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 [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy

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Briar-Rose Woods
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MessageSujet: [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy   [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy EmptyLun 28 Sep - 20:52

Mon ordonnance s’il vous plait.



Un silence pas forcément génant, mais ennuyant remplissait la salle d’attente que Briar avait besoin de le combler. Au début elle voulut lire quelque chose, mais les rares magazines philosophiques sur la table basse en bois sombre ou ouvrages pensifs qui meublaient une petite bibliothèque encastrée dans le mur était bien trop loin. Roulant des yeux, elle chercha quelque chose sur le mur. Il n’y avait qu’une applique et la bibliothèque, un tableau et une tapisserie sombre qui faisait ressembler le luminaire à une luciole dans le crépuscule. LEs rideaux étaient lourd et étouffant, mais Briar-Rose devait avouer une chose : elle adorait le raffinement de la décoration. Surtout pour un homme qui vous demandait d’avaler des pilules sans être sûre de ce qu’ils vous font vraiment. Tout n’était que fantasme, science et études obscure d’une chose à la fois abstraite et totalement fondée.

Elle s’ennuyait ferme et en avait assez de se caresser les cheveux, de vérifier son vernis, de lisser le pan de sa jupe trapèze qui reposait sur ses jambes satinées, ou encore d’espérer un message. La musique put lui servir un instant d’échappatoire, puis rapidement la jeune femme en était arrivée à surfer sur internet via son téléphone. Briar s’était rapidement lassée de site de vente pour plutôt s’intéresser à la vie de Casanova. Elle se demandait si c’était un écrivain ou un personnage de fiction et finalement, elle s’était perdu sur la biographie de sa vie.

Enfin une voix et une présence la sortie de sa curiosité. Elle leva la tête, dévoilant son visage derrière sa chevelure d’or rose. Devant le psychiatre elle lui offrit le sourire le plus faux et le plus forcé teinté d’un rouge framboise léger. Elle se fraya un chemin presque de façon automatique tant ça devenait une habitude. La première fois qu’elle dut rencontrer le Dr. McCoy, c’est après de longue séance avec un psychologue lorsqu’on lui annonça sa grossesse. Ce ne fut pas un babyblues qui guettait la jeune mère, mais bien une nevrose. On avait calmé ses humeurs avec quelques régulateur d’humeur, voire d’angoisse. Puis, elle avait depuis ses bons et ses mauvais jours. Cela pouvait bien être à cause de cet enfant de quatre mois au quotidien mais avec ce qui se tramait à Storybrooke en ce moment, elle n’y était pour rien. C’était des crises parfois incontrôlable de démons, de peur et de haine.

Briar prit position sur un fauteuil. Il y avait plusieurs endroits dans la salle pour pouvoir faire un diagnostic, mais elle aimait bien le fauteuil. Ses escarpins à talon fin et haut tombèrent au sol lorsqu’elle releva ses pieds à même l’énorme meuble contenant.
« Ca va pas… Je prend le traitement… pas vraiment ponctuellement mais je le prends. Et je pense qu’il faudrait augmenter les doses mais vu mes soucis de sommeil, ça va être risqué. Alors je suis coincée ? J’ai voulu ma mort il y a pas longtemps. Je crois que c’est la première fois que je l’affiche et que j’en ai conscience. C’est vrai, j’étais mieux endormie. Je l’ai voulu si fort. Anakin était là devant moi, et j’ai réclamé qu’on m’ôte la vie à cette femme si c’était ce qu’elle voulait. Je n’ai pas eu peur parce que je savais qu’elle ne le ferait pas. J’en savais rien. Mais j’y ai vu un soupir de soulagement. Donc faite un truc, faut que je sorte tout ça de ma tête. » agita t-elle sa main comme chassant une mouche à la fin de sa tirade.

Elle fixait le psychiatre presque avec défi, attendant qu’il fasse un miracle ou au moins qu’il dise qu’il allait le faire. Puis elle tourna la tête ailleurs. Sa tête se reposa lourdement sur son épaule et elle fixait la bibliothèque.
« Depuis que j’ai la baby-sitter, je me sens tellement mieux. C’est les moments où je ne prends pas mes cachetons. »

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Dernière édition par Briar-Rose Woods le Lun 25 Jan - 21:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy   [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy EmptyLun 9 Nov - 15:46


Mon ordonnance s'il vous plait.
 

