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 Maât ❣ Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi

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G. Thalia Cavendish
G. Thalia Cavendish


Messages : 148
Cœurs enchantés : 958


Feuille de personnage
Objets magiques:

Maât ❣  Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi Empty
MessageSujet: Maât ❣ Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi   Maât ❣  Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi EmptySam 17 Oct - 17:54


Gretel Thalia Cavendish
Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi, défaille et tu devras prouver ta valeur



Nom, Prénom(s) :  Je suis la déesse Maât, mon nom est connu de tous les égyptiens, mais par un coup du sort j'ai été puni et j'ai porté l'identité de Gretel, pour finir par devenir la reine Thalia Cavendish  

Âge : Je suis aussi vielle que le monde, mais j'ai cessé de vieillir à l'orée de mon vingt deuxième printemps.

Date & Lieu de naissance : Il y a bien longtemps sur les terres fertile du royaume d'Égypte, puis durant une chaude nuit d'été il y a vingt ans, cinq minute après Hansel.

Conte : Mythologie égyptienne, Hansel et Gretel, la jeune fille sans main  

Personnage :Maât, Gretel, la jeune fille

Orientation & Statut : Hétérosexuelle, j'ai été marié par le passé mais je pense que la demande d'assassinat que le roi, mon mari, à prononcé à mon encontre à coupé court à notre mariage.

Groupe : L'écrivain

Particularité : Je possède une cicatrice le long de ma colonne vertébrale, symbole de mes ailes perdues. J'ai également des cicatrices circulaires autour de mes poignée depuis que mes mains m'ont été rendu.

Un camp en particulier : Actuellement elle est dans celui de Drago

Catégories : Déesse déchue

Capacités/Pouvoirs :

- Capacité de ressentir le mensonge, j'étais la déesse de la justice, de ce fait j'étais capable de déceler les mensonges, si je vous jure suis le meilleur détecteur de mensonge qu'il existe sur cette Terre. Cette capacité n'avez aucune limite, revenir dans le passé d'une personne n'était pas un problème pour moi. C'est aussi l'unique pouvoir que j'ai gardé dans ma nouvelle vie, bien entendu ce dernier est limité à l'instant présent et j'ignore d'où il provient

- Contrôle de l'esprit, depuis aussi le premier jour où mes pieds ont foulé la terre, je suis capable de manipuler les esprits de n'importe quel être-vivant. Cependant, j'ai abandonné cette capacité lors de la création du monde égyptien, toute magie à un prix à payer et j'ai choisi de sacrifier mon don de manipulation mentale afin d'offrir au humain leur libre arbitre.

- Vol, c'est également, un pouvoir que je possède depuis le que mes yeux se sont ouvert sur le monde. Elles sont d'un doré resplendissant. Elles ne m'ont jamais fait défaut, m'ont toujours soutenu et sont aussi résistante que l'or. Elles ont été arraché par mon père, le dieu Ré, la nuit où il m'a banni avec Shou afin de me remettre sur le droit chemin en nous offrant une vie d'humaine. J'en garde une cicatrice sur toute ma colonne vertébrale.

- Altération d'apparence,  lorsque je me rendais dans le monde des humains, je pouvais devenir une autre femme et cette capacité n'avait aucune limite, je pouvais devenir une fillette de cinq ans comme une vielle dame de quatre-vint ans. J'étais également capable de devenir un homme si la situation l’exigeait, cependant j'évitais de me transformer ainsi de peur de me faire démasqué.  

Attributs :

- Immortalité, un des nombreux avantage d'être une déesse, j'ai cessé de vieillir une fois que j'eus atteint la vingtaine. Comme toute être mystique, je suis immunisé contre le moindre arrachage de cœur.

- Capacité à sentir la magie, étant née avec de la magie, je suis capable de ressentir la moindre once de magie. Il en est de même pour ma vie en temps qu'humaine.

- Cavalerie, je suis capable de monter tous type de destrier. Qu'il soit "classique" comme par exemple les chevaux ou encore plus "atypique" comme les dragons.

- Ambidextrie, après avoir retrouvé mes mains grâce au dieu Ré, j'ai été poussé à développer des attitudes de guerrière. Ainsi, j'ai découvert que j'étais capable de manipuler deux armes à la fois.  

Armes/Objets Magiques :

- Un arc, qu'elle s'est fait forgé dans le camp de Drago

- Un poignard, celui qu'elle avait volé à la sorcière avant de s'enfuir à tout jamais de sa demeure en sucrerie

- Une épée, arme qu'elle s'est également fait forger dans le camps de Drago

FEAT KAT GRAHAM



Que penses-tu de la politique actuelle des choses ?
Es-tu au moins au courant de ce qui se trame ?
Je pense que je ne suis pas la meilleure personne pour répondre à cette question. J’ignore même ce qu’il est advenue du royaume de Cavendish. Mais qu’importe, jusqu’ici, je ne vois pas une quelconque politique digne d’en parler. Il est certain que les créatures qui étaient auparavant cachées sont incontrôlable, mais les deux clans qui se sont formés sont aussi immoral un que l’autre. Évidement j’ai dû faire un choix, entre le clan de Cora, la mère de celle quia maudit la majorité des habitants de notre monde, ou Drago, celui que j’aime appeler le dresseur de dragon. Mon choix fut vite fait, quelque temps après le nuage violet qui avait glacé mon sang, j’avais été projeté dans un monde détruis, où les dangers étaient milles fois plus important que celui que j’avais connu. Afin de protéger mon fils, j’ai dû apprendre à manier les armes, notamment l’arbalète et le l’arc. Un domaine dans lequel je suis assez douée, il faut l’avouez mais là n’est pas la question, un soir, un des soldats de Drago nous à sauvé, alors je lui suis reconnaissante et je me suis alliée à Drago, mais je n’ai pas oublié mon premier objectif : retrouver Hansel. Bien que la tâche soit rude et cahoteuse, j’ignore où il est, qui il est devenu, je n’ai plus que son visage d’adolescent en tête et il n’est pas exclu qu’il soit dans ce royaume que tout le monde nomme Storybrooke.
Malgré les difficultés, je ne perds pas espoirs. Les mots de l’homme qui m’a redonné mes mains n’ont de cesse de m’obséder : il m’a dit de retrouver mon frère, nos destins étaient liés. Le prénom qu’il a utilisé en s’adressant à moi sonne aussi comme une douce brûlure en moi, Maât. Qui était-elle ? Qui était cet homme qui semblait connaitre tant de chose de moi ? Alors oui je ne me pose pas trop de question sur les politiques qui sont menés par les deux grands chefs de fils, je pense surtout qu’aucun des deux ne pourra durer éternellement et une partie de moi désire connaître la vérité au sujet de cette Maât.

Anecdotes & Caractère

Il y a une chose que je n’avouerais jamais, même si je devais peser mon propre cœur, c’est un secret, un sentiment que j’ai toujours enfoui au plus profond de mon cœur, afin de protéger mon esprit du poison qui s’immisçait en moi. Ce secret il a un nom : Osiris.
Je sais que tout le monde pense que j’ai créé l’au-delà, dans un élan de générosité parfaite, pourtant il n’en est rien. La vrai raison qui m’a poussé à créé ce dernier était que j’aimais Osiris, plus qu’aurais dû l’aimer sa tante. L’annonce de sa mort, avait été comme un coup de couteau pour moi, mais le pire était la détermination d’Isis à retrouver sa dépouille. Seth, avait repris le trône de son frère et nous n’avions rien fait contre, ou du moins je n’avais rien fait contre, a la place j’avais recherché l’âme d’Osiris désireuse de retrouver cette part de lui. C’est pour qu’il soit encore en vie que j’ai convaincu ma mère de créer ce monde.  

J’ai été enceinte. Oui vous ne rêvez pas c’est bien ce que je suis en train de vous avouer. J’ai bel et bien été enceinte, mais il ne faut pas rêver ce n’était pas d’Osiris et ni de mon mari. A oui ça aussi j’ai oublié de le dire, mon paternel m’a offerte (parce que oui c’est le mot il m’a offert) à Thot. Mais, le nom du père n’a pas d’importance. La seule chose à savoir c’est que c’était un humain, et comme vous pouvez-vous en douter, notre relation n’a pas durée. Ma grossesse est restée secrète, seul mon frère, ma sœur et mon père étaient au courant. Cette période fut également celle où Hator retourna sur les terres humaines pour la première fois depuis que nous avions quitté le monde des humains. Ma sœur m’accompagna tout au long de se long processus, loin des terres d’Égypte, loin de notre monde. Ce n’est qu’une fois l’accouchement passé que nous sommes reparties dans notre monde d’origine, une fois que j’eus abandonné mon enfant, en lui laissant un médaillon en onyx parsemé de rubis.  

Courageuse ↯ Douce ↯ Impulsive ↯ Romantique ↯ Sensible ↯ Curieuse ↯ Têtue ↯ Indépendante ↯ Drôle ↯ Juste ↯ Jalouse ↯ Possessive ↯ Aimante ↯ Respectueuse ↯ Battante ↯ Protectrice ↯ Désordonnée ↯ Modeste ↯ Généreuse ↯ Peu s'avérer manipulatrice, mais seulement quand il le faut ↯ Insomniaque ↯ Gourmande ↯ Colérique ↯ Calme ↯ Digne de confiance ↯ Méfiante  ↯ Droite ↯ Honnête, mais sait mentir ↯ Fragile ↯ Explosive ↯ Paradoxe vivant ↯ Imprévisible ↯ Râleuse ↯ Soucieuse ↯ Intrépide ↯ Hyperactive ↯ Naturelle ↯ Réfléchie ↯ Réaliste ↯ Loyale ↯ Fidèle  ↯ À l'écoute ↯ Gentille ↯ Optimiste ↯ Ouverte d'esprit.



