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 Un matin chez la patronne (grace&kiernan)

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Kiernan J. Ravenswood
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MessageSujet: Un matin chez la patronne (grace&kiernan)   Un matin chez la patronne (grace&kiernan) EmptyMar 23 Fév - 18:04

Un matin chez la patronne
N. Grace Blackheart & Kiernan J. Ravenswood

Il y avait des matins un peu difficile comme ça. Il n’avait pas trop bu et ni même s’était-il endiablé à quelques exercices nocturnes sous les draps. Rien. Une longue soirée à quatre pour jouer au poker jusqu’à pas d’heure. Il n’avait ni perdu, ni vraiment gagné. C’était à peine un bénéfice de 70$. Après c’était bon enfant comme de simples amis qui passaient le temps.

Il s’extirpa difficilement du lit. L’alcool, les anti-douleurs et la convalescence n’étaient pas les meilleurs amis du monde pour le coup. Il s’était retrouvé en situation délicate au Psychic il y a de ça quelques jours et l’homme en face lui en avait fait payé presque autant qu’il avait payé. L’arcade explosé et des hématomes sur le flanc remontant le long de son dos. Il était tombé au sol ce qui fut sa pire erreur. Les jambes encore engourdies de la nuit de sommeil, il erra dans l’appartement jusqu’à la salle de bain. Devant le miroir, il avait une sale mine. Un coup d’eau fraiche sur le visage pour continuer de se réveiller de son état groggy. Il tâtonna ensuite la petite étagère en verre, poussant un nombre incalculable de produit. De la crème hydratante, un rasoir aux couleurs girly, le mascara roula dans le lavabo qu’il balança dans un pot de rouge à lèvres et crayons avec un grognement, tapant contre une bombe de spray fixant contre le miroir. Le tube était couvert de poussière et il se demandait souvent pourquoi ces femmes s’encombrait de chose qu’elle utilisait jamais. C’était les incontournables à avoir, oui on lui avait déjà expliqué. Les objets on-ne-sait-jamais-!. Il ne comprenait pas. Il se lava les dents et sous la douche.

Après vingt minutes, il arriva dans la cuisine. Grace était assise. L’esprit perdu et le regard hagard, il s’approcha lentement pour s’asseoir à côté d’elle. Il tenait sa brosse à dent, juste vêtu d’une serviette, encore trempé de sa douche. Il observait l’objet comme s’il avait trouvé le Graal. Il ne bougeait plus, légèrement tourné vers la blonde, sa brosse à dent brandit focalisé dessus. Figé. C’était comme s’il en voyait une pour la première fois où qu’il venait de découvrir que quelqu’un s’était frotté les fesses avec.
« C’est ma brosse à dent… commença t-il enfin à parler. Il l’agita devant Grace comme s’il la menaçait. Ma brosse à dent. Tu sais celle qui est dans mon appartement. J’ai donc remarqué que ça fait une semaine et demi que je n’ai pas dormi dans mon appart’ et cinq jours qu’on a n’a pas vraiment couché ensemble. J’ai carrément ramené ma brosse. A quel moment je l’ai amené ici ? Elle était à côté de ta brosse à dent et ton bordel de produit de beauté ! »

Il posa lentement la brosse à dent sur la table où trainait du café et des tasses puis autres choses bien utile pour commencer la journée. Comme Grace. Il finit par la regarder, l’expression du visage déformé par une certaine panique. « C’est pas bon ça tu le sais ? C’est pas que je ne t’apprécie pas… Au contraire ! Juste que… Enfin. Je n’aime pas les engagements et… Ca ne te dérange pas toi ? Tu n’avais rien remarqué ou t’as voulu rien dire ? » avança t-il en se frottant le visage, dépassé par ce qui se passait et angoissé. Sa dernière copine de longue date avait fini à l’hôpital de sa faute. Il ne regardait plus Grace. Il ne voulait plus. Il n’osait plus. Cette attirance qu’il avait pour elle était machiavélique. Comme s’il la connaissait depuis toujours. Une sensation étrange forte et profonde. Il avait ce besoin d’être à ses côtés, de la protéger, de la désirer avec une passion qu’aucune autre n’éveillait en lui. Parfois même dans ses cauchemars c’était elle qui chantait cette mélodie qui le hantait parfois durant jours et nuits sans qu’il n’arrive à s’en débarrasser. Lascive, comme un fantôme elle murmurait la chanson au creux de son oreille, ses mains délicates sur les épaules et son corps à damner contre son dos. Le genre d’image qui lui donnait envie dans un premier temps de la consommer avec ardeur. Puis dans une deuxième temps, de lui écraser la gorge entre ses mains pour qu’elle cesse ce chant diabolique.
« On n’est pas un couple, rassure moi… Je veux vraiment pas me retrouver dans ce genre de soucis clairement. »

