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 « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice)

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I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
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MessageSujet: « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice)   « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice) EmptyVen 22 Jan - 20:33

Ça aurait bien finit par arriver, de toute façon, un jour ou l'autre. Ce n'était pas ce qu'elle craignait le plus en fait. Non, ce qu'elle craignait, c'était Alek. Comme une gamine craindrait la réaction de ses parents dans ce genre de situation. Elle aurait dû raser les murs pendant un certain temps avant de reprendre ses vieilles habitudes de dépravées, traînant jusqu'au petit matin dans les rues de Storybrooke, accumulant conneries, cris, fous rires, délires. Elle en avait réveillé plus d'un sans doute, vu le boucan qu'elle se savait capable de faire à des heures pareilles. C'était encore un miracle qu'elle ait encore un semblant de sac dans son champ de vision. Il semblait qu'il était tâché, sans doute avait-il connu un autre verre renversé cette nuit-là. Alessya espérait quand même que le portable à l'intérieur n'avait pas été trop atteint, là aussi il ne manquerait plus qu'elle en fasse racheter un autre à son ami. L'argent dépensé là-dedans serait de l'argent dépensé ailleurs que dans sa boisson, et ça n'arrangerait pas la mauvaise ambiance permanente qui traînait à l'appartement, mauvaise ambiance qu'Alessya cherchait éperdument et de plus en plus souvent à fuir dans des endroits extrêmement bruyants et bien fournis au niveau de l'alcool.
Cette nuit-là elle s'était faite choper. Les habitants devaient avoir l'habitude de cette femme qui passait son temps à se saouler jusqu'au matin, traînant dans les rues piétonnes jusqu'à ce que le soleil se lève en décuvant, rassemblant un peu ses esprits afin qu'elle soit assez lucide pour rentrer chez elle. Elle avait espéré en partant ne plus avoir à croiser Alek, elle espérait qu'il serait parti travailler lorsqu'elle franchirait le seuil... Oh, elle ne l'avait pas croisé, ça non ! Et heureusement, elle n'en avait surtout pas besoin, et en ce moment moins que d'habitude. On ne lui avait même pas permis d'attendre le lever du jour, on ne lui avait même pas laissé le loisir et le temps d'uriner derrière un buisson, de s'affaler sur un banc, de gueuler des chansons qui n'en étaient plus à force de les abîmer d'une voix brouillée, à force de mélanger des paroles qui mêlées les unes aux autres ne donnaient plus aucun sens. Il faisait encore nuit quand on était venu la chercher, complètement ivre, complètement perdue, complètement ailleurs, nulle part. On l'avait emmenée au commissariat, il fallait que son organisme décuve la substance qu'elle s'habituait à boire au moins tous les soirs. On avait quelques questions à lui poser, et vu l'endroit, ça ne sentait pas bon pour elle.

Il devait être le milieu de matinée lorsque Alessya ouvrait les yeux. L'endroit était d'un calme monstrueux, toute notion de confort ne semblait pas exister, elle sentait l'odeur du café froid embaumer les lieux. C'était à ce moment-là qu'elle prenait plus ou moins conscience, un léger mal de crâne qui la lançait, qu'elle avait atterri au commissariat. Son portable vibrait, elle se rappelait l'avoir mis sur le mode vibreur faute de pouvoir le faire taire complètement sans l'éteindre la veille au soir, quand elle ne voulait plus se préoccuper d'Alek et de ses appels. Oui elle aurait pu l'éteindre, mais elle n'aurait peut-être plus été en état de retrouver son code de déverrouillage si jamais il lui arrivait vraiment quelque chose et qu'elle aurait besoin de joindre quelqu'un, et même pour lire l'heure elle avait besoin de le garder allumé ! Pour le moment, tout indiquait qu'il semblait vraiment s'être passé quelque chose, et pourtant Alessya ne pouvait pas mettre le doigt dessus. Elle le pouvait, mais il pouvait aussi y avoir tellement de raisons pour lesquelles elle devait un jour ou l'autre se retrouver ici. Le nombre de verres qu'elle avait dû voler en soirée involontairement ou non, même si ça ne valait pas une sieste aussi inconfortable que celle qu'elle venait de faire, quelques billets et porte-monnaies qu'elle avait dérobé par-ci par-là en soirée, qu'elle pouvait justifier car elle avait agi sous l'emprise de l'alcool. Il paraît que ça pardonnait pas mal de choses. Les verres qu'elle s'était permise de ne pas payer dans différents bars, peut-être tous ceux de la ville. Toutes ces choses pouvaient être sans que la blondinette ne fasse l'effort de mentir justifiée par le coup de l'alcool. Et puis... et puis...
Il y avait ce type là, un peu enrobé, les cheveux grisonnants, les yeux ternes, quelques poils sur la pomme d'Adam, ce type de l'autre soir qui lui avait promis qu'il appellerait les flics. Alessya avait du mal à s'en souvenir, elle avait encore les pensées embourbées dans peut-être un litre ou deux d'alcool fort. Elle était sur qu'à ce seul moment où elle n'avait pas été complètement ivre, qu'à ce seul moment où elle faisait une connerie et qu'elle était assez sobre pour s'en rappeler... elle avait volé deux pizzas. Elle partait dans un fou rire. On ne l'enfermerait pas ici pour deux malheureuses pizzas quand même ? Les autorités avaient beau travailler dans une petite bourgade tranquille, ils avaient sûrement mieux à faire que de s'occuper d'une simple délinquante inoffensive qui avait volé deux pizzas ? Vu comme la sienne avait été cramée, elle n'aurait de toute façon jamais dû la payer. Anthéa. C'était elle qu'Alessya ferait bien payer tiens. La droguée n'y était pourtant pour rien, la bêtise était née dans la tête de l'alcoolique, mais parce qu'elle y avait participé et parce qu'elle ne partageait pas les lieux avec cette dernière, Alessya lui en voulait.

