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 Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.

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Marvin H. Kandinski
Marvin H. Kandinski


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MessageSujet: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 4 Oct - 18:23


❝Something to celebrate ?❞
Marvin E. Kandinski & Neïlina K. Kramers


Enfermé dans la pénombre de mon salon tout juste rénové, je me tiens assis, prostré dans un coin de la pièce. Incapable de faire le moindre mouvement, je laisse mon regard se perdre dans la noirceur qui m’entoure. Les volets de la pièce sont fermés et seul un très faible rayon de lumière parvient encore à se faufiler difficilement à travers les rideaux. L’obscurité devient alors une amie rassurante, le reflet du néant qui habite mon cœur et mon esprit. Je ne ressens plus rien si ce n’est l’amertume de souvenirs retrouvés qui dévore peu à peu toute ma joie de vivre. Depuis combien d’heures, de jours ou de semaines ai-je passé dans cette position ? Je l’ignore et à vrai dire ne m’en préoccupe guère. Le temps pour moi c’est arrêté au moment où celui des autres a été rétabli. Je sais ce qu’il s’est produit. La malédiction a été rompue, les gentils ont gagnés laissant les méchants affronté leur éternelle défaite. C’est ainsi que marche le monde ! Il est fait de nuances ; l’amour s’opposant à la haine, la paix s’opposant à la guerre, le bonheur s’opposant à la tristesse. Le bonheur des uns doit immanquablement faire le malheur des autres. On se doit de l’accepter. Mais pourquoi dois-je toujours me retrouver dans le mauvais camp ? Pourquoi le monde autour de moi doit se réjouir et célébrer leur bonheur retrouvé alors que moi je ne me suis jamais senti aussi seul ? Quoique ce n’est pas tout à fait exact. Les fantômes du passé me tiennent compagnie. Ils suivent chacun de mes pas, hante le moindre de mes cauchemars. Ils m’appellent et me font part de leurs reproches et de leurs moqueries. Leurs blâmes et leurs cris emplissent mon cœur de regrets et mes yeux de larmes ! C’est douloureux, extrêmement douloureux ! Je voudrais apaiser les tourments de mon cœur qui hurle au supplice mais c’est impossible. Toutes les personnes que j’aimais m’ont été enlevées et j’en suis le responsable. Le sang que j’ai sur les mains est comme la braise brûlante marquant au fer rouge une dette qu’il me sera à jamais impossible d’effacer. Rien ne peut rembourser le prix du sang !

Parfois je l’entends. Cet être maléfique qui a ruiné les vies de ces fantômes chéris. Ce monstre qui durant 28 ans a été le compagnon de ma folie solitaire alors que j’étais enfermé dans cet hôpital psychiatrique. Il me répète sans cesse qu’il m’aime et qu’il est heureux de reste seul à mes côtés. Lui, la folie indomptable qui a tout détruit sur son passage. Mon pire ennemi… oui je suis mon pire ennemi à ne pas en douter. Je ne l’aime pas et je ne m’aime pas. Si seulement je pouvais ne plus entendre sa voix. Ces murmures répétés me turent et me dévorent de l’intérieur ! Comment faire pour l’oublier, pour le chasser à jamais de mon esprit ?

Puis soudain, je me rappelle de l’alcool. Ce péché mignon qui faisait bouillonner le sang à travers mes veines, qui augmentait les pulsations de mon cœur et me permettait l’espace d’un instant d’oublier qui j’étais et le mal que j’avais causé autour de moi. Se pourraient-ils que mon désespoir et mes tourments puissent être effacé par mes vices d’autrefois ?

Lentement, très lentement je me relève. Aucune goutte d’alcool n’a franchi la barrière de mes lèvres durant tout le temps qu’à durer la malédiction. Il me  faudra donc sortir et aller déguster ce délice hors de chez moi, parmi la foule de ces gens heureux et méprisables. Qu’il en soit ainsi ! Je me prépare à sortir en prenant tout de même soin d’être présentable. Je suis totalement détruit à l’intérieur mais cela ne m’empêchera pas de le dissimuler à l’extérieur. Tout du moins pas tout de suite !

Il me faut très peu de temps pour dénicher l’entrée du Rabbit Hole. Là-bas des groupes d’amis et des familles se sont rassemblés. Ils rient et partagent ensemble les souvenirs heureux du temps où ils vivaient au royaume des contes. Je reste impassible et ne leur sourit même pas. Je prends place au bar, aux côtés d’une jeune brunette assise semble-il là depuis des heures. Je reste silencieux et prend en main la carte des cocktail que l'établissement propose.

FIN DE LA PARTIE DE MARVIN E. KANDINSKI



Dernière édition par Marvin E. Kandinski le Jeu 24 Déc - 17:15, édité 1 fois
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Neïlina K. Kramers
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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyMer 7 Oct - 17:28

Something to celebrate...
Les souvenirs étaient revenus. Ils me saisissaient comme le feu qui engloutissait la forêt. Ils se marquaient en moi douloureusement. Je ne savais plus comment réagir face à ce flot d’image, de son, de sentiment. Ma peau de soie était mise à vive. Médusa. Un monstre, des ailes, des griffes, des plumes, et des serpents accompagnés d’un regard pétrifiant. La douleur me pétrifiait. Enfermée dans mon appartement, reclus sur un coin de mon lit, mes mains encerclant ma tête je tentais de reprendre le dessus. Malheureusement dès que je parvenais à oublier la souffrance de ma transformation, la délivrance de ma décapitation, c’était ma vie sous l’identité d’Anne, d’Anne de Breuil, de Milady de Winter, j’ignorais laquelle de ses identités étaient la bonne. Tout était si confus. Cependant, un visage restait clair dans tout ce foutoir, celui d’un homme : un certain Athos. Un chevalier, un homme qui semblait-il était lié à moi d’une manière ou d’une autre. Malgré le brouillard ambiant autour de cette seconde vie je savais que c’était cet homme qui m’avait condamné à mort. J’entendais encore ses lèvres dansaient pour annoncé que je serais pendu au soleil levant sur la place public. Je ressentais la douleur qu’avait engendré cette annonce, mais aussi la colère, la haine, et surtout se désir de vengeance, qui dévoraient chacune de mes cellules, je voulais me venger et en cet instant j’en éprouvais encore le désir, mais avant toute chose je savais que j’allais devoir combattre et délier mes souvenirs.

Je voulais réellement comprendre. Je le désirais au plus profond de mon âme, malheureusement, j’étais incapable de retrouver des souvenirs heureux, la journée passa, une journée rythmé par deux époque bien différente sous de nombreuses coutures. L’olympe, une ville d’or et de lumière qui contrastait en merveille avec l’appartement miteux puant l’alcool et la décadence, les rues glacées et enneigées d’un village d’apparence modeste, puis la luxure déplorable et fausse de la maison dans laquelle j’avais passé la majeure partie de cette vie.
Oui, ma journée avait été déplorable, enfermée dans le noir la peur de voir revenir cette blonde enragée, connue sous le nom d’Athéna, revenir me maudire afin de me faire regretter la nuit où j’avais perdu mon innocence, la première fois. J’avais peur de croiser l’homme qui m’avait trahi et condamné à une mort lente et douloureuse.
Ce n’est qu’une fois, que je m’étais levée, le pas mal assuré, le dos vouter et les yeux cernés, que je croisais mon reflet dans le miroir. Un fantôme, une ombre vaporeuse voilà ce que je pensais en admirant mon reflet. J’ignorais où était passé la magnifique blonde, aux cheveux parfait qu’entourés un visage angélique ? Le dégout et la colère m’avait envahi faisant taire l’espace d’un instant la peur qui me tordait l’estomac. Je devais me ressaisir. J’étais Neïlina Kaylynn Kramers, je n’étais ni lâche, ni une souillon. Qu’importe ce qui devait m’arriver je m’en sortirais d’une manière ou d’une autre. Je devais sortir de ma demeure. Reprendre le contrôle de mon esprit capricieux et oublier l’espace d’une soirée toutes cette tornade intellectuelle qui faisaient rage au plus profond de mon esprit.

Il me fallait un anesthésiant sentimental, quoi de mieux qu’une bonne dose de cocktail ? Je savais déjà ce que j’allais prendre, mon régime serait à base de Cosmopolitan, de Mojito pour sa fraicheur, quelques Blue Lagon afin de noyer mes souvenirs dans sa magnifique couleur océanique et pour la touche exotique quelques Piña Colada. Un menu parfait, c’était un plan parfait, rapidement je me douchais, m’habillais d’une simple mais élégante robe rosée, échancré dans le dos. Mes cheveux ondulés, dansaient autour de mon visage. Si cette coiffure était courante, lorsque je croisais mon reflet dans le miroir elle avait réveillé un vieux souvenir, celui de Médusa. Mes boucles furent remplacées par d’effrayant serpent, dont le sifflement fit naître d’effroyable frisson. Sortant à vive allure, j’inspirais profondément l’air frais de cette soirée.
Automatiquement, je me dirigeais vers  le bar « Rabbit Hole », le pas pressant, le cœur affolé pour une raison qui m’échappait encore. Le souffle court, je pénétrais dans le bar qui était remplis de monde. Tous ses groupes stoppèrent net mon avancé, je restais un quelques secondes dans l’embrasure de la porte, mon regard sondant chaque visage à la recherche de celui qui me fera courir à ma perte. L’esprit vif, je sentais de nombreuses pensées envahir mon esprit, j’étais partagée entre l’envie de fuir ce lieu bien trop remplis, bien trop dangereux, et celle de rester. Fuir ou combattre cette peur qui je le savais aller me poursuivre pendant plusieurs semaines. Les regards commençant à se tourner vers moi, je me forçais à prendre une décision, j’attirais l’attention ce qui était loin d’être mon intention. En un geste mal assurée, je sentais mes pieds se mouvoir à l’intérieur avant de se précipiter vers le bar. Je m’asseyais sur le siège le plus proche à côté d’un homme que je ne  connaissais ou si c’était le cas je ne m’en souvenais pas. Ce dernier scrutait la carte des cocktails, mon menu personnel me revenant à l’esprit, je commandais d’une voix pressée et tendue un Cosmo, tout en lançant des regards inquiets autour de moi.
Inspirant profondément, je tentais de redevenir la Neïlina que j’étais avant que toute cette merde, car oui à mes yeux c’était le seul mot qui pouvait décrire cette situation. L’alcool, voilà ce que je voulais. La douce caresse de la boisson, me concentrant sur les gestes assurés du barman, je sentais mes doigts heurter avec impatience le comptoir en chêne.