Il finit par frapper violemment du poing sur la table, faisant trembloter et sursauter la vaisselle qui y régnait. Sa mâchoire saillante était si serrée qu’elle était prête à déchirer sa peau.
« Ca ne te révolte pas ?! Comment j’ai pu laisser passer ça ? J’espère pour toi que tu n’as pas essayé de jouer avec moi, car c’est vraiment pas drôle » grogna t-il en serrant de nouveau la mâchoire, sa main tremblant sur la table. Il se frottait nerveusement le visage, puis la tête et les genoux, se berçant presque, le souffle court. Bientôt sa crise de panique se calma légèrement. Après tout ce n’était qu’une brosse à dent. Il l’attrapa brusquement et finit par la jeter par-dessus son épaule : « Et voilà ! Ca n’existe plus. Je ne le vois pas, ça n’est pas… ». Sans l’arme du crime sous les yeux, il aspirait déjà à plus de tranquillité.

Il se servit un café d’un geste machinal, les yeux dans le vague. Il but une gorgée et s’alluma une cigarette. Sa tête tomba lourdement en arrière il ferma lentement ses paupières :
« Tu ne comprends pas. Je prends toutes les précautions pour ne laisser aucunes trans. Comment ce genre de chose à pu arriver ? A quel moment je me suis fait avoir… Comment tu as réussi à me faire faire ça… après un silence, il reprit : dis, tu ne veux pas aller la jeter ou la remettre dans mon appartement. Si je me retourne et que je la vois, je vais vraiment paniqué. » avait-il ajouté sans bouger de sa position initiale, d’un calme perturbant comme une mer avant un tsunami.
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MessageSujet: Re: Un matin chez la patronne (grace&kiernan)   Un matin chez la patronne (grace&kiernan) EmptyJeu 25 Fév - 16:45

Le matin ce n’était pas compliqué. Si Grace avait du temps devant elle… il valait mieux éviter de la réveiller. Et si elle l’était, il valait mieux s’assurer qu’elle avait bu son café et bien digéré son petit-déjeuner avant d’essayer de lui adresser la parole. Si elle était en retard… et bien il valait mieux reporter à plus tard ce qu’on avait à lui dire. La veille, elle avait confié les clés du PsyChic à Neïlina pour la fermeture, elle était assez ancienne dans l’établissement pour que Grace lui fasse confiance un minimum, et Grace savait qu’elle n’était pas son genre d’employée à lui manquer de respect. Elle avait dû dormir peut-être six heures, cette nuit, et elle se sentait encore plus fatiguée que n’importe quel jour où elle n’avait que trois ou quatre heures de repos si elle s’organisait bien. Pourtant, impossible de se rendormir une fois que Kiernan avait lui semble-t-il foutu un boucan pas possible pour aller prendre sa douche. Et dès le réveil, Grace optimisait son temps. Elle en aurait peut-être plus pour le petit-déjeuner. Un café, un petit bol de muesli, et une tartine de beurre recouverte de confiture de myrtille. Elle avait allumé la télévision, mais elle ne la regardait pas, elle avait juste besoin d’un bruit de fond, et entendre Kiernan lui vidait le ballon d’eau chaude ne lui suffisait pas. Depuis combien de temps était-il à l’appartement ? Est-ce qu’il ne profiterait pas qu’elle l’héberge pour lui saler ses factures ? C’était pas grave, ce n’était pas comme si elle était dans le rouge, les affaires tournaient plutôt bien malgré l’hiver.
Hiver qu’elle n’avait pas senti. Elle avait ouvert la fenêtre, son petit geste quotidien, une espèce de manie. Elle ne voulait pas que son appartement sente le renfermé, et avec un fauve comme Kiernan qui y vivait, elle préférait prendre des mesures de précautions. Mais malgré la fenêtre ouverte et un léger vent frais qui s’engouffrait dans la cuisine, elle était simplement vêtue de sa chemise de nuit et de ses chaussons, sans qu’elle n’ait besoin de plus. Le café la réchaufferait de l’intérieur, au pire.