Le portable vibrait, encore et encore, incessant bourdonnement qui avait l'incroyable faculté de taper sur les nerfs d'Alessya. Alek devait bien s'inquiétait, et tant mieux. Mais quelle heure était-il ? Sans nouvelle d'elle, il devait être sûr qu'il lui était arrivé une bricole. Même quand la demoiselle se décidait à passer la nuit ailleurs que chez elle, elle avait toujours la présence d'esprit de prévenir son colocataire. Malgré leur dispute de la veille, malgré tout l'alcool qu'elle avait ingurgité, elle avait au moins la présence d'esprit de le faire. Aujourd'hui, elle n'avait pas pu. Elle voulait atteindre son gadget, mais cela lui était physiquement impossible. Les barreaux l'empêchait de calmer les vibrations qui commençaient sérieusement à lui prendre la tête. Quand est-ce que l'on se déciderait à la sortir de là ? Elle s'acharnait à son tour à crier, hurler pour couvrir le bruit du cellulaire. Chaque fois qu'il se remettait à sonner, elle recommencer. On jouait à qui ferait le plus de bruit, qui donnerait en premier à l'autre des envies de meurtre ou de suicide. Alessya s'était donc mise à beugler pendant au moins cinq ou dix minutes lorsque enfin son oreille entendit autre chose que sa voix aiguë et les appels d'Alek.

« Eh bah putain c'est pas trop tôt ! » dit-elle alors qu'elle n'avait presque plus de voix. La prochaine fois, elle gueulera moins fort sans doute. « Ce machin me pète les couilles. Et j'ai soif. Et j'sais pas ce que je fous là. Je peux rentrer, j'ai été assez punie ? »


Dernière édition par Alice R. O'Liddell le Lun 1 Fév - 7:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice)   « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice) EmptyVen 22 Jan - 20:38

it's gonna keep going on
Emma Swan & l'alcoolique
Il y a des jours ou je hais mon boulot… Surtout quand on m’appelle pour des histoires à la mord moi le nœud. Comme ce soir. Qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça ? A la première sonnerie, je n’avais pas daigné toucher à mon téléphone de service, le laissant sonner sur la table de chevet… On dira que j’avais tellement mieux à faire. Une soirée de repos m’avais été allouée, un samedi soir, autant dire : un miracle. Bref, Hook en avait profité pour me faire la surprise de m’emmener au resto, différent du traditionnel Chez Granny… Et là ? Autant dire que nous avions choisi, d’un commun accord de prendre le dessert à emporter. Qui depuis, attendait toujours bien sagement dans la boite en carton sur le plan de travail de la cuisine…  On lui avait préféré un tout autre type de distraction. Mais alors que mon pull volait à travers la pièce, mon portable de service sonna une seconde fois , au bout de la troisième sonnerie, je soupirais, retombant sur le dos, avant de tendre le bras pour me saisir de l’objet démoniaque.  Un soupire sortit de ma gorge, un énervement assez palpable prenant alors possession de moi. «  Swan… » De l’autre coté du fil j’ai le patron de la pizzeria qui hurle, me sommant de venir sur place, dans la minute qui suit… Le délit ? Deux tarées viennent de lui voler des pizzas, et c’est bibi qui doit s’y coller. En gros : moi. Il parait même que l’une s’appelle Alessya… Il hurle tellement que de mon coté je me fais à l’évidence. Je n’ai pas le choix je dois me déplacer. Même si je n’en ai aucune envie. Je raccroche alors que je sens le regard réprobateur de Hook sur moi. «  Je dois y aller, je vais boucler ça rapidement, attends moi… » Je lui dépose un baiser sur les lèvres avant de me lever et de partir à la recherche de mon soutient gorge qu’il a balancé à travers la pièce quelques minutes auparavant. Lui il soupire, la tête plongée dans l’oreille, avant de tourner le visage vers moi, me demandant si j’ai besoin d’un cop de main. Je secoue la tête, prenant cependant le temps de lui déposer un baiser sur les lèvres… Bordel, je hais, j’exècre mon foutu job en l’instant même !