En quelque minutes, ce dernier déposais mon cocktail en face de moi tout en me demandant d’une voix faussement amicale : « Vous n’avez personne à retrouver se soir ? » « Contentez-vous de me servir ! Je n’ai pas besoin d’un psychologue encore moins d’un fouineur ! »  Lançais-je d’un ton sans appel, et menaçant e tout accompagné d’un regard glacial qui fit pâlir le barman qui s’éloignait de moi avec précipitation. Bien entendu j’ignorais que mon agacement couplé aux flots de sentiments qui m’animait depuis ce matin avait transformé mes iris pour les rendre similaire à celle d’un serpent. Engloutissant une longe gorgée de mon cocktail, je laissais échapper un gémissement de plaisir, ce qui me rendait mon regard humain et vert que j’aimais tant.
La porte du bar s’ouvrant à nouveau, je sursautais, mon verre toujours à la main, perdant ma précieuse boisson qui s’échappa de mon verre pour venir s’écraser entre moi et mon voisin. « Je suis désolée, j’ai … j’ai été surprise » bafouais-je avec précipitation, tout en faisant signe au barman de revenir pour avoir un nouveau rêve. Armée, de quelques serviette en papier j’épongeais avec maladresse, sans regarder mon voisin, maudissant ce nouvel état qu’était le mien.

J'veux vivre ma jeunesse et crever à l'apogée. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
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Marvin H. Kandinski
Marvin H. Kandinski


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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 11 Oct - 19:15


❝Something to celebrate ?❞
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Pina Colada, Sex on the beach, Mojito… tels sont les noms des compagnons qui partageront ma longue nuit d’insomnie. Ils se présentent alors à moi, tous plus aguicheurs les uns que les autres. Mais ces grands classiques ne sont bien évidemment pas seuls. D’autres cocktails maison tentent de leurs voler la vedette en imposant leur noms originaux et leurs mélanges savoureux. Fairytale, White Queen, Red Hood… des noms qui dans d’autres villes pourraient sembler bien absurdes. Mais Storybrooke se plait à bouleverser les codes établis de la fantaisie et du rêve. Ici rien ne peut choquer les habitants habitués à côtoyer les personnages de contes de fée et cette force absurde que l’on appelle magie. La magie… cette arme si particulière prisée par des simples d’esprits qui n’ont qu’à balancer des paillettes roses pour se sentir supérieurs. Aucune finesse d’esprit, aucune démonstration d’intelligence. Les personnes qui s’en servent n’ont que peu de raison d’être satisfaits d’eux-mêmes. Une fois encore je me retrouverais paria, mon génie serait une fois de plus relégué qu’au rang d’art mineur. Je me sens différent, je ne suis finalement qu’un être malformé et perdu dans une foule de personnes qui ne le comprendront jamais véritablement. Sortant de mes pensées, j’appelle le serveur. Je commande un White Russian, petit clin d’œil à l’oiseau que j’étais avant que mon esprit ne bascule vers le néant.

Une seule gorgée suffit pour bousculer mon esprit ! Il y a tellement d’année que je n’ai pas dégustée cet exquis avant-goût de paradis et nos retrouvailles sont si douces. Je sens le liquide traverser mon corps et réchauffer mon cœur. L’espace d’un instant, je ferme les yeux profitant de ce moment de délice. Rien ne semble pouvoir me rattacher à ce monde répugnant qui m’entoure. Rien, si ce n’est peut-être la voix de ma voisine invectivé le barman. Je souris alors à la remarque de la jeune femme, me réjouissant à ses dépens de ne pas être seul dans ma volonté d’oublier mon passé. J’ouvre alors mes yeux au reflet cristallin pour les tourner vers elle. Jolie vision d’une trentaine d’année, son visage d’ange et sa tenue parfaite elle ne semble pas être une fille à problème. Pourtant, l’espace d’un instant, un détail sur sa personne me laisse penser le contraire. Ai-je réellement deviné des iris ovale dans ses yeux verts ou n’était-ce que le reflet de mon imagination ? Une faille serait-elle apparue l’espace d’un instant dans ce joli masque d’opaline que j’aurais été le seul à deviner ? Cette idée me plaît beaucoup et je décide de lui prêter plus d’attention à ce mystère qui se tient à mes côtés. Son regard fuyant balayant la salle avec empressement, sa respiration lourde et mécanique toute en elle semblait trahir sa nervosité. Avait-elle peur de rencontrer une personne en particulier ? Se sentait-elle simplement oppressée par la masse grouillante des clients de l’établissement ?

Soudain, le crissement de la porte se fait entendre. Dans un sursaut, elle renverse alors le précieux liquide qui se repend sur la table éclaboussant dans la foulée la manche de ma chemise. Se confondant alors en excuse, elle tente de réparer son erreur. En signe de pardon, j’essuie le liquide près de mon bras en lui répondant.

- Ne vous excusez pas pour ça. Ce genre d’incidents peut arriver à tout le monde.

Le barman s’approche alors de nous un chiffon à la main. Après avoir épongé ce qui restait de liquide, il s’adresse alors à ma voisine, prêt à prendre sa seconde commande.

- Laissez-moi faire, mademoiselle. Désirez-vous un autre cocktail ?

- Apportez-nous deux de vos excellents cocktails Fairytale, garçon et mettez le tout sur ma note.

- Très bien, Monsieur.

Avant que la mystérieuse jeune femme n’ait eu le temps de prononcer un mot, je reprends la parole.

- Disons que c’est une façon pour moi de vous pardonner. J’ai entendu dire qu’il n’était pas socialement acceptable de boire seul, voilà nos deux torts réparés.

Me rappelant soudainement que la jeune femme ne s’était retrouvée seule par hasard, je tourne mon attention vers mon acolyte d’un soir. Tenant mon verre nerveusement entre mes doigts, je fais tourbillonner le liquide noir à l’intérieur de ce dernier. Mes joues se teintent d’une légère couleur rosée tandis que mes pensées s’embrouillent. Ce genre de comportement, aussi intrusif et ce discours séducteur ne me ressemble pas du tout. Tout du moins s’ils sont étrangers à Marvin, Edward lui les a depuis longtemps travaillé et savouré. Est-il possible qu’en voulant noyer mon amertume dans l’alcool, ma deuxième personnalité ait refait surface ? Le retour du barman éloigne alors mes pensées.

- Voilà pour vous Mademoiselle, Monsieur !

Je ne sais ce qui me rend alors le plus mal à l’aise. Est-ce la crainte de voir la réaction de ma voisine ? Le sourire entendu et malicieux du barman alors qu’il me tend mon verre ? A-t’il crut lire en moi une volonté de séduire la jolie demoiselle ? Quoiqu’il en soit, je ne peux supporter cette situation plus longtemps. D’un geste rapide voir même brutal, je tends un billet vers le serveur.

- Voilà pour les consommations ! Vous pouvez garder la monnaie !

Ne jetant qu’un bref regard confus à l’adresse de la demoiselle, je déclare avant même de m’en aller.

- Je vous prie de me pardonner, mademoiselle. Je vous souhaite une bonne soirée.

Je scrute alors la salle devant moi, espérant et priant presque pour pouvoir y trouver une table libre.

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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyVen 16 Oct - 21:13

Something to celebrate...
Le verre renversé. La honte me tiraillant de toute part. Je me retrouvais à balbutier pour la première fois de ma vie. Quel honte. J’ignorais quelle mouche m’avait piqué où était passée la femme sûr d’elle et forte que j’avais toujours été. Une divinité, une comtesse, une strip-teaseuse, une femme accomplie qui aime plaire et qui aime être aimé. Mon voisin, quant à lui ne semble pas réellement agacé par ma maladresse, en un geste simple, il essuie de son bras le liquide que je n’avais pas encore retiré, tout en m’apprenant d’une voix douce que ce n’était pas grave et que ce genre d’incident  arrivait à tout le monde. Reconnaissante, je lui accordais un sourire, la vague d’angoisse disparaissant l’espace d’un instant tandis que mon voisin profitait du fait que j’avais demandé au serveur de refaire son apparition pour me commander la même boisson que la sienne : un Fairytale.  Une initiative qui venait rompre mon planning  que j’avais établi quelques minutes plus tôt. Légèrement décontenancée par son intervention, je restais un instant silencieux avant de laisser la femme en moi reprendre le contrôle en passant une main dans ma chevelure bouclée tout en écoutant les explications du trentenaire aux yeux bleus : « Merci, c’est fort aimable à vous, Neïlina  Kramers et vous êtes ? » Demandais-je réellement intrigué par cet homme, mes vielles habitude avait la vie dure, je voyais en mon voisin une possibilité de rompre la morosité et la noirceur dans laquelle j’évoluais depuis la levée de cette maudite malédiction.

