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 Des retrouvailles et un peu de cambouis

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Robin Locksley
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MessageSujet: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyMar 24 Mai - 0:48

DES RETROUVAILLES ET DU CAMBOUIS
Robin & Merida


C'est très étrange le changement, encore plus lorsque pendant 28 années, vous vous êtes enclin à l'immuabilité. Les choses les plus simples vous émerveillent et vous voilà en train de sourire bêtement face à l'horloge de la bibliothèque qui consent enfin à faire tourner ses aiguilles. Un prodige pour certain, un miracle pour d'autre, mais pour Robin ce tour de force que l'on doit à Emma Swan, n'est qu'un changement, un de plus, mais qui méritait toutefois que l'on s'y attarde un peu. Le voleur qui n'en était plus un, le gérant du Rabbit-Hole qui ne l'était plus, l'alcoolique en perdition... Cette vie qu'il avait semblerait-il porté 28 ans, état révolu et de loin. Enfin ne montons pas sur nos grands chevaux, car si pour l'instant, les changements ont été cléments avec Robin, il n'est pas certain que cela perdure. Les quelques événements étranges qui avaient précédemment assaillis la ville sonnaient comme des avertissements le genre auquel l'on prête attention, si d'ordinaire, l'on se fie à son instinct.  

Robin, adjoint en devenir, quitta le Grann'ys, les bras chargés puis il regagna son véhicule et déposa sur le siège arrière toutes les viennoiseries qu'il venait d'acheter pour nourrir l'équipe du shérif, à savoir Emma et son père. Avant de grimper dans sa nouvelle voiture de fonction, l'ancien voleur en période d’essai, prit le temps de s'arrêter devant le clocher qui se trouvait au-dessus de la bibliothèque, il regarda les aiguilles bouger puis fit le chemin inverse pour retrouver sa voiture. Au préalable, il consulta son portable afin de s'enquérir des éventuelles recommandations de David au sujet de la nouvelle patrouille qu'ils avaient prévu de faire en début de soirée. Mais rien, cette fois Nolan s'était abstenue d'apporter la parole du sage. En revanche Regina ne s'était pas abstenu d'envoyer un « petit » sms à son voleur ce à quoi l’archer répondit « Je vous amène au restaurant ce soir Milady.  Signé un admirateur presque pas secret » il appuya sur la touche envoie et démarra la voiture pour prendre la direction du commissariat. C'est une nouvelle journée qui venait de commencer, une de plus. À peine avait-il pris l'artère qui précédait le feu du grand carrefour, qu'un appel fut émis sur sa cb. Aussitôt, l'adjoint du shérif se gara près d'une petite boulangerie et attrapa l'émetteur qu'il activa.
« -Lockey j'écoute ! » On lui signala quelques problèmes non loin, d'ici, dans un magasin de moto.  L'homme démarra en trompe, se souciant à peine du feu rouge qu'il venait de griller. Il remonta la grande allée et accéléra encore sur quelques mètres avant d'arriver à destination. Aussitôt, il sortit du véhicule pour entrer dans le magasin cherchant du regard les protagonistes de l'affrontement « -Vous n'êtes pas le shérif ! » lança l'un des hommes. « -Sauf si vous voyez une blonde avec son blaser rouge, effectivement je ne suis pas le shérif. Bon, passé cette mise au point qui est le gérant du magasin ? » Un autre homme s'approcha hésitant et déclina son identité auprès de l'ancien voleur. « -Désolé monsieur ! C'était juste une petite bagarre rien de plus. Ça s'est réglé là à l'instant. » Robin serra la mâchoire, malgré tout, il était ravi de voir que les choses s'étaient arrangées sans qu'il n'ait besoin d'intervenir. Il se contenta d'acquiescer et quitta aussitôt le magasin. Malgré son empressement, son regard fut aussitôt attiré par les quelques modèles en exposition et plus particulière par une sublime Harley-Davidson Panhead de 1964 fièrement exposée en tête de gondole. L'apprenti adjoint se baissa pour mieux observer le modèle, du bout des doigts, il toucha le guidon puis se redressa. Quel beau modèle ! Son regard se posa aussitôt sur la personne qui se trouvait à quelques pas de là. Une personne étrangement familière. Non, c'est impossible et pourtant... La crinière est toujours aussi flamboyante, le regard plein d'audace et de fierté, la stature toujours aussi royale ...

« -Merida ? Non est-ce bien Reine de Dunbroch qui est face à moi ? » Tout sourire, il s'approcha de la jeune femme et la serra dans ses bras. « -Mais...Mais qu'est-ce que tu fais là ? Ah comme je suis content de te revoir ! »



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Dernière édition par Robin Locksley le Mer 8 Juin - 14:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyMer 25 Mai - 21:45

Des Retrouvailles Et Du Cambouis
Robin & Mérida

Mérida avait eu un soucis avec sa simple et sans vanité Harley noire et féline. Elle n’avait pas réussi à la démarrer ce matin et cela faisait bien quelques jours qu’elle devait s’y prendre à plusieurs reprises. Elle avait décidé de passer chez le concessionnaire de la ville et qui était aussi le garagiste. C’est ça qui était pratique dans ce genre de hameau. Elle avait hissé sa bécane à l’arrière de son pick-up qu’elle partageait avec Harris. Le véhicule n’avait pas très fière allure. Elle le tenait de son faux père, mais il était coriace et roulait toujours. Arrivée chez le concessionnaire, le propriétaire l’aida à descendre son monstre et voir ce qui n’allait pas. L’homme traina la Harley dans l’atelier et la rousse lui emboita le pas, relevant déjà ses cheveux qu’elle noua de façon accessoire avec un élastique, un des nombreux de sa collection autour du poignet. Mérida n’allait pas rester les bras croisé à ne rien faire. Elle défit le bandana enroulé à son cou et s’en servit comme bandeau pour être sûre de dompter sa crinière de lion.

