pas faire du mal ici. Si ? Viens, on fait des pâtes au micro-ondes, je vais t’apprendre ! » Mais visiblement, Vael n’avait pas l’air plus emballé que cela.

code by sixty.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Vael Moreau
Vael Moreau


Messages : 265
Cœurs enchantés : 4282


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptySam 30 Avr - 22:37

Mais pourquoi tant de haine ?
Alice O'Lidell & Vael Moreau

Quelle est drôle. Défoncer ma maison est une corvée comme le ménage de printemps chez moi… s’était-il mit à penser avant d’ouvrir la porte. Enfin !

Le pied de biche bien en main, il la soupesait en la faisant tourner dans sa paume par de légers rebonds. Son regard étaient noir, presque dépourvu d’humanité. Les paroles que Alessya avait hurlé à travers la porte ne l’avait même pas atteints ou à peine. Il était bien trop occupé à ouvrir la porte. Il n’y avait rien dans son attitude et son aura que de la colère et de la fatigue. Oui vraiment, elle le fatiguait, surtout en ce moment. Vael se posait la question, alors qu’il s’approchait dangereusement de la blonde, si c’était pire depuis qu’ils la savaient enceinte ou qu’ils étaient les mêmes ? Après tout dès leur rencontre ils avaient commencé à se faire des crasses ou des mauvaises blagues. C’est comme ça qu’ils marchaient tout les deux. Sauf que là il fatiguait. Avec les derniers événements il fatiguait. Donc peut-être que ce n’était pas pire depuis la grossesse, mais disons que c’était bien moins supportable. Peu lui importait enfaite. Il avait tellement envie de le lui faire payer. De l’écrabouiller avec son arme contendante.

Soudain, elle se mit à genoux et il ignora au début ses paroles pleines de tendresses et d’amour. Il n’avait même pas remarquer qu’elle était si agréable, qu’elle avait dit des mots qu’il aurait bien aimé entendre de sa part ces derniers jours vu ce qu’elle pouvait lui faire vivre. Enfaite la seule vraie chose qui retint son attention dans son discours était la fin. Il s’était arrêté dans son geste, changeant d’expression du tout au tout, se fichant d’un air sceptique : « Au micro-onde ? Des pâtes ? On s’en fou ! se reprit-il en secouant la tête pour remettre de l’ordre à ses idées. Tu me montreras plus tard. Avant je t’explose ta tronche d’amour ou je sais pas, j’improvise une césarienne ? »

Il avait baissé sa garde et sa posture était plus détendu. Elle avait réussi à le sortir de ses pensées avec son histoire loufoque de pâte dans un micro-onde. « Tu fais chier ! Merde !  Je t’ai juste demandé de passer. Franchement, je comprends pas qu’on soit pote vu les envies de meurtre que tu me donnes » s’approcha t-il brusquement d’elle en brandissant l’arme comme s’il allait la frapper. Il soupira et donna un violent coup de pied de biche contre le mur, écrasant le plâtre dans une parfaite petite tranchée de la largeur de l’arme. Sa tête se balança, las. Il finit par jeter la barre qui rebondit sur le parquet en résonnant dans la petite pièce qui manquait cruellement de vie et de meuble. C’était pour éviter les accidents. Une vrai chambre de psychiatrie  Cet endroit lui donnait l’envie de frapper jusqu’à en hérisser ses poils. « Tu sais que c’est sûrement ici que je me débats le plus avec ma mère ? Si tu crois que ça va m’arrêter d’être violent… Je m’en fou. Par contre c’est la dernière fois que je te vois dormir ici ! »

Alors, sans rien dire, alors que son regard s’était perdu dans ses songes un certain instant, il quitta la pièce subitement. Il n’allait pas chercher l’automatique qui était dans le tiroir de sa table de chevet. Non, il se rendit dans la cuisine. En descendant les escaliers, il se mit à beugler « Tu prends tes affaires et tu te casses avant que je change d’avis. Schnell ! Schnell !» prit-il un air nerveux et autoritaire dans son dialecte germanique. La café était chaud en surface mais l’intérieur était gelé. Il ne savait même pas cela possible. Il était vraiment à la limite d’être froid, mais pas encore la chaleur qui continuait de se battre avec bravoure. Il loucha un instant devant le nombre de notification qu’il avait de la vidéo postée sur tous ses réseaux. Il en lut quelques unes et tout ce qu’il pu remarquer c’est que ça avait l’air d’amuser tout le monde sauf lui.

