Cassie - LIBEREEEEE DELIVREEEEE .... euh je crois que je me suis paumée là !

Euh au courant de quoi ? Je viens à peine d'arriver laissez-moi le temps de découvrir cette ville même s'il y a pas l'air d'avoir grand-chose à visiter en fait. Mais de ce que j'ai déjà pu voir, c'est une ville américaine comme les autres, qui a l'air si grande et pourtant petit pour moi. Ben oui, en Belgique, on a beau avoir des villes petites ou moyennes, mais comme elles sont les unes à côté des autres, parfois des petits villages que l'on pourrait prendre pour une petite ville, on peut presque penser qu'elles sont aussi grandes que les grandes villes américaine. Storybrooke, ça me fait un peu penser là où j'ai grandi mais ici, ils ne sont pas voisins avec un petit village ni avec une autre ville. Par contre, je dois admettre que j'adore certaines maisons. On trouve un peu de tout ici et j'ai même cru reconnaître des maisons que j'ai connu dans mon ancienne rue. On se sent un peu chez soi je trouve quand on vient d'un autre pays.

   

En ce qui concerne mon caractère, je suis quelqu’un d’assez simple, qui a horreur de se prendre la tête mais parfois, ça m’arrive tout de même de me prendre la tête pour des conneries. Je suis une jeune femme douce, gentille (parfois un peu trop), maternelle, protectrice. Comme Olaf, j’adooooore les câlins (les câlins avec mon fils, les câlins avec mon mec enfin quand j’en ai un ). Par contre, je peux être rancunière, méfiante et quand je suis extrêmement méfiante, bonne chance pour obtenir ma confiance. Si je vous sens pas, laissez tomber, passez votre chemin je suis une vraie tête de mule quand je m’y mets en plus ! Que dire d’autre ? Je suis prévenante avec les gens que j’apprécie et envers mes proches, je peux être sérieuse quand il le faut ou du moins lorsque la situation l’exige sinon je peux avoir parfois un comportement un peu euh gamin. Ne m’en voulez pas mais depuis mon plus jeune âge, je n’ai jamais voulu devenir adulte et bien que je le suis du moins physiquement, je prends mon rôle de mère très au sérieux. Abandonner mon fils ou la personne que j’aime, jamais de la vie ! Je sais être courage mais aussi parfois, je peux avoir peur, comme n’importe quel humain. Je sais que je ne suis pas parfaite mais je fais de mon mieux pour mon fils et pour moi-même. Je suis très créative, avec une imagination débordante, romantique (comme toutes les filles évidemment quoiqu’il existe des filles qui ont horreur du romantisme j’en ai connues des comme ça), naïve parfois mais très observatrice. Je suis également fort ouverte d’esprit, j’accepte facilement l’impossible à expliquer (il faut dire aussi que je crois en la magie). Attention, j’ai une part sombre (mouais bon comme tout le monde). Il ne faut pas me prendre pour une conne car je peux vite m’énerver et je suis assez directe dans ma façon de parler aux gens. Je suis honnête oui mais je ne trouve plus la peine d’essayer de dire les choses en tournant autour du pot pour ne pas blesser car de toute façon, la vérité fait toujours mal. Il faut juste trouver la bonne manière tout en étant honnête et directe mais avec tact. Je crois que je manque quand même de tact.

Pour ce qui est des informations plus détaillées sur moi, en voici :

