AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  Tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
are you insane like me ?

Grace Blackheart
Grace Blackheart


Messages : 564
Cœurs enchantés : 925
Humeur : Lunatique.


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptyDim 13 Mar - 2:02

mayor is coming.
Que cette journée reste à jamais celle où vous avez failli capturer la magnifique Nana ! (Regina & Nana)

Quelle chose étrange de se réveiller parce qu’on n’a plus sommeil, et pas parce que la sonnerie stridente du réveil du portable venait nous sortir du beau milieu d’un rêve. Grace s’était endormie à trois heures du matin, elle s’était réveillée à quinze heures, avec le léger mal de tête qui lui indiquait qu’elle s’était trop longtemps encroûtée dans les draps dans lequel elle s’était juste laissée tomber la veille en rentrant. Quand elle attrapait son cellulaire sur la table de nuit afin de connaître l’heure, elle avait du mal à comprendre pourquoi il ne marchait pas, elle avait du mal à se rappeler qu’exceptionnellement elle l’avait coupé. Elle n’avait pas l’habitude de l’éteindre avant de s’endormir, persuadée que si elle le faisait, celui-ci aurait moins de chance de faire sonner son réveil. Superstition idiote, mais Grace tenait vraiment à rater le moins d’heures de cours à l’université et le moins d’heures à son travail. La veille, à peine rentrée, elle avait débranché la batterie pour être sûre de ne pas être réveillée par un appel ou un message qu’elle ne désirait pas de l’un de ses contacts auquel elle ne tenait pas plus que cela. Et puis elle s’était inquiétée. Si on avait essayé de la joindre en urgence ? Il n’était pas rare qu’elle lise sur Internet ou dans le journal des articles à propos d’établissements qui avaient pris feu à cause d’un faux contact ou d’un système électrique défectueux, voire même parfois qu’ils avaient été cambriolés. Le PsyChic, c’était presque comme son enfant pour elle, elle avait peur qu’il se soit passé quoi que ce soit. Mais elle se rassurait vite quand elle apprenait que les seuls messages qu’elle avait reçus concernaient des promotions dans une boutique de prêt-à-porter.
Personne n’avait cherché à la joindre. La veille elle avait été claire au PsyChic. Ce samedi, elle dormait, et interdiction à chacun des employés de tenter de la contacter. Visiblement elle savait se montrer autoritaire dans son travail. Ou alors aucun de ses employés n’avait décidé d’être malade ou d’avoir le bras cassé aujourd’hui.

Elle était arrivée en avance à son cher établissement. Elle avait pu tout ouvrir correctement et avoir quelques minutes pour elle – combien de temps, cela dépendrait de l’arrivée des clients, pour l’instant il n’y avait pas un chat dans les alentours – pour se mettre déjà en pause. C’était donc tout naturellement qu’après avoir allumé toutes les lumières et les néons extérieurs, après avoir passé un coup d’aspirateur rapidement et après avoir branché la radio sur une playlist lounge, Grace avait pris l’air à quelques mètres à peine de son établissement, sur le petit muret qui donnait sur la plage, allumant une cigarette pour occuper ses mains et se donner une excuse d’être à l’extérieur. Les jours commençaient à se rallonger, et elle appréciait de pouvoir profiter d’un peu de la lumière naturelle avant d’entamer sa propre « journée » de travail. Sa véritable journée, elle l’avait d’abord passée à dormir, à récupérer des heures de sommeil qui lui manquaient. Deux jours plus tôt, elle s’était crue à la limite du burn-out. Un tour de cadran à garder les yeux fermés lui avait fait le plus grand bien.
Aussi, la cigarette finissait de la détendre. C’est qu’elle serait presque de bonne humeur ce soir. La serveuse et quelques danseuses arrivaient par groupe, Grace était allée les saluer vite fait, un sourire presque chaleureux sur le visage. Ça devait leur faire bizarre. Elles devaient avoir l’habitude d’avoir une patronne toujours sur les nerfs, parce qu’elle prenait des litres de café pour compenser son manque de sommeil, toujours dans le stress, parce qu’elle appréciait le travail bien fait. Finalement elle devrait prendre des journées de coupure du monde plus souvent, ses relations ne s’en porteraient que mieux.

