Une journée hyperactive ( Lance)

**Roland Locksley**

(toutes mes excuses je n'avais pas vu)

***

Roland était un enfant curieux, et voulait savoir tout tout de suite, et ça c'était sûrement du à son jeune âge. Il était prêt à poser un milliers de questions sans même forcément attendre une réponse. Heureusement pour lui Lance était très patient et répondait très clairement à chacune de ses questions. Son ami lui confia même qu'un de ses compagnons avait même était ami avec un lion. Voilà quelque chose de peu commun, Roland rétorqua alors

"Un lion? Vraiment? Mais ils mangent les humains non?"

Remarque Roland avait eu l'occasion de regarder une chaîne animalière avec ses parents. Et il y avait des soigneurs qui s'occupaient de lions blessés et après ceux-ci leur semblaient être reconnaissants pour le restant de leur vie. Certains semblaient même les reconnaître et les approcher comme si c'étaient des animaux domestiques.
Certaines émissions montraient ces soigneurs dans les cages avec des animaux comme des pumas et des guépards qui pourtant sont des chasseurs, alors finalement ce n'était pas forcément si étonnant que ça.

"Ca a l'air original comme amitié. Il n'avait pas peur?"

Lance lui disait que peut-être plus tard, d'autres apprendraient à chevaucher, comme lui apprenait à ce moment. Devant les explications de l'ami de son père, l'enfant hochait de la tête. Ca faisait peut-être à peine plus d'une heure qu'il avait rencontrer Flèche, et maintenant il n'imaginait vraiment pas sa vie sans lui. Oui, il savait que les animaux étaient intelligents. Il avait déjà vu des dessins-animés, dans un qui s'appelait Spirit, étalon des plaines, où le cheval avait aidé son cavalier à sortir de l'eau, puis en lui soufflant sur le visage l'avait aidé à se réveiller. Ainsi donc, les chevaux étaient vraiment conscients de certaines choses qui se passaient avec leurs maîtres.

"Non, je l'adore déjà. Je veux le montrer à tout le monde, et puis je sais que quand on va devoir rentrer, j'aurai hâte de le revoir."

A ses paroles le petit caressa l'encolure de son poney qui venait à peine de finir de boire l'eau du lac, puis avec Lance ils l'attachèrent à un arbre et s'assirent pour manger un bout. Les paroles de Lance le fire rire, c'est vrai qu'à y penser, il commençait à avoir faim.
Lance lui confirma, que tout comme lui, Flèche avait des horaires, ce qui inquiéta alors l'enfant qui demanda un sourcil haussé

"Tu crois que la maîtresse elle va vouloir me laisser sortir à midi. Ou le matin je lui laisse à manger assez... Tu m'apprendra hein"

Roland était loyal, il prenait ça certainement de son père, et il ne voulait surtout pas que Lance se dise qu'il avait eu tord de lui donner une telle responsabilité. il voulait lui prouver qu'il était prêt et avait réfléchi à tout. Mais il n'avait que 7 ans après tout et n'avait sûrement pas prit tout en compte, mais heureusement Lance le rassura en disant que son père et lui lui montreraient tout pour qu'après il puisse être autonome. Même si pendant encore quelques années il allait devoir y aller avec ses parents, mais peut être qu'une fois au collège il pourrait s'en charger tout seul et à vrai dire, il avait hâte de grandir.

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperactive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

J’appréciais beaucoup le comportement de Roland. Curieux de tout, il ne cessait de me poser des questions sur les histoires que je lui racontais. Au fond, je trouvais plutôt cela rassurant. Cela prouvait qu’il s’intéressait à mes propos et à moi. Réfléchissant quelques instants sur mon passé, je revoyais avec bonheur le banquet qui avait suivi la quête d’Yvain qui était parti pour sauver son cousin Calogrenant au péril de sa vie. Mais ce qui avait retenus tous les regards, c’était le mystérieux lion qui l’accompagnait. Sans muselière et sans harnais, il se promenait avec quiétude avec son maître dans les couloirs du château. Jamais nul ne vit lion plus docile, il ressemblait à un chien loyal se tenant fidèlement auprès de l’homme qui lui avait sauvé la vie.

- Il est vrai que d’ordinaire le lion est d’ordinaire l’ennemi de l’Homme mais celui-là était particulier. Le chevalier Yvain l’avait sauvé d’un dangereux serpent. J’imagine que ce sauvetage a permis de cimenter leur amitié. La confiance s’est installée et ils ne se sont jamais plus quitter. Je te souhaite de vivre la même relation avec Flèche… mais bien sûr, tu n’auras nul besoin de te mettre en danger pour lui prouver ton amitié !