Pseudo : Toujours Maat
Prénom : pareil que chez Neïlina, Mathilde
Âge : la vingtaine
Loisirs : les mêmes que pour Neïli
Crédits de la fiche : Tumblr et Amantia
Code du règlement : Darkness in your soul
Que penses-tu de NKL ? : C'est rempli de gueux mais je l'aime bien
Besoin de parrain/marraine ? : Non c'est trop dangereux



Dernière édition par G. Thalia Cavendish le Dim 1 Mai - 19:46, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Maât ❣ Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi   Maât ❣  Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi EmptySam 17 Oct - 17:55

Histoire

Maât
MAÂT EST VENUE POUR DEMEURER SANS CESSE AVEC TOI. MAÂT EST TOUTE LA PLACE QUI T'APARTIENT POUR QUE TU TE REPOSES SUR ELLE. TU RAJEUNIS À SA VUE, TU VIS DU PARFUM DE SA ROSÉE. MAÂT EST PLACÉE COMME PORTE-BONHEUR À TA POITRINE.
La construction du monde, beaucoup de personnes en parlent, mais peu de personnes savent ce qui s’est vraiment passé ce jour-là. Je suis Maât, la fille d’Amon-Ré et de Mout. Mon histoire est rarement racontée, certainement parce que je n’ai jamais fait de réelles vagues. J’incarne la notion de perfection, de droiture, et d’équilibre, ceux qui me permet d’avoir le respect de tout ce que les Égyptiens, quelque-soit leur dieu de prédilection, à commencer par le Pharaon lui-même, qui retrouve l'exacte ligne de conduite à suivre tout au long de son règne dans les mots que j’ai prononcé le jour de la création de notre monde. J’existe dans la tête des mortelles comme une sorte de voix de la raison, une caresse invisible qui les guide dans leur décision et c’est certainement ce que je suis d’ailleurs, mais comme tous les autres dieux, j’ai ma propre histoire, mes propres sentiments, et en ce jour sacré, je vais vous en révéler une partie.
Tout commença il y a des millénaires, alors que mon père, le dieu soleil, Nout, Geb, et mon frère Shou respectivement le ciel, la terre et l’air. Quant à moi, j’étais le lien qui permettait à ces trois-là de rester uni ensemble, l’équilibre. À eux quatre, ils représentaient les quatre éléments essentiels pour créer la vie et c’est ce que nous avons fait. Shou souffla sur les terres arides de l’Égypte pour rendre l’air respirable, tandis que Nout faisait pleuvoir sur cette terre que Geb rendait fertile et mon père lui apportait la chaleur nécessaire pour que les végétaux puissent vivre. Voilà la tâche à laquelle le trio s'est attelé pendant plus de deux jours. Ce fut le troisième jour que j’entamais ma mission accompagnée par ma mère la grande Mout, ensemble, nous avons fait naître des hommes à notre image. Je leur offrais un esprit, une raison, une logique et une sagesse et ma mère leur fit voir le jour avec le sentiment que le seul fait de vivre se paie d'une culpabilité fondée sur l'équivalence entre la vie et la mort, mais surtout elle leur inculqua le respect et la fidélité. Notre royaume fut créé en quatre jours, autant de jour que d’élément. Ô notre monde était loin d’être parfait.

C’est quelques années plus tard que nous nous en sommes aperçus, alors que mon père régnait sur notre royaume.
C’était un soir d’été comme il y en avait tant eu. Un soir pendant lequel, les enfants de Nout et Geb entraient dans l’aube de l’âge adulte. Il était les premiers dieux, voués à un avenir doux et harmonieux. Chacun avait sa place. Osiris, l’aîné, Seth, Nephthys et Isis, une fratrie similaire en tout point à celle de leur aîné. L’avenir nous montrera à quel point leur similitude est forte, mais pour l’instant revenons en à ces quatre enfants qui entraient dans le monde des adultes. Durant cette période, mon père régnait sur le royaume, c’était un pharaon juste que tout le monde respecté et tous les égyptiens connaissaient notre véritable identité, seulement, après des siècles de règne son autorité commençaient à s’effriter, des groupes de rebelle se formaient un peu partout dans le royaume désireux de venir prendre notre place. Ils ne croyaient plus en notre magie. Pour eux, nous étions des humains au même titre qu’eux. Un soir, ces derniers tentèrent de prendre la main sur notre royaume en agressant ma jeune sœur Tefnout, et moi-même alors que nous sortions d’une baignade nocturne dans le Nil. À dire vrai, ce fut Tefnout la première d’entre nous à subir les foudres de nos agresseurs qui dans un élan de folie, c’étaient pris d’idée à nous menacer avec un khépesh. L’arme située sous la gorge de ma sœur me rendit folle de rage, de mon côté les autres rebelles me menaçaient avec leur arc tendu vers moi. Ce fut la première fois que je me servais de mes ailes depuis des années. La colère prenante possession de chaque infime partie de mon être, je laissais mes ailes d’or reprendre leur place dans mon dos. Affolés, ils libérèrent leurs flèches vers moi, des flèches qui se brisèrent contre mes ailes avant qu’une tempête de vent ne vienne s’abattre sur nous. Shou, pensais-je en me dirigeant vers ma sœur, inquiète, mes ailes toujours déployé, je la protéger des nombreux projectiles que Shou soulevaient par la rage, il parlait, je n’écoutais pas, ce fut uniquement lorsque notre père fit son entré que le vent se calma, relâchant les rebelles qui se retrouveraient bannis loin des terre d’Égypte. Malgré ce jugement, mon père était désireux de nous venger, mais Tefnout était la pire, sa fierté avait été touchée en plein cœur. Sa rage la dévisageait, et ensemble, ils trouvèrent une solution qui allait dévaster notre royaume. Ré libéra la lionne en elle, lui donnant le droit de punir chaque rebelle. Dès le départ, l’idée ne m‘avait pas plu, j’avais un mauvais pressentiment. Mais je n’ai rien pu faire pour le faire revenir sur sa décision, deux jours plus tard ma sœur se lança dans le royaume sous sa forme animale : une magnifique lionne. Les premiers jours, elle accomplissait son rôle avec brio. Les rebelles étaient morts. Le peuple nous respectait à nouveau, pourtant Tefnout ne rentrait pas. Elle était ivre de pouvoir, le goût du sang et de la peur l’avait enivré, elle avait besoin de plus, elle voulait plus. C’est pour cela qu’elle commença à s’en prendre à des innocents, dévastant de nombreux villages, ce n’est qu’une fois que j’avais décidé de la suivre en utilisant la voix des airs que je m’apercevais de l’étendue des dégâts. Ma sœur était devenue une meurtrière, une meurtrière qui avait été engendrée par mon père. Sans attendre, je venais rendre mon rapport à mon père, un conseil de famille se mit rapidement en place et nous tombèrent tous d’accord : il fallait arrêter Tefnout. Pour se faire, nous nous rendîmes dans chaque ville limitrophe avec le Nil, les faiseurs de bières avaient pour ordre de déverser toute leur bière dans le Nil tandis que ceux qui créaient l’argile rouge faisaient la même chose, dès que la nuit viendrait prendre ses droits sur le pays.
Au petit matin, nous vîmes l’œuvre de nos manigances prendre vie, l’eau du Nil était aussi rouge que le sang, cette vision enchanta la lionne qui pensait que c’était le sang de ses victimes, ivre de pouvoir, elle se baigna et bu sans ménagement l’eau du fleuve. Enivrée par la bière, elle finissait par s’endormir sur les berges de Louxor.
C’est durant son sommeil que nous avons libéré Tefnout de son fardeau, séparant son âme en deux, la lionne vengeresse d’un côté et son apparence humaine de l’autre. C’est ainsi que nous donnèrent naissance à Hathor.

De cette guerre, car à nos yeux, c’était le nom qu’on lui avait donné, une guerre, mon père ne s’en ait jamais remit. Il avait honte d’avoir ainsi mutilé sa seconde fille, mais surtout, il était fatigué à l’idée de devoir continuer de régner ainsi. C’est Isis qui parvint à découvrir le secret que ce dernier gardait depuis la création de notre monde. Il offrit à Isis la manière dont un pharaon devait se faire obéir par ses sujets. Un secret qu’elle donna à Osiris, qui s’empressa de venir demander le trône. Une offre qui lui fut accordée. Ce fut durant son couronnement que je prononçais les mots qui allaient dicter la conduite de tous les prochains pharaons d’Égypte. Cette ligne de conduite, il la suivit toute sa vie, mais son couronnement rendit son frère Seth fou de rage. Depuis toujours, l’animosité et la jalousie avaient rythmé sa relation avec son frère, mais cette fois-ci, elle eut raison de lui. Un soir Seth commis l’irréparable ne tuant Osiris, en l’enfermant dans un sarcophage qu’il avait fait confectionner pour l’occasion. J’avoue que je ne comprendrais jamais la confiance qu’Osiris avait en son frère, mais les faits était-là. Il était entré dans le sarcophage, et c’était laissé piéger pour mourir dans la pire des manières. Isis rechercha son mari jour et nuit durant des années, tandis que de notre côté, nos yeux étaient figés sur Seth, il avait le trône, mais tout ce qu’il en faisait était contraire à notre politique. En cet instant précis, je regrettais d’avoir abandonné mon don de manipulation. Au plus profond de moi, je savais qu’il était responsable de la disparition d’Osiris. Je n’avais que trop bien raison. Après des années de recherche Isis le retrouva, au cœur d’un arbre qui avait poussé là le jour de son arrivé. Malheureusement, nous ne parvînmes pas à le faire revivre, en réalité, nous n'en avons pas eu le temps, Isis avait caché le corps de son mari dans les roseaux, mais Seth tomba dessus durant une de ses parties de chasse. En guise de représailles, il découpa le corps d’Osiris en sept morceaux et les avait éparpillés un peu partout dans le royaume. Rongée par la tristesse, Isis qui avait retrouvé le bras de son mari vint nous supplier de lui apporter notre aide, c’est ainsi qu’elle fit l’acquisition de ses ailes, et du côté de Mout et moi nous créèrent l’au-delà, j’avais retrouvé l’âme d’Osiris et je l’avais mené dans ce lieux qui venait tout juste de prendre place. Sur les terres d’Égypte, les recherches venaient de prendre fin, le corps du premier souverain après Ré était reconstitué et Anubis s’occupaient de le reconstituait, armé de bandelette, il avait réussi à camoufler la mutilation d’Osiris.
Voilà comment le monde fut créé, comment l’au-delà prit vit et que nous, les créateurs du monde égyptiens comme vous le connaissaient, nous sommes retrouvées à veiller sur les humains de loin.

