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 Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.

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Alice R. O'Liddell
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MessageSujet: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyLun 15 Fév - 0:43

que dieu soit en location...
J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. (Vael Moreau & Alice O'Liddell)

Pour une fois, elle était sobre. En même temps, elle avait beau être con par moments, elle savait que dans sa situation ce n’était vraiment pas recommandé. Limite, elle s’était dit que peut-être elle pourrait tuer la vermine en la noyant dans de la vodka. C’était de l’alcool fort, ça devait sûrement tuer les microbes. Puis elle s’était ravisée. Il y avait des microbes plus forts que l’alcool, le truc c’était qu’ils étaient carrément déviants, et que c’était pire que d’avoir un microbe normal. Non, OK, elle éviterait la boisson. Au moins pour ce soir, le temps de digérer la nouvelle et de l’annoncer. Pour une fois, ce n’était pas de l’inconscience. Enfin si. Quand ça s’est fait, si, clairement. C’en était. Mais elle n’avait peut-être pas eu les yeux en face des trous à ce moment. Donc c’est à moitié pardonné. Non, ce qui l’avait fait chier, c’était que son corps continuait d’agir comme si de rien était. À la limite, elle aurait forcément remarqué que quelque chose clochait dans son cycle. Même si elle buvait tous les jours, du matin jusqu’au soir, même bourrée elle aurait pu se douter que quelque chose fonctionnait pas quelque part. Mais non, même pas ! Parce que tout fonctionnait comme sur des roulettes. Et puis elle pouvait pas savoir, c’est pas comme si les vomissements étaient rares chez elle. Trois mojitos de trop et c’était parti. Mais le pire, c’étaient les saignements. Ces fourbes revenaient normalement tous les mois, ils étaient peut-être moins abondants, mais ils étaient là. Comment se douter qu’il y avait quand même anguille sous roche ? Cela ne faisait que quatre jours qu’elle avait eu du retard. Elle s’était un peu inquiétée, et avait demandé un peu de monnaie à Alek en lui expliquant la situation. C’était sûr, il préférait donner quelques sous pour un test qu’une grosse partie de son salaire pour un microbe. Il n’était en rien fautif, mais il savait qu’Alessya reposait sur lui, financièrement parlant. Elle était partie à la pharmacie, plus tranquille qu’autre chose, elle était quasiment certaine d’avoir toujours prit ses précautions au cours du mois dernier, parce que c’était simple elle n’avait rien fait d’extraordinaire au cours du mois dernier. La surprise s’est vue sur le test. Et là pour la première fois, elle avait pris des rendez-vous à l’hôpital, complètement paniquée. Il lui fallait retirer ce truc du bide. Le problème ? « Le problème madame, c’est qu’à ce stade de la grossesse, on ne peut plus faire d’avortement, » lui avait déclaré le médecin qui s’occupait d’elle. Et pour une fois, elle n’avait pas fait de scandale, elle était trop abasourdie pour sortir le moindre son. Quatre mois. Quatre. Putains. De mois. Elle qui croyait n'avoir que quatre jours de retard. Bon ! Elle n’avait plus qu’à l’annoncer à son cher Vael. Elle était retournée au squat où ils avaient l’habitude de se trouver entre potes. Juste entre potes. Et elle lui avait envoyé un message. Rien d’extraordinaire, elle lui avait juste dit de la retrouver là, au plus vite. URGENT. Elle espérait juste qu’il regardait vite son cellulaire, et qu’il s’inquiéterait assez pour courir.

Elle avait attendu trois quarts d’heure, d’après sa montre – ou d’après elle, car en effet c’était possible qu’elle ait exagéré un peu son estimation du temps d’attente – quand enfin son invité pointait le bout de son nez. Elle ne prenait même pas la peine de lui dire bonjour. Le seul son qui accueillait le nouvel arrivé fut les applaudissements d’Alessya. C’étaient des applaudissements tristes, elle n’était pas en train d’hurler de bonheur derrière. Elle avait le regard assez noir pour qu’il sache qu’il avait quelque chose à se reprocher. « Félicitations ! » avait-elle commencé, sans grande joie dans sa voix. Elle levait un verre vide en son honneur. Elle n’avait pas l’intention de le remplir. D’habitude, elle n’était pas d’humeur à rester sobre. Ce soir, elle n’était pas d’humeur à boire. De toute façon ici il n’y avait plus que l’eau du robinet de temps en temps. Elle avait fini depuis quelques jours le stock d’alcool qu’elle avait caché dans le coin, et n’avait pas eu le temps ni l’envie d’en racheter. Elle trouverait une autre solution pour oublier. Et elle en avait trouvé une sans avoir à y réfléchir en fait. Ce problème l’accaparait assez pour qu’elle ne pense plus qu’à ça à longueur de journée.
Elle s’était arrêtée d’applaudir, sans toutefois savoir quoi rajouter. Elle réfléchissait à comment elle allait annoncer le problème. Elle n’avait rien dit à Alek, ni à personne. Vael serait le premier au courant, après elle. « Bon euh… c’est un peu délicat, en fait. » Ses lèvres s’étirèrent en une moue qui disait Oups. « Je t’ai pas applaudi parce que je te félicitais pour un truc que t’aurais fait... » Tout le contraire, mon gars. « Ouais, tout le contraire, » confirmait-elle à voix haute. « Écoutes… » Elle fermait les yeux fort et dit d’une traite pour s’en débarrasser et cesser de tourner autour du pot : « Tu m’as mise enceinte. Désolée. » Avant de rajouter, histoire de remuer un peu le couteau dans la plaie : « Mais je suis pas la seule fautive dans l’histoire. »
Elle ouvrait enfin un œil pour étudier sa réaction. « De quatre mois, je précise. Donc pas de possibilité de m’en débarrasser, cherche pas, j’ai essayé… Ah oui, et t'es le père. Cherche pas non plus, y a qu'avec toi que j'ai forniqué y a environ quatre mois. »

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Dernière édition par Alice R. O'Liddell le Dim 5 Juin - 20:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyMer 17 Fév - 21:44

Je suis Papa...
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La journée était en comme toujours la même. Il était de retour à Storybrooke en « stanby » après avoir remplis quelques fonctions pour l’Embaumeur en dehors de cette ville. Il s’était absenté un peu plus d’un mois sans donner de nouvelle ou très peu. Ça c’était souvent résumé à « Je ne suis pas disponible. Je te dirais. » et lorsque’l retrouva son sol très récemment chéri (SB) il avait prévenu de son retour. Enfin Alessya se moquait bien de savoir s’il était occupé ou non et ou dans les parages. Il ne lui avait pas répondu du mois lorsqu’il avait voyagé jusqu’à un autre État. Aujourd’hui il pouvait lui répondre alors qu’il était à la morgue de Storybrooke Hospital depuis 8h ce matin. Il n’avait pas envie. Elle lui précisait que c’était « urgent ». Pas comme toutes les fois où elle exagérait l’urgence derrière de grand discours argumenté et mélodramatique. Non c’était juste « URGENT. ». Vael avait passé sa pause déjeuner (à 14 heures) à tenter d’évaluer l’importance de son besoin à se voir. Il l’appela mais elle n’avait pas répondu. Sortant de la salle de détente, il prit un join bien mérité et retourna à ses occupations. Il trouva quelqu’un pour le remplacer. Il se rattraperait la prochaine fois. On était habitué à ce qu’il parte de son travail précipitement et il récupérait dès qu’il le pouvait. A 15 heures il était sortit.

Rendez-vous au squat, à leur spot habituel. Elle était là et aux premiers abords il ne voyait pas « l’urgence ». Elle avait l’air renfrognée. Il pouvait le deviner à son nez légèrement retroussé, son regard froid et les sourcils froncé comme si elle venait de se réveiller avec son habituelle gueule de bois. Ses mains se levèrent mollement pour applaudir, mais rien ne passait sur son visage. Enfaite, elle était peut-être plutôt abattue. Lassée. Le coeur n’y était pas, ni même à ses félicitations. La cigarette à la bouche Vael se jeta dans le canapé à côté d’elle et alluma son « clou de cercueil ». Machinalement, il passa un bras autour de ses gracieuses épaules afin de pouvoir s’étaler. Il recracha un nuage de fumée.
« J’espère que t’as une bonne raison car j’ai séché le travail. Pas que ça me déplaise mais bon. Si je trouve que t’as encore abusé des termes « urgent », tu rattraperas mes heures… » lui lança le jeune homme et Alessya hésita dans sa façon de dire les choses. Vael se demandait s’il devait avoir peur. Avait-elle emboutie sa Cadillac aujourd’hui sans faire exprès ? Elle avait finit par tuer sa chèvre ?

Puis « l’urgence » tomba dans la confidence. Vael ne dit plus un mot et n’osa même pas bouger. Il retira inconsciemment son bras autour des épaules de la demoiselle. Les yeux dans les siens ont voyait quand même que le brun n’était plus vraiment connecté en ce monde. Il blêmit presque à vu d’oeil. Il avait l’air d’une statue ou d’un film mis sur pause. Il n’aurait pu dire à quoi il pensait à ce moment car il ne pensait pas. Toutes les écoutilles de son esprit s’étaient fermés, juste un instant pour pas que la vapeur ne fasse imploser la chaudière. C’était comme une sorte de protocole de survie qui permit à son psychisme d’évaluer la situation, de la comprendre, de l’encaisser, de l’avaler et peut-être un jour de l’assumer. Vael leva un doigt pour essayer de prendre la parole. Et si … ils ne pouvaient pas avorter. « Quatre mois ? » s’étranglèrent les mots français dans sa gorge. Son regard qui s’était allumé de l’éclat de la conscience replongea dans les ténèbres de ses pensées. Il fallait décortiquer la situation. Il y avait bien une solution ! Le miracle ou la blague, il ne savait pas ce qu’il préférait. Puis, il y eu une piste, un chemin qui brillait faiblement d’espoir :
« Attends toi… De tous les mecs que tu te tapes t’as décidé comment que ce serait moi ? Genre tu as des mecs par mois. Il y en aurait eu six ça aurait été ton voisin ? Je suis vraiment pas le meilleur parti. Je te rappelle que je suis fauché et un connard, puis bête ! Et français ! Ma mère est folle et je risque de devenir fou aussi ! Va refiler ton gosse à un autre. Je comprends pas pourquoi tu veux me faire endurer ça. T’en sais rien de qui c’est. Un enfant non ! secouait-il son doigt pour dire « non » comme à un enfant. C’est vraiment pas le meilleur plan à me faire ma belle ! Vraiment pas. C’est ni marrant, ni intéressant. Tu veux me faire câbler ou quoi ?! UN BÉBÉ ??? s’énerva t-il. Je galère pas assez dans la vie pour payer tes conneries ! s’adossa t-il sèchement contre le canapé en croisant les bras et regardant dans la même direction qu’Alessya. Je précise aussi que c’est ta faute si tu sais même pas qui te fous en cloque car t’es bourrée et dans tout les sens du terme. Ca aurait pu marcher ! Mais y’a quatre mois, je suis sûr que je peux prouver qui y’avait d’autre. » avait-il seulement commencé à paniquer et chercher de quoi se rassurer. Appuyé sur ses genoux, la tête penché entre ses jambes, il grattait nerveusement le mégot de sa cigarette entièrement consumée. Soudain, il se rappela. Il y eut un soir qui lui revint en tête alors qu’il comptait les mois à reculons. Octobre… C’était ce fameux soir où Vael faillit sourire d’une crise cardiaque à Halloween. Il était venu se confier à Alessya. Le bouclé était en état de choc et elle voulu le consoler, lui changer les idées. Il n’avait attendu que ça après ses mésaventures.

