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  « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.

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Louise Lemire
Louise Lemire


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MessageSujet: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyJeu 28 Jan - 22:08

« Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! »

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Travailler à la mairie était loin d'être de tout repos. J'avais la vague impression que Regina faisait tout pour me faire courir un peu partout et que je n'ai pas une minute pour souffler. Ce n'était pas grave. Sans le savoir, elle me donnait l'opportunité de visiter toute la mairie et c'était bon pour mon plan. Enfin... « mon plan » était un bien grand mot. Je ne savais même pas ce que je cherchais exactement mais je comptais bien finir par fouiller tôt ou tard la mairie à la recherche d'informations. En attendant, je jouais à la parfaite petite secrétaire, je triais les documents, apportais du café bien chaud à madame le maire et répondais au téléphone. Cette tâche était sans doute la plus ingrate de toutes. J'avais pris les dix premiers appels avec bonne humeur, mais désormais cette dernière était bien entachée. Les habitants appelaient la mairie pour tout est n'importe quoi : un évier bouché, un chat dans un arbre, la construction d'un gigantesque parc d'attraction ! Le dernier était sans aucun doute le plus abracadabrantesque. Non seulement la ville n'était pas assez grande pour ce genre d'installation (quoique ça n'aurait pas fait de mal au tourisme, ça avait l'air plutôt mort dans le coin) mais en plus il avait déjà appelé plusieurs fois dans la matinée. Au début, j'avais pris ça avec humour, au bout du dixième appel, j'étais légèrement agacée malgré que je réponde toujours avec le sourire et une bonne humeur finement jouée. N'empêche à force de répondre « Secrétariat du maire, en quoi puis-je vous aider ? », j'avais acquis la certitude que cette bourgade cachait quelque chose d'étrange. Mes interlocuteurs avaient tous eu un temps d'arrêt, comme s'ils étaient surpris de ne pas tomber sur le maire directement, avant de me demander qui j'étais, puis, une fois que j'avais déclinée mon identité, de me faire part de leur demande sur un ton méfiant voire de raccrocher. Ils étaient étranges, ils avaient forcément quelque chose à cacher. Je devais simplement découvrir quoi.

J'étais perdue dans mes pensées lorsque le téléphone sonna à nouveau. 14h, tout le monde avait quelque chose à demander à cette heure-ci. Je soupirais avant de décrocher à la troisième sonnerie et de sourire comme une idiote. Je savais pertinemment que l'on sentait ce genre de choses. Un homme, pas très bien dans sa tête visiblement, me déblatéra avec angoisse qu'un loup-garou se baladait dans la forêt avec des intentions pas très sympas et que je devais faire quelque chose. Je restai interdite devant ses paroles sans queue ni tête, puis me repris avant de lui dire de se calmer et que ça ne devait être qu'un chien, que j'allais appelé le refuge qui passerait le récupérer. Il raccrocha sans rien ajouter. Il venait sans doute de comprendre que ce n'était pas madame Mills au bout du fil. J'appelais le refuge, personne ne répondit et je laissai un message indiquant le chien en liberté. Je ne mentionnais pas cette histoire de loup-garou, ça ne devait être que les élucubrations d'un type un peu dérangé. Pourtant je n'arrivais pas à m'ôter de la tête, en raccrochant le combiné, qu'il s'agissait peut-être d'un vrai loup-garou et que j'avais peut-être là la preuve que je cherchais. Je chassai cette idée, de toute façon je ne pouvais pas quitter le boulot comme ça sous peine d'une pauvre intuition. Je ne pouvais pas me permettre de me faire virer. Madame Mills m'appela un peu plus tard que je vienne récupérer un dossier à mettre à la poste. Je ne voyais même pas l'intérêt d'une poste, cette ville est tellement petite qu'on pourrait directement déposer une lettre en rentrant du travail et sans faire de détour.

Néanmoins, je montais à son bureau et toquais à la porte avant d'entrer. Elle me tendit la lettre brune fermée et je la pris avant de faire demi-tour avec un sourire. Cependant, arrivée sur le pas de la porte cette histoire de loup me taraudait toujours, et je ne pouvais pas m'empêcher de penser que si elle avait quelque chose à cacher, Regina réagirait forcément à cette information. Je me mordis la lèvre, pas très sûr de mon coup avant de faire volte-face et de lui demander :

« Est-ce que ça vous arrive souvent que quelqu'un appelle à la mairie et vous dise qu'un loup-garou se balade dans la forêt ? »

Pour éviter qu'elle ne me soupçonne de trop, j'ajoutai rapidement :

« Oh ! Bien sûr j'ai dit à ce monsieur que ça ne devait être qu'un gros chien et que j'allais appeler le refuge pour qu'on le récupère, ce que j'ai fais. Mais il n'avait pas l'air rassurer pour autant et d'après lui, le « loup » n'avait pas d'excellente intention et se dirigeait vers la ville. »

Je me demandais comment elle allait réagir à cette information. Allait-elle me rire au nez ? Ce qui serait une réaction tout à fait naturel. Être flippée ? Je n'en savais rien. Je serrais la lettre contre mon cœur qui battait la chamade dans l'attente d'un signe qui trahirait Regina.

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Regina Mills
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptySam 30 Jan - 12:36




"Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !"
 



Depuis que cette petite fouineuse d’apprentie journaliste était arrivée à la mairie pour le poste de secrétaire, madame le maire faisait tout pour l’occuper au maximum, ne lui laissant que peu de répit, sauf bien sûr pendant son temps de pause –après tout elle était française, il ne fallait pas non plus lui faire avoir une attaque à son si jeune âge- afin d’éviter qu’elle n’ait trop le temps de farfouiller la ville et d’y découvrir ce qu’aucune personne extérieure au monde des contes n’avait à savoir : la magie existe. Ainsi, Regina lui confiait des tas de choses à faire, dont beaucoup étaient inutiles, mais il fallait bien justifier son salaire après tout. Le matin elle lui donnait du courrier à aller poster en un temps record puisqu’il fallait qu’elle soit rapidement revenue pour prendre la ligne téléphonique. De temps en temps elle l’envoyait lui chercher un autre café, mais pareil, il fallait qu’elle soit vite revenue puisque, en tant que maire, Regina avait autre chose à faire que de répondre au téléphone à sa place. Il y avait des dossiers à classer, à ranger, et l’après-midi le courrier à aller chercher. L’ancienne méchante reine redoublait d’imagination pour occuper sa petite étudiante aux cheveux multicolores.

Alors qu’elle cherchait une autre activité originale et chronophage à incomber à sa secrétaire en ce début d’après-midi plutôt calme,  Regina entendit toquer à la porte de son bureau. Malgré le verre opaque de sa porte, elle savait qu’il s’agissait de Louise, vu qu’elle l’avait appelée quelques instants auparavant. Elle n’avait rien trouvé d’autre à part une nouvelle enveloppe à lui faire poster.

