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 Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice.

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I do not get drunk. I get awesome.

Alice R. O'Liddell
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MessageSujet: Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice.   Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice. EmptyLun 7 Nov - 23:33

murder on my mind, it's time to pray the gods.
My revolver is not religious, the revolution's born.

Il était deux heures du matin, il faisait froid malgré le chauffage à fond dans la baraque, et Apollo-Jules venait de s’endormir. Alice avait l’impression qu’il commençait à faire ses nuits - ce n’était pas trop tôt. Elle ne se rassura pas en se disant que les premières dents ne tarderaient pas. Et qu’elle pourrait dire adieu au sommeil réparateur qu’elle espère avoir depuis des mois maintenant. Elle tenta de se recoucher, mais elle ne réussi pas à s’endormir. Cela faisait trois fois qu’elle se levait depuis deux heures, soit pour aller aux toilettes, soit parce qu’elle avait soif, soit à cause de son fils. Elle se releva une dernière fois, fit chauffer le reste de café dans le micro-ondes, et l’engloutit alors qu’il était encore brûlant. Elle préférait faire une nuit blanche. Elle serait moins énervée que si elle avait à se lever alors qu’elle n’avait pas eu le temps de fermer les yeux. Sans compter l’autre frisé qui ne s’arrêtait jamais de ronfler.

Elle avait traîné un peu sur l’ordinateur, elle était passée sur les réseaux sociaux plus pour passer le temps que pour prendre des nouvelles de son entourage. Elle likait machinalement les publications de ses amis, plus pour leur faire comprendre qu’elle avait vu que parce qu’elle aimait vraiment. Puis elle se rendit compte qu’elle se faisait chier, et que ça faisait trois semaines que c’était ainsi. Qu’elle n’était pas sortie une seule fois, même pour acheter un concombre ou prendre une petite bière tranquille à la terrasse d’un café, histoire d’avoir une infime dose d’alcool pour la semaine. Elle se leva et examina placards et réfrigérateur. Mais pas moyen de trouver la moindre bouteille de rosé. Elle retourna s’asseoir, la luminosité de l’écran de l’ordinateur l’agressant dans l’obscurité de la pièce. Un petit point verre en bas à droite sur Facebook lui indiqua que Charlie était encore debout. Elle chercha son portable. Pas moyen de le trouver, évidemment. Elle prit le fixe, et fit vibrer l’appareil pour le retrouver. Il n’était pas dans le salon. Par contre, elle entendit Marcel brailler. « Oh putain. » Elle savait ce qu’elle avait fait de son cellulaire. Madame avait pris la mauvaise habitude de le poser dans le lit du gamin quand elle devait le prendre dans ses bras ou le faire promener un peu pour le rendormir. Sauf qu’il lui arrivait souvent d’oublier de le récupérer. Et le gamin n’avait pas l’air d’aimer les vibrations tout près de son oreille. Alice grimpa les escaliers, manqua de se péter la gueule, se rattrapa et attrapa le gamin peu tendrement. Elle le secoua presque doucement, les dents serrées elle lui demanda de fermer sa gueule, au moins une fois dans sa vie. Elle passa une demie heure à tenter de le calmer en vain, c’est elle qui finit par se calmer. Finalement, Marcel ferma sa grande bouche et le silence revint. Alice n’oublia pas son téléphone, et retourna dans le salon.
Elle envoya un SMS à la blondinette qui veillait tard. « Salut la grosse, rendez-vous au Town Hall,  tout de suite. On a un tas de choses à rattraper. » Et elle n’attendit pas que le gamin se réveille à nouveau pour prendre son manteau, ses bottes de pluie - c’était la seule paire de grolles qu’elle réussi à trouver sans faire de bruit - et ferma délicatement la porte derrière elle.