Ils avaient finalement passé une partie de l’après-midi sur sa moto, devant démonté presque entièrement le deux roues. Le garagiste en avait profité pour lui donner deux trois conseils, sur des gestes ou des entretiens simples à faire et éviter des encartages comme ceux qu’il avait découvert. Mérida lui avoua qu’elle ne s’était pas vraiment occupé de sa Harley depuis déjà un bout de temps. Assise sur une palette à roulette, dans une position ergonomique, elle travaillait sur le bas de sa moto alors que le patron allait accueillir un client qui venait d’arriver. « Hey, t’as engagée une nouvelle ! Elle est canon, ça va te ramener de la clientèle à défaut de faire du bon boulot » lança le dernier venu alors que le patron lui avait fait signe silencieusement de se taire. Trop tard. On pu voir le haut de la tête rousse se figer. Elle ne lui avait pas jeté un seul regard depuis son arrivé, et elle ne préférait pas le faire maintenant. L’ancienne reine aurait été capable de le tuer rien qu’avec son regard de braise.

Soudain le garagiste changea de sujet et dit à son ami et client de faire reculer sa voiture dans l’atelier, il allait voir ce qu’il pouvait faire pour ses pneus. Quand ce dernier s’exécuta, il avait mal calculé son angle et rétroviseur avait réussi à toucher un des manches du guidon de la moto. Mérida vit son « bébé » lui arriver dessus, tomber de son trépied et manquant de lui écraser le pied. Elle la retint comme elle put, mais le pot d’échappement était tordu et le ventre de sa moto était déjà raillée. La rousse bondit tel un félin de sa palette, se rattrapant à la voiture alors qu’elle trébuchait. Son esprit n’était concentré que sur une chose : l’autre gars. Contournant la voiture, elle n’entendait même plus le patron de lui dire de se calmer. Si elle en avait eu la force, sa main aurait arraché la portière. L’homme fut extirpé de sa voiture avec violence par la poigne de la demoiselle. Plaqué contre son véhicule. Elle s’écria tout en même temps : « Connard ! Parole de Fitzgerald, je te laisse pas sortir vivant d’ici ! ». L’homme se débattit, l’insulta à son tour et réussit à lui coller une petite droite. Elle l’avait senti résonné dans sa mâchoire. Il eut l’air de s’en vouloir, car il lui laissa une ouverture pour qu’elle lui donne un coup de tête monumental. Son nez craqua et une gerbe de sang coula soudainement. L’altercation était fini.

Quand Robin arriva, alerté par des gens du voisinage qui ont du entendre leurs beuglements, le client venait de signer le chèque de réparation, juste après qu’on ait envoyé Mérida faire un tour du côté « vente ». C’était juste au cas où. L’ancienne reine ne savait même pas la présence des autorités dans la Concession. Ce fut donc avec une grande surprise, qu’elle devina sa silhouette penchée sur une autre Harley, alors qu’elle fumait tranquillement sa cigarette. Elle arriva avec un petit pas presque guilleret et se tint fièrement à côté de lui, continuant de tirer sur sa cigarette et souffler l’épaisse fumée opaque. Il leva alors la tête vers elle. Un petit sourire en coin, son air princier le plus possible, son regard lui communiquait le plaisir de le revoir. Dans leur fausse vie à Storybrooke, elle avait plus ou moins été son employée avec une relation complice mais très professionnel. Et la malédiction s’était levée et elle n’eut pas l’occasion de le revoir. En réalité, elle l’avait oublié avec la dépression qu’avait amenée le retour au souvenirs. Très mauvaise période pour la rousse. Elle avait espéré assassiné Régina avec une simple flèche et aurait pu y laisser sa vie pour rien. Elle accueillit alors un très bon ami et de longue date dans une étreinte complice. Mérida était si heureuse de le revoir. Le serrant avec force, elle se détacha en lui tapotant le bras, sans le lacher. De revoir quelqu’un de son ancienne vie lui fit beaucoup plus de bien qu’elle ne l’aurait espérée. Surtout qu’elle était déjà en attente d’un plan pour retourner dans l’autre monde. Elle n’attendait que des informations et elle se jetait à l’eau.
« Le plaisir est partagée ! Oh mince, si je pensais que te croiser ici... Et sinon je suis là parce que ma moto est en rade, donc je suis venue la réparer avec Miguel, désigna t-il l’atelier de ses mains encore noir de camboui. Son visage en portait aussi quelques traces. Puis y’a un con qui ma démonté ma moto pendant que je la réparais… On s’est prit la tête. Et toi ? Tu veux une moto ? montra t-il du regard la Harley qui se trouvait derrière Robin. Son sourire ne se défaisait plus. Fais attention, ça va plus vite que les chevaux...» le taquina t-elle pour finir.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyJeu 16 Juin - 13:28

DES RETROUVAILLES ET DU CAMBOUIS
Robin & Merida


 
***************************************

Les forêts de Dunbroch sont les plus belles de tout le territoire presque autant que celle de Sherwood. Vous y trouverez toutes les déclinaisons de vert possible, allant du plus foncé au plus clair. Le ciel bleu oscille très vite et opte pour des tons un peu plus sombres en quelques minutes à peine. Un climat bien capricieux, mais tout aussi charmant et que dire que du peuple ?! Robin se souvient encore de son périple en terres « Dunbrochiennes » où jadis, quand la malédiction n'était pas encore une menace, un tournoi de tir à l'arc fut organisé par la jeune souveraine du royaume. A cette époque, joyeuses malgré les trop nombreuses péripéties vécus par Robin et ses Merry-men, l'archer au grand cœur rêvait d'une nouvelle vie. Marianne étant enceinte, le voleur rechigné à continuer son œuvre bien que le peuple soit encore dans le besoin. Le Prince Jean n'ayant point renoncer à ponctionner des impôts à ce peuple qui n'avait d'autre choix que de plier l'échine face au tyran et à son chien de garde, le bien-nommé shérif de Nottingham. « - Nos réserves diminuent ! » lança Robin à l'ensemble du groupe et plus précisément à Marianne qui ne semblait comprendre. Robin qui avait attiré l'attention de tous les autres Merry-men réitéra ses paroles pour se faire entendre de tous. « - Oui, nous allons manquer de moyens sous peu ! » Petit John qui s'était accommodé de la mission « bois » et qui était revenu avec un tronc, s'approcha à son tour du petit groupe qui s'était formé autour du leader.
« - Mes biens chers frères, les temps sont rudes comme vous le savez, mais ne nous plaignons pas, plaignons les pauvres malheureux qui vivent sous le joue de Jean sans terre, sous son opulence et sous la violence du shérif. Mais vous savez aussi que Marianne attend un heureux évènement et que de ce fait, j'aimerais apporter de la stabilité à cet enfant, et ce, avant sa naissance. »

