Sujet: Ma fée rien qu’à moi ! (vivi&anna) Mer 20 Juil - 1:01
I don’t wanna love somebody else by A Great Big World
Vivianne & Anna
Elle était si heureuse de la retrouvée. Depuis la malédiction, finalement sa seule amie et confidente avait disparu. Elle n’avait pas pu lui parler qu’elle n’arrivait pas à faire d’enfant avec Kristoff et que ça nuisait à leur relation. Et même tout ses petits soucis de coeur avec son mari. Puis bien sûr, elle n’avait pas été là, quand Drago est venu avec la promesse de s’allié à eux si elles étaient dociles ou qu’il les rasait simplement de la carte. Lui confier aussi que finalement, elle l’aimait bien Drago, elle avait presque un peu de peine pour lui. Il n’avait qu’un bras après tout ! Cette fois encore, elle avait le coeur lourd et un besoin cruel de parler. Il n’y avait personne dans cette ville avec qui elle pouvait le faire si ce n’était Marvin, sauf qu’il était l’auteur de ses récents soucis. Heureusement pour elle, Anna avait retrouvée sa « fée rien qu’à moi » comme elle la nommait dans ses discussions avec Elsa à travers la porte quand elle était à peine plus haute que la poignée.
Elle l’avait appelée, car maintenant elle s’était bien accoutumée au téléphone et Vivianne avait senti la détresse dans sa voix. Elle lui trouva un rapide créneau pour se voir. Anna rien qu’à cette nouvelle, sentait déjà son coeur se réchauffer. La petite rousse avait énormément besoin de soutient et elle était ravie de savoir qu’il y avait encore des gens qui pouvait lui en accorder.
Le rendez-vous s’était alors proposé dans la rue piétonne et marchande de la ville. Histoire de se balader un petit peu et s’arrêter pour un petit gâteau et un thé vers 16 heures. Anna était arrivée, en retard comme souvent, les cheveux lâches, les yeux encore gonflés par les larmes et la fatigue. Un sourire timide à la femme blonde qui l’attendait à l’entrée de la rue et la princesse ne put s’empêcher de lui sauter dans les bras. Elle la serra si fort contre elle, dans le besoin de réconfort et de soutient qu’elle compensait avec cette puissante étreinte. « Je vais essayer de te la faire court… » avait déjà commencé Anna, attrapant les mains de Vivianne avant de commencer à marcher. Elle lui expliqua alors brièvement que sa soeur est marié à un barbare avec une armée de dragon parce que sinon elles allaient mourir. Qu’avec Kristoff il y avait des hauts et des bas, surtout que cela faisait vingt huit longues années qu’ils essayaient de faire un enfant et enfin elle lui conta son accident qui l’amena jusqu’ici, il y a déjà un bon nombre de mois maintenant. Elle avait soupiré, haussé les épaules, mimé des scènes d’anecdote qu’elle lui confia. Puis des fois, elle s’arrêtait de parler pour regarder un étalage de bijoux fantaisie fait-main. Ensuite, continuant sa marche lente et triturant un pan de sa robe elle lui parla de Marvin, de ses sentiments pour lui et donc de son adultère. Mais surtout de ses sentiments. Puis la scène de torture qu’elle avait vécu avec une candeur qui ne s’était pas encore réellement gâtée. Il lui avait gravé ses initiales avec un couteau, joué à cache-cache dans la maison, et avant l'avait attaché sur une chaise en disant des horreurs sur son éventuel futur bébé et son amant ainsi que quelques attouchements. « Et… Tu sais, il a des problèmes. Il y a un autre homme dans son corps si j’ai bien compris. Il… Il est horrible, mais ce n’est pas Marvin tu vois. Je le sais. Je le sens. Mais j’ai peur. Je sais que je devrais l’éviter et fuir, lui dit-elle les larmes aux yeux, sauf que je n’y arriverai pas. J’ai peur mais je ne veux pas le laisser tomber. Et s’il a besoin d’aide. Ou est-ce que c’est moi qui en ai besoin ? ajouta t-elle dans un murmure en regardant les initiales gravés dans son poignets à l’aide d’un couteau. Je ne sais pas ce que je dois faire. Je suis complètement démunie. D’habitude je relativise mais là je n’y arrive pas… J’ai mal » dit-elle en se posant inconsciemment la main sur le coeur. La princesse n’était pas habitué à être si morose et souffrir autant. La noirceur, elle ne la connaissait que très peu et préférait de loin la cacher derrière un peu de lumière. Sauf que dans ce cas il le lui était très difficile de trouver ne serai-ce qu’une luciole pour la guider dans cette forêt ténébreuse qu’était le chemin à emprunter pour retrouver Marvin.