Vael étrécit les yeux et était près à fusiller la demoiselle du regard en cet après-midi de Février au soleil doux et le vent glacé. Une douce journée qu’elle gâcha de sa grande nouvelle car ils avaient forniqué sans contraception. Ni modération.
« Ouh mais alors toi ! lui pointait-il son doigts accusateur. Je t’ai fait confiance ! Tu as dis que tu prendrais la pilule du lendemain ! Je suis sûr que t’as oublié. Ce qui veut dire que c’est le miens putain !!!  (en français), lui donna t-il à la suite un grand coup d’oreiller qui lui calait le dos dans le canapé. C’est QUE ta faute ! C’est toi qui m’a allumé avec ton corps de déesse et ta bouille craquante. C’est toi qui a profité de ma vulnérabilité et… qui n’a pas prit la pilule ! se tirait-il les cheveux, pour essayer de mettre de l’ordre dans ses idées, tapant parfois du pieds sur le sol. J’hésite entre un allé simple pour le Pérou ou me suicider. Un enfant, continua t-il le mot étouffé dans une gémissement de peur, va voir le monde à cause de deux déchets de la société totalement irresponsables. »

Il enlaça l’oreiller avec lequel il avait frappé son amie et regardait le plafond dévoré par l’humidité et la moisissure.
« Je crois que je vais aller au Pérou… » soupira t-il avant de fermer lentement les yeux. Il ne se sentait vraiment pas bien pour le coup. Jamais il n’avait penser à ce malheureux petit soucis dans une vie. Il ne s’imaginait pas père à un seul moment, il ne s’était même pas pris la peine de le faire. Il était inconcevable pour lui de remplir une tâche qui lui était inconnu. De continuer à produire les horribles gènes de son père et la folie qu’il a insufflé à sa mère. Il sortit deux trois choses de sa poche : un paquet de cigarette, une feuille complètement froissée et une petit sachet de feuilles séchées d’un vert chatoyant. Il roulait, très concentré dans ses moindres gestes. Il aurait bien vu quelque chose mais il doutait qu’il reste une goutte d’alcool avec Alessya dans les parages. Puis il pensa simplement à l’équation Alessya + alcool + grossesse. Il se tourna lentement vers elle et la regardait avec effroi. Il ne savait plus si la colère, la haine ou la détresse dominait dans ses émotions.
« Non enfaite, je vais me suicider. On va avoir un enfant handicapé. Vous les aider vraiment pas du tout ici aux US. » ponctua t-il sa phrase en éclatant son joint.

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyJeu 18 Fév - 0:14

Si elle avait appris qu’elle avait seulement cinq jours de retard sur son cycle, comme elle l’avait d’abord pensé, et qu’elle avait toujours la possibilité de couper court au problème, elle aurait sûrement pu jouer avec Vael. Le tourmenter un peu avant que la plaisanterie ne dure trop longtemps, avant qu’il soit trop tard pour stopper le problème. Sauf que là, la plaisanterie avait assez duré, trop duré sans que personne ne sache que c’en était une, et même elle ça ne la faisait pas rire. Ça ne l’avait jamais fait rire de toute façon, pas depuis la veille. Elle avait pas bu une goutte d’alcool depuis la veille, un record depuis deux ans, et elle n’en avait presque pas le besoin. Quoique si, des fois l’envie lui prenait de se descendre une bouteille de tequila et d’oublier tout ça. Mais elle ne ferait sans doute qu’aggraver la situation, alors elle se retenait. Quatre mois qu’elle ne s’était rendue compte de rien, parce que son putain de cycle de merde marchait comme s’il n’y avait pas eu de problème. Il lui arrivait de ne pas saigner pendant trois mois parce qu’elle était stressée, mais jamais aucun gamin ne finissait par venir. Et là, après quatre jours de retard, elle apprenait que ça faisait quatre mois qu’elle était dans la merde, et qu’elle s’y était tellement bien enfoncée sans le savoir qu’il était maintenant impossible de l’en sortir.
Alessya n’avait jamais fait de français de sa vie, mais elle devinait ce que Vael ressentait en apprenant la nouvelle. Parce qu’elle avait été la même la veille, à l’hôpital, avant de négocier à tout prix un moyen pour lui sortir le parasite de son corps. Elle avait même proposé le salaire de son colocataire contre un petit avortement, mais ce médecin-là ne se faisait pas avoir comme ça. Il devait gagner bien plus qu’Alek pour pouvoir refuser une somme pareille. Au lieu de ça, elle devait juste digérer la nouvelle, en espérant chaque fois qu’elle se pinçait le bras qu’elle se réveillerait avec une putain de gueule de bois sur le canapé de l’appartement. Au final son bras était rougi, mais la réalité était bien là. Être désolé, c’était tout ce que l’homme avec sa blouse blanche pouvait faire pour elle, visiblement. Mais elle n’avait pas besoin de quelqu’un de désolé pour elle, elle avait besoin qu’on lui enlève une telle monstruosité du bide. Elle n’avait que vingt-et-un ans. À peine avait-elle l’âge légal pour boire qu’elle allait devoir stopper la boisson les cinq prochains mois, histoire de ne pas se retrouver avec un gamin plus handicapée qu’elle l’était pour Alek. Elle n’avait clairement pas l’âge de s’occuper d’une petite chose, de devenir responsable et de changer des couches, de se réveiller au beau milieu de la nuit… elle n’était même pas capable de se faire à bouffer pour elle, parfois !

« Alors d’abord, y a pas tant de mecs que tu le crois dans cette ville qui veulent bien coucher avec la première gonzesse bourrée qu’ils croisent, tu fais partie des exceptions. Certes, j’ai connu un peu plus d’une dizaine de bites depuis que cette connerie de Malédiction a été levée, mais c’est pas comme si j’enchaînais tous les soirs. » C’était vrai. Aussi vrai qu’elle était persuadée que l’enfant était bien de Vael. Si elle calculait bien – et croyez-moi elle avait fait les calculs une dizaine de fois, parce qu’elle aurait préféré qu’il vienne d’un mec plein aux as même si c’était un petit con – le problème venait bel et bien de Vael. De Vael et d’elle, mais de Vael quand même. Elle pourrait mettre sa main à couper que le résultat du test de paternité ne lui donnerait que raison. « T’as plus qu’à espérer que je fasse une fausse couche, » et c’était déjà ce qu’elle espérait. « Et si : un enfant, » répétait-elle lassée. Elle aussi avait eu du mal à réaliser. Mais c’était ancré, elle ne pourrait pas s’en défaire. Elle n’avait plus qu’à regretter de ne pas avoir été à cheval sur les précautions. Un enfant, mais quelle connerie ! Et alors que Vael s’emportait, elle fit de même. Comme si c’était seulement de sa faute ! Elle estimait qu’un bébé, ça se faisait à deux, et si il n’était pas désiré, alors les deux fautifs devaient partager le fardeau. Ce n’était pas parce qu’elle avait à porter la chose qu’elle serait la seule plus tard à la supporter. « Parce que t’as cru que moi je galérais pas assez pour payer les tiennes, de conneries ? Essaie donc de prouver qui d’autre partageait le lit avec moi à ce moment-là, j’espère que tu vas me trouver un meilleur parti comme tu dis. Je crois que je préfèrerai avoir à annoncer ça au facteur ! » Et elle rigolait, un rire faux, on aurait dit qu’elle se forçait. C’étaient les nerfs qui lâchaient.
Son rire se tut aussitôt, son sourire s’effaçait aussi vite lorsque Vael l’accusait elle de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour remédier à ça. « Tu veux que je te rappelle que le jour où je devais prendre la pilule du lendemain, c’était le soir d’Halloween. J’ai vérifié, c’était un samedi, vas trouver une putain de pharmacie d’ouverte un dimanche à Storybrooke ! Une pilule du lendemain, ça ne se prend pas trois jours après. Ce serait comme avaler un dragibus, ça n’aurait eu aucun effet, et j’ai pas dix balles à foutre dans une putain de pilule. » Non, elle n’avait pas oublié. Certes, elle lui avait dit qu’elle la prendrait, cette pilule du lendemain. À ce moment-là, elle était encore dans les vapes avec les effets de l’alcool. Seulement quand elle avait décuvé, c’était trop tard : tout était fermé. Et les pharmaciens n’allaient pas couper leurs activité pour vendre une putain de pilule à une putain de paumée. Alessya reçu un coup de coussin après d’autres mots en français qu’elle ne comprenait pas plus, elle ne l’avait pas senti arriver et son œil gauche s’était mis à pleurer tout seul pour avoir reçu un méchant coup. « Je t’ai forcé à rien, tu sais bien bander tout seul mon grand, » disait-elle. Au moins il avait l’air de s’être rentré en tête qu’il était bien l’autre fautif de l’histoire. « C’est toi le déchet, » voulait-elle se défendre. Mais il fallait bien l’admettre, elle n’était pas la personne idéale pour faire un enfant. Surtout pas elle. Et surtout pas lui. Elle espérait bien qu’elle trouverait quelqu’un qui s’occuperait bien du gamin quand il ferait son arrivée, parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas être une mère parfaite. Qu’est-ce qu’elle foutrait d’un gamin dans les pattes !
Vael déclarait aller au Pérou, et c’était la goutte de trop pour Alessya. « C’est ça, laisses-moi crever seule dans la merde dans laquelle tu m’as foutue ! Si tu vas au Pérou, je te suis, rien à foutre. On va assumer tous les deux les conséquences de tes actes. Je vais déjà devoir me faire exploser tout l’entrejambe par une créature qui pleure et qui chie et qui mange, je vais pas trimer toute seule, oh ça non ! » Elle le regardait faire son joint avec une fascination feinte, son regard était fixe et vide. Elle voyait sans regarder, en fait. Elle n’avait que ses mains pour s’occuper, elle. Elle ne pouvait plus fumer, plus boire, pour la raison que Vael finissait par dire tout haut. Au fond, le gamin était peut-être déjà tout déglingué. « Ce sera bien le portrait craché de ses parents, » commentait-elle sur son allusion au fait que l’enfant serait handicapé. Ça devait leur arriver à eux ! Il y avait plein de couples riches, heureux, et en manque d’enfants, mais non, il fallait que ce soit Alessya qui se fasse féconder, comme ça, sur un seul soir sans protection. En tous cas le seul soir sans protection après lequel elle n’avait pas pu prendre de pilule du lendemain. Et surtout, il fallait que la balle arrive dans son camp après des mois où elle se pensait tranquille.