« -Alors, tu nous abandonnes ? » lança Petit Jean qui attira aussitôt tous les regards.

« - Tu sais très bien que j'ai prêté serment comme vous tous d'ailleurs. Je ne vous abandonne pas, j'œuvre en mon âme et conscience pour l'avenir de cet enfant à naître et du vôtre. »

« -Comment ? Dis-nous donc Robert de Locksley, comment parvenir à nous sortir de cette mouise. Tu l'as dis-toi-même, nous n'avons plus les moyens. »

« - Nuance Petit Jean. J'ai bien précisé que nous allions bientôt manquer de moyens, ce qui laisse sous-entendre que nous ne sommes pas tellement dans la mouise pour le moment. »

Robin se tue prenant soin de ménager ses effets comme lui seul savait si bien le faire pour captiver son auditoire. « -J'ai oui dire que le royaume de Dunbroch organisé un grand tournoi et que l'une des épreuves de ce grand tournoi était le tir à l'arc. L'heureux vainqueur sera pourvu d'une grande récompense. Ce qui je le pense nous permettra de sustenter à nos maigres besoins tout en continuant à délester nos riches amis de leur fortune pour ensuite la répartir justement entre la population comme nous savons si bien le faire. »

« -Donc nous embarquons pour ce royaume ?! » demanda l'un des merry men visiblement intrigué.

« -Non, j'embarque pour ce royaume. Petit Jean, tu es libre de me suivre ou pas si ça te chante ! »

« -Tu crois que je vais te laisser te carapater comme ça avec ta tête mise à prix. »

« -L'affaire est faite. Dès demain, nous prenons la direction de Dunbroch. » Robin lança un regard à Marianne qui le congratula d'un tendre sourire.

             
 ***************************************

Robin détourna son regard de la magnifique Harley-Davidson Panhead de 1964 fièrement exposée et laissa la jolie rouquine s'approchait tranquillement, en continuant à tirer sur sa cigarette tel le pompier qu'elle n'était pas. À mesure que l'ancienne reine s'approchait l'ancien archer se laissa assaillir par toute une foule de souvenirs. Dans leur fausse vie à Storybrooke, elle avait plus ou moins été son employée développant avec lui une relation très complice tout en étant professionnelle. Puis la malédiction s'était levée éloignant progressivement nos deux protagonistes leur conférant ainsi deux nouvelles existences à l'opposé l'une de l'autre. Mais à présent, fiers de se retrouver, les deux amis mirent un terme à la distance qui les séparaient et se permirent ainsi une douce étreinte, qui précéda une petite tape amicale dont seule la jolie rousse en avait le secret. Robin ne la quittait plus du regard, heureux de retrouver la princesse, détentrice de quelques souvenirs inhérents à un passé où l'espoir irradiait encore dans la vie de l'archer au grand cœur qu'il était encore à cette époque.

« -Plaisir plus que partagée Milady… non pardon majesté ! » dit-il sur une pointe d'humour prenant soin de lui offrir une fausse révérence avant de se redresser pour reprendre la parole. « - A vrai dire j'ai reçu un appel me signalant quelques problèmes au magasin de moto. De toute évidence, ça s'est arrangé plus tôt que prévu. » Merdia évoqua la raison de sa présence et désigna du regard le dénommé Miguel, que l'adjoint salua en inclinant la tête, laissant la jolie rousse poursuivre son récit, un récit qui étaya le souvenir de Robin « - Toujours une rebelle dans l'âme à ce que je vois ! Il est fort probable que je sois venu jusqu'ici à cause de toi alors ! Vous avez réglé ça, ou vais-je devoir sortir le carnet pour dresser un procès-verbal ? Comme tu le vois, j'ai opté pour une nouvelle voie ! Emma Swan m'a pris à l'essai, le poste d'adjoint étant vacant, je me suis ne dis pourquoi pas ! » Puis il posa à nouveau son regard sur la fameuse Harley qui lui avait de l'œil quelques secondes auparavant. « - Ah ça oui ! Enfin non, je trouve l'engin pas mal du tout et je sais qu'une telle bestiole va plus vite que des chevaux. D'ailleurs, les motards sont de très bons clients pour les pv. Mais de toi à moi, j'avoue que c'est une belle machine. Et toi ? Hormis, jouer les dures qu'est-ce que tu deviens ? Comment ça se passe au bar ? Je n'y suis pas retourné depuis longtemps… Enfin depuis que j'ai décidé d'arrêter de boire. La levée de la malédiction n'a pas été simple à gérer. J'imagine que c'est pareil pour tout le monde ! »



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MessageSujet: Re: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyDim 3 Juil - 11:36