Sur la route, mon portable collé à l’oreille tout en conduisant, je maudis mon père qui ne décroche pas, lui laissant le message le plus salé qui soit.  J’arrive sur les lieux du crime, et reboutonne l’un des boutons de mon chemisier, remarquant à la dernière minute que mon chemisier crie que je viens tout juste de me rhabiller. On va éviter de délier plus les langues qu’elles ne le sont déjà. J’ai même pris le temps d’attacher mes cheveux en queue de cheval évitant le coté coiffé/décoiffé, hurlant malgré moi «  j’étais en pleine préliminaire et franchement là, je vous hais tous… ». Je pousse la porte de la pizzeria, et tombe sur Alessya, seule, sa comparse à du se faire la male avec les pizzas.  Une envie d’éclater de rire me prend aux tripes, même si pour tout vous avouer, je suis en l’instant même particulièrement frustrée.  La nana est complètement morte, affalée sur le comptoir, réclamant tout de même à boire,  elle doit bien avoir 3 grammes dans chaque bras. Le type grisonnant et bedonnant qui m’a appelé, finit par m’expliquer la situation Les filles sont parties en courant avec les pizzas, la seule qu’il a réussi à rattraper c’est cette blonde qui flirte avec Dionysos. Quand elle me voit, elle me souris comme si elle voyait la vierge alors que moi, si je m’écoutais, je repartirai chez moi et je les laisserai se démerder. Mais le shérif, c’est moi et quoi que je puisse penser je dois assumer mon rôle.  Fais chier.  Merde.  Le pizzaiolo monte en pression alors que moi je tente de détendre la situation,  l’autre ça la fait marrer. Mes nerfs en prennent un coup . Elle finit avec les menottes et prends ça pour un foutu jeu. Genre elle me prend pour qui ? Dora l’exploratrice ?

Bref, je la traine dehors, sous ses éclats de rire, me demandant toutes les dix minutes si j’ai pas un verre sur moi… Non mais est-ce que j’ai l’air de me balader avec une bouteille de vodka sur moi ? Je la cacherai ou ? Dans mon soutif ? Sérieusement… Je finis enfin par arriver, alors qu’elle a finit par s’endormir sur la banquette arrière de ma cox. « Fais chier, fais chier, fais chier… »  Je la traine hors de la voiture, lui cognant la tête contre la portière,  mais soudain… Un jet… De vomi…  Sur mes pompes…  Ca me donne moi même un haut le cœur… Je sens que je vais la tuer… je vais me la faire. Putain de personnage de conte à la con !  Je la traine jusqu’au commissariat  puis tente de la débarbouiller sous ses protestations, et enfin, j’arrive enfin à la jeter sous les verrous le temps qu’elle décuve. Je la couvre d’une couverture, et met un sceau à coté d’elle, on ne sait jamais.

J’en profite pour faire un tour par la douche du commissariat, alors que je l’entends ronfler dans la cellule. Soirée de merde. Je nettoie mes bottes souillée par Aless, et enfin, alors que je suis toujours sur les nerfs, je finis par me poser un instant sur la canapé de mon bureau. Sauf que manque de bol, je pique du nez et finis par m’y endormir.

Qui a enfermé un foutu putois en cellule ? Elle gueule de toute ses forces, fais un tapage pas possible, hurle, agit comme si elle avait 5 ans. Les cervicales en vrac, j’ouvre les yeux, me massant la nuque. Je jette un coup d’œil sur mon portable : deux appels en absence, un message assassin de Hook et plusieurs me disant qu’il s’inquiète. Fais chier, sans cette foutue voleuse de pizza alcoolique, ma soirée aurait été parfaite, aussi parfaite que de la manière qu’elle avait commencé. Je hais mon job… Oui je me répète. Et son portable si il continue de sonner inlassablement va finir par aller flirter avec le mur. J’en fais le serment.  Je me lève, en m’étirant, arrivant par je ne sais quel miracle à aller me faire un café. Et là, elle hurle à nouveau. Je laisse mon café se faire, m’avançant vers la cellule. Elle a une gueule à faire peur. Si bien que je ris doucement, alors que je me saisis de son portable silencieuse, et le fous dans le tiroir au lieu de le balancer contre le mur. Je m’approche de l’autre alcoolique, toujours derrière les barreau, un sourire en coin aux lèvres avant de la pointer . «  Maintenant tu vas m’écouter Kennedy… C’est ton jour de chance. Tu vas te coltiner mon caractère de merde un bonne partie de la matinée…. » Je m’installe sur une chaise face à elle, pose les pieds sur mon bureau. «  En fait je vais te faire autant chier que tu as pu le faire hier soir… Prête à jouer Alessya ? La vengeance est un plat qui se mange froid… » Elle m'a pourri ma soirée, à moi de lui pourrir sa journée. Qui sait, être sobre pourrait lui réussir ...  »