Elle s’apprêtait à écraser son mégot sur le muret de pierre et à rentrer commencer à travailler – en tous cas aider les employés à finir de se préparer ou veiller à ce que tout se passe bien jusqu’à l’arrivée du vigile. Mais une silhouette se dessinait sur sa gauche. Quand elle relevait la tête, elle s’attendait à voir un client qui serait venu pour l’ouverture. Mais c’était moins réjouissant à vrai dire : c’était la maire de la ville. Grace n’avait clairement pas l’habitude de la voir traîner dans les parages, et elle ne semblait pas flâner dans l’allée, elle avait repéré Grace et se dirigeait droit sur elle.
Grace se relevait, le plus doucement possible pour ne pas laisser transparaître son inquiétude. Qu’est-ce qu’il se passait ? Il y avait un problème ? Elle offrait son sourire le plus poli, et l’air le plus posé au monde, la voix la plus calme et sereine, elle prenait la parole. « Bonne soirée Madame la Maire. Je peux vous aider ? Vous êtes perdue ? »

code by sixty.

Revenir en haut Aller en bas

Regina Mills
Regina Mills


Messages : 1444
Cœurs enchantés : 9378
Humeur : Amoureuse <3


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptyDim 13 Mar - 16:29


Regina

Grace

I'm the wind, I'm just blowing through
 

Une journée plutôt banale venait de s’écouler à la mairie de Storybrooke. Regina avait chargé autant que possible sa secrétaire de mille petites tâches toutes plus futiles mais chronophages les unes que les autres. Il fallait dire qu’avoir eu cette idée de bal pour l’arrivée du printemps était une aubaine. Ainsi, la petite fouineuse aux cheveux de licorne arc-en-ciel aurait moins de temps pour mettre son nez de journaliste en herbe dans les affaires de la ville pour y découvrir ce qui ne la regardait pas. Et avec un peu de chance, son année de stage se terminerait au plus vite et elle repartirait au pays des baguettes de pain. Cependant, force était de constater que mademoiselle Lemire était très efficace en sa qualité de secrétaire. Malgré tout le travail que lui donnait sa patronne, elle parvenait à prendre tous les appels et transmettre les messages importants. Et ces derniers temps, ce qui revenait souvent, c’était des plaintes concernant la forte musique émanant du PsyChic Club.
Avec tout le travail qu’elle avait en ce moment pour organiser le bal, madame le maire n’avait vraiment pas que cela à faire que d’aller sermonner la patronne du PsyChic club à propos des nuisances sonores engendrées par son établissement vis-à-vis des habitations avoisinantes. Seulement, plusieurs appels à ce propos avaient été passés à la mairie. Regina avait bien dit à Louise d’orienter les plaignants vers le bureau du shérif, mais visiblement cela avait déjà été fait. Que faisait Emma ? A ce qu’il paraissait, elle avait déjà été mise au courant. Voilà qui agaçait prodigieusement l’ancienne méchante reine. Pourquoi chacun n’était-il pas fichu de faire son travail ? Il faudrait encore qu’elle aille elle-même jouer les rabat-joie, vraiment génial. Et comme ce genre d’établissement n’ouvrait qu’une bonne heure après la fermeture de la mairie, voilà des heures supplémentaires qu’elle ne pourrait pas passer en famille. Elle espérait donc que miss Blackheart –quel drôle de nom- serait coopérative.

La mairie fermée, Regina prit donc tout son temps pour se rendre au PsyChic, prévenant au préalable Robin pour le probable retard qu’elle aurait avant de rentrer, vu que sa chère patronne n’avait pas daigné être ferme avec  Grace. La blondinette laissait-elle encore ses émotions et sa gentillesse prendre le pas sur les devoirs d’un travail à faire ? Voilà qui n’aiderait pas madame le maire à faire encore monter mademoiselle Swan sur l’échelle de l’appréciation en ce qui concernait ses capacités en tant que shérif. Certes, elle était la Sauveuse, elle avait brisé la malédiction, mettant à mal tous ses plans de vengeance, mais l’obligeant aussi à changer pour Henry, et elle était super avec le petit, mais parfois, Regina trouvait que ses qualités de shérif laissaient à désirer. Et là, clairement, elle avait mal fait son job.

