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 Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.

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Grace Blackheart
Grace Blackheart


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MessageSujet: Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.   Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace. EmptyDim 20 Sep - 0:02


BRIAR-ROSE WOODS & GRACE BLACKHEART.
September 18th, 2015.

J’avais trois heures avant de reprendre ce qui s’annonçait être une longue nuit de travail devant moi. J’avais peut-être fermé l’oeil cinq ou six heures aujourd’hui, et clairement ça n’avait pas l’air d’être suffisant. Toute la semaine c’était comme ça. Là journée pour moi commençait à 20h au PsyChic le dimanche soir, elle se terminait vers quatre heure du matin, des fois largement plus tard, dépendait de la fréquentation, et puis je rentrais chez moi, je ne prenais même pas le temps de me démaquiller pour entamer une sorte de sieste sur le canapé que je ne prenais même plus le temps de déplier. Le temps d’un battement de cil, plusieurs heures s’étaient déjà écoulées et je devais déjà aller à l’université, pour mes cours que j’avais préféré prendre le soir (je n’avais pas tellement le choix de toute façon), avant de retourner au club. Et ça continuait comme ça jusqu’au vendredi, jour sacré qui annonçait le repos de deux jours des étudiants.
Il y avait des jours où je songeais sérieusement à arrêter des études à la con pour simplement gagner ma vie comme je l’entendais. Et puis je repensais à ces soirs comme cette semaine, où la shérif s’était pointée comme une fleur devant le club, et que j’avais eu l’espace d’un instant un coup de panique. Au fond c’était principalement pour ça que je suivais des études ; pour me permettre de devenir autre chose que vendeuse de poulets sur le marché si le PsyChic venait à avoir quelques soucis. Et puis ça me plaisait, de retourner dans un rythme scolaire. Dans le fond, je n’avais pas de raison véritable de faire des études, si ce n’est que ça ferait plaisir aux parents. Peut-être que je voulais simplement terminer avec le scolaire, histoire de ne pas avoir à le reprendre dans quelques décennies, une fois que je serais toute fripée et que je me sentirais frustrée de ne pas avoir obtenu de diplôme plus tôt.

Bref. La tête me réclamant un bout de sieste supplémentaire - parce qu’en plus personne ne me verrait, j’étais seule dans la pièce, je pouvais me reposer les yeux quelques instants pour me donner l’illusion de me reposer - je tentais de terminer un bout de devoir pour le cours de psychologie. Tenter… c’était même pire que ça. Je n’avais pas pu me rendre au cours, je m’étais dit toute la semaine que je demanderais à Briar les cours, c’était la seule de ma connaissance à y aller aussi, et c’était également la seule personne avec laquelle je devais le faire, ce devoir. Et ça devait aussi être la seule personne du binôme qui ne s’en souciait pas plus que ça. Sur les trois copies doubles que j’avais entamées à parler des seules connaissances que j’avais gardées qui pourraient être mises en lien, à meubler du mieux que je pouvais pour donner l’impression que j’avais bossé à fond, je ne voyais pas l’ombre de l’écriture de l’autre princesse. Je l’attendais de pied ferme. Quelques semaines depuis la rentrée, peut-être deux ou trois, et j’avais déjà choisi la pire coéquipière.

« T’as décidé qu’au final ça va, tu ferais au moins acte de présence pour le devoir qu’on a à rendre ? » dis-je d’un ton plus sec que je me l’étais imaginé en voyant du coin de l’oeil, l’autre encore plongé sur le tas de paperasse sous mon nez, la rouquine embellir la pièce par sa venue. « Oh, pas trop fatiguée ça va ? Bien dormi ? » Mon ton était faux. Cette nana devait dormir au moins vingt-six heures par jour, sans exagérer, et elle trouvait encore de l’énergie pour roupiller dès qu’elle le pouvait, j’en restais toujours épatée. « Bon sérieusement, on s’y met ? » J’aurais voulu être un peu plus agressive, cette fois. Mais ce n’était que le début d’année, et je n’avais pas envie de pourrir le tout petit peu de relations que je m’étais faites. Je m’étais dit que je ferais des efforts, qu’il fallait bien que je me fasse des liens positifs avec la gent féminine. J’adoptais une attitude légèrement plus décontractée, mais je n’oubliais pas pour autant ce qu’elle me devait. « Rassures-moi et dis-moi que tu as pris les cours pour moi, quand même… »

Je craignais déjà la réponse...