-Entrez Louise !

L’étudiante entra et Regina lui tendit l’épaisse enveloppe et lui rendit son sourire courtoisement. Mais alors que la belle brune reportait son attention sur ce qu’elle était en train de faire précédemment, Louise se retourna et lui parla. Regina eut du mal à cacher son agacement en ne réprimant pas un soupir silencieux, avant de reposer ses yeux noisette sur son interlocutrice. Voilà qu’elle parlait de loup-garou. En avait-elle vu un, et cet appel était-il un simple prétexte ? Ou bien disait-elle la vérité ? Pour le coup, elle aurait bien aimé avoir le « super pouvoir » d’Emma Swan… A sa première question, madame le maire écarquilla les yeux et enfin éclata de rire avant de se lever. Elle fit deux pas derrière la chaise de son bureau pour atteindre la fenêtre et en ouvrit les rideaux.

-Pourtant il fait jour…

Elle se tourna vers Louise.

-Si je ne m’abuse, il me semble que les loups-garous sortent le soir, à la pleine lune… Vous voyez une pleine lune, vous ?

Avec un sourire en coin, elle lâcha le rideau qui revint à sa position initiale. Derrière sa mine amusée, en réalité Regina s’inquiétait. S’il y avait réellement un loup-garou qui se dirigeait vers la ville, cela pouvait s’avérer dangereux.

-Allons, soyons sérieuse deux minutes, mademoiselle Lemire. Vous savez bien que nous avons un nombre impressionnants de petits illuminés dans cette ville. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, mais bon, il y a des originaux qui veulent faire un Disney World ici, et  d’autres qui voient des loups-garous et des petits hommes verts, que voulez-vous, c’est ainsi. Votre réaction a été parfaite, je vous félicite.

Néanmoins, il fallait qu’elle aille vérifier la véracité de cette information. Elle fit mine de regarder l’heure sur son téléphone.


-Oh mais vous avez vu l’heure ? Il est bientôt 16h, j’avais promis à Robin d’aller chercher Roland à l’école aujourd’hui. Bon, j’y vais, je serai revenue avant 18h pour fermer la mairie. Continuez à faire… ce que vous faites.


Elle attrapa son manteau et son sac et alla jusqu’au seuil de la porte, incitant Louise à sortir avant elle. Puis elle lui prit doucement l’enveloppe des mains.

-Je vais m’en occuper, vous devez rester ici en mon absence.

Elle sortit derrière elle et referma la porte de son bureau avant de la verrouiller. Elle glissa la clé dans son sac et descendit l’escalier pour sortir de la mairie et aller jusqu’à sa voiture. Une fois à l’intérieur, elle soupira. Qu’est-ce que c’était encore que cette histoire de loup-garou ? Elle mit le contact et s’éloigna de la mairie. Là, elle fit disparaitre l’enveloppe, qui en réalité n’avait aucune espèce d’importance, et se dirigea vers la lisière de la forêt, qu’elle gagna en peu de temps. Regina gara sa voiture sur le bas-côté de la route, en sortit et commença à s’enfoncer dans la forêt, à l’écoute, attentive, cherchant la moindre trace de ce qui pourrait s’apparenter à un loup.







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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyDim 7 Fév - 16:30

Louise Lemire a écrit:
« Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! »

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Je me sentis un peu bête sur le coup. Oui, c'est vrai, il faisait jour. Et tout les bouquins fantastique, même Harry Potter, disait bien que les loups-garous ne sortaient que la nuit, à la pleine lune. Pourtant, quelque chose, un instinct sans doute complètement idiot, me disait que madame le maire s'inquiétait tout de même un peu de cette nouvelle. Mon envie d'en savoir plus redoubla sans que je n'ose pour autant lui demander. Il fallait que je reste calme, posée. Ne pas brusquer les choses. Si j'étais sur la bonne piste, Regina m'y mènerait sans s'en rendre compte. Je haussais les épaules à sa remarque et fixai une latte de parquet.

« C'est vrai. Mais avec le temps, ils ont pu... je ne sais pas... évoluer. Tout comme l'homme a évoluer pour s'adapter à son environnement. Les loups-garous ont peut-être pu également évoluer pour s'adapter à l'Homme qui le traquais. Ils ont pu s'adapter afin de mieux gérer la menace que générer l'Homme à son égard. Ce serait une sorte d'altération. Son cerveau aurait développer une partie autrefois endormie qui lui permettrait de pouvoir se transformer à volonté ou lorsqu'il se sent menacer. »

J'arrêtais là mon explication. Je n'y croyais qu'à moitié, même si voir un vrai loup-garou me ferait affreusement plaisir. Si ça se trouvait, je faisais complètement fausse route, même si ma théorie semblait tenir la route. A sa remarque, je calmais instantanément mes ardeurs. Néanmoins, une part de mon esprit continuait de me gueuler d'y croire. Je ne répliquai rien, j'avais bien agi, selon elle. Pourtant, je croyais toujours en partie à l'histoire de loups. Il y avait des illuminés, mais on le ressentait dans leur manière d'agir et de parler, là cet homme avait vraiment l'air plus que flipper par le loup. Un être imaginaire ne pouvait pas autant autant nous faire peur, si ? Le comportement de Regina ensuite ne fit qu'accentuer cette impression que j'avais raison. Elle ne me donna rien à faire en sortant précipitamment du bureau à ma suite. Hors, elle faisait toujours TOUJOURS, attention que j'ai quelque chose à faire pour m'occuper et ne pas pouvoir fouiner, même si pour ça, elle devait me dire d'enlever deux milles cinq cent agrafes de fichiers dispersés dans toute la mairie.

Robin et Roland ? Genre comme dans Robin des bois ? Pourtant, Regina était loin d'avoir la tête de Lady Marianne. J'enregistrai cette information dans un coin de ma tête avant de courir à la suite de la maire. Quelque chose dans son comportement était beaucoup trop étrange. Normalement, elle m'aurait quand même donnée l'enveloppe à poster. Même son ton était étrange. Pourquoi « devrais-je » rester ici ? Genre enfermée dans la mairie jusqu'à son retour ? D'habitude, Regina est bien trop heureuse que je lui ramène un café chaud et que je me barre de la mairie. Je pris soin de lui laisser un peu d'avance mais pas trop. Ensuite, je courus jusqu'à la forêt. Je ne tardais pas à retrouver sa voiture garer sur le bas-côté de la route. Son ombre encore, trop, proche de là où je me trouvais. Je me cachais derrière la voiture et l'observais discrètement. Pour quelqu'un qui ne croit pas au loup-garou, elle semblait quand même très impliquer dans cette histoire. Je m'enfonçais à mon tour dans la forêt et me mis à la suivre le plus discrètement possible. Il ne fallait sous aucun prétexte que je la perde de vue.