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyJeu 18 Fév - 7:44

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Vael avait juste lentement bouillit et commencer à exploser. Ce n’était encore rien. Il était difficile d’assimiler pourtant l’assimilable. Il rejeta la faute sur Alessya car c’était forcément plus facile. Dans cette histoire, se renvoyer les responsabilités pour s’en décharger était simple et un grand classique. Cela arrivait souvent quand il était question d’un enfant, d’une grossesse. La blondinette ne se laissait pas faire. Elle ne laisserait pas Vael s’alléger de toute culpabilité. Une grossesse, Alessya avait raison, il fallait être deux. Ce n’était ni blanc, ni noir mais bien une nuance de gris. Elle démontait tout ses arguments et essayait de ne pas prendre mal parfois les paroles un peu crues du jeune homme. Il n’eut aucun tact lorsqu’il évoquait (en surestimant la chose) l’activité sexuelle d’Alessya et son nombre de partenaire. Il s’en était presque voulu lorsqu’elle lui fit remarqué que oui elle profitait de la vie et sa luxure mais qu’elle n’était pas une catin. Il y était allé un peu fort. La suite n’était pas mieux. Il n’avait pensé qu’à lui. Son esprit avait eu un gros choc et les mécanismes de défense pouvaient être un peu agressif vis-à-vis de la belle. Bien sûr qu’elle partageait un quotidien difficile comme lui et qu’elle n’avait pas à avoir un enfant sur les bras. Forcément qu’il devait penser à elle, car elle n’avait que 21 ans et il avait tendance à l’oublier. Elle se protégeait pour l’histoire de la pilule du lendemain en argumentait dur comme fer que la vie ne l’avait pas aidé. En clair, ils ne voulaient pas de ça et pas maintenant. Elle avait réussit à calmer Vael qui donnait l’air de ne pas l’écouter et pourtant, son cerveau cheminait et aurait fumé s’il le pouvait. Il réfléchissait. Puis il avait envie de la taper, de lui hurler dessus. Il avait envie de se frapper et de se hurler dessus aussi. Il aurait pu sortir de la ville et lui trouver cette pillule, trouver facilement les sous en appelant Fred. Il se tapotait le genoux du bout des doigts, puis finit par passer au bras autour d’Alessya pour la rapprocher de lui. Il avait le regard toujours perdu dans un point inexistant du vide. D’un geste machinal, il lui caressait l’épaule, comme il l’aurait fait avec sa mère, cherchant vainement à arrangé les choses.
« Une fausse couche, si tu crois que c’est facile d’accoucher d’un mort-né… Tu vas devoir l’expulser s’il meurt dans ton ventre et c’est pas l’expérience à vivre quand t’es une demoiselle. » avait-il simplement trouvé à dire après un long et interminable silence pesant. Il en avait emballer des nourrissons d’à peine 7 mois de grossesse. Il en avait entendu des mères hurler et pleurer dans la salle de travail alors qu’il attendait le « paquet ».

Il tira plusieurs bouffée de sa cigarette et fit quelques ronds qui lévitaient tranquillement dans la pièce sans fenêtre, juste de grandes ouvertures dont une couverte de planche et laissait filtré le doux soleil du printemps qui ne saurait tardé avec le chants des hirondelles.
« J’ai pas envie de l’assumer tu comprends ça ? Mais je partirais pas. Pas tout de suite et de toutes les façons je ne te préviendrais pas. J’ai… » envie de fuir, c’était ce qu’il voulait. Il voulait courir jusqu’à n’en plus pouvoir. Les poumons qui lui tire sur le thorax, les jambes endurcies et brulantes de douleur. Tout aussi instinctivement, il lui embrassa tendrement la tempe.  Il tordait sa bouche, l’esprit qui faisait toujours une chute libre dans toutes les possibilités de leur avenir. Enfin de l’avenir du foetus de quatre mois qui enflaient dans son ventre. Il jeta un oeil au corps de la blonde puis levait un sourcil.
« Mais comment ça a pu arrivé ? Quatre mois et … t’as fais un déni de quatre mois putain ! De tout les gens sur terre il fallait que ça tombe sur nous. Laisse moi réfléchir… On peut toujours le confier. Pour gérer le reste je viens de penser. Et y’a personne à qui tu pourrais faire croire que c’est son enfant ? Un mec plus aisé ? Genre le mec pas commode du Psychic qui te dévore des yeux. Tu sais l’enfoiré de militaire. Il était quoi ? Capitaine ? Ca a de la thune ça non ? Puis il doit être assez con pour y croire. » était-il presque sérieux, sans se demander si elle couchait avec.

Il posa enfin son regard sur son amie pour la jauger. Elle était trop jeune. Et lui, il était pas en état de donner à un mini-lui. Il soupira, faisant allusion à l’autre folle de rousse qui avait un gamin dans les bras et qu’elle avait appelé comme un des héros de Star Wars (c’était la classe, mais elle était triste). Il ne voulait pas finir comme elle. Pas que Alessya partage sa peine. Ils se chamaillaient souvent tout les deux, mais il l’aimait bien. La coureuse de lapin était une cause perdue comme elle, alors il compatissait. Puis même s’il ne le disait pas encore clairement, c’était bien de sa faute à lui aussi. "Tu sais que sinon je pense que je peux trouver facilement quelqu'un qui s'en débarrasse sans rien demander ni même aucune éthique... Lui confia-t-il sans conviction, il n'était pas un meurtier. Pas de soucis pour lui tout du moins.  Je connais même des personnes qui se ferait un plaisir de le faire. Oh merde..." Finit-il dans un murmure pensant subitement à sa situation. Il balaya la pièce des yeux espérant trouver une goutte d'alcool.

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyDim 21 Fév - 19:05

Est-ce que c’étaient déjà les hormones qui jouaient ? Non, plutôt l’angoisse liée à la nouvelle. Le choc était encore récent pour Alessya, et elle vivait celui de Vael en direct. Elle voulait bien comprendre qu’il puisse se mettre en colère, péter un câble. Elle avait fait la même chose la veille. Mais elle ne supportait pas que cette colère ne soit que pour elle. Elle estimait mériter un peu de tranquillité. Voire plus, du ménagement. Et même quelques petites consolations, des consolations comme des collations, par exemple. Quand elle prenait la peine et son courage à deux mains pour annoncer à son entourage qu’elle était bien dans la merde, qu’elle venait de l’apprendre et qu’il n’y avait pas moyen de s’en sortir, c’était elle qui prenait dans la gueule. C’était elle qui devait tout supporter, du début à la fin, et sans doute même après cette fin, puisque personne ne voudrait adopter l’enfant d’une alcoolique… et elle n’avait aucune reconnaissance en retour. Ah ça, elle devait tout sacrifier maintenant ! Si elle devait garder la chose, ce serait sa jeunesse qu’elle enterrerait. Mais surtout, ce serait l’alcool qu’elle arrêterait sûrement. Elle était déjà censée l’arrêter maintenant, en tous cas si elle ne voulait pas endommager plus que ce qui avait déjà été fait le truc qui grandissait discrètement dans son utérus. C’était pas qu’elle y tenait, mais elle préférait se dire que le pire pouvait arriver, et que dans ce pire ce serait à elle d’élever le gamin – ou la gamine, elle avait préféré ne pas demander de quoi il s’agissait au médecin la veille – et dans ce pire le gamin aurait un grave souci mental. Il y avait de quoi freiner radicalement la consommation d’alcool. Même si elle avouait que l’envie était toujours là. Et elle était constamment à deux doigts de prendre le volant et de s’en aller chercher quelques litres dans le premier supermarché qu’elle trouverait sur sa route. Elle avait besoin d’un remontant, surtout en ce moment. Un peu de vin blanc par exemple, c’était pas trop fort pour un gamin, si ? De toute façon ce n’est pas comme si elle avait connu la modération ces derniers mois, bien au contraire. Elle n’avait pas stoppé ses habitudes, de toute façon elle n’avait pas su jusqu’à présent qu’elle aurait dû les arrêter, et le whisky était toujours là pour elle. Son gamin était peut-être déjà handicapé, à quoi bon se priver ? N’empêche, elle avait bien bu quatre mois enceinte et ce sans modération, normal elle se doutait de rien, un jour de plus ou un jour de moins sans une bonne cuite, qu’est-ce que ça lui changerait ? Il était peut-être pas déjà handicapé, mais ça ne saurais tarder, alors un verre de plus ou de moins, c’était pas grand-chose. Et puis c’était pas juste le temps de la grossesse. Si elle se retrouvait avec l’enfant sur les bras, ce serait tout le reste de sa vie qu’elle lui sacrifierait ! Ouais, elle préférerait qu’il soit mort sans doute, même si Vael déconseillait l’expérience. Il avait passé un bras derrière elle et elle en avait profité pour reposer sa tête contre son épaule. On ne pouvait même pas employer le verbe « reposer », elle avait juste carrément laissé tomber sa tête, comme si elle rentrait d’une journée de travail de dix heures après une nuit de trois heures, et qu’elle retrouvait enfin son lit. Là c’était pareil, c’était plus ou moins le réconfort après l’effort, juste que ce qui la travaillait n’était pas physique. Elle aurait préféré, d’ailleurs, que ça le soit. Depuis la veille, elle n’avait pas eu un seul geste d’affection alors qu’elle estimait en avoir le besoin, aussi le premier qui se présentait à elle, elle le prit sans broncher. Même si elle s’était quelque peu emportée envers Vael à peine quelques secondes plus tôt, ce contact la calmait. De toute façon, c’étaient les hormones hein ? Ou juste son côté lunatique.

