Quand Le Vent Se Lève Et M'appelle, Sifflant Dans Le Ciel D'Eté ~ Emily Wilson~

La plupart du temps,  je me mêle rarement des affaires des autres, bon c'est vrai, je laisse traîner mes oreilles, j'écoute les rumeurs, les ragots mais je préfère souvent éviter de les croire. Les rumeurs ne sont faites que pour alimenter les vipères, et si on croit à celle-ci, on devient aussi amères qu'elles. Alors je préfère les écouter, parfois en rire face à l'absurdité de certaines. Non, je ne sais pas vraiment ce qui se passe et je préfère rester dans mes affaires plutôt de me mêler à cela, bien sûr, si on me demande d' aider, je ne dirais pas non. Mais disons tant qu'on ne demande pas mon aide, je préfère rester loin des problèmes de la ville et de ce qui se trame. En tout cas, cela a l'air mauvais, très , très mauvais. Est-ce une vengeance ? Ou juste un acte de malveillance ? En tout cas, il faut rester forte et être courageuse face à cela.



Cependant, j'avoue avoir certaines suppositions sur la question avec tout ce qui se raconte en ville, ce n'est pas étonnant. Je pressens cependant que la mairesse est loin d'être innocente dans cette histoire, je n'ai jamais pu bien la cerner mais il y a quelque chose qui tourne pas rond chez elle et je sens que cette chose louche qui se trame en ville est en rapport avec elle. Encore une de ses sordides vengeances contre les Charmants ? J'en ai aucune idée, tout ce que je sais, c'est qu'elle a un rapport avec cela. Je ne déteste pas cette reine, tout simplement que je la connais par les récits des personnes. La Méchante Reine a beau être méchante et cruelle, je peux au moins dire que c'est une bonne dirigeante, une excellente mairesse, elle sait gouverner !

" Une princesse doit bien se tenir. Une  princesse doit être gracieuse et élégante en tout temps. Une princesse doit respecter le protocole de la bienséance. Une princesse doit être belle. Une princesse doit rester discrète et adroite. Une princesse doit être charmeuse sans être vulgaire. Une princesse ne doit pas montrer ses sentiments, ou exprimer haut et fort son opinion. Une princesse ne doit pas tenir tête aux hommes. Une princesse doit rester assise et attendre que leur mari revient du combat. Une princesse se doit d'être polie et instruite. Une princesse  doit se contenter de ce que son mari lui demande de faire.  Une princesse doit s'efforcer d' atteindre comment dirais-je ? La perfection.  "

Ma mère m'avait toujours répété ces paroles, depuis toute petite, elle tourne en boucle dans ma tête, telle une comptine qui devenait lassante à la longue. Elle se répétait encore et toujours, brisant mes tympans. Ce discours barbant a toujours été la discorde dans ma famille, surtout entre ma mère et moi. Hélas pour elle, j'étais une princesse mais j'en éprouvais aucune joie. Tandis que les lady s'ennuyaient dans les bouquins, je préférais m'entraîner à l'arc, à escalader la montagne ou galoper sur mon cheval. Ma mère avait toujours détesté ce maudit tempérament en moi. On était le feu et la glace. Elle, préférant perpétuer les traditions ancestrales et les protocoles tandis que moi, je préférais être moi. Une fille têtue, bruyante, bagarreuse, vaillante, impétueuse, bornée, courageuse et impatiente. J'aime exprimer mon opinion à haute voix, le clamer haut et fort. J'aime me battre pour une noble cause, j'aime briser toutes les règles et les protocoles.

Je ne suis pas la petite princesse superficielle, je suis un véritable garçon manqué. Je préfère me battre plutôt que de lire un bouquin barbant. J'aime me battre, savoir me défendre avec une épée ou mon arme fétiche : L'arc. Je suis excellente, je ne rate jamais ma cible. J'aime rire à gorge déployée ou ricaner. Etre discrète et adroite, ce n'est pas vraiment mon fort à part quand il s'agit de chasser du gibier, sinon je suis une maladroite, manquer une marche,  me prendre le tapis, le bas de ma robe, c'est tout moi ! Généralement, je suis quelqu'un de têtue, n'aimant pas que quelqu'un me donne un ordre. Je hais l'autorité. Je suis intelligente, perspicace et rusée. Bien sûr, mon sacré tempérament, ne convient pas à tout le monde, adorant me moquer de ceux qui en sont choqués. Je suis franche, les hommes, je les regarde dans les yeux et ne m'abaisse pas facilement. Je suis une personne curieuse et sociable, adorant aider les personnes, partir en quête avec eux. Je suis aussi stratège, adorant trouver des plans pour sortir. Je suis aussi impétueuse que l'océan sans en être cruelle, je suis loyale et franche. Généreuse à mes temps perdues. Pour moi, être cupide ou couard , c'est d'être un lâche. J'ai de l'ambition, de la fierté, et beaucoup d'orgueil. Je suis colérique et lunatique, susceptible. Je suis amicale, et j'aime aider les personnes quitte à m'attirer énormément de nombreux ennuis.

Quoiqu'il en soit, je suis comme ma crinière de feu. Une femme impétueuse et indomptable.

« Certains disent que notre destin est lié à cette terre, que nous en sommes les fruits. D'autres prétendent qu'ils se tissent fil après fil, comme un vêtement, et que plusieurs vies se retrouvent irrémédiablement liées . Nous recherchons tous notre destin, et parfois nous voulons le changer. Certains ne le trouveront jamais, quand d'autres sont nés pour le rencontrer. »

Dans ce royaume au nord de la Forêt Enchantée, là où les plaines verdoyantes tranchants avec des montagnes enneigées. De ce paysage aux forêts de pins, de ses prairies fleuris, de ses rivières chantants avec les oiseaux qui paillent, de cette verdure tranchant avec la blancheur des montagnes. Dans ce magnifique royaume où les hommes sont robustes et forts tandis que les femmes sont douces et délicates. Là où la reine et le roi sont aimés par leur peuple. C'était dans cette terre mystique et mystérieuse au sein de ce palais que naquit la princesse Merida. L'héritière du trône en ce temps , fut admirée et couverte de cadeaux. Ses parents furent comblés de voir cette petite frimousse à la crinière de feu courir dans les longs couloirs. Mérida fut une enfant joyeuse, et malicieuse. Son père n'était qu'un homme robuste, fort et très immature, heureusement que sa mère était là pour compenser avec sa sagesse légendaire. Lors de son cinquième anniversaire, son père immature lui donnait pour la première fois un arc. La petite fille adorait cette arme , admirait celle de son père pendant des heures. Elle se trouvait vite un don pour cette arme, mais sa flèche avait raté la cible pour aller se planter dans la forêt verdoyante. Merida partit rapidement dans celle-ci sous l'oeil attentif de ses parents. Ramassant sa flèche, Merida vit une étrange boule de feu bleu flotter à ses côtés. Une légende dans cette partie de la forêt enchantée. On appelait dans cette légende, les feux follets, ils apparaissaient pour nous dire que notre destin était en marche ou pour nous guider vers celui-ci. La petite fille suivit la traîner de ces boules de feu avant de revenir au camp provisoire où ils avaient fêté son cinquième anniversaire. Ce fut étrange et la petite fille ne comprit pas. Tout en racontant son expérience dans la forêt, un ours immense apparut. Sa mère la prit et ils partirent loin de la bataille. Après cela, son père était devenu une légende dans la forêt enchantée.

La petite princesse grandit sous les yeux attentifs de ses parents, la famille s'était agrandie par des triplés plutôt diablotins, et impétueux. La princesse n'était pas une gamine adorant porter de belles robes et bijoux. Au grand dam de sa mère, Merida aimait se salir, se battre et tirer avec des flèches. Beaucoup de désaccord avec sa mère. Celle-ci voulait voir une belle femme polie en accord avec la bienséance et le protocole mais Mérida était éprise de la liberté, elle n'arrivait pas à vivre sans. Le jour de son seizième anniversaire, sa mère dirigea un tournoi pour trouver un prétendant digne de ce nom pour sa fille mais Merida ivre de rage, n'était pas du tout d'accord. Devant tout le monde, elle humilia ses prétendants et sa mère. La dispute qui allait se produire, va changer le reste de l'histoire. Cette dispute était une question d'orgueil et d'incompréhension. Furieuse et orgueilleuse, Merida partit sur son cheval dans la forêt , ne voulant plus supporter ce protocole qui l'étouffait, de ses bijoux, de ses tenues extravagants qu'elle haïssait. Elle ne voulait pas être une princesse, Merida voulait être elle-même. Dans la forêt, elle fit la connaissance, d'un homme à la peau écailleuse nommée Rumplestilstskin. Trop furieuse contre sa mère, elle n'avait pas vu son cheval effrayé par cet homme, trop furieuse, elle n'avait pas réfléchi aux conséquences de ses actes quand elle fit un pacte avec lui. Merida voulait bien revenir aux côtés de sa mère si celle-ci changeait. Changeait, Merida avait empoisonné sa mère et l'avait transformé en un ours. Merida décidait de repartir chez cet homme qui lui avait étrangement donné cette potion pour changer la donne du marché. Accompagnée de sa mère, elle traversa des cours d'eaux, des territoires dévastés par une reine malfaisante qui sévissait dans les parages.  

Sa mère était devenue de plus en plus lunatique, peu à peu , elle perdait son humanité, elle devenait un ours. Mais elle n'eut le temps de rejoindre le château de cet homme. Elle se perdait dans les territoires inconnus, sa mère devenant un véritable ours. Elle n'eut le temps de changer le pacte, de changer le destin, son destin qu'un nuage noir et violet l'emportait dans le néant total. Où allait-elle ? Où sa mère était ? Elle ne le savait pas mais cette force obscure la surpassait totalement et elle était tombée.


«  Les chemins sont nécessaires. Ils ne sont jamais là par hasard. Ils ont un début et une fin. Ils sont comme la guerre. »

Chaque matin, elle était là, traînant en bas de sa maison. Ses parents n'étaient jamais là, elle ne les voyait jamais, ils étaient au travail où elle ne savait quoi. Emilie sentait ce manque, ce besoin d'avoir des parents, qu'on fasse attention à elle, mais jamais elle en avait pas avec ses bêtises. Elle en faisait car, c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé, séchant les cours, volant des magasins. Petit voyou, traînant toujours dans les rues de Storybrooke, s'habillant d'une façon provocante. Oui, elle était à sa bagarrer avec d'autres filles qui l'énervaient, chaque jour, c'était sa routine. Emilie se sentait rejetée et la solitude où elle était, la rendait nerveuse et mauvaise. Elle avait l'impression d'être maudite, d'avoir fait quelque chose de mal mais elle se retournait sa vie floue , rien. C'était comme si , elle avait toujours été ainsi. De toute façon , personne ne lui disait ce qu'elle faisait était mal, alors elle continuait jusqu'à ce quelqu'un lui dit. Elle avait arrêté l'école au fil du temps. Le temps semblait être figé comme cette horloge au dessus de la bibliothèque. Âme en peine, elle errait dans les rues de Storybrooke. Le shérif Graham en avait un peu marre d'elle, la turbulente rouquine. Au bout d'un certaine temps, une autre femme vint et se présenta comme l'adjointe du shérif, elle avait décidé de se méfier. Non, elle n'avait pas cette gentillesse que Graham avait. D'ailleurs, pauvre shérif qui avait fait un tant soit peu attention à elle. Lâche, elle était une lâche mais elle avait décidé de se terrer, de se faire oublier.

Un jour, elle fut transportée par une onde de choc puissant, des souvenirs lui revenaient. Non, elle n'était pas lâche, elle était courageuse ! Elle était la princesse Merida et elle devait retrouver sa mère. Mais comment ?  Merida décidait d'étudier pour retourner chez elle , pour retrouver sa mère. Négligeant aussi Storybrooke. Merida s'était calmée mais décida de se ré-entraîner à l'arc et essayer de découvrir quelque chose pour la magie, pour retourner parmi ses parents, briser la malédiction de sa mère. Cependant, Merida ne semblait plus souffrir de solitude. Adorant même manger chez le Granny pour couper un peu à sa solitude. Elle trouvera un moyen, quitte à sacrifier quelque chose d'important pour elle. Elle était prête à tout, sa vie lui manquait, ses parents lui manquaient mais foi de Merida, elle les retrouvera ! C'était sa seule occupation, son seul but dans cette vie .