Un des trésors issus de mes souvenirs + Neïlina&Kiernan.

Un des trésors issus de mes souvenirs

Kiernan avait retrouvé sa mémoire à l’aide d’une rencontre avec un ancien ami qui lui voulait du bien. Il avait ramené à la fois son tortionnaire, son mentor et son ami passionné par une folie sanguinaire qu’il partageait. Hyde était le mal de tout homme et le Dr. Elliott Ravenswood, secrètement Jack The Ripper en était un bel échantillon. Edward Hyde avait réussit à ramener un de ses compères à ses côtés, au grand damne de Marvin. Ce qui était important à comprendre, c’est que Elliott, Jack ou Sweeney, il était de retour.

Ca lui avait frappé une nuit, alors qu’il contemplait le plafond pensif et que son esprit était bien trop préoccupé par d’autre soucis. Il avait retrouvé en partie sa fille, mais bien sûr c’était beaucoup plus compliqué que ça. Il n’arrivait pas encore à l’expliquer, mais le visage s’était manifesté à lui par le corps de Grâce. Elle lui ressemblait en tout point mais pour l’instant ça s’arrêtait là. Il n’y avait rien d’elle que son regard, sa bouche, ses formes qui faisait la réputation de sa beauté. Sa mère était une très belle femme et elle l’avait reçu en héritage. Il faisait nuit, la soirée bien entamée. Il faisait le tour de ses pensées, un souvenir en ramenant à un autre, suivant tranquillement le fil de sa vie qui ne cessait de revenir petit à petit chaque jour. Milady lui était revenu alors en tête. Sa sourire espiègles, son regard émeraude sûre d’elle, son corps exquis, son charisme, son intelligence. Tout ça lui avait manqué et il s’en rendait compte. Il se remémora leur rapide rencontre à la plage et comment ça s’était fini. Kiernan bondit subitement hors de son lit. Dans ses tripes une force le dévorait. Ardente, elle lui donnait l’envie incontrôlable de la retrouver. Il n’y avait que les images de leur souvenirs suaves qui le hantaient et qu’il se hâtait à retrouver. Il avait besoin de réconfort et Milady pouvait le soulager rien qu’en lui rappelant les bonnes choses de son passé. Bon certes pas si bonne si on évoque qu’elle le faisait chanté, mais il l’avait presque oublié. Plus le temps passait et plus ça se compliquait. Elle était un trésor de son ancienne vie qu’il avait envie de pouvoir sentir de nouveau contre lui.

Devant son appartement, il claqua fermement de deux coups de poing contre la porte et patienta en tapotant ses doigts sur le cadre de la porte en bois. Attendant patiemment ou presque, le pied tapant le rythme de son impatience qui lui donnait le palpitant. C’est alors que la rousse ouvrit la porte. Elliott lui offrait un sourire radieux et narquois. Il ne lui laissa pas le temps de dire ou faire quoique ce soit. Il devina sa silhouette qui se détachait derrière la porte en une ombre sensuel et il lui plaqua la main sur la bouche en lui faisant signe de se taire. La gardant tout contre lui, il la fit reculer de quelques pas pour pénétrer dans son antre et ferma la porte derrière lui. Il attrapa alors de ses grandes mains aux doigts fins et habiles avec une délicatesse qui lui était propre. Son regard plongé dans le sien, il l’embrassa au début du bout des lèvres, puis plus suavement avant de lui soulever sa main délicate pour venir y déposer un autre baiser. « Milady… C’est un plaisir de retrouver votre agaçante beauté… » il lui fit un clin d’oeil avant de la soulever du sol pour la tenir toujours contre lui, un sourire ravi sur le visage. « Je suis revenu… J’ai cru comprendre que tu m’attendais… Tu sais l’autre jour à la plage.» Se mains glissa doucement dans son dos, à la fois mutine et complice. Il y avait comme un soulagement dans ses yeux clairs, même si elle a été son bourreau, elle était tout ce qui lui restait dans cette ville de précieux et qui le reliait à sa vie après Marvin. Il lui devait sa survie, même si au débout cela avait été le couteau sous la gorge.

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Un des trésors issus de mes souvenirs

Athos était revenu. Je ne savais pas quoi en penser. Il ne semblait plus avoir envie de me voire pendu au bout d’une corde, ceci dit je ne voulais pas prendre le risque de vérifier ma théorie. Il m’avait tellement fait souffrir. J’ignorais s’il en avait conscience, cependant depuis que je l’avis revu j’avais recommencé à vivre légèrement recluse dans mon appartement. Un de mes pires cauchemars s’était réalisé. Au-delà du fait que mon Athos ne soit pas seulement Athos, mais également je ne sais plus qui, et qu’il soit devenu encore plus sexy que dans mes souvenirs, je ne pouvais m’empêcher de redouter qu’Athéna refasse son coming-out dans ma vie déjà bien merdique. Hadès était déjà de la parti, Athos aussi, et la seule personne vers qui j’étais venu crier mon angoisse était celle qui m’avait envoyé dans cette ville : Régina. Mon ancienne amie que j’avais perdue de vu dans le monde des contes, et avec laquelle j’étais en train de renouer des liens. Elle m’avait juré que personne ne me ferait de mal. Seulement, les dernières semaines m’avaient prouvé qu’elle se surestimait. Kiernan avait tenté de me tuer ou du moins ce n’était pas lui mais plutôt Jack. Cet homme que j’avais fait chanter pour qu’il accepte de tuer pour moi, puis je l’avais sauvé de l’épée vengeresse de mon époux avant d’en faire mon amant. Notre relation avait toujours était compliqué, seulement je pensais naïvement que jamais il ne me ferait de mal. Pourtant ce matin là dans la mer, pendant des débats endiablés il avait essayé de m’étrangler. Je n’en avais parlé à personne, j’avais porté des foulards durant des semaines, et surtout j’avais respecté les demandes de Kiernan. Ne plus m’approcher de lui, j’avais également placé les souvenirs de ce matin qui avait pourtant si bien commencé dans un coin très escarpé de mon esprit.

Régina ne pouvait rien contre ses menaces qui me guettait. J’étais bien trop amochée pour qu’elle puisse sauver quoi que se soit. Elle avait tord, Neilina ne pouvait pas survivre face à Milady ou encore à Médusa. Je ne lui avais pas avoué ce détail. Seulement, elle devait se douter qu’aucun avenir ne pouvait être abordé sans que je n’entraine dans son sillon les deux femmes que j’avais été.

Je venais de faire une bonne séance de renforcement musculaire, qui avait eu le pouvoir d’apaiser ma détresse intérieur. Je savais que vivre enfermé dans mon appartement n’était pas la meilleure des stratégies. Bientôt Grace appellerait pour me dire de ramener mes fesses. Mon repos prenait bientôt fin. Mes provisions s’amoindrissaient. J’allais bientôt devoir au moins faire les courses, même si la livraison à domicile restait mon option depuis trois repas. Alors que je sortais de la douche, j’entendais une personne frapper à ma porte. Me débarrassant de mon peignoir, j’enfilais rapidement un jean et une chemise blanche qui se collait légèrement à ma peau humide laissant apercevoir mon soutien gorge.