Roland me demanda alors si Yvain avait peur d’être aux côtés de son ami le lion. Affectueusement, je souris à Roland et déclarais.

- Tu sauras, jeune Roland, qu’un chevalier n’a peur de rien ni de personne ! Yvain faisait partie des meilleurs gentilshommes et des chevaliers les plus courageux que j’ai eu l’occasion de rencontrer ! C’était également l’un de mes amis…

Après cette déclaration, je restais songeur l’espace d’un instant. Si repenser à mes amis me faisait souvent sourire, ils provoquaient également une douleur sourde et amère au fond de mon cœur. Yvain était réellement l’un des chevaliers auxquels je restais le plus attaché. Son grand courage l’avait à rejoindre la rébellion de mon cousin à Gaunes contre l’abjecte fée Morgane. Bien que j’ailles peur pour lui, je savais que sa persévérance lui permettrait de gagner bien des batailles.

Soupirant légèrement, je chassais ses idées noires de ma tête. Je saisis alors l’une des pommes que j’avais emportée avec moi et en tandis une à Roland. Je reportais toute mon attention vers le petit garçon qui savait me faire sourire mieux que quiconque. Il était si enjoué et faisait plein de projets pour lui et Flèche. Je sentais derrière ses paroles douces et innocentes, du respect et un sens aigu des responsabilités. Je n’aurais pas pu espérer mieux. Il était prêt à tout pour s’occuper de son cheval… peut-être même allait-il un peu trop loin.

- Je suis certain qu’il sera également ravi de te revoir tous les soirs. J’ignore si ta maîtresse te donner la permission de sortir de classe le matin mais tu pourras lui rendre visite à midi… mais attention, il ne faut pas que tu négliges l’école pour autant. Il faudra que tu restes très consciencieux et que tu fasses tes devoirs après lui avoir rendu visite… Et puis si un jour tu dois rester à l’école, je me chargerais de m’occuper de Flèche. C’est entendu ?

Je lui avais adressé ses paroles avec un petit air sévère mais cependant attendri. Je savais que le garçonnet était quelqu’un de responsable, mais je ne pouvais lui laisser passer ses journées à s’occuper de son poney. Régina et Robin auraient fini par m’en vouloir !

**Roland Locksley**

Si ça ne tenait qu'à lui, Roland était sûr de pouvoir passer sa journée à poser des questions. Il n'avait que très peu de souvenir de la forêt. Enfin, de la forêt si. Mais les compagnons de son père ne lui racontaient que très rarement leurs aventures qui parfois pouvaient s'avérer dangereuses et ils ne voulaient pas le choquer. Sauf que Roland rêvait de ses aventures et n'avait qu'une envie c'était de pouvoir en vivre une rien qu'à lui. Bon c'est vrai que très souvent son père le prenait avec lui, surtout dans l'année qui avait précédé leur arrivée à Storybrooke et le retour de leurs souvenirs.
Peut-être qu'avec Flèche justement c'était la chance de sa vie de vivre quelque chose de passionnant. Mais l'enfant ne se faisait pas d'illusion, ses parents ne le laisserait pas partir ainsi... Peut-être après ses 10 ans... Comme le lui avait si bien dit Lance il lui fallait être patient. Et puis, qu'en savait-il? Les aventures, c'est ce qu'il lisait, en vivre une ce n'était peut-être pas du tout ce qu'il croyait...
Le jeune archer ne pu s'empêcher de rire de bon coeur lorsque Lance lui annonça qu'il n'aurait pas à mettre sa vie en danger avec Flèche, oui sauf qu'à la télé il avait déjà vu des chevaux devenir fou:

"Mais j'ai déjà vu des chevaux...Comment on dit déjà... se cabrer c'est ça? Et même quand ils ont peur... Ils sautent enfin ils lancent leurs pattes en arrière"

C'est vrai que cette possibilité lui faisait un peu peur, mais après tout les véritables aventuriers n'ont peur de rien... S'il avait bien appris quelque chose aux côtés de son père et dans tous ces livres qu'il lisait avec ses parents, c'était bien qu'il fallait se montrer courageux. Aussitôt, il retrouva le sourire.
D'ailleurs Lance conforta ses pensées, sauf qu'il faisait référence plutôt aux chevaliers et non aux aventuriers

"Tu crois qu'il y a une différence entre chevalier et aventurier?"

Peut-être que c'était une différence de code, de vie, ce n'était pas tout à fait la même chose... Lance semblait songeur, peut-être ne valait-il mieux pas trop en parler, il ne voulait pas le voir triste.