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Dernière édition par N. Grace Blackheart le Mer 11 Nov - 0:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.   Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace. EmptyDim 20 Sep - 20:30

Je la considère comme une impôt sur la connerie



Journée de cours, comme ce qui comblait pratiquement tout son quotidien de la semaine. Elle lui paraissait même plus longue, s’endormant entre ou pendant chaque cour. Briar avait cette horrible sensation que dès qu’elle ouvrait les yeux elle devait aller s’ennuyer et compter les minutes en cours. Sinon, c’était les hurlements d’Anakin, son fils. Puis aussi les deux, il braillait le matin avant qu’elle ne parte à la faculté.

Briar commença à bouger, ouvrant un oeil puis l’autre. La lumière l’empêcha de voir clairement où elle se trouvait. Dans le rayon de soleil éblouissant se dessinait le quadrillage familier des vitres de classe au Rez-de-chaussée. Par réflexe, elle bougea d’abord les jambes et se sentie enfin tirée par la gravité. Les bras engourdies, ils se déplièrent difficilement pour parvenir à se relever de la tablette contre laquelle sa tête reposait. Un bâillement bruyant brisa le silence de la pièce vide et la lumière éteinte. On l’avait laissé là, comme un meuble, une simple chaise mal rangée. Briar se massa le visage et tapa du poing contre la table. Elle en avait marre de cet endroit. La princesse n’y trouva pas sa place et personne ne l’appréciait avec l’estime qu’elle devait mériter. Elle aurait pu avoir mieux qu’une faculté publique. Elle avait mieux qu’une grande Ecole. Elle avait son royaume et sa vraie vie qui l’attendait. Elle souffla et rangea ses affaires en un geste, frustrée d’être enfermée dans ce monde de petite gens. Des gens qui se moquaient éperdument de la valeur d’une naissance.

Dans les couloirs  elle se dandina sur ses talons hauts. Il était l’heure de retrouver Grace. Briar pouvait remercier son téléphone qu’elle utilisait presque comme si elle avait un alzheimer. Elle n’en était pas loin, à force de dormir, elle ne voyait plus le temps passé et lui était difficile de savoir qu’elle heure il était. Lui demandait pas le jour, elle en était incapable. Donc son plus grand ami quand elle ouvrait les yeux était son smartphone avec son emploi du temps quotidien en page principale. « Rendez-vous Grace è-é » était-il écrit, le petit smiley énervé pour indiquer qu’elle n’avait plus le choix que de s’y rendre. Celui d’il y a deux semaines ressemblait plus « Aller voir Grace si t’as le temps. »

Dans le dédale du campus, elle se retrouva dans un bâtiment annexe où se trouvait la bibliothèque, des salles fermées d’étude, une petite cafet’, une salle de détente et l’administration pour les chambres étudiantes. Briar-Rose arriva enfin, rayonnante, son sac assortie à la couleur de ses chaussures et le foulard, une bouteille de boisson fraiche dans l’autre main et au téléphone avec la baby-sitter de son fils pour lui demander de faire des heures sup’.

A peine claquait-elle de ses petits pas, que son amie avait déjà la tête plongé dans le devoir et lui fit une remarque acerbe. Bria-Rose roula simplement des yeux et jeta son sac sur la table avant de s’installer sur une chaise et raccrocher. Elle fusilla Grace puis la jaugea avant de se laisser un peu glisser sur sa chaise et détendre ses jambes, croisant les jambes. Elle vérifia son maquillage sur l’écran de son téléphone et siffla :
« Parle pas trop vite, je peux me remettre à dormir aussi et tu te débrouilles… Puis j’ai oublié mon P.C. je peux pas écrire. »
En vrai, elle se moquait bien d’avoir froissé la demoiselle et qu’elle avait toute les raisons de lui parler sur ce ton. Elle n’aimait simplement pas qu’on la titille. Or avec elle, elle se calmait. Elle était une des rares filles avec qui elle arrivait à s’entendre dans ce foutu campus. Grace insista pour qu’elles travaillent. La rousse lâcha un soupir déchirant et pianotait sur son téléphone quand soudain Grace lui rappela quelque chose que son téléphone n’avait pas fait.