Dernière édition par Emma Swan le Ven 22 Jan - 20:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice)   « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice) EmptyVen 22 Jan - 20:41

C'était l'horreur, ce dos qui s'était trop longtemps posé sur un support dur. Vous avez déjà dû dormir sur du carrelage, ou du parquet, par exemple chez une amie parce que vous aviez oublié votre tapis de sol et votre sac de couchage ? Évidemment, la fatigue et le sommeil vous emporte, vous ne pouvez plus lutter contre, vous sombrez malgré tout, malgré l'inconfort. Et lorsque vous vous réveillez, votre dos est pris de maux, vous n'osez plus vous bouger de peur de faire un faux mouvement, vous n'avez jamais eu pire réveil. Il ne fallait donc pas s'étonner si Alessya poussait sa gueulante à son réveil. Bon, c'est vrai qu'il lui manquait pas mal de cases dans sa tête, mais ce n'était plus tellement sa faute, si vous aviez su tout ce qu'elle avait bu la veille. Le blackout complet, aucun souvenir ou presque. Même lorsqu'elle s'endormait dans le coin d'une rue, elle trouvait toujours un endroit bien confortable, et puis de ce qu'elle pouvait encore se rappeler, elle avait toujours eu des vêtements assez chauds lorsque elle décidait de dormir à la belle étoile pour sentir un minimum de confort. Là non seulement elle se sentait dépouillée, mais elle se sentait sale. Et vu le relent qui parvenait encore jusqu'à ses narines, elle pensait qu'on lui avait vomi dessus. Si elle retrouvait le coupable... C'était elle évidemment. D'habitude elle n'était pas du genre à vomir, à vrai dire elle tenait toujours plus ou moins bien l'alcool, mais il faut dire que la veille, elle avait vraiment, vraiment, forcé sur la boisson. Avait-elle déjà bu autant ? Pas qu'elle s'en souvienne ouh là, non, elle ne se rappelait déjà pas des masses de cette nuit... Alors oui, c'était bien elle qui s'était dégobillé dessus. Encore heureux qu'elle avait mis de vieux habits pour traîner, le genre de tenue spéciale soirée chez la droguée. Elle aurait mis les belles choses qu'Alek se démerdait à lui dégoter de temps à autre, même si c'était rare vu leur train de vie qui ne ressemblait en rien à celui des princes et princesses, elle savait qu'elle se serait fait une fois de plus incendier en rentrant. Et en entendant l'affreux vibreur de son téléphone depuis un petit moment, elle en venait à la certitude que si elle parvenait à décrocher, elle se ferait quand même incendier. Putain, Alek devait s'inquiéter. Elle allait lui dire quoi en rentrant ? Bah ouais, désolée, j'ai volé deux pizzas avec mon amie un peu accro à la drogue et je me suis faite griller par la dame Swan, j'ai passé ma nuit à décuver et me démonter le dos ? Pas sûre qu'il la laisse dormir une nuit de plus dans son appartement.
La première fois, elle s'était dit que ça avait été si facile de voler une pizza, et que malgré la menace du gros poilu, elle n'avait eu aucun écho, aucune retombée, aucune conséquence, rien. Juste deux bonnes pizzas sorties du four qu'elles s'étaient empiffrées assaisonnées de leurs jolies addictions. Sobre, peut-être qu'elle s'était raisonnée en se disant qu'il valait mieux ne pas risquer de s'y prêter à nouveau. Mais l'alcool ne la rendait pas du tout raisonnable, et autant dire que son raisonnement était tombé à l'eau après quelques verres de vodka. Vodka qu'elle avait essayé de diluer avec cette boisson qu'elle avait piqué chez Anthéa et dont elle ne se rappelait plus la marque... Mais c'était super bon, un délice pour ses pupilles gustatives. Elle qui avait l'habitude de boire sans diluant, elle ne trouvait pas ce mélange des plus désagréables non plus et pensait le mariage parfait. Bref, nous commençons à nous égarer, nous en étions où ?
Nous disions donc que le réveil avait été brutal. Et ce pour les deux pauvres âmes qui pourrissaient dans ce commissariat. Enfin, il valait mieux plaindre celle qui avait dormi sur du dur que celle qui avait gentiment piqué du nez à son bureau, non ? Non. Bref, Alessya était perdue, il y avait son portable qui ne faisait que vibrer, sur le bureau comme dans ses oreilles, il y avait son mal de ventre qu'elle savait dû à une trop grande quantité de boisson ingurgitée la veille. D'ailleurs, elle avait une de ces envies de pisser, là tout de suite... Le seau vide à côté d'elle, c'était fait pour ça ? Était-ce aussi rustique, ou écologique, ou n'importe quelle connerie, dans ce foutu commissariat ?