Le serveur revenant vers nous afin de servir les nouvelles commandes, je l’ignorais royalement, croisant du coin de l’œil la peur qui s’irradiait de son corps. Quoi aucune femme l’avait envoyé voulait celui là ? Songeais-je exaspérée tandis que de son côté l’homme avec lequel il semblerait que j’allais passer la soirée lui tendait un billet avec brutalité tout en lui apprenant d’un ton sans appel qu’il pouvait garder la monnaie. Ah il n’y avait pas qu’à moi que le serveur tapait sur les nerfs. Tandis que j’attendais une réponse à sa question, je saisissais avec douceur le verre, avant que le trentenaire ne vienne me désarçonner avec une certaine brutalité. L’homme me souhaitant une bonne soirée, tout en scrutant la pièce que je me refusais à regarder de peur de tomber sur un visage familier. L’idée que ce dernier puisse m’abandonner à mon sort, libre à toute nouvelle rencontre qui pourrait s’avérer plus déconcertante que celle-là. Je sentais ma vielle amie, l’angoisse refaire son apparition. Soudainement, je laissais mon désaccord s’exprimer tout en utilisant mes vieux talents de séductrice : « Ainsi donc vous allez rompre les règles de base qui régisse les lieux comme celui-ci pour boire seul ? Est-ce ma maladresse qui vous pousse à fuir ainsi ? »  Marquant une pause, je croisais les jambes, un geste qui dévoilait un peu plus la blancheur de ma peau parfaite, avant de reprendre : « L’idée de voire avec vous me paraissez assez intéressante, sans compter que c’est moi qui me suis invitée à vos côté, c’est donc à moi de me chercher une place et non à vous. » Dépliant mes jambes en guise de conclusion, j’aspirais légèrement le contenu de mon cocktail avant de faire face aux personnes présente dans le bar. Droite comme un I, je tentais de faire bonne figure, mon visage restant de glace, je sentais mon cœur s’emballer pousser par un sentiment de peur incontrôlable qui venait transformer une nouvelle fois mes pupilles vertes en celle d’un serpent. J’espérais, secrètement que l’inconnu ne revienne sur sa décision.
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Marvin H. Kandinski
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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 18 Oct - 13:11


❝Something to celebrate ?❞
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Déterminé à trouver une table vide, je ballade mes yeux au travers de la salle. Je finis par trouver l’objet de ma convoitise je m’apprête à me diriger vers la table mais une voix douce m’interpelle alors. Mon attention est immédiatement ramenée vers ma jeune compagne de bar. Ces propos sont très amicaux et elle me propose alors de s’en aller. Un léger sourire s’affiche alors sur mes lèvres alors que je pense à l’absurdité de la situation. Pourquoi donc chercher à s’éviter ? La nuit pourrait s’annoncer belle est pleine de promesses si seulement j’osais saisir cette magnifique opportunité. Je me retourne alors tout en l’observant. Etrangement, je me rends subitement compte que je ne l’avais jamais encore réellement regardée. Comment la beauté singulière de cette femme avait-elle pu m’échapper ? Ses magnifiques yeux marron, ses cheveux roux cascadant doucement sur ses épaules, le teint pâle et cependant parfait de sa peau… Sur le moment cette vision enchanteresse me fait manquer un battement de cœur. Mais ce qui retient mon attention avant toute chose, c’est cette impression de malaise, de nervosité que je devine alors qu’elle jette un regard sur moi. Il lui aura fallu du courage pour oser accomplir un acte qui la paralysait quelques instants plus tôt. Mon instinct d’oiseau protecteur se mets alors en route. De toute évidence, elle est effrayée et recherche uns personne pour la protéger, pour occuper son esprit l’espace d’une soirée. Comment pourrais-je laisser une demoiselle en détresse seule ? Mon rôle n’est-il pas de la protéger contre d’éventuels dragons qui feraient leur apparition inopinément ? C’est tout du moins ce dont j’essaie de me convaincre alors que mes pas me ramènent vers elle, tout comme un papillon attiré par une lumière étincelante à laquelle il ne saurait échapper.

- Mademoiselle, je vous prie de me croire que votre maladresse n’est en rien la raison de mon éloignement. Elle ne vous rend que plus adorable. Non ce qui me chagrine en réalité, c’est mon manque de savoir vivre. Avoir osé commander une boisson sans même vous avoir consultée auparavant est un crime impardonnable.

Je me rassis alors à ses côtés, posant avec une certaine maladresse mon cocktail sur le bar. A tel point que je manque de le renverser à mon tour. Je ne dois le sauvetage de mon verre qu’à un réflexe vif et surprenant de ma part.
Pardonnez donc cette maladresse de ma part. Les contacts sociaux d’autant plus lorsqu’il s’agit de jeune beauté me rendent mal à l’aise. J’en ai perdus l’habitude. N’est-ce pas misérable ?

Dans un sourire, je chasse la morosité qui menace de s’emparer de mon esprit. Ce genre de relations mélancoliques devraient avant tout être tenue avec les barmans et non pas avec nos compagnons de tablées. Je me retourne alors dans un sourire et tout en lui tendant la main, j’aborde les présentations.

- Je suis ravi de vous rencontrer Neïlina. Quel prénom charmant que le vôtre ! Je m’appelle Marvin… Marvin Kandinski !

Le contact doux et réconfortant de sa peau me fait légèrement frémir. Non content d’avoir durant de longues années traversé ces dernières années en solitaire, j’ai également perdu l’habitude de la chaleur se dégageant d’un corps humain. Machinalement et presque sans le vouloir je jette un rapide coup d’œil vers le décolleté de ma voisine. Seconde intervention de soirée d’Edward j’imagine ! Avant même qu’aucune rougeur n’apparaissent sur mon visage, je retourne mon intention vers mon cocktail et en prend une gorgée.

- Quel délice ! Je vous avoue que j’avais quelques craintes concernant son nom. Fairytale… n’est-ce pas un nom plein de promesses mensongères en totale contradiction avec ce monde dans lequel nous avons évolué ?

Je n’ai pas besoin de la questionner sur son passé. La simple nervosité de la jeune femme parle pour elle. Nous ne sommes en rien différents. Un passé troublé, des malheurs bien plus nombreux que ces maigres bonheurs envolés… ce sont des sentiments que nous avons partagés. Trop d’audace, trop de folie ou de sang sur les mains pour espérer être heureux dans ce monde ci. Les méchants n’ont jamais droit à une fin heureuse et notre malédiction a débuté lorsque celle des autres s’est achevée. Je laissais derrière moi ces souvenirs douloureux pour rapporter mon attention sur notre vie d’aujourd’hui.

- Mais laissons le  passé là où il est. Ne pensez-vous pas que c’est pour le mieux ? Concentrons-nous sur notre belle ville de Story Brooke. Je vous avoue que je serais curieux de savoir ce que vous faites de vos soirées dans cette belle cité. Personnellement, je suis inventeur spécialisé en robotique. Je crée des machines et vends du rêve à des enfants qui en ont bien besoin.

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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 18 Oct - 20:54

Something to celebrate...
Mes lèvres se délient sans que je ne puisse empêcher quoi que se soit. Pour la première fois depuis que j’avais retrouvé mes histoires passées, Neïlina refaisait surface. Cette femme orpheline que la décadence à sauver de la dépression qui la guettait. Ceci-dit, mon angoisse de croiser le regard qui régner en maître dans mon esprit me terrassait de peur : Athos. Mon cher mari qui m’avait condamné à une mort par pendaison. Publiquement humiliée, le nom de ma famille lyncher, ou du moins celui de ma famille adoptive étant donné que j’étais incapable de connaître mon véritable nom de famille. Dès que j’essayais de trouver un nom, je me souvenais d’un mot : catin. Un mot qui faisait lui-même écho à mon comportement dans l’Olympe lorsque j’avais rejoint Poséidon pour ma première et dernière nuit d’amour. De cette vie, je ne retenais pas grand-chose d’autre que la douleur d’une transformation physique abominable et dégradante. Malgré mes nombreux ennemis, Athos restait celui que je craignais le plus, une partie de moi l’aime encore, tandis que l’autre rêve d’une vengeance digne de celle que Milday aurait pu orchestrer pendant ses glorieuses heures de tueuse vengeresse.
Revenant à l’instant présent, je fixais mon voisin, le suppliant presque de me sauver. Je savais qu’Athos chercherais ne premier une femme seule si ce dernier était bel et bien dans cette ville. Puis sans savoir pourquoi ni comment, les grand yeux bleus du trentenaire m’inspirait confiance. Il y avait une étincelle en lui qui me rappelait celle que je voyais dans les miens. Lui aussi n’avait pas été sauvé par la malédiction, comme la plupart des habitants de cette ville, comme la douche Blanche Neige. Son nom gisait sur toute les lèvres aux point que se derniers deviennent laçant et rébarbatif et encore je ne vous parle pas de Charmant et des louages qui sont prononcé sur son dévouement pour sa femme la dite blanche neige. Qui était assez stupide pour croire qu’un tel amour était possible ? Le regard, du l’inconnu qui sondait ma silhouette et mon visage, me sortant une nouvelle fois de ma réflexion sarcastique, j’aspirais un peu plus du liquide qui venait de m’être offert, quand la réponse tant attendue arriva enfin. Ses lèvres se mouvaient pour exprimait un besoin ardent de me rassurer sur ma maladresse. Le mot adorable étant également prononcé je ne pu retenir un léger haussement de sourcil surpris. Adorable ? Moi, non il se trompait, j’étais beaucoup de chose mais pas adorable, les chatons son adorable, je suis l’opposée du chaton. L’homme, se lamentant devant son manque de savoir-vivre, je ne pu m’empêcher de laisser échapper un léger rire libérateur en répondant avec sincérité : «  Oh je vous en pris, j’ai connu bien plus bourru comme homme. Sans compter que votre initiative à certes bouleversé le menu que j’avais établi mais il m’a permis de découvrir un cocktail que je n’aurais jamais osé tester en temps normal. »