Alessya l’entendait quand il disait ne pas l’assumer. Elle ne pouvait pas le faire de son côté non plus. Et elle, elle ne pouvait pas partir au Pérou pour fuir ce problème, il la suivrait, il était et il serait toujours collé à elle, ancré en elle. Il n’y avait pas d’issue. C’était pour cela qu’elle avait besoin que Vael soit là, d’un côté. Lui pouvait sans problème quitter la ville, ou le pays ou n’importe, en laissant Alessya et la chose derrière lui. Elle, elle ne pouvait pas, et elle avait besoin d’avoir son complice dans la même merde qu’elle. « C’est pas question de prévenir ou quoi, tu restes ici, au moins le temps qu’on s’en débarrasse, » déclarait-elle. Il n’y avait pas moyen de négocier. Elle demandait rarement de l’aide quand elle avait un souci. Soit parce qu’elle savait se démerder seule, soit parce qu’elle avait toujours les poches de son colocataire à aller vider quand il s’agissait d’un verre impayé. Mais là elle avait besoin de quelqu’un, et elle avait besoin de Vael particulièrement. Elle regardait la fumée de cigarette danser dans la pièce alors qu’elle essayait de se rappeler plus ou moins exactement de ce que le médecin lui avait dit. « Paraît qu’il y a des femmes qui font des dénis de huit mois, des fois… » tentait-elle de placer histoire de dire que ça aurait pu être pire. Elle aurait pu en faire partie, et n’avoir qu’un mois pour se préparer à l’inéluctable événement. Ce qui lui tapait sur les nerfs là, c’était de savoir qu’un mois plus tôt, elle aurait pu plus facilement négocier un avortement. Maintenant la limite était dépassée d’à peine quelques semaines de trop et elle ne pouvait rien faire, elle devait juste faire avec. « Évidemment que je compte le confier, je vais pas m’encombrer d’une chose pareille ! Ça m’a déjà pourri la semaine, que veux-tu que je me pourrisse la vie… » Elle réfléchissait à tous les amants qu’elle avait eus ici quand Vael lui proposait de faire croire à l’un d’eux qu’il était le père. Parmi ceux qui auraient pu faire l’affaire, elle préférait largement que ce soit tombé sur Vael. Les autres, elle préférait ne pas avoir à se pointer chez eux pour leur annoncer ce genre de nouvelle. Il y en avait un qui était déjà en couple, et plutôt pas commode par-dessus le marché, il valait mieux éviter. Des autres, elle n’était pas plus emballée que cela à l’idée de leur faire porter le chapeau. Si la réaction de Vael quand elle lui avait appris la nouvelle l’avait contrariée, ce serait sans doute cent fois pire avec eux. Et puis elle ne tenait pas un calendrier de ses rendez-vous intimes, elle avait même parfois du mal à se rappeler de ce qu’elle avait fait au cours de la semaine, trouver le mec qui « tomberait bien », ce serait un peu au petit bonheur la chance. « Tu crois qu’il est con à ce point, pour avaler ça ? » demandait sincèrement Alessya quand le touriste lui parlait du vigile du PsyChic. « Je suis persuadée qu’il me prend pour un cas social, » ce qu’elle était, évidemment. « Le pauvre, chaque fois que je le vois, t’imagine pas toute la merde que je peux lui dire, tu crois qu’il va me croire quand je vais lui annoncer ça ? Et puis imagine que le truc hérite de tes cheveux, tu crois que je vais lui raconter qu’au naturel je suis brune et que j’ai les cheveux aussi bouclés que ta chèvre ? »
Elle posait une main naturellement sur son ventre. Depuis la veille, il n’avait pas pris de volume. Le médecin lui avait dit que ça arriverait, et à ce moment-là ce serait plus réel pour elle. Plus que ça ne l’est déjà. Vael proposait une nouvelle solution, mais Alessya n’était pas tellement tentée par l’idée. Encore moins que de faire porter le chapeau à un autre, pour la paternité. « Attends, attends, attends… tu veux dire à la naissance ? Ou là, de suite ? Parce que j’ai pas envie de choper une sale maladie et d’en crever, hein. Et puis à la naissance… mais c’est horrible ! » Elle voulait bien que l’enfant ne voit jamais le jour, qu’il disparaisse ou qu’il s’éteigne naturellement avant même d’avoir poussé son premier cri – oh d’ailleurs non, elle ne se ferait jamais à une chose qui crie à longueur de journée – mais de mettre fin comme ça au problème… rien que pour sa conscience, même si elle avait souvent été alterée par l’ivresse et même si Alessya n’était pas d’une grande bonté d’âme, ce n’était pas envisageable. « Je crois que je préférerais encore le poser à l’entrée d’une maison, comme ça au hasard… j’avais vu ça dans un téléfilm il me semble, et l’enfant était très bien élevé ! »

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyDim 21 Fév - 20:25

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Il y eut des gros moments de silence très pensant qui avait écrasé la salle, puis coupée de confidence et parfois même d’information un peu inutile. Ils avaient tentés de retrouver un peu de chaleur dans leurs échangent. Une compassion et de quoi allégé le poids de la nouvelle. Alessya était contre Vael qui la tenait toujours dans ses bras. Ils s’étaient un peu plus étalés dans le canapé, si bien que le bouclé se retrouvait presque allongé, une pauvre âme perdue sur lui.  Il n’avait pas répliqué lorsqu’elle lui somma de rester auprès d’elle. Il avait envie de partir, mais en serait-il capable ? Elle était chiante, mais il la laisserait pas vivre ça. Après tout, elle avait été la première à la tolérer dans ses relations sociales. Il avait simplement soupiré lorsqu’elle lui disait une chose qu’il savait déjà : elle aurait pu accouché de cet enfant du jour au lendemain. Il partageait alors ses pensées : à quatre mois, ils avaient le temps de se préparer. De prévoir une solution. Par contre lorsqu’elle avait dit que cet enfant lui pourrirait sûrement la vie, il avait tiqué. Son visage avait laissé une rapide grimace comme une blessure d’enfance qui réapparaissait. Sa mère avait dit ce genre de chose devant lui, car elle était dépressive, humaine et avait besoin de rejeter son malheur sur quelqu’un. Son fils qui lui pourrissait la vie par exemple. Il ne fallait pas que l’enfant dans le ventre d’Alessya se retrouvent avec des parents comme eux. C’était clair. Ils allaient le briser.

Ses doigts s’entortillaient dans la chevelure blonde de son amie alors qu’elle considérait que de trouver un père riche était envisageable. Dans la quête d’un espoir. Vael levait simplement un sourcil, plutôt choqué par ce qu’il voulait comprendre que ce qui était plausible dans ce plan. Puis un moment, il leva les mains en l’air en signe d’incompréhension. La prendre pour un cas sociale car elle lui disait que de le « merde » ? C’était le cas, où était le soucis.
« T’as couché avec ? T’es sérieuse ? T’as couché avec ça ? Mais genre ! Tu arrives à te taper ce genre de gars ? s’offusquait-il presque. T’imagine le bébé que t’aurais pu avoir avec… C’est pas du tout les mêmes gênes de miséreux que je possède. Il aurait été fort, musclé, charismatique. T’as raison, moi à côté, on reconnaitra mon enfant qui fera que 2kg à la naissance au lieu de 6kg, fit-il tout un discours sur son égo qui venait d’être horriblement blessé par la concurrence. Et c’est les moutons qui sont bouclés pas les chèvres ! Lâche la ma briquette, t’es malsaine pour elle. » lui pinça t-il (et pas qu’un peu) la peau intérieur du bras, dans le petit gras.

Il évoqua sinon l’idée d’un avortement complètement illégal par le genre de médecins qui soignaient vos blessures pas très légales non plus. Alessya avait prit peur. « Mais non pas à la naissance, la rassura Vael. C’est affreux ça. Ce serait pour dans quelques jours ou semaines. Juste assez vite pour pas qu’on prenne conscience réellement de l’enfant… avait-il dit non pas sans honte, avec un détachement affolant qui l’avait plongé dans le néant un instant. Il renvoyait dans son inconscience les sentiments désagréables à l’idée qu’il venait de soumettre. On va le confier, ce sera le mieux je pense. Après faut voir si on fait ça proprement et qu’on espère que quelqu’un le prendra quand on verra nos casiers judiciaires. Sinon on doit bien trouver des désespérées aimantes qui mettront le prix. En tout cas, on le laisse pas à un établissement. Il sortirait jamais du système, ce sera trop dur. Avec ce qu’on dira de nous, il passera sa vie à voir des parents qui le choisiront pas… Sinon, en moins déprimant et plus inquiétant, changea t-il subitement de sujet. J’ai un autre détail moi qui risque de poser un soucis. »

Il se tortilla pour sortir son téléphone portable de sa poche. Il l’éteignit tout simplement. C’était juste au cas où. Il avait le regard qui cherchait le début de l’histoire. Il ne savait pas comment dire les choses. Et s’il mentait :  « Je ne veux pas qu’on sache que je suis le père parce que j’ai honte de toi » était peut-être un peu ignoble, « Je ne veux pas qu’on sache que c’est mon gosse car je ne viens pas de cette planète » ça elle était trop sobre pour y croire.
« Je… Ma vie est encore plus compliqué que ce qu’on imagine tu sais. Juste il vaut mieux pas que le fait que cet enfant soit de moi s’ébruite d’accord ? Mais vraiment. Il faut juste que tu fermes ta gueule. Je dis pas ça pour moi, enfin si. Mais pour toi aussi, et pour l’enfant. Je travaille pour des gens pas très commode qui gère un gros réseau de drogue. Tu vois le genre ? Ils pourraient utiliser ça contre moi. Te faire du mal pour me faire chanter, ou te tuer. Voilà… Dans ils, il y a Fred par exemple. » lui tapotait-il les épaules de ses deux mains, essayant lui aussi de relativiser sa situation. Ce n’était rien après tout. Si elle se taisait, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Il l’espérait : « Mais t’inquiète pas, si tu dis rien, ça devrait aller... » essaya t-il de noyer le poisson, pas réellement convaincant. Il n’y croyait pas du tout, comment le lui faire croire à elle.