acidbrain
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Sujet: Re: Ma fée rien qu’à moi ! (vivi&anna) Lun 25 Juil - 14:07
Ma fée rien qu'à moi !
Anna & Vivianne
Je n’en m’en été pas vraiment rendu compte avant, mais ce qui me manquait le plus, avec cette malédiction, ça avait été de ne plus pouvoir suivre de quelle manière évoluait le monde, et surtout, les personnes auxquelles je m’étais liées. Lance, Allan, Anna,… Il y en avait d’autres bien sûr… Encore, pour ceux qui étaient à Storybrooke, j’avais pu garder un -petit- oeil sur eux. Mais je n’avais plus de nouvelles du monde des contes. Que ce que j’avais pu glaner à droite et à gauche. Sérieusement, en disant cela, j’avais l’impression d’être une véritable commère. À la différence que je ne lançais pas de rumeurs idiotes. Non, moi, j’étais plutôt du genre à garder tout ça pour moi. De mon point de vue, moins les gens pensaient qu’on savait des choses, moins ils venaient vous embêter. Quoique j’avais passé 28 ans comme ça, toute seule pratiquement, alors oui, j’avais bien envie de revoir ceux qui m’étaient chers. D’être là pour eux. J’avais largement eu le temps de me rendre compte à quel point j’avais besoin de me sentir utile. De tout faire pour eux. Sinon, je savais très bien comment j’allais finir. Et j’ai reçu l’appel d’Anna. Quelle joie de l’entendre à nouveau. En entendant sa voix, les images de mon passé me revinrent en mémoire. J’aimais les enfants, je m’en était rendu compte il y avait bien longtemps en élevant Allan et Lance. Ils m’attendrissaient. Et je devais bien avouer qu’avec eux, j’étais comme une gamine. Je n’avais aucun mal à me lâcher. Après tout, eux se fichaient pas mal de savoir si je me tenais bien, si je respectais mon rang et tout. Et Anna… C’était un véritable rayon de soleil. C’était l’époque où je ne sortais pas trop, depuis que j’avais enfermé Merlin à Avalon. Cependant, cette petite fille m’avait fait sortir. J’avais eu envie de l’aider. Alors j’étais devenue son amie, sa confidente. Un sourire apparut sur mon visage, alors que je me remémorais sa façon bien à elle de relater les évènements. Combien de fois avais-je ri en l’écoutant raconter son quotidien.
Seulement, cette fois-ci, sa voix n’était pas aussi enjouée que d’habitude. bon, j’avoue avoir toujours eu du mal à reconnaître les voix et leurs intonations au téléphone, c’était en partie pour ça que je préférais largement avoir une discussion à vive voix. J’aurais pu essayer d’en savoir plus immédiatement, et j’avoue que j’avais eu du mal à contenir ma curiosité. Mais comme un rendez-vous avait été fixé, je préférais attendre ce dernier pour avoir plus de détail. C’est comme ça que j’attendais Anna dans la rue piétonne et marchande. Cette dernière était en retard, mais je devais bien avouer que je me serais plus inquiété si elle avait été en avance. C’est alors que je l’aperçu. Mon sourire fut aussi tôt remplacé par une mine inquiète. Où était passé la petite fille pleine de vie et pétillante que je connaissais ? Je ne l’avais jamais vu aussi fatigué. « Anna ! » J’eu à peine le temps d’ouvrir mes bras que cette dernière me serrait assez fort pour me couper la respiration. La serrant à mon tour dans mes bras, j’essayais de lui donner toute l’affection possible. Peu importe ce qu’elle avait vécu, ça l’avait secoué. Hochant la tête à Anna, la mine grave, lorsque cette dernière m’entraîna dans le rues, je lui indiquais que j’étais on ne peut plus attentive. Et j’écoutais, consternée, tout ce qui s’était passé durant ces 28 années. Comment tout cela avait pu se passer ? Pour le coup, je comprenais la mine d’Anna, je veux dire, son royaume avait quand même été envahis par Drago et sa soeur mariée à se dernier. J’en avais entendu parlé mais le problème avec les « on dit », c’était qu’on ne pouvait jamais s’y fier. Et Kristoff. Je pinçais en entendant son nom. Les hommes… De mon point de vue, l’accident qui l’avait amené ici était une bonne chose, en tout cas pour son mariage.