Je n’attendais la venue de personne, passant par la cuisine, je saisissais un couteau de cuisine que je dissimulais dans mon dos. Tandis que j’ouvrais la porte, l’angoisse me nouant l’estomac, je le voyais. Kiernan, un sourire narquois aux lèvres, de mon côté je lui offrais mon éternel masque de glace. A quoi jouait-il ? Sans me laisser le temps de lui servir une réplique acerbe, ce dernier plaqua sa main contre ma bouche. Je le mordais guère satisfaite de son intrusion dans ma demeure. Soudainement, ses lèvres se plaquèrent sur les miennes, délicatement. Je ne lui rendais pas son baiser bien que le désir me tordait l’estomac. Ce dernier m’en offrant un plus suave, je ne pus m’empêcher de lui rendre, avant que ce dernier n’embrasse me haut de ma main, comme un gentleman qu’il n’était pas. Mon arme toujours fermant tenu dans mon dos, il ne me laissa pas le temps de parler, me souleva, en m’apprenant qu’il était revenu, maintenant qu’il avait compris que je l’attendais. Automatiquement mes jambes se replièrent autour de ses hanches, mais je sentais une rage soudaine m’envahir. Il pensait vraiment que j’allais laisser passer sa strangulation ? Sentant mes fesses se poser sur ma table en chêne je dégainais mon couteau avant qu’il ne me fasse changer d’avis en m’embrassant à nouveau. Lui plaçant sous la gorge, d’un geste aussi rapide qu’un serpent, je lâchais acide :

« Tu as essayé de me tuer Jack ! Qui me dit que tu ne vas pas recommencer ! »

Décroisant mes jambes de ses hanches, je plantais mon regard assassin dans ceux de Kiernan qui semblait avoir disparu en l’attente d’une réponse. Je devais avouer que j’étais assez satisfaite de mon coup. J’avais résisté à l’appel charnel, malgré le fait que j’en crevais d’envie. Bien joué Neilina, me félicitais-je tout en restant impassible comme je l’avais été par le passé.

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Un des trésors issus de mes souvenirs

La danseuse était froide malgré les étreintes passionnés d’un ancien amant. Cela ne l’arrêta pas dans son effervescence. Il la souleva du sol pour venir trouver une position plus confortable sur la table. Il ne s’était pas préoccupé de ce genre de chose, encore sous le choc d’un millénaires de souvenir trop longtemps enfermé dans sa tête. Il cherchait à renouer avec le passé. Ses doigts s’étaient laissé couler le long de son dos, mais elle dégaina son arme avant qu’il ne la sente.C’est alors qu’une lame vint briller sous son visage et la lame froide se plaqua contre sa gorge. Il ne bougea plus, mais il continuait de sourire, jaugeant la belle de la tête aux pieds. Milady était irrésistible quand elle dominait la situation. « Rien ne le dis… Surtout que j’ai encore tendance à oublier et je jongle avec mes deux vies de temps en temps. Ce n’était pas mon attention, lui susurra t-il en lui passant une main dans les cheveux. Et de quoi tu as peur ? Avant ça ne te gênait pas de savoir ce que je suis capable de faire à une femme ou à ceux que tu m’envoyais tuer, fit-il allusion à tous ses meurtres à White Chapel. Tu sais très bien que si je voulais te tuer, tu t’en rendras compte trop tard et surtout que je ne raterai pas, haussa t-il les épaules. Alors ? De quoi t’as peur ? jeta t-il un oeil en direction du couteau. Vas y fais le, car ça voudrait dire que la femme qui me tenait par les bourses a disparu. Gâtée par vingt-huit années de malédiction… Ca n’en vaut pas la peine, autant que tu essaies de me tuer maintenant. Si tu as peur, tu n’as plus aucun intérêt. Tu te serais radoucie ? » s’était-il approché d’elle, plaquant encore plus la lame du couteau contre sa gorge. Elliott ne se défaisait pas de son sourire.

Une main se posa sur le genoux gracieux de la dame avant de remonter lentement, alors qu’une vint déposer ses doigts comme des tentacules sur la main qui tenait l’arme. Il serra sur la main ferme de la rousse. « Par contre, si tu le fais je ne te promets pas de rester docile. Je vais me défendre » serra t-il un peu plus sa main sur sa cuisse et tenta d’éloigner la main armée qui l’empêchait de retrouver d’un peu plus près une des délicieuses maitresses de sa vie. « Depuis quand tu as peur de moi ?! Depuis toujours en fait. Mais c’est ça qui t’excite et te plait chez moi non ? continua t-il de lui murmurer, serrant toujours un peu plus sa main sur celle de Neïlina. Te sentir vulnérable et si puissante à la fois. »

Et si elle résistait, il forcerait ; il essaya de lui dégager le couteau en lui plaquant la main sur la table. « C’est toi qui m’a ouvert des portes, est-ce que tu veux vraiment les refermer… Si tu ne lâches pas prise tu ne sauras jamais si je recommencerai. Peut-être, mais peut-être pas. » et il amena doucement son autre main libre à son visage pour lui caresser la joue et plongea son regard dans le sien : « En tout cas, si je te blesse ce soir, tu auras ramené l’arme du crime… Allez, regarde moi bien. Je suis venu là pour me libérer tu penses ? »

Il tenta de s’approcher en quête d’un baiser, les yeux clos, il lui chuchota : « J’ai vraiment pas besoin que tu me tournes le dos maintenant…Si je voulais ta mort, je serais inconsciemment venu sans arme jusqu’à toi alors que tu me fais chanté, moi ? Celui dont l’arrogance vise des sommets ? » et il réussit à coller ses lèvres à son oreille : « Je ne suis pas venue voir mon maitre-chanteur, mais la femme qui m’a laissé gouté de son délicieux corps... »

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Un des trésors issus de mes souvenirs