« Mais ! reprit-il subitement alors qu’il s’amusait à faire doucement claquer la bretelle de son soutient gorge sur sa gracile épaule, si tu peux coucher avec lui pourquoi tu perds ton temps à coucher avec moi ? » était-il revenu sur le sujet du vigile de la boite de Strip-Tease.
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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyDim 21 Fév - 22:17

Alors qu’Alessya tentait de se justifier par rapport au fait qu’elle n’était pas bien emballée à l’idée de dire à Kiernan qu’il était soi-disant le père de l’enfant, c’était Vael qui tiquait. Elle était un peu déconcertée. C’était bien lui qui lui avait suggéré Kiernan, non ? Pourquoi il semblait aussi choqué tout à coup qu’elle ait couché avec lui ? Il devait bien s’en douter, sinon il n’en aurait pas parlé. « T’es un peu louche toi dans ton genre… » dit Alessya pour tout commentaire, avant de reprendre, histoire de se justifier cette fois pour avoir couché avec le vigile du PsyChic. « Oui il est arrivé que je couche avec lui, j’avais un coup et plus dans le nez, j’avais pas les idées claires, puis il est pas repoussant, » Oh ça non. « Et puis ça va, je vais pas te présenter chacune de mes conquêtes avant de passer un temps au lit avec. » Elle levait les yeux au ciel. « Et justement en parlant de corpulence, le mec il va l’écraser le gamin, c’est peut-être pas une bonne solution… » Elle levait la tête vers Vael, histoire de l’avoir dans son champs de vision. Elle espérait vraiment que le gamin tienne plutôt de son côté, pour le capillaire. Il serait déjà pas aidé avec des parents comme elle et lui, il faudrait pas en rajouter une couche. Peu importe qui s’en occupera au final, il vaut mieux pour l’égo d’Alessya qu’il ne se fasse pas traiter de mouton chaque fois qu’il se retrouverait au milieu d’une cour de récréation. En même temps, elle se disait que le mélange Alessya-Vael ne devrait pas donner quelque chose de trop dégueulasse, le gamin devrait rapidement trouver preneur – s’il n’était pas déjà complètement déformé par les boissons qu’avait déjà ingérées sa mère jusqu’à présent. Un pincement au bras fit sortir Alessya de ses pensées. « Putain tu fais mal ! » avait-elle commencé à crier, avant de se radoucir, mais un tout petit peu. « J’ai rien de malsain pour ta bique, elle m’adore. Puis mouton, chèvre… c’est pareil, ça fait quasiment le même bruit chiant au final. » Si elle avait déjà du mal à supporter une chèvre qui criait trop longtemps, qu’est-ce que ce serait avec un gamin qui demanderait constamment à bouffer ou pire, quand il ferait ses dents. La chèvre de Vael était déjà livrée avec ses dents, de ce côté-là Alessya était tranquille, puis elle la supportait pas toute la journée et toute la nuit. Non décidément, son quotidien allait être tourmenté, au moins un temps.

Vael revenait sur son idée d’avortement illégal et Alessya ne se sentait pas plus rassurée que cela en apprenant que ça pouvait se faire dans les jours ou semaines qui venaient. Elle aurait préféré qu’on s’occupe d’elle sans qu’elle le sache, genre elle va dormir et à son réveil on lui apprend qu’elle n’a plus à porter de bébé. « Et du coup si je chope un putain de microbe, ou je sais pas ce qu’on peut choper ? J’ai pas envie de crever. Et puis vas expliquer ensuite à l’hôpital que t’as voulu te faire gentiment avorter. J’suis sûre que tes gars ils travaillent dans une cave ou une connerie du genre. Je veux bien me faire enlever la chose, mais pas avec un vieux cintre rouillé, je veux que ce soit fait par un professionnel. » Elle craignait trop pour sa santé à elle pour se risquer à de pareilles opérations. Elle craignait les conséquences que pourrait causer de mauvaises conditions pour une opération. « Ouais on va le confier… » répétait Alessya, convaincue elle aussi que c’était jusqu’à présent la meilleure solution à leur problème. Et la meilleure solution pour le truc, aussi. « Tu crois qu’on peut essayer de passer une annonce sur eBay ou un truc du genre ? J’ai vu des nanas en faire pour des chatons, peut-être que ça peut passer… ou c’est limite, tu crois ? » À la mention d’un détail moins déprimant mais plus inquiétant, Alessya se renfrognait. Qu’est-ce qu’il se passait ? Il allait quand même pas lui annoncer que le thon sur pattes était aussi en cloque ? Quoique ce serait déprimant aussi.
Alessya se redressait et se replaçait à une petite distance de Vael. Elle n’était plus dans son petit moment dans sa bulle. Elle allait ouvrir la bouche pour commencer à péter un scandale quand Vael lui demandait de ne pas dire que l’enfant était de lui mais il lui dit avant ça de fermer sa gueule. Ce qu’elle fit aussitôt, plutôt par surprise. Elle n’avait pas l’habitude de le voir aussi ferme. « Ça m’étonne pas pour Fred, il est pas net ce type. Même quand j’essayais de détendre l’atmosphère, j’avais l’impression qu’il m’envoyait chier du regard. Forcément que ça cachait quelque chose… » C’était tout ce qu’elle avait trouvé à dire sur le petit discours de Vael. Putain, elle ne savait pas encore à quel point elle s’était foutu dans la merde. Peut-être qu’au final elle aurait préféré tomber en cloque d’un mec déjà marié ou quoi. « Non non, je dirais rien, » ajoutait-elle, pas plus rassurée que son interlocuteur. Et elle se replaçait contre Vael, dos à son visage. Elle voyait bien qu’il essayait de faire des efforts côté assurance, mais ça marchait pas des masses. Elle baissait les yeux sur ses mains qui commençaient à triturer une de ses mèches couleur paille, elle voulait se concentrer là-dessus histoire de faire genre que tout ce que disait Vael ne l’atteignait pas. Son geste s’arrêtait quand il reprit la parole. C’était pas tout mais chaque fois qu’il ouvrait la bouche aujourd’hui, ce n’était pas pour apprendre à Alessya des nouvelles folichonnes. Elle avait presque eu envie de rire quand elle apprenait de quoi il en retournait. « C’est une question piège, c’est ça ? Ou t’en profites juste pour avoir des compliments et flatter ton égo ? Je crois que je perdrais pas mon temps avec toi si j’estimais que le temps que je passe avec toi est une perte de temps, voilà. Tu veux que j’en rajoute, ou ça te suffit ? » Elle-même n’était pas sûre de comprendre ce qu’elle avait dit, mais l’idée principale était là, elle pensait.

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyLun 22 Fév - 19:17

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Vael ne préférait même pas écouter la suite de son argumentation de pourquoi et comment s’est-il trouvé qu’elle couchait avec un dieu grec. « Il n’est pas repoussant » bien sûr que non et c’était ça le problème. C’était un homme lui, pas comme l’adolescent pré-pubère qu’il était alors qu’il s’approchait lentement de la trentaine. Ses qualités étaient  qu’il était fort et sécurisant puis bel homme et son défaut qu’il frappait un peu trop souvent peut-être… Non mais pourquoi se prenait-il autant la tête sur les autres alors qu’ils n’étaient pas ensemble et le plus important dans l’histoire : ils allaient avoir un bébé. Pourquoi pour le coup lui (Vael) perdait son temps à penser à cet homme. Alessya avait arrêté de mettre fin à ses pensées lorsqu’elle évoqua qu’il pouvait écraser l’enfant. L’image de l’homme bête qui l’écrabouillait de son poing à la naissance, car déjà l’enfant serait muni de sa toison envahissante. Ils avait eu ensuite un débat sur j’aime ou non les chèvres et si elles étaient pareils. Ce n’était pas la première fois et Vael n’engagea pas plus la discussion qui pouvait s’enflammer. Elle manquait trop de respect à ses petites femelles à lui.

Ils s’étaient évadés de leur premier soucis, mais c’était sûrement un instinct de survie. Malheureusement, il fallait y revenir. Vael hochait la tête pour approuver que d’attraper un microbe était un risque qu’il faudrait alors expliquer à l’hôpital. Il ne se faisait pas vraiment de soucis à ce sujet. Fred arrangerait les choses. Après tout, il serait prêt à tout pour éviter qu’il ait un enfant avec elle. Avec la fille mi-femme, mi-thon ça aurait été pareil. Alessya c’était pire, elle était vraiment jeune et quand on ne la connaissait pas, on ne la voyait que comme une croqueuse de diamant. Une fille veinale sans dignité et pleine d’intérêt. S’ils savaient tous, elle était bien plus que ça. Le bouclé ne savait pas exactement ce qu’elle avait vécu. Il savait qu’elle a été Juliette puis Alice aux Pays des Merveilles, qu’on a longtemps abusé de son corps sans qu’elle ne le dise clairement. Pas plus. Sa vie ne lui arrivait que par petite bride, tout comme lui lorsqu’il lui expliquait une partie de son obscure vie.
« Tu exagère tu sais. Celui que je connais il a du matos. En tout cas son cintre n’est pas rouillé. Pas encore, tenta t-il de faire de l’humour. Ebay ? Oh… Ouais... Non c’est juste horrible, ça ne marche pas, avait-il réfléchit les yeux levés vers le ciel. Je vais trouver ça, t’inquiète pas. Je travaille à l’hôpital je te rappelle. Je connais du monde. Je me renseignerais. Te casse pas la tête, je m’occupe de ça. Tu me donneras juste ton avis » se voyait-il déjà dans d’innombrable recherche.

Il lui confia alors la suite, un peu plus lourde de son passif. Elle s’était redressée ce qui lui donnait encore moins envie de lui parler. Yeux dans les yeux, il était intimidé. Il n’aimait pas parler de ça, car quand il en parlait, il lui donnait une réalité qu’il essayait d’oublier. C’était plus facile de se voiler la face en évitant de citer l’Embaumeur. Elle avait l’air aussi rassurée que lui lorsqu’il lui annonça la couleur. Il avait légèrement grimacé, coupable. Puis il la reprit : « Non enfaite Fred… C’est une autre histoire. Il ne t’aime juste pas, car il aurait tendance à m’aimer un peu trop… continua t-il les confidence, penaud. Je préfère même pas te dire ce qu’il pense de toi. Mais dans l’idée si tu pouvais être loin de moi, il se porterait mieux. Petit conseil : ne reste jamais seule avec lui dans une pièce ou alors tu lui parles pas. On ne sait jamais ce qu’il serait capable de te dire...» ajouta t-il venant de penser à ce genre de petit détail qui pourraient arrivé et qui n’était pas encore arrivé.
La blonde se blottit de nouveau contre lui. Vael, par réflexe l’enlaça de ses bras et regardait le vide comme elle.