Des Retrouvailles Et Du Cambouis
Robin & Mérida

Après avoir parlé, Mérida était restée un instant à le détailler sans se cacher. Elle retrouvait chaque chose en lui, une expression qui tirait son visage, son regard, sa carrure, son attitude et son parfum comme une vague de souvenir réconfortant. Le vaillant défenseur des plus démunis la sortie de ses pensées alors qu’en le retrouvant là, elle venait de faire un bond dans son ancienne vie qui lui manquait cruellement. Il en rajouta une couche en jouant sur les politesses qui allait avec son titre. Sa main fine mais couvertes de graisse noirâtre balaya l’air : « Mérida suffira, joua t-elle le jeu avec la voix sereine et arrogante d’une reine exigeante. Je ne suis plus rien ici. Déjà qu’avant, tu sais que je n’étais pas trop à cheval dessus, enfin ça dépend avec qui. « Majesté » on en reparlera quand on se retrouvera face à face aux château devant le paternel. » avait-elle répliqué avec un petit rire nostalgique. Son père, si par chance il était encore vivant. Elle l’espérait, tout comme pour Hamish. Mérida préféra ne pas s’attarder sur ce genre de pensée, ayant depuis peu remonté la pente après avoir touché le fond. Elle devait rester sur les bons souvenirs qu’avait apporté ces retrouvailles officielles après la levée de la Malédiction.

La suite la couvrit presque de honte. Levant les yeux au ciel rapidement, elle s’appuya sur le capot de la voiture à côté de la moto qui avait tapé dans l’oeil de son ancien ami. Un sourire faussement coupable, elle croisa la bras, les joues légèrement rouge : « J’arrive pas à y croire qu’il a appelé le comico. Je ne suis pas si violente et incontrôlable pour en arriver là quand même. Les gens ont si peur de moi ? Je suis un amour voyons... » leva t-elle les mains en l’air avec une exaspération jouée sur l’humour. Elle espérait que non, même si dans le fond, elle savait à quel point elle pouvait s’emporter, tout comme Robin qui la connait bien avant d’avoir été son patron au Rabbit Hole, ou une connaissance de la Forêt Enchantée. Elle savait très bien qu’elle avait un sacré tempérament qu’elle tenait de son père, mais de là à le dire clairement non. C’était pas facile à assumer. Surtout que maintenant, elle était une reine et devait se tenir. Impossible, la princesse rebelle vivait toujours en son coeur. Elle avait hoché la tête en l’écoutant parler : « Adjoint du Shérif ? Mais quelle ironie » lui souffla t-elle, toujours un sourire pétillant sur les lèvres qui faisait sa réputation, tout comme sa veine du lion qui pulsait lorsqu’elle était proche de faire exploser sa colère. « Je ne doute pas de ta justice par contre. Donc j’espère que tu ne m’emmèneras pas au poste, car je suis un peu coupable, je ne te le cache pas. Je suis juste venue pour une pièce, et finalement ma bécane va devoir rester là deux jours de plus pour rattraper la peinture, raccrocher le pot qu’il a arraché, et j’ose pas imaginer la suite. Et je l’ai à peine bousculé » fit-elle sa plaidoirie vraiment craintive qu’il l’embarque. Quand Robin avait des principes, il s’y tenait même si c’était sûrement plus difficile avec les gens qu’il appréciait. Enfin, c’était comme ça que Mérida le voyait.

Voyant un peu plus tôt qu’il avait lorgné sur le deux roues qui se trouvaient à côtés d’eux, elle lui lança une petite boutade. « C’est une moto vraiment sympa. Moi j’ai une Harley aussi et je retrouves presque le plaisir que j’avais à parcourir la Forêt et les plaines de Dunbroch sur le dos d’Angus » parlait-elle de son cheval qui l’accompagnait depuis déjà un bout de temps. Elle marqua alors une pause, ni trop longue, ni trop courte avant de répondre par rapport à ce qu’elle devenait après cette Malédiction. Regardant ses pieds, dont l’un grattait le sol en terre. Les bras toujours croisés, elle finit par hausser les épaules : « En vrai, je n’y suis pas retourné depuis un moment au travail. J’ai repris il y a quelques jours. Tu l’as dis toi-même, ça n’a pas été simple à gérer. Moi je n’ai pas arrêté de boire, mais disons que j’ai arrêté de me morfondre enfermée chez moi. » et d’essayer de tuer des gens avait-elle envie de rajouter, mais elle s’abstint. Harris le savait et c’était largement suffisant. Pas la peine de se vanter d’une action cuisante de honte et de ridicule. S’attaquer à Regina, en simple guerrière avec un simple arc et des flèches. Dans la vengeance on s’imaginait parfois invulnérable et puissant. « J’ai repris le travail, je fais des virées en moto et je vais vadrouiller en Forêt. J’ai chopé un super lapin de garenne l’autre fois. Un régal. J’ai concocter un plat digne de mon royaume, dit-elle avant de soupirer. Je remonte la pente comme je peux. en gros, avec des petits plaisirs. Mais je retournerais chez moi. J’ai des terres sur lesquels veiller. J’ai ma famille et mon peuple. Crois moi, je resterai pas pourrir ici.[/color] »

Puis elle se leva pour contourner la moto qu’elle chevaucha pour jauger le véhicule. « Si tu as arrêté de boire, c’est peut-être ça qu’il te faut, lui confia t-elle ses pensées en replaçant le rétroviseurs à l’opposé de Robin. Tu veux l’essayer ? Je suis sûr que Miguel peut accorder ça en toute confiance à un adjoint du shérif. Oh vient on va faire un tour ? » lui lança t-elle un regard brillant de défi. Elle quitta la harley et reculait avec un regard qui disait qu’il voulait faire un tour en moto. En vrai tentatrice, d’un pas lent elle se dirigeait vers le garage pour aller demander les clés. « Ca te ferait du bien… Juste histoire de sentir le vent. Les routes qui bordent la forêt sont extra pour ça. Puis tu sauras qu’il faut que tu la prennes cette Harley. Enfin si vous êtes faits l’un pour l’autre. » joua t-elle les tentatrices qui n’avait qu’une envie : se faire plaisir et s’amuser. Elle avait besoin de ça, et elle profitait de la moindre occasion pour passer un bon moment, surtout s’il pouvait être partagé avec la complicité d’un ami.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyVen 19 Aoû - 14:42