Kiernan enfin Jack est revenu. Il est entre mes jambes. Il sourit. J’aime bien quand il sourit. Ses baisers me feraient presque oublier qu’il a essayé de mettre fin à mes jours. Je veux lui faire comprendre que son attitude ne m’a pas plu. Je me félicite d’être toujours très prévoyante. Je lui place le couteau sous la gorge. Un geste dont il ne s’attendait pas le moins du monde. Je me félicite. Il en fait peut pour être heureux, mais plutôt que de s’excuser comme aurait pu le faire Kiernan. Jack se contente de sourire davantage. Ma rébellion l’excite. Ce n’est pas humain d’être aussi craquant pour un tueur en série, je campe sur mes positions. Je les veux mes excuses. Au lieu de ça il joue les grand Jack l’éventreur en usant de phrase interrogative. Il ne parle pas, il susurre, tout en me caressant. Ses mains son partout et plus il me parcourt plus je sens des frissons m’envahir. Ce n’est vraiment pas du jeu, notais-je silencieusement, tandis que je concentre mon attention sur la lame de mon couteau de cuisine. Je grimace en l’entendant dire que j’ai peur de lui. Il a rien compris, je n’ai pas peur, je suis en rogne, avant de serrer les dents lorsqu’il demande si je me suis radoucie durant les vingt-huit années de malédiction. Et toi on en parle de ton radoucissement ? Parce qu’il a été radical mon vieux songeais-je, sans être incapable de le dire car il est en train de caresser mon genoux en remontant légèrement sa main. Par tout les dieux de l’olympe que j’ai été prévoyante de mettre un jean avant d’aller ouvrir me félicitais-je toujours aussi silencieusement. Une de ses mains entourent celle qui tien l’arme avec laquelle je le maintien en recul. Je sais qu’il a bientôt gagné. Il sait exactement comment faire pour me faire plier. Ce dernier serre plus que de raison ma main, je souffre, mais je ne laisse rien parraître or mi un léger sourire sadique au moment où il jure de se défendre. Ca je n’en doutais pas le moins du monde venant de lui. Ma main se pose sur la table, la lame du couteau regardant dans la mauvaise direction, jack est arrivé à se libérer. Je n’ai plus tellement envie de le blesser de toute manière. Ceci dit il ne lâche pas son emprise quand à moi je m’applique à garder mon masque glacial. Quitte à le faire poiroter autant qu’il pense qu’il n’arrivera à rien aujourd’hui. Sa main libre se pose sur ma joue et instinctivement, je me laisse aller à l’intérieur, mes yeux brulant de désirs. Allez Neilina résiste un peu, ce n’est qu’un homme vociféra la voix de Médusa dans ma tête. A ces derniers mots, je pouffais avant de sortir de mon mutisme :

« C’est pas comme si tu m’avais laissé le choix tu t’es carrément invité »

Humectant mes lèvres tout en mordant l’inférieur, je poursuivais la voix roque, toujours couverte par les protestations de la Gorgone :

« Et tu n’as rien compris mon vieux, je n’ai pas peur tu m’as juste mise en rogne ! J’en ai marre que les hommes avec lesquels je prends mon pieds tente de me tuer ! Et venant de toi alors que j’ai sauvé tes fesses, c’est dur à encaisser »

Le front de se dernier venant se poser sur le mien, je respirais un peu plus fort. Finalement c’était plus douloureux de résister que de se laisser aller dans ses bras, notais-je pendant que ce dernier était presque en train de me supplier de ne pas lui tourner le dos. Fermant les yeux un instant je commencer à peser le pour et le contre. Inutile je savais qu’il avait déjà gagné, c’était mathématique. Médusa devait simplement arrêter de se manifester. Jack avait beau être un tueur un série il ne comprendrait pas cette histoire de malédiction. Il était bien effrayé par les suppôts du diable. Ce dernier glissant dans mon cou, je soupirais :

« Tu fais chier Jack »

Susurrais-je-en desserrant mes doigts du manche du couteau, tandis de ma main libre entourait son cou et que je lui mordais l’oreille pour qu’il relève la tête, pendant que mes jambes se rapprochaient de lui. Une fois ses lèvres proches des miennes, je les envahissais de manière un tantinet possessive. Balançant le couteau plus loin, juste histoire d’assurer ma survie en lui retirant une potentielle arme. Je plaçais ma main libre dans ses cheveux, avant de briser notre étreinte afin de revenir sur un de ses propos :

« Et même dans la mort tu ne pourras pas te libéré »

Ma main glissant le long de son ventre je la laissais s’heurter à la frontière de son pantalon, déboutonnant le bouton de son jean avec aisance, tout en l’embrassant à nouveau. Il avait gagné.

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Un des trésors issus de mes souvenirs

Elle ne se laissait pas abattre et ne tremblait pas plus que ça. Tout ce qu’il cherchait c’était à faire ressortir la femme qu’il avait connu. Elle lui confia être en colère. Elliott sentit son amusement s’accroitre. Il espérait qu’elle changerait vite d’avis car pour des retrouvailles ce n’était pas en se disputant qu’il s’imaginait les vivres. Il avait d’autre projet bien plus croustillant et il souhaitait qu’elle n’allait pas lui résister encore longtemps. Pourtant, elle avait beaucoup de patience pour le faire. Milady ne se montrait pas autant sur la défensive alors qu’il écarta ses menaces progressivement et avec une douce fermeté. Ce n’était qu’un appel à l’espoir qu’elle oublie ses remontrances et lui laisse la liberté de continuer les projets qui l’avait amené chez elle.

Il sourit en entendant le bruit de la lame qui avait rebondit sur le parquet. Il la jaugea et lui sourit avant qu’elle ne lui rappelle sa place. Elle se pencha pour l’embrasser et il se laissa faire, un peu distant. Il lui attrapa délicatement le menton pour la reculer : « Tu t’entoures toute seule de ce genre de personne. J’ai pas à payer pour tes actes. Je ne m’excuserai pas car tu savais très bien à quoi t’attendre avec les amants que tu as choisi. C’est ton problème. Et tu auras beau nous sauvé la vie, ça n’y changera rien. La preuve, je te rappelle que tu me fais chanter. Tu ne m’as pas sauvé la vie, tu as conservé quelque chose qui pourrait t’être utile. Joue pas à ça avec moi. Arrête de me faire marcher... ». Dans le fond ce qu’il aimait avec elle, c’était cette façon de le traiter avec humiliation. Il ne le supportait tellement pas que sa haine se déchargeait en passion par leur relation charnel. Il ne pouvait faire autrement pour se libérer d’elle, alors ce n’était qu’un mécanisme de défense pour supporter sa frustration. C’est lui l’arrogant, le maitre du jeu, le geôlier pas le contraire. Et encore moins avec une femme.

Un dernier baiser suave alors qu’il retirait les mains de la dame qui venaient de déboutonner son pantalon. Il glissa ses doigts dans le col de sa chemise et les laissa glisser jusqu’à atteindre un des boutons qui la maintenait fermée sur son merveilleux corps. Il y joignit l’autre main et d’un coup sec la chemise fut littéralement arraché avant de la faire glisser le long de ses épaules. Ses baisers suivaient des mains qui découvrait un corps sulfureux qui lui avait bien trop manqué. Ensuite, il prit le temps de la débarrasser de ses vêtements et des siens. Il l’allongea sur la table, sur le dos, le ventre, debout, ou assise pour vu qu’il se sentent en elle et elle contre lui, son parfum qui se mêlait au sien. Il ne la baisait pas, ni lui fit l’amour mais un hommage à tout ces rares ébats qu’ils avaient eu il fut un temps.

Lessivé après les efforts, il s’était assis sur une chaise, encore complètement nu et la peau moite. Neilina était sur lui, leur jambes qui se lovaient l’une à l’autre et reposaient sur la table où leur deux corps s’étaient retrouvé avec une ardeur époustouflante. Un bras autour d’elle, l’autre se perdaient dans les boucles rousse de la danseuse. Et enfin, il effleurait parfois son épaule avant d’y déposer un baiser. « J’ai croisé Athos en ville… J’ai eu un choc mais ça va, il ne me connait pas. Toi tu l’as vécu comment ? » lui demanda t-il après le délicieux silence qui suivait l’acte. Il en avait des histoires à rattrapé notre cher Jack l’Eventreur et peut-être que son « amie » pouvait l’éclairer un petit peu.

