Drago était dans un des bras du fjord où était installée la plus grosse partie de son campement. Il était assez éloigné du château et du village, mais assez proche pour avoir une vue directe sur les arrivées en mer et surtout du château. Il était avec son fils et ils s’entrainaient ensemble au combat. Hillel prenait cher et il ne sentait plus la force l’habiter. Son corps le brûlait de tout ses muscles et la sueurs gouttait au bout de ses cheveux brun. Son père lui donna une autre violent coup de lance qu’il contra qu’à moitié. Il se retrouva par terre, le souffle coupé et battait le sol de la main. Il battait en retraite. Drago lui tourna autour et cracha au sol avant de soupirer. «
Minable. Comme toujours. Bouge toi un peu, tu me fais vraiment honte. La magie te sauvera pas à chaque fois... » siffla t-il avant de sortir de l’arène de combat où quelques hommes s’étaient accoudé à la barrière en bois pour observer l’évolution du fils héritier. Un freluquet arriva, se faufilant entre ses frères d’arme et intercepta Drago au passage : «
Chef ! Y’a le Jolly Roger. Il est tout seul. » lui annonça t-il en agrippant son bras factice, encore un peu essoufflé. Il avait courut de son observatoire qui se trouvait au bord du lac. Un rictus carnassier s’étira sur les lèvres du chef barbares. Il se disait que si lui venait seul, ce n’était pas pour l’affronter. «
Laissez le venir… Surveillez le. Restez sur vos gardes. Veillez à ce que rien n’arrive derrière. » Il lui ordonna à ce qu’on l’escorte jusqu’à lui et qu’il se trouverait dans la salle du trône. Peu importe qui il était venu voir ici à Arendelle, il devrait d’abord passer par lui. Il demanda aussi à ce que sa fille le retrouve à la salle du trône.
Il alla retrouver Elsa au château. Il n’avait cure de ce qu’elle pouvait bien faire, il l’attrapa par le bras de la seule main qui lui restait et le tirait un peu à l’écart. «
Tu viens avec moi. Ca pourrait être intéressant. » lui expliqua t-il en continuant de la trainer derrière lui avec une certaine fermeté qui lui ôterait l’envie de ne pas le suivre. «
Tu voulais t’investir un peu plus sur la vie politique et les guerres ? C’est l’occasion. Et t’auras pas le choix que de passer un peu de temps avec moi. ». Ils arrivèrent à la salle du trône sans qu’il n’ajoute un mot. Drago n’avait pas pu faire autrement que de faire entrer la Reine dans ses affaires qu’il aimait ne garder que pour lui. Même quand les atlantes décidaient d’attaquer Arendelle le royaume d’Elsa, pas le sien. Il ne la sentait pas prête. Or, il commençait à y avoir des mouvements dans le Monde des Contes qui inquiétaient tout le monde. Même Drago. Surtout Drago… Il n’avait déjà pas beaucoup de terre où il pouvait poser le pied en paix et établir la guerre à ses grands et fidèles antagonistes. Qu’une quatrième armée venait ronger elle aussi les terres du Monde des Contes. Il se tourna vers Elsa avant d’entrer par la petite ouverture dérobée qui amenait à la salle du trône. L’entrée des artistes. «
Le Jolly Roger arrive. Je ne sais pas ce qui se passe. C’était pas prévu. Tu ne dis rien, tu observes. C’est tout. Ou alors fais le si ça te démange trop. Mais fait le intelligemment sinon je n’hésiterais pas à te tuer. Ensuite je tuerais Kristoff, je forcerais ta soeur à se marier avec mon fils et ton royaume et ta soeur seront notre. » A sa manière, il lui disait qu’il lui laissait un peu de place en dehors de son ombre.
Ils entrèrent et un homme arriva à la rencontre de Drago : «
C’est Hook, il est en chemin pour le château. » Drago hocha simplement la tête et le guerrier disparut. Son chef lui beugla de trouver sa fille et qu’elle se ramène avec deux coups de pieds aux fesses s’il le fallait. Il l’autorisait. «
Hook est là… Peut-être que ta soeur n’est pas qu’une simple idiote. Raison de plus que si je décide de raser se royaume, je la garderais. Juste assez idiote pour ne pas me renverser et assez utile pour la maintenir en vie. » lança t-il à la Reine avec un petit sourire moqueur. Depuis qu’Anna était revenue, enceinte jusqu’aux yeux et qu’elle gambadait avec Giselle dans le château. Même Elsa n’en pouvait plus de la candeur de sa soeur. Ca ne faisait que deux semaines et presque
heureusement pour leurs nerfs, elle repartait à Storybrooke d’ici quelques jours pour régler quelques affaires personnelles. Drago avait réellement faillit en tuer une des deux. Un coup qui aurait pu partir tout seul, un malencontreux accident et personne n’en saurait rien. Il la avoué à Elsa mais ne lui avait pas dit laquelle des deux. C’était alors juste histoire de détendre l’atmosphère. A sa façon.
Pendant ce temps Hook était arrivé au port d’Arendelle où étaient autant posté des soldats de la reine tout comme des guerriers de Drago. Une belle illustration de leur alliance qui n’avait pas été fondu par le mariage, mais bien respecté et partagé. Chacun avait ses responsabilités et ses rôles à Arendelle. Soyons clair, les beaux palais et les adorables petits royaumes dans un fjord aux paysages à couper le souffle n’était pas au gout du chef barbare. Ce n’était qu’un pied-à-terre proche des îles barbares du Nord. Le pirate fut donc escorté par des hommes de Drago. Rapidement on avait compris que l’invité souhaitait voir l’un ou les deux régents des lieux. Ils traversèrent le village. Arendelle n’avait plus de sa chaleur et de sa gaité comme il l’avait connu durant le règne des parents d’Elsa ou encore après que l’ordre fut rétabli après quelques incidents provoqués par une jeune-femme à qui on venait de donner le couronne de tout un royaume à gérer sûrement trop rapidement. Les habitants étaient toujours là, mais le visage marqué par la fatigue, la peur et la morosité. Les côtoyaient désormais dans les rues pavées des bandits, ou des barbares, des guerriers à l’allure sombre et terrifiante. Ils étaient peu en ville tous reclus dans leur campement pour la plus part, mais quand même présents. La vie n’était plus la même dans ce fjord glacé. Cela n’empêchait pas les enfant de jouer, mais le soir on ne s’attardait plus pour discuter avec un vin chaud en main.
On conduisit Hook dans le château et on ne le quitta pas jusqu’aux portes de la salle du trône. Trois hommes rustres, la gueule en biais, des balafres ici et là parlant de leurs exploits ou terreur, des tatouages dans le même but, des armes sauvages accrochés à leur ceinture ou dans le dos, le pas lourd et les épaules larges. Ils n’avaient pas dit un mot de tous le trajet et ils poussèrent les imposantes portes sans mal. Hazel n’était toujours pas là. La salle était grande, mélangeant pierre et bois avec quelques tapisseries au motif de la région. La décoration de la salle reflétait bien le sang royal et nordique des Sorensens. Juste quelques guerriers de Drago donnaient l’impression que l’endroit avait été assiégé alors que la relation entre les deux camps s’était améliorée. Enfin juste un petit peu. Disons qu’on s’y faisait à voir des barbares vêtus de cuir brut ou de peau de bête à côté de jeunes femmes habillées de jolies robes soyeuses ou les hommes en costume cintré, propre et au belles parures de boutons dorés.
acidbrain