Des Retrouvailles Et Du Cambouis
Robin & Mérida



Robin qui se tenait fièrement devant la belle rouquine, ne manqua pas d'esquisser l'ombre d'un sourire, et ce, à plusieurs reprises. Entendre Mérida s'exprimer de la sorte lui rappela tous un tas de souvenirs émanant de l'autre monde. Bien sûr les deux héros eurent l'occasion de se fréquenter à l'époque (pas si lointaine) où Robin gérait le Rabbit Hole. Mais délestaient de leurs souvenirs, les deux amis furent incapables d'instaurer ce lien si particulier qui les avaient uni dans le monde des contes. Lui, le patron alcoolique, elle la serveuse plutôt paumée, ne se contentait alors que de basiques échanges de politesse, teintée d'un respect dû à leur rang respectif. À regret, l'ancien voleur se souvenait de cette période où rien n'allait. Son double « storybrookien » était à mille lieux de celui que jadis, l'on nommait « le voleur au grand cœur ». Le regard vide, le jeune homme quitta ses pensées et reporta toute son attention sur son interlocutrice qui n'avait pas son pareil pour lui rendre le sourire.

« -Bien, puisque Mérida suffit, tu ne t'offusqueras pas de ne pas me voir faire la référence. » Les anciens réflexes refaisaient progressivement surface, rappelant à Robin à quel point il aimait charrier la jolie rousse par le passé. Un tas d'images illustrant leurs quelques aventures communes, lui revinrent en mémoire. À cela s'ajoutait les nombreux fous-rire auxquels participaient les Merry-men qui avaient fait de la princesse rebelle, leur mascotte. Une pointe de nostalgie traversa Robin, le genre de nostalgie qui laisse à penser que c'était mieux avant. Robin n'avait jamais éprouvé cela jusqu'à présent, du moins pas à cette intensité. Bien sûr, il aimait cette nouvelle vie et bénissait chaque jour Emma Swan d'avoir brisé la malédiction, lui rendant ainsi ses souvenirs. Robin le déchet n'avait plus lieu d'être à présent, seul comptait Robin Locksley. Malgré tout, malgré l'amour retrouvé en la personne de Regina, malgré la sociabilité accrue et ce nouveau poste de shérif adjoint, l'ancien archer ne pouvait se résoudre à oublier celui qu'il avait été autrefois et les quelques sensations indescriptibles procuraient. Les vols de carrioles, les coffres pleins d'or, les courses à cheval, les paysages, les châteaux… les grandes aventures. Quelle bien belle époque. À nostalgie, quand tu nous tiens !

Robin continuait à sourire devant les réactions de la jeune femme. Lorsqu'elle s'approcha du capot de la voiture, il hésita à sortir son calepin afin de prendre quelques notes, n'omettant pas la possibilité de devoir dresser un procès-verbal. Mais sans trop savoir pourquoi, il se ravisa et se contenta d'écouter avec attention son amie qui s'offusquait de constater que le propriétaire avait appelé le bureau du shérif suite à « la petite altercation ». N'ayant que faire de la procédure (aujourd'hui) l'homme s'appuya lui aussi contre le capot avant de rétorquer toujours un brin moqueur « -Ta renommée te précède très chère. Ta flamboyante crinière a eu raison de leur virilité à n'en pas douter. D'après ce que j'ai vu le type n'a pas une égratignure et n'étant pas garagiste, je n'ai pas à me soucier de l'état de sa voiture non ? Qu'en dis-tu ? Et puis je t'ai connu plus…Expressive avec tes poings. Tu te souviens de la fois où je t'ai embarqué sur le vol d'un coffre pas loin de chez-toi ? Le type est sorti du carrosse, je revois encore sa tête quand il a vu que tu étais une femme. Il n'osait pas te frapper, je me souviens même de ce qu'il t'a dit avec cet air coincé « Désolé, mais je ne frappe point les milady » et toi tout sourire, tu lui sors « Désolé pour vous, mais moi, je n'épargne pas les abrutis » Et tu lui as foutu un de ces coups dans les bijoux de famille. Une vraie barbare ! » Il la regarda puis éclata de rire en voyant l'expression de son visage.  Puis le fou rire s'empara de la jeune demoiselle, provoquant l'étonnement du plaignant, qui en compagnie du patron, observait les deux amis adossés à son capot. Robin le remarqua et se redressa aussitôt, sortant son calepin et faisant mine de prendre des notes. « - Ils nous regardent toujours ?! Si oui, incline la tête et fais comme si je te faisais la remontrance. La procédure voudrait que je me lance dans la rédaction d'un procès-verbal, mais de toi à moi je n'ai ni l'envie, ni le temps de le faire. Et oui, je ne plaisante pas comme tu le vois. Emma m'a embauché donc je me dois de faire correctement le travail. La vraie ironie vois-tu, c'est que je devienne le shérif de cette ville. » Attentif aux détails, Robin observa la voiture du plaignant, puis la moto de son amie. « -La voiture n'a rien contrairement à ta moto et avec une telle mécanique je peux comprendre que tu sois un peu soupe au lait. Je ne vais pas t'embarquer pour si peu. Pour éviter des tensions inutiles, je vais essayer d'aller parler à ce type. Avec un peu de patience, on trouvera bien une solution non ? »