Marchant tranquillement en direction du club, une légère brise chargée d’embruns marins s’engouffrant dans ses cheveux, la jeune femme ne tarda pas à arriver. Une blondinette se tenait près d’un muret devant l’entrée, ce n’était autre que Grace, la propriétaire des lieux. Parfait, ainsi, la maire de Storybrooke n’aurait pas à entrer dans le club, ce qui au final l’arrangeait. Elle n’avait aucunement l’envie de perdre d’avantage son temps. Mais inutile de chercher, l’objet de sa venue se tenait là, devant elle. Et elle venait de la saluer poliment.

-Bonsoir, mademoiselle Blackheart. Je ne vous dérange pas, j’espère ?

Question purement rhétorique, Regina savait que l’établissement n’était pas encore ouvert, à en voir les jeunes employés qui entraient, sac sur le dos, pour aller se préparer à leur nuit de travail. Et cette question débile qu’elle venait de lui poser, tout aussi rhétorique… comment si elle avait pu se perdre dans la ville qu’elle avait elle-même créée… Un sourire ironique s’afficha sur son visage alors qu’elle secoua doucement la tête.

-Vous savez sans doute pourquoi je suis là. Mademoiselle Swan a dû déjà vous faire part du souci de nuisances sonores dont se sont plaints certains riverains. Je viens m’assurer que vous allez trouver une solution efficace et rapide. Alors, qu’avez-vous envisagé ?





(c) ystananas
Revenir en haut Aller en bas
are you insane like me ?

Grace Blackheart
Grace Blackheart


Messages : 564
Cœurs enchantés : 925
Humeur : Lunatique.


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptySam 26 Mar - 1:23

Dans sa tête, c’était comme lors des fausses journées de lycée qu’elle avait connues dans sa fausse vie dans le monde sans magie. Comme ces journées où elle séchait les cours et tentait de trouver une excuse qui tenait la route et pour son établissement, et pour sa mère. Elle avait réussi à s’en sortir avec Emma sur le dos, elles avaient réussi à se trouver un accord sans que Grace n’ait trop de problème – en tous cas la prison n’était pas encore pour elle – et voilà qu’il fallait qu’elle tire son épingle du jeu une nouvelle fois, cette fois avec le big boss de ce jeu : la maire en personne. Et une belle histoire commençait déjà à se monter dans son esprit inspiré. Grace s’en sortait toujours, et cette fois n’échapperait pas à la règle. Il n’y avait aucune marque d’angoisse sur son visage. Avec le temps, elle avait réussi à se montrer impassible, surtout avec les personnes qu’elle ne connaissait pas, ou pas plus que de réputation. Après bon… quand on la côtoyait quotidiennement, on finissait bien par deviner son état d’esprit. Un peu comme des jumeaux. Après un moment de fréquentation, on arrive à les distinguer. C’était le même système pour les humeurs de la patronne du PsyChic Club.
Elle avait offert son sourire le plus étincelant quand elle avait aperçu Regina Mills. Elle savait bien que la maire n’était pas le genre de femme à fréquenter des lieux tels que le PsyChic. Ça faisait mauvais genre vous voyez, quand on entendait dire que vous vous y rendiez. Il n’y avait rien de dévergondé, c’était de la danse, une ambiance lounge, parfois un Jack Frost qui vendait des objets de plaisir pendant les soirées les plus… décontractées. Mais rien qui prenait les caractéristiques du bordel. Le sexe était de toute façon interdit dans cet établissement. Sauf pour la patronne et le vigile, après la fin du service et la fermeture du PsyChic.

« Il n’y a pas de soucis, » la rassurait faussement la jeune femme. Faussement… enfin non, pas qu’elle exécrait la maire, disons juste qu’elle préférait la rencontrer en d’autres circonstances. « J’ai un peu de temps à vous accorder avant que la soirée ne batte son plein. Que puis-je faire pour vous ? » demandait-elle finalement dans un nouveau sourire. Elle savait très bien ce que Madame la Maire devait faire ici. Et lorsque celle-ci lui expliqua qu’elle venait suite aux plaintes qui n’avaient pas cessé depuis le passage d’Emma Swan, Grace se retenait de pousser un soupir, exaspérée. Décidément, les relations avec les voisins étaient telles qu’elles l’étaient dans les téléfilms : très merdiques.
Grace optait pour mettre en place son plan directement.