« Ah merde ! Les cours… Je sais même pas si j’ai pris des notes. C’est simple toute façon, tu trouve un livre dessus et c’est suffisant. Il était chiant le cour, mais tellement. L’idée en gros, c’est que l’affection doit être assez sécure pour l’enfant et ainsi il peut se détacher et s’ouvrir. C’est comme s’il vérifiait que le parachute en cas de chute soit bien résistant » puis elle s’arrêta, pensive. Elle fixait le plafond en fronçant un sourcil, peu sure d’elle. « Non, ça c’est le livre que je lisais. C’est le quoi sujet du devoir déjà ? Ca va peut-être me revenir. Tu crois que j’ai que à penser au cour que tu rate ? J’en ai d’autre à côté et une autonomie de trois heure avant de dormir. Chacun sa merde » finit-elle sa tirade en buvant une gorgée de son thé vert à l’aloe vera bio.

Elle replongea son attention sur le site de vente qu’elle visitait via son portable. Elle donnait l’air de se moquer de la demoiselle, mais elle écoutait. C’était une habitude à prendre avec Briar-Rose : même si elle n’en donnait pas l’air, elle était aux aguets. Bien trop souvent elle ne captait que les mots qu’elle voulait. C’était agaçant quand on essayait de lui dire quelque chose, mais il fallait aussi se méfier quand on parlait d’elle.
« J’attends, on devait travailler sur quoi ? Et je ne veux pas t’entendre geindre. Oui je n’ai rien préparé mais si t’as de la chance, on va s’en sortir » finit-elle avec un sourire carnassier, totalement confiante par son esprit agile.
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MessageSujet: Re: Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.   Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace. EmptyDim 18 Oct - 11:07


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Est-ce que seulement cette fille savait ce qu'était la fatigue, ou est-ce qu'elle feintait dans le seul but de pouvoir sécher des cours et se donner le moins de mal possible pour tout ce qui relevait du domaine des devoirs ? C'était à peine si j'arrivais à m'arranger quelques heures de sommeil dans la journée, j'avais même fini par apprendre à dormir n'importe où et sur commande histoire de perdre le moins de temps possible, et je me permettais de sécher les cours seulement quand je ne pouvais pas faire autrement. Parce que je considérais que le sommeil était une perte de temps, certes ça restait vital mais c'était surtout une perte de temps. Et Briar-Rose passait vraiment sa vie à dormir, sans trop de scrupules d'ailleurs pour les gens qu'elle foutait dans la merde, j'avais l'impression. Je n'aimais pas les travaux de groupe, surtout avec ce genre de partenaire, ça vous donnait l'impression au final d'avoir bossé seule, en n'ayant fait la veille que la moitié du travail, car vous vous reposiez sur l'autre personne pour l'autre moitié. Ça ne ferait que la moitié de la note, et il y avait mieux pour commencer l'année.
Si j'avais accepté l'idée de travailler avec ce genre de nana, c'est que malgré les apparences, elle n'était pas si stupide que ça. Il lui arrivait souvent d'être détestable au possible, comme en ce moment, mais fondamentalement elle n'était pas trop idiote, ça va. Assez quand même pour oublier son ordinateur, ou assez maligne pour l'oublier afin de me laisser faire tout le travail. Je me retenais de lui demander de partir si elle ne pouvait pas aider en quoi que ce soit, mais elle savait l'autre capable de vraiment partir, sans trop de scrupules là-dessus non plus, d'ailleurs.