Enfin, elle s’intéressait à ce qui se disait sur la chaîne d’informations. Les mêmes banalités, les mêmes événements, parfois tragiques. Elle se distrayait juste, en fin de compte. Elle regardait l’heure. Elle voudrait bien retourner se coucher, et peut-être qu’elle ferait une sieste dans l’après-midi avant de reprendre sa semaine au PsyChic. En espérant qu’elle puisse s’accorder par la suite un peu plus souvent de temps, comme aujourd’hui… Elle n’avait pas vu Kiernan arriver dans son champs de vision, la brosse à dent à la main, et s’asseoir encore tout humide sur la chaise à côté d’elle. Elle ne savait pas comment il vivait chez lui, mais s’il continuait sur ce chemin là, elle finirait bien par lui faire une remarque sur l’hygiène. Chez elle c’était propre, et c’était pas parce que c’était propre qu’il s’agissait d’une raison pour dégueulasser le sol avec des pieds trempés. « Un souci ? » demandait-elle platement quand elle remarquait qu’il s’était arrêté de bouger. « Bravo Kiernan, oui ceci est une brosse à dent, » s’enthousiasmait-elle à peine après qu’il ait désigné l’objet qu’il tenait à la main, juste avant qu’il commence à s’énerver tout seul. Elle l’écoutait débiter. « Comment ça ? Attends tu vas pas te plaindre que ça fait cinq jours qu’on n’a pas couché ensemble, hier encore tu l’as eue ta fellation, je me trompe ? En attendant moi j'ai tigé ! » Cela dit oui, elle avait remarqué qu’il avait commencé à prendre ses marques chez elle. Il avait eu des bonnes circonstances pour, mais même elle n’avait pas l’habitude de vivre aussi longtemps sous le même toit avec le même amant. C’était venu naturellement, en fait, même elle ne s’était pas rendue compte du moment où il avait amené sa brosse à dents… Elle souriait légèrement quand il évoquait son bordel dans sa salle de bain. En même temps, c’était la sienne, il était normal jusqu’à présent qu’elle y mette ses produits.
« Excusez-moi monsieur, je ne savais pas qu’être logé aux frais de la princesse dérangeait monsieur ! » Elle non plus n’aimait pas les engagements. Sa plus longue relation avec un homme avait été de six mois, peut-être, et encore ça n’avait jamais ressemblé à quelque chose de sérieux. Les histoires de couple, de mariage, ou tout ce qui ressemblait à un engagement et au début d’une vie à deux, elle évitait au possible. Elle s’était peut-être laissée aller quand Kiernan lui avait fait comprendre qu’il voyait les choses plus ou moins de la même manière, mais dix jours logé dans son appartement… c’était si grave que ça ? « Oh si, j’ai bien remarqué que quand j’allais prendre ma douche il restait plus beaucoup d’eau chaude. Mais je ne pensais pas que ce serait une affaire si grave que ça, » répondait-elle, incroyablement calme par rapport à Kiernan. « Non, on n’est pas un couple, » le rassurait-elle, et elle avec.