« Je suis désolée… » Ses yeux devinrent larmoyants, sa vision se floutait alors qu’elle endossait à la perfection le rôle de la victime. « Le PsyChic c’est toute ma vie, ici. » Ce qui était absolument vrai. Grace ne vivait que pour le plaisir, le PsyChic et, quand le temps libre était là, l’université. « J’ai tout perdu avec la Malédiction. J’allais devenir déesse, c’était écrit. J’allais devenir l’épouse de l’Amour, j’étais censée avoir une fille que j’aurais bêtement nommé Volupté, » en tous cas d’après ce qu’elle avait lu sur son histoire. Elle avait un exemplaire des Métamorphoses d’Apulée sur sa table de nuit, qu’elle s’amusait à relire quand le temps libre était là, comme pour ne jamais oublier qui elle était, qu’elle était sa véritable histoire, et savoir ce qu’elle avait manqué. « J’étais à deux doigts d’y arriver quand vous m’avez tout pris… Oh ce n’est pas pour vous culpabiliser, mais voyez-vous, je n’invente rien. Mon fiancé était censé venir me chercher, et nous étions censés connaître notre fin heureuse. Je n’ai jamais eu ma fin heureuse… C’est le PsyChic qui me contente, maintenant… » Plus elle parlait, plus elle buvait ses propres paroles. Est-ce qu’elle était à ce point si bonne actrice ? Ou est-ce qu’elle exprimait quelque chose qu’elle avait plutôt eu tendance à refouler avant ? Ses paroles sonnaient vraies parce qu’elles l’étaient, en fin de compte. L’opportunité, la chance, son destin avait été là, juste sous son nez, il lui aurait suffi de tendre la main pour s’en saisir. Mais elle n’en eut jamais le temps, pas l’occasion, parce que le Sort Noir avait tout dévoré et tout donné aux ténèbres, à la Malédiction. « Ma fin heureuse a été troquée contre vingt-huit ans de monotonie et de mensonges… »
Et puis elle tiquait. Regina n’était pas venue pour l’écouter se plaindre.
« C’est pour ça que je veille au mieux à ce que tout fonctionne parfaitement bien au PsyChic. Ma clientèle, mon établissement, mes danseuses… c’est là que j’ai réussi à trouver un semblant de bonheur. Réduire les nuisances sonores, puisqu’elles sont qualifiées ainsi, me semble être une mesure absurde pour un établissement dont l’activité principale est l’art de la danse. N’y a-t-il pas moyen de s’arranger avec mes chers voisins de façon raisonnable ? » Et par raisonnable, elle entendait ne pas avoir à subir les conséquences de leurs caprices.

code by sixty.
Revenir en haut Aller en bas

Regina Mills
Regina Mills


Messages : 1444
Cœurs enchantés : 9378
Humeur : Amoureuse <3


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptyJeu 31 Mar - 13:23


Regina

Grace

I'm the wind, I'm just blowing through
 

Grace afficha poliment un sourire en saluant le maire de Storybrooke. Cette dernière n’avait aucune envie de s’éterniser et espérait sincèrement que la propriétaire du PsyChic Club allait coopérer. Mais allez savoir pourquoi, une intuition lui disait que ce n’était pas gagné. Passé les politesses des salutations courtoises, Regina ne tarda pas à exposer la raison de sa présence en ces lieux : les nuisances sonores engendrées par la discothèque qui dérangeaient les habitations alentour. Et voilà que le visage de sa jolie interlocutrice se mit à changer : ses yeux devinrent larmoyants, et à présent elle lui servait un discours pathétique à propos de ce club qui était toute sa vie. La première réaction de madame Mills fut d’écarquiller les yeux à cette première réplique. Puis lorsque Grace se mit à évoquer la malédiction qui lui avait tout pris, sans doute un message subliminal, madame le maire ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel avant de la regarder à nouveau, les lèvres pincées. Grace lui parlait de ce qu’elle avait perdu, du moins ce qu’elle aurait pu avoir : devenir une déesse, épouser l’Amour, avoir une fille qu’elle aurait prénommée « Volupté » (sérieusement ?), bla bla bla. Se retenant de soupirer ou de souffler, Regina croisa les bras, dévisageant la blondinette, attendant qu’elle ait fini son laïus.

-Vous trouvez que j’ai l’air d’une assistante sociale ? commença-t-elle un peu sèchement. Ecrivez vos mémoires, si vous éprouvez le besoin de vous confier, ou allez voir un psy ! termina-t-elle d’une voix un peu autoritaire.