Cette ville était de plus en plus mystérieuse et, dans un certain sens, intéressante. Jamais à Paris, je n'aurais eu l'occasion de faire la chasse au loup. Nous nous enfoncions de plus en plus au cœur de la forêt, hors des sentiers battus. Je me demandais comment Regina savait où elle se trouvait, si seulement elle le savait. Plus encore, je me demandais comment j'allais sortir de cette forêt et retourner à la mairie avant elle, sans quoi elle allait me couper la tête. Combien de temps encore allait-elle tourner en rond avant de décréter que l'autre type n'était qu'un illuminé parmi tant d'autres ? Je rigolais intérieurement face à me discrétion, j'avais de la chance de n'avoir encore fait craquer aucune branche tombé sur le sol de cette maudite forêt. Quant à Regina, elle était sans doute trop concentrer pour sentir ma présence quelques pas derrière elle.

Soudain, un bruit me fit me retourner. Un loup venait de hurler à la mort. Pas un loup normal, genre mignon tu le ramènes chez toi et tu l'apprivoises. Non, non, ce loup-là tu lui jettes un steak et tu prends tes jambes à ton cou sans demander ton reste. Je fis un pas en arrière, prête à déguerpir, mais, bien sûr, une branche craqua sous mon pied. Je ne sais pas de qui je devais avoir le plus peur, Regina qui allait m'arracher les yeux si je m'en sortais, ou la chose qui était en train de se rapprocher de moi en grognant d'une manière qui disait que j'allais être son casse-croûte.

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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyLun 8 Fév - 12:05


   
Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !

   
Régina, Louise et Charlie.

   
Il faut que je parte en forêt. Il faut que je me sauve pour ne blesser personne. Je sens l’animal en moins qui monte, qui devient plus puissant, prêt à s’échapper et à sortir de sa cage. Bordel. Je suis au beau milieu de la ville et voilà qu’une de ces crises commence. Ok Charlie, il faut te calmer. Ce n’est même pas la pleine lune. Putain de Malédictions. Putain de lycanthropie. Putain de Régina et son nuage de fumée violette. Je me suis arrêtée en plein passage, serrant les poings, enfonçant mes griffes dans mes paumes afin d’essayer de me ramener. Du coup coule de mes mains et certains passants me regardent bizarrement. Cassez-vous. Impossible de me calmer. Il faut que je me barre de ce centre-ville, que je retrouve ma voiture et que j’aille en forêt. Alors je cours. Je me dépêche, bousculant quelques personnes au passage. Mais il vaut mieux ça que de finir en sandwich pour un loup-garou imprévisible et incontrôlable. J’arrive rapidement au parking, essoufflée. Mon souffle commence déjà à ressembler à une espèce de grognement. Je monte dans ma voiture et me regarde dans le rétroviseur intérieur. Bordel. Mes yeux sont déjà jaunes. Je les ferme, respire un grand coup et les rouvre. Impossible, ils sont encore de cette couleur éclatante. Alors dans réfléchir plus longtemps, je démarre et sors en trombe de ce parking afin de rejoindre les bois au plus vite. On me klaxonne, on m’insulte, on me crie dessus mais ce qu’ils ne savent, c’est que cela me met en colère. Et j’espère vraiment qu’il n’y aura personne en promenade aujourd’hui.

Après plusieurs infractions, j’arrive rapidement en forêt. Je ne prends pas la peine de verrouiller ma voiture et cours le plus loin possible d’elle afin qu’on ne me soupçonne pas, si jamais on venait à me voir. Je prends des sentiers au hasard, je me perds dans cette immensité si familière  et alors que je courrais, je me retrouve au sol. Mes os craquent un à un. Ça commence. Ça y est. Je juge que je suis assez loin de la voiture et laisse l’animal prendre possession de mon corps, de mon âme. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de transformation douloureuse. Je sens tous mes os craquer dans un bruit abominable. Mes griffes se remettent à pousser. Je suis essoufflée, à bout. Pourquoi faut-il que cela me fasse ça ? Je ne souffre pas d’habitude. Ce n’est pas normal. Ce n’est vraiment pas normal bordel. Je me penche en avant et me prend la tête entre les mains, toujours au sol. Puis mon dos s’arque dans l’autre sens, me retournant complètement. J’hurle à la mort, j’hurle de désespoir. Mais mon hurlement est déjà celui du loup. Et enfin le calvaire prend fin. J’ai de nouveau ma fourrure grise. Ma vision animale. Et une folle envie de sang. Une folle envie de tuer.

Je vadrouille alors en forêt, ayant encore conscience de mes faits et gestes. J’allais m’attaquer à une biche sans défense quand soudain, l’odeur du sang humain me vient au museau. Tous mes sens sont en alerte. J’essaye de refouler cette envie, mais impossible. L’odeur est trop forte, il a certainement dû se couper ou je ne sais quoi. Ni une, ni deux, je me détourne de cette biche et piste l’homme en question. Lorsque j’arrive près de lui, je le vois et il me voit aussitôt. Je lis la peur sur son visage. Tant mieux. J’entends son sang pulser dans tout son corps à une vitesse folle. Je m’approche lentement de lui, le fixant de mes yeux jaune perçant. J’essaye de me convaincre de ne rien lui faire mais l’odeur du sang est bien trop présente. Mais je ne veux pas tuer de nouveau. Je ne dois pas. Je me fais violence mais je repars, le laissant là, effrayé et en panique. Il me faut du sang, de la chair et vite. Alors je cours en direction de la biche que j’ai vu tout en l’heure et sans plus de cérémonie, je lui saute à la gorge et la tue. Mon corps se relâche, se détend, je reprends peu à peu le contrôle et tout ce qu’il me reste à faire, c’est d’attendre.

Mais aujourd’hui il semblerait que les astres soient contre moi. Je continue à vadrouiller, essayant de chercher encore plus de nourriture. Mais soudain, mes sens se mettent en alerte. Encore du sang humain. L’odeur est moins forte mais je peux deviner deux êtres humains. Qu’est-ce qu’ils ont tous bordel ? L’envie revient encore plus forte, j’en ai jamais assez. Guidée par mes sens, je pars en direction de ces humains. Espérons juste que je vais pouvoir m’arrêter à temps. Mais là, l’envie est trop forte. J’arrive rapidement près d’une femme et je l’observe, tapie dans l’ombre. Je me contrôle encore. Je suis encore moi. Tout va bien. Je ne fais que l’observer. Mais alors que je pensais avoir le contrôle, je sens le loup s’insinuer dans mon esprit. Il revient plus fort. C’est douloureux. Je pensais en avoir fini mais mes os craquent de nouveau, mon cerveau brûle. Alors sous la douleur, j’hurle à la mort, consciente que cette humaine va me voir, m’entendre. Mais voilà. Le loup est désormais pleinement en moi. Comme lors de la nuit où j’ai tué un homme. Le schéma se répète.