En marchant en direction de la ville, elle s’arrêta à la petite supérette, ouverte toute la nuit, pour prendre un peu de marchandise. Elle fut longtemps interdite d’y mettre les pieds après y avoir pété un scandale et éclaté tout le rayon d’alcool - ça faisait du verre à ramasser - mais elle avait réussi à trouver un terrain d’entente avec le vendeur. La prochaine fois il appelait mademoiselle Swan, et soit Alice devra fournir une belle somme pour dédommagements, soit elle devra passer une bonne partie de son temps dans des travaux d’intérêt général. Et du temps ou de l’argent, surtout depuis Apollo-Jules, elle n’en avait plus à perdre pour des conneries. Bref, elle attrapa deux bouteilles de vodka qu’elle paya la peau du cul - mais après tout c’était l’argent de Vael donc elle n’en avait rien à foutre - et finit son bout de chemin pour arriver au Town Hall.
Où elle attendit un bon moment dans le froid sa collègue. « Pas trop tôt. T’as pris ton café ? On n’est pas prêtes de dormir. » Elle lui lance l’une des deux bouteilles de vodka. « Tiens, ça te réveillera. On a du taff… et ça commence par refaire une petite beauté à ce sinistre bâtiment. Pour la suite on verra. J’avais pensé à un joli petit feu de joie à la mairie, histoire de. Mais on va improviser. » Elle lui lança cette fois un spray de peinture noire qui traînait depuis longtemps dans son sac, prêt à servir pour une soirée comme celle-ci. « Tu penses à une phrase d’anarchiste ? Ou à une blague de Toto ? Exprimes-toi, c’est le moment de développer nos talents artistiques. Ce soir, on devient des putains d’artistes, grosse. Et surtout, ce soir on ne doit plus se rappeler de nos prénoms. » Un sourire s’étira sur ses lèvres. « Oh et on doit finir à poil aussi. Et si t’oses pas parce que t’es pas épilée, c’est moi qui t’arrache tes fringues. »
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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice.   Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice. EmptyMer 9 Nov - 13:43


    

❝Color my life with the chaos of trouble❞
Alice & Charlie

Lorsque j'ouvre les yeux et que je regarde l'heure, je remarque que j'ai dormi une bonne partie de la journée. Bon ok, je l'avoue, j'ai dormi toute la journée. Mais pour ma défense, je dois avouer que la nuit dernière, dernière nuit de transformation a été plutôt rude. Les dernières nuits sont toujours les plus difficiles. Et je n'ai jamais su réellement pourquoi. Surement à cause de la fatigue accumulée durant les deux nuits précédente. Surement à cause de l'épuisement physique accumulé après chaque transformation. Bien que je ne sois pas la plus gentille, je ne souhaite de vivre ça à personne. Chaque nuit, je sens mes os se briser pour se reformer après, chaque nuit je sens mes dents s'allonger, chaque je sens mes griffes sortir de ma peau. Maintenant je sais que c'est à cause de ça que les loups-garous hurlent à la mort. On hurle parce qu'on a mal. On hurle parce qu'on se dit que c'est la fin du monde. Alors que non, c'est juste le début d'une nuit dans la peau d'une autre créature. Le plus étrange c'est qu'au matin, la transformation inverse se fait sans douleur. C'est incompréhensible. Mais c'est une putain de malédiction et je dois juste faire avec.

Je me lève difficilement, courbaturée de la veille. Mon chien, Lupo, me regarde avec un air attendri, comme s'il me comprenait. Il ne lui manque que la parole à ce chien. Je bois un café brûlant. Puis un deuxième. Je devrais aller au chenil. Mais j'ai franchement pas la foi. Heureusement, je leur ai mis des croquettes en plus, dans d'autres gamelles hier. Dieu merci ils m'écoutent et savent que chaque mois, ils doivent se passer de moi pour au maximum trois jours. Et puis avec les trappes que j'ai installé partout, ils peuvent sortir à leur aise. Je vais alors m'affaler sur mon canapé, pensant à la Mort. Sans déconner, les journées post-transformation sont pire que les gueules de bois. Je prends mon ordinateur portable, j'aime tellement la technologie de ce monde et je me connecte vite fait sur Facebook. Soyons honnête, si je l'ai installé c'est juste pour retrouver Warren. Mais je ne l'ai pas retrouvé. Alors bon. Avec un peu de chance, il doit être mort. Je défile lentement mon fil d'actualité et soudain, mon téléphone sonne, me faisant légèrement sursauter. Je râle, me demandant qui peut bien m'envoyer un message un cette heure-ci. Je lève ma carcasse pour aller le chercher et je souris lorsque je vois la personne qui l'a envoyé. Alice. Je ne l'ai pas revue depuis son accouchement. Enfin, si je suis allée la voir à l'hôpital pour me foutre de sa gueule et de celle de Vael et je suis repartie sans même toucher ou approcher le gosse. Je hais les enfants. Je tape une réponse rapide "Le temps que je m'habille et j'arrive boudin. Ne commence pas sans moi". Encore une soirée forte en conneries et en alcool. Je ne sais pas ce qu'elle a prévu pour nous ce soir mais cette fille-là, je la suivrais jusqu'en enfer.