La Coureuse de Lapin comme il aimait l’appeler apparut enfin avec sa petite frimousse blonde. Vael s’étonnait toujours de sa bouille adorable. Elle était vraiment jolie et de la voir le matin dans sa cuisine était vraiment agréable. Si seulement il n’avait pas croisé son reflet dans le grill-pain. Il ne la trouvait plus belle du tout. Il claqua sèchement sa langue : « Tu peux rester mais pour ça faudrait que tu sois vraiment gentille. Tu vois très bien de quoi je parle. Mais vu que tu veux pas, tu te casse. J’ai pas envie de te voir… Ne m’appelle même pas de toute la semaine. Je suis un dictateur maintenant, alors je te laisserai crever la bouche ouverte.» avait-il dit sincèrement et amicalement. Ce n’était pas la première fois qu’une mauvaise blague les faisait en arriver là. L’un ou l’autre finissait toujours par revenir. Il préférait qu’elle reste loin le temps que cela se tasse… Enfin si ça se tassait. Au moins il n’aurait pas à la supporter elle et son éponge à alcool dans l’utérus. Son programme après son café était une bonne douche.

acidbrain


Revenir en haut Aller en bas
I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
Alice R. O'Liddell


Messages : 514
Cœurs enchantés : 2747


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyMar 3 Mai - 21:41

Wah putain. Je vais vraiment faire une offrande au dieu des pâtes au micro-ondes. Il m’a sauvé la vie. Parce que clairement, avec Vael, Alice avait peur de jusqu’où les vengeance pouvaient aller. Elle avait perdu des cheveux, et elle s’était retrouvée trempée de la tête au pied, rien de grave donc. Mais quand elle avait vu Vael ainsi armé, elle avait vraiment flippé pour sa vie. Elle avait secoué la tête, le regard paniqué, ravalant sa salive bruyamment par moment, mais elle ne broncha pas d’un poil, pas tant qu’il n’avait pas finalement laissé tomber le pied-de-biche, qui tomba lourdement par terre après avoir tapé contre le mur. T’es. Complètement. Taré. Ça, elle se retint bien de le lui dire. Il devait bien savoir à force qu’il lui manquait une case. Et elle ne pouvait pas dire qu’elle était l’exemple même de la sainteté d’esprit.
Il sortit enfin, et Alice voulut constater de ses propres mains qu’elle était bien vivante. Bordel… Son cœur battait encore à cent à l’heure. Elle entendit très clairement ce que le touriste lui cria depuis le couloir, et marmonnant dans sa barbe, elle répondait : « T’inquiète mon gros, j’ai pas l’intention de passer la journée ici. J’ai besoin d’une cure là… Toi aussi, d'ailleurs. » Et il lui faudrait un putain de bon psychologue. Elle ramassait les quelques affaires qu’elle avait monté dans la chambre de la mère, et les rassemblait dans ses bras. Très vite, elle quittait la pièce à son tour. Son pas était beaucoup plus énergique qu’à l’accoutumée.