Lorsque enfin les oreilles d'Alessya avaient décidé de marcher et de repérer l'existence de la pauvre personne qui avait la lourde tâche de la supporter depuis son réveil, ou depuis peut-être plus longtemps si avec la fatigue et l'alcool elle s'était mise à ronfler fort, elle se mit à articuler autre chose que des cris indistincts. Des mots. Et pas des plus aimables, et comme à son habitude aucune formule de politesse, bien au contraire. Elle avait dû passer trop de temps avec Anthéa pour se réhabituer à la civilisation et aux gentilles tournures de phrases. Là elle parlait à un flic, elle parlait à la fameuse Sauveuse, celle qui avait foutu la merde dans sa tête il y a bientôt deux ans.
Et puis Alessya la distingue. Boucle d'or, tout le bric à brac, elle se saisit du portable de l'alcoolique, et alors que cette dernière pensait pouvoir le récupérer, elle le voit disparaître méchamment dans un tiroir. Ce qui ne fait qu'accentuer la moue de son réveil. Elle ne saisit pas sa phrase tout de suite, elle a encore un peu la tête dans le cul. « Ouais bah dans ce cas-là c'est pas vraiment mon jour de chance, si ? J'te saisis déjà pas ». Oui, dans les réveils de ce genre, il fallait y aller clairement avec elle. Pas de sarcasme, pas d'ironie, pas de second degré, ou vous la perdez. « Moi aussi j'peux avoir un truc à boire s'il-te-plaît ? Un café, un chocolat... peu importe mais évites le thé quand même. Oh, si t'as du Yop à la limite c'est parfait. » En temps normal elle aurait été capable de demander un peu d'alcool pour se requinquer, mais son estomac la lançait encore trop pour qu'elle puisse déjà remettre ça. Elle avait trop abusé d'une bonne chose récemment pour vouloir la mettre de côté pour l'instant. Pour l'instant.
La shérif s'installe comme dans ces films, là... Alessya était incapable d'en citer un seul, mais c'était la position clichée du parfait shérif, selon elle. Toujours selon elle... « Il te manque plus qu'une paille dans la bouche, et c'est nickel » disait-elle avec un sourire. Oh, je ne saurais même pas vous dire si elle faisait vraiment exprès de taper sur les nerfs de la femme face à elle pour se venger de sa très mauvaise nuit, ou si c'était une sincérité un peu beaucoup maladroite. Il fallait s'attendre à tout avec elle.
Suite à sa dernière réplique, Alessya se fige un peu. Elle comprend maintenant qu'elle est légèrement dans la merde. Et elle entend encore son portable vibrer, c'est insupportable. « J'ai le droit au coup de fil à un ami, quand même, ou pas du tout ? Non ? » Elle fait une pause, j'aurais aimé dire qu'elle reprenait un peu de son sérieux, mais elle considérait qu'elle était bien dans la merde, et qu'elle avait passé une assez mauvaise nuit, pour faire un peu ce qu'elle voulait. Elle pensait que ça n'aggraverait pas sa situation. Peut-être bien qu'elle faisait une grave erreur.

« Vas-y blondie, mon corps est prêt ! »
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MessageSujet: Re: « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice)   « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice) EmptyVen 22 Jan - 20:45

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Je vais me la faire la blondasse... Oui parce qu'elle m'a complètement niqué la soirée que j'avais prévu. Le pompom de l'histoire ? Elle a vomit sur mes chaussures, bon sûrement pour se venger du fait que je l'ai cognée contre la porte, d'ailleurs maintenant que je l'ai en face de moi, je remarque une bosse sur le front. Bon, pas du genre œuf de pigeon, mais plutôt œuf de caille. J'ai honte. Je ne fais pas de remarques la dessus, la bonne tactique a adopter était celle de l'autruche, autant garder sa tête dans le sable et faire comme si de rien était. Elle se dira certainement qu'elle s'est cognée pendant la soirée de folie ou l'idée saugrenue de voler des pizzas a flirter avec son esprit. Non mais imaginez un casier judiciaire violer par l'annotation : «  a volé de pizza... Récidiviste, puisque chopée la seconde fois seulement »... Alessya perdait ainsi toute crédibilité. Bon, en matière de larcins, je n'ai pas mon mot à dire, moi aussi j'ai connu la prison, la voiture dans laquelle je roule a été volée et j'ai trop longtemps abusé de mes ruses pour subtiliser de quoi me restaurer... mais se faire prendre pour un vol de pizzas... Pas une voiture, pas des montres de luxe, non des pizzas. Attention, vous avez devant vous une dangereuse criminelle. Notez l'ironie. Instinctivement je me mords la joue pour ne pas éclater de rire au nez de la soûlarde. J'aurai pu, j'aurai du la relâcher tout en m'excusant à la va vite pour le bleu qu'elle a au front. Mais j'ai une envie de vengeance qui me hante. Oeil pour oeil dents pour dents, j'ai le dos en vrac, j'ai du la traîner ivre morte jusque dans les toilettes du commissariat pour la débarbouiller... Ma tête, la désagréable impression qu'une fanfare y passe avec tout l'orchestre, et des majorette qui lancent leur foutus pompoms... Elle va le payer. Et la blondasse alcoolique voleuse de mets italiens, ose me demander un café. Ce que je n'ai pas vraiment le droit de refuser, c'est comme l'appel à un ami, c'est dans les demandes typiques que je ne peux pas refuser, dommage qu'on ne soit pas dans le monde des contes... La torture passive aurait été l'un de mes passes temps préférés. Surtout en ces conditions. Quoique non, elle aurait pu se défoncer à la poudre de perlimpinpin et s'envoyer deux litres de rhum non distillé, ça aurait pu être une vision cauchemardesque.