Quand le poing partit sur la table, la haute tasse de café de Grace se renversa, le contenu s’était vite écoulé sur sa cuisse, et même s’il avait eu le temps de refroidir depuis le moment où il était sortit de la cafetière, la brûlure se faisait sentir. Elle était supportable, mais elle était là. Grace serrait les dents. Il faudrait vraiment qu’il se calme. « Putaaain, » commençait-elle à son tour à s’énerver. Une légère brûlure pour rajouter à la comédie de Kiernan, rien de mieux pour mettre en marche ses nerfs. « Non, je ne joue pas avec toi ! » criait-elle presque. Elle se levait de sa chaise, et passait derrière Kiernan pour chercher l’éponge dans un coin de l’évier au moment de se recevoir la fameuse brosse à dent pile dans la tempe. C’était le coup de trop. « Oh, tu me fais chier là ! » Elle se faisait vraiment violence pour ne pas lui faire avaler sa brosse à dents. Au lieu de ça, elle attrapait l’objet machiavélique et le jetait par la fenêtre ouverte. Plus tard dans la matinée, quelqu’un passerait sous cette fenêtre, et se demanderait peut-être comment une brosse à dents avait pu se retrouver sur le trottoir. « T’as raison, ça n’existe plus, et il ne vaut mieux pas que tu vois à nouveau ta brosse à dents… » Elle n’aurait pas eu un coup dans la tempe et une cuisse brûlée – sans parler de sa chemise de nuit maintenant tâchée – elle se serait sans doute retenue d’éclater de rire. Mais là, l’envie de rire n’était pas même envisageable.

« C’est ça, calmes-toi, vas te bourrer de médicaments s’il le faut, des somnifères de préférence, et arrête ta crise. Je faisais qu’acte de bonté en t’hébergeant, c’est déjà exceptionnel, » Alors pourquoi le laissait-elle vivre sous son toit ? Est-ce que ça ne voulait pas déjà dire quelque chose, le fait qu’elle accorde à Kiernan ce qu’elle refuserait aux autres ? « Tu peux te retourner en toute tranquillité mon chéri, elle est cachée… » Cette fois, elle ne put retenir un sourire. Elle épongeait rapidement la flaque de café sur la table, attrapait sa tasse et s’en servit un nouveau. Elle ne prit pas la peine de se rasseoir, elle était simplement appuyée sur le rebord de l’évier, derrière Kiernan, et elle espérait juste que cette fois elle pourrait finir sa tasse calmement.

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MessageSujet: Re: Un matin chez la patronne (grace&kiernan)   Un matin chez la patronne (grace&kiernan) EmptyJeu 25 Fév - 21:16

Un matin chez la patronne
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Kiernan était en complète panique. L’engagement, se faire enjôlé par une belle femme. Finir par la dépecer s’il se rappelait de son passer de tueur. Une réalité qui l’avait rattrapé dans l’hypocrite vie sans magie qu’il vivait. Il avait finit par ôter la vie à une femme. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était de nouveau retrouvé à Storybrooke. Grace face à lui restait beaucoup plus calme et presque sereine. Enfin presque jusqu’à ce qu’il renverse (malgré lui) du café chaud sur la cuisse de la dame.

« La gâterie ne comptait pas ! Juste du sexe ! Je dis pas à ton bureau, dans la voiture. Là chez toi posé après une petite soirée avec des amis. On a passé une soirée avec des amis !!! » s’était-il excité sous le choc de tout ces petits détails de couple qu’il découvrait. Elle prenait un peu avec sarcasme ses histoires de brosse à dent. Il claqua simplement sa langue sèchement, préférant ne pas répondre. Il avait envie de l’insulté tant il le prenait mal. Elle se moquait de ses peurs. Soudain il put entendre les phrases qu’il attendait tant : ils n’étaient pas en couple. Cela fit comme l’effet d’une douche glacée qui lui fit retrouvé un peu ses idées. Ou alors un soulagement comme lors d’un orgasme. C’était peut-être ces mots qui lui avait donné le courage d’affronter les choses ou presque. De trouver la force de jeter sa brosse à dent. Vraiment pas de chance pour elle, c’est Grace qui fit les frais de ce si bref courage à voir la chose avant de la nier.

