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 When we're going we don't need road [Jeff & Eylon]

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MessageSujet: When we're going we don't need road [Jeff & Eylon]   When we're going we don't need road [Jeff & Eylon] EmptySam 26 Mar - 16:12

Eylon fit un grand sourire à la cliente qui venait de quitter la boutique. Elle n'avait rien acheté, elle était venue pour jeter un oeil avait-elle dit. Mais Eylon avait tout de même prit le temps de répondre à ses questions et de discuter avec elle. Certes, c'était son travail, mais elle le faisait avec plaisir. Eylon sourit dans le vide. Elle avait l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. Parce que cette vieille femme, elle n'était venue pour acheter quoi que ce soit, Eylon en était sûre, elle était venue parce qu'elle avait besoin de quelqu'un à qui raconter ses petits tracas. Cela arrivait souvent. Et être écouté, leur faisait du bien, à tel point qu'elles revenaient et finissaient parfois par  acheter quelque chose.

C'était aussi pour ça que tenir cette boutique était l'une de plus belles choses qu'elle ait faîte dans sa vie. Cela pouvait paraître stupide au yeux de beaucoup de gens mais elle était bien ici. Elle voyait des gens, elle pouvait parler avec eux, les écouter et une fois partis, elle pouvait recommencer à se perdre dans ses pensées. La boutique était si calme une fois le silence revenu. Eylon n'était plus bercée que par l'odeur des tissus mêlée au parfum de Jefferson. Ici elle était loin de l'agitation de la ville, presque dans un autre monde. Un monde qui n'était qu'à elle, un pendant un bref moment en tout cas.

Les vêtements, les accessoires. Les chapeaux. Tant de couleurs. Tant de formes. Elle passa entre les rayons pour remettre en place les pièces qu'elle avait montré à la vieille femme puis fit le tour de la boutique, sans réel but, juste comme ça. La pièce semblait à la fois surchargée et bordélique alors qu'en réalité, elle était tout ce qu'il y avait de plus organisée, pour celui qui connaissait en tout cas. Un peu comme la tête d'Eylon. Elle retourna ensuite près de la caisse, son endroit favoris puisque de là elle avait une vue globale de la boutique.

Comme à son habitude, Eylon finit par se perdre dans ses pensées. Elle ne s'en était pas rendue compte, mais elle était désormais assise sur le sol de la boutique, les jambes croisées et les yeux rivés sur les montagnes d'accessoires de la boutique. Elle adorait le contact avec le sol, c'était quelque chose qui la rassurait et la ramenait à la réalité quand elle divaguait un peu trop. A ce moment là justement, cela lui servit encore. Elle secoua la tête, en se grondant intérieurement. Tu es là pour travailler, pas pour rêvasser. Tout en restant assise, Eylon se retourna donc et entreprit de faire du rangement dans les papiers de Jeff. Elle étala devant elle tous les documents de la boutique et commença à faire des tas. Elle se prit très vite au jeu, à tel point qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir.

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MessageSujet: Re: When we're going we don't need road [Jeff & Eylon]   When we're going we don't need road [Jeff & Eylon] EmptySam 16 Avr - 20:42



When we're going we don't need road


Jefferson avait engagé Eylon pour le relayer à la boutique. Le chapelier avait besoin d'avoir un peu de temps pour se consacrer à sa fille Grace et pour partir à l'aventure. Le jeune homme était d'un tempérament hyperactif où du moins, il n'aimait pas passer son temps à ne rien faire. Lorsqu'il s'ennuyait et que le temps ne passait pas, il puisait dans sa créativité et son imagination afin de se divertir. Rester des heures et des heures dans une boutique l'ennuyait au plus haut point. C'est pourquoi Eylon était décidément du pain bénit pour le chapelier ! Il avait tout de suite accroché avec elle, sa curiosité, son côté pipelette, sa rêverie et son brin de folie avaient suscité en lui un intérêt particulier. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas ressenti ce sentiment qui lui paraissait encore bien étrange. Avant d'emmener Grace à l'école, Jefferson et la petite fille avaient préparé des sablés en forme de personnages. Ils s'étaient amusés à reproduire un lapin blanc, un chat qu'il nommait chat du Cheschire, une Chenille sur un champignon géant, ainsi que d'autres personnages issus du Pays des Merveilles. Grace était fascinée par l'histoire de son père, elle prenait toujours autant de plaisir à l'écouter parler. La petite fille quant à elle s'était contentée de reproduire des personnes vivants à Storybrooke, elle avait également tenté de refaire son père, mais aussi Eylon. Une fois les petits gâteaux faits, Grace en apporta pour l'école tandis qu'elle laissa à son père le biscuit représentant la jolie nymphe, le chapelier et son auto-portrait. Jefferson décida de les emmener avec lui pour les offrir à sa vendeuse préférée, la connaissant, elle risquait d'apprécier l'attention. Après avoir déposé Grace à l'école, le jeune homme se dirigea à sa boutique. Il pénétra à l'intérieur tout en faisant une entrée magistrale :

« Bien le bonjour Eylon ! »

Il lui adressa un grand sourire chaleureux avant d'enlever son chapeau pour lui faire une révérence dont il avait le secret. Voyant qu'il faisait une révérence dans le vide puisqu'elle était derrière le comptoir, il regarda autour de lui avant de demander :

« Eylon ? Où êtes-vous ? »


Jefferson s'approcha de derrière le comptoir de la caisse et la trouva assise au sol en train de trier des documents. Il sourit avant de poser son chapeau et de venir s'asseoir à ses côtés :

« Oubliez la paperasse, ça n'a ni queue ni tête, je ne sais même pas à quoi ces papiers servent pour la plupart ! » Il ne pu s'empêcher de rire avant de sortir de sa poche un papier d'aluminium où se trouvait les fameux sablés. Il le lui tendit fièrement. Le chapelier était d'humeur joyeuse :

« Tenez, ils sont pour vous ! Nous les avons fait avec ma fille Grace, ce sont les meilleurs biscuits de Storybrooke. »


Jefferson lui adressa un second sourire avant de se lever pour enlever son manteau bien encombrant. Le jeune homme était toujours bien habillé et cela à n'importe quelle occasion. En ce qui concerne le vouvoiement, le chapelier n'avait jamais osé la tutoyer ne souhaitant pas la mettre mal à l'aise avec tant de familiarité comme il était son patron.


© TITANIA


HJ : désolée du retard Pan j'espère que ma réponse te conviendra Hug2
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