Une lumière tamisée éclairait le bureau, notamment le petit salon luxueux, chaud et distingué. Un seul dossier était posé sur la table de travail, face à moi, patientant d'être enfin ouvert. Un nom était écrit à la plume, celui du patient qui allait pas tarder à entrer. Le téléphone sonna, je décrochai machinalement en lisant quelques lignes du mémoire de Pierre Deniker, sur la chlorpromazine. Ma secrétaire venait de me prévenir de l'arrivée de ma patiente, Briar-Rose Woods. Avant même d'ouvrir la porte de la salle d'attente, je m'attendais à une réaction mesurée ; Un sourire faux, tout comme son attitude névrosée. Durant l'exercice de mes fonctions en tant que psychiatre, j'avais vu des cas particuliers. Certains semblaient simplement perdus, d'autres extrêmement dangereux. Il avait avait ceux qui restaient inoffensifs, mais j'avais eu affaire à des tueurs, des patients qui ne méritaient que la mort. En tant que médecin, mon rôle était avant tout de nettoyer ce monde de la vermine qui court dans nos rues. D'une manière ou d'une autre.

Briar-Rose ne faisait pas vraiment partie de ses rats. Non, elle n'était qu'un pantin, dont ses fils étaient reliés à mes doigts. Je pouvais la manipuler à ma guise, la rendre plus malade qu'elle ne l'ait déjà. En attendant, elle n'avait aucun intérêt à faire partie de mes plats préférés... Pour l'instant. Une fois qu'elle fut installée, je fis de même, choisissant le fauteuil juste en face. J'écoutai ses paroles avec attention, curieux de connaître le résultat de mes précédentes interventions. Je fronçai légèrement les sourcils, marquant une pause avant de lui répondre. « Ces envies de suicides... Sont-elles aussi présentes qu'auparavant ? » Briar-Rose me rappelait ses soldats sortant d'une terrible bataille. Son trouble post-traumatique était assez sévère, même un dur à cuir réagissait mieux au traitement. Cette nouvelle était décevante, mon but n'était pas de provoquer le suicide d'un de mes patients. Je ne la quittait pas des yeux, l'analysant d'un regard sombre et perçant. Je restais impénétrable face à elle, réfléchissant à une solution radicale. « Je ne peux pas augmenter les doses, cela pourrait empirer votre état. Seulement, j'ai peut-être une solution pour vous. » J'attrapai mon agenda sur la petite table, ainsi qu'un crayon. Plusieurs rendez-vous avaient été inscrits, notamment ceux en clinique. « Je peux avoir une place pour vous en clinique d'ici la fin de la semaine, pour Vendredi. Vous devez trouver un moyen de faire garder vos enfants et avant de refuser cette place, réfléchissez bien. Cela pourrait vous permettre de faire un pas de géant sur votre guérison. »

Près de nous deux, j'activai un appareil noir qui provoquait de la lumière toute les secondes. Il permettait de détendre le patient et de le plonger dans un sommeil hypnotique. « Maintenant détendez-vous, fermez les yeux. » La lumière clignotait, un tic-tac s'en échappait, comme une horloge, suivant les battements de son cœur. « Racontez-moi ce que vous ressentez quand vous ne prenez plus vos médicaments. Pour quel raison vouliez-vous vous suicider ? » Bien sûr, je connaissais son histoire, mais comme beaucoup de psychoses, il avait une chose, un son, un événement précis qui provoquait toujours le déclic. Cette événement déclencheur était manipulable et essentiel pour mon projet...



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MessageSujet: Re: [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy   [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy EmptyMer 11 Nov - 21:21

Mon ordonnance s’il vous plait.



Elle put enfin entrer. L’attente ne fut pas forcément longue, le Dr. McCoy très ponctuel, mais elle ne supportait pas d’attendre. Bien sûr quand elle arrivait en avance, elle se devait d’être patiente jusqu’à son heure. Soit, c’est d’un pas assurée et hautain qu’elle pénétra dans le cabinet du psychiatre. Son sac reposa près du fauteuil enveloppant, sur le tapis qui devait couter une fortune vu les finitions et les motifs tissés. Recroquevillé dans le fauteuil, les chaussures qui reposaient non loin de son sac à main, elle n’était plus la même femme. Déjà quand le bruit de la porte qui se fermait derrière son entrée sa démarche était différente, plus fragile, naturel et son air dédaigneux avait disparu pour une fuite dans sa fiole de confiance en soi. Briar n’était qu’une femme comme une autre, un être humain comme tout les autres et avait ses faiblesses.

Ethan McCoy était une des seules personne qu’elle ne regardait pas dans les yeux, à nue. Elle préférait de loin porté ses yeux sur le cabinet froid et si chic, mais qui amenait la confiance, ou alors sur l’état de ses ongles, une poussière sur sa robe, ou sur la chaussure de son psychiatre. Briar lui déclara alors ses soucis du moment et sa volonté de trouver une solution sans passer par l’augmentation des doses de cachet. Déjà qu’elle dormait facilement dix huit heures par jour, si ce n’était pas vingt avec son traitement.