Non, de la pitié elle n’en avait point ce soir pour cette jeune femme qui essayait vainement de la culpabiliser sur le sort qui avait été le sien par la faute de la malédiction lancée par la méchante reine. Non, de compassion point. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que Regina n’était pas dupe, elle avait très bien compris que tout ce petit discours larmoyant n’avait pour but que de détourner le sujet principal de la conversation, à savoir que Grace Blackheart n’avait rien fait pour pallier les soucis de nuisances sonores.

-Si vous avez un problème de fin heureuse, c’est à la Sauveuse qu’il faut vous plaindre. En attendant, cette personne est aussi le shérif de la ville, et elle a été chargée de vous voir pour que les riverains puissent dormir passé les dix heures du soir. Or, cela fait plusieurs semaines qu’elle est venue, et visiblement les voisins de votre établissements se plaignent toujours, ce qui m’oblige à venir vous trouver. Et croyez-moi, j’ai autre chose à faire, car si votre journée de travail commence, la mienne est achevée depuis déjà deux heures.

A présent, Grace parlait de s’arranger avec les voisins de manière raisonnable. Qu’entendait-elle par là ? Regina soupira.

-Je ne doute aucunement de vos capacités à gérer votre personnel, votre établissement et vos clients, néanmoins, étant donné que le souci dure depuis un certain temps, je me permets de vous demander pourquoi vous n’avez pas envisagé une solution plus tôt ? Ce qui est absurde, mademoiselle Blackheart, c’est d’attendre que je vienne vous voir pour trouver une solution, alors que vous avez été prévenue depuis plusieurs semaines. Puisque vous tenez à cet établissement, pourquoi ne pas tout faire pour qu’il reste ouvert ? N’y a-t-il pas possibilité d’isoler les murs pour que le son ne s’échappe pas ? Ou tout simplement baisser un peu le volume de la musique ?

Regina regarda autour d’elle. Les habitations étaient quand même à quelques centaines de mètres du club.

-Pour que les voisins se plaignent du bruit, il faut que le volume sonore soit sacrément puissant, les maisons sont à une distance respectable. Alors faites un effort, je suis sure que vos clients et vos danseurs entendront tout aussi bien la musique même si les riverains ne t’entendent pas.

Ca y est, elle était énervée. Madame le maire prenait sur elle pour ne pas trahir son agacement. Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas se comporter de manière raisonnable ? C’était quand même incroyable constater le peu d’autorité qu’avait Emma Swan alors qu’elle était le shérif de la ville. Regina ne manquerait pas de lui en toucher mot à l’occasion, car si elle lui confiait une tâche, ce n’était pas pour aller elle-même s’en acquitter par après. A chacune son travail, au bout d’un moment !

-Je vous écoute, que prévoyez-vous ?

Pourvu qu’elle ne lui resserve pas un discours poignant sur ce qu’elle aurait pu avoir et qu’elle n’avait pas eu à cause de la très vilaine et égoïste méchante reine qui avait envoyé tout le monde dans une ville pour vingt-huit années de mensonge, sinon…





(c) ystananas
Revenir en haut Aller en bas
are you insane like me ?

Grace Blackheart
Grace Blackheart


Messages : 564
Cœurs enchantés : 925
Humeur : Lunatique.