Quand elle descendit enfin rejoindre son gueux dans la cuisine et qu’il lui dit de se casser, un délire de dictateur ou encore le genre de passage étrange de Vael, elle répondait d’un ton las : « T’en fais pas, je t’achèterai un peu d’humour pour ton anniversaire… » Les jeux et les défis reprenaient à ce moment-là. Si le petit Vael n’avait pas reçu le cadeau de l’humour à la naissance pour apprécier les conneries d’Aless, elle n’allait pas se priver de se faire rire pour autant. Et plutôt que de gentiment prendre son sac et quitter la maison, elle passa à deux pas du bouclé, laissa tomber les quelques affaires qu’elle avait dans les bras à ses pieds, le regard toujours fixé sur lui, inexpressif, et se rendit toujours aussi silencieuse sur le canapé, sur lequel elle s’assit la plus tranquillement du monde. Enfin… elle s’était plus affalée qu’autre chose, mais comme elle s’affalait toujours, quand on disait Alice s’asseyait, on savait qu’elle ne se tenait pas droite. Bref, elle s’assit et réfléchit vaguement – elle n’était pas du genre à avoir de profondes pensées de toute façon – à ce qu’elle avait l’intention de faire ensuite. Et surtout avec Vael. Elle était obligée de le supporter, il devait être dans la même galère qu’elle.
Sans trop pouvoir s’expliquer pourquoi, elle s’était mise à penser à Briar tout à coup, et à son prince charmant inexistant. Finalement, elle pouvait bien casser un maximum de sucre dans son dos, à elle et à ses regards hautains et ses petits airs de princesse, mais elles étaient dans la même merde. Et à des stades plus ou moins avancés. Bref, il y avait une histoire de gamin. Pour Alice, Briar au départ ce n’était que la rouquine qui emmerdait son monde et qui vivait encore dans son conte de fée. Celle à qui elle avait envie de secouer et de gueuler de redescendre sur terre, parce que de toute façon elle n’avait plus rien de royal ici, qu’elle n’était que la midinette avec une belle maison. Que dans la réalité, elle n’était qu’une jeune mère célibataire, personne de l’extérieur dans ce monde ne la qualifierait automatiquement de princesse, hormis pour faire passer une critique sur sa façon d’être. Et pire, elle ne connaissait pas l’identité du père. Au final maintenant il n’y avait que ce détail qui les distinguait, elle et Alice. Mais si Alice savait que c’était Vael c’était parce qu’elle avait eu la bonne idée à ce moment-là de ne pas trop baiser n’importe où. Oh, et puis y a quand même aussi l’argent, qui différenciait les deux jeunes femmes.
Non, peut-être qu’on n’est pas si pareilles que ça, finalement. Alice poussa un soupir de soulagement, elle avait eu une illumination passagère qui lui aurait presque donné le vertige, heureusement qu’il lui suffisait de réfléchir un peu plus pour arriver jusqu’à se contredire. Mais toujours dans cette réflexion, une idée germait petit à petit, quelque chose qui ressemblait plus à une lubie qu’à un désir. Mais plus elle y pensait, et plus elle se persuadait que ce serait sûrement génial de le faire. « Et si… » Elle pensa à voix haute. Ça faisait cinq minutes qu’elle était restée sans broncher sur le canapé, le regard vide vaguement orienté sur la télévision éteinte. « Et si on se mariait ! » Ce serait chic ! Elle pourrait en mettre tellement plein la vue à Briar. Et peut-être lui fermer le clapet un petit temps. Ce n’était pas ses sentiments pour Vael qui l’avaient amenée à une telle idée, c’était seulement son désir de faire mieux que la princesse Aurore. Alice n’avait jamais vraiment vu le mariage comme quelque chose de sérieux, à part peut-être à l’époque où elle vivait à Vérone, mais elle s’imaginait que l’ancienne princesse devait prendre ça à cœur. En tous cas, elle espérait parvenir à la toucher de cette façon. C’était horrible, Alice s’enthousiasmait à cette idée plus pour pousser le vice avec Briar que pour faire évoluer les choses dans le bon sens avec Vael. Et accessoirement, se coincer avec lui. « On aurait plein de cadeaux de mariage, et puis une bonne nuit de baise, on irait peut-être même faire une lune de miel chez Juliette, dans sa maison ! » Puis, un souvenir lui revint en mémoire, et elle perdait un peu de son enthousiasme. « Non t’as raison. Pas chez Juliette… » Avant de le retrouver aussitôt. « Oh vas-y, chiche on fait ça ! Allez, tu voulais que je sois gentille... »

code by sixty.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Vael Moreau
Vael Moreau