Puis alors en quelques phrases, justes des mauvais choix de mots elle avait réussit à l’énerver. Il n’avait pas le coeur à rire ou se reprendre parce qu’il avait fait une crise pour une simple brosse à dent. Ce n’était pourtant rien. Ils avaient discuté un soir et elle voulait dire quelque chose mais n’avait pas trouvé le mot exact. Kiernan l’avait au bout de la langue aussi et rien n’était venu. C’est en se brossant les dents qu’il eut une illumination. Il était aller le dire à Grace, la brosse à dent dans les mains. Il avait tellement peur d’oublier.

Il se leva de son siège et son regard était noir. Son artère temporal gonflait sous sa peau de rage. Il avait tellement envie de la claquer. « Mes quoi ? Mes cachets ?! T’ose me dire ça !!! vociféra t-il avec une attitude agressive et sèche. Tu sais quoi ? Je t’ai rien demandé. Rien. Surtout pas de faire « acte de bonté » en m’hébergeant. Tu me prends pour qui ? Pour quoi ? Pour un taré qui doit prendre ses cachets et qui demande ta grâce ? Te méprends pas, je suis pas comme des causes perdues que tu récupères comme des chats de gouttière, faisait-il allusion à un brun bouclé. J’ai pas besoin de toi. Je me débrouille très bien tout seul. Redescend sur terre !!! C’est toi qui fait chier ! » et encore il se retenait de la traité de salope. Il ne supportait pas qu’on parlait de son tempérament un peu clinique. Il partit en trombe dans la salle de bain. Et dire qu’il voulait s’excuser pour le café, elle l’avait coupé dans son élan. Brisé dans son égo et surtout sa dignité. La folie n’était pas belle. Les fous étaient les faibles corrompus par le Diable. Il enfila ses vêtements, assit sur le lit de Grace. Il s’était arrêté dans son élan, le t-shirt dans les mains pensif. Il eut un bref rire nerveux quand il se fit la réflexion qu’ils avaient eu une discute de couple. Le pire c’est que ça l’embêtait vraiment de se disputer avec elle. Oui, c’était le pire dans l’histoire.
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MessageSujet: Re: Un matin chez la patronne (grace&kiernan)   Un matin chez la patronne (grace&kiernan) EmptyDim 13 Mar - 3:32

Elle voyait pas ce qui dérangeait Kiernan dans le fait qu’ils aient passé une soirée avec des amis ensemble. Ils ne s’étaient pas présentés comme étant en couple, tout simplement parce qu’ils n’en étaient pas un. Et puis Grace passait bien des soirées avec un ou une autre amie chez d’autres amis, ça ne posait pas de soucis, ceux-là ne venaient pas lui faire des scènes ensuite. Il lui était arrivé aussi d’héberger une pauvre jeune femme un jour, une ancienne employée qui s’était retrouvé dans la merde parce que son copain l’avait foutue à la porte. Elle avait emmené sa brosse à dents, et dormi dans le même lit que Grace parce qu’elles avaient à parler et qu’elles s’entendaient bien, ce n’était pas pour autant qu’elles s’étaient mises en couple. Avec Kiernan c’était différent. Même s’ils ne parlaient pas et ne refaisaient pas le monde constamment, ils étaient amants, et ça semblait plus que normal pour Grace qu’il dorme dans le même lit qu’elle et pas sur le canapé. « Je ne sais pas ce qui te dérange dans le fait de rencontrer mes potes, j’en présente à tout le monde… » elle avait dit en levant les yeux au plafond. Même si oui, elle s’était bien rendue compte que ça faisait un moment qu’elle n’avait rien fait de plus qu’une gatterie avec Kiernan. D’habitude ils se sautaient dessus, ils se sautaient tout court, et ça s’arrêtait là. Plus ou moins. Avant de recommencer. « C’était peut-être parce que tu n’étais pas au meilleur de ta forme ? » Avait-elle tenté, mais elle se cherchait plus une excuse qu’autre chose. S’ils avaient voulu, ils auraient pu. Quand elle était au bord du burn-out et que Kiernan la cherchait, elle ne cherchait pas à ne rien faire de plus. Mais la situation était peut-être différente ici. En tous cas, elle ne trouvait pas qu’il y avait de quoi s’alarmer. En tous cas pas de quoi réagir aussi excessivement que son vigile.