- J'ai un fils de 14 ans que j'ai eu très jeune (j'allais avoir 16 ans et je vous dis pas comme mes parents m'ont bien fait chiée pour l'adopter mais j'ai tenu bon face à eux, une rareté à l'époque). Je suis d'ailleurs très proche de mon fils, bien plus que je ne l'avais été avec ma mère au même âge.
- Je suis libraire mais j'ai dû fermer ma librairie pas par manque d'argent mais  à cause d'une personne qui tentait de m'extorquer de l'argent et qui me harcelait presque tous les jours. Si j'étais restée, je pense que j'aurai fait une dépression. Je préfère mieux ouvrir une autre librairie ailleurs.
- Je suis une grande fan de disney et des contes de fée. D'ailleurs, avec mon fils, on se fait souvent des soirées spéciales disney ou même des quiz sur internet.
- J'ai toujours rêvé d'écrire un bouquin mais je n'ai pas encore trouvé le bon filon, le bon thème, le truc original. Je lis aussi beaucoup d'ailleurs et j'écris assez souvent, quand l'inspiration me vient. C'est pour ça que j'ai toujours un petit carnet et un stylo dans mon sac, juste au cas où. Cependant, j'ai déjà fait des livres pour enfants, aimant en plus dessiner. C'était "Elie le petit écureuil".
- Ce sont mes grands-parents qui nous ont payé le petit road trip au USA avec Jérémie. Mes parents ont piqué presque une crise, surtout ma mère, parce que je me faisais un trip avec mon fils dans un pays étranger (et avec les évènements qui se passent en ce moment plus en europe je la comprends un peu mais mais je vais pas arrêter de vivre et de voyager pour faire plaisir à une bande de con qui veulent nous empêcher de vivre).
- Je pense de plus en plus à déménager, changer de ville car j'en peux plus de ma mère. Elle surveille mes moindres faits et gestes, me critique souvent ma façon d'élever mon fils (avec toi, j'étais pas comme ça et gnagna ! Pour ça que j'élève Jérémie pas comme elle l'avait fait avec moi ! ).
- On me dit souvent que je ne fais pas mon âge, limite dix ou douze ans de moins. Enfin, quand j'ai les cheveux un peu plus longs. Je vous adore alors si vous me dites que je fais plus de dix ans de moins que mon âge.
- Je n'ai jamais eu une belle adolescence contrairement à mon enfance. Comment je pouvais avoir une belle adolescence alors que tous mes camarades se moquaient de moi en permanence, encore plus à la naissance de mon fils mais quand j'ai réussi à passer en dernière année et qu'ils ont vu Jérémie, on m'a moins emmerdée. Surtout que je leur ai montré mon petit prince.

   

Le monde des contes ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte sur le monde des contes ? C’est pas le mien ! Ah si vous voulez, je peux vous raconter mes histoires préférées, y a pas de soucis mais vous serez déçus car je n’en suis pas le personnage principale. Je ne suis même pas un personnage de conte. Dommage !

   

Ah vous voulez connaître mon histoire. Ok. Mettez-vous à votre aise et écoutez. Je suis née en Belgique où j’ai eu une enfance heureuse quoique j’avoue que j’en faisais voir de toutes les couleurs à mes parents. Avec mes grands-parents, c’était différent. J’ai toujours été plus proche de mon grand-père que de mon père ou de ma mère. Mon père était quelqu’un de fort autoritaire et il fallait faire toujours à sa mode, les choses devaient être comme il en avait décidé et on n’avait pas notre mot à dire. Ma mère, elle était plus douce mais très surprotectrice. Je ne peux pas trop lui en vouloir même si par moment, je reconnais qu’elle exagère, surtout que maintenant je suis une adulte même si j’ai jamais voulu en être une. C’est que voyez-vous, l’année de mes neuf ans, des filles de mon âge avaient disparu et on a retrouvé leurs corps un an plus tard. L’affaire Dutroux, vous en avez déjà entendu ? Non ? Ben disons que ce mec a traumatisé tous les parents de Belgique et s’est mis tout en un pays sur le dos ! Le jour où il sort de prison, il risque de se faire lyncher sur la place publique celui-là. Voilà sans doute pourquoi ma mère a toujours été surprotectrice avec moi mais ça me saoule qu’elle me traite comme une enfant (oui je sais c’est assez ironique quand on sait que j’ai jamais voulu grandir mais bon, quand il faut il faut !). Mon grand-père, lui, me laissait si l’on peut dire tout faire. Aujourd’hui, je me rends compte qu’il est un peu papy-gâteau en fait et il fait de même avec Jérémie. Je suis cependant heureuse que mon fils soit aussi complice avec lui que moi avec et qu’il puisse dire plus tard avec fierté qu’il a connu son arrière-grand-père.