L'adjoint rangea donc le calepin sur lequel il n'avait pris aucune note, puis il reporta son attention sur la moto qui semblait avoir attiré son attention. « - Elle est très jolie en tout cas ! Ça m'a l'air plus agréable que le siège en cuir mal rembourré de ma voiture de service. » L'évocation d'Angus, réveilla une fois encore la nostalgie du voleur qui lui, se souvenait avec joie de son destrier blanc, un pur-sang avec lequel il avait parcouru bien des contrées. Passé la belle évocation, Merida consentit, malgré une courte hésitation, à raconter à son ami ce qui lui était arrivé une fois la malédiction levée. « -Ne le prends pas pour de la pitié, je sais que tu as horreur de ça, mais sache que je suis désolé. J'aurai dû revenir, te voir plutôt et pas faire l'autruche. Pour ne rien te cacher, une fois que Swan a levé la malédiction, il m'a fallu un peu de temps pour accepter tout ça. J'aurai dû venir te trouver, on aurait réuni les autres comme au bon vieux temps hein ? Tu imagines une soirée au Granny's avec Allan, Lance, Will et les autres ?! On aurait dû être là pour toi, pour nous tous au lieu de vivre nos vies. Ce monde nous a tous éloignés, c'est bien dommage, je trouve. » Un constat d'autant plus amer lorsque le voleur au grand cœur repensait à son ami Petit Jean, qui les fédéraient tous et qui n'était désormais plus de ce monde. « - Tu sais parfois il m'arrive d'avoir envie de repartir. De revoir notre monde ne serait-ce que pour quelques minutes. Je suis heureux ici, mais j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose. Je ne me sens pas totalement moi et c'est une impression qui n'a de cesse de s'accroître ces derniers temps. » Mais à peine eut-il achevé sa réplique que la jolie rousse dévia le sujet en venant chevaucher la moto que Robin s'était autorisé à lorgner quelques minutes auparavant. « -Merida je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée. Je suis l'adjoint du shérif ! » fut sa seule excuse, à peine valable. Merida bien décidée à ne pas lui faire entendre raison, continua à jouer les viles tentatrices. Elle n'avait peut-être pas tort dans le fond, avec tout ce qui lui était arrivé, Robin avait besoin de lâcher prise, de décompresser totalement et de retrouver de vieilles sensations, d'être à nouveau, l'espace de quelques secondes, cet ancien lui, ou du moins d'en avoir l'impression.

« -Bon ok, va demander les clés à Miguel ! On va se faire une petite virée ! » Tout sourire Robin laissa son amie retrouvait le dénommé Miguel et prit place sur la belle mécanique tandis que Merida récupérait les clés auprès du mécanicien qui les lui balança avec confiance. De retour, la princesse rebelle tendit les clés à son acolyte d'un jour, lui expliqua dans les grandes lignes comment manœuvrer l'engin « -Aller voyons si cette Harley et moi sommes fait l'un pour l'autre » Sans attendre l'ancien archer du roi Richard Cœur de Lion, démarra la moto et prit la route laissant derrière lui un nuage de poussière. Une nouvelle aventure prenait naissance sur les routes de Storybrooke !
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Harris H. DunBroch
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyLun 5 Sep - 20:09

Des Retrouvailles Et Du Cambouis
Robin & Mérida

Mérida regardait Robin avec un sourire qu’elle ne pouvait cacher. Elle était si contente de le revoir. Une visage familier et d’assez longue date qui venait de l’autre Monde. Une pointe de nostalgie lui pinça le coeur, surtout lorsque pour la énième fois elle le reprit sur sa façon de l’appeler. Avec lui, en toute intimité, il n’avait pas besoin des formes et des politesses. Elle n’était que Mérida. Après, elle appréciait ce respect, elle ne pouvait le nier. Elle lui frappa amicalement l’épaule du poing quand il dit ne pas lui accorder de révérence. Non, vraiment ça lui faisait du bien d’être tombée sur lui. Ca aurait pu être pire et elle n’aurait eu droit qu’à la plaque d’un autre adjoint du shérif entrain de lui faire des remontrances. De le voir la taquiner ainsi, cela lui rappelait ces si doux et agréables moments avec les Merry-Mens. Elle n’avait pas à se tenir droite, et princière, une monarque polie. Non, elle était elle-même et pouvait rire grassement et taper du poing sur la table au milieu des chopes de bière après une bataille de joute verbale. Il fallait vraiment qu’elle retourne de l’autre côté. Ici, elle n’avait pas sa place. Puis, elle était reine maintenant, alors même si elle avait sa place à Storybrooke, elle avait un royaume à défendre. Et Robin réussit à étirer encore plus son sourire en évoquant un souvenir du passé. C’était comme s’il avait vu dans ses yeux émeraudes que la nostalgie l’avait touchée elle aussi.

Après un fou-rire partagé où Mérida se revoyait bien fermer le clapet à l’autre « abruti », répliquant qu’il avait surtout peur de se faire humilier par une femme et que c’est pour ça qu’il avait dit ne pas « frapper les milady », il sortit son calepin. La rousse fut prise de court et le jaugeait, sceptique. Il lui demanda si Miguel ou l’autre maladroit les regardait. Ils étaient à vu, mais pour l’instant ils ne regardaient pas dans leur direction. Ou quelques regards très furtifs. « Un procès verbal ? T’es sérieux ? » et elle qui voulait pas ruminer, grogner et exploser… Il avait beau lui demander de hocher la tête et se sentir concernée par ce qu’il disait. « Il se prends pour qui l’autre ? Et on lui fait à lui le procès verbal parce qu’il a défoncé ma Harley ? Merde ! » s’emporta t-elle un peu, le visage fermé et agrémentant son discours véhéments de grands gestes. Pour le coup, si elle devait jouer les filles qui se faisait remonter les bretelles, elle n’eut pas besoin de faire trop d’effort. « La solution est faite môsieur le shérif : il paie. C’est ce que j’ai voulu lui faire comprendre en le plaquant contre sa voiture. Non mais et puis quoi encore ! Encore heureux que tu m’embarques pas ! et encore heureux que tu sois un ami, car rien que pour ça, je pense qu’on m’aurait embarqué… » fronça t-elle les sourcils avec une moue boudeuse après cette réflexion navrante. Ah elle et son tempérament de feu.