Je reste silencieuse un instant, peut être que la belle au bois dormant ( enfin belle tout est relatif, elle me semble surtout avoir la bouche hyper pâteuse et un œil qui dit merde à l'autre alors qu'elle se réveille) est en train de se tirer en douce des bras de Morphée mais je ne suis pas mieux. Et je n'ai toujours pas bu mon café ce qui en général intensifie mon amabilité du matin. La blague... Elle me tape littéralement sur les nerfs. Surtout quand elle me dit que son corps est à elle. Ce n'est pas possible autrement, elle doit être défoncée H24 pour me sortir un truc pareil, si par mégardes je trouve un sachet de blanche dans son soutient gorge, je ne serai pas surprise. En même temps, je ne verrai pas pourquoi j'irai plonger les mains dans son décolté. J'ai vraiment besoin de mon café. «  Ne bouge pas Cendrillon, je reviens. Évites de te coincer la tête entre les barreaux, il paraît que c'est douloureux. » Je vais un instant dans la salle de pause, me servant enfin le café tant attendu, j'en bois une gorgée tentant de faire le vide dans mon esprit, et surtout il faut que je tente de savoir ce que je vais faire de la blonde. Soudain ces paroles me reviennent à l'esprit : Elle vient de me demander un Yop... De limite me comparer à Lucky Luke... Je vais me la faire. Peut être même que je vais la faire dessaouler. En fait c'est ça le truc ! Il faut que je la fasse dessaouler, ou tout au moins de la réveiller de sa gueule de bois. Parce que bon, si j'en crois son dossier, certain de mes collègues, dont mon père l'ont déjà arrêté pour ivresse sur la voie publique. Oui, alors qu'elle ronflait sur la banquette de la cellule, moi j'ai pris le temps de vérifier son dossier avant d'aller piquer du nez sur la banquette. Par contre, pas moyen de savoir qui elle est réellement. Dans la forêt enchantée j'entends bien, mais ça ne doit pas être très joli à entrevoir. Quoique la plupart des personnages réels sont à milles lieux de ceux qu'ils sont dans les Disney. Si ça se trouve Cendrillon est une putain de nymphomane ! Je dis ça mais je ne la connais par personnellement, si ça se trouve, elle ne se trouve même pas à Storybrooke et est en train de roucouler avec son foutu prince dans un château rose barbie. Ça me donnerait presque des frissons...
Une envie de lui balancer en pleine tronche une bassine d'eau fraîche me parcoure soudainement l'esprit avec une petite mélodie entraînante. Un air particulièrement gai et entraînant, digne d'un film muet des années 20'. Mais ce serait faire outrageusement preuve d'un abus de pouvoir. Bordel, ça me ferait rire ! Je manque vraiment d'un bon sommeil réparateur. Au lieu de ça, je lui fais un foutu café, et lui ramène en traînant des pieds, je sirote le mien cependant tranquillement prenant tout mon temps. Adossée contre mon bureau, lui faisant face, je finis par poser son café sur le meuble, et continue de boire, le mien devant elle, la narguant presque. «  Comme tu l'as dit, c'est ton jour de chance Huguette ! Par contre, tu m'excuseras, mais la seule réserve de Yop qu'on a ici, c'est pour ma conso perso... » Je finis enfin mon café, laissant le sien se refroidir, après tout elle n'a pas précisé qu'elle la voulait chaude sa boisson. Mon coté sadique sûrement.  « J'adore la tronche que tu tires... Dis tu voudrais pas non plus que je te ramène du fond de teint ? Tu risques de faire peur aux gens quand tu sortiras. » Lentement, je laisse mes pas me guider derrière mon bureau, ouvre lentement l'un de tiroirs et en sort mon trésor : un paquet de BN au chocolat, et pose le paquet à coté du futur café d'Aless... Ma mauvaise humeur est poussée à son paroxysme : je m'en sors un et croque dedans sous les yeux de Blondie.Ma propre expérience vient de me rappeler à quel point notre estomac peut crier famine après une cuite digne de ce nom. «  Tu disais quoi tout à l'heure ? Ton corps est prêt? Je serai curieuse de voir ce que tu serais prête à faire pour un de ces gâteaux au chocolat... Pour la science... » Je me fous ouvertement d'elle, de toute façon elle a déjà eu la menace de mon caractère de merde dû à ma non copulation, et à ma soirée ruinée par sa faute. Bon, elle ne sait pas tout dans les détails, et il vaut mieux pour elle qu'elle n'en sache pas plus. « L'appel à un ami t'y as le droit sinon... Une minute, et saches qu'il y a une caution à payer. Choisis bien, sinon je peux te garder ici encore 48 heures... T'as pas de 50/50 qui tienne... » Je sens que cette journée s'apprête à être tout de même plus amusante que je ne l'aurai imaginée, maintenant que j'ai bu un café et mangé un bout. Même si je ne serai pas contre passé un coup de fil rapide à Hook ou à mon père pour avoir un bagel de chez Granny... Je vais avoir besoin de forces pour contrer l'ouragan Alessya. »
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MessageSujet: Re: « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice)   « et pourtant, je n'ai pas bu de rhum. » (Emma&Alice) EmptySam 23 Jan - 1:36