Je m’approche doucement d’elle, entendant son cœur battre à une vitesse folle. Je ne la quitte pas des yeux, me redressant afin de m’imposer. Je grogne, je retrousse mes babines afin de dévoiles mes crocs, histoire de lui montrer qu’elle est finie, histoire de m’imposer. Elle n’est pas bien grande, je suis un loup géant, autant dire qu’elle est déjà morte. J’aimerai qu’elle ne le soit pas mais c’est trop tard. Elle est prise au piège et mon envie de sang est trop importante. Mais un craquement me fait détourner le regard d’elle. Je sens un autre humain. Deux pour le prix d’un, génial. Je me tourne en direction de ce bruit afin de voir quel sera mon deuxième encas tout en plaçant de façon à ce que cette fille ne parte pas. Le loup a repris possession de mon corps, je n’ai plus le contrôle. Je vais être témoin de ma déchéance, témoin d’un meurtre dont je serais le principal acteur.
.


   
   
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Regina Mills
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyMar 9 Fév - 0:58




"Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !"
 


Le petit discours de Louise à propos de l’évolution hypothétique des loups-garous face à la menace que représentait l’homme l’avait laissée perplexe, et madame le maire n’avait pas hésité à manifester ce ressenti en se dissimulant pas un haussement de sourcil incrédule face aux allégations de sa secrétaire. Cette petite avait beaucoup trop d’imagination, et c’était dangereux.

Après de longs instants de marche et de recherches dans la forêt, Regina commença à se demander ce qu’elle fichait là, et si elle n’aurait pas mieux fait d’ignorer ce que sa secrétaire lui avait dit. Il s’agissait sans doute d’une fausse alerte. Mais bon, dans cette ville, il fallait toujours se méfier et s’attendre au pire, aussi avait-elle pris la décision de ne pas faire l’impasse sur ce qui aurait pu s’avérer être une réelle piste de loup-garou. Mais pour l’heure, rien ne laissait présager la présence d’une telle créature, si ce n’était l’appel anonyme d’un farfelu qui, sans doute, avait faire une mauvaise blague.

Alors qu’elle s’apprêtait à rebrousser chemin, un craquement suivi d’un hurlement à la mort semblable à ceux des loups, mais en plus puissant, se fit entendre. Madame le maire se retourna brusquement et reconnut la tignasse rose de sa secrétaire. Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que cette petite écervelée lui avait désobéi.

-Louise ?! Mais qu’est-ce que vous fabriquez ici ? Ne vous avais-je pas dit de m’attendre à la mairie ?!

Mais en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, une créature poilue aux longues dents et aux griffes acérées leur faisait face, se dressant devant Louise d’un air menaçant. Regina brandit ses mains en avant, en mécanisme de défense et tacha de se placer devant l’étudiante.

-Restez derrière moi !

Tant pis, Louise verrait un loup-garou et une sorcière lui balancer des boules de feu dessus, mais il fallait bien faire quelque chose pour ne pas finir en casse-croute pour bestiole poilue ! La belle brune fit apparaitre une boule de feu dans chacune de ses mains et les lança à tour de rôle en direction de la bête, espérant, si elle ne la touchait pas, qu’au moins elle l’éloignerait suffisamment pour pouvoir attraper Louise et les faire se volatiliser d’ici. Ensuite, il faudrait lui jeter un sort d’oubli. Il était hors de question qu’une journaliste venue de l’extérieur reste témoins de pareilles scènes, au risque de les divulguer au grand public et de mettre en péril l’harmonie plus ou moins retrouvée de la vie des habitants de Storybrooke ! Un loup-garou, il ne manquait plus que ça ! D’où sortait-il, encore celui-là ? Pourquoi était-il dehors transformé alors qu’il ne faisait même pas encore nuit ? Tant de questions que Regina n’avait pas bien le temps de se poser. Elle ne quittait pas la bête des yeux, attentive à chacun de ses mouvements pour pouvoir riposter.

-Allez, vas-t-en Croc Blanc ! lança-t-elle entre ses dents.

S’il s’agissait d’un habitant de la ville, il faudrait éviter de le blesser, car peut-être que comme Ruby, il ne faisait que subir ces transformations. Pourquoi tout était-il toujours si compliqué quand on était du côté des gentils ? Dans une autre vie, elle se serait contentée de faire griller ce tas de poils sans autre forme de procès, mais là non, il fallait faire attention, et tirer le faux du vrai pour savoir exactement à qui l’on avait à faire. Ce n’était pas facile de se défaire de ses anciens réflexes quand la situation représentait un cas d’urgence, comme à présent.





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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyMar 9 Fév - 21:49

« Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! »

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Je savais que Regina ne serait pas très heureuse si elle me découvrait dans la forêt en train de la suivre. Cependant, je n'avais pas prévu d'ajouter à l'équation un loup deux fois plus gros qu'un homme et complètement ensanglanté. J'écarquillai alors les yeux et réprimai un cri en posant ma main sur ma bouche. L'homme. Celui qui m'avait appelée. D'un coup, je m'en voulais de ne pas l'avoir pris plus au sérieux. Cette bête avait dû le dévorer alors que je me contentais d'appeler calmement la fourrière. Bordel, mais qu'est-ce que j'avais fait ?! Alors que j'avais en face de moi un monstre énorme, la remarque de Regina me sembla un peu dérisoire. Ce que je fichais là ? J'essayais de découvrir et de révéler au monde entier ce qui se passait dans cette ville que personne ne connaissait, pas même les habitants du coin. Je ris ironiquement dans ma tête. Les plus grands journalistes mouraient sur le terrain. Seulement, ils ne seraient pas mort à ma manière, celle d'une gamine un peu trop curieuse. Madame Mills se plaça entre le monstre et moi. Je jetai un rapide coup d'oeil à la bête. Elle ne semblait pas spécialement effrayée par Regina et ses mains en l'air.

