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 You cause my heart too bleed Alek

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Juliette-A. Whitedawn
Juliette-A. Whitedawn


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MessageSujet: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyVen 16 Sep - 20:27


❝ You cause my heart too bleed ❞
- Alek & Juliette -
L' amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs :
Purifié, c' est un feu dans les yeux des amants,
Agité, une mer nourrie des larmes des amants
Et quoi encore ? La folie la plus sage
Le fiel qui nous étouffe, la douceur qui nous sauve.
Le souffle de l’explosion réchauffe ma peau qui a perdu l’habitude des fluctuations de températures. Mon instinct de survie prend le dessus, mes paumes forment un arc de cercle avant de se refermer contre ma poitrine et je suis rattrapée de justesse par le souffle du vent qui ralenti ma chute par le biais de micro tempête. Seulement ça ne suffit pas, ma tête heurte le goudron, tandis que mon corps laisse échapper un son sourd. Le Granny vient d’exploser. Régina était dans le restaurant. Mon cœur s’affole pendant un instant, j’essaie de me relever en vain, je suis à bout de souffle, à bout de force. J’avais atteint la limite. Dans mon champ de vision je pouvais voir les garçons se battre contre la dernière abomination mutilée qui avait survécu. Un grognement attire mon attention, mes yeux roulent vers sa direction et c’est à cet instant que je l’ai vu. Le monstre avait survécu. Il résistait à toutes les attaques. Cette quête me donnait l’impression d’être vaine. Ce fut à cet instant précis que je vis Régina, elle rampait, tout comme moi le souffle de l’explosion l’avait expulsé du restaurant de mère-grand. Le monstre était sur le point de l’écraser, je ne pouvais pas le laisser faire, malgré ses erreurs, elle ne méritait pas de finir ainsi. Tournant la paume de ma main vers le ciel, je déchaînais une dernière fois le pouvoir de la bague consciente que cela pouvait me porter préjudice. Une nouvelle fois le ciel gronde, pendant que je concentre mon attention sur le monstre. Je demande silencieusement au ciel de se déchirer en marquant la direction que devait suivre la foudre d’un geste de main. Automatiquement le ciel se sépare en deux pour laisser un éclair blanc s'en échapper. Comme je l'avais prévu ce dernier s'effondra en plein milieu du dos du géant. Sous le choc ce dernier pose un genou à terre tandis que je sens le sang se répondre sur mes lèvres. Ma vision se brouille. Mon souffle s’accélère, mais je lutte. Je veux que Régina s’échappe, alors je résiste. Mon sang coule dans ma bouche, puis tout s’assombri soudainement autour de moi. Le vent s’engouffre dans mes cheveux. Une bourrasque de vent issue de la magie, seulement elle ne venait pas de moi. Elle me rappelait celle du sort noir. Des formes voluptueuse presque fantomatique de femme grimpent sur le monstre, pendant que ma main retombe lourdement sur le bitume. Elles détruisent le monstre avec une facilité qui aurait pu me faire rager si je n'étais pas si faible, le simple fait de respirer devenait compliquer, mes yeux se ferment, tout deviens sombre.

« Juliette tenez bon, tout va bien se passer, restez avec moi »

La voix de Marvin me ramène légèrement, je sens mon corps quitter le sol, ma tête pend vers ce dernier, je suis incapable d’y répondre. J’essai de faire ce qu’il me demande. J’essai de rester avec lui, mais mon corps ne semble pas de cet avis.

« On se charge d’elle »

Où suis-je ? À qui appartiens cette voix. Tant de questions se déchaînent dans la tête, je commence à paniquer. Une main se pose sur ma robe, le souvenir de la maison des cygnes me revenant en tête, je trouve la force de projeter les internes contre les murs en envoyant sur eux une rafale de vent qui me fit perdre une nouvelle fois connaissance. L’obscurité me saisie à nouveau pour m'emmener dans un coin de mon esprit qui n'appartient qu'à moi, réveillant un souvenirs qui avait eu lieu dans le monde des contes pendant la malédiction au beau milieu du chaos dans lequel j'avais régné seule.

« Votre majesté, la moitié de nos hommes sont blessés plusieurs d’entre-eux sont mort, mais nous avons gagné cette nouvelle bataille, l’envahisseur est tombé. » Hochant la tête, le visage fermé bien que déformé par la colère et la fatigue qu’avait engendré l’usage de mes pouvoirs contre le dragon que j’avais fini par tuer. Brian continu de parler, il énumère les dégâts que cette nouvelle bataille a causé, le coupant dans son élan je demandais sur un ton vengeur et déterminé : « Brian donne la potion de guérison à tous nos soldats, commence par les hommes les plus souffrant. Je veux aussi qu'une patrouille aille chercher les corps de ceux qui sont tombés pour que nous puissions les enterrer avec la dignité et l’honneur qu’ils méritent. Je reviens. » Sans lui donner le temps de réagir, je m’envole, accompagné par la voix de mon conseiller qui résonne dans mon esprit pour me demander de revenir. Il ne peux pas m'empêcher d'agir. Je ne l’écoute pas. Je n'arrive pas à oublier que mes hommes sont morts, à cause de l’envahisseur. Je n'ai pas su protéger mes sujets. Je ne pouvais pas ramener les morts, mais je voulais connaitre les raisons qui ont poussé ses soldats sur mes terres et je ne reculerais devant rien pour les obtenir.
Rapidement je retrouve leur campement, posant un pied à terre je m’entourais de deux puissantes tornades, qui repoussent les différents soldats contre les tentes voisine. Mes cheveux volent autour de mon visage déterminé, mon regard est partout, sur les hauteurs du campement j’aperçois les archers pointer leurs flèches sur moi, je les désarme en leur envoyant une de mes tornades sur eux, avant de réitérer l’opération contre les soldats qui courraient en ma direction armés jusqu'aux dents pour m’empêcher de pénétrer dans la tente de leur chef. Entrant à l’intérieur, sans la moindre hésitation je faisais face à Drago que je désarmais en un geste franc de la main. [...]

L’obscurité reprend le dessus, me libérant du souvenir du jour où je me suis dressée face à une des deux grandes puissances du monde des contes. Je sens une main toucher la mienne. Une nouvelle fois mon cœur s’affole dans ma poitrine, déclenchant d’infâme son aigu qui m’agresse les tympans. Mon nez se fronce discrètement. Mes poumons se remplissent de l’air chargé en désinfectant. Mes doigts frôlent la main qui recouvre la mienne réveillant une nouvelle fois la folie de la machine qui retransmet en live les battements de mon cœur qui s’étaient une nouvelle fois déchaîné. Nouvelle bouffée d’air désagréable, et mes yeux s’entrouvrent tout aussi douloureusement agressés par la lumière trop intense de la chambre dans laquelle je me trouve. Automatiquement je les referme en grimaçant à nouveau tandis qu’un léger grognement s’échappe de mes lèvres. J’essai de bouger, mais la douleur dans mes membres m’empêche de me mouvoir tout comme les étranges fils qui sont collés à ma poitrine. Rouvrant les yeux, tout en tournant ses derniers vers le propriétaire de la main qui m’avait réveillé, je reconnaissais automatiquement mon mari, laissant échapper un faible « Roméo » qui entraîna une fois de plus mon cœur à marquer un raté retranscris par un gros moniteur, je détournais le regard vers ce dernier. C'est ainsi que j’apercevais le responsable des sons désagréable qui m’irritaient les tympans avant de laisser mon regard glisser une nouvelle fois vers mon mari, mon esprit refusant d’intégrer l’information. Pourtant il était bien là. L’espace d’un instant, je sentais une bouffée de bien être me saisir. Il était mon tout. Ça avait toujours été lui. L’avoir prêt de moi faisait taire ma souffrance physique. Enfin cette douceur ne dura qu'un instant, rapidement l’image de lui contre cette femme me revint à l’esprit, remplaçant le bonheur par la jalousie, un sentiment que j’alimentais depuis plusieurs mois, retirant ma main, je murmurais acide :