Le terme de suicidaire ne lui plaisait vraiment pas et il lui posait la question en utilisant ce terme si catégorique et lourd de sens, puis tellement vague. Elle n’avait pas vraiment envie de mourrir. Il n’y voyait juste pas d’inconvénient. Louchant vers le plafond et passant des doigts délicats dans sa longue chevelure de feu. Un long soupir déchira la pièce.
« Aussi présentes je sais pas… Je sais qu’avant je n’y pensais pas, et que maintenant j’y pense en fond. Ca me travaille dans mon petit crâne comme dans une arrière salle. Je n’ai malgré tout pas fais d’objection à l’idée de mourir. Forcément que j’y pense et que je me répète que c’est vrai. J’ai peur enfaite que je m’en fou, voire que finalement j’y aspire même. Je sais pas si vous cerner ce que j’essaie difficilement de vous dire. Le soucis, c’est pas que j’ai eu envie de mourir, mais bien que j’y ai pensé ! Depuis quand cette idée est dans ma tête ? …» finit-elle sa réflexion en tordant sa bouche, comme si elle essayait elle même de se faire une diagnostique.

Il ne faisait que la regarder en silence. Après il n’avait jamais été très loquace si ce n’est pour vous expliquer ce qui n’allait pas chez vous ou pour vous expliquer le traitement et ses biens-faits. Beaucoup entendait surtout qu’ils allaient être drogués. Briar-Rose en faisait partie, mais elle aimait être droguée et arrêter de penser. Tout était pourtant si simple : il suffisait de savoir. Il fallait lire les dernières lignes de son histoire. Son esprit avait battit un tel mécanisme de défense qu’elle en était encore incapable. Elle n’avait même pas la curiosité de laisser glisser ses yeux sur les deux lignes en dessous et voler des mots à la dérobé. Non. Une fois elle avait jeté le livre car il lui était glissé des mains et elle faillit savoir. La lecture était toujours fluide au début, puis sa gorge se serrait doucement. Il pouvait ne rien y avoir, mais c’était encore pire de rester dans l’ignorance. Et si tout ce que symbolisait Anakin s’était passé après le « ils vécurent heureux pour toujours » et qu’elle n’en avait plus aucun souvenir avec la malédiction. Et si sa vie était pire. Alors de ne pas lire la fin du livre la rassurait dans la pensée qu’il y avait une réponse. Si jamais elle voulait vraiment le savoir, elle le pourrait.

Soudain, il se pencha pour prendre son agenda. Il parlait d’une solution. Le souffle de la demoiselle se coupa presque, attendant le nouvel essai miracle. Briar se raidit à la fin de sa réplique, regardant ailleurs en se tapotant doucement la bouche du bout de son index. Elle hésitait.
« Je ne vous fais pas confiance. Quand je dis « vous » c’est les cliniques ou service psychiatrique. J’y suis déjà allé et ça n’a rien arrangé, la preuve. Ce serait pour combien de jour ? Je veux pas me retrouver coincé. Vous aimez bien repousser la date de la sortie. Et vous allez me faire quoi ? Dormir toute la journée est une solution, j’ai besoin de repos, mais ça ne fait pas tout. Si c’est pour dormir toute la journée et me reveillé juste pour manger comme la dernière fois, aller vous faire foutre. » dit-elle sans exagérer les faits. La première fois qu’elle s’était fait interné le temps de sa grossesse, elle ne savait plus quelle heure il était, et sautait la moitié des repas. Elle mangeait quand elle avait la chance d’émerger vers les heures de repas. Ne parlons pas de tout les incidents urinaire qu’elle avait eu. Elle était transformée en légume car on n’avait pas pris en compte son soucis de sommeil. Le premier à l’avoir fait était le Dr. McCoy. Alors elle hésitait vraiment.
« Et qui s’occuperait de moi ? » reprit-elle après un court silence à planter son regard dans celui du psychiatre, avec toute la froideur et le dédain dont elle était capable. Elle n’aspirait vraiment pas à retourner séjourner à l’hôpital.