« Ah bah ça pour une fois, vous n'aurez pas besoin de me le dire deux fois ! »


J'essayai de me détendre moi, plus que je n'essayai de détendre l'atmosphère. Comment j'avais fait déjà pour me mettre dans un pétrin pareil ? Ah oui ! Ma curiosité maladive et ma recherche insatiable du scoop. Je me détestais. Pourtant, lorsque ma patronne commença à lancer des boules de feu à travers ses mains, mon intérêt reprit de l'ampleur. Je l'avais ma preuve de magie ! Est-ce que j'étais folle ? Non ! Bordel ! Ma patronne balançait des boules de feu par ses mains ! C'est génial ! Enfin ce serait encore plus génial si je n'avais pas de loup en face de moi... mais c'était génial quand même ! J'en retrouvai (presque) mon excitation de gosse le matin de Noël. C'était beaucoup trop cool ! Enfin faudrait-il que j'arrive à avoir une preuve de ce que j'avançai. Je ne pourrais pas me la jouer fine bouche...

Est-ce que les loups peuvent grimper aux arbres ? Non. Génial ! Il suffirait que je grimpe une ou deux branches, que je prenne une photo et que je me barre en courant. Mon excitation de licorne avait tellement pris le pas sur ma raison que ce plan me sembla tout à fait raisonnable et judicieux. En plus, si je prenais mes jambes à mon cou, Regina croirait que je tentais de sauver ma peau et retiendrais la bestiole, parfait. Je pris mon téléphone dans ma main, tant pis pour la qualité journalistique, comptait jusqu'à trois dans ma tête et mis à courir.

Je ne sais pas pourquoi, on se le demande n'est-ce pas, mais mon plan a complètement foirer. Je me suis rapidement pris les pieds dans une racine. Ajoutons à cela que je sentais l'haleine fétide du loup, un peu trop proche de moi. Je n'osais même plus bouger. Regina allait finir par me laisser me faire bouffer par ce loup, juste pour me prouver qu'elle pouvait me laisser souffrir et me montrer à quel point j'étais stupide.

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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyDim 21 Fév - 19:46


   
Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !

   
Régina, Louise et Charlie.

   
Cette fille maigrichonne en face de moi allait passer un sale quart d’heure. J’avais envie de sang, je ne pouvais plus me contrôle. Mon cerveau était en train de vriller, de chauffer. Je devenais folle, la Bête devenait de plus en plus puissante à cause de cette foutue malédiction. Je ne pouvais plus réfléchir correctement, tout ce que j’entendais c’était les battements de son cœur qui pulsait à une vitesse folle. J’allais la dévorer, la réduire en charpie. Je n’avais aucune conscience humaine, seul l’animal qui régnait en moi prenait le contrôle. Contrôle de mes gestes, de mes pensées, il avait le contrôle sur tout mon être. Et ce n’était même pas la pleine lune bordel. Je me débattais intérieurement, je voulais me retransformer, retrouver mes deux jambes et épargner cette innocente. Mais elle foutait quoi dans les bois elle aussi. Et son look tellement particulier. Qui était-elle hein ? Un poney multicolore ? Je n’en savais rien, je ne voulais pas savoir, je m’en foutais. Tout ce que je voulais c’était enfoncer mes crocs dans sa chair afin de satisfaire ma faim. Alors que je m’approchais lentement d’elle, tous crocs dehors, une autre personne s’approcha de nous. Cette chère Régina Mills. Quelle douce vengeance que de la dévorer.

La maire se plaça devant l’autre et je savais ce qui allait se passer. Je l’avais déjà vu et je savais l’étendue de ses pouvoirs. Grognasse. Je me mis aussitôt en position de défense, tapie au sol, prête à m’écarter si jamais cette sorcière me balançait un de ses tours ou boules de feu à la con. Essaye toujours Mills, je te jure que tu vas regretter. Une première boule de feu arriva et je l’esquivais, ainsi que la deuxième et la troisième et la quatrième. L’avantage d’être un loup-garou était que je pouvais me mouvoir rapidement, je bougeais à une vitesse folle. Cette chère Maire m’appela alors « Croc Blanc ». Je ris intérieurement avant de me jeter sur elle sans lui laisser de préparer ses boules de feu. Je la plaquai au sol, posant mes deux pattes avant sur ses épaules. Elle était coincée. Mais soudain, je vis une boule colorée tenter de déguerpir mais elle échoua lamentablement. Pauvre petite chose maintenant à terre. Une proie bien trop facile. Je donnai un coup de griffes à Régina au niveau de l’épaule droite, la faisant saigner, puis bondis vers cette Louise qui gisait à terre, envoyant son téléphone valser dans les airs. Tout comme Mills, je la plaquai au sol et appuyais tout mon poids sur elle. Impossible pour elle de bouger. Sans plus attendre, j’ouvris ma gueule, dévoilant des crocs acérés, et la mordis à l’avant-bras gauche, enfonçant chacun de mes crocs dans sa chair.

Je ne la lâchai pas, et du sang coulait abondamment de sa plaie et ne faisait qu’accroitre mon envie de la bouffer. Je voulais l’emmener loin de cette sorcière afin d’agir tranquillement, la tirer dans une grotte pour pouvoir cacher le corps plus facilement. Je ne pensais plus correctement, il n’y avait que le sang. L’odeur du sang, le goût, la vue, tous mes sens étaient concentrés sur ce liquide rouge. Je la tirai alors par le bras, tournant le dos à la maire. Bien évidemment, j’aurai du me douter qu’il ne faut jamais tourner le dos à ses ennemis.

   
   


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Regina Mills
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyLun 22 Fév - 19:59




"Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !"
 

Regina prenait la situation en mains, du moins elle essayait. Il fallait protéger cette petite fouineuse de Louise, tout en faisant dégager le loup sans pour autant le blesser puisqu’il s’agissait très probablement d’un habitant de la ville. Madame le maire s’affairait donc à lancer des boules de feu à l’animal, plus dans le but de l’effrayer que de le toucher. Le canidé évita donc très facilement ces salves, et contre toute attente, bondit sur l’ancienne méchante reine pendant que la petite française aux cheveux multicolores prenait la fuite. Regina se retrouva plaquée au sol avec la bête qui la maintenait solidement, l’empêchant de se défendre. Elle sentait son cœur battre la chamade, malgré son calme apparent. Elle tentait de se débattre, mais le loup était trop lourd pour elle, impossible de bouger. L’animal assena un coup de griffe sur l’épaule droite de la belle brune qui laissa échapper un grognement de douleur en serrant les dents, alors que la bête bondit par-dessus elle pour s’attaquer à l’étudiante qui s’était mise à courir. Sans attendre, madame le maire se releva, se tenant l’épaule de la main gauche, et vit que sa secrétaire s’était faite rattraper. Rien de bien étonnant, elle était aussi dégourdie qu’une moule avariée. Elle soupira, se reconcentra brandit ses mains en avant, envoyant une sorte de force invisible pour faire dégager le loup-garou de sa victime. Par chance, cette fois-ci le loup lui tournait le dos et ne pouvait donc pas appréhender et esquiver l’attaque. Une fois la bestiole propulsée à plusieurs dizaines de mètres, Regina se précipita alors sur Louise, lui attrapant le bras.