Elle croisa les bras, agacée et en colère. Puis, elle préféra changer de sujet. Après tout, il lui a dit qu’il ne lui ferait rien. Elle se rappela que tantôt, Robin avait porté un regard et une attention même toute particulière à la bécane. C’est à ce moment qu’elle lui parla alors du plaisir d’avoir un deux roues. Ils discutèrent ensuite de leur ancienne vie, évoquant encore un souvenir communs et du passé : les grandes chevauchés. C’est vrai que rien n’était remplaçable ici à Storybrooke que les balades au galops sur le dos de son fidèle déstriyer. Mérida lui avait confié qu’elle partirait de cette ville maudite et le plus vite possible. Ca elle était déterminée et c’est ce qui lui avait permis de quitter un peu sa période dépressive. Il en avait profité pour s’excuser de son attitude. Elle balaya seulement l’air pour lui signifier que ce n’était rien. Elle venait de lui parler qu’elle aussi avait eu sa mauvaise période post-levée-de-malédiction. Un sourire touché brillait sur son visage lorsqu’il lui partagea sa culpabilité à l’avoir mise de côté elle et les autres au lieu de se réunir pour se retrouver comme à l’époque. Faisant le tour de la moto, elle haussait les épaules : « sOn n’était pas conscients, enfermés pendant des années dans une même journée qui ne s’arrêtait jamais et meublée de faux souvenirs. Puis après, chacun à sa façon d’encaisser » lui sourit-elle en haussant encore les épaules. Elle s’était renfermée sur elle-même dans son cas. Robin enchaina en lui confiant qu’il se sentait comme émancipé de quelque chose qu’il ne pouvait retrouver que dans son vrai Monde et reprendre le vrai cours de sa vie. Mérida le savait très bien et c’était pour cela qu’elle comptait bien repartir. Elle chevaucha alors la moto et lança un regard plein de défi à Robin. Il voulait rattraper le temps perdu. Elle lui en donnait l’occasion.

Elle le poussa à essayer. On ne pouvait savoir si on était fait pour ce genre d’engin qu’en les essayant. C’était un peu comme les montures. Elle insista. Il répliqua qu’il ne pouvait s’autoriser ça parce qu’il était adjoint du shérif. Mérida secoua sa tête, faisant voler quelques mèches rebelles pas attachées autour de son visage. « Parce que tu es adjoint du shérif, tu peux te le permettre… Dis pas des bêtises parce que tu as peur... » et elle continua de le tenter. Il finit par accepter. Mérida bondit de l’engin et se précipita dans le bureau de Miguel. Elle ne manqua pas d’intimider l’autre homme et quémanda les clés au garagiste. Elle fit ses grands yeux charmeurs et suppliant. Il ne pouvait le lui refuser. Elle revint en courant et jeta les clés à Robin. « Tu as déjà conduit une moto au fait ? Je l’espère pour toi. Car si tu l’abîme, tu paies… T’es sûr que tu veux pas plus tôt que je te balade ? Miguel doit avoir un siège enfant… » ne pouvait-elle s’empêcher de le taquiner. Puis après, elle lui expliqua deux trois choses sur la moto. Avant, elle lui conseilla de la faire rouler jusqu’à la partie la plus dégagée du parking pour la dompter un petit peu. Histoire que s’il abîme quelque chose, cela ne soit que la moto et pas tous les autres véhicule autour. Elle le suivit à pied, une autre clé dans la poche arrière de son jean. Celle d’une suzuki. Miguel n’était pas serein, mais il avait aussi peur de finir la tête plaquée sur son bureau.

Mérida observa Robin jusqu’à ce qu’il matte un peu la bête et elle lui proposa un tour sur les routes qui traversaient les deux parties de forêt qui débordait en ville. « Je te laisse passer devant au cas où je dois te rattraper... » lui lança t-elle toujours aussi mutine.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles et un peu de cambouis   Des retrouvailles et un peu de cambouis EmptyMer 30 Nov - 1:17

Des Retrouvailles Et Du Cambouis
Robin & Mérida



Un jour suffit à nous rendre heureux, une journée où le sourire ne nous quitte pas, où nous gouttons le bonheur à pleine bouche. Rien ne nous atteint, ni les mauvaises nouvelles, ni les contrariétés aussi petites soient-elles. Puis les jours passent, le bonheur est toujours présent, mais les sourires s'amenuisent peu à peu et c'est pire lorsque la nostalgie s'immisce dans les rouages bien huilés de votre quotidien. Ah la nostalgie, douce et pernicieuse à la fois. Elle nous étreint légèrement le cœur à l'évocation de quelques souvenirs, puis le resserre peu à peu jusqu'à nous faire esquisser, du bout de la pensée, un, « c'était peut-être mieux avant. » Aussi heureux soit-il aux côtés de Regina, Robin ne pouvait malgré tout se résoudre à combattre cette pensée qu'il s'était juste contenté de chasser du revers de la main. Mais chassez, le naturel, il revient au galop. Depuis peu, notre ancien voleur se sentait étrangement inutile malgré les efforts qu'il déployait pour rendre service à Emma et à la délester du trop-plein de travail susceptible d'entraver ses recherches pour retrouver Hook, surnommé non-affectueusement « Captain Eye liner » par Madame le Maire en personne. Quelque chose manquait au Prince des voleurs, un quelque chose qu'il était jusqu'alors incapable d'appréhender. Un, quelque chose qui, à n'en pas douter, était partagé par beaucoup de monde à Storybrooke, le mal du pays. Un état qui chez Robin, redoublait aujourd'hui en intensité avec ces retrouvailles et qui l'acculait dans ses derniers retranchements, l'empêchant ainsi de chasser une fois encore du revers de la main, ses pensées nostalgiques.