La fracture qui avait eu lieu dans la fratrie d’Osiris, avait donné des idées à mon propre frère. Depuis des siècles, ce dernier nourrissait son animosité et sa jalousie envers Nout et Geb, les parents d’Osiris, il aimait Nout, ou du moins, c’est ce qu’il aimait dire. Je ne compte plus le nombre de fois où ce dernier me l’avait dit, en me demandant conseil. Malheureusement, je ne savais dire autre chose que, oublie-là, elle n’est pas pour toi mon frère. Pendant longtemps, mon frère avait encaissé comme je lui avais demandé, refoulant ses sentiments sans jamais rien dire, or mis à moi et certainement à Hathor. Après tout les rumeurs disaient qu’elle était la déesse de l’amour, quoi de plus naturelle, c’est notre amour qui l’avait créé. Malheureusement, la défaite d’Osiris sur son frère, donna mille et une raison à Shou pour blâmer ses parents et notamment son père.
Il se servit de la culpabilité d’Amon-ré, pour arriver à ses fins, il voulait que le couple de la terre et du ciel prenne fin. Bien entendu, il n’expliqua pas toute l’histoire, ne dévoilant que la partie qui l’arrangeait. Amon-Ré dans sa clairvoyance, légèrement obscurci par le poids de sa conscience depuis son échec avec Tefnout, donna raison à son fils, jugeant que la sagesse de ce dernier était suffisante pour prendre ce type de décision.
Sans prendre la peine de m’informer de ses désirs, mon frère, parti annoncer sa sentence, parlant en mon nom en leur disant que j’avais décidé en conciliabule avec lui-même et notre père d’interdire leur amour, autant dans l’au-delà que sur les terres égyptiennes. Cette annonce créa, une infime fissure dans le cœur des amants, une fissure qui se fit entendre dans le monde des humains qui fut frappé par un violent orage. Le cœur de Nout s’exprimait. Pour ma part, j’étais repartie dans le monde des humains, désireux de voir de mes propres yeux, si le règne du pharaon était à la hauteur de mes exigences. Dès que la pluie s’était abattue sur mon visage, j’avais senti la détresse de la déesse du ciel. J’étais immédiatement repartie, mais le mal était déjà fait, Amon-ré avait pris sa décision et l’annonçait haut et fort. Je ne pue rien faire pour empêcher cela. Nout et Geb n’avaient plus que cinq jours par an pour vivre leur amour. Je ne pue rien faire pour empêcher cela. Blessés et épris par un sentiment de trahison, les deux amants quittèrent l’au-delà. Une décision qui n’affola que mi, ou du moins, je fus la seule à exprimer mon mécontentement. Trop tard malheureusement. Amon-ré refusa d’écouter mes mises en garde, à ses yeux notre royaume pouvait survivre sans eux, et pour lui, ils reviendraient lorsqu’ils s’apercevraient du caractère noble de son cadeau des cinq jours. Ridicule.

Pour limiter les dégâts, nous avons offert une partie des pouvoirs de nos deux déserteurs à d’autres dieux, une technique qui marcha pendant un temps.  

Puis le règne d’Akhenaton arriva et l’ordre que nous avions établi fut bouleversé, rapidement la fissure fut palpable par d’autre que moi. La foi de nos sujets étaient fébrile et un dieu dont on avait oublié le nom refaisait son apparition dans le ciel divin qui nous abritait : Aton. De cette unique vénération, découla un grand nombre de révolte dans nos rangs. Les vents se déchainaient sur les terres égyptiennes dès que le Pharaon osait prononcer ses lois, mais après plusieurs années, nous décrétâmes que nos sujets répondraient de leurs actes lors de la pesée de leur cœur.

En réalité, je pense que personne ne voulait avouer que j’avais raison, et que cette faille était due à l’exil de Nout et Geb. Qu’importe, le déni régnait en maître chez la population divine, quand à moi j’avais décidé de vivre durant quelque temps sur les terres humaines. Je voulais découvrir le quotidien de mes anciens sujets. Pour se faire, j’ai enfilé une nouvelle peau, me rajeunissant tout en modifiant quelque peu les traits de mon visage, seul mes yeux restant les mêmes. Pour l’occasion je me créais une nouvelle identité, bien différente de celle que j’avais jusqu’à présent. C’est ainsi que je suis devenue : Isalya Nemphis.

Isalya, la fille endeuillé d’un marchant d’argile mort lors d’un de ses voyages sur le Nil. Une triste histoire qui malheureusement était récurrente en cette période. Volontairement, je me suis fait engagée en temps que femme de chambre dans le palais du pharaon. Il fallait que je voie comment ce dernier fonctionnait, que je comprenne pourquoi le pharaon avait demandé que l’on prie un dieu qui avait été banni bien avant que je ne puisse foulée les terres égyptiennes.

Après quelques mois, j’ai vu que le dieu qu’ils adulaient tant, bien qu’absent, ne changeait pas tellement la ligne de conduite que j’avais murmuré aux oreilles d’Osiris le jour de son couronnement avant de les retranscrire sur les murs du palais. Du côté de Néfertiti, j’ai pu voir qu’elle n’était pas aussi froide que ce qu’elle laissé paraître, elle avait un cœur. Elle me l’avait prouvé à de multiple reprise. J’aurais voulu resté plus longtemps, mais un nouvel événement vint perturber mon programme. En effet, j’avais trouvé un homme, aux traits similaire à ceux d’Osiris, une nuit avait suffit pour que l’horreur survienne en moi. J’étais enceinte. Je ne pouvais pas supporter cette idée, mais je ne pouvais tuer cet être qui grandissait en moi. J’ai pleuré, longtemps, j’ai supplié Isis de me pardonner, je l’ai supplié de me retirer l’enfant, mais elle est restée sourde à mes appels. J’ignore même si elle l’a entendu. Ce que je sais c’est qu’Hathor me rejoignit dans le monde des humains, emmitouflée dans une cape rouge qui dissimulait son visage.
C’est en faisant le marché, que je la trouvais fasse à moi, sans prendre la peine de parler cette dernière m’avait attrapé la main pour me faire venir dans une ruelle sombre et escarpée. « Maât que t’arrive-t-il ? J’ai rêvé de toi cette nuit, je sens qu’il se passe quelques choses, parle moi Maât. » « Hator ? Qu'est-ce que tu fais ici ? » Demandais-je, étonnée par sa présence en ses lieux. En guise de réponse, ma sœur m’appris qu’elle avait rêvé de toi, et qu’Isis l’avait averti que j’avais besoin d’aide. Autant dire qu’en cet instant j’aurais bien étranglé la prêtresse d’Osiris, sans le moindre état d’âme. Cependant, l’avenir me prouvera qu’elle avait raison. En effet, après avoir appris ce qu’il m’arrivait, ma petite-sœur me proposa plusieurs alternative auxquels j’avais déjà pensé, à savoir, l’avortement (autant dire que même Hathor n’y croyait pas), l’abandon ou le fait que je garde le bébé pour l’élevé dans notre monde, une issue que je refusais d’emblé. Un enfant dans le monde des dieux, et quel avenir aurait-il ? Qu’est-ce que je pouvais lui offrir de mieux, j’avais un devoir, une mission à accomplir, et  je ne pouvais le faire avec un enfant qui serait traité comme un paria. Mon monde ne pouvait coexister avec le sien, il serait malheureux, et je ne voulais pas de cette vie pour mon enfant. A mes yeux, il ne restait plus qu’une option : l’abandon. Seulement, je ne pouvais y arriver seule, Hathor le savait, elle ne me demanda pas mon avis et m’aida à regrouper le peu d’affaires humaines que j’avais pu regrouper au cours des derniers mois avant de m’accompagner loin des terres d’Égypte à la recherche d’un lieu qui pourrait accueillir ce bébé.

Ce fut sur les terres de Pompeï que notre périple prit fin, six mois après l’arrivée de ma sœur dans le monde des humains. Son premier retour depuis l’incident que nous avions connu.

Malgré ses nombreuses peurs, elle a été un véritable pilier pour moi, c’est dans cette ville dans une cabane abandonné, que je mis bas à mon fils, soutenue par ma sœur qui avait pris la place d’une sage femme sans même hésiter un seul instant. Je me rappelle de cette douleur insoutenable, je me rappelle du déchirement, puis du bonheur immense de voir mon bébé, un garçon, un fils d’Horus, pensais-je, des larmes roulant sur mes yeux tandis que ma sœur détournait le regard, incapable de supporter cette vision. Je me suis occupée de se bébé durant une journée, la journée la plus longue de toute ma vie, je redoutais le moment où j’allais devoir le quitter. Un moment qui arriva plus vite que ce que je le voulais, les pleurs d’une mère touchant le cœur de ma jeune sœur, cette dernière m’appris que c’était la meilleure chance de mon fils auquel  je n’avais donné aucun prénom. Le cœur au bord des lèvres, j’ai écouté ma sœur, je me suis rendue devant la demeure qui souffrait silencieusement, après avoir remis mon petit homme dans les bras de ma sœur, j’avais touché la porte de la maison désireuse d’en savoir plus sur ces inconnus à qui j’allais remettre mon bébé. Comme toujours, la vie de cette maison de sa construction à aujourd’hui, le couple était riche, ils avaient l’air bon et honnête, le bébé qu’ils avaient perdu était un petit garçon. Des larmes ruisselant le long de mes joues, je faisais signe à Hathor de venir. « Tu peux encore changer d’avis Maât je suis certaine que père comprendra ! » « C’est sa meilleure chance » répondis-je, entre deux larmes, avant de l’embrasser pour la dernière fois, murmurant de belle parole avant de l’envelopper dans les draps de soi que nous avions emmené d’Égypte, tout en déposant une bague en onyx ornée de rubis à l’intérieur. Hathor de son coté c’était déjà éloigné après l’avoir embrassé. Je dois avouer que j’ai longtemps hésité à le laisser, mais je l’ai fait, une fois que ma sœur avait disparu dans l’obscurité d’une ruelle, j’avais senti mes ailes reprendre leur place dans mon dos avant que je ne frappe à la porte de la maison puis que je prenne mon envole pour rejoindre ma sœur et partir pour toujours et à jamais.