La gestuelle, de mon compagnon de soirée, m’apprenant qu’il choisissait de rester, en s’asseyant sur le tabouret où je l’avais trouvé quelques minutes plus tôt. Si de mon côté je déclinais mon nom, je fus contrainte de sentir la surprise dans le regard azur de l’inconnu, qui s’empressa a son tour de décliner son identité, tout en me tendant une main que je saisissais avec douceur : « Merci, je me demande toujours qui a eu la brillante idée de me donner ce nom et pourquoi, mais je suis enchanté de faire votre connaissance, cher Marvin. »
Un sourire aimable, se dessinant sur mon visage, je tentais de faire taire le sarcasme et la colère que je ressentais envers la personne qui nous avait emmenés dans cette ville alors que j’aurais pu réaliser la meilleure vengeance de toute ma vie. Aspirant du liquide, je me délectais du gout subtil de l’alcool me brulait l’œsophage. Un nouveau rire sarcastique s’échappant de mes lèvres, suite aux nouveaux dire de Marvin je répondais d’un ton étrangement haineux, j’ignorais d’où cette haine me venait alors que j’avais passé tant d’heure à me conditionner à rester positive et aimable : « J’avoue que je pensais qu’il serait amère, un peu comme toutes les histoires qui traine dans les rues sur les retrouvailles entre Snow White et Charming, comme si un amour pouvait être pur. Je suis moitié sur que lui aussi a trompé al douce colombe qui doit bien cacher son jeu elle aussi. A moins qu’elle soit réellement aussi fade qu’il n’y parait ! »  Concluais-je en une grimace, les douloureux souvenirs de moi et d’Athos me revenant en tête, lui aussi il me pensait parfaite, et quand il eut découvert à quel point il s’était trompé il n’a pas hésité à me jeter aux ordures avec autant de détermination que le bourreau de ma mère adoptive lorsqu’il l’avait retrouvé morte à mes côtés. Mes dents se serrant sous l’effet de la colère je buvais un peu plus du cocktail, incapable de revenir à l’instant présent. Laissons le passé là ou il est, les mots de l’ancien maudit venant me sortir de mon cercle vicieux, je me forçais à poser mon regard souffrant sur lui. Il voulait savoir ce qu’il y avait de mieux. Si seulement je le savais, m’hydratant davantage, je l’écoutais plus attentivement, ma colère toujours sous-jacente et que j’essayais de faire taire par l’afflux d’alcool. Cette fois encore il allait en falloir plusieurs litres pour tout oublier. Peut-être étais-ce trop tôt pour me confronter au monde extérieur. « Comment oublier le passé quand les acteurs qui l’ont rythmé peuvent revenir hanter le présent ? J’aurais préférer rester maudite plutôt que devoir tout connaître de ma vie passé pas vous ? » Demandais-je, entre deux aspirations, la voix tendue et légèrement perdue. Raclant légèrement ma gorge, je poursuivais, avec un grain de malice sur les lèvres : « Jouons aux devinettes alors, je veux voir si vous êtes doué à ce jeu là : Alors durant les douces soirées et dans cette ville je vends du rêve aux hommes. Les poupées peuvent également être de la partie. Alors qui suis-je ? » Transpirant d’amusement, j’appuyais ma tête sur le dos de ma main, curieuse de voir ce qu’il allait bien pouvoir sortir.

« Vous avez toujours fait ce métier ? » Demandais-je soudainement songeuse et curieuse, une attitude qui pourrait se retourner contre moi s’il voulait lui aussi jouer aux détectives.

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Marvin H. Kandinski
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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyVen 23 Oct - 10:26


❝Something to celebrate ?❞
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Une gorgée ou deux de cocktail suffit à délier la langue de ma camarade de bar. Elle me parle alors d’amour brisé et déçu, le rêve d’une vie qui s’effondre. Je devine alors que Blanche-Neige et Charmant, couple harmonieux connu de tous, n’est pas la première de ses préoccupation. Non en réalité la présence de ses personnages dans le théâtre de ses réflexions ne doit servir qu’à faire écho à sa propre histoire. La personne qu’elle craignait tant de voir ce soir ne serait-elle en réalité que son amour perdu ? Je me prends alors moi-même à rêver. L’Amour est une notion qui me semble totalement étrangère. Oh bien sûr, j’ai été entouré par des personnes qui m’étaient chères, des proches qui embellissaient ma vie jour après jour. Ma famille et mes amis qui avaient fini par en payer le prix fort. Mais l’amour conjugal, tel qu’il était décrit dans les contes de fées reste pour moi un parfait mystère. Pourtant, il fut un temps où je croyais à cet amour, à cet être cher qui avait lié sa vie à la mienne. Doris représentaient à l’époque tout ce dont je pouvais rêver. Une femme douce, généreuse et réellement soucieuse du bien-être de son cher mari. Elle m’avait offert le plus précieux des cadeaux du monde, mon cher Joseph, dont l’innocence et la perfection avait illuminé mon monde. Cependant ce rêve n’avait duré qu’un instant. Lorsque je m’éveillais de ce rêve si parfait, ma cervelle m’avait été à moitié retirée et ma femme m’avait abandonné au moment où elle avait découvert la vérité sur moi. Monstre ! C’était cela le dernier mot qu’elle avait prononcé. C’était cela que je retiendrais d’elle à jamais. Était-il donc si juste de voir des personnes profité d’un bonheur qui avait été éphémère pour nous ? Pourquoi certaines personnes avaient-elle droit d’être heureuses alors que les autres pleuraient la disparition de tout ce qui leur avait été enlevé ?

- C’est donc cela la définition de l’amour ? L’imperfection ? Je ne puis qu’être d’accord avec vous, ma chère. L’amour comme toute autre relation ne peut être parfaite. Est-ce après tout bien surprenant alors que nous vivons dans un monde qui ne l’est pas ? J’ignore ce qui fait de l’amour de Blanche-Neige et Charmant une exception. Je souhaiterais le savoir. Je voudrais posséder le secret d’une union parfaite et harmonieuse. Après tout, quelles que soient nos erreurs passées, nous avons tous le droit à un peu d’amour dans nos vies, non ?

Neïlina confirme alors les soupçons que je nourris à son sujet. Cet être qui lui fait aussi peur aujourd’hui et sans nul doute cet ancien amour qui lui a brisé le cœur. Pour quelle raison le craint-elle ? Qu’a-t-elle à craindre de lui ? Je l’ignore. Mais après tout, je n’ai pas le droit de l’interroger sur son passé. Certaines de mes questions ne seraient immanquablement retournées. Je ne souhaite pas revenir sur mon passé. Mon jardin secret est un lieu secret et oublié que je garde jalousement pour moi. Cela pourrait paraître surprenant mais d’une certaine façon j’envie la position de ma camarade d’un soir. Au moins, elle possède un passé aussi horrible soit-il. Elle possède une raison de se battre même si le combat doit être mené pour sauver sa propre existence. Je ne possède plus rien ! Mes rêves, mes proches tout m’a été enlevé et je me retrouve à présent seul avec moi-même, empli de rêves brisés que je ne pourrais jamais réparé. Pourtant avant que la malédiction ne soit rompue, tout me paraissait si simple. J’étais insouciant et me préparais une vie heureuse et épanouie auprès d’amis auxquels je m’attachais peu à peu. Que me reste-il à espérer dans cette vie où ma deuxième personnalité s’évertue à détruire tout ce que la première se donne tant de mal à bâtir ?

- Je vous comprends, Neïlina. Le passé peut être réellement cruel pour certains d’entre nous qui n’ont pas eu la chance d’avoir une vie équilibrée. Tant de malheurs peuvent nous être arrivés que nous ignorions si nous pourront un jour sortir la tête hors de l’eau. J’ignore tout de votre histoire mais je vous comprends. Si cela peut vous consoler quelque peu, je peux vous garantir que rien de fâcheux ne vous arrivera ce soir, tout du moins pas tant que je serais à vos côtés.

Nous nous tournons alors vers nos vies d’aujourd’hui. Neïlina me parle alors de la profession qu’elle exerce à Storybrooke. J’apprécie le ton qu’elle emploie et cette mystérieuse charade me font d’ores et déjà pressentir que cette profession pourrait être reprouvée par les mœurs de la ville. J’entrevois d’ores et déjà la réponse mais décide d’entrer dans son petit jeu d’énigmes.