-Vous allez bien ?

Elle était blessée, elle saignait, non, elle n’allait pas bien, d’autant qu’à présent elle avait clairement la preuve que des choses étranges se passaient à Storybrooke, des choses « magiques », qui ne devaient être vues par des habitants de ce monde. Soupirant à nouveau, Regina les fit disparaitre pour se rematérialiser dans sa voiture, garée au bord de la route en lisière de la forêt. Elle se tourna vers elle.

-Montre-moi ça, dit-elle en désignant la blessure.

Ca saignait vraiment beaucoup, la bête ne l’avait pas loupée. Une morsure de loup-garou n’était pas une blessure ordinaire. Regina prit une inspiration et plaça ses mains au-dessus de la plaie pour tenter de la guérir. Une lumière blanche émana de ses paumes. Espérant avoir réussi, elle retira les mains, mais voyant que, même si l’hémorragie était ralentie, la blessure était toujours béante, elle réalisa bien vite que ses pouvoirs n’étaient pas suffisants. Il lui faudrait l’aide des fées. D’autant qu’elle-même était aussi touchée.

-OK, on va à l’hôpital. Ne posez pas de question.

Il faudrait aussi qu’elle lui fasse ingurgiter bien vite une potion d’oubli, peut-être même tout de suite. Alors qu’elle mettait le contact, elle fit apparaitre une fiole dans sa main et la lui tendit.

-Buvez ça, ça amoindrira la douleur, mentit-elle.

Le mensonge faisait partie de ces mauvaises choses qu’elle avait promis de ne plus faire. Cependant, avait-elle le choix ? C’était un cas d’extrême urgence, elle ne pouvait pas laisser cette gamine un peu trop curieuse mettre en péril la tranquillité de la ville.





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Louise Lemire
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyDim 22 Mai - 15:10

« Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! »

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Oui, bon d'accord, j'avais fait preuve d'un courage assez modéré. Ok carrément inexistant, je l'avoue. Seulement qu'est-ce que j'aurais pu faire entre un loup-garou et ses crocs acérés prêts à vous lacérer en deux et une espèce de sorcière qui sort des boules de feu de sa main. Des boules de feu, bordel ! Mais dans quelle ville de tarés est-ce que j'avais atterri ? Et puis : pourquoi les arbres ont des racines ?! Je suis sûre qu'elles sont là et qu'elles attendent pile le bon moment pour se mettre en travers de notre route et nous faire tomber. Comme maintenant quoi.

Je me retrouvais face contre terre, à peu près sûre que j'allais mourir. Merci Calogero, je n'ai jamais aussi bien compris ce que tu voulais dire. Je n'avais malheureusement pas la force de me relever, ma cheville me faisait souffrir. Je me retournai juste à temps pour voir cette bestiole se jetait sur moi. Bien sûr, c'est toujours la licorne qui prend quand il s'agit de se faire un bon steak. Par réflexe, je plaçais mon bras gauche devant mon visage pour essayer de le protéger. Mauvais choix, il me chopa l'avant-bras et mordit de toutes ses forces. Je hurlais de douleur. Il aurait dû me mordre au cou, à l'heure qu'il est, ce serait fini. À un moment, je me sentis vaguement tiré et la pression sur mon avant-bras se libéra. Je gardais les yeux fermés, à peu près sûre d'être morte, enfin.

Quand je les rouvris, je vis Regina au-dessus de moi. On était toujours dans cette satanée forêt et son épaule était aussi en piteux état. Elle me demanda si j'allais bien ? J’espérais qu'elle se fichait de moi. Holà ! Un loup-garou, une espèce de monstre mi-homme mi-loup, vient de me bouffer l'avant-bras, qui est actuellement en sang, et j'aurais sûrement dégueulassé la moquette s'il y en avait eu une, et tu me demandes sérieusement si ça va ? Mais oui ! Bien sûr que oui ! Ça va tellement bien qu'on pourrait cueillir des pâquerettes dans cette fichue forêt et faire des couronnes de fleurs, trois parce qu'il ne faut pas oublier que notre copain le loup en veut aussi une ! J'éclatai de rire, un rire nerveux et presque fou.

« Mais oui ! Ça va super ! Pourquoi est-ce que ça n'irait pas ? Ce n'est pas comme si on était au beau milieu d'une forêt avec un loup-garou à cinq mètres de nous après tout. »

À un moment, j'étais dans la forêt et l'instant d'après devant la voiture du maire. J'ai toujours cru que transplaner me donnerait envie de vomir ou me donnerait au moins le tournis. Visiblement, on ne pouvait perdre une oreille en transplanant qu'à Poudlard. Je ne bronchai pas lorsqu'elle me prit le bras pour examiner la plaie, je serrais les dents. Le sang coulait abondamment de l'entaille qui n'était pas franchement belle à voir. Si j'avais été sensible, j'en aurais sûrement vomi mon petit-déjeuner. Regina plaça ses mains au-dessus de mon bras et une lumière s'en échappa. Ok, dans deux minutes, elle me sort que ses cheveux sont magiques et elle me chante la chanson de Raiponce. L'hémorragie ralentit s'en pour autant s'arrêter. À ce rythme-là, elle allait me laisser, une fois morte, en tant qu'amuse-bouche au loup.

« Poser des questions du genre : c'est quoi ce bordel ? Comment ça se fait qu'un loup-garou se promène dans la forêt sans muselière ? Ou encore : vous êtes quoi au juste ? Marraine la bonne fée ?! »

J'étais en train de péter un plomb. Et en plus, je n'avais pas mon téléphone, seule preuve qu'il se passe des trucs étranges dans cette ville de barge. Elle fit apparaître une fiole qu'elle me tendit. Vu ce à quoi je venais d'assister et le fait que Regina ne me porte pas dans son cœur, j'avais une chance sur deux que ce truc me tue. Je préférais encore morfler.

« Non, ça va, c'est gérable. »

Je mentais, mais je préférais sérieusement avoir mal, avec un 9 sur l'échelle de la douleur (le 10 étant réservé à la mort), que de prendre ce truc. Je pris néanmoins la fiole dans les mains et la jetais par la fenêtre. C'était complètement idiot, elle pouvait sans doute en faire apparaître un bon paquet, mais je commençais à avoir de plus en plus de mal à réfléchir et la douleur me faisait tourner la tête.

« Et vous, ça va ? Cette chose ne vous a pas loupé non plus. »

Elle ne s'était pas plainte de la douleur, mais j'imaginais que vu que sa plaie saignait, il ne devait pas l'avoir loupé, elle non plus.

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Regina Mills
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyJeu 26 Mai - 10:46




"Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !"
 