Il n’était pas satisfait de ce qu’il devinait de l’autre partie de la vie d’Alessya. Ca le turlupinait, comme un petit cailloux dans votre chaussure qui se calait de temps en temps bien là où ça faisait mal. Il devait essayer de retirer ce cailloux. Il posa une question à Alessya. Elle lui répondit. Vael resta silencieux. Puis il répliqua : « Ton argument ne vaut rien… Et je te ferai dire que cette histoire a brisé mon égo, tu pourrais être plus cool quand même. En cloque ou non ! ». Il jeta son mégot d’un jeu de doigts au travers de la fenêtre sans vitre.

A force de sentir son délicieux corps contre lui se mouvoir, se replacer, se relever et se réinstaller elle avait éveillé certaines envies chez le jeune homme. Il lui caressait tendrement un bras (à défaut de le pincer) et de l'autre ses doigts ne tiraient plus sur la bretelle mais glissaient discrètement en dessous. Il frottait doucement son nez contre sa joue lorsque soudain ses yeux croisèrent les douces mains de la blonde reposer sur son ventre plat. Ce ventre qui dès demain commencerait à gonfler à vue d'oeil maintenant que le déni était levé. Ses ardents désirs furent refroidit aussi-sec. Il poussa un grognement de rage et de frustration frappant le dossier du canapé mité sur lequel ils se reposaient.
« Tu fais chier ! Tu as trouvé le seul moyen pour que je ne te touche plus. T'es sûre que tu n'es pas une vilaine sorcière en réalité. « Tout toi » conservée par une maternité. Plus grand pouvoir de respect et d'invincibilité face aux pulsions sexuelle est rare »  tenta-t-il un peu d'humour pour les détendre. Après tout ils avaient cinq mois. Ils avaient le temps à quelques blagues pas drôles. Il la regardait avec un petit sourire. Il ne pouvait peut-être pas lui faire l’amour, mais il pouvait la faire rire et lui dire qu’elle était jolie. Les femmes surtout enceintes adoraient qu’on leur dise lui avait-on dit un jour.

Il s’approcha pour lui voler un baiser, mais il s’arrêta dans son élan. Il s’était noyé dans les yeux taquins d’Alessya, mais vite la raison l’avait ramené au rivage : « Cela va de soit que ma mère ne sera pas au courant non plus hein ! Tu comprends. Tu es d’accord ? C’est pas comme si elle me prenait pour mon père. Tu imagines la situation où je mets une femme enceinte ? Je refais un peu son parcours. Elle te tuera sans hésiter je pense. »
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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyMar 23 Fév - 22:51

Elle n’avait absolument rien de malsain pour la chèvre, Alessya. Même, elle considérait qu’elle la traitait comme une princesse. Après tout, elle n’avait encore jamais essayé de lui faire boire de la vodka au biberon. Comme une princesse, elle la traitait, et elle comptait bientôt le prouver. À coup de rose et de paillettes. L’une des déjà nombreuses futures crasses qu’elle prévoyait pour Vael histoire de l’empêcher de s’emmerder avec elle. Aussi, d’un côté, avec son état actuel elle savait déjà qu’elle pourrait le mener par le bout du nez. Le pauvre n’avait pas fini d’en voir des vertes et des pas mûres. Aujourd’hui n’était que le début.

Pour l’histoire du cintre, malgré la tentative d’humour de Vael, elle n’était toujours pas plus emballée. Même si elle préférait ne pas avoir à faire aux hôpitaux, faire une opération clandestine la repoussait encore plus. Même si c’était tous frais payés. Elle balançait tous les arguments qu’elle pouvait trouver pour ne pas y avoir recours, même si Vael avait apparemment un copain plus ou moins réglo. « Faudrait juste que tu apprennes à mieux vendre, » avait-elle fini par conclure, en faisant allusion au fait que Vael avait beau lui certifier que son pote avait du matos et sûrement un cintre pas trop rouillé, ça ne prenait pas mieux avec elle.
Il fallait oublier pour l’annonce en ligne. Alessya s’en doutait, elle avait proposé ça comme ça, et puis ça posait un petit problème, c’était pas le genre de choses qui se faisait. Et oui, elle considérait tellement Vael comme étant l’un des siens, c’est-à-dire un vrai déchet, elle en oubliait que lui avait un travail, et que dans ce cas-là ça lui servait bien à autre chose qu’à lui payer des verres. « Tu dois en connaître du monde ouais, dommage qu’ils soient déjà morts quand ils arrivent sur ton lieu de travail… » Elle tentait à son tour un peu d’humour, elle espérait juste que les recherches du bouclé donneraient des résultats. Ça l’arrangeait de le laisser s’occuper de ça, sa part de travail là-dedans n’avait pas l’air d’être bien compliquée. Elle aurait juste l’impression de feuilleter un magazine, sauf qu’au lieu de chercher un pull pour l’hiver, elle choisirait des gens. Ouais ça lui plaisait bien. Comme quoi se creuser les méninges de temps en temps pouvait apporter quelques solutions.

Quand le sujet de Fred était venu dans la conversation et que Vael donnait à Alessya une explication sur le comportement de celui-ci avec elle, elle ne pouvait s’empêcher de sourire un peu. Elle aimait bien les histoires de jalousie, surtout quand ça la concernait. La nouvelle ne la surprenait pas tant que cela, du moment que ça donnait un sens au comportement peu agréable de Fred avec elle, le reste lui importait peu. « Et vous avez déjà... ? Tu vois ? » Emprunté le chemin boueux, pour se la jouer poétique ? Question de curiosité. « Oh chiche ! » s’était-elle juste exclamée quand Vael lui déconseillait de se retrouvait dans la même pièce que son ami. Elle n’était pas suicidaire, juste un peu intriguée de ce qui pourrait lui arriver. Et curieuse de savoir ce que dirait Fred, même si Vael lui avait fait comprendre l’idée générale de ses discours. Alessya, ça ne lui faisait pas peur. Quoique de ce qu’elle venait d’apprendre, ça l’avait refroidie. C’était pas si pressant finalement. Savoir que Fred avait peut-être un potentiel plus craignos que d’habitude, ça ne l’enthousiasmait pas, surtout quand le père de l’affaire qu’elle pondrait dans cinq mois lui avait dit qu’ils pourraient potentiellement la tuer en apprenant l’heureuse nouvelle.

Concernant Kiernan et la courte histoire qu’avait eue Alessya avec lui – il y a eu d’autres histoires avant et après celles-ci avec le vigile du PsyChic d’ailleurs, mais ça ne concernait plus que des histoires d’alcool et les verres impayés de la blondinette – elle renchérissait : « Ça va, je disais juste ça pour te faire plaisir. » Et que son argument ait une valeur quelconque ou non, elle s’en foutait, elle n’était pas venue ici, elle ne l’avait pas convoqué en urgence pour lui jeter des fleurs. « Et justement, puisqu’on parle du molosse, je tiens à te faire remarquer que lui au moins a eu l’amabilité de ne pas me mettre enceinte ! » Elle avait pour l’instant un plus grand tracas à gérer que le pauvre égo du père de la chèvre.
Elle avait sentit les mains un peu plus baladeuse de Vael, mais elle n’y répondait pas, elle n’était pas venue pour ça, et autant dire que la nouvelle de la veille l’avait un peu refroidie de ce côté-là, il lui fallait le temps de digérer. Il finirait sans doute par se lasser d’être le seul motivé, ou… elle éclatait de rire alors qu’il grognait. « C’est con hein ! Et encore, c’est pas comme si j’avais déjà un ballon à la place du bide. Bide que je vais pouvoir bien remplir en plus, maintenant il me suffira de dire que je mange pour deux pour prendre la dernière part du gâteau d’apéroversaire ! Faute de vrai apéro, je me console comme je peux… » Privée d’alcool, repoussante dès que l’idée de copuler émergeait à peine, elle n’était pas tellement privilégiée en fin de compte, fallait bien qu’elle profite des seuls avantages que sa situation pouvait lui procurer. « Et puis je pourrais toujours passer prioritaire à la caisse, même si ça ne me sert à rien, ou te mener à la baguette à cause de mes hormones. » Le médecin lui avait dit que maintenant que la vérité était levée sur le déni, les symptômes de la grossesse apparaîtraient, et les hormones et ses possibles envies soudaines ne faisaient pas exception. Elle ferait payer à Vael d’avoir eu des gamètes endurantes.

Le sérieux revenait quand Vael demandait à Alessya de ne rien dire à la mère non plus. « Ma vie est trop en danger en fait, » disait-elle alors qu’elle prenait conscience du fait que ça faisait deux fois en l’espace d’un instant que Vael parlait de personnes qui voudraient la peau de l’ancienne gamine qui courait après un lapin. Si sa grossesse posait autant de problème, alors ce serait peut-être bien qu’elle pense à considérer la proposition que lui avait fait Vael à propos de son copain et de son matos. Au pire, cinq mois c’était pas si long ? Elle n’avait pas l’intention de le garder de toute façon ? « Et OK pour ta mère, » finissait-elle par acquiescer. C’étaient juste cinq mois à passer, bientôt de toute façon ce serait de l’histoire ancienne. Même si elle était déçue de ne pouvoir annoncer la nouvelle qu’à ses curieux potes ou à son colocataire, ce n’était qu’un mauvais épisode, un problème qui serait bientôt réglé.

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyLun 29 Fév - 23:08

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Vael était sûr qu’elle haïssait sa chèvre. Enfaite, comme avec beaucoup de gens car ils sont peu à comprendre l’affection qu’on peut avoir pour ce genre d’animal. Comme un cochon. Il sentait bien qu’elle se retenait avec Naine Folle. Ou alors c’est peut-être parce qu’il ne supportait pas qu’on la touche. C’était son bébé. Pour conclure, il allait la tué lorsqu’elle allait osé traité sa chèvre comme une princesse.