« Je me débrouilles de toute façon toute seule, jusqu'à présent... » C'était à mon tour de rouler des yeux. « Alors dis-moi ma jolie, t'as prévu d'occuper ton temps comment ici si tu n'as pas prévu de m'aider ? Tu sais que c'est noté hein ? »

Malgré tout, je me suis dit que sa présence ici serait utile dans le sens où elle me donnerait les cours. Même des photographies de cours m'auraient convenu, j'aurais dû passer des heures à les recopier mais j'aurais eu les cours. Lorsque je lui demandais si elle me les avais pris, j'étais encore sûre de partir avec ce que j'avais loupé. Mais Briar avait sûrement décidé d'être inutile au possible ce matin, ou de me prouver qu'elle pouvait encore me surprendre. Et pas de la meilleure façon.
Certes, les cours y a rien de plus chiant, rester le cul posé sur une chaise à écouter un vieux baragouiner sur un sujet qui n'intéressait que lui... ouais, y avait mieux. Mais plus que chiant, c'était essentiel. Du moins si on voulait avoir son année. Et je ne sais pas ce que Briar en pensait, mais moi je tenais vraiment à ne pas passer le temps libre que je n'avais pas ici pour rien. Évidemment, je trouverais bien un bon livre sur le sujet du cours pour combler les lacunes, il n'empêche que j'avais un trou dans le plan de cours du professeur, et que c'était le genre de chose qui me stressait. Je n'aimais pas avoir un cours partiel dans mon ordinateur, je n'aimais pas avoir un trou dans le cours, traduit entre deux paragraphes par « [...] ». Merci Briar. Je te jure qu'à l'occasion je ne te raterai pas.

« Tu es d'une utilité déconcertante parfois, vraiment » je soupirais.

Le pire, c'était que je n'étais pas ironique pour le coup. Le programme portait sur la psychologie du développement, et au final c'était une chance que Briar lise quelque chose plus ou moins sur le sujet. Et le pire, c'est qu'elle n'avait pas lu ce livre pour aider au devoir, puisque la veille du rendu elle ne connaissait pas même le sujet qu'elle devait bosser. Je devais faire la moitié du travail, mais je crois que j'allais faire une nuit blanche, et pas au PsyChic cette fois.

« Psychologie du développement, ça c'est le cours à partir duquel on devait faire un travail. Un genre de commentaire putain de développé sur les deux premiers chapitres du cours. Donc maintenant tu mets ta jolie tête en marche et plutôt que de... qu'est-ce que tu fous depuis que t'es là en fait ? Bref, tu vas m'aider. »

Je n'avais pas employé un ton trop agressif, loin de là. Je ne me serais pas permise. Il y avait encore un peu d'espoir chez Briar, elle pouvait peut-être apporter un peu sa participation au devoir, je n'allais pas me permettre de la renvoyer chier si je pouvais m'épargner quelques recherches. Je pourrais supporter quelques temps sa présence et ses remarques, du moment qu'elle me servait à quelque chose. J'attrapais mon sac sous la table, j'y piochais une feuille plus ou moins froissée et un stylo qui ne me servait que lorsque je n'avais plus rien d'autre pour écrire, et tendais les objets à Briar. Si elle ne pouvait pas écrire parce qu'elle n'avait pas son ordinateur, elle pourrait écrire à l'ancienne.

« Et là t'es censée noter toutes les idées de ton bouquin qui pourraient aller dans le devoir, on verra ce qu'on en fait après. Dis-toi qu'on est qu'au début de l'année, si tu commences à ne pas te préoccuper de tes devoirs tu finiras par ne pas l'avoir, et ce serait bête d'avoir passé dix mois à mettre des réveils pour devoir redoubler au final. »

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MessageSujet: Re: Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.   Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace. EmptyLun 19 Oct - 21:35