- Très bien alors laissez-moi deviner. Vous n’êtes vraisemblablement pas concessionnaire automobile sinon vous ne travaillerez pas de nuit. Vous pourriez être actrice mais vendriez du rêve aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Vous être jolie et pleine de charme, désabusée par l’amour je pencherais donc pour le marché du sexe mais avez peut-être d’autres occupations à côté de celle-ci. Etes-vous danseuse de cabaret strip-teaseuse ?

J’avais prononcé ces mots sans gêne et sans hésitation. Comme si cette devinette n’était qu’une analyse de l’une de mes expériences. Je joue la comédie, faisant croire que cette affirmation n’a aucun impact sur moi. Pourtant je ne peux empêcher une certaine gêne de se faire sentir dans ma voix. Pour répondre à sa deuxième question, je reprends avec le même jeu de devinettes.
Je dois vous avouer un secret, mademoiselle. Cette occupation n’est pas la seule à laquelle je me livre. Jouons une seconde fois aux devinettes voulez-vous ?

- J’exerce une profession où l’inventivité et la prise d’initiative jouent un rôle décisif dans le succès d’une entreprise. Mes supérieurs attendent de moi une loyauté et un courage sans faille. Je mets volontiers ma vie au service des autres. Vous avez deviné ?


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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 25 Oct - 10:51

Something to celebrate...
J’ignore si c’est l’alcool qui délie ma langue ou si c’est juste la pression et l’angoisse que je ressentais depuis que la fille de Blanche Neige et son père, la dénommée Emma, avait mis fin à la malédiction de Régina, qui me poussait à parler à cet inconnu. Il est vrai qu’en temps normal, parler n’était pas ma préoccupation essentiel, mais j’avais compris une chose face à cet homme, si je voulais qu’il reste, il fallait plus qu’une beau décoté, quelques œillades, et de beau sourire fraichement sortie d’un magazine. Il fallait que je parle. Bien entendu, je ne laissais rien apprendre sur celle que j’étais autrefois. Médusa, n’avait certes pas connue beaucoup de personne hors mi sa famille, Anthéa, Hadès, Zeus et bien entendu celui qui l’avait mené à sa perte le beau et ignoble Poséidon. Cependant, ce n’étais pas le cas de Milady, elle avait connu, beaucoup de personne, côtoyait tous les milieux, du plus pauvre, en passant par le clergé pour finir par la noblesse. Tous, aucun ne lui était inconnue et elle métrisait les règles qui incombaient à chacun. Mon nom était connu, mon visage était parmi les plus en vogue et les plus appréciaient. Je devais me méfier. Alors je n’envoyais aucun élément sur mes vies passées, sauf un seul, la peur de revoir Athos. Poséidon à côté n’était que le cadet de mes soucis. Il n’avait que faire de moi, je le savais désormais. Athéna, quant à elle avait bien dû trouver une autre vie à détruire, ou un autre reproche à faire à son cousin, la vie des dieux de l’Olympe était tumultueuse et enivrée par de furieuse manipulation et convoitise. Ô j’aurais fait une si bonne déesse, si seulement je n’avais pas eu des serpents en guise de cheveux, des pates d’autruches à la place de mes jambes, des griffes à la place des ongles. Seul mes yeux, auraient été utile, m’enfin bref.  
Donnant à mon compatriote, ma propre définition de l’amour en utilisant le couple le plus en vogue dans cette vole et celui qui me donnait le plus envie de vomir par la même occasion, je déclenchais sa curiosité.  « Nulle personne n’est parfaite, les dieux ont les pries, mais ils sont loin d’être parfait tout comme nous ils ont des vices, mais on fait avec. Est-ce qu’on les flagelles pour leur imperfection ? Non. Alors comment est-ce possible qu’un humain soit l’incarnation de la perfection ? C’est impossible, alors qu’on n’essaie pas de me faire croire que cette Mary-Margaret soit une sainte, elle a des vices comme tout le monde. Ceci dit, je ne pense pas qu’il y ait une quelconque recette magique, ca doit être une histoire d’alchimie et de franchise, ou de tolérance. Je n’en sais trop rien. Vous avez sans doute raison, nous avons sans doute droit à un peu d’amour, mais rêver du grand amour c’est superflu, il n’existe pas, il se termine souvent brutalement. » Concluais-je les yeux voilés par les souvenirs, pensant à la stupidité que j’avais fait preuve lorsque j’étais Médusa puis à la dévotion que j’avais porté à Athos même lorsque je le trompais je l’aimais. Je l’aimais juste à ma façon. Je n’étais pas parfaite. J’étais une jeune femme abimé par la vie qui essayait juste d’être parfaite, mais ça il n’a pas voulu l’entendre.

Marvin, croyait en un avenir dans lequel nous pouvions oublier le passé du monde des contes. Une simple utopie, à mes yeux, pour moi c’était impossible. La possibilité de vivre sereinement m’avait été retiré il y a bien longtemps. Malgré l’exposition de mon désaccord, mon compatriote semblait comprendre mon point de vu, ainsi donc il n’avait pas eu la vie facile lui aussi, il s’était même qualifié de méchant, quelques seconde auparavant. Je voulais savoir, savoir qui il était autrefois, mais si je lui posais cette question, je me mettais en danger. Bien qu’il m’inspire confiance, je n’étais pas capable de lui avouer qui j’étais.  « Ma vie passée, ne vaut pas le coup que l’on en parle. Je veux bien croire au fait que vous allez pouvoir me protéger des peurs qui sont réapparu à la fin de cette malédiction… » Finissant mon verre, je levais la main pour appeler le barman une nouvelle fois. Je ne pouvais me permettre d’avoir le verre vide. Ce dernier rappliquant, avec un air assez tendu, je commençais à me poser des questions sur sa virilité. Après tout, j’avais uniquement haussé la voix et maintenant il frissonnait à l’idée de me servir. « Deux Evil Queen, s’il vous plait » Ce dernier, repartant dans la seconde pour réaliser ma commande, je reportais mon attention sur Marvin qui avait pour métier de fabriquer des jouets pour enfant. Drôle de métier pour un ancien méchant non ? Lui lançant une devinette pour pimenter un peu la discussion, je lançais quelques indications sur mon métier. Le serveur revenant, je sortais un billet et payer les deux nouvelles consommations, dès quelles furent posées sur le bar. Le jeune homme ayant enfin compris qu’il ne fallait pas s’attarder avec des oreilles trop curieuses, s’empressant de fuir, avant de revenir telle une petite souris me poser ma monnaie près de mon verre. Le remerciant brièvement, j’attendais la réponse de  Marvin. Une réponse qui ne se fit pas attendre trop longtemps. Un sourire mesquin se dessinant sur mes lèvres lorsqu’il donne la bonne réponse à mon énigme, le félicitant en applaudissant, joyeusement. « Félicitation, très cher vous avez trouvé au Psychic Club pour être précise. »

Tandis que je pensais, que les compétences de mon interlocuteur s’arrêtaient à construire des robots pour enfants, il venait m’apprendre à quel point je me trompais sur toute la ligne en m’offrant une devinette. Un nouveau sourire armant mes lèvres, je prenais la paille de mon nouveau cocktail entre mes lèvres et en aspirait le contenue avant de répétait la voix pensive : « Vous êtes au service des autres et cette activité nécessite du courage et loyauté. » Mordillant ma lèvre inférieure, je fronçais légèrement les sourcils avant de poursuivre : « J’aurais bien dit un même de l’équipe du shérif, mais je ne vous vois pas faire ce métier. Ne le prenez pas mal hein ? Puis, je me méfie assez d’eux pour savoir qui compose cette équipe. Pompier ? Mais je n’en suis pas sur, cette fonction nécessite du courage et une loyauté certaine mais je ne sais pas ce que ça pourrait apporter à votre entreprise. » Marquant une nouvelle pause, je buvais un peu plus avant de lâcher avec un air victorieux : « Un membre de l’armée, les avancées technologiques qu’ils font en matière d’armement peuvent vous aider à trouver de nouvelles idées en matière robotique, et cette fonction à besoin des qualités que vous avez évoqué alors j’ai raison ? » Demandais-je des étoiles plein, les yeux avec un sourire fière de moi.

« Mmm ce cocktail est plus épicé que l’autre, certainement à cause du rhum, la preuve que les méchants ont plus de charme et de personnalité que les héros » Ajoutais-je, avec un clin d’œil  avant d’avouer : « J’ai moi-même un autre métier pour préserver les apparences, la journée, j’offre à quelques jeunes filles le même art que celui qu’on offrait aux princesses de notre monde : alors que fais-je ? »


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Marvin H. Kandinski
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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 1 Nov - 0:28


❝Something to celebrate ?❞
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Sirotant avec délice mon cocktail, je me prends à réfléchir aux propos de Neïlina. La perfection ! Une utopie ? Oui très certainement ! Nous sommes tous humains, douloureusement et profondément humains. Nous avons tous nos secrets et quelques cadavres dans nos placards que nous dissimulons au reste de la société. Ces comportements ne sont après tout pas conformes au monde de contes de fée dans lequel nous évoluons. Débordant de guimauve et de paillettes, les contes de fées nous ont depuis longtemps permis de comprendre que les héros devaient être parfaits. Les princesses devaient être des modèles de beauté et de grâce, les princes devaient être charmants et courageux et les paysans devaient être dévoué et vertus lorsqu’ils n’étaient pas destinés à évoluer socialement en épousant le grand amour de leur vie. Les méchants eux devaient commettes les pires des exactions et à être battus par les gentils. Si seulement pouvait être aussi simple. Le monde aurait pu se contenter d’être blanc ou noir et les personnages de cet univers auraient pu être rangés dans cases fixes. Mais nous vivons dans un monde gris, un monde fait de nuances où chacun des personnages évoluent selon la volonté de leur auteur. Nous avons tous au moins une fois pris de mauvaises décisions et commis des actions que nous avons par la suite regretté. Cela nous condamne-il pourtant à brûler dans les flammes de l’enfer pour l’éternité ? Non je me refuse à y croire. Nous avions le droit à notre fin heureuse, tout le monde pouvait l’espérer. L’amour peut d’ailleurs être l’une de ses formes et apparemment Neïlina regrette de ne pas avoir pu goûter suffisamment longtemps à ces délices.
Lorsque Neïlina termine son monologue, je me tourne vers elle reposant le cocktail que je tiens en main. L’expression de son visage confirme les doutes que je nourrissais auparavant. La jeune femme semble avoir été terriblement blessée par ses anciennes aventures. Est-ce donc cela qui l’a poussée a adopté une carrière professionnelle s’opposant à tous les idéaux traditionnels de l’amour avec un A majuscule ?