L’ironie dont faisait preuve Louise n’était absolument pas apprécié par madame le maire qui s’affairait à lui sauver la vie, chose qu’elle n’aurait pas eu à faire si cette écervelée de secrétaire improvisée aux cheveux arc-en-ciel avait tout simplement obéi en restant à son poste à la mairie. Mais bon, si elle arrivait encore à balancer ce genre d’âneries, cela signifiait qu’elle n’allait pas si mal que cela, ce qui était une bonne chose. Enfin, « bonne », tout est relatif.
A présent téléportées dans l’ancienne Mercedes-Benz de Regina, les deux femmes se regardaient, évaluant les dégâts sur l’autre. L’ancienne méchante reine n’avait pas été épargnée non plus, c’était vrai. La belle brune grimaça d’avantage lorsqu’elle lui demanda si elle était marraine la bonne fée.

-Bien sûr oui, lâcha-t-elle en soupirant.

Si elle savait… Enfin, tout ce que madame le maire espérait, c’était qu’elle ne sache jamais. Elle démarra la voiture sans répondre aux arrogances de Louise, et lui faisant apparaitre une fiole, qui s’avérait être une potion d’oubli, prétextant que cela l’aiderait pour la douleur. Contre toute attente, l’étudiante en journalisme préféra refuser l’offre et balancer ladite fiole par la fenêtre, ce qui fit grimacer Regina. Quelle idiote !

-C’est comme vous voulez, mais si j’avais voulu vous causer du tort, je vous aurais laissée vous faire dévorer. Et si vous vous évanouissez avant que l’on arrive à l’hôpital, vous risquez d’être victime du même sort que ce loup-garou. Je me demande si votre pelage sera arc-en-ciel aussi… ajouta-t-elle après quelques secondes en passant la troisième vitesse.

Un petit coup de bluff sur une personne totalement ignorante du monde magique et qui, sans doute, s’en inquiétait, rien de tel pour arriver à ses fins. Elle fit apparaitre dans sa main droite une nouveau flacon, arracha le bouchon avec ses dents et fit mine de le porter à sa bouche avant de jeter un œil à sa comparse, arrêtant son geste.

-Toujours pas, c’est sûr ?

Elle la lui tendit. Il fallait absolument qu’elle ait oublié avant d’arriver chez les fées, parce que ces douces créatures ne voudraient certainement pas user d’un moyen aussi radical qu’une potion d’oubli. Néanmoins, c’était, selon Regina, la meilleure solution pour se tirer d’affaire. Louise pouvait s’avérer être dangereuse, étant donné le métier qu’elle ambitionnait de faire, et il paraissait évident qu’elle était prête à tout pour percer dans son domaine, même si ça impliquait de foutre en l’air la vie de centaines de personnes.

-Je vous expliquerai tout plus tard. Pour l’heure, il faut vous soigner avant que vous ne soyez victime vous aussi d’une malédiction du loup-garou. Vraiment Louise, vous devriez apprendre à vous mêler de vos affaires et obéir quand je vous dis de rester à votre poste !

Oui, en patronne qui se respecte, il fallait bien lui faire un peu la morale. Surtout que là, la situation était grave, cette petite sotte aurait pu y laisser la vie, et Regina avait risqué la sienne pour la sauver, et se retrouvait elle aussi blessée.

-J’espère qu’à l’avenir vous repenserez à ce moment avant de n’en faire qu’à votre tête.

Une manière détournée de prouver que le contenu de la fiole ne contenait absolument rien de dangereux… Après tout, c’était vrai, la potion n’était pas dangereuse, seulement Louise ne pourrait effectivement pas repenser à cette aventure pour en tirer les leçons nécessaires puisqu’elle n’en aurait plus le souvenir. La maire de Storybrooke n’avait absolument pas envie de la lui faire ingurgiter de force, d’autant que son épaule gauche la faisait souffrir, et faire tourner le volant de sa voiture était une véritable torture. Elle se contentait de grimacer sans rien dire, d’avantage soucieuse de ce que la journaliste en herbe pourrait faire si elle gardait le souvenir de cette après-midi.





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Louise Lemire
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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyLun 30 Mai - 16:16

« Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! »

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

La vérité était que je morflais, mais que ma manière de l'exprimer était spéciale. Cette bestiole ne m'avait pas loupée et je me voyais en train de me vider de mon sang. Une angoisse. Heureusement que j'avais regarder toutes les saisons de Grey's Anatomy et Dr House et que j'étais donc préparée au pire. Enfin, quand ça arrive en vrai, c'est totalement différent qu'à travers un écran. Les entailles semblaient profondes et saignaient abondamment. Tout comme sur le bras de Regina. Il fallait que je trouve une solution, sinon cette voiture allait finir par ressemblait à une scène de crime de Jack l’Éventreur. Je regardais ce que j'avais sur moi, un gilet. L'une des manches étaient hachées, mais ça ferait l'affaire. Merci au grand manitou de m'avoir faite frileuse. Je l'enlevais comme je le pouvais, en essayant de ne pas toucher ma plaie, et le posais sur l'épaule de Regina en compressant avec autant de force que possible. Elle devait avoir encore plus mal, mais on n'avait pas le choix, si elle voulait garder sa voiture dans un état à peu près potable. J'enlevais ensuite le foulard que j'avais, par chance, attrapé avant de sortir de la mairie, je le nouais autour de mon bras, en tentant tant bien que mal de ralentir l'hémorragie. Okay, on pouvait vaguement dire que ça passait.

Je souris à sa remarque. La douleur et l'angoisse étaient telles que je n'avais même pas encore réfléchi à ce que cette morsure pouvait engendrer. En même temps, les mythes du loup-garou étaient tellement différents tout le temps qu'il était dur d'y recouper des informations pouvant s'avérer à peu près exact. De toute façon, un mythe était censé être quelque chose de faux.

- J'espère bien qu'il sera arc-en-ciel, ou roux tiens. Comme ça, vous pourrez me reconnaître dans la forêt et vous en vouloir de m'avoir laissée me faire bouffer. Avec vos super-pouvoirs, vous auriez dû sentir ma présence, sinon c'est nul et ça sert à rien... A votre place, j'aurais direct mis la cinquième, parce que là, on est en train de ruiner les sièges en cuir.