Je la considère comme une impôt sur la connerie



La salle était assez insonorisée, même si on entendant le tintamare incessant des allées et venus dans étudiants. C’était plus des pas et parfois quelques éclats de voix car ils se trouvaient non loin de la bibliothèque immense où la demoiselle n’avait pas fait que lire. La petite rousse qui pensait être tranquille pouvait se mettre le doigts dans l’oeil. Elle ne reçut que reproche, après elle avait lancé l’assaut… Puis Grace n’était pas si loin de la réalité. L’adolescente flemmarde n’en avait cure de tout ça surtout, même si un peu, mais pas en ce moment en tout cas. Elle aspirait à ne rien faire, juste regarder le temps passer et attendre. Quoi, elle n’en savait trop rien. Quelque chose de nouveau, un indice d’une direction à prendre. Elle se perdait totalement avec elle même et à cet instant elle n’entendait résonner que les pas et encore les pas des étudiants passant devant leur petite salle. Laissant parler la lionne qu’elle avait agacé, elle sirota sa boisson à l’ingrédient du moment. De temps en temps alors qu’elle se perdait sur les ouvrages d’atlas qui étaient alignés sur le meuble de rangement juste derrière Grace, elle lui fit des sourires forcés et acerbes, digne d’elle. Briar-Rose voulait simplement dire que la bave du crapaud n’atteignait pas la douce colombe.
« Bon la psychologie de développement. Oh ! Ca me revient, j’ai lu le livre car je me suis dis que peut-être que ça m’aiderait. Mais le livre dit autant de connerie que le prof. Enfin connerie, non enfaite c’est super intéressant. Tu es prête à prendre le chemin en route, car dès que je commence, si tu m’arrêtes parce que ta micro-cervelle que t’as payé pour avoir ton merveilleux petit cul n’a pas suivi. »

Briar s’appuya des coudes sur la table devant la feuille. Elle resta un moment totalement silencieuse, mais concentrée. La lueur de ses yeux cherchaient comme quelque chose ou donnaient même l’impression de lire dans la page vierge et froissée qui lui faisait face. Le crayon se secouait entre son indexe et son annulaire, tapant le cul sur la table avec un rythme régulier et rapide. Puis soudain elle écrit un mot, puis un autre, des traits et des flèches qui les joignaient ou au contraire les séparaient, le tout saupoudrer de petites abréviations qui ressemblaient à des hiéroglyphe. Il n’y avait pas de phrase, ni même de paragraphe ou de liste. C’était une sorte de schéma circulaire.

« La psychologie de développement, on peut partir sur la néonatalogie. Me pose pas de question, je te promets au plus bas un B+ pour ce devoir. C’est un accompagnement qui est basé sur le développement moteur et psychologique de l’enfant. En plus par cet exemple on peut montrer l’importance d’un développement à l’autre. Le psycho et le moteur vont ensemble surtout aux premières heures de la vie. Et là, en plus on toucherait une psychologie de conservation, car le but est de se rapprocher des premiers moment de création in utero alors que les enfants sont nés et maintenus dans des machines. C’est fascinant la néonatalogie mais c’est aussi très effrayant de voir l’évolution scientifique qu’on a fait nous l’homme. On est capable de donner l’impression d’une grossesse à un bébé qui n’est pas né à terme. Bon après y’a beaucoup de séquelles, mais c’est fabuleusement effrayant… » finit-elle pensive trouvant un autre sujet intéressant à débattre avec Marvin. Il aurait sûrement une approche interessante du sujet.
« Puis, ça illustrera ce qu’il veut qu’on commente, en sortant du lot et montrera qu’on a fait des recherches. Veni vidi vici. C’est comme ça que ça marche Grace. » lui souffla t-elle avec une assurance surjouée et urticante. Quand il était question de montrer ses preuves en cours, c’était comme une recette de cuisine. Elle faisait le minimum d’effort et épatait les juges. Elle tira ses cheveux en arrière, pour qu’ils cessent de lui chatouiller le nez, regardant le faux plafond style litière de lapin pour chercher ses mots.
Elle s’avachi bien plus dans son siège et jeta gentiment le stylo à Grace avec un sourire plein de défi : « Bref, je te fais un topo de la psychologie de développement et si t’as cru que j’allais écrire. Si j’écris pas en cours c’est pas pour te l’écrire. Puis je le connais moi le cour, c’est toi qui est dans le besoin. Non mais vas y, t’as un Dictaphone dans ton téléphone. Je commence. Alors la psychologie de développement, elle peut commencer vraiment avec le détachement des gestes archaïque et la conscience des cycles avec une action donnée qui en entraine une autre. Ou alors, quand ça sent ça, ça veut dire que je vais manger… »