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Un des trésors issus de mes souvenirs

J’avais cédé. Au vu de son sourire carnassier Kiernan était bien content que cela arrive. Même si ce dernier avait manqué me coupé l’envie en m’apprenant que si je voulais garder ma vie saine et sauve je devais tout simplement mieux choisir mes amants. Il faisait un or sujet des plus parfait. Athos, était un homme des plus droit et honnête, pourtant il m’avait condamné. Certes, à cause de mes mauvaises conduites répétées, mais il l’avait quand même fait. En réalité je pensais régulièrement à cette trahison à cette flamme dans son regard lorsqu’il m’avait annoncé que si je ne parlais pas il me ferait pendre sur la place publique. Je l’aimais tellement. Je l’aimais à ma manière. Désormais je devais oublier. Jack était aussi là pour ça. Il avait besoin de se vider l’esprit. Si c’était faisable pour lui et que j’étais l’option qu’il avait choisi il accepterait d’être la mienne, donnant-donnant.

Comme deux âmes en perdition, nous nous laissions entrainer. Ses mains étaient partout. Sa bouche était partout. Je frissonnais lorsqu’il m’arrachait ma chemise, une des rares de ma penderie. Je savais qu’il voulait prendre les choses en main alors je le laissais user de moi à sa guise. La table de mon salon étant le centre de tout cela. Le sentir en moi était d’une jouissance absolue, il était doué. Tellement.

Le souffle court, ce dernier me libérait, s’asseyant sur une de mes chaises, en m’embarquant avec lui. Lovée l’un contre l’autre, une main sur ses abdos, l’autre sur son biceps tandis que ce dernier jouer avec mes boucles en caressant parfois mon bras, nous restions silencieux. A quoi bon parler ? C’était un de nos rares moments de plénitude. Un moment comme nous en avions rarement connu. C’était un désavantage lorsqu’on avait un amant et que l’on devait tout prévoir minute après minute. Rester tranquillement l’un contre l’autre après les ébat était quasiment impossible. Après un tendre baiser sur l’épaule, Jack rompis le silence afin d’aborder un sujet encore sensible pour moi. Entendant le prénom de mon mari, je me raidissais un instant. Un court instant. Faisant glisser mon index sur ses abdos, je répondais d’une voix légèrement hésitante :

« Il m’a trouvé au Psychic il y a quelques semaines. C’était déroutant de le revoir. Ceci dit il a l’air d’avoir oublié l’idée de me voir pendu au bout d’une corde, donc je dirais que ca aurait pu être pire. »

Poussant un soupir, consciente que Jack n’étais pas au courant de cette histoire de condamnation à mort, je laissais ma tête s’enfoncer davantage sur son bras avant de reprendre le passage où il s’était arrêter en omettant volontairement le passage où j’acceptais de vendre mon âme à Hadès en échange de la vie de mon mari.

« Un mois avant le sort noir, j’ai tué le frère cadet d’Athos, avec un peu d’aide. Il avait essayé de me faire chanter alors je l’ai fait taire à ma manière. Je te laisse imaginer l’état d’Athos quand il a appris sa mort. Il m’a traqué sans relâche, sans même savoir que c’était moi, puis il a apprit que j’avais eu une liaison avec D’Artagnan. Ca la rendu dingue, et dans la foulé il a compris que j’avais tué son cadet. Il savait aussi que je n’avais pas agit seule étant donné que j’étais restée avec lui toute la soirée où son frère avait été tué, donc il voulait que je lui donne le nom de la personne qui lui a mit le coup fatal. J’ai refusé. Il m’a mise au cachot, certainement en pensant que je ne tiendrais pas une nuit. Puis il m’a posé un ultimatum : la vérité ou la potence. J’ai gardé le silence, en lui proposant de détourner les yeux si le spectacle ne lui plairait pas. Résultat il a annoncé ma pendaison pour l’aube. »

Marquant une nouvelle pause, j’haussais les épaules avant de poursuivre :

« Je me suis échappée quelques heures avant mon jugement, j’ai volé ma propre jument et quelques heures plus tard le sors noir m’a emmené dans cette ville. Fallait bien que ça m’arrive un jour. »

Concluais-je avec un rire légèrement sadique avant de fermer les yeux. Je ne pouvais le nier, la décision que mon ancien mari avait prise se soir là m’avait brisé le cœur. Il m’avait demandé de choisir, j’avais choisi de sauvé Gabrielle. Un drôle de choix, quand on sait à quel point je tiens à ma vie, pourtant je l’avais fait. J’aurais certainement fait le même pour Jack. Cela étant je ne l’aurais pas fait pour les autres. Après quelques secondes de silence, je relevais la tête vers lui afin de lui demander :

« Comment tu as fait pour revenir ? »

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Un des trésors issus de mes souvenirs

Kiernan lui aussi de son côté profitait de l’instant. Souvent dans la course, entre deux échappées de la belle, ils avaient peu de temps de pouvoir ainsi en profiter, leur deux corps encore chaud de l’effort l’un contre l’autre, dans une étreinte complice et sensuelle. Il lui posa alors une question, bien conscient de brisé ce délicieux moment, mais il en avait largement assez profité. Elle lui répondit simplement, ajoutant peut-être de nouveaux éléments en ce qui concernait son histoire avec Athos. Tout ce que savait Kiernan, c’était d’un qu’il était à ses trousses, qu’elle le connaissait bien car ils avaient eu une idylle, mais que ce n’était plus le cas. Il n’avait pas cherché plus loin après avoir compris qu’elle pouvait l’aider face à l’un des mousquetaires les plus connus du continent. La dame vint mieux loger sa tête contre lui et Kiernan sourit inconsciemment, continuant de jouer avec ses cheveux. Il y avait dans ses gestes un peu de taquinerie, mais aussi une délicatesse dangereuse. C’est alors qu’elle s’entreprit de tout lui raconter ou presque. Elle mit beaucoup plus de détail à son histoire, lui résumant l’affaire. L’homme l’avait attentivement écouté, un rictus agréablement surpris qui s’étirait sur son visage.

Elle avait fini de parler et il se replaça un peu mieux sur la chaise avant de lui mordiller l’épaule : « Tu caches bien ton jeu… Je t’aurais pas imaginé aussi vicieuse. Tu me plais de plus en plus tu le sais ? » lui confia t-il sincère, attiré par ce genre de personnalité et de caractère. Il aimait les gens mauvais, cruel, vicieux et avec un petit grain de folie pour se laisser aller à ses plus obscurs côté. Folie ou faiblesse. Et quand c’était des femmes, il s’enflammait. Lucile Sharpe par exemple était l’une de ses maitresses régulières et les plus précieuse, la grande soeur de Marvin, dit aussi Mr. Hyde. Il lui tapota la cuisse dans une geste affectif et toujours aussi libidineux : « Tu sais t’y gagnerais en charisme et en force de ne pas te faire prendre pour les autres… Cela t’accomplirait et crois moi qu’ils seront bien plus à tes pieds » lui avait-il murmuré la fin au creux de l’oreille, sous-entendant qu’il pourrait être l’un d’eux.