- Ce que vous avancez comme argument est très intéressant, Neïlina. Je ne me suis jamais passionné pour aucune forme de religion mais si les divinités sont aussi corrompue que l’humanité cela signifierait qu’en nous conduisons mal nous ne faisons qu’obéir à un destin écrit depuis longtemps ? Nous pourrions alors nous demander la raison qui nous pousse à les combattre. Ne serait-il pas plus simple d’accepter notre obscurité plutôt que de chercher à atteindre une lumière qui ne sera jamais qu’éphémère ? Nous sommes tous des personnages issus d’un livre. N’est-il là pas encore dit que nous sommes destinés à ne jamais avoir de fin heureuse ? Mon Dieu, ce que je peux haïr ces étiquettes ! Pourquoi avoir décrétés que Blanche-Neige et Charmant récolteraient tous les lauriers, bénéficieraient de tous les bonheurs de la vie et les autres n’auraient droit qu’aux miettes ? Il me semble qu’à l’époque de la malédiction nous étions libres et avions la chance de pouvoir courir derrière un éventuel bonheur… Le grand Amour nous sera à jamais inaccessible car c’est que notre histoire à décider pour nous. Personnellement je crois aux mépris du destin, pas vous ?

J’énonce ces faits avec calme et froideur reliant soudainement l’idée du destin à ceux des regrets de nos vies passées. Cependant, ces propos ne sont pas totalement exacts. Je n’ai jamais renoncé au désir de me séparer de ce côté obscur qui a coûté la vie à toutes les personnes que j’aimais. Mais ce soir je n’ai pas envie d’y penser. Ce soir tout comme le dit Neïlina, je veux chasser toutes ces personnes de mon esprit pour me concentrer sur ce qui compte réellement en cet instant ; des cocktails à boire jusqu’à en perdre la raison et cette nymphe délicieuse partageant ma soirée solitaire. Je n’ai pas le temps de me plonger dans mes pensées que Neïlina commande deux cocktails supplémentaires. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’elle énonce le nom de notre nouvelle découverte. Je lui lance ensuite un sourire franc lorsque le barman visiblement mécontent nous apporte les cocktails. En bon gentilhomme que je suis, je le gratifie d’un remerciement presque inaudible. Je lève ensuite mon verre vers ma compagne d’une soirée avec un sourire franc aux lèvres.

- Un nom très évocateur, en effet ! Il tombe si bien à propos. Eh bien dans ce cas buvons à ce moment délicieux et à ces satanés fantômes qui ne gâcheront pas cette soirée !

Nos verres s’entrechoquent alors et je porte à mes lèvres le nectar exquis. L’alcool de pomme tout juste distillé est une véritable merveille et je sens avec délice le liquide coulé le long de mon œsophage. Je ferme un instant les yeux, profitant de l’effet irrésistible que l’acool semble avoir sur tout mon corps. Je ne m’en rends pas immédiatement compte mais le cocktail était la goutte d’alcool en trop. Je ne me sens déjà plus moi-même et je sens Edward d’ores et déjà frappé à la porte de mon esprit, comme s’il désirait s’inviter avec nous. Pourtant, cette fois-ci je me promets de ne pas l’arrêter. Profiter des plaisirs de la vie est après tout un risque bien minime par rapport aux actes qu’il commet d’habitude.

Avec un rictus amusé, je jette un regard vers ma jolie comparse. Je la contemple des pieds à la tête, m’arrêtant de temps à autre sur les détails les plus désirables de sa morphologie féminine. Après avoir passé ainsi quelques minutes silencieux, je reprends mon discours. Ma voix semble alors plus rauque que celle que j’emploie habituellement.

- Le PsyChic dites-vous ? Eh bien ma chère, je n’ai pas encore le plaisir de connaître cet établissement mais si vos collègues sont aussi adorables que vous, cela serait du gâchis de ne pas m’y rendre.

Je regarde alors amusé la jeune femme deviné mon ancien travail. Je pousse un léger rire lorsque la demoiselle prétend que je n’ai rien d’un shérif. Si seulement elle connaissait mon passé et mon histoire, elle n’en douterait pas une seconde. Il n’est pas très bon pour la réputation d’un shérif de savoir qu’il aimait jouer au docteur avec tous ces amis, dépeçant avec plaisir certains d’entre eux. La casquette de pompier ne conviendrait pas non plus ? Pourtant si j’ai tout d’un psychopathe je n’ai rien d’un pyromane. C’est un fait ! Mais mes capacités intellectuelles sont loin d’être celle d’un personnage aussi fade qu’un pompier. Elle m’attribue alors le rôle de soldat et j’acquiesce d’un léger mouvement de tête.

- Bien trouvé, ma jolie, Je vous félicite pour votre brillant sens de l’analyse et de la déduction. J’ai effectivement été un scientifique au service de mon armée il y a de ça pas mal de temps. Ils se trouvent qu’ils avaient besoin d’un cerveau dans leur équipe et j’ai donc accepté leur proposition. Toutes les offres d’emploi qui m’étaient proposée m’étaient alors plus enviables que la position que j’avais à cette époque. Mais je tairais les détails de cette vie perdue, si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Par contre je vous avoue que je ne saurais deviner votre deuxième position. A-t-elle un rapport avec un art en particulier tel que la danse où la musique où alors est-elle liée à l’éduction ; l’art du beau langage ou des bonnes manières?

Je pousse alors un rire franc, imprévisible suivant la dernière remarque de la demoiselle. Les méchants ont-ils vraiment plus de personnalités et de charmes que les héros ? Sans nul doute. Après tout que serait une bonne histoire sans méchant à la hauteur des attentes des spectateurs ou des lecteurs.

- Cela doit très certainement avoir un rapport avec l’importance du rôle du méchant dans toutes ces jolies histoires. Un héros peut se permettre d’être fade et sans saveur, c’est très souvent le rôle qui lui est assigné par ailleurs. Mais on ne peut se passer d’un bon méchant faisant frémir d’envie et de plaisir le destinataire de l’histoire. L’envie de nous affranchir de toutes les barrières imposées par notre société à l’esprit étriqué est connue de tous. On admire ces personnages fascinants auxquels on rêve de ressembler. Pourtant bien souvent on refreine ces élans naturels et si jouissifs. Ce monde n’est qu’hypocrisie.

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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyDim 8 Nov - 13:09

Something to celebrate...
« Croyez moi, les dieux sont plus déplorables que nous, je pense surtout que c’est à nous d’écrire notre destin en obéissant à personne d’autre qu’à nous même car nous sommes les seuls en qui nous pouvons avoir confiance. L’être humain est doté d’un instinct de survie, nous sommes des animaux, comme eux on ne peut compter qu’en nous même. » Réfléchissant quelques instant à ses remarques, tout en sirotant mon précieux cocktail, l’alcool s’immisçant dans mes cellules, avec douceur. « Atteindre la lumière ? On cherche tous le bonheur, mais je pense que ceux qui ont osé écrire nos histoires, ne sont que des avortons qui pensent tous savoir, mais ils ne savent rien. Personnellement, ils sont bien à côtés de la vérité. Alors non je ne crois pas en mon destin, la vie m’a apprise à ne pas croire en lui, et c’est grâce à la malédiction de notre charmante mairesse que je le sais. Le destin, c’est juste un mot inventé par les grands hommes pour que nous acceptions nos existences sans chercher à nous rebeller. On doit juste être acteurs de notre vie et non subir les décisions que les autres prennent pour nous. Ce n’est pas ce que vous pensez ? » Demandais-je curieuse, de connaître son point de vue.