La jeune demoiselle continua ainsi le cours qu’elle maitrisait au fur et à mesure qu’elle en parlait. Ce qui était bien avec la psychologie c’est souvent un enchainement logique et une reflexion qui en amenait à une autre, pareil pour les théories qui en couvaient milles autres. Elle avait fait une effort pour sa comparse car elle s’était souvenue qu’elle non plus n’avait pas une vie facile. Celle de la rousse l’était même beaucoup plus que la blonde, mais Briar-Rose excellait dans l’art du rale.

Un long soupir déchira la salle et Aurore vola le stylo de Grace pour commencer à gribouiller des dessins abstraits sur la feuille. Sa tête posait lourdement dans sa main. Elle ne commençait pas une crise de sommeil, mais était happé par la lassitude.
« Et je te ferais dire que ça fais depuis un moment que je ne mets plus de réveil. S’il te ne fait pas nuit, je me pointe ici, quand je me réveille, lui confia t-elle alors que Grace connaissait son petit soucis de sommeil ainsi que son identité (comme une grande partie des habitants de Storybrooke). Même pendant 28 ans je n’ai jamais pu sortir d’ici. Ose dire que je suis conne. J’ai tout pour faire une grande école. Tu l’as bien vu, en deux heures, je t’ai pondu le devoir et toute seule presque. J’ai plus envie c’est tout. Bon, t’es contente sinon ? Ca te plait ? Je te rédigerai ce que tu veux, mais vu que j’ai réfléchis, je fais que 30% du travail à l’écrit. Okay ? » lui sourit-elle avec insistance, sortant les grands yeux larmoyants. « J’ai autre chose à foutre tu sais. Comme essayer de retrouver un père à mon enfant et revendre ce dernier ? » ajouta t-elle juste pour agacer son amie.
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MessageSujet: Re: Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.   Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace. EmptyVen 27 Nov - 23:19

hrp; désolée pour le truc que j'ai pondu, si t'as un souci tu me sonnes Love
je relance pas des masses aussi, donc si tu veux que j'en rajoute, n'hésite pas ♥️
je t'aime Hihi

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J’aurais clairement pu trouver mieux, comme partenaire, sur ce coup. Pas que Briar était con comme ses pieds. Voyez, il suffisait de la lancer pour montrer que même si elle n’en a pas toujours l’air, elle en avait un peu sous la tignasse. Mais dans le genre je me contente de te balancer tout ce que je sais parce que moi vu que je ne fous rien de mes journées j’ai eu la chance un jour de lire un livre sur le sujet donc je dicte et tu écris, je n’avais pas encore vu pire. J’essayais de faire des efforts avec elle hein, vraiment. Mais vraiment, elle pouvait me taper sur le système parfois. Au moins j’apprenais que la prochaine fois, je savais qui ne pas choisir pour un travail de groupe. Elle avait peut-être eu un coup de chance cette fois-ci, peut-être qu’elle a quelques capacités en temps normal, mais s’il fallait lui courir après, attendre la veille du dernier délai pour rendre le devoir, et rentrer chez soi les nerfs en boule, alors autant me contenter d’un autre boulet.
Quoi qu’il en soit, je laissais de côté les répliques que j’avais préparé au cas où sa suffisance se manifesterait un peu trop pour rien, et prenais un stylo. Je gribouillais des mots clés, rajoutais des flèches au fil de ses mots et de ses phrases. Ma belle écriture se déformait pour devenir un amas de ratures. Briar ne dictait pas, elle vomissait juste des mots. Elle vomissait assez rapidement, en fait. Et elle avait raison, une fois lancée il fallait prendre le train en marche.