Je ne lui livrais pas toutes les théories sur les loup-garous qui circulaient, je commençais à en avoir de moins en moins la force. Elle tenta le coup de bluff pour me faire avaler son truc. Madame le maire me prenait vraiment pour une débile. Je voulais être journaliste, on m'avait appris à faire attention aux détails. Je la regardais avec un regard qui disait « Vraiment ? Tu veux me faire croire que t'as bu là-dedans ? ». Je pris néanmoins la nouvelle fiole qu'elle me tendait en soupirant, jaugeant des risques que je prenais en la buvant. C'est vrai que si elle avait voulu me faire du mal, elle aurait tout simplement pu me laisser à la merci de cette bête. D'un autre côté, elle savait que si je révélais au monde ce que je venais de voir, et elle savait que je le ferais, je mettais en danger sa ville. N'empêche que j'avais comme le sentiment qu'elle me ferait boire ce truc de gré ou de force, alors au final, est-ce que j'avais vraiment le choix ?

Je regardais le liquide dans la fiole que je tenais de ma main libre, l'autre compressant toujours la plaie de Regina. Sa remarque me fit rebaisser la fiole et je la fixais.

- Je vous signale que vous voulez sans doute garder un œil sur moi autant que possible. Là, au moins pour une fois, je restais dans votre champ de vision et vous vous en plaignez, faudrait savoir à la fin !

Je savais que sa dernière remarque était loin d'être innocente. Je me mordis l'intérieur de la joue. Une chance sur deux que ce truc m'aide. Une chance sur deux qu'il fasse autre chose. Je sentais qu'il avait plus de chances de faire autre chose, mais si ça permettait de réellement amoindrir la douleur, je ne pouvais pas laisser passer cette occasion. Elle me permettrait de maintenir une meilleure pression sur la plaie de Regina. Je souris en regardant Regina.

- Au moins c'était déjà pas une pomme rouge ou un rouet. Je ne devrais pas finir morte ou dans un sommeil éternel.

Puis j'avalais l'entièreté de fiole. J'eus comme une sorte de passage à vide, un léger évanouissement où je relâchais la pression sur le bras de Regina. Cette sensation ne dura que quelques secondes. Je clignais des yeux à mon « réveil » avec une étrange sensation, je ne saurais pas l'expliquer. Comme si j'avais fait un mauvais rêve. Ou un bad trip. Ou les deux. Je vis ensuite l'état de l'épaule de Regina et mon « bandage » sur mon avant-bras. Léger mouvement de panique où je comprimais à nouveau la blessure de ma patronne.

- Mais qu'est-ce qui se passe bordel ?!

C'était quoi ce délire ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

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MessageSujet: Re: « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie.    « Qui voit un loup... Bah le sent passer quoi ! » + Louise, Regina & Charlie. EmptyMar 31 Mai - 23:55




"Qui voit un loup... bah le sent passer quoi !"
 

L’humour bien agaçant de la petite secrétaire aux cheveux de licorne étant toujours bien là, Regina n’avait aucun doute sur le fait qu’elle se portait bien malgré la blessure qui lui avait été infligée par le loup. Le fait que Louise ait jeté la fiole par la fenêtre, démontrant ainsi sa méfiance manifeste, ne facilitait pas la tâche de madame le maire qui, pourtant, n’avait pas dit son dernier mot. Elle n’était pas femme à baisser les bras aussi facilement. Et voilà qu’elle lui faisait la leçon sur sa manière de conduire, ce qui fit souffler Regina.

-C’est une vieille voiture, Einstein ! On ne passe pas de la première à la cinquième comme ça ! Fermez-la et ne vous videz pas de votre sang, je ne veux pas que vous mourriez dans ma voiture !

L’état de ses sièges en cuir était le cadet de ses soucis, clairement. L’ancienne méchante reine avait fait réapparaitre une fiole de potion d’oubli, feignant qu’il s’agissait d’un antidouleur puissant. Elle avait fait comme si cette dose lui était destinée et avait finalement réussi à la donner à Louise qui se méfiait toujours. Elle lui savait gré, malgré leur différend, de comprimer la plaie qu’elle avait à l’épaule avec son gilet. Comme quoi, cette gamine n’était pas si égoïste, au final. Sa réflexion sur la pomme empoisonnée était Ô combien ironique, si seulement elle l’avait su ! Néanmoins, la licorne trahissait ce qu’elle savait. Elle savait que Regina voulait garder un œil sur elle.

-Faudrait savoir à la fin ? Vous êtes sérieuse ? Je vous avais demandé de rester à la mairie ! Quand je vous dis de faire quelque chose, vous obéissez, point barre ! Il n’y a pas de discussion possible !

Elle avait tourné la tête pour lui balancer son regard de méchante reine pas contente du tout, en même temps qu’elle passait la quatrième vitesse, ce qui, mobilisant son épaule, lui fit un mal de chien. Quelle idée d’avoir opté pour un vieux modèle de voiture de luxe, qui donc n’était pas à boite automatique ! Elles roulaient en ville, désormais, direction l’hôpital. C’est là que la petite française décida d’obtempérer de et boire le contenu de la fiole, au grand soulagement de Regina. Lorsque Louise commença à être dans les vap’ suite aux effets de ce qu’elle venait de boire, madame le maire accéléra jusqu’à atteindre l’allée de l’établissement hospitalier.

-Louise ? Louise ! commença-t-elle d’un ton qui se voulait paniqué.

La secrétaire revint à elle, s’occupant à nouveau de l’épaule de sa patronne.

-Oh, dieu merci vous êtes revenue à vous ! Vous vous êtes évanouie je crois. Nous nous sommes faites attaquées par le chien qui s’est échappé la semaine dernière ! Ma pauvre, vous vous êtes cogné la tête lorsqu’il vous a sauté dessus.

Elle se gara, certes un peu brusquement, mais c’était maîtrisé.

-Ne bougez surtout pas, je vais chercher quelqu’un pour vous transporter, j’ai peur que ayez une commotion cérébrale.

Elle sortit de la voiture précipitamment, tenant son épaule endolorie, et se dépêcha de trouver une fée à qui elle expliqua ce qui s’était réellement passé. Il faudrait absolument que Louise et elle soient traitées pour éviter la transmission de la « malédiction » du loup-garou, et surtout s’assurer que la version de Regina serait celle qu’on donnerait à Louise. Ensuite, un aide-soignant et une fée-infirmière vinrent s’occuper de l’étudiante en journalisme, tandis qu’une autre s’occupait de la blessure de madame le maire. Tout fut très vite réglé pour cette dernière, mais il fallait laisser l’illusion de l’attaque pour la jeune secrétaire. Enfin, le personnel soignant-magique trouverait bien quoi lui dire pour abonder dans son sens.

A présent qu’on s’était occupé d’elle, Regina, attendant des nouvelles de Louise, envoya un nouveau SMS à Emma et puis à Robin pour les prévenir de cette histoire de loup-garou et surtout les inciter à la prudence et à la discrétion. Inutile de faire paniquer toute la ville. Il fallait découvrir l’identité de cette personne et trouver une solution pour qu’elle ne blesse personne.




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