Passons ensuite à l’adolescence qui ne fut pas la meilleure période de ma vie. Pourquoi ? Parce que j’étais la proie aux moqueries. A une époque, j’étais plutôt enveloppée, avec quelques rondeurs et comme défense, je m’enfermais constamment dans mon monde imaginaire. Cela m’avait rendue très solitaire mais je m’en fichais. Au moins, dans mon monde imaginaire, j’étais toujours celle qui gagnait. Et puis, l’été de mes quinze ans, j’ai eu non seulement mon premier baiser mais aussi ma première fois. Je le reconnais, là-dessus je n’ai pas été patiente et puis, qu’est-ce qu’il était beau, doux, attentionné et … Et puis voilà j’étais amoureuse et trop gentille ! Résultat, à la fin des vacances, je découvre quoi à la rentrée : une petite crevette qui grandissait en moi ! Quand on a quinze ans et qu’on ne sait rien de ce qu’est réellement la vie, on prend vite peur. Mes parents voulaient que j’avorte mais c’était trop tard et puis, il me semble que c’était mal vu en Belgique. Du coup, j’ai du mener ma grossesse à terme. Ensuite, ils ont voulu que je fasse adopter le petit et là, ce fut la première fois que je leur tiens tête. Je ne voulais pas qu’il soit élevé par des étrangers. Sa place était, à mes yeux, auprès de sa vraie famille : moi ! Et mes parents ainsi que mes grands-parents ! Je me souviens qu’il y eut des disputes entre mes parents et j’entendais bien souvent mon nom dans leurs conversations houleuses. Je ne me sentais pas du tout soutenue par eux. J’avais fait mon choix mais eux, ils ne l’acceptaient pas. « Tu crois tout de même pas que je vais te laisser gâcher ta vie ! » m’avait lâché une fois mon père. Alors, j’ai fait ce qui me semblait juste pour mener ma grossesse tranquillement et pour me sentir soutenue : j’ai mon sac et je me suis barrée chez mes grands-parents ! Ce fut la meilleure chose que j’ai faite car je pense que j’aurai pété un câble si j’étais restée chez mes parents, surtout qu’ils se sont séparés deux mois avant la naissance de Jérémie. Mon père me faisait la gueule mais je m’en moquais. C’était ma vie, pas la sienne ! Ma mère, quant à elle, elle est vite devenue gaga de son petit-fils. C’est vrai qu’il était trop craquant ce petit bonhomme ! A l’école, vers la fin de mes études secondaires, il était devenu la coqueluche de toutes les filles de ma promotion.

J’ai fait par la suite des études artistiques avant de faire des études littéraires. J’ai ouvert ensuite une librairie il y a cinq ans mais il y a trois mois, je l’ai fermée car j’étais harcelée et je ne voulais pas mettre mon fils en danger. Evidemment, je ne vous dis pas comme ma mère a été des plus énervantes. « Et la police, elle ne sait rien faire ? C’est un scandale ! » et gnagna ! Je pense déménager un de ces quatre, rien que pour être le plus possible d’elle car j’en peux plus ! Toujours là à me dire quoi faire, à critiquer ma façon d’élever Jérémie ou la manière dont je menais ma vie qui n’était pas celle qu’elle avait imaginée pour moi. Mais merde je fais ce que je veux ! Vous comprenez mieux maintenant pourquoi j’ai jamais voulu grandir ? Comment on peut avoir envie de grandir avec des parents qui décident tout à votre place sans vous laisser le moindre libre-arbitre ? Sérieux ?

Aujourd’hui, vu que ce sont les vacances, j’en profite pour les passer loin de ma famille, seulement avec mon fils. Et je remercie mes grands-parents pour nous avoir offert ce voyage en plein cœur des Etats-Unis. Je me suis paumée, je l’avoue, dans un coin du Maine et me voilà à présent dans la petite ville quoique plutôt charmante de Storybrooke. Mais mon intuition me dit qu’il se passe quelque chose de bizarre ici et je sens mon imagination s’emballer comme jamais ! Peut-être que je trouverai l’IDEE qu’il me fallait pour écrire enfin un roman ! Qui sait ?