Je ne pipais pas un mot pendant tout son discours. Je craignais de casser le délire, de l’énerver et de devoir vraiment me taper le travail toute seule pour un caprice à la con. Je me contentais juste de gribouiller un truc vaguement clair avec mon stylo. J’avais de l’encre sur le petit doigt à force de le frotter contre l’encre fraîche. Je ne tentais même pas de comprendre un traître mot de ce qu’elle baragouinait, juste de copier, de faire des schémas, d’écrire ce que j’entendais sans y réfléchir pour vite enchaîner avec d’autres mots.
Je levais la tête seulement lorsque l’autre poufiasse me balança un stylo en pleine poire. « Attends tu m’as prise pour une bugne ? T’as cru que j’allais t’écouter la mâchoire décrochée ? Ce n’est pas parce que je ne dis rien que je dors moi, madame ! » Puis après les quelques mots qui éveillaient chez moi une imagination en terme d’insultes et de noms d’oiseaux, je repris la parole. « Merci mais le dictaphone c’est pas un pote. À la maison, je vais passer trois fois plus de temps sur cette leçon juste pour déchiffrer l’enregistrement, parce qu’évidemment le son ne sera pas clair. Et je n'ai pas assez de temps pour moi pour me permettre de le perdre inutilement. Ensuite, moi si je rate des cours c’est seulement par obligation. À aucun moment je me suis tournée les pouces sous prétexte que j’étais fatiguée, moi je me démerde pour remplir mon frigo ! Et tu ferais mieux d’en faire autant, surtout avec un gamin dans les pattes… » J’avais peut-être été un peu dure. Mais elle avait poussé un peu le bouchon de son côté. Ou je sais pas, c’est la fatigue sûrement. Et le stress. C’était moi qui avait besoin de faire une bonne nuit de 72 heures.
Mais je ne me perdais pas de longtemps dans mes pensées, et reprenais le stylo en main, laissant giser sur le carrelage un peu dégueulasse celui de Briar. Elle le remettra en bouche ensuite et se chopera une bonne crève, sans doute. Cette fois j’aurais le cours. Suffisait de gratter un peu Briar pour qu’elle devienne une vraie radio. « J’espère juste que t’es pas en train de me sortir des mots lambdas au hasard pour faire genre c’est le cours. Le devoir il a intérêt à avoir au moins le B+ comme tu dis, et le jour du partiel j’ai intérêt à cartonner aussi, sinon je sais où te trouver. » Heureusement que la rouquine faisait dans son discours quelques commentaires inutiles, les micro-pauses que je me suis accordées pendant ces temps-là m’auront épargnée une putain de crampe.

« Non mais sérieux, l’administration ne t’a jamais rien dit sur tes absences ? C’est à peine si on va m’autoriser à passer les examens parce que mes disponibilités m’ont déjà fait rater trop de cours, si en plus toi t’as pas d’excuse… je pense que t’es dans la merde. » Je me redressais sur la chaise, je ne m’étais pas rendue compte que mon dos était rond. Je viendrais me plaindre après, quand le médecin viendra me dire que j’ai quelques soucis au dos. « Tu vois je ne suis peut-être pas l’exemple de la fille sage, n’empêche que j’ai toujours pris mes précautions… » En fait, je n’en savais rien de comment Briar avait gagné un bébé sur les bras. Je pensais juste qu’elle avait été un peu trop naïve quand le mec lui avait assuré qu’il se retirerait avant de finir le travail. « Mais évites de le revendre, ça te coûtera plus cher en amende que ce que ça va bien te rapporter… »

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MessageSujet: Re: Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace.   Je la considère comme un impôt sur la connerie + Briar&Grace. EmptySam 9 Jan - 0:25

Je la considère comme une impôt sur la connerie



L’après-midi risquait d’être longue, Briar le sentait, alors qu’elle avait la gorge sèche et plus du tout de sa délicieuse boisson aux morceau d’aloe vera. Heureusement qu’elle l’aimait bien Grace au fond… d’un puit. La rousse savait qu’elle agaçait fortement son amie la blonde avec son attitude de fumiste. Le pire c’est qu’elle avait toutes les capacités pour exceller dans ce qu’elle faisait, mais elle n’en avait tout simplement pas envie. Avoir des facilités ne donne pas forcément attrait à vouloir les exploiter. Pas pour tout. En soit, ce devoir la rebutait tellement. Elle n’aimait pas qu’on lui donne du travail à faire et à deux on avançait toujours moins vite que seule, car fallait discuter et se mettre d’accord. En plus elle était fatiguée et comme c’était quand même son amie, l’envie de discutait la démangeait aussi. En gros, elles risquaient de se faire livrer des pizzas à même la salle d’étude (ce qui était réellement possible et déjà fait à plusieurs occasion).