Je n’étais pas encore intervenue, laissant plutôt Anna tout déballer. Voilà ce qui pouvait lui faire du bien en ce moment. Au début, quand elle m’avait parlé de Marvin, de l’amour qu’elle avait pour lui, je ne pu m’empêcher d’être contente pour elle. Un adultère… Je ne considérais pas vraiment qu’il y en avait un si le mariage n’était pas un mariage d’amour. Et surtout, je voulais le bonheur de cette petite princesse du nord. J’avais toujours pensé qu’elle faisait partie des héros, de ceux qui auraient droit à une belle fin. À ce moment de l’histoire, j’espéré vraiment que c’était ce qu’elle avait trouvé. Sauf que non, ce n’était pas fini. Mon visage se durcit en écoutant la suite. Je luttais pour ne pas me précipiter chez ce Marvin afin de lui dire ma façon de penser. Non, il fallait que j’ai toutes les cartes en jeu. Je devais attendre, même si cela me coûtait. Non, j’écoutais jusqu’au bout. Et alors, j’essayais de trouver un moyen de répondre à tout ça avec le plus de sagesse possible. C’est-à-dire en ne me penchant pas vers elle avec un regard effrayé et en disant « fuis, fuis tant qu’il en est encore temps ». Non, j’étais bien plus sérieuse que ça. Sauf que là, mon regard se porta sur son poignet et à sa blessure. Serrant la mâchoire avec colère, j’arrivais quand même à parler sans crier : « C’est lui qui t’as fais-ça ?! » J’essayais vraiment de me calmer. J’avais pris une grande inspiration et tout. Mais non, là je n’arrivais pas. Je m’exclamais d’un coup « Donne moi son adresse, ou son lieu de travail ou… Je m’en fout, dis-moi où le trouver, que je lui touche deux mots… Et encore, si ce ne sont que des mots il aura de la chance ! Il… ! » Me calmer, je devais me calmer. J’arrivais à respirer profondément plusieurs fois en regardant le poignet, regardant les initiales. « E.H. » Là, il y avait un truc que j’avais du mal à comprendre. Bon, Anna m’avait dit que c’était Marvin sans être Marvin. Et oui, les initiales indiquaient totalement un autre prénom. « E.H. » comme… ? « Anna, tu peux me dire comment s’appelle cet… autre homme qui vit dans le corps de Marvin ? » J’avais un petit doute mais je préférais être sûre de moi avant de m’avancer. Pour le reste, je continuais, un regard plus triste : « Tu l’aime vraiment, Marvin ? Je veux dire… » Je pris une grande inspiration. Peut-être que mes expériences au sujet des hommes faussaient totalement mon jugement. Je n’avais pas envie de la dégouter ou de lui faire peur… D’un autre côté, il valait mieux qu’elle soit au courant. « Je n’ai pas encore eu le temps de saisir tout le problème, mais si ce que tu me dis est vrai et que Marvin a vraiment besoin d’aide… Et que tu veux être là pour lui… Ça va être dur. L’amour… disent que le destin semble vouloir le rendre difficile à atteindre pour certaines personnes. Et bien que j’espère que ce ne sera pas ton cas, je ne peux te conseiller qu’une seule chose : fais attention à toi, ne te laisse pas détruire et… si tu aime vraiment Marvin, suis ton coeur. » Puis, j’ajoutais tristement, en pensant à quel point j’avais pu souffrir avec l’amour : « En tout cas, tu pourras toujours compter sur moi, quoiqu’il arrive, n’hésite pas à venir me voir. »
Sujet: Re: Ma fée rien qu’à moi ! (vivi&anna) Mer 10 Aoû - 11:58
I don’t wanna love somebody else by A Great Big World
Vivianne & Anna
Des années qu’elles ne s’étaient pas revues, à peine croisé au tournant de ce monde étrange qu’était Storybrooke aux yeux de la princesse. Et pourtant, elle avait fini par s’y accoutumer. Cette fois-ci la rousse avait appelé son amie pas pour des retrouvailles pleines de joies et de gaité mais en pleine détresse car elle avait besoin d’une oreille et d’un soutient. Une chance pour Anna que celle qui avait toujours eu ce rôle si réconfortant et qui l’avait aidé à passer tant d’obstacle dans sa vie, se trouvait au même endroit qu’elle. Coincées.