Alors que nous trinquions silencieusement, je portais la paille de mon cocktail à mes lèvres, me félicitant de mon choix. « Buvons donc à cela, à nos fantômes et cette rencontre inattendue ! » Confirmais-je, ma mauvaise humeur délocalisant mon esprit, au même titre que ma peur maladive de revoir Athos.
Sentant, le regard malsain, de mon partenaire sur mon corps, je dégageais ma crinière rousse en arrières afin de le laisser subtilement admirer mon corps, qui avouons le était des plus parfait, tandis que nous évoquions nos métiers. Lorsque Marvin, assimila le mien, une nouvelle lueur intéressante illumina ses yeux. Étonnant ? Songeais-je, tout en sirotant l’Evil Queen. Aurait-il un dédoublement de la personnalité ce garçon ? « Je suis certaine que l’établissement serait à votre goût ! Il y en a pour tous les gout et le client et roi. » Annonçais, d’une voix sensuelle qui laissait sous-entendre la partie sexuelle de l’histoire. Certes, nous n’étions pas des prostitués, mais pourquoi se priver d’un peu de jouissance physique lorsque nous avions tous ces hommes à porté de main ? Sans oublier qu’ainsi nous fidélisions la clientèle, mariée, fiancée, célibataire, nous nous fichions pas mal de ce genre de détail, tout ce qui comptait au Psychic Club c’était l’argent et le plaisir.
La devinette qu’il me laissait à ma disposition, coupa court à ma douce réflexion, perspicace et efficace, comme l’ancienne tête pensante, professionnel du crime que j’étais. Comme souvent, je trouvais du premier coup, à la grande surprise de mon partenaire. Pourquoi tant de surprise ? Être jolie n’empêchais pas de penser de manière structurée !  L’agacement, reprenant position de mon esprit j’écoutais ses félicitations ainsi que son histoire en haussant la tête, avant de lancer avec un certain sarcasme, que j’étais bien incapable de retenir : « Pourquoi, vous les hommes, dès que vous croisez une belle femme, votre première idée est qu’elle est dépourvue d’une quelconque intelligence ou sens de la déduction ? C’est quand même un comble ! » Marquant une pause, accompagnée d’un regard très révélateur de mon changement d’humeur, tout en sirotant une nouvelle fois mon cocktail, avant de lui répondre sur un ton légèrement blasé, étant donné que mon deuxième métier ne me correspondait pas tellement, ou du moins comme toujours il sauvait bien les apparences : « Professeur de piano, pour les petites filles qui rêvent de devenir comme Blanche Neige, la Belle au bois dormant ou encore Cendrillon et encore j’en passe. Si elles savaient les pauvres enfants, enfin bref le plus déplorable c’est leur roturière de mère qui pensent encore qu’elles pourront épouser un prince. Le comble du ridicule ces bonnes femmes, ceci dit j’adore retrouver leur mari une fois la nuit tomber, c’est très jouissif. » Confessais-je avec un ton sadique qui avait fait renaître mes pupilles reptiliennes, sans que je ne puisse m’en rendre compte.

Mes douces pensées, basées sur l’infidélité, la dépravation et comme souvent, la décadence, je finissais par commenter le contenu de mon verre. J’appréciais le côté rugueux et fort de son contenu. Le liquide avait du relief en bouche, il était tellement plus vivant que le précédant dont le nom était celui du monde d’où nous venions autant l’un que l’autre. L’importance du méchant dans l’histoire des héros. Marvin avait pas totalement tord dans son résonnement. Si nous n’étions pas aussi détestables, comment le héros pourrait être valorisé ? Certainement pas pour ses chansons ridicules, ou ses rêves des plus dégoulinants de banalité. « Hypocrite, oui on peut dire ça, mais ce sont surtout les gens qui rendent le tout très hypocrites, parce que les « gentils » selon les critères que nos si gentils roi ont choisi. J’aurais bien aimé connaître barbe noire, sa réputation le devance, mais je serait curieuse de voir si elle est à la hauteur de ses crimes. L'avez vous connu ? »

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Marvin H. Kandinski
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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyLun 9 Nov - 22:25


❝Something to celebrate ?❞
Marvin E. Kandinski & Neïlina K. Kramers


Choisir son destin ! Ecrire sa propre histoire ! Les mots énoncés par Neïlina résonnent dans ma tête avec fracas tandis que je porte une nouvelle fois mon cocktail à ma bouche. La vie est-elle aussi simple que cela ? Je sais d’expérience qu’il n’est pas forcément facile d’échapper aux cadavres de notre placard et au monstre qui sommeille en nous. Ma camarde de bar le sait très bien, autrement pourquoi aurait-elle peur de rencontrer l’homme qui, d’après ce que je peux en juger, représente une menace potentiel pour son avenir.

Choisir son destin ? Je n’avais choisis d’être ce pauvre petit œuf choisit par les scientifiques pour mener leur expérience morbide d’intelligence animal. Je n’ai jamais choisis de naître dans une famille qui m’a rejeté et maltraité dès le jour de ma naissance. C’est le destin qui m’avait placé entre leurs griffes acérées pour me faire un enfer chacun à leur façon. Ecrire son histoire ? J’avais tenté à de nombreuse reprises de faire de mon intelligence une chose magnifique, un outil qui pourrait me servir à améliorer le monde qui monde qui m’entourait, à sauver des milliers de vies en utilisant mon cerveau dans un cadre scientifique ou militaire. Le résultat avait pourtant toujours était le même. La folie qui avait grandis en moi m’avait poussé à détruire mon univers que j’avais mis tant d’années à créer, mes proches avec lesquels les liens avaient mis du temps à se nouer. Mon esprit était une chose diabolique et dont je ne pourrais jamais me séparer sans entraîner ma propre mort. Non le destin existe bel et bien, il nous juge et nous condamne à chacun de nos pas. Ce qui doit être écrit finira par se réaliser, les contes desquels nous étions issus en étaient bel et bien la preuve. Ce n’était jamais les personnages de ces romans qui tenaient la plume mais bel et bien leur auteur ! Néanmoins, le courage et la persévérance dont Neïlna fait preuve ne peuvent que forcer mon admiration.

- Je vous trouve réellement admirable, ma chère. J’aimerais pouvoir posséder votre assurance et votre force de caractère, je vous assure. Je crains malheureusement ne pas vous suivre sur cette voie-là. La vie n’a cessé de me démontrer que je n’étais qu’une marionnette manipulée par la volonté d’autrui. Comment trouver la force de couper nos ficelles lorsque la vie semble nous tourner le dos ? Nos auteurs en sont les seuls responsables. Mais dites m’en un peu plus sur cette vérité qu’ils semblent ignorer, j’avoue que cela m’intrigue beaucoup. Quant aux animaux que vous évoquiez tout à l’heure… certains d’entre eux peuvent compter sur la solidité de leur clan, de leur couple pour survivre. La nature regorge de ces belles histoires parlant d’animaux qui chassent côte à côte, de femelle nourrissant les petits d’autres mamans, de clans se serrant les coudes pour s’aider mutuellement à franchir des obstacles difficiles… Pour ma part je pense que seul l’Homme est véritablement égoïste. Il s’enferme dans des cages dorées, prêt à agresser toutes les autres personnes qui prendraient le risque de s’approcher de lui de trop près, craignant sans doute qu’ils ne s’emparent de leurs possessions. Seul lui est assez égoïste et fier pour croire qu’il peut vaincre tous les dangers par lui-même ! Mais je m’égare un peu pardonnez-moi…

Nos verres s’entrechoquent alors que nous portons notre toast. Lui adressant un sourire plein de mystère et d’envie, je ne peux m’empêcher de la juger d’un peu plus près. Je rougis alors que je l’imagine de prêter aux jeux de séduction qu’est le strip-tease. La séduction trouve tout son sens dans ses chorégraphies certes évocatrices mais qui ne manquent pourtant pas de charme. Lorsqu’elle dévoile d’un geste calculé sa chevelure rousse, je songe un instant que cette femme aux courbes si bien dessinées doit remporter un franc succès parmi sa clientèle. C’est avec un regard plein de malice que je m’adresse à elle.

- Cela tombe plutôt bien, très chère, je suis un épicurien. J’aime goûter à toutes ces merveilles que le monde a la bonté de mettre sur mon chemin. Je crains cependant de m’égarer, puis-je compter sur vous pour me prendre par la main et me guider lors de mes premiers pas ?

Lorsque la jolie rouquine s’emballe dans son discours, je ne puis m’empêcher de sursauter. Visiblement choquée par ma réaction, elle vient me reprocher de ne voir en elle qu’un joli minois, ce qui est radicalement faux et ne correspond pas du tout à ce que j’évoquais tantôt. Je me tourne alors dans sa direction, le regard beaucoup plus sévère qu’auparavant. J’espère alors de tout cœur que mon attitude prêtera foi à mon discours.

- Pardonnez-moi Neïlina je crois qu’il y a eu une méprise. Je ne me permettrais jamais de vous juger ainsi. S je puis me le permettre, je pense que vous possédez un esprit d’une vivacité certaine. Il est rare de croiser une personne dotée d’une telle intelligence. C’est la raison pour laquelle je suis très heureux d’avoir fait votre connaissance !

La dernière phrase avait été prononcée avec beaucoup de tendresse et de sincérité. Je pensais chacun des mots que je venais de déclarer et j’espérais bien qu’elle puisse le comprendre. Je souris ensuite intérieurement, heureux d’avoir pu deviner vaguement la réponse qu’elle allait m’apporter. Le piano ! J’avais toujours apprécié cet instrument à la sonorité si belle et si douce. Je me rappelle encore dans mon enfance avoir passé des heures à avoir écouter ma sœur en jouer sans jamais m’en lasser. J’imagine très bien la jeune femme en train de se livrer à cet art. Cet instrument demande de la précision, de la créativité et l’audace… qualité que je prêterais très volontiers à ma voisine, sans pour autant vraiment la connaître.