Après cet épisode, je suis repartie dans notre royaume, le cœur brisé. J’avais décidé que plus jamais je ne remettrais un pied sur les terres humaines, c’était trop dur pour moi. Alors j’ai repris mon rôle, je pesée les âmes des défunts, mais la mienne des âmes étaient morte. Pendant des années, j’ai pleuré mon fils lorsque j’étais seule, tandis qu’Hathor désireuse de m’apporter son aide me proposait de retourner à Sleepy Hollow afin de voir ce qu’il était advenu de cet enfant. Une requête que je n’ai jamais voulu exaucé, je savais qu’elle avait besoin de savoir, mais je ne pouvais plus y aller, je devais me faire une raison et oublié ce fils, oublié la douleur de l’accouchement, le bonheur exquis que j’avais ressenti quand il était contre moi, puis l’immense douleur qu’avait causé son abandon, je devais simplement oublié et elle aussi.

Comme tout les humains, la mort de Néfertiti arriva, une mort que beaucoup de dieu attendait pour cause ils voulaient qu’elle paie pour nous avoir renié. Pour ma part je me fichais pas mal de cela, à mes yeux elle était une citoyenne égyptienne comme les autres. Comme toujours ce fut le dieu de la mort et des embaumeurs, Anubis qui la conduit vers moi, le regard mauvais, tandis que tout les autres dieux l’attendaient impatient et attentif. Osiris, était comme toujours à ma droite, en la voyant s’approcher j’avais senti Ammit s’agiter tandis que le roi de ses lieux me murmurait qu’un jugement ne servait presque à rien en de tel circonstance : « Nul jugement ne peux être aboli Osiris, cette femme est comme toutes les autres et elle aura droit à un procès équitable je m’en assurerais ! » Murmurais-je à ce dernier avec un ton menaçant bien décidé à lui faire passer ses envies de justicier du dimanche. Dès que la défunte reine d’Égypte entra dans notre salle de jugement, je la vis balayer l’assemblé du regard, elle cherche Aton, songeai-je désolée, sans crier garde une lueur de désespoir illumina le regard de la jeune femme qui s’apercevait que ce dieu qu’elle avait prié n’était nulle part. Elle était seule. La violence d’Anubis, m’agaçait, mais je ne disais rien, je règlerais mes comptes une fois la sentence annoncée. Je récupérer le cœur de Néfertiti, le déposais sur la balance tandis qu’Anubis expliquait les règles et les conditions propres pour entrer dans le royaume d’Osiris, un royaume auquel elle n’aurait malheureusement pas accès pensai-je désemparée, en déposant ma plume au centre de son plateau, ma balance vacillant du mauvais côté, déclenchant les murmures outrés des participants à l’audience, tandis que les yeux de l’ancienne reine se remplissait de larmes, de mon côté je la regardais patiente, priant pour qu’elle fasse tourné la balance. « Je plaide coupable… Coupable d’avoir été aveuglée par le pouvoir, coupable de vous avoir tous renié sans aucun état d’âme… Coupable d’avoir mené mon peuple à sa perte pour arriver à mes fins. Je regrette sincèrement d’avoir été aveuglée par mes ambitions à votre détriment, et au détriment d’un peuple qui se retrouvera courroucé par ma faute. Ne les blâmez pas, je me sacrifie pour eux. » Dès que ses lèvres se délièrent, je sentais un sourire heureux se étirer mes lèvres, tandis que j’admirais ma balance, bougé, son cœur était du même poids que ma plume, lançant un regard à Osiris je lui faisais signe de revenir. Il savait déjà ce qui allait se passé, nous allions devoir débattre, alors il regroupa tout les dieux et nous nous retrouvâmes dans une salle où je tenais la place principale. Dès que tout le monde fut installé je sortais de mon silence : « Elle mérite le pardon ! Elle n’est pas mauvaise ! » « Je ne veux pas d’elle dans mon royaume » « Ton trône peux encore t’être enlevé Osiris si tu ne t’en montre pas digne ! » Lâchais-je, avant de poursuivre : « Elle reconnait ses tord, elle a fait des choses biens vous vous en seriez aperçu si vous ne l’aviez pas condamné dès son arrivée ! Je n’offrirais pas son âme à Ammit soyez en sur ! » Le débat dura des heures, et les sentences coulaient de tout les côtés, de mon coté je restais sur mes positions, debout, ailé déployé sous le regard inquiet de ma sœur qui craignait la moindre de mes réactions. Puis le jugement tomba et nous sortîmes, toujours fière, je revenais à ma place, mes ailes rangeaient derrière mon dos tandis qu’Anubis expliquait ce qu’il adviendrait de sa vie. Reprenant le cœur de la Reine d’Égypte, mes ailes à demi déployé, je m’avançais vers elle, sous le regard attentif des autres dieux qui c’était poussé pour me laissé passé, tandis que plantais mon regard dans celui de Néfertiti, je remettais ce dernier à sa place en lui murmurant avant de retirer ma main de sa poitrine : « Bonne chance fille d’Isis, mon esprit t’accompagnera par delà les mondes oubli jamais cela. »

Si l’ancienne reine d’Égypte vivait ses vies sans ménagement, subissant le gourou de la malédiction que nous lui avions lancé, de notre côté rien n’avait changé, sauf moi. Malgré tout mes efforts je ne parvenais pas à oublier mon accouchement, et Shou avait fini par découvrir mon grand secret. Comme toujours mon frère ne comprenait pas mon comportement il semblait plus en colère que jamais il ne l’avait été auparavant.
Quelques heures après sa découverte, Shou fit naître une tempête qui tua mon fils. Ce n’est que lorsque je vis arriver Hator dans mes appartement que j’avais compris ce qu’il était arrivé quelques chose à mon enfant. J’ai tout de suite compris que la tempête était l’œuvre de Shou, mais j’avais eu la naïveté de pensé que son état de demi-dieu l’avait sauvé.
Je suis repartie dans la ville où je l’avais abandonné, j’ai retourné vent et marré afin de retrouver mon fils mais quand je l’avais enfin trouvé c’était trop tard. Il était mort, écrasé sous les décombres de la maison où je l’avais laissé cette fameuse nuit. Ses parents adoptif étaient avec lui, mort quelques mètres plus loin. En voyant, le corps de mon enfant, une fissure s’était créée en moi. Je l’avais libéré des décombres, mais chacun de mes gestes avaient uniquement alimenté mon désir de vengeance. Shou devait payer pour son crime. Je n’avais plus les idées claires. Ma clémence avait disparu, mon empathie était restée auprès de mon fils, ivre de vengeance, je m’étais revolée vers le royaume de Thèbes. J’avais pris ma décision, j’allais bannir Shou du royaume que j’avais créé de mes mains, le bannissement ou la mort je n’avais pas d’autre issu possible.

J’arrivais en trombe dans le royaume, mes magnifique ailes déployaient, un khépesh, fermement attachée autour de ma taille et un arc accompagné de ses flèches en pointe d’or, attaché autour de mon bras. Les autres dieux se retournaient sur mon passage, curieux et surpris par l’excès de rage qui émanait de mon corps, mais surtout par la saleté et la traces que mes larmes avaient laissées sur mon visage. Arrivant devant les appartements de mon frère, je faisais abattre un vent violent contre les portes afin de me laisser entrer, armant mon arc, je trouvais mon frère droit comme un I au beau milieu de ses quartiers. « Maât j’ai fait ca pour toi ! » « A partir d’aujourd’hui tu ne représentes plus rien pour moi, je te laisse le choix tu quittes Thèbes ou je te tue sur le champ ! » « Alors tue moi petite-sœur » me provoqua, Shou, obéissante, je décochais une flèche afin que cette dernière vienne s’abattre entre ses deux yeux, en un geste de main il détourna la trajectoire de ma flèche, avant d’abattre une tempête sur moi, luttant contre la puissance de son attaque je décochais de nouvelles flèche tout en hurlant ma rage. C’est quelques secondes plus tard que le dieu Ré fit son apparition nous soumettant à l’arrêt en un mot : Assez.
Posant un pied à terre, je lançais un regard meurtrier à l’intention de mon frère qui avait une blessure sur le bras, fière, je faisais face à mon père, mes ailes à demi-déployait tandis que ce dernier hurlait sa colère. « Maât, tu me déçois énormément, en réagissant ainsi tu as perdu toutes les qualités qui ont fait de toi la déesse de la justice, ton cœur est rempli de haine et toi Shou ton arrogance et tes désirs de faire justice seul on eut raison de ta sœur ! J’en ai assez de tes caprices, cette fois je ne peux cautionner un tel comportement ! C’est pour cela que je vous banni tous les deux ! Vos cœurs ont perdu leur pureté, vos comportements sont indignes des mots prononcés par Maât lors de la création de ce monde ! Vous aurez donc une vie humaine où vos existences seront intimement liées, tâchait de retrouver ce qui a fait de vous les dieux respectables que vous étiez avant ! Vous allez tout oubliez de vos existences actuelles, vos pouvoirs vous sont retirés et le jour de votre mort vous passerez devant la pesée des âmes tant que vos deux cœurs ne seront pas plus léger que la plume de Maât vous serez contraint à vivre une nouvelle vie ! Me suis-je bien fait comprendre ? » Les dents serrés, je sentais des larmes roulaient le long de mes joues croisant le regard de ma sœur qui était effondrée contre un pilier de la chambre, des larmes ruisselants sur ses joues, la voix de mon frère répondant de manière affirmative, j’admirais notre père venir lui retirer les éléments qui faisait de lui un dieu. « Oui » lâchais-je d’une voix sans vie, tout en déposant mes armes par terre, déployant mes précieuses ailes dans la pièce tandis que le dieu tout puissant venait vers moi, peut désireuse de sentir le contact de la peau de se dernier sur la mienne j’arrachais moi-même la plume de maât, ainsi que mon ankh que je lui remettais en main.




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MessageSujet: Re: Maât ❣ Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi   Maât ❣  Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi EmptySam 17 Oct - 17:56

Hansel et Gretel
GRÂCE À SES MIETTES DE PAIN, NOUS ALLONS RETROUVER LE CHEMIN DE LA MAISON. NOUS SERIONS BIEN MALHEUREUX SI NOUS NOUS ÉGARIONS !
La punition de notre père nous mena dans un monde que nous ne connaissions que de nom, le monde des humains, mais bien entendu ce n’était pas dans l’Égypte que le dieu du soleil avait décidé d’abandonner ses enfants pour une mise à l’épreuve. Nous étions envoyées dans un monde gouverné par des puissances différentes des nôtres. Mes ailes, qui bien que déployer lors du jugement entrèrent dans mon dos. Pour la première fois depuis ma création, je ne les sentais plus. Mon père me les avait retirées. Il m’avait privé de mes plus fidèles amies. Une larme roula sur mes joues,  tandis que la voix de ma sœur venait s’immiscer dans ma tête. Cette dernière me jurait de veiller sur moi. Le timbre de ma petite sœur disparaissant, et fut suivie par celle de ma mère la grande Mout, qui m’offrait une protection divine, dans le dos de son mari. Je savais qu’elle était en train de donner la même bénédiction à mon frère. Notre descente vers ce nouveau monde, prit fin et l’obscurité nous enveloppa.

Hansel et Gretel, voilà les nouvelles identités que nous donnèrent les deux humains que Ré avait choisi pour être nos parents. Un couple de bucheron, comme antan, Hansel était l’aîné de cinq minutes, quant à moi j’étais Gretel. Nous ne nous souvenions plus de notre glorieuse vie passée. Hansel était le centre de ma vie, notre enfance fut rythmée de dispute et d’amour, mais nous ne roulions pas sur l’or. L’argent manquait notre neuvième dans notre petite ferme perdue au beau milieu de la forêt. Si l’amour et l’amusement était présent dans cette dernière une nouvelle amie beaucoup moins plaisante était également présente : la faim.

Alors que nous allions bientôt sur le point d’acquérir printemps notre dixième printemps, la famine frappait la maison. Le pain se faisait rare. Notre mère était fatiguée de devoir partager avec nous, son estomac la tiraillait. Je pense que c’est la faim qui lui fit perdre la tête, mais elle est parvenue à manipuler notre père. Ensemble, ils établirent un plan destinée à se débarrasser de nous, Hansel qui n’arrivait plus à dormir avait tout entendu. Désireux de ne pas laisser le plan de nos parents marcher, il s’échappa par la fenêtre et prit des pierres et remplie ses poches.
Le lendemain matin, il trainait le pas, afin de déposait les dites pierres le long du chemin. De mon côté j’étais collée à mon père, posant des tas de question tout en reprochant à Hansel sa lenteur exaspérante.
Ce n’est qu’une fois que notre père alluma un feu afin que nous n’attrapions pas froid le temps que lui et notre mère partirait couper du bois qu’Hansel se rapprocha de moi pour me prendre la main. Dès que notre père déposa un baiser sur notre front, mon frère m’apprit ce qu’il savait, des paroles que je ne croyais pas au départ. L’angoisse paralysant mon corps de petite fille, j’accusais mon frère de mentir, mais il continuait de me certifier qu’il n’inventait rien et que notre père n’allait pas revenir. Les heures passaient et je commençais à croire Hansel. Des hurlements de loup me parvenant, je me mettais à pleurer incapable de trouver le moindre courage. Les bras de mon frère m’enlacèrent quasi  immédiatement. « Ne t’en fait pas Gretel, je vais nous ramener à la maison il faut juste que nous attendions que la lune soit à son apogée. »

Comme toujours, Hansel avait tenu parole, et au petit matin nous étions de retour à la maison pour le plus grand bonheur de notre père que la culpabilité rongeait depuis son abandon. Grâce aux pierres de lune, nous avions réussies à rentrer, mais notre mère compris bien trop rapidement notre stratagème. Elle obligea notre père à recommencer sous peine de devoir nous tuer de ses mains. Cette perspective paralysant notre géniteur il n’eut d’autre moyen que d’accepter, tout en espérant secrètement que nous réussirions une fois de plus à le retrouver. Seulement, la nuit avant notre départ, notre marâtre bloqua toute les issues, empêchant ainsi Hansel de repartir chercher les pierres que nous avions dissimulé dans l’ancienne niche du chien. C’est ensemble que nous trouvâmes un nouveau plan en volant un morceau de pain.
La mort dans l’âme l’homme de la maison nous mena seul cette fois dans la forêt, nous enfonçant plus profondément dans la forêt que la première fois, il ralluma un feu et nous donna un morceau de pain chacun en guise de repas. Un nouveau baiser sur le front accompagné d’une promesse vaine qu’il reviendrait, il s’éloigna tout en murmurant à lui-même « Pardonnez-moi mes enfants »

Réfugier derrière le feu, nous attendîmes le lendemain matin afin de pouvoir voir les miettes de pain qu’Hansel avait laissé derrière nous seulement cette fois il ne restait rien. Les oiseaux avaient tous mangé. Nous étions perdus. Abandonnés aux proies de la forêt. La faim et la peur nous tordaient l’estomac.

Nous avons erré durant trois jour dans la forêt, frigorifiés, apeurés, affamés, Hansel était en colère plus que jamais, comme toujours il essayait de me rassurer, le soir il entourait mon corps de ses bras pour essayer de me réchauffer, et je sais que lorsque je parvenais à trouver le sommeil lui il ne dormait pas il scrutait les bois à la recherche du danger qui nous guettait.
Au bout du troisième jour, j’avais fait un malaise, épuisée je l’étais, déshydratée, je ne voulais plus marcher. C’était trop on été perdu. A mes yeux on allé mourir dans cette forêt. Je savais qu’Hansel était plus fort que moi, c’est pour cela que je lui avais demandé de m’abandonner. De partir sans moi pour trouver une maison et de revenir me chercher après. Une solution qu’Hansel ne pouvait accepter. Sans réfléchir il m’avait relevé, et m’avait annoncé qu’on trouverait une solution. C’est cette même journée que nous tombâmes sur une maison en pain d’épice, décoré de milliers de sucrerie. Affamés comme nous l’étions, nous nous sommes littéralement jetés sur la dite maison. Dévorant jusqu’à ce que notre ventre ne se tire de bien être, les différents éléments de la demeure. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne en bois sculpté, sortit de la maison. Nous eûmes si peur que nous laissâmes tomber tout ce que nous tenions dans nos mains. Hansel, se mettant légèrement devant moi la bouche couverte de sucre, je posais ma main droite pleine de chocolat dans son dos pour me rassurer tandis que la vieille secouait la tête en disant : « Eh ! Chers enfants, qui vous à conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal. »
La vielle dame tendant la main vers Hansel, je sentais la tête de ce dernier se retourner vers moi afin de savoir ce que j’en pensais, pétrifiée par la peur, j’hochais la tête en signe d’affirmation. Hansel a donc saisi la  main qu’elle lui tendait et elle nous fit entrer dans la maisonnette. Elle nous servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Épuisés nous couchâmes, sans demander notre reste. Nous nous croyions  au Paradis, on était plutôt en enfer, c’est le lendemain que nous comprîmes que notre plus grosse erreur avait de saisir cette main accueillante.

« Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai. » Les cris de la vielle sorcière me réveillèrent, en un sursaut j’assimilais les mots de notre hôte. Les larmes coulant le long de mes joues, je me refusais à réaliser sa demande. Une rébellion qui me value une correction, la première de toute ma vie. Je fus obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Quand à moi je n'eus droit qu'à des carapaces de crabes. Pendant que j’étais censée aller chercher de l’eau j’étais partie prévenir mon frère, les yeux remplis de larme et comme toujours il m’avait dit qu’on s’en sortirait mais qu’il fallait que je fasse tous ce que me demandait la sorcière.

Quatre semaines passèrent, j’admirais mon frère berner la sorcière qui perdait patience. Une fois ce délai passé elle décida de passer à l’action. La sorcière m’annonçant que mon frère serait manger demain à la première heure, je sentais les larmes coulaient le long de mes joues, incapable d’accepter un tel châtiment. « Cesse donc de te lamenter, ça ne te servira à rien ! » Les ordres de la sorcière, me perçant le cœur avec douleur, je sentais les traits de mon visage se figé de colère. Hansel ne mourra pas ! Nous allions nous échapper il fallait juste que je me débrouille seule !
Ce n’est qu’une fois que l’ogresse me poussa vers le feu pour me forcer à y entrer dedans pour vérifier que s’il était assez chaud pour la cuisson. Elle voulait me manger en premier, concluais-je. « J’ignore comment faire vous ne m’avez jamais montré. » Exaspérée, la sorcière posa sa baguette sur la table peu inquiète à l’idée que je puisse la menacé avec, et se pencha tout en rouspétant face à mon incapacité. Ce n’est qu’une fois que la vielle face eut le buste dans le four que je sautais sur la baguette, la maniant avec agilité pour la faire entrer dans son ensemble dans ce dernier tout en verrouillant le four définitivement. Les hurlements de la sorcière me parvenant, je courrais retrouver Hansel toujours enfermé dans sa cage, la baguette à la main je faisais sauter les barreaux. Bien entendu j’ignorais d’où me venaient ses connaissances magiques et je m’en fichais en réalité. Sautant dans les bras de mon frère je lui apprenais que la sorcière était morte.
Avant de partir, nous trouvâmes le trésor de la sorcière. Nous ramassâmes tous ses biens, avant de faire bruler la maison afin de faire disparaître la sorcière et tous ses crimes, mais également pour s’assurer qu’il ne resterait plus rien de notre terrible hôtesse.

Guidés par les oiseaux et notre instinct nous retrouvâmes le chemin de la maison. Malgré leur abandon j’avais hâte de pouvoir offrir les trésors de la sorcière mais quand nous passèrent la porte de la maison nous tombâmes nez à nez avec le drame qui avait eu lieux dans la demeure qui nous avait vus grandir.  Notre mère était étendu sur le sol un couteau dans le ventre, du sang tout autour d’elle et notre père s’était pendu quelques centimètre au-dessus de sa femme. Automatiquement, je me blottissais contre le corps d’Hansel tandis que ce dernier nous menait vers la sortie les larmes roulant sur ses joues joufflues.
C’est quelques minutes plus tard que notre tante et son mari arrivèrent. Ils avaient eu vent des difficultés financières qui pesaient sur notre famille. Pour nous aider, ils avaient récolté des sous et avait fait un voyage de trois semaines pour nous retrouver et nous donner les dites richesses qu’ils avaient collectés. Après quelques minutes d’explications, ces derniers décidèrent de faire bruler la ferme pour enterrer nos parents et nous adoptèrent.



Dernière édition par G. Thalia Cavendish le Sam 17 Oct - 18:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Maât ❣ Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi   Maât ❣  Soit honnête, juste avec les personnes qui t'entourent et les portes du royaume d'Osiris s'ouvriront devant toi EmptySam 17 Oct - 17:56

Jeune fille sans main
J'AI ÉTÉ DU MONDE ET
POURTANT JE NE SUIS PAS DE CE MONDE !
Une nouvelle page était tournée. Nos parents étaient morts, j’ignorais de quoi l’avenir serait composé. Hansel et moi, nous ne connaissions pas réellement notre tante et son mari, ma seule chose que nous savions c’était qu’ils étaient meunier, et que ma tante était incapable d’enfanter. Nous étions tout ce qu’ils rêvaient, et en plus nous avions amassé de nombreux trésors qui allaient permettre à notre nouvelle famille de vivre.

Durant six années tout se passa à merveilles, nos richesses nous permettait de vivre mieux que jamais nous ne l’avions pu auparavant, à l’orée de nos quinze ans Hansel décida de partir de notre maison pour apprendre un métier. Son départ je m’en souviens encore comme si c’était hier. J’avais une nouvelle fois pleurée, affolée à l’idée de devoir vivre sans Hansel, depuis notre mésaventure avec la sorcière nous avions conclu qu’ensemble nous étions invincible. Séparément, nous étions vulnérables. Par conséquent, nous ne devions plus nous quitter. Pourtant Hansel, voulait réellement trouver un métier, il m’avait demandé de l’attendre deux ans, me promettant de m’écrire autant qu’il le pourrait et que lorsqu’il reviendrait nous pourrons avoir notre maison à nous et vivre convenablement sans avoir besoin de toucher davantage aux trésors maudit de la sorcière. Douloureusement, j’acceptais de le laisser partir, et comme nous l’avions prédit il y a bien longtemps le malheur refrappa notre famille. Très loin d’Hansel, notre oncle devenu légèrement avare et envieux à cause du fameux trésor de la sorcière, accepta de faire un pacte avec un vieux monsieur. Ce dernier lui avait demandé de lui donner ce qui se trouvait derrière la maison en échange il aurait un amas de richesse sans précédant. Mon oncle, pensant sincèrement que c’était du vieux pommier qui les nourrissait depuis tant d’année accepta. Cependant, le vieil homme ne parlait guère du pommier, en réalité en l’instant où les deux hommes parlaient, j’étais en train de balayer derrière la maison. Le vieil homme annonça donc qu’il viendrait chercher son bien dans trois ans, et en guise de bonne fois il donna une bague en or à mon oncle qui revint victorieux vers le moulin.
Lorsqu’il dévoila le deal qu’il avait fait avec cet homme si mystérieux, ma tante horrifiée compris immédiatement que ce n’était pas l’arbre l’objet de tout les désirs du sorcier mais plutôt sa fille adoptive moi.

Pendant trois ans je restais sans prendre de mari, au grand contraire de mes amies qui elles avaient toutes trouvées chaussures à leur pied.

Le jour où mon horrible promis vint me chercher, j’avais pris un bain la mort dans l’âme priant pour qu’Hansel viennent me sauver. Le voyant pas arrivais, j’enfilais la robe blanche que j’avais été forcé d’acheter aux marchés quelques jours plus tôt. Quand il revint me chercher, le vieil homme aux dents jaune et aux visages crasseux tandis la main vers moi pour saisir la mienne avant de faire un bond en arrière alors qu’il était à deux doigts de me toucher.
« Elle ne doit plus se laver, hurla-t-il, sinon je ne peux l'approcher. »
Et il en fut ainsi, deux semaines plus tard, mes cheveux furent poisseux, mes ongles noirs, ma peau grise, mes vêtements raides de crasse. Chaque jour, je ressemblais de plus en plus à une bête sauvage et il revint.
Pétrifiée par la peur, mon sentiment d’abandon me perçant le cœur, je cherchais Hansel, personne. Sans pouvoir m’en empêcher je me mis à pleurer à chaude larme, suppliant mon frère de revenir. Honteuse, j’essuyais mes larmes aux furent et à mesurent, mais mon flot de larmes étaient incontrôlable, la crasse disparaissait par endroit, laissant apparaître ma peau doré. Fou de rage, mon horrible promis hurla à mon oncle : « Coupe-lui les mains, sinon je ne peux m'approcher d'elle ! » Mon père horrifié, hurla à son tour le ton implorant : « Tu veux que je tranche les mains de ma fille j’en suis incapable pas à elle prend ma vie à sa place ! » « Tout ici mourra, rugit l’homme, tout, ta femme, toi, les champs aussi loin que porte son regard, je détruirais tout jusqu’à ce fils qui est parti ! Je le retrouverais et je le tuerais ! » Disparaissant sur ses mots, je me retournais vers mon père qui était tétanisé par la peur, sa hache posé à ses pieds : « Fait le ! Coupe moi les mains, je ne veux pas qu’il arrive malheur à Hansel ! J’accepte mon sort aussi douloureux soit-il ! » Obéissant, mon père adoptif me priva à tout jamais de mes mains, la souffrance fut atroce mais j’ignore lequel de nous deux à le plus hurler. Une fois l’acte terminée, ma mère enroula mes moignons dans le meilleure tissue de la maison.

Un mois plus tard l’homme que je considérais comme le mal incarné, revint me chercher, la colère, la douleur de mes mains absentes, refit couler mes larmes, qui lavèrent mes moignons. Je ne supportais pas leur vision. Pourtant les vieux réflexes restaient immuable, je n’avais de cesse d’essayer d’essuyer la preuve de ma défaillance. A chaque geste je m’heurtais à deux horribles moignons qui s’effondraient avec douleur contre mes joues.  Une fois de plus, mon bourreau ne pu s’approcher de moi, une force plus puissante l’en empêchait. Ma protestation de Mout, faisait effet depuis le début, les trois essais de m’atteindre restant vain, il n’avait plus de droit sur moi. L’incarnation du diable lança des jurons qui allumèrent de petits feux dans la forêt, puis disparut à jamais. Mon oncle avait vieilli de cent ans, au même titre que son épouse. Ils s'efforcèrent de faire aller, comme de vrais habitants de la forêt qu'ils étaient. Le vieux père proposa à sa fille de vivre dans un beau château, entouré de richesses et de magnificence, un luxe qu’il pouvait lui payer grâce aux économies et aux biens que le vieux sorciers lui avait laissé chaque mois en signe de bonne fois durant trois ans, mais je répondis que je serais mieux à ma place en mendiant désormais ma subsistance et en dépendant des autres pour vivre. J’entourai donc mes bras d'une gaze propre et, à l'aube quittai la vie que j’avais connue. Je marchais longtemps. Quand le soleil fut au zénith, la sueur traça des rigoles sur mon visage maculé de crasse que le temps avait accumulé. Le vent me décoiffait jusqu'à ce que mes cheveux ressemblent à un amas de brindilles. Une sauvageonne voilà ce que j’étais devenue.  Au milieu de la nuit j’arrivais devant un jardin royal où la lune faisait briller les fruits qui pendaient aux arbres. Une douve entourait le verger et je ne pus y pénétrer. La faim me tiraillait l’estomac, me rappelant avec  horreur ces instants que j’avais partagé avec Hansel dans la forêt dix ans plus tôt. Les forces m’abandonnant, je tombais à genoux. Je voulais mourir. J’étais épuisée par toutes ses épreuves. En guise de réponse à mes demandes silencieuse, un esprit vêtu de blanc apparut et toucha une des écluses de la douve, qui se vida. Une voix, me parvenant comme un murmure lointain pour me demandais d’avancer et d’y faire confiance. Obéissante, je me relevais, mes jambes chancelantes et m'avançais parmi les poiriers. J’étais consciente que chaque fruit, avait été compté et numéroté, et que le verger appartenait à quelqu’un. Néanmoins, dans un craquement léger, une branche s'abaissa vers moi de façon à mettre à ma portée le joli fruit qui pendait à son extrémité. Mon ventre criant famine, je tentais de faire taire cette voix qui me murmurait que c’était sans doute un piège, aussi machiavélique que celui que la sorcière nous avait tendu à Hansel et moi. Seulement, mon ventre me faisait horriblement mal, alors, je posais mes lèvres sur la peau dorée d'une poire et la mangeais, debout dans la clarté lunaire, mes bras enveloppés de gaze, pendant le long de mon corps, mes cheveux en désordre, j’étais semblable à une créature de la forêt composée de boue. La scène n'avait pas échappé au jardinier, mais il n'intervint pas, car il savait qu'un esprit magique gardait la jeune fille qui semblait voler dans le verger. Quand j’eus fini de manger cette seule poire, je retraversais la douve, le pas pressant, apeuré à l’idée de voir apparaître une nouvelle sorcière et allait dormir dans le bois, à l'abri des arbres, avec mes semblable : les animaux.

Le lendemain matin, le jeune roi fraîchement couronner vint compter ses poires. Il s'aperçut qu'il en manquait une, mais il eut beau regarder partout, il ne put trouver le fruit. Le jardinier expliqua ce qu’il avait vu la nuit dernière. Son histoire eut l’avantage d’intriguer le souverain qui décida de garder lui même son verger accompagné par le magicien de son royaume. De mon côté, j’avais passé ma journée, assise sur le bord du ruisseau que j’avais trouvé, retirant mes gazes avec les dents afin de m’habituer à la vision de mon nouveau corps. Malheureusement, si les enlever était une tâche facile, les remettre était bien différent. Contrainte de les abandonné, je repartais à l’orée de la forêt, prête à attendre la tombée de la nuit pour aller manger une nouvelle poire faute de mieux.
A minuit, je sortais de la forêt, flottant sans réellement m’en apercevoir mes bras sans mains ballant sans aucune protection, mes vêtements sales en lambeaux, mes cheveux en désordre et mon visage sur lequel la sueur et les larmes avaient tracé des rigoles, l'esprit vêtu de blanc à mes côtés. Nous pénétrâmes dans le verger de la même manière que la veille et de nouveau, un arbre mit une branche à ma portée. La peur, de me faire prendre la main dans le sac où à l’occurrence la bouche dans le fruit défendu, s’amoindrissant, je me penchais gracieusement vers le fruit et le consomma à petits coups de dent. Le magicien s'approcha d'eux, de manière à pouvoir plus m’admirer, mais en restant assez éloigné pour ne pas m’effrayer :
« Es-tu ou n'es-tu pas de ce monde ? » demanda-t-il, avec douceur, un sursaut me reposant à terre, je sentais mon cœur s’affolait tandis que je répondais avec une sincérité poignante : « J'ai été du monde et pourtant je ne suis plus certaine d’y avoir ma place ».
Le roi qui dès lors était resté à l’écart, s’approcha de nous, tandis que je reculais et interrogea le magicien : « Est-elle humaine ? Ou est-ce un esprit ? » « Un peu les deux mon seigneur. »
Comprenant que j’avais pillé à deux reprises le verger du roi, je tombais à terre, ramassant mes bras déjà amputé contre moi : « Mon seigneur, je vous pris de m’excuser, si j’avais su que ses fruits étaient à vous je n’aurais jamais osé en manger. Je vous pris de pardonner mon crime, j’accepterais la sentence que vous voulez me réserver pour punir mon crime. » Lâchais-je, le cœur battant la chamade, la peur me tordant l’estomac. Étais-je prête à mourir ? Ou à subir une nouvelle amputation ? Non c’était certain. Les yeux posé sur mes moignons, j’inspirais profondément, incapable de relever la tête vers le souverain qui de son côté c’était agenouillé devant moi avant de s'écriait qu’il ne m’abandonnerait pas et qu’à dater de ce jour, il veillerait sur moi. « Mais je suis un monstre » Lâchais-je entre deux sanglot en présentant mes avant-bras mutilé. En guise de réponse, ce dernier enveloppa mes moignons dans un mouchoir de soie avant d’en demander un autre à son magicien un second, tout en répondant : « Pas à mes yeux très chère » conclu-t-il d’une voix sans appel avant de m’emporter avec lui peu attentif  à mon état de souillon.

Dans son château, il me fit faire, une paire de mains en argent, que l'on attacha à mes bras. Ainsi le roi m’épousa. Au bout de quelque temps, le roi dut partir guerroyer dans un lointain royaume et il demanda à sa mère de veiller sur moi. C’est quelque moi plus tard que j’apprenais que j’attendais son enfant. Ivre de bonheur, j’en oubliais toutes mes mésaventures passées, cessant même de songer à mon frère qui n’était jamais revenue me chercher, malgré la belle promesse qu’il m’avait fait. C’est ainsi qu’à dix huit ans, j’étais devenue la reine du royaume de Cavendish. En m’épousant j’avais choisi de changer mon nom, afin de tirer un trait sur mon ancienne vie.  Gretel avait disparu, pour donner place à Thalia Cavendish, alias la reine sans main.

Huit mois plus tard je donnais naissance à un fils, un magnifique bébé, qui me combla de joie. Ma belle mère ivre de bonheur écrivit une lettre à mon mari pour lui apprendre la bonne nouvelle et la confia au meilleur messager du royaume pour qu’il aille la remettre à son fils.
Trois mois plus tard, alors que nous nagions dans le bonheur, la réponse du roi nous parvint enfin. Impatiente, nous ouvrâmes cette dernière désireuse d’apprendre son retour au château, mais à la place de cela j’entendis les cris de ma belle mère, qui s’était effondrée sur son fauteuil, assommée par la nouvelle tendit que je berçais mon enfant avec amour. « Que dit-il ? » demandais-je inquiète par une telle réaction. « Rien, ma reine c’est certainement un malentendu, ne vous en faites pas. » Si de son côté ma belle mère demandait confirmation de l’ordre qu’elle venait de recevoir, de mon côté, je ne voyais pas l’horreur présente dans le message du roi.
Deux mois passèrent et la confirmation de l’ordre du roi de m’exécuter, moi ainsi que notre enfant se présenta entre les mains de ma belle mère qui n’eut pas d’autre choix que de m’en parler. Assommée par la nouvelle, j’avais senti mon monde s’effondrer sous mes pieds, mon regard se posant sur mon fils endormi, je ne savais plus quoi faire. Mon esprit marchait au ralenti, le bonheur ne pouvait pas durer, j’aurais dû m’en douter. « Je ne peux obéir aux ordres du roi, mon enfant, ma reine, je vous aime comme ma propre fille, je ne peux vous tuer ou tuer mon petit-fils. Je suis certaine que le roi ne mesure pas la porter de ses mots, il doit être malade ou fatigué mais je refuse de lui obéir. Je ferais croire à votre exécution et de votre côté vous parierez vous cacher avec le prince. Ma reine, faites attention à vous, nous allions récolter quelques richesse qui vous permettrons de subvenir à vos besoins. »

La nuit tombée, mon fils fermement attaché sur mon sein, je m’enfuyais, sans me retourner après avoir envoyé une lettre à Hansel. Une lettre qui lui racontait tout ce qui m'était arrivée depuis son départ. De retour dans les bois, j’avais couvert mon fils, lui promettant de le protéger tandis que je repartais vers mon ancienne demeure, consciente que la mort avait dû saisir mon oncle et ma tante.  
Lorsque minuit sonna, je m’apercevais que je m’étais trompé de chemin, j’étais face à une auberge. La fatigue et la peur que mon bébé ne tombe malade me saisissant, je m’engouffrais à l’intérieur.

Emmitouflée dans ma cape, je jetais un léger regard vers mes mains en argent. J’ignorais dans quel village j’étais arrivée. Je ne savais même pas si j’avais quitté le royaume que j’étais censée gouverner jusqu’à ma mort. Me dirigeant, vers le bar, je protégeais mon fils, le serrant contre mon sein. « Je voudrais une chambre pour la nuit est-ce possible ? » « Si vous avez de quoi payer tout est possible » Hochant la tête, je détachais ma bourse avec maladresse dû à la pression que je ressentais en cet instant, déversant trois pièces d’or sur le comptoir je demandais : « Cela vous suffira-t-il pour une nuit ? » Le regard du patron rivé sur mes fausses mains qui se mouvaient avec maladresse, je ramassais ma bourse, dissimulant ces dernières dans ma cape en faisant mine de soutenir mon fils endormi contre mon sein. « Votre majesté, vous êtes bien éloigné du château, puis-je vous faire venir quelqu’un ? » Serrant légèrement la mâchoire, je plantais mon regard dans le sien, le cœur serré par la peur, j’articulais d’une voix faussement sereine : « Non, je vous prie d’oublier que j’ai été votre reine, ne parlez de moi à personne. » Réclamais-je en donnant deux pièces d’or supplémentaire au gérant, qui acquiesçait en prenant son pourboire, avec un sourire satisfait.

Une fois dans la chambre, je couchais mon enfant sur le lit, admirant la pureté qui se dégageait de son corps, tandis que de nouvelles larmes s’échappaient de mes yeux, mes moignons libérant de milliers de décharges qui s’étendait jusque dans ma nuque. Retirant mes mains d’argent, je posais ces dernières sur la table, avant de m'asseoir à quelques centimètre de mon petit prince : « J’ignore comment on va s’en sortir mon chéri, mais je peux te jurer que je vendrais jusqu’aux mains que ton père m’a fait faire pour que tu ais un avenir heureux. On va retrouver Hansel, tous les trois on y arrivera mais d’ici là dors rien ne peux t’arriver tant que je suis là. »
Déposant un baiser sur le front de mon fils, je m’allongeais à ses côtés, remontant la couverture avec l’aide de mes dents, et sombrait dans les bras de Morphée.
C’est cette nuit là que l’impensable se passa. Au cours de mon sommeil, j’ai fait un rêve déroutant. J’étais au beau milieu d’une oasis désertique, un homme dont le charisme irradiait les environs. Son regard avait l’air de sonder mon âme, sa tenue était quelques peu original, j’en avais jamais vu auparavant, vêtue de blanc, d’or et de pierre précieuse, j’admirais le trentenaire se mouvoir devant moi. « Maât, ma fille, j’ignorais que cette vie serait aussi douloureuse, je jure que je n’avais pas prémédité que tu perdrais autant, mais malgré les épreuves tu reste droite et fière. Je t’ai enfin retrouvé, pourras-tu un jour me pardonner ma chère Maât ? Tu ne vas pas tarder à te réveiller ma fille, et tu verras le cadeau que je t’ai fait, sois en digne sinon il disparaîtra et tout redeviendra comme avant. N’oublie pas Maât, ton destin est lié à celui de ton frère, retrouve le et ensemble vous pourrez revenir avec nous. Bonne chance Maât au revoir ma fille. »

Comme il me l’avait prédit, je me réveillais dès que l’obscurité avait gagné l’oasis de mon esprit. Je ne comprenais strictement rien à ce qui venait de ce passé. Mon père, je m’en souvenais très clairement, et il ne ressemblait pas à l’homme que je venais de voir. Mon père il n’avait pas de charisme, il était influençable,  pas sûr de lui, il obéissait et il exécutait. Cet homme dont je venais de rêver il n’avait même pas utilisé mon véritable prénom, s’il était mon père comme il me l’avait dit il aurait dû m’appeler Gretel, non Maât.
Me redressant, légèrement dans le lit, je jetais un regard au prince de Cavendish, levant le bras vers lui, je m’apercevais avec stupeur que mon moignon avait disparu. Une main, une vraie main était désormais à sa place, seule une cicatrice blanche venait interrompre la continuité de ma peau dorée. Un sourire béat s’installant sur mon visage, je faisais bouger mes doigts, avant de rire, tout en regardant mon autre bras, il était lui aussi pourvu d’une main. Des larmes de joie roulant sur mes joues, j’osais poser un doigt sur mon fils toujours endormi. C’était la première fois que j’osais le toucher avec cette partie là de mon corps. « Ô merci, merci » laissais-je échapper entre deux fou rire.

Le lendemain arriva bien rapidement, seulement, cette fois j’étais certaine d’une chose j’allais pouvoir m’occuper de mon prince dignement. Mes vieux réflexes, restaient cependant les même j’avais souvent plus tendance à user de mes pieds pour ouvrir une porte qu’a mes mains mais tout cela restait dérisoire face au bonheur que je ressentais à toucher la peau satiné de l’enfant que j’avais porté en moi pendant neuf mois. J’avais rangé mes mains d’argent dans la boite en chêne massif que j’avais pris avec moi.



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Après la malédiction, dans un monde dévasté
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Le nuage violet était passé, alors qu’avec mon fils, nous marchions en direction d’un nouveau village, n’ayant pour gage uniquement la boite contenant les richesses que j’avais pris avant de partir et mes mains d’argent. Lorsque j’avais vu cet épais nuage violâtre, j’ai compris qu’il ne présageait rien de bon, alors j’ai couru comme une dingue afin de sortir de la forêt où je m’étais engouffrée. J’ignore ce que je tentais de faire, le fuir, certainement, une pensée ridicule étant donné qu’il avalait tous sur son passage. La froideur qui découlait de ce dernier, me paralysant, je mettais fin à ma coure folle. Milo, mon fils hurlait de peur dans mes bras. M’agenouillant sur le sol boueux du chemin, je m’enroulais autour du corps de mon fils et lui chantait la chanson que me chantait mon père afin de calmer mes peurs.
Ce n’est qu’une fois que le nuage me frappa de plein fouet, que je sentais de nombreux frissons me saisir, autour de moi les hurlements faisaient rage. « Ca va aller Milo, ca va aller » lâchais-je entre deux frissons, tandis que mon fils hurlait toujours de plus en plus fort, un murmure féminin me parvint, une voix qui me semblait familière malgré son intonation inconnue : « Que la force d’Horus te protège de ce fléaux Maât »

Je mis quelques temps avant de comprendre que le nuage était fini, Milo avait fini par se calmer. Relevant légèrement la tête, je tentais d’évaluer le taux de danger, mais il n’y avait rien autour de moi, rien d’autre que des charrues abandonnées, des chats ou des chiens errant. Me relevant, mon fils toujours dans mes bras, je l’examinais rapidement afin de vérifier qu’il n’avait rien. Lui déposant un baiser sur le front, je caressais son visage de ma main fraichement récupérée, en lui murmurant que tout était fini et que j’allais lui trouver un nouvel endroit où passer la nuit.
Plus j’avançais, plus je commençais à comprendre l’utilité de ce nuage violet que les survivant avait fini par appelé une malédiction. De nombreux habitants avaient disparu, les survivants quant à eux étaient déboussolée, perdue, ils cherchaient les êtres qui leur étaient cher. Mes pensées se dirigeant légèrement vers mon mari, je coupais rapidement court à cette réflexion. Je ne pouvais pas me permettre de penser à cela. Penser à l’homme qui avait condamné à mort sa femme et son fils à une mort digne de celle que l’on donnait à des animaux, il ne méritait pas mon attention.

Les jours passèrent et le monde que j’avais connu commença à s’écrouler. Les ogres que nous avions autrefois chassés étaient revenus réclamer une part des royaumes qui avaient été abandonné. S’additionnait à cela le cruel manque d’autorité qui laissaient les survivants à la merci de leur propre conscience. Le chaos commença à se dessiner sous mes yeux. Plus aucun endroit n’était sur, rapidement je comprenais qu’il allait falloir que j’apprenne à manier les armes si je voulais assurer la protection de mon fils et de la mienne. Trouver Hansel, s’avérer de plus en plus compliqué, il pouvait également être embarqué dans ce monde qui apparemment était très éloigné du notre. J’apprenais donc à tirer à l’arc et à utiliser une arbalète, tout en gardant l’espoir de ne jamais devoir à m’en servir.

Les mois passèrent, mon fils grandissait dans ce monde dangereux, me rendant d’autant plus anxieuse en ce qui concernait sa sécurité, il arrivait à l’aube de ses neuf mois, je me désolais de ne pouvoir lui offrir la sécurité qu’un prince come lui méritait, un soir, alors que j’avais investi une auberge abandonné, je sécurisais la demeure, quand un ogre me repéra. Récupérant Milo et la besace qui contenait le peu d’affaires que nous possédions en un seul élan, je sautais par la fenêtre, courant jusqu’à en perdre haleine loin de l’ogre en question. Empruntant, un chemin sinueux, dans la forêt, les bras de Milo autour de mon cou, il s’accrochait fermement, silencieux, il était malheureusement de plus en plus habitué à ce type de situation. Je pensais réellement semer ce monstre comme la dernière fois, malheureusement, je tombais nez à nez avec un deuxième qui se lança à ma poursuite. Le cœur battant à tout rompre, le ventre serré par la peur, je m’enfonçais dans la forêt, jusqu’à ce que mon pied droit ne se prenne dans une racine qui me fit tomber de tout mon long. Protégeant la tête de Milo avec mes bras, j’entendais mon fils pleurer tandis que je vérifiais que le corps de mon petit prince n’avait rien, je repérais une souche pouvant abriter Milo. Le posant à l’intérieur je lui demandais de rester sage tandis que j’armais mon arc, la seule arme que j’avais pu prendre avant de me lever, arc tendu. Mon pied blessé m’empêchait de courir à nouveau, tenir debout était déjà une grande souffrance. Les jointures de mes doigts blanchissant, sous la pression que j’exerçais sur ma flèche, les pleurs de Milo venant s’ajuster à ma respiration tendu, j’espérais que les ogres soient partis voir ailleurs. Les minutes passaient lentement, les décharges électriques, me rappelant celles que j’avais ressenties après avoir perdu mes mains. Des tremblements, me parvenant, je comprenais que j’allais devoir me battre contre un ogre. J’allais certainement mourir. Rapidement, mon esprit s’affolait que deviendrait Milo si je périssais ? J’étais la seule famille qu’il avait. Sentant l’angoisse me serrer l’estomac, je tentais de me rassurer en pensant à l’homme qui m’avait rendue mes mains. Il était puissant. Il semblait réellement inquiet pour moi, peut-être qu’une fois de plus il m’aiderait ! Une bouffée d’espérance, me saisissant, je rajustais mon arc, et décochais une flèche dès que la tête de l’orge se détacha entre les arbres. Ratant ma cible, je prenais une nouvelle flèche et la décochais touchant miraculeusement l’ogre en plein œil ce qui eu le don de l’énerver davantage. Une pointe de culpabilité serrant mon cœur en entendant les grognements de souffrance de la créature qui déclenchèrent les pleurs de mon fils, je serrais les dents et armais une nouvelle flèche, quand un homme tout vêtue de noir et rouge, déboula sur son cheval aussi noir que les plumes d’un corbeau. Ce dernier armé jusqu’aux dents, fit arrêter son cheval lorsqu’il m’aperçu, avant de regarder vers les cris de mon fils. Poussée par un élan de folie, peu rassuré par l’apparence dangereuse du l’homme, je sautais pour cacher Milo armant une nouvelle flèche vers l’homme en noir, tout en lançant des regards apeurés vers l’ogre toujours en train de se débattre avec la flèche que je lui avais enfoncé dans l’œil. En guise de protestation, le soldat sauta de son cheval en lançant bourru : « Rangez ça milady vous ne faites pas le poids ! Choisissez, vous mourrez tuer par un ogre avec le gamin ou vous me suivez tout les deux ! »

Mon choix fut vite fait, rangeant mon arme pour mon plus grand bonheur bien que je cachais ce bonheur derrière un regard suspicieux. Prenant mon fils dont les sanglots soulevaient encore le petit corps de mon garçon. Je l’accrochais contre mon sein entre plusieurs couvertures que j’avais noué autour de mon corps avant de partir la première fois.

Le chevalier, me mena dans un camp où l’horreur de la guerre qui faisait rage entre les deux camps se faisait encore plus sentir. Des dragons, nous accueillant à l’entrée du camp, je retenais un cri en serrant Milo dans mes bras. Par tous les dieux, où est-ce que je suis tombée ? Posant mes lèvres sur les cheveux de mon fils, j’inspirais profondément, son odeur me rassurait. J’allais nous sortir de cette impasse, si ce lieu était dangereux, je volerais un cheval et nous partirons. J’allais y arriver.




Dernière édition par G. Thalia Cavendish le Dim 25 Oct - 9:36, édité 3 fois
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OMG le pâté Mdr Mdr
Mais c'est pas moi que ça va déranger Love
REBIENVENUE jeune schizo What a Face
Bon courage pour ta fiche, et tout et tout !
Et si tu as besoin, ton staff est à ta disposition Hehe Hihi
Bludvist
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Re-bienvenue :)
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Tkt Laurie les deux prochains chapitres seront plus court ;)
Mais calme ton enthousiasme je demanderais pas de TC avec le même rythme que mon DC :p

Merci cher hades
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Re-bienvenue avec ce perso' qui va sûrement encore dépoter ! Brou
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Rebienvenue toi What a Face
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Merci à tout les deux Potté
Dag : j'espère ne pas te décevoir alors Hug
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Yeah yeah yeah !!!
félicitations !
Désolée pour le retard, mais te voilà enfin validée ♥️ ! Maintenant il va nous falloir un lien, un RP, et reconstruire la maison de la sorcière de Gretel Love Bref, tu vas être badass toi Potté

Mais à présent que tu fais partie de notre petite communauté de très grands tarés, il y a plusieurs choses qui pourraient t'être utile afin de s'assurer que tu as toutes les cartes en main pour t'intégrer sur le forum. Tout d'abord tu peux aller ouvrir une fiche de liens ICI afin de pouvoir te rapprocher de tes petits camarades ou au contraire te créer les pires ennemies du monde. C'est ICI aussi que tu pourras créer ta fiche de sujets pour pouvoir gérer tous tes rp et où on pourra t'en quémander. Mais bien entendu, si tu veux directement aller vers les autres mais que tu ne sais pas vers qui te tourner, n'hésite tout simplement pas à directement demander un rp ICI ou voir si quelqu'un recherche un rp. D'ailleurs, pour pimenter ces petits sujets si tu en as envie, tu peux très bien aller ICI afin de remplir un petit défis rp ! Après bien sûr, si tu as besoin d'une maison ou de toute autre lieu, tu peux très bien en faire la demande ICIet ICI. Enfin, pour terminer, n'hésite pas à faire un tour dans la boutique de Gold ICI, c'est le meilleur endroit pour dépenser ses points et obtenir des récompenses sympa !

Voila, maintenant tu devrais avoir toutes les informations nécessaire pour faire un bon démarrage sur le forum. N'hésites pas à fouiller le forum, d'autres surprises t'attendent ! Bon jeu à toi Groupie !
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