Elles s’étaient alors donnés rendez-vous dans la rue piétonne et marchande du hameau. La fée arriva à peine, que la tristesse de la jeune princesse du monde glacé se voyait sur chacun de ses traits, tout aussi tirés par la fatigue. Son visage s’était creusé et sous ses cernes commençait à gonfler des poches à force de se morfondre et s’enfoncer la tête dans l’oreiller dans l’espoir que les limbes lui permettent d’oublier sa douleur. Malheureusement, parfois les cauchemars prenaient place et ne faisait qu’attiser sa souffrance et son désarroi. Elle était si perdue. Tellement perdue qu’elle n’avait pas laissé le temps à Vivianne d’arriver et de faire des politesses. Elles le firent, mais ce fut assez court et Anna se lança dans un interminable discours pour lui raconter la situation. Ca partait dans tout les sens, piochant les détails ici et là, revenant en arrière, faisant un bond en avant, une parenthèse ici et là, et elle lui avait tout dit. Du mariage de sa soeur aîné, au sien qui battait de l’aile surement à cause de tout les éléments qui les avaient entouré pendant vingt longues années. Enfin plus, mais Drago n’était pas là depuis si longtemps. Ce barbare n’avait qu’aggravé les choses et leur patience au jeune couple était à fleur de peau. Vivianne ne l’avait pas coupé une seule fois. Son visage parlait à sa place, traversé d’un bon nombre de mimiques et d’expressions. Anna en vint à lui parler de ce nouvel amour qu’elle ressentait pour une homme vivant dans cette ville magique perdu dans le monde réel. Celui qui lui avait causé bien des soucis ces derniers jours et lui avait presque arracher l’espoir qui l’habitait et faisait sa réputation. Anna ne perdait jamais espoir !
Vivianne s’était penchée vers elle et ne resta pas silencieuse longtemps. Sa tendre amie avait finit par lui communiquer son inquiétude, caché derrière la colère. Anna retira vivement son poignet, et se le frotta, devenu une manie nerveuse. Au début c’était parce que ça lui faisait mal, ensuite parce que ça la démangeait sous les bandages à cause de la cicatrisation, et maintenant ça n’était qu’un tic dès qu’elle angoissait. Vivianne s’était emportée, touchée par le sort qu’avait eu cette princesse qu’elle connaissait depuis son plus jeune âge. Anna secoua vivement la tête « Non rien du tout. Ne va pas le voir… Laisse ! Je ne veux pas qu’on lui fasse du mal. Il doit s’en faire assez lui-même le connaissant. Je… Oh mon dieu, mais je ne sais plus quoi faire ! Les portails sont ouverts et je pourrais rentrer chez moi… Mais je ne peux pas l’abandonner. Je vois bien que ce n’est pas lui. Ce n’est pas de sa faute. Une sorte de mauvais sort qui le possède je pense. J’en sais rien… Je me dis aussi que peut-être que Elsa pourrait m’aider et me donner des réponses aussi. Mais je sais déjà comment elle va réagir. Elle va me dire de ne plus le voir, pour me protéger. Ce que je comprends et surtout que je suis déjà mariée…» était-elle partie dans son propre brainstorming, totalement perdue dans ses réflexions et les choix à faire.
Elles continuaient de marcher. Des stands de bijoux fantaisies ou encore de très jolis foulard de soie meublaient les devantures des boutiques. Une des vendeuses leur souriait avec générosité tout en fumant la cigarette au chambranle de son établissement. Anna lui rendit timidement ce sourire et attrapa le bras de Vivianne pour continuer à marcher tranquillement. Elle l’écoutait. La blonde lui donnait son avis sur la chose, en précisant bien son manque d’objectivité car elle n’avait sûrement pas tous les éléments. Elle lui avait d’abord demandé qui était l’autre personnalité de Marvin et Anna secoua encore vivement la tête pour répondre la négative. Puis elle opina du chef quand elle lui avait demandé si elle l’aimait vraiment. « Je devrais suivre mon coeur ? … C’est toujours ce que j’ai fais tu me diras. Mais maintenant que je l’ai vu me faire ce qu’il m’a fait, ce qu’il projette de me faire aussi… Quand j’ai lu qui il était… Est-ce que j’aurais la même force avec ma soeur pour l’aider ? D’un autre côté, je me dis que je n’ai pas le droit d’abandonner. Je… Tu sais que… J’attends un enfant de Marvin. J’ai tout appris en même temps ! avait-elle eut la voix qui lui échappait brièvement presque dans un gémissement de détresse. Comment je vais rentrer chez moi ? Et Kristoff ? J’ai beau craché, je l’aime toujours, enfin je crois… Lui, il m’aime je pense aussi. Je ne suis qu’une petite princesse idiote et égoïste ! J’ai pas le droit de lui faire ça. Il a pris tellement de risque pour me sauver. » retenait-elle ses larmes avant de s’arrêter de marcher. Elle eut la réflexion qu’elle se tournait toujours vers les mauvais garçons. « C’est Edward Hyde… Tu sais la légende du Dr. Jekyll et Mr. Hyde… » elle n’avait pas tenu et avait besoin de le lui confier. Après tout, elle lui avait dit qu’elle était là pour elle. Autant qu’elle sache tout pour pouvoir la soutenir du mieux possible. Anna s’était sentie soulagée d’avoir une épaule sur laquelle s’appuyer et surtout pouvoir parler librement et sans tabou avec quelqu’un. Elle ne remercierait jamais assez la vie d’avoir croisé à nouveau le chemin d’une amie trop longtemps disparue.
Elle s’essuya rageusement ses larmes en louchant devant une vitrine de pâtisseries toutes aussi gourmandes et attrayantes les unes que les autres. Avec un feutre pour vitre, était écrit « Véritable chocolat chaud et sa pincée de piment ». Anna lui fit de grand yeux suppliant, qui disait qu’elle s’arrêterait bien noyer son chagrin dans sa plus grande faiblesse : la nourriture et le chocolat. « Tu pense que je devrais en parler à Elsa ? Elle a sûrement d’autre soucis… Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je lui ai écrit une lettre pour lui expliquer rapidement mais je n’ai pas encore eu le courage de lui envoyer. Je ne peux clairement pas rentrer maintenant. Je dois régler des choses, avoir des réponses ! se frappa t-elle le poing dans la main pour montrer sa détermination. Ils doivent se faire un sang d’encre pour moi et moi je vis qu’en pensant qu’à moi et je fais encore et toujours des bêtises ! »
Elle était si heureuse de la retrouvée. Depuis la malédiction, finalement sa seule amie et confidente avait disparu. Elle n’avait pas pu lui parler qu’elle n’arrivait pas à faire d’enfant avec Kristoff et que ça nuisait à leur relation. Et même tout ses petits soucis de coeur avec son mari. Puis bien sûr, elle n’avait pas été là, quand Drago est venu avec la promesse de s’allié à eux si elles étaient dociles ou qu’il les rasait simplement de la carte. Lui confier aussi que finalement, elle l’aimait bien Drago, elle avait presque un peu de peine pour lui. Il n’avait qu’un bras après tout ! Cette fois encore, elle avait le coeur lourd et un besoin cruel de parler. Il n’y avait personne dans cette ville avec qui elle pouvait le faire si ce n’était Marvin, sauf qu’il était l’auteur de ses récents soucis. Heureusement pour elle, Anna avait retrouvée sa « fée rien qu’à moi » comme elle la nommait dans ses discussions avec Elsa à travers la porte quand elle était à peine plus haute que la poignée. 