« Oui tes cachets, oui j’ose ! » Elle tentait de s’énerver presque aussi fort que lui, de monter le ton plus haut que le sien. Par jeu surtout, mais aussi par fierté, le jour où elle se laisserait gueuler dessus par le premier mec qui passait n’était pas encore prêt d’arriver. Kiernan ne faisait pas exception. Malgré tout, elle ne savait pas si elle devait vraiment péter un câble pour le café brûlant et le coup de brosse à dents en pleine tempe, ou si elle devait rire de la situation. Les deux peut-être. C’était pour cela que même si Kiernan aboyait, elle répondait presque systématiquement avec une légéreté plus ou moins cachée. Tout ça pour une histoire de brosse à dents… « Non t’as pas compris, Kiernan. Je te reproche pas de crécher ici. Mais tu te rends compte ? Tu pètes des plombs parce que t’as putain de brosse à dents était ici ! C’est rien, c’était quelques jours. Je ne t’ai pas donné mon double… » Ah si, en fait. Elle lui avait confié au cas où il avait à sortir pendant qu’elle se rendait à l’université ou au PsyChic, ou n’importe où. Histoire qu’il n’y en ait pas un qui se retrouve enfermé dans la cage d’escalier. « Non mais ce que je veux dire, c’est que je ne t’ai pas proposé non plus qu’on emménage ensemble, merde ! » La vérité, c’était qu’elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle subissait une telle crise pour ça. Elle ne voyait pas le mal à ce qu’il dorme ici pendant un temps. Pour elle, il s’agissait plus ou moins de dépannage. Ou de colocation. « Je ne t’ai pas pris pour un taré, mais tu te rends compte que ta crise est juste disproportionnée ? » Elle rigolait presque. Cette fois, elle n’avait pas retenu son sourire dans sa question.
Et le voilà qu’il se comparait aux chats de gouttière. Grace n’avait rien à redire là-dessus. Elle avait proposé à Kiernan de dormir ici suite à ce qui s’était passé au PsyChic. Est-ce qu’elle l’avait pris en pitié ? Sûrement. Peut-être. Mais ça ne se voyait pas. « Bien, si tu n’as pas besoin de moi, il n’y a rien qui te retient à rejoindre ton appartement ! »

Suite à ça, il quittait la pièce. Grace s’était dit qu’il était sûrement parti faire ses affaires, qu’il reviendrait dans la cuisine avec ses sacs, et que sans lui adresser un mot ou un regard, il rejoindrait son propre appartement. Mais après avoir entendu un peu de bruit, c’était le retour au calme. Elle partait voir ce qu’il faisait, et le retrouvait dans sa chambre, assis sur le lit. « T’as décidé que t’avais la flemme de faire ta valise ? » demandait-elle toujours en gloussant à moitié. « Ça va, t’énerve pas, c’est de l’humour, » avait-elle rajouté de peur qu’il reparte encore au quart de tour. À son tour, elle se laissait tomber sur son lit, sur les genoux, et rejoignait Kiernan à l’autre bout du meuble. Elle se risquait à poser les mains sur ses épaules nues, commençant avec ses pouces un semblant de massage. « Faut vraiment que tu te détendes, des fois t’es flippant à faire des scènes pareilles. Si t’as peur des brosses à dents c’est pas grave, tu peux t’en passer. Juste, mâches des chewing gum. Pour moi. » Elle avait envie de rajouter qu’il devrait éviter de faire ça au moment du petit-déjeuner, sa cuisse brûlait encore légérement à cause du café renversé, mais c’était un bon pour lui faire péter un câble à nouveau.