Elle n’avait pas l’air très partante pour aller se faire retirer illégalement l’enfant qui grandissait dans son corps. Heureusement finalement car Vael ne s’en serait sûrement pas remis. Il avait cinq mois et il finirait par le saisir. Ce n’était plus un embryon mais un humain qui tentait de se faire une place dans les litres d’alcool dans lequel il baignait et la taille 36 d’Alessya. Pire que ça, pour ne pas l’assumer, elle l’avait calé dans un recoin de ses organes. Pauvre petit enfant, déjà oppressé avant la naissance. Il voulait s’en débarrasser avant de croiser la prunelle de ses yeux. Ainsi les soucis s’effaceraient de sa vie. Il ôterait la vie à un être avant sa naissance… Elle ne voulait pas. Ils sont passé à un autre sujet et son cruel égoïsme n’était plus qu’un lointain souvenir. Alessya continua alors sur une petite blague vraiment pas drôle sur son travail. Elle trouvait vraiment ça amusant de se moquer de lui alors qu’il venait de dire qu’il prendrait certaines responsabilités. Il avait tellement envie de la frapper. Dire « Merci c’est gentil » ou « Tu es un dieu », c’était trop demandé un peu de reconnaissance ?
« Aha… Aha… Aha… Mort c’est mieux que bourrée et enceinte. Car je veux pas dire tu m’aides pas beaucoup. » claqua t-il sa langue avant de murmurer un « salope » en français. Son visage se tordait en une grimace puérile.

Alors la situation avec l’Embaumeur et Fred, puis peu après sa mère le frappa. Cette grossesse ne pouvait qu’un petit problème dans leur quotidien de jeunes irresponsables. Vael avait réellement envie de disparaitre. Tout ce que la blonde trouva à commenter c’était de savoir s’il avait une activité sexuelle avec Freddie. Il leva un sourcil pour la jauger avec interrogation. Elle se moquait de lui où elle avait vraiment le Q.I. d’une huitre quand elle voulait ? Il soupira : « C’est tout ce que ça te fait ? Tu sais ce qu’est le travail de Fred en dehors d’être le frère et associé d’un grand Baron de la drogue, donc qu’ils se débarrassent littéralement des gens. Genre tu disparais de la Terre presque. Il est psychiatre. Il serait capable de savoir que je suis le père et te pousserait au suicide juste en extirpant ce qu’il y a dans les recoins de ta tête. Donc « chiche » fait comme tu veux. Je t’aurais prévenu. Et… Qu’est-ce que ça peut te foutre si je couche avec ? … Ca peut arriver, mais rarement. Puis ça te regardes pas. » la dernière fois encore c’était hier. Il n’assumait pas cette partie là non plus dans leur échange après le « je suis enceinte ».

Malgré tout, même si elle le barbait au plus haut point et qu’il avait des envies à la fois de meurtre et de suicide en ce doux moment passé avec elle, il l’aimait bien. Elle était mignonne. Puis il fallait bien se décharger un peu du stress et des angoisses qu’elle venait de lui annoncer. Et qu’une occasion d’être collée à une fille pouvait bien combler ces longues périodes où sa sexualité était en jachère. Il avait déjà commencé bien avant les mains qui déjà se faisaient moins timides sur son corps. Il s’était inconsciemment montré tendre dans ses gestes alors qu’elle s’était retrouvée allongée sur lui tout aussi innocemment. Ce n’était que la suite logique des choses. Mais (et il y aurait toujours un « mais » pour cette journée) il ne pouvait plus la toucher..Alessya ne compatissait pas une seule seconde.
« Tu insinues quoi par là ? Que je vais devoir te payer de la bouffe ? Car à mon souvenir, tu te nourris très mal vu que t’es qu’une miséreuse… Moi aussi j’en suis un, alors débrouille toi, finit-il par ne plus ressentir la frustration d’il y a quelques secondes. J’ai pas à gérer tes soucis de bouffe. Et jamais tu ne mèneras à la baguette avec tes hormones. Ce que j’aime chez toi c’est tes fesses. C’est pas que tu m’aime. C’est tout. Et vu que j’aurais toujours ton ventre sous le nez, je voudrais pas faire la même connerie deux fois. Donc tu n’as aucun pouvoir. Tu pourras simplement profiter des visites chez les médecins pour me pourrir dans la salle d’attente. Et toc ! Ah et t’as oublié des places assise dans le bus. Ah mais y’en a pas dans ce patelin ! C’est con. » termina t-il fier de son discours.

Il se perdit ensuite dans ses pensées pour penser à la réaction de sa mère si elle apprenait le pot aux roses. Il s’en voulait presque de son attitude lorsqu’elle résuma sa situation avec simplicité. Oui sa vie était en danger. « C’est pas si pire que ce que t’as vécu si ? Enfin j’en sais rien, je sais juste que t’as du combattre le Jabberwocky, exagéra t-il la bêtises en faisant allusion au film de Tim Burton. Ca va le faire. Dès qu’il sort on le confie et on sera tranquille. Et on pourras reprendre nos occupations. Avec capote bien sûr. » lui lécha t-il littéralement la joue avant de rire.

Il avait roulé un autre joint et le lissa avec perfection en prenant bien son temps pour le confectionner. Il finit par le placer devant le visage de son amie. De l’autre main, il l’accompagna d’un briquet. Il dit : « Fume… ». Il se replaça sous Alessya, complètement allongé dans le canapé. Il avait fait glisser la blonde devant lui, leur corps s’épousant parfaitement. Le bras autour de sa hanche, il la serrait avec une certaine fermeté. Un geste de soutient plus qu’une caresse. Il ferma doucement les yeux.
« Ca te dit pas juste on oublie. Une heure ou deux. Ou jusqu’à demain… Juste tu te laisse aller. Tu te projettes ailleurs. Genre moi je nous vois faire l’amour sous des aurores boréales… et on est stériles.».
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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyMer 16 Mar - 20:50

Elle s’était risquée à un peu de légèreté dans ce monde de brutes, et de médecins incapables d’enlever un virus qui ne ferait que grandir dans un utérus, et voilà que Vael enfonçait le couteau dans la plaie. Couteau qu’elle aimerait bien avoir à ce moment, histoire de lui faire comprendre ce qu’elle ressentait. Bourrée et enceinte. Deux mots qui résumaient très bien sa situation. Mais deux mots qu’elle ne voulait pas entendre. Ni une ni deux, elle attrapait le premier coussin que sa main pouvait atteindre et l’envoyait valser dans la tronche du touriste. « Moi j’en connais un qui m’a bien aidée à être dans la merde ! Je devrais te couper les testicules pour ce que t’as fait, » disait-elle cette fois presque sérieusement. Elle avait juste fait une blagounette sur les conditions de travail de Vael et sur ses relations, c’était juste un fait… C’était aussi un fait qu’elle soit bourrée et enceinte. Mais c’était encore trop frais pour qu’elle puisse l’accepter. Elle n’avait pas de ventre encore, juste trois kilos en trop, c’était pas possible ! Elle l’entendait encore parler en français, et elle aurait sûrement laissé passer, comme d’habitude, mais pas là, pas aujourd’hui. « T’as dit quoi ? Hein ? T’as dit quoi ? » Et sur les trois derniers mots, trois nouveaux coups de coussin, il ne l’avait pas volé.

« Attends, attends… » Elle tiquait quand Vael disait de Fred qu’il pouvait se débarrasser de plus ou moins n’importe qui. « Ton pote qui pourrait utiliser son cintre sur moi, c’est pas lui quand même ? Parce que moi je ne marche pas ! Je préfère m’en occuper moi-même. » Il y avait une sorte de tension entre Fred et elle, elle commençait vaguement à en deviner la cause maintenant que Vael lui avouait avoir déjà fait plus que serrer la pince à son pote. Elle s’était instantannément dit que le frisé était une vraie salope, à coucher avec tout ce qui était consentant. Avant de se dire qu’elle avait fait la même chose. Ça relevait presque du miracle – presque – qu’elle sache dire qui était le père. Même si elle aurait préféré savoir qu’il s’agissait d’un autre bonhomme, clairement. Vael, elle ne pouvait pas lui pomper du fric, il n’en avait pas. Il avait juste une chèvre et un cochon nain – et sa mère, aussi. « Je vaux mieux que toutes ces conneries de psychologues… » Ça, elle l’avait surtout dit par fierté, et parce qu’elle ne portait pas forcément Fred dans son coeur. Même si elle considérait les psychologues comme des charlatans au même titre que les services de voyances et ceux qui tirent les cartes. Tout ce beau monde qui valaient autant que les tests de compatibilité amoureuse sur la toile. Donc Alice résumait les psy – chologues ou chiatres – à des tests bidons, oui. « Oh, et si, maintenant ça me regarde ! » Si la grossesse pouvait lui apporter un droit de savoir, et de crises à venir, et de prises de poids, et tutti quanti, vous croyez qu’elle allait se gêner dès que la moindre occasion se présentait ? Maintenant il faudrait que Vael s’habitue au même refrain. Tu vas être le père de mon gosse, j’ai le droit de savoir.
Sauf que oui, Vael n’était pas aussi con. L’argument du futur enfant – qu’ils finiraient sans doute par faire adopter s’ils trouvaient en plus – ne semblait pas suffire. Elle levait les yeux au ciel, elle sortirait sa deuxième arme, si Vael n’avait pas l’air si partant que ça pour qu’elle prenne la dernière part du gâteau d’apéroversaire, elle le ferait juste chier. Pour changer, en fait… « OK OK, je verrais avec Kiki du coup… » Elle l’appelait même par son petit nom. « Le vigile du PsyChic, celui que t’appelles le gorille, tu sais ? Je suis sûre que je pourrais m’arranger avec lui. Au moins pour manger et garder le truc en bonne santé. Si tu veux le donner, il vaut mieux… Surtout s’il est déjà handicapé. » Comme si la question de l’alimentation allait arranger son cas. Au moins, on ne pouvait pas dire, l’enfant avait déjà bu pour au moins dix ans. « Tu crois que là tout de suite, je pense recommencer dès que j’aurais pondu le premier ? Tu parles, je m’arracherais les ovaires à mains nues pour m’épargner ça ! » Plutôt crever sous un pont entourée de ses chères bouteilles de vodka en tous cas. Quant aux remarques sur le manque de bus pour prendre les places prioritaires, Alessya ne pouvait pas rétorquer. Et elle ne pouvait pas se permettre de sortir de Storybrooke juste pour prendre le bus. Quoique ça l’arrangerait bien… le problème c’était juste qu’elle finirait par vraiment prendre Vael pour plus dérangé qu’il ne l’était déjà s’il se mettait à lui reparler des contes de fées. Faute d’arguments, elle se contentait de lui offrir un énième regard noir.