Je me dirige vers la salle de bain, je prends une douche rapide et file dans ma chambre pour m'habiller. J'enfile un slim noir, des baskets de la même couleur, un gros sweat à capuche lui aussi noir, mon écharpe et mon bonnet. Si on doit courir ou escalader je ne sais quoi, je préfère être à l'aise. J'arrive au Town Hall, pensant ne pas être en retard mais bon, il faut croire que je le suis. Alice m'attend déjà et à peine suis-je arrivée qu'elle me lance une bouteille de vodka et me dit qu'on est pas prête de dormir. Je lui souris et réponds, sarcastiquement:

"La maternité te va bien. T'as confié le gosse à Bouclette?"

Elle continue ensuite me disant qu'on va refaire une beauté à ce bâtiment. C’est vrai que vu comme ça, il a l’air limite insalubre. Ça manque de punch, de nouveauté, de jeunesse. Puis elle ajoute qu'elle veut mettre le feu à la mairie et je ricane:

"Pas besoin de vodka pour me réveiller, j'ai dormi toute la journée. C'était la dernière nuit du mois hier soir alors bon. Espérons que notre adorable shérif dorme profondément. On va foutre cette ville à feu et à sang"

Puis elle me lance un spray de peinture et je l'attrape de ma main libre. Je la regarde avec un sourire joueur, amusé. Elle me dit ensuite de penser à une phrase anarchiste ou une blague nulle. Et qu'on doit finir à poil ce soir. Je la regarde en arquant un sourcil amusé avant de lui répondre, joueuse:

"J'aime quand tu m'enlèves mes fringues. Mais tu sais, je suis déjà une artiste. Incomprise certes, mais une artiste quand même. Alors voyons voir..."

Je réfléchis un instant puis je secoue la bombe et écris la phrase que j'ai en tête. La monarchie et Régina sont has-been, vive l'anarchie. Je m'écarte, assez fière de moi et je regarde ma comparse avant de lui dire:

"C'est pas mal, non? Bordel je suis fière de moi. Attends je vas rajouter un truc..."

Je me rapproche du mur, secoue de nouveau ma bombe et dessine une pleine lune avec un lapin en dessous. Et je dessine plutôt pas mal, je m'étonne moi même.

"Voilà c'est mieux, ça sera notre signature. Bon à la tienne Alice et à cette nuit qui ne fait que commencer"

Sur ces mots j'ouvre la bouteille de vodka, je la lève en l'air telle une polonaise et j'en prends une grosse gorgée. Je fais une grimace en sentant le liquide glisser le long de ma gorge. Bordel c'est quand même dégueulasse. Mais bon, c'est potentiellement le seul truc qui peut me rendre bourrée.

    
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Alice R. O'Liddell
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice.   Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice. EmptyVen 11 Nov - 0:56

Si Alice en avait quelque chose à foutre de son putain de poids, elle aurait pu très mal prendre le « boudin » de Charlie. Alors qu’elle se permettait de traiter son entourage de gros ou de grosse. C’était pas pareil selon si vous êtes l’expéditeur ou le destinataire de tels qualificatifs. Oui, elle avait pris du poids avec la grossesse, forcément. Mais elle avait pris aussi de mauvaises habitudes. Du gens oublier de manger pour éviter de faire du bien au foetus. Le nourrir ? Ce serait le laisser vivre ! Au final, c’était un costaud. Un sacré. Et Vael était un faible.