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MessageSujet: Re: Un matin chez la patronne (grace&kiernan)   Un matin chez la patronne (grace&kiernan) EmptyDim 10 Avr - 12:34

Un matin chez la patronne
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Il y avait une vrai dispute qui avait éclaté dans la cuisine de Grace. Kiernan était hors de lui, étranglé par une étrange panique dont le symbole était qu’une simple brosse à dent. Objet ramené par inadvertance alors qu’il était passé d’un appartement à l’autre et qu’il était finalement resté pour montrer à Nana son admiration pour son corps. Pour l’ancien militaire aux problèmes de comportement c’était un signe de trop. Quelque chose lui avait échappé et ça il ne pouvait l’admettre, surtout à ce point là. Un matin qui sait s’il ne se réveillerait pas, son adorable voisine inerte dans la maison et lui à lorgner le plafond dans l’espoir de trouver comment oublier tout ça. Comment oublier ce qu’il avait fait et comment la faire oublier de ce monde où tout le monde se connaissait. Puis il l’aimait bien Nana… Il avait toujours de l’intérêt pour elle et il n’avait pas envie de s’en prendre à elle par les violentes impulsions de ses démons. Les phrases beaucoup plus raisonnables de Grace au début avait eu tendance à le rassurer un petit peu, même son esprit s’agitait face à l’objet de ses angoisses, toujours en main qu’il fixait avec inquiétude. Le reste de son discours de bon matin un peu exaspérée, amusée et excédée d’être prise a parti dès le réveil arrangea beaucoup moins la colère (plutôt inexpliquée pour Grace) de l’homme qui habitait à une porte de chez lui. Elle avait relevé l’idée qu’il devait peut-être aller prendre des décontractants ou de quoi tempérer son humeur, puis elle tenta de se rattraper en parlant qu’il n’avait pas son double. Bien sûr que si il l’avait et déjà depuis un moment. Quelle mauvais exemple. Inconsciemment, il en était venu à ce que Grace lui ouvre toute les portes ou presque. Elle lui signalait qu’elle était rentrée par en tapant de façon codé contre sa porte et il faisait de même chez elle. Ses clés, cela était venu naturellement, car il passait du temps chez elle et en cas d’urgence qu’elle soit là ou non. Le moindres bruits suspects et il pénétrait dans son appartement. Cela avait bien servi une fois alors qu’elle était rentré avec un collègue un peu trop éméché et qui ne comprenait pas le « non ». Par contre, elle n’avait rien de lui. Jamais il ne lui avait confié ses clés. C’est pas qu’il n’avait pas confiance mais vu ce qu’il avait dans son appartement, il n’avait confiance en personne.

Les éclats de voix explosait, puis des rires un peu moqueur, des répliques mauvaises, … Il préféra partir après l’avoir brûlé malgré lui, assommé malgré lui avec sa brosse à dent. Il s’isola dans la chambre pour se rendre compte que cette dispute était ridicule et les poussaient encore plus dans l’étiquette du « couple » dont il avait peur. C’en était vraiment risible que cela refroidit subitement Kiernan, au calme dans le silence de la chambre, seul avec ses pensées. Il s’était frotté le visage avec un sourire nerveux. Il observait ses affaires qui erraient dans la chambre de Nana comme ils auraient pu trainer dans son propre appartement. Il attrapa son ses sous-vêtements et son pantalon, s’étant arrêter dans son geste, le t-shirt en main. Il finit par le jeter sur le bout du lit. Il soupira et les coudes appuyé sur les genoux, il se maintenait la tête. Elle lui avait dit de rentrer chez lui, ce qu’il voulait faire ! mais… Finalement, il était bien là, à tenter de ne penser à rien. Il ne lui manquait plus que son snipers à démonter, nettoyer et remonter ainsi tout son stress se serait évaporé. Malgré son pas très léger et gracieux, il l’avait entendu entrer dans la chambre par ses entrainements militaires toutes vies confondus et ses pratiques criminels dans les rues sombres de White Chapel. Il ferma les yeux et le lit s’affaissa dans son dos. La voix douce de Nana brisa le silence un peu pesant après sa crise « juste disproportionnée ». Il expira fortement. Ce n’était pas drôle. Quelle valise ?! Il n’avait pas encore ramené son appartement chez elle et il l’avait remarqué tout juste avant que cela n’arrive. Elle se glissa jusqu’à lui tel un chat, secouant à peine le matelas. Ses mains se déposèrent délicatement sur ses épaules, comme deux serpents chauds remontant le long de son dos massif. Ses muscles étaient si tendus qu’elle peinait à enfoncer ses pouces dans la chair de ses trapèzes parsemés de noeuds.