Regard noir qui s’effaçait pour laisser sa mâchoire se déboîter en entendant Vael débiter des conneries sur son propre passé à elle. Elle ne voulait pas s’en souvenir et n’y pensait que rarement, mais une chose était sûre, elle n’avait jamais battu de Jabberwocky ou quoi que ce soit de ce genre. Puis le Jabberwocky, ce n’était pas qu’un poème ? Il faudrait qu’elle relise son classique. Qu’elle le survole en tous cas, car elle sentait déjà la flemme la prendre. Mais plutôt que de se vexer d’apprendre qu’on l’écoutait vachement quand elle parlait de son vécu, elle préférait tourner l’histoire à son avantage. « Et pas que… » soupirait-elle. « J’ai même dû me battre en première ligne contre l’armée de Roméo, j’ai dû tuer plein de monstres dans le Pays des Merveilles, j’ai… » Elle voulait rajouter qu’elle avait même dressé un tigre blanc pour en faire son chat de compagnie, mais elle se disait que ce serait trop flagrant. Pour l’instant, elle s’était jugée assez bonne actrice pour croire elle-même à ses conneries.
« Je me soucierais du truc, je trouverais ça horrible ce que tu viens de dire, là… » Sauf que ce n’était pas le cas, elle ne pouvait qu’approuver les dires du touriste. « Moi je pense surtout que l’abstinence, c’est la meilleure solution… » L’abstinence avec Vael en tous cas. Kiernan avait le mérite de ne pas être aussi fertile que lui, visiblement. « Et putaaain, t’es dégueulasse ! » Elle portait aussitôt une main à sa joue pour la sécher, comme les enfants quand on les oblige à faire la bise. « Tu sais combien y a de microbes dans ta bouche ! Je ne veux même pas savoir où elle a traîné. J’ai pas envie de porter les restes des sécrétions vaginales de l’autre mi-thon ! Ou de ton pote… »

De toute façon, elle ne restait pas dégoûtée très longtemps – depuis le début de l’après-midi, elle ne restait jamais très longtemps quelque chose. Elle attrapait sans broncher le joint que Vael lui présentait. Le gamin ? Si ça l’atteignait ? Elle s’en foutait, si Vael le lui proposait, elle ne refuserait pas. Et puis au pire, ce serait juste un dernier pour la « route ». Elle se laissait aller contre Vael, elle ne le repoussait pas – du moment qu’il ne lui foutait pas un autre coup de langue. Du moment qu’il n’approchait pas trop sa bouche en fait. Elle se rappelait parfaitement de la fois où il avait mâché un chewing gum un peu trop près de ses cheveux, et qu’elle avait fini par devoir coupé une longue mèche en plein milieu du crâne. Et elle l’avait encore en travers de la gorge. « Toi… t’as déjà trop fumé. Mais OK. Avec une chanson gitane en fond et un bon repas préparé par tes soins ensuite, je dis pas non. De toute façon, je ne peux pas tomber plus enceinte, telle que tu me vois je suis à mon maximum… Par contre, je te laisse imaginer très fort les aurores boréales, ça court pas trop les rues ici. »

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MessageSujet: Re: Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice.   Va falloir avoir des couilles + Vael&Alice. EmptyMer 6 Avr - 21:52

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Il avait évité comme il pouvait les coussins, c’est à dire – avec la motivation qu’il avait – en levant juste les bras devant son visage pour se protéger. Il poussa quelques râles et répliqua seulement à la demoiselle : « Tu devrais le savoir que quand je parles français, c’est pour pas que tu le saches. Puis sous la colère les insultes sortent automatiquement dans ma langue natale, c’est tout » avait-il presque envie de lui tirer la langue, mais il plissa un instant les yeux et força le nez avec une attitude insolante. Un enfant. Ils avaient changé de sujet de discussion pour parler de la menace Fred et sa famille pas très commode. Il se tapa le front lorsqu’elle fit l’allusion entre son ami et celui qui pouvait lui retirer son bébé. Elle ne comprenait décidément rien. Il était psychiatre pas chirurgien. Il tuait des gens, il ne leur faisait pas une opération non plus. Le visage de six pieds de longs, il la regardait dans les yeux, se rassurant en disant que de tout lui expliquer serait trop long. Rien contre la blonde, mais contre la plus part des gens qui ne vivait pas sa vie. C’était un quotidien assez particulier et méconnu. Même lui ne comprenait pas parfois, alors allez essayer de faire comprendre votre vie à quelqu’un. Surtout quand on a des risques d’être schizophrène et par conséquent d’avoir une réalité faussée. A cette réflexion, Vael avait hoché la tête, la bouche tordue comme s’il approuvait ses propres pensées. Il passerait alors outre les explications détaillées.
« Non ce n’est pas lui, lui répondit-il enfin. Ce que tu dois comprendre et retenir c’est que personne doit le savoir, surtout pas lui et ma mère » dit-il pour résumé la situation et être sûr qu’elle ne retienne que les bonnes informations. Ne rien dire. En plus de ne rien dire, c’était comme si cela n’existait pas. Ce n’était pas plus mal !

Il lui confia aussi très brièvement dans un long discours sur les capacités et la réelle personnalité de Fred qu’il avait quelques aventures avec lui. Il n’en était pas fier, du moins ne le criait pas sur tout les toits. C’était sa vie privée. Sans mauvais jeu de mot, Fred connaissait des profondeurs en Vael que personne ne connaissait, ni même lui. Il savait voir en lui des choses étranges et obscures qu’il savait à quel moment appuyer pour le mettre à sa merci. Enfin, il le soupçonnait. Peut-être même qu’il en usait souvent et depuis longtemps, hier soir encore et qu’il n’en avait pas conscience. Une paranoïa qu’il ne préférait pas caresser trop longtemps au risque de se perdre. S’abandonner entre les mains de Fred qui n’aurait plus qu’à tirer les fils du pantin amorphe qu’il serait à trop réfléchir.

Alessya continua alors sa scène de femme désabusée, déshonorée. La victime qui devait être dédommagée. Certes elle avait bien raison dans l’histoire quand elle disait ne pas être la seule fautive, mais elle n’était pas non plus la seule victime. Pas d’hormone, pas de nausée, de soucis de dos, ni même de se pisser dessus, mais il allait devoir la supporter elle. Puis qui étaient les mieux placées pour faire chanter les gens avec un enfants : les femmes face aux pères. Encore bien amer de ne pas pouvoir la toucher, il lui démontra par « A + B » que son chantage ne marchera pas. Elle avait répliqué en parlant du vigile. « Pourquoi il revient dans la discussion celui-là ? » avait-il lâché plutôt en pensée qui lui avait échappé qu’il ne posait vraiment la question. Il ne releva pas sa préférence à d’horrible souffrance plutôt que de refaire l’amour avec lui. Enfin si, il ne pouvait pas laisser passer. Elle l’avait froissé. Serrant les poings un instant en soufflant comme un buffle, il se retenait de tout faire valser, donc Alessya qui était juste sous ses mains.
« Tu sais la bite ça nourrit pas hein… » fit-il allusion à ce que Kiernan pourrait lui donner à manger.

Vael enchaina sur autre chose pour ne pas continuer à s’énerver pour une fille qui n’en valait vraiment pas la peine. Après, elle avait l’art et la manière de le faire sortir de ses gongs en une fraction de seconde, mais aussi de le calmer. Ca c’était rare… Mais ça existait ! Il voulait atténuer les pauvres malheurs de la petite Alice en lui rappelant qu’elle avait vécu pire. Il tenta sa référence au film et il s’avérerait que c’était vrai. Du moins de la bouche de la fille la moins fiable du village, ça l’était. Il ne pouvait que la croire vu qu’il n’a que ce qu’on veut bien lui raconter. Qu’elle lui dise qu’elle chiait des joyaux, il la croirait. Vael avait donc innocemment hoché la tête : « Tu vois bien que t’as vu pire » ajouta t-il à son geste.

Ensuite, il dit une idiotie en l’ajoutant d’une bêtise. Il devait bien s’attendre à s’en prendre plein la figure de la part de la langue de vipère qui s’était presque allongée sur lui. Il lui rendit alors tout les regards noirs qu’elle lui avait lancé : « Fais gaffe, car je vais vraiment être déplacé à un moment… Tu sais que j’ai juste envie d’être un connard et de t’insulter jusqu’à ce que tu m’assommes car autrement je m’arrêterait pas. Mais j’essaie de prendre sur moi là et de pas penser à mes pulsions primaires comme tu le fais telle une emmerdeuse de chatte en chaleur à miauler de sa voix nasillarde toute la journée… Faut que je fasse un truc avant de t’égorger. » dit-il la voix sèche et pimentée de sarcasme. Il la repoussa gentiment pour se positionner afin de rouler tranquillement. Il éclata la cigarette illégale finement sculpté entre ses mains expertes et garda la fumée un long instant. Un nuage opaque s’éleva dans le squat. Il s’osa quelques ronds quand enfin il se sentit légèrement reposé sur un nuage. Tel un indien, il lui tendit le calumet de la paix comme pour atténuer les tensions. Alessya s’empara du joint et il reprit place confortablement dans le canapé. D’un geste délicat et lent, il amena la demoiselle à trouver place contre lui. Allongés tout deux du même côté, il l’avait enlacé de son bras avec contenance. Ses yeux étaient déjà fermé alors qu’il lui confiait un endroit sympa où s’évader comme dans Mary Poppins avant de sauter dans le dessin.

Cette herbe fut une bonne idée. Elle fit doucement son effet et déjà il n’y avait plus d’éclats de voix. Pour les petites piques, ils avaient l’air incapable de vivre sans. Un sourire s’étira sur ses lèvres, et un léger rire qui se devinait qu’à son souffle saccadé.
« C’est fou ça… Je mets enceinte Alice aux Pays des Merveilles dans un village créer de toutes pièce par la Belle-mère de Blanche-Neige mais ! Rien que des petites aurores boréales, non. Tu sais ce qu’on va faire ? lança t-il après un instant de silence, là je vais dormir et tu vas dormir un peu avec moi, car toi je sais pas mais moi j’en ai besoin. J’ai besoin de tendresse. Tu me laisses une semaine pour avaler tout ça, voir comment gérer les choses et ne pas avoir l’air constipé devant Fred. Si y’a besoin tu m’appelles. Je me coupe pas du monde. Juste que si t’as pas besoin de moi, j’aimerai en profiter pour me retrouver seul et voir les montagnes qu’il va falloir déplacer. » finit-il son discours d’une longue inspiration, déjà démotivé par la charge de travail. Confier un enfant, c’était un casse-tête de paperasse. Et qui dit « papiers » dit « traces ». S’il laissait des traces, on pouvait le retrouver. Son enfant plus tard ou l’Embaumeur.
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