Oh pour ça, Alek allait râler, Alessya allait subir la leçon de morale de sa vie, c'était sûr. Sérieusement, tout ça pour des pizzas ? On se foutait de la gueule du monde, là. Les yeux d'Alessya lui piquait, elle passait un moment à les frotter, car sans s'expliquer pourquoi ils pleuraient. Sûrement les restes de maquillage de la veille qui venaient lui brouiller sa vision. Par dessus le marché, ajoutez un mal de dos monstre. Elle sentait que ses os allaient craquer, elle sentait quelques nerfs coincés là, vers l'omoplate. Est-ce que l'on traitait toujours les petits fauteurs de trouble ainsi ? Dans les films et séries, les gens ne se plaignaient guère souvent d'un mal de dos dû à leur semblant de lit au commissariat. Alessya avait volé plusieurs fois des pizzas. C'était bon et ça revenait pas cher, d'où l'intérêt du vol. Elle avait ainsi pu économiser quelques billets pour sa consommation de boissons personnelle. Jusqu'à ce que la Sauveuse lui tombe dessus et ne vienne sauver toute la bourgade de l'abominable voleuse de pizzas. Alessya se disait qu'il y avait bien pire qu'elle ici bas. Il y avait des trafiquantes dans les substances illicites, il y avait sûrement d'autres voleurs, elle n'avait quand même pas rêvé cette blonde au marché la dernière fois qui a faillit se faire choper la main dans le sac. Et voilà qu'on arrêtait une voleuse de pizzas. Ah, Storybrooke était bien mal famé, la shérif aurait du boulot à revendre. Alessya se demandait... est-ce qu'elle pourrait arrêter un colocataire qui gueule trop pour des broutilles ? Une question qui n'avait pas lieu d'être, mais elle aurait bien voulu pour une fois avoir le dessus dans ses disputes avec Alek.
Sa tête sonnait et résonnait. Il n'y avait pas que l'alcool dans l'histoire, car lorsque elle portait ses deux mains sur ses tempes pour les masser un peu, elle rencontrait une bosse qu'elle ne se rappelait pas savoir là. De plus, elle sentait le bleu venir, plus elle y touchait et plus elle avait mal. Qu'est-ce qui s'était passé ? Elle en voulait à la miss Swan, elle préférait alors remettre la faute sur elle. Intérieurement. Il faudrait pas non plus qu'elle se mette dans ses mauvaises grâces, elle était déjà assez dans la merde pour ça, elle ne voulait pas finir sur la chaise électrique pour des pizzas et une bosse. Là aussi Alek allait râler, parce qu'Alessya n'allait pas se gêner pour vider ses tubes de pommade en rentrant à l'appartement. La Sauveuse prenait les frais des dommages faits au corps ? Parce que le dos, le mal de crâne, la bosse, le mauvais lit, la mauvaise nuit... Alessya pourrait énumérer longtemps les choses qui n'allaient pas ici. Il manquerait plus qu'elle s'empoisonne avec du café. Et vu l'humeur joviale de son interlocutrice, elle ne serait pas étonnée si elle venait à apprendre qu'elle avait mis de l'arsenic dans sa boisson. Elle avait besoin d'un bonne douche aussi, plus que d'un café. Elle avait l'impression en quelques heures seulement de presque sommeil d'avoir récupéré la crasse de tous ceux qui avaient posé les pieds ici précédemment. Ne faisait-on jamais le ménage par ici ? Est-ce que ça faisait encore trop monde des contes pour ça ?

La méchante blondinette, on parle là de la Sauveuse hein, Alessya n'avait rien de méchant dans le fond du fond, lui fit une remarque sur Cendrillon tout en précisant qu'elle revenait. Alessya se retenait de lui dire que Cendrillon était peut-être pire qu'elle... Du moins, elle n'était pas plus fréquentable qu'Alessya, ou qu'Anthéa d'ailleurs. C'est sûr qu'avec les cas que Storybrooke hébergeait, Emma Swan ne craignait pas de se faire chier, y avait pas assez de temps pour se tourner les pouces ici, même dans une toute petite bourgade d'apparence tranquille. Les personnages de nos chers contes avaient bien morflé, pour la plupart. Est-ce que c'était une bonne idée de laisser Alessya seule ? Elle ne pouvait de toute façon pas faire grand chose, son espace ne le lui permettait pas. Elle était tentée de chanter à tue-tête pour taper sur les nerfs de celle qui lui avait déjà tapé sur les nerfs – et ruiné une soirée au passage. Mais elle se disait qu'il ne valait mieux pas.