Messages : 265
Cœurs enchantés : 4282


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyJeu 12 Mai - 21:50

Mais pourquoi tant de haine ?
Alice O'Lidell & Vael Moreau

« Franchement, si tu veux vraiment me faire un cadeau pour mon anniversaire, ne vient pas me voir ce jour là. » avait-il répliqué du tac au tac en grimaçant d’exaspération devant sa tasse de café. Il sursauta alors qu’elle se lesta de ses encombrements. Aux pieds de Vael qui ne la regardait pas. Le vacarme l’avait surpris et il jaugea ses bêtises. Une putain de gamine… Mais t’as deux ans ou quoi ! Putaaaaiiiin… Puis ensuite, il l’observait se rendre sur le canapé comme si de rien n’était. Vael leva un sourcil, sceptique : « C’est ta notion de « tu te casse » ça ? Je crois que nous ne parlons pas la même langue… » il claqua sa langue et finit son café tiède. Il attrapa ensuite une boîte de cookie qui trainait encore sur la table de la cuisine. Encore une chance que Naine Folle n’ait pas sauter pour s’en emparer. Il restait que deux biscuits, dont un en six morceaux. Il croqua sur le cookie intact et essayait d’oublier simplement la présence d’Alessya. Il irait prendre une douche et tout ira mieux.

Il grignotait alors son petit déjeuner en essayant de constater globalement les dégâts qu’avait provoqué Alessya. Avec réflexion, il admirait quand même son travail. La pilule était encore difficile à passer, et ne l’était pas du tout sur le moment… Mais un peu plus calme, le café dans le sang et les biscuits dans le ventre, il commençait par avouer qu’elle l’avait bien eu. Après, mais alors bien après il remarquerait la créativité de la blonde. Il devra la surpasser par contre et il relèverait le défi. Les notifications s’étaient calmées, mais certaines arrivaient encore de temps en temps. Elles faisait rouler des yeux à Vael à chaque fois. Il grognait parfois des insultes ou soupirait. Ce sera vraiment bien après qu’il verra la beauté de son plan machiavélique. Ca lui apprendra à la filmer quand il lui faisait ses mauvaises blagues. Il annonça alors une vengeance sur son site de vidéo et se tourna enfin vers Alessya qui avait parlé. On sait pas, ça pouvait être intéressant. C’est comme moi, faut filtrer, on n’a trop pris l’habitude de parler tout seul. Quand je dis « on » je parle d’Alessya et moi hein…

C’est alors que la demoiselle lui posa une question avec une simplicité désarmante. Vael était resté interdit un long moment. Il ne la fixait pas vraiment, mais quelque part dans sa direction. Elle était sérieuse ? Comment on pouvait avoir des idées pareilles en étant sobre ? C’était un peu le bourré d’Alessya être clean, vu qu’elle l’est moins souvent que torchée… L’esprit compense quoi. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle resta entrouverte et muette. Il avait même levé le doigt pour être sûr qu’on ne lui prenne pas son temps de parole. Mais non. En fait il ne savait pas quoi répondre. C’était complètement débile !