Kiernan resta un instant silencieux lorsqu’elle lui posa à son tour des questions. Elle était curieuse de savoir comment il en était arrivé à retrouver la mémoire. C’était son droit et il ne la trouvait pas du tout offensante. Il réfléchit à comment lui dire les choses et se lança : « Grâce à un ami de longue date » ne voulait-il pas attirer les regard sur Marvin et sa mauvaise personnalité Edward. Entre confrères, il se devait de protéger Hyde au maximum, comme il le ferait pour lui. « Puis je crois que c’est à force de côtoyer Grâce, se pinça t-il l’arrête du nez. J’avais des flash sans comprendre, comme des cauchemars… Cauchemars que j’ai toujours eu et que j’ai toujours mais c’est comme si je les avais éveillé. En total conscience. La barrière a du tomber. Conclusion, je suis partie pour fuir mon passé, alors il m’a rattrapé. » regarda t-il un instant dans le vague, sentant déjà un frisson rien que de se revoir croiser le regard de la blonde, patronne du Psychic. « alors je suis venu ici pour me changer les idées. J’allais devenir fou. J’aurais pu te fuir mais je suis venu chez toi. Tu devrais être honoré ou fière de m’avoir réduit à un simple animal domestique. »

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Un des trésors issus de mes souvenirs

J’avais révéler à mon partenaire de crime un des secrets les moins bien gardé du royaume d’où je venais : ma condamnation à mort. Parfois j’aimais à penser que mon père adoptif aurait été au première loge pour assister au spectacle, si je ne l’avais pas déjà tué. J’aimais bien imaginer ma mère adoptive aussi, seulement en ce qui la concerne ca aurait été des larmes que j’aurais vu dans ses yeux et non du plaisir. Madame de Winter était une femme merveilleuse, malheureusement j’avais engendré sa mort pour me venger de son mari. C’était sans doute le crime que je regrettais le plus. J’adorais cette femme pourtant je l’avais tué, j’avais organisé sa mort en lui brisant le cœur. Elle ne me méritait pas de finir ses jours ainsi.
Jack se repositionnait sur la chaise, me faisant sortir de mes sombres pensées, des pensées que je n’avais pas eues depuis bien longtemps à vrai dire. Ce dernier me mordant l’épaule, je souriais inconsciemment, laissant un petit gémissement s’échapper de mes lèvres. Ce dernier me confiant que je lui plaisais de plus en plus, je sentais un sourire tendre légèrement mes lèvres tandis que je relevais les yeux vers lui en susurrant :

« Tu pense vraiment que j’aurais laissé mon mari choisir la manière dont j’allais mourir ? C’est moi le génie du crime pas lui. »

Tandis que sa main se poser sur ma cuisse, je sentais le désir charnel se manifester à nouveau dans mon estomac. Mon regard posé sur ma cuisse, je me mordillais la lèvre. La voix de Médusa résonnant à mon esprit : T’es pas un animal Neilina résiste lui un peu ! Le souffle de Jack dans mon coup, qui m’apprenait que j’y gagnerais en force et en charisme si je ne me faisais pas prendre faisant naître un frisson dans mon dos, je répondais à mon tour, en laissant mon ongle descendre le long de son pectoraux :

« C’était une erreur de parcours, mon amour pour Athos m’avait corrompu, et je devais protéger la personne qui m’avait aidé. C’était ce qu’elle aurait fait si ça avait été elle à ma place. »

Lâchais-je en pensant à Gabrielle, ma louve, cette amie qui n’avait jamais hésité une seconde à me soutenir dans tous mes plans sanguinaire. Cette femme, avec laquelle j’avais un crédo digne de celui des mousquetaires, même meilleure : à la vie, à la mort.  

Après un nouveau moment de silence, je me décidais à lui poser la première question qui m’était venue lorsque je l’avais va à savoir comment il avait fait pour revenir. Kiernan, ne mit pas longtemps avant de me répondre de manière assez évasive. Et après on me reprocherais presque d’avoir essayer de protéger Gabrielle, pensais-je en admirant avec quel ténacité il s’échinait à  ne pas dire son prénom. Qu’importe, je me fichais bien de savoir le nom de son ami, tant qu’il ne tentait pas de découvrir celui de la mienne : œil pour œil, dent pour dent. Le nom de notre patronne revenant sur le tapis, je retenais un soupir. Encore Grace. Il était souvent question de Nana avec Kiernan.

« Ainsi donc même Jack à succomber à la beauté vénéneuse de la patronne »

Lâchais-je en un souffle légèrement moqueur. Si y avait une chose que je ne pouvais nier c’était que Grace était très belle. Je trouvais seulement qu’elle c’était perdue dans l’administratif, elle aurait pu être une de mes concurrentes au Psychic. Ce n’était pas le cas. J’étais une des favorites du salon, en même temps j’étais également la plus ancienne. L’avantage d’attaquer aussi ce métier jeune.

Ce n’est qu’une fois que Jack parlait de son envie de m’honorer étant donné que j’étais la femme qui l’avait réduite à l’état d’un animal domestique que je relevais ma tête, faisant glisser une de mes jambes avec souplesse autour de son corps refroidissant. Un air espiègle sur le visage, je souriais un instant avant de rapprocher mon corps du sien afin d’y murmurer à l’oreille :

« On sait tout les deux que tu t’es laissé faire ! »

Reculant légèrement, je poursuivais :

« Je t’offrais la vie sauve. Je ne pouvais pas accepter qu’un talent comme le tien se perde dans la nature. Je ne m’attendais pas à ce que The Ripper soit aussi … (pause, pendant laquelle, je laisser mon ongle glisser le long de son bras avant de reprendre) sexy. J’étais venue sans la moindre arme excepté et piètre poignard que tu n’aurais pas eu de mal à me retirer. Si mon offre ne t’aurais pas intéressé tu m’aurais tué »

Mordant sa nuque avec espièglerie, mon sourire malsain toujours fermement ancré, je me redressais, posant ma main sur le haut de ses cuisses :

« Du coup qui vas-tu aller honorer maintenant parce que Régina a aussi bien réussi à te mettre sous silence, Kiernan était bien plus docile que toi mon cher Jack ! A moins que tu ailles revoir la douce Nana, sinon il reste ma douche aussi… »

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Un des trésors issus de mes souvenirs