Et en fin de compte, elle se retrouvait à devoir faire le mur pour retrouver ses copines et faire des conneries comme elle en faisait avant. En pire, parce que pendant longtemps elle s’était retenue et qu’à présent il fallait rattraper tout ce qu’elle avait raté. « Non, le gosse est livré à lui-même, si t’as des potes loup-garous affamés et dispo ce soir, on habite dans le quartier Turner. » Charlie lui parle de son énergie et d’un truc autour d’une dernière nuit. Alice avait mis longtemps à piger - alors qu’elle avait évoqué l’animalité à laquelle était liée Charlie trois secondes plus tôt. Puis elle s’était rappelée que les loups-garous ne se transformaient pas sur commande, ça marchait en fonction des lunes - c’était ça ? Tant pis pour elle, si elle avait su, elle aurait avancé d’un soir la petite escapade avec la promeneuse de chiens. Ça aurait sans doute été plus fun. « Je surveille, » dit-elle alors que Charlie commençait à faire péter son talent artistique. Alice attendait avant de commencer elle aussi les conneries. C’était comme les desserts, le meilleur pour la fin. Alice tenta de deviner ce que Charlie avait en tête. Elle lu les lettres une à une, et contempla avec sa comparse le résultat. Elle était restée silencieuse quand la louve décida de rajouter une signature. Ce n’est qu’une fois l’oeuvre terminée qu’Alice siffla. « Joli travail, chérie. Et alors à moins que je réussisse à dessiner un lapin bâton qui ressemble à un lapin, je te laisserais signer je crois… » Ou alors je dessinerais des bites. J’ai l’habitude de faire ça, surtout sur les surfaces molles, genre les joues.

Elle secoua son spray. C’était son tour. Quand elle vit Charlie déboucher sa bouteille, Alice se dit qu’elle ne pouvait pas la laisser faire ça seule. Elle ouvrit la sienne aussi, et porta un toast. « À la pire nuit de Storybrooke ! » Elle éclata déjà de rire - les nerfs qui lâchaient, sans doute - quand elle vit la grimace de sa complice. « Ben alors ? Il te faut de la grenadine ? » Mais quand elle aussi elle laissa le liquide traverser sa gorge, elle ne put s’empêcher de transformer son sourire en rictus. Elle n’avait plus l’habitude de boire, elle le sentait. Heureusement que les bonnes habitudes reprenaient. Ce n’était pas grave d’avoir un enfant, quand on avait Charlie à côté.
Mais revenons-en aux moutons. Après la parenthèse alcool, Alice se mettait à sa tâche. Elle secoua de nouveau la bombe et pressa ce qu’il y avait à presser. D’une écriture différente de la sienne, elle traça noir sur crépit Emma Swan a des poils drus au cul. Puis, plus loin, elle continua d’étaler son talent à elle. Alice n’a bu qu’une bouteille de tequila la semaine dernière. « S’il y a aussi des trucs sur moi, on me soupçonnera pas ! Et en plus, ce que je dis est vrai pour moi. Donc si on enquête pour vérifier ce qui est dit sur moi, on pourra peut-être ensuite en déduire que ce qui est dit sur Emma est vrai aussi… Allez, signe pour moi. Tu me dois bien ça, pour la vodka. »

L’ancienne coureuse de lapins - et de remparts - contempla l’ensemble du bâtiment. Si elle voulait tout personnaliser, elles risquaient d’y passer la nuit - et de devoir acheter d’autres sprays de peinture, les leurs ne suffiront pas. Elles trouveraient bien autre chose à faire. Une fois torchées on ne s’ennuyait jamais de toute façon. « Oh j’ai une putain d’idée ! Un défi. Soit tu le réalises, soit tu bois cul-sec tout le reste de ta bouteille et tu paies la prochaine tournée pour les deux. C’est moi qu’ai eu l’idée, c’est moi qui commence… Allez facile. Je te défie… De signer avec ton nom... complet. » C’était très soft pour un début. L’esprit d’Alice fourmillait déjà de trucs sales, salaces, et surtout illégaux.
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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice.   Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice. EmptyMar 22 Nov - 10:13


    

❝Color my life with the chaos of trouble❞
Alice & Charlie

Pendant la grossesse et les débuts de maternité d'Alice, je ne l'avais pas beaucoup vu. Une fois à l'hôpital et c'est tout. Je ne sais pas si elle prend son rôle à coeur mais toujours est-il que le gosse est là et qu'il faut s'en occuper. Je suis peut-être un monstre, une bête, mais j'espère quand même qu'ils s'en occupent bien. Aussi bien elle, que Vael et ses cheveux. Mais ce Vael miniature n'était pas voulu et encore aujourd'hui je me demande pourquoi Alice l'a gardé. Enfin bref, ne parlons pas des choses qui risquent de fâcher. S'ils souhaitent déjà être parents, grand bien leur fasse. Pour l'heure, c'est soir de fête et je compte bien rattraper le temps perdu avec ma Blonde. Alors on se retrouve devant le Town Hall et elle me dit que le gosse est livré à lui-même. J'arque un sourcil à l'évocation des loups-garous et réponds sarcastiquement:

"Désolée Chérie mais la pleine lune c'était hier. Et en plus de ça, je crois bien être la seule ici. Triste vie"

En fait non, ce n'est pas du tout triste. J'aime être la seule, je suis ma propre meute, ma propre Alpha. Et j'aime vagabonder seule les soirs de Pleine Lune. Personne pour me retenir, personne pour me faire la morale, personne pour m'empêcher de faire le mal. Je lui parle donc cette Pleine Lune, cette super lune de malheur. Elle ne semble pas comprendre, quiche, alors j'enchaine en commençant mon oeuvre d'art alors qu'elle surveille. Même si on se fait choper, suffit que je sorte les griffes pour que les rabats-joie déguerpissent. Lorsque j'ai terminé, Alice me complimente et me dis que je signerai à chaque fois. Aucun soucis là-dessus.

"J'ai la patte artistique hein"

Je lui donne un léger coup de coude dans les côtes afin qu'elle comprenne et qu'elle remarque ma référence à mon côté bestial. C'est ça qu'il y a de bien avec Alice. Je peux lui parler librement de ma Malédiction sans qu'elle juge ou quoi. Bon certes il lui arrive de se moquer mais je ne le prends pas mal. Parce que c'est Alice. J'ouvre ma bouteille, elle ouvre la sienne aussi. A la pire nuit de Storybrooke. Ça, c'est certain. Ils vont s'en rappeler. Je fais une grimace lorsque la vodka descend le long de ma gorge et elle ne peut s'empêcher de faire une remarque. Je lui fais un magnifique doigt en ajoutant:

"Garde le sirop pour ton gosse, il va en avoir besoin"

Elle boit à son tour, son sourire se déforme et je ricane, sarcastiquement. Puis c'est à Alice de faire son tag, de laisser s'exprimer son côté artistique. Enfin, encore faut-il qu'elle en ait un. Lorsqu'elle se recule, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Un rire franc, le genre de rire qui vous fait monter les larmes aux yeux. C'est gamin certes, mais bordel ce que c'est drôle.

"T'as bu qu'une bouteille de teq ? Tu t'améliores. Mais par contre je pense que les poils d'Emma sont doux comme du velours. Pousse toi, laisse faire l'artiste "

Je pouffe avant de prendre sa place et de faire notre signature en dessous du tag. J'ai l'impression qu'elle est mieux que la première, je m'améliore au fil des minutes. C'est beau ce qu'il se passe putain. Je me recule doucement et j'écoute Alice me lancer son défi. Je la regarde avec un air de "Sérieusement ? Tu crois que ça me fait peur ?" puis je m'avance de nouveau près du mur et je signe. Charlie Katherina "Gabrielle" Wellington. Elle a dit mon nom complet après tout. Je me tourne vers elle et lui dis:

"Gabrielle, c'est comme ça que je m'appelais dans notre monde. Tu parles d'un ange toi."

Sur ces mots, je rebois une gorgée de vodka, une trop grosse à mon avis, mais elle passe mieux que la première ceci dit.

"Bon les tags c'est bon. J'ai déjà le doigt tout noir. J'ai bien envie d'aller dans la boutique de Gold. A cette heure, le vieux doit déjà dormir. On met un peu le bordel, on vole quelques trucs et on signe sur un des murs."

Je la regarde avec un air enfantin, un sourire malicieux sur le visage. Puis je poursuis:

"A moins que tu n'aies peur du Ténébreux ?"

Je la regarde avec un air de défi, un air de "allez, on le fait". Ce vieux crouton ne me fait pas peur. Pas peur du tout même. Il n'est plus rien ici et même dans notre monde, je n'ai jamais eu peur de lui. J'ai bien envie de faire chier Alice quand même. Un peu. Lorsqu'on sera ivres, je m’insinuerai dans son esprit, histoire de la faire un peu flipper. Ou alors je pourrais aussi me transformer en louve et hurler à la mort à tout va. Ce soir, aucun habitant de cette ville pourrie ne sera épargné.

    
© Pando
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice.   Color my life with the chaos of trouble - Charlie&Alice. Empty

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