« Tu n’as pas une autre femme à aller voir ? »

Sentant une boule monter le long de ma gorge, je serrais les dents, je ne devais pas pleurer. J’étais plus forte que cela. Pourtant le simple fait de lui soumettre cette idée me brisait davantage le cœur. Je voulais m’excuser, mais je n’en faisais rien. Sentant mon doigt compresser par une drôle de pince blanche, je l’arrachais, un geste qui me poussa à arracher les fils qui collaient ma poitrine. Dès que le contact fut rompu, la machine infernale se mit à hurler, posant mes mains sur mes oreilles je demandais en grimaçant :

« Par pitié fait taire ce truc ! »

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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyDim 18 Sep - 10:11



You cause my heart too bleed

ft. Juliette


Torse nu, une tasse de café brûlant à la main, Alek sifflote en marchant dans son appartement. Il n'y a pas d'heure pour un café. Il n'y a pas d'heure pour glander agréablement. Et puis, il a quelque chose à fêter. Il devait couvrir une soirée privé ce soir, mais elle a été annulée pour des raisons que Alek ne connaît pas. Il aurait pu demander. Oui, il aurait pu. S'il en avait eu quelque chose à faire. Lui, tout ce qu'il voyait, c'est qu'il n'allait pas avoir à sortir ce soir, ni à supporter tout ces nantis beaucoup trop sûrs d'eux. Et dire qu'il fut un temps il avait fait partie de ce monde. Il avait été de l'autre côté, le riche héritier organisant des soirées. Qu'était devenu cet homme ? Aujourd'hui encore Alek se posait la question. Il avait beau le chercher, il ne le retrouvait plus. Il lui semblait que cet homme, cela n'avait jamais été lui. Comment cela aurait-il ? Dans une autre vie, peut-être. Oui, c'est ça, dans une autre vie. Lointaine. Juste un souvenir. Si seulement il avait pu ne jamais se rappeler. Tout aurait été tellement plus simple. Il aurait pu rester le connard qu'il était devenu sans scrupule aucun. Maintenant, ce n'était plus aussi simple. Il se souvenait. Et il avait envie d'être à la hauteur de ce qu'il avait pu être. Pour elle. Il déglutit avant de boire une gorgée de café. Juliette... Comme elle lui manquait. Comme il aurait voulu revoir son sourire, cet éclat qu'elle avait dans les yeux quand ils étaient ensemble. Il soupire. Tout cela n'est plus, et ne sera probablement plus jamais. Il n'est plus digne d'elle, c'est pour cela que ce matin encore il avait une autre fille dans son lit, une fille dont il ignore le nom et dont il a déjà oublié le visage. Au moins, cela l'aide à tenir. Il va voir ailleurs pour ne pas retourner vers elle. Parce qu'elle mérite tellement mieux que lui... D'humeur très mélancolique, il ouvre la fenêtre et se pose contre le rebord. Un peu sur terre, un peu au dessus du vide. C'est profondément ce qu'il est.

Et puis soudain un bruit sourd se fait entendre. De surprise, Alek renverse on café sur son short. -Merde, putain ! crache-t-il avant de se relever brusquement. Il pose violemment la tassé et court s'éponger. Trop tard, la tâche est bien ancrée dans le tissu. Mais il n'a pas le temps de s'en préoccuper d'avantage. Son attention est attirée ailleurs. Par tous ces bruits sourds et ces craquements dehors.Il retourne se pencher à la fenêtre pour tenter d'apercevoir quelque chose. Ses efforts sont vains, il ne doit pas être du bon côté. -C'est quoi ce bordel... murmure-t-il. Pourquoi fallait-il que cette ville soit toujours malmenée par toutes les forces du mal possibles et inimaginables ? Curieux et inquiet à la fois, Alek enfile un tee-shirt et quitte l'appartement en trombe. De l'extérieur, il ne tarde pas à voir des éclats familiers dans le ciel. Il s'arrête d'un coup. Non... Elle n'aurait pas fait ça ? Elle n'aurait pas pris part à un combat ? Il baisse les yeux et sourit doucement. Si, c'est exactement ce qu'aurait fait Juliette. Elle n'avait pas changé. Contrairement à lui. Il perd son sourire. Il ne peut pas la laisser faire, si elle est en danger, si elle se défend contre quelque chose, il doit y aller et y faire face avec elle. Il se met à courir à travers la ville, tentant de trouver l'origine des bruits. Mais plus le temps passe et plus il s'inquiète. Et plus il s'inquiète plus son ouïe le lâche. Juliette est en danger, cette idée le paralyse. Il perd du temps, il perd ses moyens. Il finit par se laisser tomber contre le trottoir et tâche de respirer profondément. Après quelques minutes d'auto-conviction, il récupère l'ouïe et repart de plus belle. Mais évidemment, quand il finit par arriver, c'est trop tard. Il reste à l'écart de la scène, il n'a pas besoin de s'approcher. Sa femme est là, quelques mètres plus loin, évanouie dans les bras d'un autre homme. Alek serre les poings. Ça aurait du être lui, il aurait du être là pour elle ! Il se sera maintenant, pas question de l'abandonner. Il repère une moto dans une ruelle non loin de là, profite de l'agitation pour la voler et suit la voiture qui emmène sa femme.

A l'hôpital, il crie partout que c'est sa femme et qu'il veut la voir. -Monsieur, on est en train de la prendre en charge, calmez-vous et attendez. Il attend. Il serre les poings et il attend. Pourvu qu'elle s'en sorte, elle doit s'en sortir...

Quand il entre dans sa chambre, il n'n croit pas ses yeux. Il n'ose presque pas approcher, à vrai dire. Cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas pu voir son visage d'aussi près. Mais il ne peut pas rester... Si elle se réveillait ? Mais il ne peut pas partir. Alors il va s'asseoir à son chevet. D'un geste hésitant, il lui prend la main. Elle ne bouge pas, elle semble endormie. Alek sourit. Il est tellement heureux de pouvoir la regarder. Elle a l'air paisible. Il passe une main sur son visage. Elle est tellement belle. Tellement forte. Tellement parfaite.

Combien de temps s'est écoulé depuis qu'il est assis là ? Il ne sait pas, il n'a pas bougé d'un centimètre. Il ne recule qu'au moment où elle ouvre les yeux. A ce moment là, il aurait du partir bien sûr, mais il l'a oublié. Et il n'a pas le temps. Une seconde plus tard elle pose ses yeux sur lui et prononce son prénom. Alek frissonne et son coeur fait un bon dans sa poitrine. Il n'y a qu'elle pour prononcer son nom de cette façon. L'espace d'un instant, il est projeté dans le passé, à une époque où ils pouvaient encore s'aimer. Mais tout cela disparaît bien vite. Parce qu'il n'est plus cet homme. Il lui lâche la main et murmure d'une voix si faible qu'il n'est pas sûr que Juliette puisse l'entendre: -Alek... C'est Alek mon nom... Et évidemment, ce qui devait arriver arriva. Elle aussi se souvenait de tout ce qui les empêchait d'être ensemble. Alek baisse les yeux, rongé par la culpabilité, rongé par le fait de lui avoir causé tant de peine. Il voudrait lui dire qu'il n'y a personne d'autre qu'elle. Qu'il a fait des erreurs mais que jamais cela n'a compté pour lui. Mais il ne peut pas. Il ne doit pas être égoïste, il doit d'abord se montrer digne d'elle avant d'essayer de la récupérer. Alors il répond simplement: -Non... Bien sûr que non.

Ce qui se passe ensuite va très vite. Juliette s'affole. Elle détache brusquement les fils qui la relie aux appareils médicaux. Alek se lève pour l'en empêcher. -Eh eh, Juliette, arrête. Tu as été blessée, tu as besoin de tout ça ! Elle ne semble pas entendre, elle est comme paniquée. Et le moniteur relié à son coeur semble en être la cause. « Par pitié fait taire ce truc ! » -Je suis désolé, Juliette, je ne peux pas... Mais il ne peut pas non plus rester sans rien faire. Il doit appeler quelqu'un... Et puis soudain, il y pense. Oui, il a un moyen de faire cesser les bruits. Il peut utiliser son pouvoir sur Juliette. Il hésite un peu, elle n'est pas censée être au courant, mais il ne peut pas la laisser paniquer. D'un geste il pose ses mains sur le visage de Juliette et se concentre. Une seconde. Deux secondes. Son pouvoir a fait effet. Juliette semble se calmer. Il caresse doucement son visage et même si elle ne peut plus l'entendre il lui dit que tout va bien. Il la garde anesthésiée pendant une longue minute, le temps qu'elle récupère. Il fait ensuite en sorte que le son revienne doucement aux oreilles de Juliette, sauf celui du moniteur - oui il peut faire ça aussi - il la lâche et retourne s'asseoir. Il reste silencieux un instant puis sent que la jeune femme a besoin d'explications. -J'ai... J'ai été maudit et j'ai développé ça juste avant d'être embarqué à Storybrooke...

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Juliette-A. Whitedawn
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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyDim 18 Sep - 12:47


❝ You cause my heart too bleed ❞
- Alek & Juliette -
L' amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs :
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Agité, une mer nourrie des larmes des amants
Et quoi encore ? La folie la plus sage
Le fiel qui nous étouffe, la douceur qui nous sauve.
Qu’est ce que je fais dans cet hôpital ? Je déteste les hôpitaux ! Roméo est à met côté, ça aussi ce n’est pas normal. Depuis que je suis arrivée dans ce monde on pouvait le compter parmi les grands absents. Il avait été le premier à me faire perdre le contrôle. Il m’avait brisé le cœur, comme personne n’avait jamais osé le faire auparavant. Il était parvenu à me faire plus souffrir que le jour où il avait tué mon meilleur ami et cousin, Tybalt. Mes poumons se remplissent d’air saturé. Je ferme les yeux en entendant la réponse de mon mari concernant le fait qu’il devait bien avoir une autre femme à aller voir. Il me certifie que non. Pourtant je sais qu’il ment. Je ne veux pas le regarder. A quoi bon. Mon cœur s’affole. Partout où je pose mon regard, je voix un objet que je ne connais pas. Les fils qui me relient aux machines me semblent soudain insupportables. En un mouvement, je les arrache. Sans crier garde je déclenche la folie des machines qui se mettent à hurler d’une manière assourdissante. Mes mains collées à mes oreilles, j’ordonne à mon mari de les faire taire. Du coin de l’œil j’aperçois ma bague reprendre en brillance. Il doit les arrêter, avant que je ne détruise cette chambre. Alek, car oui comme ma sœur il avait choisi de garder le prénom que nous nous étions choisis le jour de notre arrivée à Wonderland. Mon mari m’apprend qu’il ne peut rien faire. Il me dit que j’ai besoin de tout cela. Une fois de plus je ne réponds pas. J’en envie de lui hurler qu’il ne sait plus de quoi j’ai besoin. Il devrait savoir que je n’aime pas les hôpitaux, le dernier dans lequel j’étais entrée avec lui j’avais été à deux doigts de le détruire. Posant un regard paniqué sur lui tandis que ma bague brille davantage, je savais sans même regarder par la fenêtre que j’étais en train d’amasser de nombreux nuages au dessus du Storybrooke General Hospital. Si j’ouvrais la main je pouvais faire exploser toutes les fenêtres de ma chambre en balancer ses machines infernales par la fenêtre. Dents serrés, je pousse un gémissement, je ne veux pas me servir de mes pouvoirs. Sans crier garde ce dernier pose ses mains sur mon visage. Automatiquement, mon souffle se coupe. Mon esprit se canalise, j’ai un peu moins peur. Il semble tellement concentrer. Quelques secondes passent avant que je n’entende rien de plus que les battements de mon cœur contre mes tempes. Mes mains qui jusque là étaient greffées sur mes oreilles retombent, le long de mon corps. Cette proximité avec Alek, me fait un instant oublié ma colère envers lui. J’ignorais les raisons qui m’avait coupé l’ouïe en réalité c’était le dernier de mes soucis, une chose attirée mon attention : les mains de mon mari sur mon visage. Il me dit quelque chose, je n’entends rien. Ces pousses forment des circulaires contre mes joues. Un frisson me parcours, puis je commence à entendre quelques sons. Intriguée je fronce les sourcils, à mon grand désarrois il s’éloigne à nouveau pour reprendre sa place sur une chaise non loin de mon lit.

Je tourne les yeux vers la machine qui clignote toujours rouge, tout comme lorsque j’avais rompu le contact avec elle. Je ne l’entends plus et visiblement c’est grâce à Roméo. Baissant les yeux vers ma bague, je la vois qui perd de l’éclat. Il a calmé mes angoisses. Calmement il m’explique comment il est parvenu à faire cela. Assise dans mon lit, les jambes en tailleur, je replaçais l’immonde chemise de nuit que l’on m’avait enfilé afin de dissimuler le mieux possible les nombreuses cicatrices de mon buste. Comme souvent je jouais avec mes cicatrices de brulure sur mes avant bras, formant des circulaires contre celle qu’un cigare avait créée.

« Comment est-ce possible ? »

Ce fut la première interrogation qui me vint. Il avait dit que c’était avant que le sors noir ne nous sépare. Ainsi donc il m’avait également menti dans notre monde. Mes lèvres se serrent les unes contre les autres. Il faut que je sache.

« C’était quand ? Avant que tu me retires la mémoire ? Pendant ? Ca peux pas être après tu étais tout le long avec moi je l’aurais forcément su… »

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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyDim 18 Sep - 14:14



You cause my heart too bleed

ft. Juliette


Pendant un instant, Alek ne se déteste plus. Ou plutôt, il se déteste un peu moins. Il a réussi à faire quelque chose pour elle. Il a un peu soulagée de ses souffrances physiques, c'était déjà ça, même si lui restait encore énormément de choses à se faire pardonner et qu'en réalité, il était sans doute la cause de souffrance beaucoup plus grandes. Ça ne dure qu'un instant. Ensuite il s'éloigne d'elle et tout est de nouveau compliqué. Il soupire en s'enfonçant dans son siège. Il est à son chevet depuis si longtemps, il n'a ni dormi ni mangé, et par conséquent, le fait d'avoir utilisé ses pouvoirs l'affaiblit plus que d'habitude. D'autant plus qu'il doit resté concentré pour que Juliette continue d'être insensible au son du moniteur. Quand elle lui pose la question inévitable, il ne sait pas trop par où commencer. Il n'a vraiment pas envie de lui raconter toute l'histoire. Il ne veut pas lui dire que c'est pour elle et pour Alice qu'il a fait ça, il ne veut pas passer pour un héros. De toute façon, la personne qui s'était tranchée la paume était désormais bien enfouie sous une couche de débauche. Si l'occasion se représentait aujourd'hui, referait-il la même chose ? Il regarde Juliette se redresser, ses yeux s'égarent sur ses jambes découvertes et la réponse lui vient tout de suite. Bien sûr qu'il le referait. -Hum, c'est une longue histoire... A ses paroles, il rit intérieurement. Elle l'aurait su ? Comment elle l'aurait su ? Comment il aurait pu lui dire alors qu'elle refusait de lui parler et n'avait d'yeux que pour Alice ?

Il s'assoit sur le bord de sa chaise et sans lever les yeux vers elle, il commence à raconter. -C'était pendant, commence-t-il doucement, Si je t'avais retiré tes souvenirs, c'était pour que tu ne pleures pas la perte d'Alice, mais comme nous n'avions aucune preuve qu'elle était morte, j'ai continué de la chercher. Il ose enfin regarder Juliette dans les yeux et reprend. -Je sais que ça n'excuse rien, mais je me sentais vraiment coupable et je voulais te rendre tes souvenirs, mais tu serais morte de chagrin si je l'avais fait, alors j'ai choisi de ne le faire qu'après avoir retrouvé Alice. Et pour ça, j'ai du passer une sorte de marché avec un vieillard: il avait un poignard qu'il disait maudit et m'a dit que si je voulais les informations qui me mèneraient à Alice, je devais me couper avec. Il lève sa main gauche et montre la cicatrice au creux de sa paume. -Je l'ai fait. Mais je me moquais des conséquences, j'ai retrouvé Alice et je suis revenu te chercher tout de suite après. En vérité, je ne savais pas que ça m'avait donné des pouvoirs. La première fois que ça c'est manifesté, c'était quelques heures après, juste avant la malédiction. Tu t'es enfuie de l'hôpital et je t'ai poursuivie mais je n'ai pas pu te rattraper parce qu'au milieu de ma course, je suis devenu aveugle. Il fait une pause et soupire profondément. -Du coup voilà, je peux priver les gens de leurs sens. Mais quand je n'arrive pas à garder mon calme, ce sont mes sens à moi qui disparaissent. Mais je ne devrais pas te raconter tout ça, ça fait beaucoup d'informations et tu devrais être en train de te reposer.

Il baisse les yeux sur les poignets pleins de cicatrices de Juliette. Son cœur se serre de rage. Toutes ces marques étaient les preuves de son impuissance. Il esquisse un geste vers elle et effleure son poignet. Il déglutit, dans l'attente de l'autre question inévitable. Pourquoi tu ne lui as pas dit une fois à Storybrooke ? C'est l'occasion de tout lui expliquer. De vider son sac une bonne fois pour toutes. Prenant son courage à deux mains, il se lance de nouveau. -J'aurais pu t'en parler ici, mais la vérité, c'est que je ne suis plus le même homme. Les larmes lui montent aux yeux mais il doit à tout prix empêcher sa voix de trembler. -Ici je ne suis rien, juste un connard de plus. Mais toi... tu mérites mieux que ça. L'émotion lui serre le coeur et Alek commence à sentir cette sensation désormais familière. Sa vue se brouille, pas à cause des larmes, mais bien à cause de ce putain de pouvoir qui lui a été donné. Le visage de Juliette n'est plus qu'une ombre. Alek prend sa tête entre ses mains et ferme les yeux. Il ne lui reste plus qu'à attendre que ça passe.  

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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyDim 18 Sep - 19:03


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L' amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs :
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J’ai merdé sur toute la liste. J’en suis consciente. Ma culpabilité avait mise à mal mon couple avec Roméo, je m’en voulais tellement pour tout le mal que j’avais créé que j’avais développé une obsession sur le bonheur de ma sœur qui avait tué plus d’innocent que la guerre entre les Montaigu et les Capulet. Seulement, comment aurais-je pu oublier le traumatisme que j’avais engendré ? Dès que mon regard se pose sur elles se sont ses cicatrices que je vois en premier, et dès que je regarde le mien je suis confronter aux souvenirs de chacune de mes marques. Je sais qu’il n’a pas conscience de la manière dont je l’ai aimé. Durant mon année d’horreur et de souffrance autant physique que psychologique je m’étais accroché à son image. Ce n’était pas à ma sœur que je m’étais accrochée comme à une bouée de sauvetage pour ne pas couler, c’était à lui. Seulement à lui et à l’espoir qu’il vienne me sauver des griffes de l’enfer dans lequel j’avais plongé sans me poser plus de question que cela. Il ne pouvait savoir tout cela pour la bonne et simple raison que j’avais décrété que l’année passée dans cette maison close devait rester silencieuse pour toujours. Il n’a jamais su comment mes cicatrices m’ont été infligé, il avait seulement pu les voir, les toucher en tentant de limiter les dégâts qu’elles avaient causé, mais jamais je n’avais accepté d’en parler. Apercevant son regard dériver sur ma jambe nu je ne peu m’empêcher de sourire brièvement. Je donnerais ma vie pour que les trente années qui se sont écoulés n’aient jamais existé, mais je n’ai pas ce pouvoir. Je suis capable d’accomplir plus d’une merveille, mais pas celle-là.

Je l’écoute donc, attentive, ne relevant pas. Au départ ce dernier n’ose même pas me regarder et je ressens à nouveau ce sentiment de culpabilité qui m’ait bien trop familier me saisir. De mon côté, je ne le quitte pas des yeux. J’ai encore du mal à me faire à l’idée qu’il est bel et bien là à mes côtés. J’ignore pendant combien de temps je suis partie. Lorsqu’il évoque les raisons qui l’ont poussé à me retirer mes souvenirs, je sais qu’il atténue la réalité. Il voulait que je cesse de pleurer ma sœur, mais surtout il voulait que je cesse de tuer nos sujets en détruisant notre royaume. Il voulait me sauver, mais aussi les sauver. Il avait agit en roi avant toute chose. Je le savais et je lui en étais reconnaissante désormais. Seul lui aurait pu prendre une décision aussi drastique, il s’était dressé devant les mages, l’armée, mais il l’avait fait. J’atténuerais sa conscience plus tard, je me le promettais, mais je n’osais pas mettre fin à sa séquence explication, je voulais savoir. Savoir à quel point je lui avais bousillé la vie. Le fin mot de l’histoire arriva plus rapidement que prévu, un poignard, une malédiction, quand il me montre sa main je la regarde, et je me déteste encore plus. Si je n’avais pas perdu le contrôle jamais il n’aurait dû faire cela. Je sens des larmes me monter le long des yeux, je les ravale. J’avais même oublié qu’il m’avait suivi le jour où j’avais fui l’hôpital pour ne pas les blesser, mais désormais j’entends à nouveau ses appels auxquels je n’avais jamais répondu. Je voulais les protéger, mais je les ai tous blessé, pensais-je, ivre de colère envers moi-même.

Alek regarde mes poignets, je sais que ce n’est pas un quelconque bijou qu’il regarde, il ne regarde que les cicatrices. En un geste doux presque, protecteur, je les cache. Il ne doit pas s’en vouloir pour ça. Il ne pouvait pas savoir. Lorsque ce dernier effleure un de mes poignets, je sens un frisson me parcourir quand je laisse échapper en un murmure remplie de colère et de culpabilité :

« Je suis désolée, Rom… Alek … »

Cette fois c’est moi qui n’ose pas le regarder, une pensée hante mon esprit, celle que j’ai tout détruis, on dit de moi que je suis une reine juste, douce et honnête. Ils ont tous tord. Je ne suis rien de tout cela. La preuve était sous mes yeux chaque jour. Mon regard posé sur la main de mon mari non loin de mon poignet, laisse échapper un soupir, mes épaules s’affaissant un instant. Les mots de Roméo me parvienne il m’apprend qu’il a changé va jusqu’à se traiter de connard. Un rire sombre s’échappe de mes lèvres toujours incapables de le regarder :

« Parce que tu penses que moi je te mérite ? Il faut cesser de me faire passer pour plus pure que ce que je ne le suis. J’ai détruis l’existence de ma sœur. J’ai détruis la tienne. J’ai décimé des familles entière sous le simple prétexte que la mienne était morte et que j’avais une bague magique qui réagissait à toutes mes émotions. Même toi tu t’es convaincu que si tu m’as retiré la mémoire c’était pour pas que je me laisse aspirer par son pouvoir et qu’elle retire la vie de mon corps. Certes c’est vrai mais tu sais que tu l’as aussi fait parce que j’étais incontrôlable. Je tuais de sang froid des centaines d’innocent, j’ai déchaîné les enfers sur notre peuple et tu savais que le seul moyen de m’arrêter était de me retirer la mémoire ou me tuer. »

Ce n’est qu’une fois mon laïus terminé que je retrouve enfin la force de relever la tête vers mon époux. L’apercevant, la tête pris en étaux entre ses propres mains, je comprenais que quelques choses n’allaient pas. Soudainement le croissement de la machine me parvint à nouveau. Sautant de mon lit, je m’agenouillais en face de mon mari, avant de laisser une rafale de vent ouvrir la fenêtre de ma chambre pour venir s’abattre contre la machine qui s’écrase contre le mur mettant fin à son vacarme. Un vertige me submerge, mon corps s'affaisse contre celui d’Alek, tandis que mes mains recouvrent les siennes tandis que je demande inquiète et légèrement essoufflée par l’effort que je venais de fournir en usant de mes pouvoirs :

« Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui t’arrive ? »

Autour de nous le calme reprend ses droits, je me doute que cela ne durera pas, notamment parce que cela fait plusieurs minutes que leur outils infernal hurle a la mort mais surtout parce que le fracas du dit outil avait dû alerter le personnel de l’hôpital.


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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyDim 18 Sep - 22:15



You cause my heart too bleed

ft. Juliette


Elle n'a même pas besoin de prononcer son nom complet pour qu'il se mette à frisonner. Il a rêvé de ce moment tellement de fois. Tous les soirs, toutes les nuits, il se remémore les moments qu'ils ont passé ensemble, tous les bons moments. Toutes les fois où elle a murmuré son prénom, toutes les fois où il l'a serré dans ses bras. Sachant que tout ça ne pourrait jamais se reproduire. C'est ce qu'il voudrait faire là tout de suite. Être si proche d'elle sans pouvoir la toucher, c'était sans doute ce qu'il y avait de plus dur. Surtout lorsqu'elle commence à considérer que tout est sa faute. Car c'est ce qu'elle pense en cet instant. Alek le voit, il voit la culpabilité inonder son visage. -Non, Juliette, tu n'as pas à être désolée. Vraiment pas. C'est plutôt cool comme pouvoir, en réalité, fait-il avec un sourire, pour tenter de rassurer Juliette. Mais elle garde la tête baissée. Doucement, Alek passe une main sur son visage pour la forcer à relever les yeux vers lui. Le seul fait de pouvoir la regarder le rend tellement heureux. Elle ne se rend pas compte que c'est grâce à elle qu'il a pu être heureux, qu'elle a embelli sa vie à un point inimaginable. Il la lâche pour la laisser parler et ses mots lui transpercent littéralement le coeur. Comment peut-elle penser une seule seconde qu'elle ne le mérite pas ? Il voudrait la faire taire, l'empêcher de se dévaloriser de la sorte, mais il n'en fait rien, il sent qu'elle a besoin de lui dire tout ça. Il secoue doucement la tête quand elle cesse de parler.

-Juliette... Regarde-moi. Tu es parfaite. Tu n'as pas détruit ma vie, tu lui a donné un sens. Moi par contre, dans ce monde je n'ai rien fait pour toi, je t'ai juste fait souffrir. Tout ce que tu as pu faire, ce n'était pas ta faute. Tu ne pouvais simplement pas contrôler tes pouvoirs, personne ne peut t'en vouloir pour ça, tu ne devrais pas t'en vouloir non plus.

Pendant les minutes qui suivent, Alek ne comprend plus rien à ce qu'il se passe. Il sent le vent, il sent le corps de Juliette près du sien, mais il ne peut pas voir. Il déglutit et prend une profonde inspiration, il doit absolument retrouver ses esprits. Mais le contact des mains de Juliette ne l'aide pas. Il sent son coeur s'accélérer et une vague de chaleur parcourir tout son corps. Elle lui fait ressentir tellement de choses... Il relève la tête, même s'il ne voit toujours pas et que son regard doit sans doute se perdre dans le vide, et serre les mains de Juliette. -Je n'y vois plus. Mais ne t'en fais pas, c'est normal, ça devrait passer d'ici quelques secondes. Enfin. Vu la surcharge émotionnelle, il n'arrivera sans doute pas à se calmer seul. Il doit faire un effort de concentration quasi surhumain pour recouvrer la vue. Quand la lumière se fait enfin, il découvre que la fenêtre est ouverte, le moniteur en miettes et que Juliette est à terre devant lui. Elle a du user de ses pouvoirs, et maintenant, elle est épuisée. Alek repousse sa chaise en arrière et prend Juliette dans ses bras. Il la serre vivement contre lui, profitant de sa chaleur, respirant son odeur, deux choses qu'il n'avait pas pu faire depuis un bon moment. Il voudrait ne jamais la lâcher mais ce ne serait pas bon pour elle. Alors il se contente de la remettre dans son lit. Il dégage les cheveux de son visage et sourit doucement. -Tu es toujours aussi impétueuse. Reste là, ne bouge pas, je vais chercher quelqu'un. Il s'éloigne d'abord pour aller fermer la fenêtre et éviter à Juliette d'être en plein courant d'air. Il a à peine le temps de se retourner qu'une infirmière entre justement dans la pièce. Elle râle et réprimande Juliette comme une enfant. Alek ne prend pas la peine de lui expliquer la situation qui est assez évidente de toute façon. Il va prendre appuie contre le mur au fond de la pièce en attendant qu'elle ait fini de s'occuper de sa femme. Il profite de ces instants pour rester lentement. Il est bien plus fatigué qu'il ne le pense en réalité. Quand l'infirmière repart, il la remercie mais reste immobile.

Il se rend compte que plus les minutes passent, et plus sa résolution de se tenir loin d'elle part en fumée. Mais plus que tout au monde il veut cesser de la faire souffrir. Alors il doit vraiment trouver la force de rester loin d'elle. Il doit aussi lui faire réaliser qu'il n'est plus bon pour elle, et qu'elle doit passer à autre chose. Mais il n'en a pas envie, là est tout le problème. -Tu dois te reposer, je devrais te laisser... Mais il ne bouge pas. Il continue de fixer son visage, sans trop savoir quoi faire et quoi penser.

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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyLun 19 Sep - 18:36


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L' amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs :
Purifié, c' est un feu dans les yeux des amants,
Agité, une mer nourrie des larmes des amants
Et quoi encore ? La folie la plus sage
Le fiel qui nous étouffe, la douceur qui nous sauve.
Cool. Il considérait son pouvoir comme étant un truc cool, seulement je vois bien qu’il ment. Si c’était si cool pourquoi semblait-il en souffrir. Malgré mon incapacité à le croire je garde le silence. Je n’étais plus tellement en droit d’émettre un jugement. Peut-être que ce don était moins pesant que ce qu’il en avait l’air. Quoi qu’il en soit il y a plus pesant. Je ne supporte pas cette vision que les personnes qui m’entoure me perçoivent. Ils me placent sur un piédestal pourquoi ? Je ne le mérite pas. Le chapelier à raison, je ne vaux pas mieux que Cora, je suis seulement plus agréable à regarder et un peu plus raisonnable qu’elle. Pour la première fois, je prends tous les tord face au regard inquiet de Roméo qui tente de reprendre le contact visuel. Patient ce dernier écoute, il secoue la tête, prouvant ainsi son désaccord avant de me dire que je suis parfaite. Cette fois c’est moi qui secoue la tête. Quand il dit que j’ai donné un sens à sa vie, je sens une larme rouler sur ma joue, cette vie que nous avons vécu ce n’était pas celle que Roméo Montaigu voulait. J’en étais intimement persuadée. Il avait passé son temps à courir après moi ou ma sœur, se dévouant corps et âme pour que je sois comblée. Seulement je ne voyais rien. Une fois de plus il me déculpabilise en justifiant mes meurtres comme accidentel. De son point de vue, c’était seulement dû au fait que je ne contrôlais pas encore ma bague. Pour ma part, je secoue la tête, il avait tord si j’avais laissé Brian prendre le contrôle de mon esprit, certaine mort aurait pu être évité. Malgré tout, je ne reviens pas sur le sujet. A quoi bon ? Je ne pouvais revenir en arrière. Sans compté qu’il y avait plus important : Alek semblait souffrir. La tête entre ses mains, il ne me regard plus, il ne bloque plus le croissement de l’appareil. En un saut je suis à ses côtés, un geste de la main et la machine infernal s’écrase contre le mur, le silence revient, mais mon cœur bat la chamade. J’ai peur, mais plus parce que je suis dans un hôpital, j’ai peur pour mon mari. Je lui demande de me dire ce qui ne va pas. Il mettra plusieurs secondes à me répondre des secondes qui me paraîtront devenir des heures. Il ne voyait plus. Lorsqu’il prétendait que tout allait bien et que son pouvoir était cool, il mentait. Un don qui te prive de tes propres sens n’est pas cool. C’est dangereux. Mes dents se serrent à nouveau. Je sens la colère me saisir, qu’est-ce que j’ai encore fait ? Je retiens mes larmes, ce n’est pas le moment que je m’effondre. Les yeux de Roméo me regardent sans me voir, ils fixent un point derrière moi et je hais cela. Puis après plusieurs seconde pendant lesquelles j’essai de l’apaiser, ce dernier recouvre la vue. Il juge l’état dans lequel j’ai mis ma chambre, mais ne fait pas de remarque. Rapidement, il repousse sa chaise, je prends dans ses bras, et mon cœur s’affole à nouveau. J’ose plus bouger, automatiquement mes bras étaient venus entourer son coup. Ma tête contre son torse, je fermais les yeux, priant pour qu’il ne me lâche jamais, mais ce dernier me repose dans mon lit. Ses doigts frôlent mon visage, et mes lèvres se tendent en un sourire. Puis il s’éloigne en me demandant de ne plus bouger. Une vague de déception me saisi à nouveau, je le veux lui. Il se tourne et ferme la fenêtre, de mon côté je m’apprête à lui demander de revenir quand une infirmière entre dans ma chambre outrée et un brin énervée :

« Mademoiselle Whitedawn, qu’avez-vous fait ? Ses machines sont là pour votre bien, … »

Tournant la tête vers cette dernière je lui envois un regard assassin qui la stoppe net dans son ascension, elle jette un regard à mon mari avant de reporter son attention sur moi lorsque je décrète d’un ton ferme et sans appel :

« Je n’ai guère besoin de cela, sans compter que si elles étaient réellement utile vous n’auriez pas mis autant de temps pour arriver ! Laissez-moi partir je vais bien ! »

L’infirmière me juge un instant, avant d’avancer vers moi. Elle sort son stéthoscope, détache ma chemise, avant de s’arrêter un instant sur la cicatrice qui domine mon torse. Celle que m’a donnée Mr Hide, celle qui prend naissance au niveau de ma clavicule pour venir s’échouer au dessus de mon sein. Son arrêt bien qu’infime, me pousse à détourner le regard, je n’ose pas regard Roméo connaissant que trop bien ses réactions face à mes marques. Je perçois à peine la fraîcheur de l'instrument qui je suppose est là pour m'écouter le cœur. Je ne demande pas plus d'explication, je veux seulement que la donneuse de leçon s'en aille.

« Vous devez rester tranquille Juliette, si vous alliez aussi bien que vous semblez le penser vous ne seriez pas resté inconsciente pendant plus de douze heures ! On vous garde sous observation, vous n’avez d’autre choix de rester dans cette chambre de toute manière aucun des membres de cet hôpital ne vous laissera sortir d’ici. Plus vous écouterez ce que je vous dis, et plus vite vous serez rentré chez-vous. »

Cette dernière rabattant ma chemise sur ma poitrine, elle s’éloigne sans attendre ma réponse. J’étais restée inconsciente pendant douze heures, j’avais battu mon record, mais ce n’est pas une nouvelle des plus réjouissantes. Je suis consciente que ce n’est pas une chose courante, ceci dit rester dans cet hôpital ne me servait à rien. Sans compter que je n’ai pas besoin de passer par la porte pour m’échapper. Si je ne l’avais toujours pas fait c’était simplement à cause de la présence de Roméo. J’aperçois ce dernier remercier silencieusement l’agaçante infirmière, pendant que je me redresse. Nous nous regardons un long moment, j’ai envie de lui dire de revenir, mais les mots ne veulent pas s’échapper. Je lui en veux toujours pour ce qu’il a pu dire sur moi, ce qu’il a pu me faire, mais aussi je lui en veux d’avoir tenter de me mentir en me regardant droit dans les yeux. Ceux malgré le fait que son amante était à quelques pas de lui et de surcroît en face de moi. Ce n’est que lorsqu’il brise le silence pour m’apprendre qu’il devrait s’en aller pour me laisser me reposer, que mon cœur s’affole soudainement à la simple idée de le voir partir, sans prendre le temps de la réflexion je saute de mon lit tout en défiant du regard l’infirmière de revenir me faire la morale. Une fois je supporte, deux elle passe par la fenêtre. En quelques pas, je réussi à l’atteindre, il n’avait pas dû me voir venir. Prenant ses mains dans les miennes, je laisse échapper en un murmure :

« Reste. On aura le temps de se détester plus tard. Si tu le désire, tu pourras dire à Alice que je ne suis qu’une conne et qu’elle a bien fait de venir vivre chez moi, et moi j’aurais le temps de nourrir ma rancœur en m’imaginant en train de t’apprendre à voler et en train de priver tes amantes de leur membre en les foudr… »

M’arrêtant subitement, au moment où je réalise que je viens de dire tout cela a voix haute, je sens mes joues s’empourprer. Bon trahir ma soeur en lui retranscrivant mot pour mot ce qu'il lui avait dit et lui permettre de recommencer pourquoi pas, mais lui révéler le scénario que j’avais imaginé complètement ivre avec ma cadette, n’avait jamais été dans mes plans. Incapable de le regarder, je me mordais la lèvre inférieure, les yeux clos, réprimant un rire nerveux avant d’ajouter :

« Puis si tu t’en vas on sait tous les deux ce que je m’empresserais de faire… Le personnel pense que je passerais par la porte pour sortir d’ici, ils sous-estime ma créativité, … »

Concluais-je sans pour autant avouer haut et fort que je sauterais par la fenêtre. Je sais qu’il a déjà compris. Il avait toujours fasciné par ma capacité à voler, et m’éloigner de cet endroit qui puant le désinfectant serait un jeu d’enfant pour moi, même si je finirais par en payer les conséquences. La seule faille dans mon plan c’est que je ne suis même pas sûr de pouvoir encore voler, surtout quand on voit l’état dans lequel une simple bourrasque de vent m’avait mise, mais ca n’avait aucune importance, du mois pour l’instant. Relâchant ses mains, je recule d’un pas, je ne peux pas le séquestrer dans cette chambre. Je l’avais eu fait par le passé lorsque je décrétais que ses absences avaient été trop longues et qu’il devait s’occuper de sa femme. C’était le passé. Je ne peux plus me permettre ce genre de fantaisie. Il avait beau être en face de moi, j’avais l’impression d’être à des lieux de lui, il me touchait le moins possible. Le temps où nous nous enlacions était bien loin, plus que ce que je ne le désirais, pourtant chaque cellule de mon corps n’attendait que cela. Malgré cela, je lui offre une échappatoire  

« Si tu pars ne dis pas que c’est pour mon bien Alek. Je comprendrais, je ne sais même pas depuis combien de temps tu attends que j’émerge. Trente année se sont écoulées, nous avons tout les deux changé, ... »


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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyJeu 22 Sep - 11:10



You cause my heart too bleed

ft. Juliette


Alek regarde Juliette. Elle se débat et affirme avec force à l'infirmière qu'elle est prête à sortir de l'hôpital. Cela fait sourire Alek. Il baisse la tête pour ne pas que l'infirmière ne le surprenne en train de rire. Il ne rit pas d'elle, mais c'est ce qu'elle aurait pu croire. Non, en réalité, il sourit parce qu'il est heureux. Il est heureux d'avoir Juliette en face de lui et surtout de voir qu'elle est semblable à ce qu'elle était. Elle est toujours cette femme forte et indépendante dont il était tombé amoureux. Quoi qu'elle en dise, elle avait vraiment une âme de reine. Elle valait vraiment mieux que lui, même si elle prétendait le contraire. Oui, elle avait fait des erreurs, mais cela n'avait rien à voir. Cela n'avait pas entaché sa personnalité. Dans l'autre monde comme dans celui là, elle avait toujours eu un cœur absolument pur. Contrairement à lui, désormais.

Quand l'infirmière s'en va et que Juliette reprend la parole, cette fois Alek ne peut s'empêcher de rire franchement. Les effets de la morphine commençaient sans doute à se faire ressentir car Juliette délirait totalement. Mais quelque chose l'interpelle tout de même. Sa première phrase. Alek déglutit. Est-ce qu'elle le détestait ? Oui, sans doute, elle avait beaucoup de raisons d'avoir de la rancœur envers lui. Tout ça, ce moment qu'ils avaient ne leur appartenait même pas, en fait. Dès qu'elle sortirait d'ici, dès qu'elle aurait repris ses esprits, Juliette ne pourrait pas lui pardonner. Mais il n'est pas encore temps de penser à ça. Le plus important, c'est qu'elle lui a demandé de rester. Il s'approche d'elle lentement et après une seconde d'hésitation, il lui répond avec un demi-sourire.

-Je ne te déteste pas Juliette, je ne pourrais jamais. Mais je pense mériter de passer par cette fenêtre, fait-il en haussant les épaules. Riant plus franchement cette fois, il continue: -Fais-toi plaisir, c'est l'occasion ou jamais ! En plus, tu pourras toujours mettre ça sur le compte des médicaments qu'ils t'ont donné ! Il évite consciemment de parler de ses conquêtes. Il aurait très bien pu lui dire qu'il n'en avait pas eu tant que ça, mais ça aurait lui mentir. Il rit de nouveau quand elle affirme qu'elle trouverait un moyen très créatif de quitter cet hôpital. -Je n'en doute pas une seconde, et si c'est la condition au fait que tu acceptes de te reposer ici, je reste. Il retourne s'asseoir sur la chaise près du chevet de Juliette et lui prend délicatement la main. -Je ne saurais même pas dire depuis combien de temps je suis là, mais ce n'est pas important. Quand au fait que je veuille partir... Alek déglutit et regarde Juliette droit dans les yeux. -Je n'en ai pas envie. Je voudrais pouvoir être avec toi, mais ça serait trop égoïste. Je ne sais pas pourquoi tu refuses de l'entendre... Je ne rigole pas quand je dis que j'ai fait des conneries ici. En réalité, je n'ai même pas su m'occuper de moi, et tu as le droit d'être avec quelqu'un qui prendra réellement soin de toi. C'est même pas que j'ai changé, c'est que je suis une autre personne. Il fait une pause et soupire. -Je veux essayer de réparer le mal que je t'ai fait, pour ça il faut que tu me laisses partir...

Comme si c'était la dernière fois, Alek passe une main sur le visage de Juliette. Il ne sait pas quoi dire pour qu'elle comprenne. Et en même temps, plus il la regarde, plus ses résolutions s'effritent. Il peut voir dans ses yeux qu'elle est totalement en désaccord avec lui. Peut-être qu'elle se figure qu'elle pourrait le faire changer. Il y a un temps dans sa vie, Alek l'aurait cru aussi. Mais là, il ne pouvait pas prendre le risque d'avoir de l'espoir. S'il se donnait une chance mais qu'il échouait, il lui ferait encore plus de mal. Et en même temps que toutes ces idées lui passaient par la tête, il ne pouvait pas s'empêcher de rester focalisé sur les yeux et lèvres de Juliette... Elle lui manquait tellement.

Puis ce qui devait finir par arriver arriva. Alek se lève et d'un seul mouvement ses lèvres capturent celles de Juliette. Il l'embrasse comme si c'était la première fois. Comme si c'était la dernière aussi. Ce seul contact lui rappelle toute leur vie commune. Son coeur se met à battre plus fort. Il ressent tellement d'émotions qu'il en tremblerait presque. Une larme se met à couler sur sa joue. Si seulement il pouvait être quelqu'un d'autre... Il finit par se détacher d'elle et cache son visage entre ses mains. Il est en train de craquer.

-Je t'aime tellement... Je me pardonnerais jamais pour ce que je t'ai fait.

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MessageSujet: Re: You cause my heart too bleed Alek   You cause my heart too bleed Alek EmptyVen 23 Sep - 22:12


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Et quoi encore ? La folie la plus sage
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Il rie. J’aime son rire. J’avais oublié combien il était bon de l’entendre, malgré la honte que je ressens depuis que j’ai exprimé tout haut mes désir les plus inavouable concernant le sort que je rêvais de donner à ses conquêtes, je ne peux m’empêcher de sourire, risquant un regard dans sa direction je me délecte de cet instant de légèreté à laquelle il se laisse aller. Le fait qu’il m’avoue qu’il ne pourrait jamais me détester m’avait empli d’une bouffée d’espoir bien que la culpabilité me tordait l’estomac. J’avais dit que je le détestais. C’était faux. Je suis en colère, mais je ne le déteste pas. J’avais seulement essayé de lui donner une chance de prendre ses jambes à son cou. Je fronce les sourcils quand il me parle de médicament, bien entendu Belle c’était déjà chargé de m’expliquer leur utilité en prenant bien soin de préciser que c’était comme les potions il ne fallait pas en abuser. Que m’avait-on donné ?  Voilà la question qui me trottait dans l’esprit jusqu’à ce que mon mari reprenne la parole. Il ne savait pas depuis combien de temps il attendait. Ca faisait donc longtemps, concluais-je. L’instant de quiétude fini par laisser place à l’éternelle souffrance, lorsqu’il essaie à nouveau de m’expliquer que l’on ne peut pas être ensemble. J’en profitais pour me rassoir en tailleur sur mon lit pendant qu’Alek reprend sa place initiale sur sa chaise. Je ferme les yeux, m’humecte les lèvres avant de les pincer légèrement. Être avec quelqu’un qui prendra soin de moi cette phrase me donne un coup de point dans la figure. Les larmes menacent à nouveau de sortir de mes yeux, mais je parviens à les retenir. Je n’avais pas besoin qu’un homme m’entretienne, j’avais besoin de mon mari. J’avais besoin de lui. Il dit qu’il est devenu une autre personne et j’avoue que je ne comprends pas. J’ai envie qu’il se taise, pourquoi était-il là si c’était pour me dire de telle chose ? Avait-il réellement besoin de me mettre plus à terre que ce que je ne l’étais déjà ? Les yeux fixés sur lui, je continue de l’écouter malgré mon envie de lui ordonner de se taire. Je ne sais pas quoi répondre. J’essaie de mettre de l’ordre dans mes pensées, la peur de dire ou de faire quelque chose qui le fasse fuir. Au moment où il me dit qu’il veut réparer le mal qu’il a causé, je fronce les sourcils, réparé en partant ? Depuis quand cette technique marchait ? Je m’apprêtais à lui soumettre cette question quand ce dernier posa sa main sur ma joue, me coupant l’envie de le pousser dans ses retranchements. A son contact je sens tout mon corps répondre, mes yeux se ferme comme pour se souvenirs des sensations qu’un simple touché peux avoir sur moi. Une vague de fatigue me parvient également, accompagnée par une profonde envie de fondre en larme. A quoi jouait-il ? Pourquoi me dire oui, puis non ! Rouvrant les yeux, je garde le silence, perdu au fin fond de toutes ses pensées qui bataillaient dans mon esprit. Je devais retrouver l’usage de la parole. Mon silence devait forcément l’inquiéter. Allez Juliette ressaisi toi tu peux bien lui dire ce que tu penses ! Tu as fait bien pire . Mais avant même que je ne puisse trouver quoi répondre à toutes ses remarques que je trouvais infondées, Roméo se leva pour fondre sur moi capturant brusquement, bien que tendrement mes lèvres. De surprise mon corps recule avant de lui rendre son baiser avec ardeur. Ma main droite prenant place dans ses cheveux tandis que la gauche reste sur son cou. Mon cœur s’affole, une de ses larmes roulent sur ma joue se joignant au mienne, pendant que les souvenirs auxquels je m’étais accrochée tant d’année reprenait vie se nourrissant de toutes ses sensations qu’il réveillait chez moi.  Ce dernier fini par briser notre étreinte mes bras tombent sur le matelas, mes joues sont inondées de larme que je n’ai même pas la force d’effacer. J’ai soudainement froid, le souffle légèrement court, j’humecte ma lèvre inférieure, pendant qu’Alek dissimule son visage dans ses mains. Sa déclaration me parvenant, je finis par laisser mes membres se mouvoir. En un seul mouvement parfaitement bien coordonné, je brise l’étau que ses mains avaient formé autour de son visage, les remplaçants par les miennes certainement beaucoup plus froide. Mes jambes enjambant avec souplesse son corps je finissais donc assise sur ses genoux. Mes mains glissant tendrement le long de son visage pour venir s’entremêler dans son coup, je posais mon front contre le sien avant de sortir de mon mutisme :

« Je t’aime, je t’aimerais toujours, tu te rappelle du jour où tu as dit que même la mort ne saurait nous séparer ? »

Reprenant les paroles qu’il avait murmuré à mon oreille le jour de notre mariage secret, je n’attends aucune réponse de sa part, je ne veux pas qu’il ouvre le bouche pas avant d’avoir tout entendu. Entendu ma version de l’histoire, celle qu’il semble oublier :

« C’était la plus belle chose que tu m’ais dites Roméo, et ne me dit pas que tu t’appelles Alek c’est aussi ridicule que si je me faisais appeler Elizabeth. Je ne veux pas d’un homme qui prend soin de moi, je te veux toi c’est ce que j’ai toujours voulu »

Marquant une pause, je ne parvins plus à retenir mes larmes, qui s’écoulent le long de mes joues, pour venir s’échouer dans mon cou ou dans la commissure de mes lèvres, étant bien parti je poursuis :

« Tu te dis incapable de prendre soin de moi, mais tu l’as toujours fait, même quand je te rejetais. A la mort de Tybalt je t’ai demandé de partir, je t’en voulais. Tu avais tué mon meilleur ami, mon cousin, tu voulais me voir mais je ne pouvais pas te regarder en face sans avoir envie de te frapper. Quand ton jugement est tombé j’ai cru mourir. J’avais passé la journée assise en face du corps de Tybalt quand Rosaline et ma nourrice son venu me l’annoncer. Je n’avais jamais eu aussi mal de toute ma vie, toi banni, j’ai voulu aller supplier le prince de revenir sur sa décision, mais mon père en avait décidé autrement en annonçant que je me marierais à Pâris le lendemain. Je crois que les heures qui ont suivi j’ai envisagé toutes les solutions, pleuré à en perdre la raison. Je voulais que tu viennes, j’ai demandé à ma nourrice d’aller te chercher et elle m’a demandé d’être raisonnable et d’accepter ce mariage pour apaiser les tensions. J’en étais incapable. La suite tu la connais, Rosaline m’a suivi et je nous ai offert en peinture à une maison close. Mais toi tu nous as cherchées. Tu as déplacé des montagnes pour nous retrouver. Dans cette maison, j’ai essayé de m’enfuir avec Rosaline en vain, chaque fois que je me rebellais, que je refusais de me soumettre j’étais punie, chaque fois plus sévèrement. Ce n’est pas Rosaline qui m’a donné la force de ne pas me tuer, c’est toi. Toi et seulement toi. »

Nouvelle pause. Ma mâchoire se serre, c’est la première fois que je lui parle de la maison des cygnes. Jusqu’ici il avait seulement eu le droit d’imaginer. J’étais reste muette. J’avais tue les détails de cette vie qui me faisait honte et qui avait noirci mon cœur pour toujours.

« Tu m’as sauvé. Tu nous as sauvés. Quand Alice a disparu et qu’elle fut proclamée morte, tu m’as une nouvelle fois sauvé. Quand tu m’as rendu la mémoire, j’avais eu bien trop d’information à enregistrer pour te parler. J’étais en colère et blessée, mais dès que nous avions atteint l’hôpital je t’avais déjà pardonné. J’étais juste trop fière pour te le dire. Puis j’ai encore senti que je perdais le contrôle en voyant qu’Alice avait tout oublié j’ai voulu vous protéger de moi et de mes pouvoirs alors je suis partie et y a u la malédiction. Là aussi j’ai cru que j’allais m’effondrer, mais j’ai fini par réaliser que tu n’étais pas mort. Je me suis accrochée à cette idée, et j’ai pris ta place de chef des armées, j’ai pris tout les pouvoirs pour sauver ce qui pouvait encore l’être. »

Séchant une de mes larmes en déliant une de mes mains de son cou, je laissais échapper un soupir certainement le plus malheureux que j’aurais pu laisser échapper. Je garde le silence quelques secondes, replace ma main autour de son cou. Je me concentre sur le contact que nos front gardent l’un contre l’autre je respire son odeur avant de poursuivre :

« Je ne comprends pas ton point de vu. Je me fiche de ce que tu as fait dans ce monde. J’ai bien compris que Rosaline et toi vous avez fait la fête ; vous avez …. Couché avec beaucoup de personne et je ne veux aucun détail, je sais que cette réalité est la vôtre. Elle est loin de celle que je m’étais imaginée, mais moins tragique. Je préfère encore cette réalité à celle qui m’effrayait. J’avais peur que vous soyez dans un monde similaire au mien rempli de combat, de sang et de deuil. Je n’ai rien à faire dans cette ville. J »y suis venu pour vous y retrouver, mais ce n’est pas a toi de t’en aller. »

Une nouvelle larme roulant sur ma joue je termine, les yeux clos incapable de lui laisser l’occasion de lire la souffrance dans mes pupilles :

« Je partirais. Ma place est pas dans cette ville, bien entendu je reviendrai, je ne peux pas laisser ma sœur trop longtemps seule avec ce bébé. Ne lui dit rien s’il te plait, elle ignore que je projette de repartir. »

Ma main venant caresser sa joue je continue de fermer les yeux, le vent soufflant avec force à l’extérieur de l’hôpital, avec douceur, je laisse mes doigts se faufiler au dessous du menton de mon mari pour lui demander subjectivement de relever la tête. Au moment même où se derniers s’exécute, je l’embrasse, avec moins de précipitation que tout à l’heure mais autant d’ardeur. Après quelques minutes je détache mes lèvres pour reprendre mon souffle en demandant la mort dans l’âme :

« Pourquoi ai-je l’impression que c’est la dernière fois que je peux faire cela ? »

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