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptyMar 16 Aoû - 1:04

Le numéro de Grace stoppa aussitôt que la maire lui fit comprendre qu’elle ne prenait pas au jeu. Eh beh, moi qui pensait qu’elle s’était adoucie et culpabilisait pour sa Malédiction… Bref, il fallait donc qu’elle trouve autre chose pour justifier des nuisances sonores qui semblent déranger les pauvres voisins. Comme si elle, elle faisait passer la même musique de merde qu’écoutent les jeunes au bord de la plage, après les cours. Bon certes, il y avait le problèmes des heures d’écoute. Mais il fallait bien qu’elle fasse marcher le commerce. Jusqu’à présent, aucun client ne s’était plaint d’un volume trop fort pour la musique. On va passer aux choses sérieuses. Tout air mielleux sur le joli minois de Grace disparaissait, ses traits se fermèrent et elle attendit quelques secondes pour répondre le plus posément possible. Ne pas s’énerver trop vite, ça n’apporte rien. « Je n’ai pas tellement le temps d’écrire des livres, madame Mills. J’essayais juste de gentiment vous faire comprendre que je galère aujourd’hui et ici à cause de l’un de vos caprices. » Oui. Elle avait raté le poste de déesse, mine de rien. Tout ça pour une histoire de fond d’écurie et de secret dévoilé. Bref. Le sujet revint vite au cœur du sujet : Grace avait des problèmes de voisinage. Oui, cette Sauveuse était déjà venue à plusieurs reprises dans l’établissement, mais ses avertissements s’étaient noyés dans les discussions qu’elles s’échangeaient et les remontants qu’elles partageaient. « Je suis heureuse de savoir que vous prenez sur votre temps libre pour me rendre visite. » Elle disait cela un peu dédaigneuse. Elle considérait que Regina Mills ne faisait pas grand-chose de physique pendant ses heures de travail, une petite promenade du côté de la plage pour voir la patronne du PsyChic, ce n’était pas si horrible, non ? « Je pourrais vous proposer quelque chose à boire mais comprenez, je suis sur mes horaires de travail, ce ne serait pas correct. » Concrètement, elle pourrait. Mais elle n’avait pas besoin de perdre son temps avec une femme aussi fermée à la discussion. Au moins avec Emma, il y avait moyen de négocier. Peut-être que la blondinette avait eu un peu de compassion pour Grace et ses journées sans fin, ce pour quoi elle n’avait pas cherché à l’enfoncer un peu plus sous la surface. « Quant aux voisins, la plupart sont gâteux et dépérissants. Je pourrais stopper la musique qu’ils l’entendraient encore. J’ai déjà fait des efforts, mais j’ai un établissement à faire tenir debout. »

« Je comprends votre position, et je comprends votre lassitude face aux multiples plaintes qui ont dû vous être rapportées. Mais comprenez ma situation. Je ne peux pas être plus éloignée des habitations, d’où mon choix d’emplacement à l’origine. » Grace pousse un énième soupir. Elle se prend la tête avec la mairesse pour une histoire de volume dans l’un des seuls lieux publics où on peut tout faire sauf se prendre la tête. « Je n’ai pas pris de mesure pour la simple et bonne raison que je n’ai pas les moyens de le faire. Je suis dans le minimum vital pour faire tourner mon entreprise, et entreprendre des travaux demande des fonds. Or je n’en ai pas suffisamment assez pour le moment. Peut-être que si vous pouviez me débloquer un petit quelque chose, même si j’ai à le rembourser ensuite, ça pourrait se faire. » Baisser le volume de la musique ? Pour un établissement qui se basait principalement sur le son et sur le plaisir des yeux ? C’était impensable. Grace était catégorique. Ses voisins étaient juste des chieurs de première. Elle entendait à peine les basses quand elle sortait au moment de sa pause cigarette. Et les premières maisons étaient à cinq bonnes minutes de marche. Non non. Après, il était possible qu’une plainte datant d’il y a six mois, quand Grace se permettait encore d’abuser, soit justifiée. Aujourd’hui, ce n’était plus le cas. « Écoutez, si ce sont mes voisins qui vous tapent sur le système, je peux m’en charger. Pas la peine de perdre de votre précieux temps pour ça. Je vous dit, je peux m’arranger avec eux, ça ne me pose pas de soucis. Je prévois que vous allez rentrer chez vous, vous reposer de votre dure journée, et moi je vais continuer mon bout de chemin, rallonger encore plus mes journées de labeur pour faire des efforts avec le voisinage, et vous reviendrez me remonter les bretelles quand une plainte récente sera apparue. »
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas

Regina Mills
Regina Mills


Messages : 1444
Cœurs enchantés : 9378
Humeur : Amoureuse <3


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptyVen 26 Aoû - 14:26


Regina

Grace

I'm the wind, I'm just blowing through
 


La femme d’affaire qu’était Grace pouvait être redoutable, Regina l’était d’autant plus. Après avoir essayé le coup de l’histoire larmoyante de pathétique et la culpabilité suggérée qu’aurait dû ressentir, d’après elle, madame le maire, la rouquine changea de tactique et d’attitude, ce qui fit naitre un sourire en coin sur les lèvres de l’ancienne reine. Elle n’était pas dupe, loin de là, et appréciait de moins en moins ses sous-entendus, qui ne l’étaient d’ailleurs plus. Elle fronça légèrement les sourcils en l’entendant lui reprocher ses galères actuelles à cause d’un de ses caprices. Ce n’était pas faux, mais après tout, ils n’étaient pas si mal ici, non ? Regina soupira une nouvelle fois.