"C'est promis"

Lança alors Roland tout joyeux aux paroles de Lance, oui il savait pertinemment que son poney serait désormais aussi un moyen pour ses parents de le faire bien travailler. Soudain il eut peur qu'à tout moment Regina et Robin avaient la possibilité de lui retirer Flèche si jamais il n'était pas assez sérieux, mais d'un autre côté ce n'était pas leur genre.

"Est-ce qu'un jour il aura des enfants... Enfin un poulain c'est ça?"

Il ignorait complètement d'où lui était venue cette question. Mais après tout c'est ça la vie non? On devient grand, on se marie, on a des enfants... c'était la même chose pour les animaux non? Il regarda Lance avec curiosité en espérant qu'il puisse lui répondre à ça aussi. Prenant la pomme que son ami venait de lui donner, il mordit dedans avec appétit.

**Lance A. White-Knight**

❝Une journée hyperactive❞
Roland Locksley & Lance A. White-Knight

Le jeune Roland ne manquait décidemment pas de répondant. C’était une chose qui me plaisait beaucoup ! Je ne cessais de sourire à chaque question qu’il me posait. Sa vivacité d’esprit serait sans doute un atout majeur dans sa vie à venir. Il était hors de question que je mette fin à cette imagination et cette intelligence étonnante en refusant de lui répondre. Il était quelque peu effrayé par la perspective de voir son poney se rebeller contre son maître ou adopter une attitude qui aurait pu mettre le petit garçon en danger. J’adoptais alors une attitude beaucoup plus sérieuse au moment de lui répondre. Ce n’était pas un sujet avec lequel il fallait plaisanter.

- C’est tout à fait vrai. Les animaux peuvent être effrayé au même titre que les humains. Il peut leur arriver de mettre leur cavalier en grand péril. Mais il existe des moyens de réaction pour se protéger lors de ces ruades. Ton père ou moi d’apprendrons à faire face à ce genre de situations. C’est même l’une des premières choses que tout bon cavalier devrait apprendre à faire.

Le garçon me posa alors une question étonnante à laquelle je ne m’attendais pas. Il voulait savoir s’il existait une différence entre chevalier et aventurier. Souriant à la question naïve de l’enfant, je hochais les épaules.

- Il existe toute sorte d’aventurier. Ton père par exemple a vécu de nombreuses aventures sans pour autant porter une armure de chevalier. Il n’est nullement besoin d’être un soldat ou un chevalier pour vivre de belles aventures. Tout le monde peut devenir aventurier, tout comme dans les histoires que tu lis. En revanche, chevalier est une véritable profession. Ce sont des soldats professionnels qui ont jurés loyauté à leur souverain et livre différentes quêtes en leur nom. Un chevalier se doit d’être courageux et être prêt à aider quiconque aura besoin de lui. Ils peuvent donc également être considérés comme des aventuriers.

Roland s’inquiéta alors de l’avenir de son poney. Il aurait aimé savoir si ce dernier aurait un jour une descendance. Cela lui semblait naturel de savoir qu’un adulte ait des enfants, quelle que soit l’espèce à laquelle il appartenait ! A nouveau, je hochais des épaules et tentais de répondre à sa question.

- Je ne saurais te le dire. Peut-être qu’un jour, nous aurons la chance d’accueillir une femelle poney dont il tombera amoureux. Il aura peut-être des petits dont tu pourrais t’occuper. Mais tu sais, tout le monde n’a pas la chance d’avoir des enfants ni même de se marier. Cette décision repose uniquement entre les mains de notre Seigneur !

L’espace d’un instant, je soupirais légèrement. Ce petit discours innocent me rappelait l’histoire de ma vie. Je n’avais jamais eu la chance de posséder une famille normale. Je n’étais pas marié lorsque Guenièvre tomba enceinte de notre petit Galaad. Milady était peut-être ma femme mais nous n’avions jamais eu d’enfants. Tout était une question de destin dans la vie et je ne pouvais qu’accepter celui que l’on m’avait attribué !

La suite de l’après-midi se passa d’une manière agréable. Roland avait mangé avec plaisir son goûter et nous nous étions promené aux côtés de Flèche qui ne manquait pas d’attirer l’attention. Malheureusement pour nous, il fût bientôt l’heure de rentrer. Je devais ramener le petit garçon auprès de sa famille et c’est ce que je fis. Je proposais à Roland de rentrer et nous nous rentrions aux écuries. Après nous être occupés de Flèche, je demandais à Roland de dire au revoir à son nouvel ami. Je le ramenais ensuite à la maison du maire de la ville qui nous attendait avec impatience. Je dis bientôt au revoir à Roland, ravi d’avoir passé ma journée avec le garçonnet. Bien que mélancolique, je n’étais pas triste car je savais que nous nous reverrions très prochainement.

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