« C'est ma faute peut-être si les gens se coincent la tête dans ces machins ? Vous les auriez faits en mousse, vos barreaux, vous arrêteriez peut-être d'embêter l'hôpital... » râlait-elle.

Elle espérait que de là où elle était, la shérif ne l'entendrait pas. Et puis si c'était le cas, Alessya espérait qu'elle ne relèverait pas. Elle était dans la merde, elle devait faire bonne figure, mais c'était comme quand sa mère l'engueulait, elle ne pouvait pas s'empêcher de contrer ses arguments, même si l'intéressée n'en savait jamais rien. Le truc ici, c'était que si elle tirait un peu trop sur la corde, elle risquait de demander un peu plus au porte-monnaie déjà vide de son colocataire, peut-être même qu'elle risquait de pourrir ici jusqu'à la fin de ses jours... La peine de mort était-elle valable dans la ville de Storybrooke ? Vu l'état mental déficient des trois quarts de ses habitants, ça n'étonnerait pas l'alcoolique.

La blondinette revient, je parle de l'autre, pas d'Alessya. Elle avait pris le café de cette dernière, ce qui lui décocha un sourire. Elle avait peut-être mal dormi, elle avait peut-être eu droit à la pire couche qui existe, elle avait peut-être dû ne pas boire pendant plusieurs heures... mais au final elle avait droit à son café, un bon point pour le commissariat de Storybrooke, peut-être qu'à l'occasion elle y laisserait un avis positif sur Internet. Enfin ça, c'était ce qu'elle se disait jusqu'à ce que miss Swan ne décide de garder au frais son café.

« On t'a mal éduquée j'crois... ou alors tu ne sais pas comment se boit un café ? »

Cette fois, Alessya n'avait pas pu s'en empêcher.

« Je peux t'apprendre, si tu veux ? Genre en échange de ma liberté ? »

Non, clairement, la shérif se foutait bien comme il faut de sa gueule. Elle lui proposait un peu de fond de teint, soit disant la tête de notre alcoolique de service n'était pas belle à voir. Jusque là Alessya avait tenu un peu son sang froid, mais elle sentait qu'elle ne pourrait pas passer la matinée sans essayer au moins de griffer celle qui l'avait foutue dans un endroit pareil. Elle attaquait ? Alessya se défendait, elle avait beau être derrière les barreaux, elle avait encore une arme : les mots.

« Tu veux dire le même fond de teint qui a servi pour cacher tes cernes ? Il a pas l'air très efficace... »

Et elle ponctuait sa phrase d'un large sourire.

Oui son corps était prêt. Quoique... Elle pensait ça avant qu'Emma ne sorte une arme plus puissante que les mots de derrière son bureau et ne la pose à côté du café. Alessya se sentait menacée. Son estomac même en venait à hisser le drapeau blanc et pour se faire entendre, il rugit. Pour de vrai. Alessya avait faim, comme toujours après une cuite. Mais là... non, elle ne voulait pas le croire, elle n'osait pas faire ça à quelqu'un de psychiquement plus faible qu'elle ? La torture avait assez duré sans qu'elle n'en rajoute...

« Le but c'est genre j'dois donner la patte et j'ai un biscuit ? » se risquait-elle.

Maintenant, parlons libération. Alessya pouvait passer son appel, elle savait qu'elle allait sûrement embêter Alek, c'était de toute façon en quelque sorte son tuteur légal. Elle pourrait toujours appeler Juliette aussi, mais elle n'osait pas la déranger pour lui dire que sa petite sœur venait de se faire choper au commissariat pour vol de pizza...

« J'veux appeler Anthéa Ulmer, alors » annonçait-elle.

Pour elle et pas Roméo ou Juliette ? Parce que si Alessya s'était foutue dans cette merde, Anthéa y était aussi impliquée, bien que l'idée de base ne venait pas d'elle. La caution ? Elle vendra un peu plus de drogues la semaine prochaine, elle se débrouillera d'une façon ou d'une autre pour éviter d'être à découvert et sauvera sa copine de sa prison pourrie. Prison où elle n'avait pas droit à une seule goutte d'alcool, ni à un café chaud, ni à un biscuit, du moins pas gratuitement comme avec Alek. Et il était hors de question qu'elle passe deux jours de plus dans un endroit pareil. Rien que pour l'alcool, rien que pour son dos endolori.

« La caution elle s'élève à combien ? »

Et surtout, ça faisait combien, si on comptait en litres d'alcool ?
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