Son regard coula sur tout le bordel qu’elle avait lâché avec indolence à ses pieds et soupira. Non je vais pas me marier avec… Ca. Il se pencha vers le cendrier et attrapa le joint qu’il s’était préparé la veille pour ce matin, et se leva en emportant le tout. En chemin, près de la surface de travail se trouvait un quart de tequila dans une bouteille déjà sans bouchon. Il fit trois pas, avant de s’arrêter net : « Ah merde ouais tu peux pas… » jaugea t-il la bouteille, presque effrayer par son geste. Il l’allait la faire boire ! Elle qui porte un bébé ! Alors qu’il lui faisait la moral ! Quel fou. Un argument de plus à ajouter dans sa liste « pourquoi il faut confier le bébé ? ». Il fit alors demi-tour pour reposer l’alcool. Il s’assit dans le canapé et s’alluma un joint. 
« Là, je comprends vraiment pas ce que tu fais ? Tu tournes l’épisode 2 de ta video de merde ? lui demanda t-il un peu agressif. Pourquoi tu veux faire ça ? reprit-il plus doucement. On n’y gagne quoi ? c’est même pas drôle… Si tu veux vraiment que je t’achète une bague je le ferai, pas besoin de se marier. Par contre, faudra la nuit de noce. C’est fifty-fifty… Vas y, dis moi. Si ton histoire me plait, je te dis oui. »

Il se tourna bien face à elle, en tailleur dans le canapé.

acidbrain


Revenir en haut Aller en bas
I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
Alice R. O'Liddell


Messages : 514
Cœurs enchantés : 2747


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyMer 8 Juin - 13:55

C’était chaud à vrai dire de se retenir de répondre. Mais ça faisait partie de sa comédie. Le sourire qu’elle retenait également n’apparut que lorsqu’elle tourna le dos au frisé, quand elle se mit en marche en direction du canapé. Ce n’était pas qu’ils ne parlaient pas la même langue – quoique, elle repensait à toutes ces fois où elle pétait des câbles parce qu’elle ne comprenait pas un traître mot de ce qu’il racontait quand il se mettait à lui balancer tous les noms d’oiseau dans sa langue natale – c’était juste qu’Alice n’en faisait souvent qu’à sa tête. Si elle avait décidé que l’heure du départ n’était pas encore arrivée, alors elle ne partait pas. Elle remarquait alors qu’elle commençait à se comporter avec Vael comme elle le faisait avec Roméo. Elle avait une légère tendance à forcer son entourage à subir ses caprices sans que personne ne puisse rien faire, sauf en usant la force. Bizarrement, elle avait toujours du mal à comprendre pourquoi on lui en voulait autant.

Elle crut à une blague quand Vael fit mine de lui apporter la bouteille avant de vite se raviser. Il le fait exprès, c’est pas possible. Il a juste décidé de me faire chier ce matin. Elle se renfrogna, et l’air pensif qu’elle avait prit avait maintenant un air de bouledogue. Elle ne dit rien. Elle avait dit qu’elle serait gentille. Pour un petit moment. Jusqu’à ce qu’elle perde le peu de patience dont elle était capable.
Est-ce qu’elle avait vraiment envie de se marier avec lui ? Ça méritait d’y penser à deux fois et de tourner sa langue au moins sept fois dans sa bouche avant de dire une connerie. Mais ça, ça ne faisait pas partie du fonctionnement d’Alice. Dire des conneries, et aller jusqu’au bout de celles-ci, c’était sa spécialité. Faire une connerie pour faire chier une personne extérieure, c’était encore plus bon. Maintenant, s’expliquer sur ses lubies… c’était comme demander à un unijambiste de faire du vélo : c’était possible, mais ça ne tenait pas forcément la route. La bague. Putain, elle n’y avait pas pensé. Combien ça coûtait un bijou pareil ? En bouteille d’alcool, ça valait quoi ? Elle espérait qu’il n’y aurait pas son nom de gravé dessus, elle voulait la revendre facilement sur Internet si jamais la dèche l’encourageait à le faire. Mais par principe, elle ne coucherait pas juste pour une bague. Pour du whisky ou de la vodka, pourquoi pas, mais elle avait encore sa dignité quand même. Et donc pourquoi je veux faire ça ? Pour qu’elle puisse narguer une pauvre rouquine narcoleptique à l’université ? Juste pour les cadeaux de mariage ? Dans l’histoire, elle se retrouverait juste coincée avec un pauvre Vael pour un petit paquet de temps. Le mariage c’était facile d’y entrer, ça l’était moins d’en sortir. « Pour payer moins d’impôts, je crois. C’est pour ça que les gens se marient, non ? Et nous on ne veut pas payer trop d’impôts ? En plus on pourra même mettre une urne et les invités déposeront des chèques, et on sera riches. » Il y avait aussi une question d’amour parfois, dans les mariages. Mais Alice ne pouvait pas s’avancer à dire que c’était ça qui la liait au touriste. Ils pouvaient trop se mettre sur la gueule pour s’aimer. Les événements de cette nuit et de la matinée ne faisaient que le prouver. « Et puis ta mère sera contente. » OK. C’était peut-être pas la meilleure chose à sortir après la scène dans la chambre de la daronne. En même temps, est-ce qu’elle avait vraiment vraiment besoin d’aller jusqu’au bout de son idée ? Est-ce qu’elle ne pouvait pas juste abandonner quand Vael lui tendait la perche ? Elle avait aussi sa fierté. « Et puis parce que ça ne se fait pas de dire non. » Dans les films, elle n’avait jamais vu personne dire non, alors elle imaginait que c’était juste le genre de réponse qui devait être déconseillée. Et puis dans un cas de scénario catastrophe : « Si tu trouves pas de famille, ça fera toujours un cadre normal pour le truc. » Elle parlait de ce qu’elle avait dans le ballon qui lui servait maintenant de bide. Et c’était pas de la bière à l’intérieur. Elle tenta de se rattraper, elle lui avait peut-être fait peur. « T'inquiète. Juste le temps de le faire tomber dans une piscine, ou l’étouffer malencontreusement entre les coussins du canapé, ou laisser la poussette au beau milieu de la route. Et après on divorce, promis. » Grosso merdo, ça ferait juste un père officiel quoi. Et si le gamin venait à clamser, toujours malencontreusement, elle ne serait pas la seule à être dans la merde.