S’en suivit ensuite des petites piques amicales et acerbes. Ensuite, Briar prit le temps de lui étaler son savoir, mais le message s’auto-détruira si Grace ne se pressait pas pour prendre des notes. Elle lui avait alors donné généreusement son esprit fins et vif et elle osait dire que ce n’était pas assez. La blonde râlait toujours et pourtant elle faisait des efforts pour l’aider. Surtout qu’elle avait été presque blessante dans son discours. Peut-être que la patronne de la boite de strip-tease avait une vie dur par obligation, Briar n’avait rien demandé. Ce n’était même pas une obligation. C’était juste comme ça, à elle de faire avec. Après, comme si ce n’était pas assez de reconnaitre son aide, Grace osait douter de ce qu’elle lui disait. Briar avait simplement levé un sourcil, offensé et hésitait encore à s’en aller de la salle d’étude.

La princesse haussa les épaules lorsque son amie la questionnait sur ce que pensait l’administration de tout ça.
« Je passe souvent en candidat libre, ça me permet de rater les cours par contre ils ne me ratent pas aux examens. J’ai quand même de bon résultats mais d’un autre côté c’est pas non plus pour rien pourquoi j’évolue au ralentit dans mon cursus. Puis surtout que je paie tout les ans… » lui expliqua t-elle simplement, les yeux un instant perdus dans le vide. Elle ne préféra pas relever le reste de son avis à propos de sa situation. Briar était d’assez bonne humeur en ce moment et presque sereine. Elle réussit à ne pas réagir au quart de tour, lui hurler que ce n’était qu’une conne et partir. Elle était même fière d’avoir pris sur elle même. Une petite victoire entre elle, son esprit et ses cachets.

Elle finit par sortir son téléphone et appela un des numéros de son répertoire. Briar leva enfin les yeux vers Grace :
« Tu prends quoi comme pizza ? »
On entendait les longs bips qui signalait l’attente d’une réponse de la pizzeria.
« Enfaite, je sais pas pourquoi je te demande, t’as des goûts de merde. Oui, bonjour, alors une Reine, et euh… Saumon ? demanda t-elle à Grace. Oui saumon ! » dit-elle au téléphone sans attendre la réponse. Elle donna l’adresse et raccrocha. Brandissant son doigts vernis d’un rouge bordeau, elle fronça les sourcils et dit :
« Je te préviens, c’est pas pour tes beaux yeux ni même ta gentillesse que je fais ça. Car j’évite de m’occuper de mon fils c’est tout. »

Briar attrapa alors son sac à main et sortit sa tablette. Elle se lança sur l’éditeur de texte et commençait à taper. Elle avait dit qu’elle n’avait pas son ordinateur, il ne lui avait pas demandé si elle avait autre chose, comme une tablette. L’après-midi se montra alors bien longue, mais elles purent faire une pause en mangeant quelques part de pizza. L’atmosphère se détendait parfois, et elles s’emportaient dans des rires après s’être incendiés car l’une a dit que l’autre faisait de la « merde » mais que de toute façon c’était sa faute à elle, pas la sienne.

Le dossier bouclé, elles eurent enfin le plaisir de rentrer chez elle. Après un chemin partagé sur le campus, il était temps qu’elles se quittent.
« Aufait, juste enlève de ta tête que j’ai été assez conne pour être tombée enceinte bêtement. Je ne sais pas d’où vient cette grossesse. » avait-elle simplement conclu un peu froidement, avant d’afficher son sourire naturellement hypocrite et lui tapoter l’épaule. Elle se dirigea alors vers sa Mini.
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