- C’est une très jolie profession ! Bien plus intéressant et mystérieux que vos talents de danseuse. Je souhaiterais qu’un jour, si le cœur vous en dit, vous puissiez m’en faire la démonstration. Il y a si longtemps que je n’ai plus entendu une pianiste de talent à l’œuvre. J’ai cependant une question pour vous. Vous pensez donc que tous les hommes sont infidèles à leurs femmes, qu’ils s’adonnent aux plaisirs charnels avec des inconnues sans réserves ? Je vous répondrais qu’en tant qu’homme j’ai eu des défauts et j’ai commis des erreurs mais jamais je n’ai trompé ma femme du temps où nous étions mariés. Pensez-vous que je sois une exception ou un animal à part ?

Je souris intérieurement à ma propre remarque. Un animal à part ? S’en nulle doute puisque je n’étais pas un humain à ma naissance. J’étais un manchot et ses animaux sont réputés pour ne connaître qu’une fois le grand amour au cours de leur vie et de lui rester à jamais fidèle. Était-ce donc un instinct supérieur qui m’avait poussé à suivre cette ligne de conduite ? Mon esprit reporta ensuite son attention vers ma voisine de bar et mon cocktail si délicieux. J’en bu une pleine gorgée, ne laissant que quelques gouttes dans mon verre.

- Vous avez sans doute raison, dans ce cas nous pourrions nous interroger sur le sens même de la gentillesse. Comment définir une bonne action d’une mauvaise ? Est-ce que l’étalon du bien que nous nous sommes fixés était le bon. Je n’ai malheureusement pas eu ce plaisir. Pour quelle raison évoquez-vous ce personnage ?

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Neïlina K. Kramers
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MessageSujet: Re: Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin.   Something to celebrate ? + Neïlina&Marvin. EmptyVen 4 Déc - 21:08

Something to celebrate...

Ma journée amère était en train de laisser la place à  une soirée que l’on pourrait qualifier d’agréable. Les discussions partaient dans des réflexions philosophiques, principalement basé sur le fondement du monde du conte : le destin. Comme souvent, deux avis s’opposaient. Pour ma part le destin existait probablement, mais nous n’étions pas des marionnettes, les dieux ou la nature nous avaient dotés d’un esprit, ce n’était pas pour qu’on s’amuse à suivre les règles comme de bon petit soldat. J’avais conscience que ce n’était pas une tâche facile. Échapper aux fourberies de son passé, étaient ardues, c’était une tâches de tout les jours. Une activité à temps plein, qui demandait de l’énergie, de l’inventivité, ainsi que l’ingéniosité. Tout dépendait de la motivation, j’étais persuadée de ce que j’avançais, même si le soldat qui se tenait à mes côtés, semblait assez défaitiste à se sujet, je restais ancrée sur mes positions. Pourtant je savais qu’il avait raison, du moins, une partie de ce qu’il disait était vrai, malgré tous mes efforts, malgré les crimes, j’avais fini par me faire prendre la main dans le sac et mes secrets auraient finis par être révélé par mes ennemis. Ou du moins Athos n’aurait pas supporté de savoir que moi, la femme qui l’avait bafoué était encore en vie. Il aurait cherché les causes qui avaient provoqués mon comportement et je me serais retrouvé dans une impasse : tuer mon propre mari, le seul homme que j’aimais autant que je m’aimais moi ou le laisser découvrir la vérité et signer ma mort.

« La vie vous a sans doute tournée le dos, mais regardez autour de vous ? Nous sommes tous issus du même monde dans la plus grande majorité j’entends. Combien d’entre eux connaissez-vous ? Cette malédiction est sans doute dévastatrice pour certaine personne, mais ici vous pouvez être qui vous voulez ! Vous connaissez l’entière vérité. Une partie de vous qui vous était peut être inconnue lors de votre vie dans le monde des contes mais que vous auriez pu oublier qu’en sais-je ? » Marquant une pause, je songeais à ma première vie, Médusa, contrairement à Milady, dans cette vie là j’avais laissé le gourou d’Athéna me dicter ma vie. J’ignore si j’aurais pu changer mon destin, si j’avais accepté le deal d’Hadès ma vie aurait-elle été différente ? Ou si j’avais écouté mes sœurs qui serais-je devenue ? Tant de question auxquels je n’aurais jamais de réponse car même si j’avais beaucoup d’espérance je savais qu’on ne pouvait changer son passé. « Pourquoi pensez-vous que notre vie nous a été offerte grâce à des humains bien pensant qui ont voulu écrire des histoires ? Pourquoi ne serait-ce pas le contraire ? Ces hommes peuvent également s’être inspirés de nos vies. » Buvant délicatement, je lui laissais le moment de réflexion, tout en profitant de ce moment libérateur, mon esprit songeant à sa manière de voir les choses, en un murmure je laissais exprimer mes pensées, d’une voix souffrante dû notamment aux souvenirs de ma transformation en gorgone, mes yeux reprenant l’apparence de ceux a quoi il avait ressemblait durant mes siècles de punition. « Vous oubliez les hybrides, mi humain, mi animal. »
L’acidité, s’emparant de mes yeux, je redoutais l’arrivée d’une larme, encore une fois j’ignorais que cette sensation était due à la métamorphose de mes yeux. Clignant des yeux à plusieurs reprise, mes pupilles reprirent forme humaine, comme si rien de tout cela ne s’était passé. Incitant certainement les personnes témoins de cela à songer qu’ils avaient halluciné l’espace de quelques secondes.

Trinquer me permit de retrouver un brin de lucidité, d’oublier la souffrance qui irradiait ma peau dès que mes sombres souvenirs reprenaient le dessus. La discussion devient plus légère et tourne vers un sujet où je ne risquerais pas de dévoiler le moindre de mes secrets : ma vie en temps que Neïlina. Aussi détestable me soit l’idée d’avoir été manipulé pendant plus de vingt ans par la mairesse de la ville, je dois bien avouer qu’elle m’a offert une magnifique couverture sous laquelle me cacher. « Épicurien ? Vous m’en direz tant ! » Relevais-je avec un brin de provocation et d’admiration. « Je serais heureuse de vous initier aux plaisirs qu’offrent mon monde ! Vous verrez une fois que nous avons gouté à ses douceurs nous ne pouvons y renoncer ! » Déclarais-je sans la moindre honte, tandis que de son côté Marvin semblait choqué par son audace. Ma bonne humeur s’évapora soudainement, dès que j’assimilais les dires de mon partenaire à des propos machiste. Mon agacement se traduisait dans mes mots, choquant un peu plus le chercheur. Rapidement, ce dernier reprenait les choses en main réparant ma méprise, détournait-il la situation ? Ou était-il sincère ? Ma méfiance, venant mettre une fin à la sensation de confiance que je ressentais depuis quelques minutes. Frappée par la tendresse et la sincérité exprimée par Marvin j’haussais un sourcil sans pour autant relevé. Hochant la tête, j’offrais tout de même un sourire entendu à l’homme.

Le piano, si cela inspirait Marvin, il me rappelait l’exigence de madame De Winter. La vraie Milady était une virtuose du piano, dès que j’avais été adopté, j’avais dû apprendre à jouer. Contrainte de devenir une bonne joueuse afin que personne ne s’aperçoive de la supercherie. A mes yeux le piano était le symbole même du mensonge et de la supercherie. « Une démonstration ?  » Murmurais-je avec une certaine appréhension, qui faisait écho au stress que je ressentais dès que je devais jouer devant mon père et ma mère adoptive. « Si vous voulez ! A condition que vous me fassiez une démonstration d’un de vos talents en retour » Repris-je, avec engouement, me ressaisissant en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, balayant mes vieux souvenirs en aspirant la potion d’amnésie. « Oh non, certain sont fidèles ! »  Lâchais-je avec sincérité avant de reprendre d’un ton plus sombre, le physique d’Athos se dessinant dans mes pensées, tordant mon estomac avec douleur : « Ce sont les pires, ceux là, leur dévotion pour leur femme les bercent d’une douce illusion qu’elles sont parfaites et quand le mythe s’effondre … » M’arrêtant soudainement, je sentais ma gorge se serrer, buvant cul sec me reste de mon verre, je rappelais le serveur en ordonnant d’une voix sèche : « Un whisky le temps que mon ami finisse son verre ! » Fermant les yeux une nouvelle fois, je répondais à sa question légèrement tendue : « Non, vous n’êtes pas une exception à la règle, je ne pense pas du moins. »

Mon verre arrivant dès que j’eus fini de répondre, je tendais un nouveau billet au serveur sans même le regarder ou le remercier. La grossièreté était bien une attitude dont j’usais rarement, d’ailleurs c’était bien la première fois que cela m’arrivait. Portant mon verre d’alcool pur, à mes lèvres, j’avalais une longue gorgée, appréciant la brulure du liquide qui faisait taire mon cœur lourd de tristesse te d’amertume. « J’ignore la réponse à tout cela, sans doute que cela diffère des attentes et des espérances de chacun… Barbe noire me fascine, sa légende est saisissante, j’aurais aimé connaître le monde de la piraterie. Je le trouve mille fois plus honnête que celui de la noblesse ou encore celui des citoyens lambdas que j’ai côtoyé. Les pirates obéissent qu’à leur lois, ils ne se cachent pas sous des faux semblant et Barbe noire et l’un des pirates le plus imposant des mers, rien de plus. » Le monde s’engloutissant autour de nous, je sentais mon corps se tendre, buvant le reste de mon verre d’un trait, je grimaçais légèrement avant de demander sous le coup du stress et certainement de l’alcool : « Vous voulez être initié dès maintenant ? Le psychic club à dû ouvrir ses portes ! »

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