La condamnation à mort de Milady fut bien sûr un événement assez important pour qu’il n’échappe à Elliott alors qu’il s’était caché à Fleet Street sous le nom de Sweeney Todd avec sa tendre et psychotique partenaire du moment, Lucile Sharpe, dite Mrs Lovett. Après de là savoir les détails des histoires de la dame, il ne s’y attarda pas. Tout ce qu’il suivait c’était de savoir quand est-ce qu’il allait être libre. Il aurait pu trouver comment l’aider et lui prêter main forte pour la remercier d’avoir « épargner » sa vie. La grande différence entre les deux protagonistes était là. Il la laisserait mourir la bouche ouverte sans bouger. Avec le temps, il était vrai qu’il avait de l’attrait pour elle, et aussi fort soit-il rien ne valait sa survie. Il avait bien tué sa propre fille. Les discours de la rousse lui fit claquer la langue d’exaspération : « Qu’est-ce que t’en sais qu’elle l’aurait fait ? Il y a toujours un doute. Même pour n’importe quel esprit fort, une faille ou … Enfin, je te le dis, ne fais confiance à personne » la jaugea t-il pour lui faire comprendre qu’il faisait partie de ces personnes en qui il était sans espoir de porter confiance. Surtout lui. Il la flatta alors de quelques caresses et le regard perdu pour admirer son merveilleux corps, il reprit : « Je dis pas, couvrir un allié pour de petites choses. Mais quand ça vous coûte la vie tout à un autre sens… »

Grace avait été évoquée encore une fois dans leur discussion. Elle avait commencé à devenir une obsession pour Kiernan et cette obsession s’était alors manifesté lorsqu’il était redevenu Elliott. Tout avait pris son sens quand il recolla des images à ses souvenirs. Elle s’était retourné pour lui faire face et il n’avait pas répondu. Sa mâchoire était serrées tout comme ses poings le long de la chaise. Il l’attrapa fermement par le cheveux pour être sûr qu’elle le regarde droit dans les yeux : « Arrête… Si tu crois que tout est aussi simple. T’es pas la seule à avoir des soucis… Arrête avec elle. Et je te préviens, si tu la touches, contrat ou pas contrat, je te tuerai. » et il la relâcha doucement avant de se détendre. Sa possessivité et son besoin de protéger Grace était pire qu’avant. Il savait que sa fille lui était revenue, même en petit morceau mais s’il pouvait la ramener, il s’en donnerait les moyens. Ou alors Grace n’était qu’une simplement punition. Une chance de s’expier de son crime. Il la laisserait pas lui arriver quelque chose deux fois.  

Le reste ne fit qu’irriter encore plus le tueur en série. Il la jaugeait avec dédain, et serra le poing devant son visage pour se retenir de la balancer et la frapper jusqu’à ce que son agacement ne s’évapore. Il l’observait, l’écoutant que d’une oreille. Elle s’amusait. Elle prenait plaisir à le traiter de la sorte. Ses caresses ne calmèrent en rien les choses, ne faisant qu’accroitre ses pulsions, sanguinaires et sexuelles. Le pire mélange pour le tueur de putain de White Chapel.
« C’est si bien de ton point de vu, mais on sait tout les deux que c’est pas ça. Après si ça te fait du bien de le voir comme si. Tant mieux pour toi. Tu restera à jamais celle qui a fait chanté ma vie… C’est facile d’avoir les meilleurs partenaires et les plus sexy » lui tapota t-il les fesses avant de lui se redresser et l’inviter à se dégager. Il quitta sa chaise, attrapa doucement le bras de Milady pour venir lui arracher un baiser, la main dans le creux de ses reins pour la serrer contre lui. Il la remonta ensuite très lentement le long de son dos avec sensualité et lui attrapa fermement la nuque. Sa poigne se resserra subitement et tout aussi brusquement il lui plaqua violemment la tête sur la table. Il maintenait la pression. Il se pencha sur elle, son corps nu contre elle. « Tu sais depuis combien de temps je suis coincé dans une fausse vie, à me tenir à peu près tranquille ? Tu le sais ! Comment te dire que je suis instable…. J’ai encore du mal à calmer les fantasmes obscures que je n’ai pas pu assouvir. Ne joue vraiment pas à ça. Car écoute moi bien. Je ne te tuerai pas, lui murmura t-il la bouche collé à son oreille, avant de lui mordre le cou. Et que je peux être un peu partenaire au lit, comme le pire. Tu me suppliera de te tuer pour que ça cesse, lui écrasa t-il un peu plus le visage sur la table. Baisse jamais ta garde, car je ne rêve que de te descendre à ce niveau et t’humilier chaque seconde pour ce que tu me fais endurer. Ne l’oublie pas ! » et il la lâcha avant de l’informer qu’il allait prendre une douche.

Il lui était toujours « loyal » tant que Athos ou elle étaient encore en vie. Une tâche difficile quand on n’a fait la promesse de se battre pour vivre jusqu’à son dernier souffle à cause de malheureux événements. Il resta un long moment sous l’eau, sans bouger, avant de venir frapper du poing contre le carrelage. Il avait brisé un carreau et soupira, la tête contre le mur. Le jet s’abattait sur son dos large et musclé. Dès qu’il serait plus stable et qu’il aurait mis un peu d’ordre dans les mystère de sa vie, il repartirait pour Burtonland. Puis il se mit à penser à Milady dans tout son ensemble psychologique. Le schema si complexe de son esprit par ses choix, les bouts de vie qu’il a pu apprendre à son propos, son attitude, ses gestes, le choix de ses mots, tout. Une personnalité aussi fascinante qu’insupportable...

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Un des trésors issus de mes souvenirs

Comme souvent nous ne parvenions pas à rester comme deux amants normaux. Incapable de rester calme et de parler des sujets qui ne déchainaient pas nos passions communes. Nous étions trop amochées pour parvenir à ne pas se montrer autodestructeur l’un envers l’autre. Il avait abordé le sujet d’Athos et puis il avait parlé de Grace et avait réveillé mes plus grandes tendances maniaques. Qu’avait-donc cette femme pour autant déchainer les passions de l’homme le plus énigmatiques que je connaissais ? Je voulais qu’il m’avoue ce que Kiernan ne m’avait jamais dit, qu’il l’aimait. Il était humain. Il ressentait ce que tout le monde ressent. La tristesse, la haine, la joie, l’amour, il ressentait tout. Seulement, il s’évertuait à ne jamais rien admettre. Un entêtement qui se voulait presque désespérant. Je savais que si j’étais en vie c’était seulement car il n’était pas assez immoral pour briser un serment. Si Athos ou moi-même nous venions à mourir, il serait libre. Pourtant, rien ne l’avait forcé à venir dans mon appartement alors que de mon côté j’avais accepté à le laisser vivre. Étais-je réellement que son gourou à ses yeux ? Jack s’emportant lorsque j’avais abordé le sujet de la patronne il me tirait les cheveux me forçant à le regarder. Je ne me fis pas prier, plantant un regard glacial dans ses yeux bleu meurtrier, me menaçant de me tuer si je venais à toucher un seul de ses cheveux. Suicidaire comme à mon habitude, j’abordais une moue provocatrice en sifflant :

« Je n’ai d’ordre à recevoir de personne ! »