code by sixty.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Vael Moreau
Vael Moreau


Messages : 265
Cœurs enchantés : 4282


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyMer 8 Juin - 22:54

Mais pourquoi tant de haine ?
Alice O'Lidell & Vael Moreau

Assis dans le canapé, juste assez près d’elle pour avoir leur bras collé l’un contre l’autre, il s’était avachi comme un primate. Un pied sur le canapé, l’autre derrière celui, le genoux contre la cuisse d’Alessya. Il tirait lentement sur son joint, pensif. Il écoutait alors la blonde parler, en regardant un point inexistant droit devant lui. Un peu de musique lui aurait fait du bien. Son premier argument était classique mais il tenait debout. Il s’attendait juste à mieux venant d’elle. Il avait opiné du chef avec une moue approbatrice.
« Ouais, c’est vrai ça. Une façon de gagner un peu de sous en grattant ici et là… » avait-il confirmé son idée. C’était un bon argument. Le deuxième aussi. Il avait fait une grimace nerveuse et exaspéré face à la vérité qu’elle étalait là.
« Elle pourrait mourrir heureuse oui… » pensa t-il simplement au fait que sa mère pensait de base qu’ils étaient ensemble et l’aimait bien. Enfin, il aimait la gentille Alice qui lui parlait par politesse. Celle qui faisait semblant d’être la copine idéale. Pas la vrai. Après, il leva un sourcil sceptique. Il posa une main lourde sur sa cuisse, qui claqua et il tapota ensuite plus tendrement .
« Je t’arrête. Quand c’est vital, on se doit de dire non… T’as regardé un peu la télé ? Y’a pas que des Happy Ever After dans les contes… Ou alors c’est que dans les films et pas les contes ? Enfin je sais plus. Bref. Ca se fait de dire non. C’est juste le râteau du siècle. T’es si naïve... Ca me donne envie de te dire non » leva t-il la tête faussement outré, mais il arborait son petit sourire espiègle.

La fin de son discours par contre le choqua. Il la fixait avec peur, comme en arrêt sur image, seul le joint qui continuait de fumer et rassurait sur l’activité du temps qui s’écoulait. Vael n’en croyait pas ses oreilles. Comment pouvait-elle dire ça ? Elle n’avait vraiment aucun instinct maternel.
« Ouais, bah vaut mieux qu’on le confie hein. Coute que coute. Si t’es capable de faire ça. Tu sais que t’en qu’il est dans ton ventre, je m’en fou un peu. Mais quand il sera né t’y touche pas. Le pourri pas okay, même pas tu le regarderas. On pourrait devenir handicapé ou dépressif rien qu’à croiser ton regard ! Espèce de malade va… » grommela t-il en boudant comme un enfant.

Puis il continua de fumer tranquillement, pensif, les deux genoux ramené contre sa poitrine pour s’y appuyer des bras. Il laissa un léger silence pour se perdre dans ses réflexions.
« Ton envie de te marier, en fait, ça t’es venu comme une envie de chier, soupira t-il avec un nouveau silence pour une autre latte de son calumet. Quand t’y pense, je crois que c'est la seule occasion pour moi de vivre un mariage. Y'a que toi pour accepter de m'épouser je pense. Pis encore pour me faire la demande ! avait-il laissé flotté dans l’air avant de commencer à murmurer pour lui même : il suffirait de dire à Fred que ça m’aiderait pour m’intrégrer et elle ça lui arrangerait pour confier le gosse qu’elle a eu avec le gorille du Psychic. Ouais non pas lui. Le nouveau serveur prépubère du Granny’s ouais. Genre le con, pas une thune, etc… Ca pourrait le faire » continua t-il comme ça encore un instant.

Il se redressa subitement et se leva pour aller chercher la brique de lait et boire directement dedans. Il revint et s’assit sur la table basse en face de la blonde. Il s’essuya le dépôt de lait d’un revers du bras.
« Ouais bah je sais pas. Faut que je réfléchisse… Peut-être. Faudra vraiment que tu sois gentille, j’insiste. Donne moi envie, un minimum. Je me casse assez le cul comme ça pour toi. Mais la vraie question est… Est-ce que tu serais capable d’épouser un dictateur antisémite ? Meine Frau Führer » exagéra t-il son accent allemand avant de venir lui voler un baiser baveux. Puis il ricana comme un gosse. Il n’arrivait pas lui même à croire qu’il lui restait quelques notions qui datait du lycée. Il lui donna soudainement la moitié de son joint et bondit de la table.
« Bon bah je vais prendre ma douche et raser ta connerie ! » et il partit d’un pas déterminé à l’étage.

acidbrain


Revenir en haut Aller en bas
I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
Alice R. O'Liddell


Messages : 514
Cœurs enchantés : 2747


Feuille de personnage
Objets magiques:

Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael EmptyLun 4 Juil - 0:11

Alice s’imaginait déjà comment elle l’annoncerait à Briar. Genre… Oh Briar, tu sais pas la nouvelle ! Je vais me marier ! Oui je sais, c’est normal, ça va dans l’ordre des choses, avec cette histoire de bébé et tout. Oh merde, le bébé. Non, ça n’allait pas dans l’ordre logique des choses. Il n’y avait pas de bébé, normalement, dans l’équation. Juste un mariage pour foutre les boules à la princesse. Peut-être que d’ici à ce qu’ils se marient, ils auront enfin trouvé une famille. Ou si elle voulait être plus méchante : Regarde, je me marie. Au moins j’ai réussi là où toi tu as échoué. Peut-être qu’elle le lui annoncerait même pas en fait, elle se contentera juste de bien mettre en évidence l’alliance bon marché qu’elle aura autour du doigt la prochaine fois qu’elle la croisera à l’université. Si elle a les yeux ouverts à ce moment-là. Mais on ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Vael était encore en train de peser la validité des arguments qu’Alice lui avait servi. Il ne pouvait qu’accepter de toute façon. « Oui mais t’oserais pas me dire non. Pas à moi. » Elle insistait en battant exagérément des cils. Elle n’avait même pas réagi alors qu’une marque rouge se faisait déjà voir sur sa cuisse. « Des demandes comme ça t’en auras pas toutes les semaines. La prochaine fois tu seras peut-être tout fripé et ce sera une jeunette de quinze ans qui voudra profiter de ton argent… mais t’en as pas. D’ailleurs t’as vu, je ne suis même pas intéressée ! Ma demande venait du cœur. » Et de ma motivation à faire entrer Briar en dépression. « Ou alors ce sera une vieille qui n’aura pour ambition dans la vie que de remporter des parties de Scrabble avec ses voisines – du moins celles qui seront encore vivantes. » Peut-être que je finirais comme ça en fait. Peut-être qu’ils allaient se chamailler pour choisir la chaîne à la télévision, peut-être qu’ils allaient se déclarer la guerre parce qu’Alice semait des chaussettes sales partout dans l’appartement. Peut-être parce que ce serait Vael qui maintiendrait le lapin domestique de son épouse en vie parce qu’elle aurait même déjà oublié qu’elle avait un lapin. « Et tu peux me dire combien de vraie Alice vont te demander en mariage ? M’épouser, c’est pouvoir partir en vacances au Pays des Merveilles avec la meilleure guide qui soit ! » Ou pas. Elle n’avait pas envie de retourner au Pays des Merveilles. Mais elle savait que Vael ça le fascinait, alors elle jouait là-dessus.

« Attends, attends… t’es en train de me dire que tu veux le garder, finalement ? C’était pas comme ça que c’était convenu, putain. » Et comme d’habitude, elle prit un coussin du canapé et fit bouffer le tissu à Vael. Sur trois coups. « Pardon, c’était plus fort que moi… » rajoutait-elle subitement quand elle se rappelait qu’elle avait dit qu’elle serait gentille. Elle préférait continuer la conversation comme si rien ne s’était produit. Et puis après tout, ma cuisse avait toujours la marque de sa main. J’ai pas envie de finir en femme battue. Il fallait que je lui fasse comprendre que si j’étais battue, il fallait qu’on le soit tous les deux. Pour le meilleur comme pour le pire. Na.
« C’est ça ! » acquiesca-t-elle tout sourire quand Vael évoquait une envie de se marier et de chier. « Oui c’est ce que je te dis depuis tout à l’heure… si tu ne veux pas te marier avec la voisine Yvonne qui joue au Scrabble. Écoute quand je te parle ! » Elle l’écoutait déblatérer dans sa barbe, en approuvant par des signes de tête chacun de ses mots. Ça s’annonçait bon pour elle. « Ah ça c’est une bonne raison, j’y avais pas pensé. Des fois j’aime beaucoup quand tu réfléchis. » Elle le regardait ensuite partir dans son délire sans rien dire. Non, il ne serait pas dictateur. « Tu peux pas être dictateur… t’as une chèvre. Une chèvre. C’est pas crédible. » Elle ricanait aussi, mais plutôt pour se moquer de lui. S’il lui faisait la réflexion, elle lui dira juste qu’elle l’avait trouvé drôle. « Okay, laves-toi bien derrière les oreilles ! »

Juste un truc. Elle ne pouvait pas se marier avec ce mec s’il gardait cette moustache.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé




Moustache ! + Alice&Vael Empty
MessageSujet: Re: Moustache ! + Alice&Vael   Moustache ! + Alice&Vael Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Moustache ! + Alice&Vael
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» « Épouse-moi, Bella » + Vael&Alice.
» Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.
» « Je ne te demande rien, c’est lui qui le fera » (alice&vael)
» FAST - Il est arrivey, sans s'pressey (Vael&Alice) [SB]
» Mais tu es un monstre ! - Vael&Giselle.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
No Kindness Left :: Bienvenue à Storybrooke :: Quartier Turner :: Les maisons :: Maison de la famille Moreau-
Sauter vers: