La compagnie d’Hilda avait été bonne à la réception du Maire même si cette dernière avait eu quelques soucis avec un inconnu qui devait faire partie de son passé. Cela avait permis aux deux gens de passer la barrière des simples inconnus - certes, ils s’étaient déjà croisés dans les couloirs, cependant il était faux de les appeler collègues vu qu’ils ne se côtoyaient pas de manière fréquente – et d’en apprendre un peu plus l’un sur l’autre. Bien que Wyatt en ait plus appris que la jolie blonde.
Il prit alors un cookie, si gentiment proposé par l’ambulancière qui avait l’air tout autant crevée que lui et le mordit à pleine dent, comme s’il espérait y retrouver une quelconque vitalité. Le goût de ces biscuits était bien bon, mais le médecin chirurgien doutait de son espoir.
- Oh, vous savez, avec le nombre qu’on en voit passer… J’ai beau être ici que depuis quelques temps mais je ne retiens pas les noms facilement, surtout quand ce sont des chiffres qui défilent dans un bloc opératoire… Je suis tellement à l’ouest que je ne me souviens même plus du nom du premier que j’ai opéré ce matin pour tout vous dire… Dit-il en riant, légèrement gêné par son aveu.
La fatigue n’aidait pas, c’était sûr, mais le Merry Men n’était pas un homme qui retenait les prénoms facilement. Les visages lui étaient beaucoup plus faciles même s’ils pouvaient être beaucoup plus trompeurs.
Le médecin soupira, un léger sourire sur ses lèvres. Cette chère Van Holp avait mis le doigt en plein sur la cible. Il rit cependant à sa remarque de bon cœur. Même s’il préférait trifouiller un genou pendant une arthroscopie, il devait avouer que le boulot d’ambulancier devait sympa aussi. Il s’imaginait dévaliser les routes de Storybrooke à toute vitesse avec les sirènes qui criait.
- Exactement ! Heureusement que je n’ai personne parce que je douterai pouvoir lui accorder ne serait-ce qu’une seule minute avec ces nouveaux horaires… Même un chat se jetterai du haut d’une armoire de solitude ! Ironisa-t-il.
Et cela avait aussi mené le chirurgien à moins pouvoir exercer sa deuxième occupation : voler les riches pour nourrir les pauvres, habitude qu’il avait gardée depuis son intégration dans la fameuse troupe de Robin. C’était chose plus ardue, ici, avec toute cette technologie mais cela n’était qu’un léger frein à l’encontre de la motivation de Wyatt.
- Et bien réservez moi des places quand vous passerez devant le jury ! Avec mon allure de zombie je pourrais faire fuir vos concurrents ! Cette simple idée, le fit sourire et glousser. Au moins était-il détendu.
La suite attira l’attention du chirurgien. Il se replaça un peu mieux pour observer la jolie blonde qui se mit à lui parler du bal. Il se retint violemment de bailler avant d’attendre la fameuse question. C’était comme demander à Pinocchio si le bois pouvait vivre. Mais l’ambulancière n’était certainement pas au courant du passé de Wyatt, et encore moins de sa malédiction. Que pouvait-il lui répondre ?
- Nous savons tous, ici à Storybrooke que nous arrivé ici à cause de la magie non ? Donc oui, je crois en cette dernière même si mon esprit rationnel n’aime pas tant se plier à cette pensée… Dit-il en continuant de pouffer légèrement.
Qu’entendez-vous par là ? Vous pensez qu’une personne a joué avec la magie pour nous retourner les uns contre les autres ? Je vous avouerais que les canapés aux crevettes et ceux au thon n’avait rien d’avariés en tout cas ! Mon estomac me l’aurait fait ressentir… Alors qu’il commença à lui répondre, il vit les cheveux d’or de la belle commencer à scintiller, comme du cristal, ou du diamant. Ce fut d’un œil étrange et lourd qu’il observa le phénomène.
- Euhhh, Hilda… Vos cheveux brillent… Souligna-t-il, étonné et émerveillé.
electric bird.