N’appréciant guère le point de vue de l’éventreur sur son « esclavagisme » je le remettais à sa place en replaçant le contexte comme moi je le voyais. Je savais qu’il ne possédait pas la même vision des choses, même si nous n’en avions jamais parlé. Pourtant, je savais qu’une partie de ma version était juste il avait eu le choix. Il aurait aisément pu me tuer le jour où je l’avais retrouvé. J’étais seule. Je n’étais même pas armé ou plutôt partiellement armée. S’il avait voulu me tuer, il l’aurait pu il était le tueur en série le plus connu du royaume. Il n’en avait rien fait. Il avait eu le choix. Ses mains tapotant mes fesses je me levais avec toujours autant de souplesse qu’un félin, ce dernier attrapant mon bras, il me rapprochait de lui pour m’arracher un nouveau baiser, avant de vriller une nouvelle fois lorsque sa main frôla ma nuque. Sans crier garde il me plaqua la tête violement sur la table, réveillant en même temps Médusa qui attendait ce moment depuis toujours. Sentant ma vue se modifier, je comprenais que mes pupilles reptiliennes étaient de retour. Les mots de Jack, s’enfonçaient dans ma chair avec violence, tandis que de mon côté Milady s’échinait à faire taire la Gorgone. Et lui savait-il depuis combien de temps je vivais des vies qui n’étaient pas la mienne. Je le battais à plat de couture. Des siècles entiers à être utilisés. Une éternité et au moment de la seconde chance tout avait recommencé seulement c’était moins violent et monstrueux qu’antan. Quand il m’apprenait qu’il ne me tuerait pas mais que je le supplierais de me tuer : Médusa laissa échapper en un murmure haineux :

« Ca tu peux toujours rêver l’éventreur »

Ce dernier me lâchant, je me redressais, yeux clos, non pas parce que j’avais envie de pleurer, mais parce que je savais qu’en face de nous se trouver un miroir dans lequel il aurait pu voir ma métamorphose. Je ne pouvais prendre ce risque. Il allait prendre une douche. Lâchant un bref ok consciente qu’il savait pertinemment où elle se trouvait, je l’entendais s’éloigner, puis la porte se ferma et j’ouvrais les yeux. La Gorgone avait une nouvelle fois repris le dessus, comme toujours. Mon visage se transformant par la rage et la haine, j’attendais que l’eau de la douche se fasse entendre pour attraper le cendrier et le balancer avec violence contre le miroir en vociférant :

« Dégage de ma tête »

Les éclats de miroir se répandant autour de moi, je regardais le reste du miroir apercevant encore une de mes pupilles, toujours aussi reptilienne. Un grognement s’échappant de mes lèvres, je passais une main rageuse dans mes cheveux, détournant le regard tandis que la voix de Médusa revenait faire son train dans mon esprit. tu ne te débarrasseras jamais de moi, j’étais la première dans ce corps frappant la table je la sommais de se taire, avant de partir vers ma chambre. Saisissant mon peignoir en soie noir, j’évitais de croiser mon reflet dans la glace et partais dans la pièce juste en face de la salle de bain et derrière ma chambre : la salle de musculation. Une salle qui était normalement une chambre mais que j’avais métamorphosée. Allant droit vers le sac de boxe, je le frappais avec virulence. Tout en murmurant à Médusa de disparaitre. J’aurais tellement voulu que cette partie là de ma vie me soit retirée. J’aurais tellement voulu n’être que cette fille de prostitué que la vie avait meurtri pour lui faire prendre la place de Milady de Winter.  Les coups offert ses gants, m’abimer les phalanges, mais je m’en fichais. J’étais fatigué de vivre en laissant cette Gorgone prendre le dessus dès qu’elle sentait une ouverture. Ma tête me faisant souffrir, je plaquais mes mains contre mes tempes, ouvraient la fenêtre pour laisser le vent frai s’abattre sur mon corps une nouvel fois transpirant. Ce fut à ce moment là que Milady repris le dessus. Neilina avait disparu depuis le moment où elle avait compris qu’elle ne pourrait pas survire face au Riper. Ma vision redevenant humain, je relevais la tête vers un nouveau miroir. Je regardais mon visage angélique qui dissimulait plus d’un monstre. Mes poings serraient je m’efforçais de rester calme, j’avais tellement envie d’hurler ma détresse. Cette vie m’avait été annoncée comme étant compliqué par Zeus, je finissais par la trouver insurmontable. Trois personnalités à gérer. Trois esprits à faire coïncider dans une même enveloppe. Pourtant, dans le fond, les trois femmes que j’avais été se ressemblaient. Médusa, Milady, Neilina, elles étaient seulement des femmes que la vie avait bien trop malmené. La porte de la salle de bain s’ouvrant je refermais la fenêtre. Regardant un instant mon reflet, comme pour vérifier que j’étais toujours humaine. Rangeant le sac de boxe contre le mur, je m’adressais à Kiernan sans le regarder pour autant :

« Tu as eu ce que tu voulais maintenant tu peux repartir, ne t’en fais pas je ne t’approcherais pas au Psychic. »

Laissant un soupir s'échapper de mon corps, je serrais les dent lorsque la gorgone se manifestait à nouveau : tu es son jouet sexuel, félicitation tu deviens ce que le père De Winter voulait... Ma main se longeant dans ma chevelure, je lâchais une nouvelle fois entre mes dents, préférant ne pas prendre les mots de la méduse pour comptant bien qu'une partie de moi savait que c'était que pure vérité

« T'as gueule. »

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Un des trésors issus de mes souvenirs

Il était sortit de sous la douche, attrapant une des nombreuses serviettes soigneusement soignée dans un meuble non loin de la cabine. Il s’essuya rapidement, puis l’entoura sur sa taille, alerté par des bruits non loin. Il ouvrit discrètement la porte et fixa la salle en face. Là d’où venait le bruit. Il leva un sourcil sceptique et s’approcha à pas de loup. Jetant un oeil, il observait la belle frapper avec rage sur son sac de boxe. Il pencha la tête sceptique et un sourire se dessinait sur son visage. Il resta là un moment, avant de retourner dans venir claquer la porte de la salle de bain. Il entra dans la pièce parfaite pour garder sa forme. Elle ne le regarda même pas. Il s’appuya contre le cadre de la porte, juste en serviette et les bras croisés.

« T’es en colère ? » avait-il eu à peine le temps de dire, un sourire fier alors qu’elle parla à nouveau. Il savait que ce n’était pas pour lui. Sa fierté se dessina autrement sur ses lèvres en un rictus bien plus soucieux et curieux. « Tout va bien Milady ? Ca te prends souvent de parler toute seule… » s’approcha t-il doucement avant de poser ses mains sur ses épaules. « Je ne sais pas ce que tu caches… » lui murmura t-il en caressant son nuque d’un geste délicat de l’index. Il ne savait pas ce qui se passait dans la tête de son partenaire, mais à l’observer de son oeil de chirurgien auprès des aliénés pendant de longues années, il y avait des choses qui ne trompait pas. Sans parler de ses sautes d’humeurs (ainsi avait-il interprété l'intervention de la Gorgone quelques minutes plutôt). Et ils les connaissait bien, car finalement ils n’étaient tout les deux pas si éloignés. Ils avaient des démons plus fort que leur raison. Il lui serra les épaules avec soutient. Il lui déposa un tendre baiser sur la tempe et lui chuchota : « Moi je bois jusqu’à plus soif quand ça me prend… » lui fit-il sous-entendre qu’il comprenait ce que c’était d’avoir un esprit tourmenté.