Nana avait ce dont pour réussir à libérer la vapeur de la machine quand elle était sur le point d’exploser. Ils se disputaient rarement, du moins pas comme ça et surtout pas pour ça. Ses éclats de colère au bar qu’elle avait pu voir n’était rien à ce qu’il était vraiment capable dans ses états de rage. Quoiqu’elle était là quand il a mis inconscient un homme au Psychic à force de lui frapper le visage à coups de poings. Kiernan avait finit en garde-à-vue, l’homme aux urgences et il ressorti avec une mise à pied, un suivi psychiatrique surveillé par le bureau du shérif et on lui avait intimé de peut-être quitter la ville quelques jours pour s’aérer. En dehors ça, rien si ce n’est ses prémices de violences parfois lors de leurs ébats. Ces moments où elle se demandait si elle pouvait réellement avoir toute confiance en cet homme qui paraissait ne vouloir que la protéger pour une raison qui lui échappait. Qui lui échappait aussi à lui. L’attachement. Un sentiment qu’il avait éradiqué de son esprit et son corps lorsqu’il tua sa fille et qui avait été déformée à Storybrooke par une vie difficile de marine colérique. Il pencha enfin la tête contre la douce main de son amie lorsqu’elle était un peu plus avancée sur son épaule. Elle sentait encore son parfum de la veille à l’intérieur de son poignet cela eut raison de sa colère et ses peurs. Lui, il était en confiance avec elle, lorsqu’il la savait là. Sir Elliott Ravenswood, s’il avait été présent en cet instant, se serait laissé noyé par les douces souvenirs de sa fille perdue. La femme qu’il avait le plus aimé après la mort de sa femme et qu’il s’était ôté lui-même. Un regret si fort qu’il vouait presque inconsciemment un culte à cette enfant assassinée avec l’attirance et l’obsession qu’il avait pour Nana. Quand on joue avec les esprits, on peut faire germer des mécanismes psychique terrifiant. Il attrapa doucement son autre main. Il ne voulait pas encore lui faire face.

« C’est peut-être une solution de ne plus du tout utiliser de brosse-à-dent, finit-il par parler après avoir apprécier en détail chacun de ses gestes et des sensations qu’ils provoquaient, son odeur, sa chaleur, la lumière dans la pièce, le matelas sous son fessier, le timbre de sa voix, … Je… ne suis pas désolé. Enfin si, mais ce serait reconnaitre que je suis faible face à mes obscures problèmes mentaux. Tu sais, je ne veux pas qu’il y ait quoique ce soit de sérieux entre nous. C’est pas contre toi, au contraire, tu es mon précieux petit bijou. Juste que toute ces fois où c’est devenu sérieux avec une nana, ça s’est vraiment pas bien fini… ». Il se tourna enfin vers la blonde, une jambe encore au sol. Du dos de sa main, il lui effleura la joue et l’attrapa fermement par la nuque avant de la relâcher quelques secondes après. Il baissa son visage pour se cacher de son regard lorsque ses yeux rougirent légèrement. Il y a des choses que tu ne sais pas sur moi et j’ai pas envie de rentrer là-dedans. Les trop grosses confidences vont faire qu’accélerer ce que je crains. Je peux simplement te dire que j’ai pas été tendre avec un bon nombre de femme parce que des choses m’échappait. »

Il finit par s’écrouler dans le lit, emportant Nana avec lui en l’enlaçant d’un bras. D’un autre geste de la main, il la retourna pour qu’elle lui tourne le dos. Il l’étreignit tout simplement, tout deux à nouveaux allongés l’un contre l’autre.
« J’ai paniqué, car je sais qu’un jour je te ferai du mal, mais je veux que ce soit le plus tard possible. » lui confia t-il dans simple murmure au creux de son cou. Sa main descendait doucement sur sa cuisse qu’il effleurait du bout des doigts, là où elle avait été échaudée. Il avait déjà commencé à lui faire du mal. Il reposa sa main sur son ventre et la serra un peu plus fort. Il soupira : « Je suis désolé. Je suis vraiment qu’un con. »
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