-Nous y revoilà… Ecoutez, si vous n’êtes pas satisfaite de votre vie ici, personne ne vous contraint à rester. Vous pouvez très bien quitter la ville, ou encore passer par le portail récemment ouvert pour retourner de l’autre côté. Qu’en dites-vous ?

Si madame le maire n’était pas prête à céder, il semblait que la propriétaire du PsyChic ne le soit pas non plus. Les négociations s’engageaient.

-L’âge des riverains n’entre en rien en ligne de compte, vous vous devez de respecter les habitants de la ville, TOUS les habitants, pas seulement ceux qui paient pour ses services que vous leur procurez. Au lieu d’attendre que la situation empire sans rien faire, pourquoi ne pas être venue m’en parler ? Si vous m’aviez expliqué tout de suite que vous n’aviez pas les moyens de procéder à des travaux, nous nous serions arrangées plus tôt, et ça m’aurait évité une promenade ici.

A croire qu’elle faisait tout pour lui faire perdre son temps. Etait-ce une manie, un nouveau jeu qu’avaient trouvé certains habitants de Storybrooke pour se venger ?

-Je suis d’accord pour vous accorder un prêt pour que votre établissement soit aux normes. Vous passerez demain à la mairie pour signer les papiers.

Le ton employé par la brune était sans équivoque. Voilà à présent que Grace se proposait de gérer elle-même le souci avec les voisins. Quelque chose disait à Regina que l’idée n’était pas bonne.

-M’est avis, très chère, que si vous aviez pu le faire, vous l’auriez fait avant. Or, comme ce n’est pas le cas et que je me retrouve ici devant vous, je gage que c’est inutile de vous donner cette peine. Restons-en au prêt que je vous accorde et contactez au plus vite une entreprise qui vous fera les travaux nécessaires dans les plus brefs délais.

Oui, efficacité et rapidité, c’était tout ce qu’elle demandait. Ne plus avoir à subir les plaintes des riverains du club de strip-tease serait déjà une chose agréable. Les gens passaient leur vie à se plaindre, que ce soit dans un monde ou dans l’autre, rien n’avait changé, être maire ou être reine, ça revenait à passer un temps certain à écouter les doléances parfois les plus farfelues et les plaintes les plus insignifiantes. Le seul moment où elle avait plus ou moins la paix de ce côté-là avait été l’époque sombre où elle était connue sous le nom de « méchante reine ». Et malgré les efforts qu’elle faisait aujourd’hui pour ne pas retomber dans ses travers, il lui arrivait de se dire que si elle les terrifiait une bonne fois pour toutes, ils finiraient tous par fermer leurs clapets. Mais non, elle avait pris conscience qu’il ne fallait surtout pas tomber dans la facilité, sans quoi elle perdrait tout.

Grace tenta encore une fois de se victimiser en exposant combien son travail était long et difficile et qu’en plus il lui faudrait faire des efforts avec les voisins qui ne comprenaient pas sa situation. Regina serra les mâchoires, se retenant de toutes ses forces de lui balancer des reproches au visage. Pour qui se prenait-elle ? Croyait-elle être la seule à travailler dans cette ville et à devoir faire des concessions ?

-Bien, nous avons un marcher je crois, déclara-t-elle en lui tendant la main pour serrer la sienne.

Une phrase qui n’était pas sans rappeler celle que le ténébreux prononçait. Lui et ses deals… Mais bon, la situation était différente, le prix à payer n’était certainement pas une vie ou quelque chose à voler, juste quelques centaines voire milliers de dollars à échelonner sur plusieurs mensualités, afin que tout rentre dans l’ordre et que chacun ait la paix.





(c) ystananas
Revenir en haut Aller en bas
are you insane like me ?

Grace Blackheart
Grace Blackheart


Messages : 564
Cœurs enchantés : 925
Humeur : Lunatique.