« Tu fais ce que que maintenant, c’est fini. Je suis là, je sais qui je suis. Puis, tu sais très bien que dans le fond c’est toi qui décide. T’as l’air moins préoccupé de savoir si je suis toujours dévoué… » et il se détacha d’elle, se dirigeant alors dans le couloir. « J’aimerai profiter de ta douceur pour te demander une faveur. J’aimerai aller récupérer quelque chose chez moi d’ici quelques jours… A Fleet Street. Un allé-retour de quelques heures. Si tu m’accompagnais, ce sera sûrement plus facile et plus rapide… Je vais m’habiller, je te laisse réfléchir. » s’enfonça t-il alors dans le couloir après ses paroles pout dévaler les marches et regagner ses vêtements. Il ne l’admettrait pas, tout comme pour Grâce lorsqu’il n’était qu’un ancien militaire, mais Milady avait raison. Il était revenu vers elle. De l’affection ? Un plaisir masochiste et malsain ? Un besoin de toujours plus se rapprocher d’elle pour que la chute ne soit que plus grande ? Lui non plus ne savait pas trop. Il y avait tant d’envie et de possibilité qui lui traversait la tête lorsqu’il était avec elle. C’était aussi pour ça qu’il ne pouvait s’empêcher de toujours revenir vers son « bourreau », histoire de savoir où la roulette allait s’arrêter. De nouveaux événements qui changeront la donne peut-être. Il s’alluma une cigarette et attendait patiemment dans le salon. Il avait ramassé le couteau et l’avait posé au bord de la table. Lui, il s’était appuyé debout à l’autre bout, de telle sorte que Milady soit la première à avoir la main.   Ce n’était alors peut-être qu’un jeu malsain où il aimait poussé les probabilités, les tentations, le jeu… Elle avait alors tout le loisir de le prendre. Allait-elle seulement le prendre ? ou le remarquer.

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Un des trésors issus de mes souvenirs

La voix de Kiernan résonnait dans la salle au même moment où je sommais la Gorgone de se taire avec vulgarité. Retenant un sursaut, je fermais les yeux. Que faisait-il encore là ? Tout semblait clair pourtant ? Il voulait savoir si j’étais en colère. Je ne répondais pas. J’étais tous les jours en colère. Savoir si j’étais en colère envers lui ? Je l’étais, mais c’était contre moi que je l’étais le plus. J’étais une bombe à retardement et aux côtés de Kiernan ce trait de ma personnalité était exacerbé. Il réveillait des émotions que je m’évertuais à contenir dans un coin escarpé de mon esprit. Nous n’étions pas compatibles. Sans compter que le comportement de Kiernan porté à confusion, d’un côté il m’accusait de l’avoir réduit à l’état d’animal, de l’autre il se souciait de moi. Ce dernier ayant entendu que je parlais à la Gorgone, il m’appelait, sa voix trahissant un soupçon d’inquiétude, il voulait savoir si ça m’arriver souvent de parler toute seule. Une fois de plus je ne répondais pas de vive voix, bien que Méudsa fanfaronner dans mon esprit. Je voulais qu’elle se taise. Les pas de Jack sur le parquet se rapprochaient de moi, je n’avais pas bougé d’un iota depuis qu’il c’était manifester. Le poing serré, au même titre que ma mâchoire, je sentais mes yeux se remplir de larme rageuse. Ses mains se posant sur mes épaules, je desserrais un peu la mâchoire. Je ne supportais pas l’effet qu’il avait sur moi. Je ne devrais pas me sentir en sécurité en sa présence. Je ne voulais pas me sentir en sécurité avec lui pourtant c’était ça que j’avais cherché en voulant que Jack reprenne le dessus sur Kiernan.  Sa main se déplaçant vers ma nuque, qu’il caressait après l’avoir malmené quelques minutes plus tôt, il me murmurait qu’il ignorait ce que je cachais. Une larme roulant sur ma joue, je sentais mes doigt se délier, mais mon corps ne bougeait toujours pas tandis que Milady laisser échapper dans mon esprit : Tu ne le sauras jamais Jack. Une pensée qui était partagée par toutes mes identités. Il ne devait pas chercher à savoir. Se dernier serrant mes épaules, je fermais les yeux un instant lorsqu’il embrassait ma tempe avant de m’apprendre que lui quand ça lui arrivait il buvait. Un aveu qui n’en était pas tellement un, je me doutais que dans sa tête aussi ca ne devait pas être simple. Pour la première fois depuis qu’il était revenu vers moi, je répondais en un murmure, la voix brisée par les tourments :

« Moi je viens dans cette salle, boire fait perdre le contrôle, moi je veux le garder »

C’est essentiel que je le garde terminais-je dans mon esprit, alors que Jack se contredisait encore en me disant que désormais il était là, et qu’il savait qui il était. Pinçant mes lèvres l’une contre l’autre, je sentais ma main se poser sur celle du tueur en série, avant de le libérer quand il notait que j’avais l’air moins préoccupé de savoir s’il m’était toujours dévouer. A quoi bon m’en soucier ? Le crime n’est plus permis dans cette ville de fait tu es libre, pensais-je sans pour autant réussir à le dire à voix haute. La chaleur de son corps s’éloignant, je finissais enfin par me retourner. Le regardant s’avancer vers le couloir, juste vêtu d’une serviette. Ce dernier me demander de l’accompagner à Fleet Street, avant d’annoncer qu’il allait s’habiller et qu’il me laissait y réfléchir. Une proposition qui avait fait bondir la gorgone, qui comme toujours me tannait pour pas que j’y aille. Une moue sadique se dessinant sur mon visage, je murmurais :

« Quel dommage que ce soit à moi de choisir Médusa, parce que je vais y aller et si ça peux t’agacer tant mieux »  

Me dirigeant une nouvelle fois vers la fenêtre que j’ouvrais une nouvelle, fois j’inspirais profondément l’air extérieur, le laissant balayer mes démons pour quelque instant avant d’aller à mon tour dans le salon. Mon regard croisant mon miroir brisé sur lequel il ne restait qu’un seul pan, je baissais le regard vers les débris, avant de regarder Jack qui était tranquillement en train de fumer. Silencieuse, je partais à l’opposé de lui, ramasser le cendrier qui m’avait servi à briser mon reflet, je le posais sur la table à côté de lui. C’est à ce moment-là que j’apercevais le couteau avec lequel je l’avais menacé à mon arrivé. Le ramassant je partais le ranger, et sortais de mon mutisme :

« Je veux bien t’accompagner à Fleet Street, tu auras qu’à m’appeler la veille du jour où tu veux y aller »

Revenant dans le salon, je décrochais mon miroir, je le posais sur la table, avant d’ajouter avec sincérité, tout en prenant appui sur la table, devant le cadavre, mes mains posées sur la table, à moins de deux mètre de Jack :

« Tu sais, Athos ne cherche plus à avoir ta tête, notre arrangement n’a plus lieu d’être, tu n’as pas besoin d’attendre la mort d’Athos ou la mienne pour être libre. Prends ca comme un avantage de la malédiction de Régina. »

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