Dès à présent, malgré la culpabilité éprouvée par Robin, un vent de légèreté s'empara de nos deux protagonistes. La princesse rebelle encore sous le jonc de la colère, regardait le malotru responsable des quelques éraflures sur sa précieuse monture. L'adjoint d'Emma amusait de la voir à nouveau en rogne, devait cependant, faire montre d'une neutralité à toute épreuve. Une action bien difficile à assumer, tant son amie l'amusait. Pour plus de réalisme et pour éviter quelques tensions inutiles, Robin se contenta de demander à Mérida de faire comme s'il la réprimandait. Le but étant de donner l'illusion d'un travail bien fait, mais aussi et surtout de s'éviter la tâche pénible de la rédaction d'un procès-verbal. « -Oui, je suis sérieux, c'est la procédure Merida. Calme-toi ok ! Je n'ai franchement pas envie de m'y coller donc on réglera ça à l'amiable. Fais-moi confiance, j'arriverai à te faire entendre raison, tout est une question de diplomatie. » Robin n'était pas un adepte de la violence, mais il savait se servir de ses poings lorsqu' aucune autre alternative ne semblait envisageable. « -Je reviens ! J'en ai pour deux secondes ! » lança-t-il à la jolie rousse avant de faire demi-tour pour retrouver le gérant des lieux et le plaignant. L'adjoint du shérif, toujours le calepin en main fit mine de prendre quelques notes. « -Laissez-moi vous faire savoir qu'il n'y aura aucun procès-verbal. Malgré tout, je me dois de vous signaler que mademoiselle Bothwell est en droit de porter plainte contre vous. Et vu l'état de sa moto, je peux comprendre qu'elle soit tentée par cette alternative. » Il lança un regard mauvais à l'homme qui continuait à rouler des mécaniques pour ne pas laisser à la rouquine le loisir de mettre à mal sa fierté.

« -Non mais c'est n'importe quoi cette connasse ... »

« -Hey, vous modérez votre langage. »

« -Sinon quoi monsieur l'adjoint ? » Robin rangea son carnet pour ensuite s'approcher de l'homme, il lui sourit et lui attrapa le bout de l'oreille comme le font les adultes pour réprimer les enfants après une vilaine bêtise.

« -Je perçois comme une once de provocation et je n'aime pas ça ! »

« -Vous me faites mal ! »

« -Vous allez bien m'écouter, parce que j'ai horreur de répéter deux fois la même chose. Dans trois secondes, je consentirais à vous relâcher et à faire comme si rien ne s'était passé. Seulement pour se faire, je veux que les frais de réparation de la moto soient à votre charge. Je veux aussi vous voir présentez des excuses à la demoiselle. Ai-je été clair ? » L'homme acquiesça et se défit de la proximité de l'adjoint du shérif qui s'excusa auprès du concessionnaire avant d'accompagner le plaignant jusqu'à Mérida. L'homme consentit à présenter brièvement ses excuses avant de retourner dans le magasin sans rien ajouter de plus. « -Il paiera les frais pour la moto s'est réglé » déclara Robin presque fier de lui. Les deux amis évoquèrent ensuite le passé et désireux de ne pas s'embourber dans un amas de nostalgie, ils reportèrent leur attention sur la magnifique bécane qui faisait de l'œil à Robin. Bien-sûr, étant en service et donc à l'afflux du moindre appel, l'ancien brigand de Sherwood ne pouvait se résoudre à jouer les « easy rider » ne serait-ce que l'espace d'un instant.

Mais il fallait avouer que cela était tentant, trop pour parvenir à ne pas y penser. Et il fallait bien avouer que la jolie rousse à ses côtés, n'aidait en rien à lutter contre la tentation du mini road trip entre les rues de la ville. Contentieux, Robin lutta une dernière fois, espérant que son statut d'adjoint suffise à faire taire cette envie d'aventure, en vain et Merida ne se gêna pas pour titiller la virilité de son ami. « -Moi peur ? Tu te moques de moi ! » Et il n'en fallut pas plus à l'ancien voleur pour céder et ainsi prouver à la demoiselle à la chevelure ardente, qu'il n'avait pas peur. Les clés en main, il fut cependant mis face à une réalité que son excès de confiance, n'avait pas vu venir. « - Non je n'ai jamais conduit ce genre de véhicule » Etant un mauvais menteur, il ne pouvait de toute façon prétendre le contraire. Il s'installa donc derrière le guidon, pas très confiant, Merida, en profita pour le charrier comme au bon vieux temps. « - Très drôle ! Ton sens de l'humour est toujours aussi pourri, preuve que certaines choses ne changent pas » la taquinait-il en retour avant de mettre en pratique ses conseils. Pour se faire la main, il fit un peu rouler la belle mécanique sur la partie la plus dégagée du parking histoire d'éviter la casse. Voilà qu'à présent, son regard pétillait comme celui d'un gamin à qui l'on vient d'offrir un tout nouveau jouet et qui se plaît à l'essayer aussitôt.

« -Wow, j'adore les sensations que ça procure ! » lança-t-il émerveillé avant que Merida ne lui fasse savoir qu'elle le laissait partir devant. « -Tu crois vraiment que je vais me vautrer un ?! » Relevant le défi et désireux de lui clouer le bec, Robin pressa l'accélérateur et démarra au quart de tour, soulevant sur son passage un nuage de fumée. Le cœur du voleur ne fit qu'un tour, l'adrénaline pulsa aussitôt dans ses veines, comme au bon vieux temps. Il roulait vite, les cheveux au vent, il pouvait à peine profiter du paysage, mais il s'en fichait, parce qu'il se sentait libre, totalement libre, comme il ne l'avait pas été depuis très longtemps « -WOW !!! » hurla-t-il à pleins poumons « -Ce que c'est bon ! Bah alors Merida tu es .... » Il eut à peine le temps de terminer sa réplique, que la jeune reine lui passa devant. « -Tu veux jouer à ça ? » Il accéléra à nouveau et lui passa devant le sourire aux lèvres « -Mes hommages majesté !
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