Feuille de personnage
Objets magiques:

I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. EmptyDim 18 Sep - 1:37

Voilà qu’après que Grace ait repris son sérieux, les discussions devinrent elles aussi plus sérieuses encore. Quitter la ville et retourner dans le Monde des Contes ? Si c’était pour terminer l’histoire comme dans le conte qu’elle avait lu à son propos, elle aurait déjà fait ses valises depuis longtemps. Mais un petit séjour il y avait déjà quelques mois de cela lui avait appris qu’on ne l’attendait plus dans le lit conjugal. Il n’y avait plus d’histoire de dieu de l’Amour, de prince charmant, ou quoi que ce soit. Peut-être que ce dernier était passé à autre chose. Mais le peu de recherches que Grace avait fait n’avait mené à rien. Peut-être que les années les avaient lassés de se chercher. Quoiqu’il en soit, ces trois petits jours qu’elle avait passés de l’Autre Côté lui avait remis les pendules à l’heure. Et l’avait encouragée à rester là où elle était. Si tout se passait mieux ici que dans le Monde des Contes - si on faisait fi du voisinage et de la maire - pourquoi partir ? « Hm. Oh ! Vous voulez qu’on parle de politique dans notre monde ? Si ce n’est qu’une question de voisins, je préfère rester ici. J’y réfléchirais à nouveau quand les choses se seront tassées, peut-être. Sauf si vous avez une autre solution ? »

Grace avait ensuite parlé de ses voisins dépérissants et capricieux. Regina avait pris la mouche et lui avait fait la morale. Comme si Grace s’en souciait. « Je ne suis pas venue plus tôt car votre shérif me disait que c’était sans importance, » balança-t-elle l’air de rien. Et après tout c’était vrai, plus ou moins. La blonde à veste rouge ne lui avait pas vraiment dit ça, mais chaque fois que mademoiselle Swan venait pour la prévenir des nuisances sonores, elle repartait juste avec une petite consommation offerte par la maison.
Les yeux de Grace pétillèrent lorsque la question de l’argent fut abordée. Pas qu’elle connaissait une période difficile avec le PsyChic, celui-ci marchait très bien toute l’année. Mais elle n’était pas prête non plus à sortir de grandes sommes pour des travaux, surtout si c’était dans l’unique but de faire plaisir aux voisins. Un prêt à la limite… bon, ça l’emmerdait clairement de devoir à donner un peu tous les mois pour le renflouer, mais au moins le choc des dépenses était amorti. « S’il n’y a pas d’intérêts dessus, j’accepte le prêt. » Pour le lendemain en revanche… trouver un créneau pour passer à la mairie serait une affaire un peu plus compliquée. Grace devait passer sa journée à l’université, et sa nuitée au PsyChic. Entre ces deux moments, elle avait à peine le temps de rentrer chez elle pour prendre un bain. « Je trouverais quelqu’un pour me remplacer dans ce cas. » Sûrement Neïlina. Comme chaque fois que Grace ne pouvait pas être là pour l’ouverture ou la fermeture de l’établissement. Et il fallait en plus que ce soit à moi de m’occuper de la paperasse, tiens ! Pas mon problème si j’ai acheté un local mal isolé, ce n’était pas écrit sur l’annonce de toute façon. « Votre secrétaire ne peut-elle pas s’en charger ? J’avoue ne pas avoir assez de temps pour les papiers en ce moment. » Pas comme si elle mentait. Le problème c’était que les moments où elle avait du temps à accorder à autre chose n’étaient pas si nombreux.

Elle ne serra pas la main de madame la maire, se contentant plutôt de tirer quelques dernières lattes sur la cigarette qu’elle avait toujours en main. La dernière attention qu’elle accorda à Madame Mills fut qu’elle ne lui souffla pas la fumée en pleine figure. « On peut dire ça, » dit-elle à propos du marché en question. Au moins, on lui lâcherait la grappe pour le reste de la soirée - si ses vieux voisins ne décidaient pas d’appeler pour la énième fois le commissariat. « Passez une bonne soirée, pleine de tranquillité. Ce ne sera pas pour tout le monde, ce soir. »
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé




I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty
MessageSujet: Re: I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.   I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
I'm the wind, I'm just blowing through + Regina&Grace.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» You can leave your hat on + Kiernan&Grace.
» another day, a different dream perhaps. (drake&grace).
» So close to the other side, so far from the wonder + Neïlina&Grace.
» Un matin chez la patronne (grace&kiernan)
» FAST - On arrête de jouer (grace&kiernan) [SB]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
No Kindness Left :: Bienvenue à Storybrooke :: Quartier Turner :: La plage-
Sauter vers: