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 Élégante Exhibition

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MessageSujet: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 9:27


Wolfgang Petro Sajdera
L’écriture commence là où s’arrête la parole, et c’est un grand mystère que ce passage de l’indicible au dicible. La parole et l’écrit se relaient et ne se recoupent jamais.
Hygiène de l'assassin



Nom, Prénom(s) : Wolfgang Petro Sajdera  
Âge : 23 ans
Date & Lieu de naissance : Le 13 février 1992 à Budapest, en Hongrie.
Conte : /
Personnage : /
Orientation & Statut : Célibataire, statut non ouvert à la discussion : l'avantage d'être bi c'est qu'on a le choix, l'inconvénient d'être bi c'est qu'on ne sait jamais ce qu'on veut. Lorsque Wolf est en compagnie d'une fille c'est l'odeur musquée d'un homme qui lui manque, et lorsqu'il est en compagnie d'un homme il rêve des courbes féminines... Alors se caser, c'est pas pour maintenant. Néanmoins, même s'il assume lui-même d'être bi, et donc potentiellement attiré par les personnes du même sexe que lui, il déteste se montrer ainsi en public. Il n'avouera jamais être bi, préférant appeler cela ses petites "dérives sexuelles". Il s'arrange toujours pour se montrer en compagnie de femmes afin que personne ne puisse douter de son orientation, quant à ses conquêtes masculines... il les trie sur le volet afin qu'aucune information ne fuite malencontreusement. Il a déjà tenté un couple à 3, avec un autre homme et une femme : ça a marché un temps, mais c'est comme tout, on finit par se lasser. Alors pour le moment, il préfère expérimenter, se laisser guider par ses envies multiples et variées qui l’entraînent parfois sur des pentes glissantes bien qu’exquises. Mais c'est parfois dur de gérer tout ce petit monde pour donner à chacun l'impression d'être unique...
Groupe : Cinéaste
Particularité : Allergique aux poils de chat, adore la musique classique mais est capable de tout écouter, aime tout particulièrement le jus de cerise mais bon, à choisir il préfère la tequila. N'a aucun tatouage, aucun piercing, respecte le principe du "my body is a temple". Est obligé de citer mentalement 10 mots commençant par I lorsqu'il est stressé. Écrivain raté, auteur de "Élégante Exhition" ; livre qui remporta un succès immédiat en Hongrie mais aucun dans le reste du monde. Aujourd'hui il tente de retrouver l'inspiration en allant se terrer dans le trou du cul du monde. Il est excellent en calcul mental et adore tout ce qui touche à l'astronomie.
Un camp en particulier : /
Pouvoir(s) : (facultatif)

FEAT Luke Grimes



Que penses-tu de la politique actuelle des choses ?
Es-tu au moins au courant de ce qui se trame ?
Absolument pas au courant de ce qui est en train de se passer au sein de la petite ville de StoryBrook où il vient à peine de mettre les pieds... Sa réaction à première vue serait sans doute l'excitation. En effet, quoi de mieux pour un écrivain que de tels événements ? Oh bien sur, il serait capable de choisir un camp, et pas forcément le bon en plus. Il aime trop jouer avec le feu, il semblerait qu'à StoryBrook, il trouve enfin un endroit où se brûler les ailes...


Anecdotes & Caractère

A la fois explosif et franc, Wolf n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds : il l'a trop fait quand il était gosse. On ne joue pas avec lui, on ne lui ment pas et surtout, on ne se fout pas de sa gueule, parce que ça peut très mal tourner. Oh, il ne sera pas violent, enfin pas vraiment, mais il vous fera comprendre bon gré mal gré que vous avez foiré. Il n'a pas vraiment de passion, alors il préfère se passionner pour celles des autres par flemme. Parler de lui ? Seulement aux gens qui se seront révélés en premier. Il a un code d'honneur à ce sujet : ne jamais laisser entre les mains des gens des informations qui leurs permettraient de le mettre à terre. Ainsi, il filtre ce qu'il dévoile, tout comme il filtre ses relations. Il n'est pas du genre à se "ralentir" en se mettant des boulets au pied, il ne veut autour de lui que des personnes qui le poussent vers le haut et non des personnes qui le tirent vers le bas. Il est très exigeant avec lui même comme il l'est avec les autres. Il ne laisse personne lui dicter sa conduite, à part son éditrice Catherina, et ce qui est cool, c'est qu'il ne se permet pas non plus de dicter la conduite de ceux qui l'entourent. Ils font ce qu'ils veulent, mais s'ils se foutent dans la merde c'est leur problème. Evidemment si on lui demande un conseil il n'hésitera pas à le donner, mais si vous décidez de ne pas l'écouter... Il ne vous le reprochera absolument pas. Chacun est libre de faire ses propres choix. Il attend néanmoins de ses "amis" une indéfectible loyauté, car c'est un trait de caractère principal chez lui : il est loyal et fidèle. Il est serviable aussi, capable de rendre un service s'il est demandé gentiment, avec un s'il te plait merci. Il peut être doux, violent, courtois, malpoli, colérique, soupe au lait... excentrique pour certains, facile à cerner pour d'autres. Comme chaque humain, il n'est pas représenté par un seul type de caractère, mais par des centaines qui évoluent au fil des instants. Pour en découvrir plus, il faut le connaître, le croiser dans la rue, lui parler, se confronter à lui. Que vous soyez un(e) ami(e), un(e) amant(e), un(e) ennemi(e), vous connaîtrez tous une partie de lui unique... que ça vous plaise ou non.  



Pseudo : F.
Prénom : /
Âge : 22 ans
Loisirs : Je suis une fille qui a encore toutes ses dents, malgré la pratique intensive de la boxe thaïlandaise  8D  alors faut pas chercher des noises à mon Wolfy, sinon il vous rentrera dans le tas  Tronço  non sans déconner, outre la boxe, je pense avoir des loisirs normaux tels que l'écriture, la lecture, le rpg... le dessin, la peinture, l'équitation et les festivals de musique  Love
Crédits de la fiche : Kettrichen&ClassWhore, tumblr pour le reste
Code du règlement : Darkness in your soul
Que penses-tu de NKL ? : J'adore. Magnifique reprise de Once Upon a Time, avec le côté dark en plus qui le rend... impossible à rater.
Besoin de parrain/marraine ? : Je sais pas  Honte oui peut-être ? Mais sachant que je n'ai pas énormément accès à internet ces derniers temps, je vais faire de mon mieux pour être présente en trichant et en me connectant à l'école  Pan je ne sais pas si je peux avoir un parrain ou une marraine en étant présente environ 4 jours par semaine, il/elle risque de s'ennuyer  Honte



Dernière édition par Wolfgang P. Sajdera le Lun 19 Oct - 22:30, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 9:27

Histoire
La violence ne fait pas de distinction, elle frappe tout le monde. Les riches, les pauvres, les malades et les biens portants. Aussi froide et pénétrante que le vent d’hiver qui souffle de l’Hudson, elle vous transit jusqu’aux os et vous laisse grelottant sans espoir de réconfort.
On dit que le coupable ne connaît pas le repos, mais l’innocent le connaît-il ? Daredevil.


Sommes-nous des loups ou des moutons ?
Vi Veri Veniversum Vivus Vici. Par le pouvoir de la vérité, j’ai de mon vivant, conquis l’univers. V pour Vendetta.




14 Octobre 2001

« Viens par ici, Wolfy »
L’enfant qui était resté à l’entrée de la pièce se rapprocha silencieusement et d’un pas hésitant de son père. L’ambiance était étrange. A la fois calme et pesante. Lourde. Une odeur aigre envahissait les murs. Seuls résonnaient les cliquetis inquiétants du revolver que Sven Sajdera était en train de recharger, et les gémissements bâillonnés d’un homme qui, attaché sur une chaise en plein milieu, sous la lumière d’un unique projecteur, transpirait la peur à grosses gouttes. Du sang maculait sa chemise. Il s’était uriné dessus.
Dès que Wolfgang fut assez prêt, son père passa un bras autour de son épaule avant d’ébouriffer affectueusement ses cheveux. « L’autre jour, tu disais que tu voulais aider papa dans son travail, tu te souviens ?... Papa a retenu ce que tu lui as dit fils. Aujourd’hui c’est le grand jour ». Surpris, le gamin d’à peine 9 ans haussa les épaules avant de désigner la victime : « C’est qui papa ? »
Un rire cruel s’échappa des lèvres de son paternel alors que ce dernier délaissait son enfant pour se rapprocher de l’inconnu. Il s’amusa à poser l’arme à feu contre la tempe de ce dernier, appuyant légèrement… assez pour faire davantage gémir de terreur celui qui était incapable du moindre mouvement. Wolfgang ne comprenait pas.
« Tu sais Wolfy, des gens sont très méchants avec papa… Ils essayent de le mettre en prison. Ils disent que papa est un menteur et ils veulent que je disparaisse pour toujours, que je vous laisse toi et maman… » L’enfant observa son père, leurs regards se croisèrent et il y vit quelque chose de sombre. Quelque chose qui le fit frissonner.  Ce qu’il interpréterait plus tard comme de la folie pure. « Tu n’as pas envie que je vous laisse, n’est ce pas ? » Wolfgang hocha la tête de gauche à droite vigoureusement avant de s’exclamer : « Non ! »
Nouveau rire.
Sven tourna autour de sa proie ; son sourire carnassier s’élargissant. D’un doigt, il fit signe à son fils de venir plus prêt, et Wolf s’exécuta. Le père tendit l’arme à son fils. « Voila ce que méritent les gens qui sont très méchants avec papa, Wolfy. » Les doigts du gamin se refermèrent autour de l’acier froid. A cet instant, il n’était pas naïf. Il avait vu des films. Il savait que ce qu’il tenait servait à enlever la vie. Pesant le véritable poids de la mort entre ses mains, il se retrouva soudain tétanisé. Ses yeux se tournèrent vers l’homme dont il ne connaissait même pas le nom. Ce dernier respirait fort et vite, le front luisant de sueur, empestant la douleur, et regardant Wolf comme pour le supplier de lâcher le revolver.   « Ce que tu tiens, c’est un NR 417 Rowell. La crème de la crème. » Passant dans le dos de son enfant, Sven attrapa son frêle poignet et l’aida à positionner l’arme… sur le front de la victime. « Des balles de 12mm, qui s’insèrent dans le corps comme dans du beurre. Y’à pas mieux que ce joujou, à l’heure actuelle ». Wolf entendait la respiration hachée de son père dans le creux de son épaule. La force de sa main autour de la sienne. La fraîcheur de l’arme contre sa paume. Son père l’aida à retirer la sécurité, et mit  son doigt sur la détente. « Papa est gentil, tu le sais fiston… cet homme a essayé de l’arrêter, il est mauvais. Il mérite d’avoir un peu mal tu ne crois pas ? » Susurra le bourreau d’un ton rassurant. Wolfgang était perdu. Il n’arrivait pas à penser. Il était obsédé par le visage de l’homme qu’il avait en face de lui. Obsédé par ses traits déformés, ses yeux injectés de sang, ses pupilles dilatées. On lui avait arraché les ongles. Coupé les oreilles. Une balle était venue se loger dans chacun de ses genoux, et dans chacun de ses coudes. Pissant le sang, il était à l’agonie, et Wolfgang se dit que le tuer était sans doute la chose la plus miséricordieuse à faire à présent. « Si tu veux aider papa, Wolfy, il va falloir que tu lui fasses mal… » L’enfant se mordit la lèvre inférieure. Malgré les attentes de son père, il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait PAS ! A son tour, il commença à transpirer, des tremblements parcoururent son corps de haut en bas. Il était donc un faible ? Incapable d’aider son père ? Non… Il voulait pourtant tellement être adulte ! Il devait le faire ! Alors pourquoi son corps refusait de lui obéir ? Il avait peur. Tremblant, tremblant de plus en plus au point d’être à deux doigts de lâcher l’arme, la voix de son père s’éleva alors brutalement, avec une pointe d’agacement, coupant toute objectivité : « Hey, on est des moutons ou des loups ? » Des moutons ou des loups ? Cette phrase, l’enfant l’avait entendu depuis sa naissance. Il était conditionné pour répondre. Conditionné pour agir. « Des loups ». Répondit-il d’une voix assurée. Il appuya sur la détente.



L’histoire du narcotrafic en Europe de l’Est avait toujours été un point délicat pour les gouvernements. Avec la création de l’Union Européenne, l’ouverture des frontières et la montée en puissance de la mondialisation, faire passer 3 tonnes de cocaïne cachées dans un camion de pomme de terre n’avait jamais été aussi simple. Le cartel de StAndreas s’était formé en 1985. Il se composait d’une dizaine de petits trafiquants qui, séparément, n’avaient que peu de puissance, mais réunis ensemble, ils avaient un impact considérable sur l’économie des pays dans lesquels ils s’étaient implantés. Sven Sajdera était l’investigateur principal du trafic de stupéfiant en Hongrie, aidé par Jacky Lutz, alias le Ricain, et Ludwig Visconi : un immigré nazi d’Italie. Important principalement de la cocaïne, de l’herbe et de l’exta, ses profits tournaient régulièrement entre 10 000 et 30 000 Forint. Wolfgang n’avait jamais su exactement comment sa famille en était venue à se tourner vers le trafic de drogues. Probablement rien d’autre que pour l’argent, car après tout, une fois ces 30 000 forints encaissés, il ne suffisait qu’à le blanchir et le tour était joué. Au regard de la loi, la famille Sajdera devait toute sa fortune à une simple entreprise de transport. Au regard de la police, ce n’était qu’un ramassis d’ordures qui méritaient de croupir en prison. Et les flics n’avaient pas tort. Argent ou plomb, telle était la devise que Sven imposait à ses ennemis. Ceux qui choisissaient l’argent étaient plutôt bien servis, de la part d’un homme capable de gagner une telle somme. Mais s’ils choisissaient le plomb, alors Sven promettait un bain de sang. Mais comme disait ce dernier, tout homme à son prix…



2 juin 2009

L’eau était chaude. Wolfgang avait toujours trouvé ce moment bizarre. Le moment où, enfin rentré chez lui, il allait dans la salle de bain pour se changer. Retirer les vêtements plein de sang pour des propres, se laver les mains dans le lavabo, avec du savon hypoallergénique. Sérieusement qui se soucie que le savon soit hypoallergénique, quand on vient de buter quelqu’un ? C’était la normalité qui reprenait de plein fouet le pas sur l’irréel. Il se passa la main dans les cheveux pour se recoiffer. Mais il ne se regarda pas dans le miroir. Cela faisait longtemps qu’il ne supportait plus de voir son reflet. « Wolfy !! » Appela sa mère au bout du couloir. L’adolescent tourna la tête vers la porte de la salle de bain, verrouillée à clé. Quelques secondes passèrent… puis il l’entendit repartir en direction de la cuisine. Il reporta alors son attention sur ses mains. Il avait encore du sang sous les ongles. C’était un détail dont il avait horreur.
Wolfgang ne se souvenait pas du visage de chacune des personnes qu’il avait tué, mais il se souvenait toujours du premier, cet homme. Et il se demandait souvent ce qui se serait produit si son père n’avait pas eu raison de lui, s’il n’avait pas pressé la détente. Aurait-il été là, dans cette foutue salle de bain, à s’apitoyer sur son sort à cause d’un peu de sang écaillé sur le bout des doigts ? Lui qui avait toujours voulu aider son père… Les choses avaient évolué, depuis. Prenant une longue inspiration, il finit par réajuster sa chemise et ouvrir le loquet de la salle de bain, afin de rejoindre sa mère. Il ne put s’empêcher d’observer le savant mélange de violet et de bleu qui marquait la pommette et l’œil droit de cette dernière. Sans doute encore un coup de Ludwig, sans mauvais jeu de mot. Quelle honte de frapper une femme enceinte. Wolf détestait Ludwig, qui lui répétait sans cesse « ton père est comme un frère pour moi ». Un frère de sang, oui. Mais un monstre avant tout. Pas mieux que Jacky, capable de tirer une balle en pleine tête d’une gamine de 4 ans, comme il l’avait récemment montré lors d’une sortie à laquelle l’adolescent avait pris part. Soudain pris d’un élan de pitié, Wolfgang s’approcha de la femme qui l’avait mis au monde et qui était à présent aussi faible qu’un oiseau pris au piège. Il tendit la main, voulant frôler la sienne tandis qu’elle coupait les légumes pour le repas du soir. Mais cette dernière l’en empêcha. Elle s’écarta, volontairement ou pas. « Le dîner est bientôt prêt. J’aurais voulu que tu laves la vaisselle, si tu as le temps. » Sans dire un mot, Wolfgang se mit à la tâche ; observant du coin de l’œil le ventre rebondi de sa mère. Une petite sœur censée naître dans 3 mois. Dans quel monde allait-on l’accueillir… Si elle ne devenait pas folle, au moins deviendrait-elle comme lui, rongée par la culpabilité d’être incapable de se révolter face au tyran qui lui servirait de père.
Terminant de laver les assiettes, il entendit soudain la porte d’entrée s’ouvrir, et des éclats de rire traverser le salon. Wolfgang cessa aussitôt ce qu’il était en train de faire pour se positionner à côté de sa mère en renfort. Celle-ci s’était figée, la respiration lente… Un comportement habituel et pourtant… Il sentait qu’elle avait bien plus peur que d’ordinaire.
Sven apparut dans l’entrebâillure de la porte, et fixa sur son fils un regard noir et autoritaire, qui contrastait avec le sourire apparemment aimable qui crispait ses lèvres. « Wolfy, vas dans ta chambre. Papa et maman doivent discuter. » Lâcha-t-il froidement. Son ton ne craignait aucun refus. Pourtant, Wolfgang ne bougea pas d’un pouce. « Vous allez discuter où tu vas encore laisser Ludwig la frapper ? T’as pas honte de laisser ce pauvre type lever la main sur ta femme ? » Répondit-il en tentant de prendre à son tour une voix grave et glaciale. « Ecoute ton père, Wolfgang. »
L’adolescent jeta un coup d’œil à sa mère, agacé que celle-ci se tourne contre lui. « Toi, ta gueule. » Lança aussitôt Sven à son épouse, et celle-ci sembla se recroqueviller sur elle-même.
Le temps se figea une seconde.
Puis Sven fondit sur Wolfgang et son poing serré se retrouva dans l’estomac de l’adolescent qui se plia en deux, le souffle coupé, le cœur au bord des lèvres. Hoquetant, il s’accrocha au rebord de la table pour ne pas s’effondrer. « Fiston, tu sais il y a des histoires dont tu n’es pas encore autorisé à te mêler. Souviens-toi en à l’avenir, et maintenant files dans ta chambre avant que je ne t’y traine pas les pieds. »
Wolfgang baissa les yeux. Il avait tellement envie de hurler. Mais à quoi cela aurait-il servi ? Il entendit le rire grinçant de Ludwig non loin. C’était ridicule. Pitoyable. L’adolescent retourna dans sa chambre, l’estomac en compote. Il s’assit au sol, retenant sa respiration bien trop rapide pour tendre l’oreille. Sommes-nous des moutons ou des loups ? Des loups de toute évidence… En tout cas, son père en était un.
Quelques minutes passèrent… Un coup de feu retenti brusquement. Wolf sursauta avant de se remettre d’un bond sur ses pieds. Une sueur froide coula le long de son dos. Il ouvrit la porte, marcha jusqu’au salon. Son père était là, le revolver encore au bout de son bras tendu en direction du corps inerte de Marta. Wolfgang eut l’impression que son cœur cessait de battre. « Voila ce qui arrive au collabo. » Ludwig attrapa l’adolescent par l’avant-bras et l’immobilisa tandis que son père se tournait vers lui. « Il fallait que je le fasse, tu comprends ? Si je laisse la vermine grouiller au sein même de ma maison… je ne vaux rien. Tu n’es pas comme ça toi, n’est ce pas ?... Tu tiens de ta mère, cette pute, mais tu as aussi un peu de moi. Tu es un homme fort. Capable de prendre ses responsabilités. » Sven continua de parler, mais Wolfgang ne l’écoutait déjà plus. C’était fini. Il n’aurait jamais de petite sœur puisque sa mère venait de mourir. En l’espace de 10 minutes, elle était passée de vie à trépas. Et il n’avait même pas réussi à frôler sa foutue main, dans la cuisine. Il fut pris de vertige. Son regard se fixa sur le sang qui se répandait lentement sur le plancher, il allait bientôt atteindre le tapis… Du sang, il en avait déjà vu pourtant tellement. Mais celui-ci le remplissait d’effroi. Il s’évanouit au moment où sa tête heurtait le sol.



22 décembre 2009

Le téléphone sonna. Victor et Ilias se regardèrent, et Victor décrocha au bout de la troisième sonnerie. « Victor Steinmetz, j’écoute. » Une voix légèrement rauque lui répondit, et basse également, comme si la personne au bout du fil tenait à rester discrète. « Sven Sajdera sera au bar La Concorde le soir du 24 décembre, aux alentours de 22h. Il y invitera ses amis Ludwig et Jacky, et également ceux que vous appelez Poison, Pati, Joe, l’Espagnol et le Chien. Ne le loupez pas. »
Victor croisa à nouveau le regard d’Ilias. Ils étaient soudain tous les deux tendus comme les cordes d’un arc.« C’est enregistré… Qui êtes-vous ? » D’ordinaire, les gens raccrochaient immédiatement après avoir balancée l’info, de peur que l’appel soit filtré suffisamment longtemps pour découvrir l’emplacement de celui qui téléphonait.  Pas cette fois. Il y eut un silence au bout du fil. Victor eut l’impression que son interlocuteur prenait une grande inspiration : « Wolfgang. » Le policier ne put contenir sa surprise. Le fils du narcotrafiquant ? C’était bien lui ? C’était probablement une blague. Un petit salopard qui s’amusait à les faire tourner en rond… « Le fils de Sven ? Pourquoi balancer ton propre père ? »
Un rire lugubre résonna. « Parce que mon père est complètement taré. » Et Wolf raccrocha. Il observa le combiné un court instant, le cœur battant. A la fois horrifié par ce qu’il venait de faire et satisfait de l’avoir fait. Sa conscience était presque soulagée. Presque seulement. « Balancer son père »… Ce n’était pas très joli. Pas très digne de lui. Mais c’était nécessaire. Utile. A qui la faute si son père était fou ? Il avait toujours su qu’un jour, ce serait trop. Beaucoup trop pour qu’il puisse le supporter… Il était temps que quelqu’un mette un terme à ce carnage.





Rédemption
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant. Ezechiel 25, verset 10.




21 avril 2013

« Monsieur ! Monsieur Sajdera ! » L’interpellé s’arrêta pour faire face à la journaliste qui le harcelait depuis déjà 5 bonnes minutes. Il haussa un sourcil sans rien dire, lui montrant ainsi qu’elle avait son attention l’espace d’un instant. « Pardon monsieur, navrée de vous importuner, j’agis pour un groupe de lecture qui s’intéresse de très prêt à votre livre, auriez-vous le temps pour quelques questions ? »  Brune. La peau hâlée comme après avoir passée quelques heures au soleil. Plutôt mignonne. Mais ce ne fut pas ce détail qui décida Wolfgang à lui dire oui, mais plutôt la légère blessure qu’elle avait au coin de la lèvre. La journaliste avait donc mis du rouge à lèvre dans une tentative loupée de masquer cette trace. L’avait-on frappé ou s’était-elle blessée toute seule ? « J’ai le temps pour un café. » La jeune femme eut un sourire soulagée : « Merci monsieur ! » « Appelez-moi Wolfgang. » « Très bien Wolfgang. Pour ma part je suis Sasha Grey, et je suis réellement enchantée de vous rencontrer. » Ils allèrent s’installer à une table en terrasse d’un bistrot qui n’était qu’à quelques mètres de là et gardèrent le silence jusqu’à ce que la serveuse prenne leur commande et leur apporte deux cafés ainsi que quelques galettes sablées, comme l’avait demandé Wolf. Puis, les deux protagonistes s’observèrent, semblant attendre que chacun soit prêt pour commencer. Ce fut Sasha qui brisa la première le silence : « Très bien alors… parlez-moi de votre livre, Elégante Exhibition, vous… » Elle hésita. « L’avez écrit en prison, n’est-ce pas ? » Sacré entrée en matière. Wolfgang fut agréablement surpris par son absence de peur. Malgré son hésitation, rares étaient ceux ou celles qui osaient se pencher sur ce… détail. « En effet. J’ai pas vraiment la tête d’un taulard hin ? Mais bon… en prison on a le temps. Y’en a qui font de la muscu, d’autres qui se cultivent. Moi j’ai écrit. » Il prit une gorgée de son café et grignota un biscuit. « Le démantèlement du cartel de StAndreas, ce n’est pas rien… il s’agit après tout d’une histoire personnelle. Comment avez-vous fait pour paraître si détacher, presque comique à certains passages. Certains pourraient vous reprocher un manque de sérieux, pourtant c’est là qu’est tout votre style. » « Quand cela vous concerne directement, on est obligé de prendre de la distance pour ne pas devenir fou. Ecrire m’y a aidé. Après l’édition, tout ça, je n’y réfléchissais pas vraiment vous savez, à la base j’écrivais pour moi. » « Je vois… Vous écriviez pour vous confesser, en quelques sortes ? » Wolfgang tiqua. « Me confesser de quoi ? D’être né ? » « Ce n’est pas ce que je voulais dire… Dans votre livre vous expliquez que vous regrettez beaucoup de choses… Entre autre la mort de votre mère que vous auriez pu empêcher… Vous avez commis des crimes, ce qui vous a tout de même emmener en prison… Vous arrive-t’il parfois de penser à votre père ? A ce que vous auriez pu accomplir si vous ne l’aviez pas dénoncé ? » Le jeune homme se racla la gorge. « J’ai purgé ma peine. Et non, je ne pense pas à mon père. Le monde se porte bien mieux sans lui. » Il se pencha brusquement vers la journaliste, la fixant soudain d’un air dur : « Je croyais que nous parlerions de mon livre, mademoiselle Grey… Si vous vouliez un entretien sur ma vie, peut-être aurions-nous pu nous rendre dans un hôtel privé où je vous aurais, je le jure, absolument tout dévoilé… » Souffla t-il du bout des lèvres, et la jeune femme s’empourpra. « Mais peut-être, dans ce cas, que nous pourrions un peu parler de votre vie à vous ? Vous cachez une trace de coup sous un rouge à lèvre qui vous donne des airs de prostituées, votre petit copain vous fait la misère ? Et dîtes moi, ça marche à chaque fois le coup du Wonderbra et col en V ? Vous faites le coup à tout le monde où seulement à moi, parce que si ce n’est que moi je m’en verrais flatter… » « Je suis désolée » Murmura t-elle, gênée. Elle se leva, récupéra sa veste, finit d’un trait son café et termina : « Bonne journée, Wolfgang. » « Bonne journée, madame bonnet C. »


12 février 2014

« Il va peut-être falloir que tu sortes un nouveau livre à un moment donné, tu ne crois pas Wolfgang ? » Il redressa la tête pour croiser le regard de son éditrice. Catherina Wollensack. La folle frigide, comme il s’amusait intérieurement à l’appeler. « C’est en cours, Cathy. » Agacée, la femme âgée d’une trentaine d’année posa ses mains à plat sur la table, surplombant son écrivain. Elle était célibataire, divorcée depuis 2 ans, sans enfant. Et elle resplendissait d’assurance. Nulle en société mais brillante lorsqu’il s’agissait de repérer des talents, elle avait trouvé Wolfgang par hasard, lors d’une conférence sur l’écriture moderne. Ce dernier lui avait soumis son texte et elle avait tout de suite su qu’avec ça, elle ferait un malheur. Mais à présent, ce dernier ne lui présentait plus rien. Hors, il avait signé un contrat. Il était important que Wolfgang se réveille. Il n’avait pas encore exploité tout son potentiel. Les lecteurs en voulaient plus, malgré sa réputation d’auteur imbuvable et infréquentable. « Arrête de te foutre de moi Wolf, je ne suis pas ton amie, je suis ton éditrice, et ça fait déjà 8 mois que tu me sors cette excuse sans m’avoir montré un seul jet, pas même un chapitre. J’exige de voir ce que tu écris ! » Son regard envoyait des éclairs. Malgré le surnom dont il l’avait affublé, Catherina était une femme qu’il respectait profondément. Elle lui avait offert la chance de s’élever au-dessus de ce à quoi il était destiné, passant outre son statut de « fils de trafiquant », « meurtrier », et autres très charmants…
Mais la vérité ? La vérité était que Wolfgang n’écrivait rien. Il pouvait s’installer devant son écran d’ordinateur ou bien des feuilles blanches, et passer des heures devant à observer le blanc sidéral qu’il était incapable de combler avec ses mots. Les lecteurs en voulaient plus ? Mais qu’avait-il d’autre à raconter, à part ce qui avait déjà été dit ? « Je suis pas un robot Catherina, j’arrive pas à écrire sur demande. Mon dernier bouquin je l’ai écrit en prison, j’avais que ça à foutre. T’as qu’à m’y renvoyer, peut-être que ça me redonnera l’inspiration. » Lâcha t’il en espérant calmer l’ambiance. Mais Catherina ne se calma pas. « Je m’en fous. Je veux que tu écrives, et que tu me montres ton travail. Les gens aiment ce que tu leur racontes, alors tu n’as qu’à te creuser les méninges pour inventer une histoire qu’ils seront capables d’avaler… Tu sais que nos fonds ne sont pas illimités. Ton premier livre se vend de moins en moins, ça a fait un carton à la sortie mais y’en a d’autres qui sont arrivés sur le marché depuis et toi, tu vas tomber aux oubliettes. Ecoutes-moi bien, Wolfgang Sajdera. Si tu ne me sors pas un premier jet satisfaisant dans l’année en cours, tu es viré, tes droits d’auteur seront retirés, tu ne seras plus rien, tu m’entends ? » Message reçu 5 sur 5. Le jeune homme se crispa sur sa chaise, encaissant les mots comme des coups de poing. Elle n’avait pas le droit de lui faire ça ! C’était injuste ! Il garda le silence, l’insultant mentalement de tous les noms possibles et inimaginables tandis que sur son visage ne transparaissait qu’un certain air de… malaise. Irrationnel. Itrogène. Ibis. Illuminer.
« Ne me fais pas regretter de t’avoir donné cette chance. » Conclue son éditrice en ouvrant la porte de son bureau, ce qui marquait la fin de l’entretien. Pantois, Wolfgang se leva et quitta la pièce. La lourde porte de bois brut se referma aussitôt dans son dos, et il fonça aux toilettes du rez-de-chaussée. Idéal. Idolâtrer. Ignominie. Iguane. Illustrer. Fermant tout à clé, il s’assura qu’il était seul avant de s’époumoner brutalement et désespérément : « ESPECE DE SALOPE DE MERDE, je vais te le faire bouffer ton livre, tellement que tu en vomiras par tous les trous, SALE CONNE !!! »
Il récupéra son calme quasi instantanément après avoir laissé ces quelques mots franchir la barrière de ses lèvres. Soufflant un bon coup, il rouvrit la porte et tomba nez à nez avec la secrétaire. Il la fusilla du regard : « Ouai, je suis énervé et alors ??!? » Il la bouscula pour pouvoir passer, la laissant à moitié choquée et figée sur place. Avant de quitter la maison d’Edition, il ajouta : « Et c’est les toilettes des mecs ici !  Espèce de dégénérée ! »


01 janvier 2015

Wolfgang ouvrit légèrement les yeux. Pas beaucoup, parce qu’il sentait bien que sinon, la lumière du jour allait lui brûler instantanément les rétines. Il put néanmoins entre apercevoir le corps dénudé de Bianca, collée contre son torse, et celui d’Esteban qui tenait les jambes de cette dernière entre ses bras. Le jeune homme eut un petit sourire. Ils s’étaient mis une sacrée raclée hier soir. Se frottant les yeux, il tenta de s’écarter du duo sans les réveiller avant de se retrouver au milieu des cadavres de bouteille. Tequila, vodka, vin… Vive le nouvel an. Il se traîna difficilement jusqu’au frigo qu’il ouvrit pour saisir la bouteille d’eau et en boire quelques gorgées, ce qui eut pour effet de le réveiller un minimum. C’est ainsi qu’il vit le post-it, sur ledit frigo. Mais il avait du mal à lire, c’était l’écriture d’Esteban. Il était chiant à écrire comme un médecin. C’était si compliqué d’écrire un R qui ressemble à un R ? Wolfgang se concentra… et lut à voix haute : « Parents Bianca, demain à 12h. Penser aux cadeaux. » Demain à 12h ? Wolfgang fit un effort pour faire fonctionner les quelques neurones qui répondaient encore à l’appel. Ce mot avait forcément été installé là la veille puisqu’il était le premier levé. L’alerte rouge se déclencha dans son cerveau. Il retourna dans la chambre et sauta sur ses amours pour les réveiller, embrassant tendrement Bianca et plus fougueusement Esteban alors que ces deux derniers sortaient des limbes avec violence, en multiples grognements. « Oh putain Wolf je vais te tuuuueeer. » Se plaignit Bianca. « Hey dites-moi merci bande de feignasses, devinez qui vient manger ici dans exactement une heure et demie, et devinez qui sont les trois merdes qui puent la mort parce qu’elles se sont cuitées toute la nuit ? » « Bianca tes parents ! » S’exclama Esteban alors qu’il jartait Wolfgang de sur lui pour s’emparer d’un peignoir. « Seigneur je veux mourir. » « On dirait qu’il y a eu un tsunami dans l’appart. » « BOUGEZ-VOUS ! »
Le trio se mit à courir dans l’appartement. Wolfgang se chargea de récupérer toutes les bouteilles traînants au sol pour remplir un sac poubelle qu’il jeta par la fenêtre, directement dans la benne à ordures qu’ils laissaient justement ouverte pour accomplir cet acte jouissif. C’était un détail me direz-vous, mais ils avaient quand même choisi cet appart non seulement parce qu’il était fonctionnel mais aussi parce qu’il offrait la merveilleuse possibilité de ne pas avoir à descendre deux étages pour sortir les poubelles. Ils finirent par se doucher tous les trois dans un mélange de cris et de « vas te faire foutre » avant de s’habiller en tenue correcte, juste à temps pour que les parents de Bianca sonnent à la porte. Wolfgang et Esteban, droits comme des piquets, se postèrent dans la cuisine côte à côte. Leurs doigts se touchèrent, ce qui ralluma chez Wolfgang la flamme de la nuit passée, et il dévora du regard celui qui partageait sa vie. Il ne s’était jamais vraiment posé de question, concernant sa sexualité… Ni même lorsqu’il avait s’agit de s’engager dans cette étrange relation triangulaire, parfaite pour sa bisexualité exacerbée. Evidemment, dans des cas comme celui-ci, tout était prévu, chacun avait sa chambre. Mais ils étaient rares qu’ils dorment l’un sans l’autre. A trois, ils étaient un tout. Pourtant chacun savait que cette relation aurait une fin, et c’était justement cette réalité qui faisait que chaque moment comptait. Wolf ne se serait jamais cru capable d’aimer deux personnes à la fois, et pourtant le fait était là. Et cela n’avait rien de malsain, rien de sale. Ils s’aimaient comme l’aurait fait un couple normal, mis à part qu’au lieu d’être deux, ils étaient trois.
« Bonjour tout le monde ! Entrer je vous en prie ! »
Les deux garçons saluèrent les parents de Bianca, se faisant passer pour simples colocataires. « Aah bonjour Esteban, bonjour Wolfgang… ça avance ton projet de partir aux States ? » Lâcha le père de Bianca, monsieur Ivanof. « Je pars en mars monsieur. Le 11 mars » « Parfait, parfait… J’espère que vous trouverez rapidement un troisième coloc pour ce grand appart… » Le trio se jeta un regard. Ils ne trouveraient pas de troisième colocataire, puisqu’ils n’étaient pas colocataires mais amants… et la peine de cœur qui se profilait à l’horizon donnait à Esteban, Bianca et Wolfgang une légère envie de se pendre chaque fois que la question était abordée… « Bien sûr !... Vous voulez du thé, un café ? » Eluda Bianca avant de diriger ses parents dans le salon, laissant Esteban et Wolfgang seuls dans la cuisine. Leurs regards se croisèrent, échange de pensées, de sentiments… Wolfgang attrapa Esteban par le col de son t-shirt et le traîna dans sa chambre afin de lui faire l’amour.


12 février 2015

« Un roadtrip ? » Dubitative, Catherina arqua un sourcil. « Tu m’as dit d’écrire tout ce que je voulais. Alors voilà Catherina, je vais partir aux USA. Je vais faire le tour du monde, et je raconterais tout ça. J’ai déjà commencé à écrire sur les préparatifs du voyage, j’ai lancé l’intrigue, tout ça… » Il avait aussi parlé de Bianca, d’Esteban… de ceux qu’il allait quitté en s’engageant dans un tel projet. Il avait l’estomac noué. Le silence s’instaura entre les deux intervenants. Wolfgang savait que ce n’était pas à lui de parler. Il ne pouvait qu’attendre l’avis de son éditrice. Elle qui attendait depuis si longtemps un regain d’activité, serait-elle enfin satisfaite ? « Très bien. Tu me déposes ton premier chapitre demain sur mon bureau, à 10h. Et tu créeras un blog, lorsque tu partiras. Je veux savoir où tu es, ce que tu fais, et que chaque mois tu m’envoies un nouveau chapitre. J’accepte de financer un tiers de tes déplacements si tu me promets de ne pas en abuser, et évidement ce sera coups de fils réguliers de ma part pour m’assurer que tu ne te perds pas en chemin. Parce que si tu as l’intention d’aller te réfugier en pays étranger pour que j’oublie ton existence, Wolf, tu te méprends fortement. » Une vraie harpie. Mais sa dernière phrase aurait presque put être touchante si elle ne donnait pas à Wolfgang l’impression d’être poursuivi par une gardienne de prison. Une vraie mère. Enfin, presque. « Entendu. C’est génial. »
Quittant le bureau de son éditrice, il passa devant le bureau de la secrétaire qui l’observa d’un air méfiant. Il lui lança : « Je pars aux Etats Unis !! J’espère que t’es dèg. »



Posté le 25 Septembre 2015 à 21h33 :
Part : TheWolf
Bonjour chers lecteurs. Après avoir traversé New York, Chicago et Los Angeles, me voilà embarqué pour un nouveau périple… Connaissez-vous StoryBrook ? N’est-ce pas le nom le plus approprié pour qu’un écrivain y dépose ses valises ? Je vous raconterais tout ça plus en détails une fois sur place. Pour le moment, je suis dans l’avion. Il décolle dans 15 minutes. Souhaitez moi bonne chance !





Dernière édition par Wolfgang P. Sajdera le Lun 19 Oct - 23:14, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 9:40

Bienvenue :)
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 10:32

Gosh un cinéaste ! Très bon choix de groupe, de feat de nom, bref hâte d'en savoir plus sur ton perso Nik Nik Tout ça pour dire bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche qui semble hyper prometteuse **

Et ptit blabla staff pour dire que tu as une semaine pour faire ta fiche, si tu as besoin de délais ou une question, n'hésites pas le staff et là et adore être harcelé de MP Hihi
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G. Thalia Cavendish
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 12:51

J'adore ! Bienvenue parmis nous !!
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are you insane like me ?

Grace Blackheart
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 13:30

OMG je crois que ta fiche envoie du lourd, et elle n'est pas terminée Love
Bienvenue sur NKL, bon courage pour ta fiche et tout et tout, j'ai hâte de la voir finie Hehe Hehe
Si tu as des questions, n'hésite pas à venir embêter ton staff (voire les membres, juste pour rigoler) Muehehehe Et sinoooon... sinon voilà, bienvenue à la maison, fais comme chez toi ♥️ !
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 17:08

Bienvenue parmi nous !

Un cinéaste, c'est génial ! ** J'ai hâte d'en savoir plus sur ton bonhomme, qu'on voit s'il y a quelque chose d'intéressant à faire. Vui
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Briar-Rose Woods
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 18:21

Bienvenue à toi qui ouvre presque le bal avec le premier touriste. Enfin si c’est bien un touriste. Et je plussoie ce choix, tout plein de charme en plus What a Face

Je te souhaite du courage pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 19:31

Merci beaucoup à vous tous pour l'accueil Potté ♥️ et oui c'est bien un touriste que je voulais faire Razz contente que ça fasse autant d'effet Razz j'espère que ma fiche ne vous décevra pas Honte
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 20:23

Bienvenue à toi !

Eh beh putain ... j'avoue que ce début de fiche fait franchement envie ! Entre la qualité d'écriture mais le personnage en lui même ... j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur ce premier cinéaste ! Et rien qu'avec ce que je vois j'irais très certainement te réclamer un lien.

Bon courage pour ta fiche =)
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Scamp A. Bennett
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 20:40

Bienvenue sur NKL et bon courage pour le reste de ta fiche What a Face Si tu as besoin n'hésites pas :)
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MessageSujet: Re: Élégante Exhibition    Élégante Exhibition  EmptyLun 19 Oct - 20:51

oui Scamp je crois bien que je vais avoir besoin d'aide pour survivre au milieu de tout ces comtes badass Pan Honte

en tout cas merci à vous deux Hug

ps : mon lecteur youtube s'affiche t'il chez vous ? Parce que quand je clique sur prévisualisation je l'ai mais pas quand je publie o_Ô
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