Briar finit par se détendre dans son fauteuil pour commencer la partie technique de la séance qu’elle pratiquait souvent avec l’homme. Elle ferma lentement les yeux après avoir prit une position confortable. Ce fut les jambes en tailleurs, bien reposé dans le fauteuil, les bras reposant sur les accoudoirs. La jeune femme ne se fiait qu’à sa voix et l’apaisant tic-tac qui résonnait dans la pièce. Elle adorait ce bruit qui rappelait la sécurité et la chaleur du ventre maternel. Les battements de coeur d’une mère. Elle prit une profonde inspiration.
« Quand je prends mes cachets, je me dis que je devrais déposer mon fils chez une assistante sociale. Je devrais l’abandonner, car il me fait chier. J’ai pas envie de ça. Je veux pas m’occuper de ça maintenant. Puis quand je les prends, je désespère d’être une mère et de l’aimer. Il sera brisé et j’aurais pourrie sa vie, comme on la mienne l’a été. Sauf que là, c’est ma faute. C’est quoi des parents après tout, j’en ai jamais eu ! La vie était plus simple quand j’étais oubliée, endormie. La mort s’en rapproche sauf que personne ne me sortira de mes rêves. J’arrête de jouer les idiotes pour qu’on me laisse tranquille. J’arrête de me poser des questions. J’arrête de douter quand je mets un pied devant l’autre…»

Briar rouvrit les yeux pour les garder sur le plafond d’un blanc impeccable.
« Vous ne pensez pas qu’il y a des gens qui n’ont pas leur place et qui ont un esprit préparer à disparaitre et n’être qu’un souvenir. Je me demande si c’est pas ça mon soucis. Peut-être que j’étais pas faite pour vivre, je n’y vois pas d’intérêt. Enfin si quand même y’en a comme les chaussures, les hommes, la chantilly mais rien de grand. Rien d’important. Vous appelez ça comment vous ? Les gens qui ne veulent pas mourir mais à que ça ne dérange pas ? »
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MessageSujet: Re: [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy   [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy EmptyDim 13 Déc - 18:56


Mon ordonnance s'il vous plait.
 


J'étais bien content d'avoir choisi de si confortables fauteuils pour écouter les discours incessants de mes patients... Il valait mieux être bien installé, parfois. Dans ce cas là, je me contentai d'écouter les réponses de ma patiente tout en imaginant d'horribles scènes sanglantes qui me donnaient l'eau à la bouche. « Ça me travaille dans mon petit crâne comme dans une arrière salle. » Disait-elle, alors que je la fixai d'un air faussement compatissant. Oh oui son petit crâne que j'aimerais tellement fracasser comme une noix de coco et goûter goulûment à son jus rougeâtre et appétissant. Je reviens brutalement à la réalité, suite à sa question. J'étais à deux doigts de répondre ; Laisses-moi y goûter un morceau et je te dirais ça... Mais je me contentais d'ajuster mes lunettes de vue et de reporter mon attention sur mes notes. « Et bien, je ne saurais dire... Vous n'avez pas vécu que des choses simples, il serait étonnant de vous voir sans aucune séquelle après votre calvaire. Croyez-moi, votre sort n'est pas scellé, je crois à votre guérison. » Non, en fait, tu es tarée ma belle, tu finiras par te suicider après avoir passer ton fils au micro-onde. Hum...

Le séjour en clinique ne semblait pas l’intéresser, mais dans 90% des cas, les patients me sortaient toujours le même discours. Alors qu'elle énumérait l'emploi du temps d'un patient dans une polyclinique, je dissimulai un sourire qu'il se dessinait sur mes lèvres. Elle avait de l'humour, il fallait l'avouer. « Rassurez-vous, je ne vous garderez pas plus de deux jours et je serais le seul à m'occuper de votre cas. » De toute manière, je n'aimais guère partager mes patients avec d'autres psychiatres, nous ne travaillons pas de la même manière. Le clic-clac commençait à la détendre, tendis que j'écoutai encore et encore. Je finis par me lever doucement, discrètement, alors que j'insistai sur l'hypnose, d'une voix douce et apaisante. « Gardez les yeux fermés, détendez-vous ! » Je me dirigeai vers la porte de bois massif qui nous séparait de la salle d'attente, puis je la verrouillai. Je plaçai la clé dans la poche de mon pantalon noir, alors que mon regard machiavélique se faisait plus brillant, plus calculateur.

L'appareil d'hypnose continuait son travail, avec son jeu de lumière. Je me plaçai juste derrière Briar, lui chuchotant des mots avec mon pouvoir de persuasion. À chaque séance, je m'amusai avec elle, lui soutirant des infos, l'utilisant comme un petit cobaye de laboratoire, mais à chaque fois, elle repartait dans aucun souvenir. Au final, elle ne se souvenait que des actions hors hypnose et elle revenait toujours. Ma voix légèrement rauque s'éleva, libérant une magie manipulatrice. « Reste docile, tu es toujours docile... Tu m'obéis, tu réponds aux moindres de mes désirs, à la moindre question. Et surtout, tu ne cries pas ! » Je m'assis sur l'accoudoir, un bistouri entre mes doigts. « Bon... Comme toujours, tu finiras par oublier cette discussion, mais il va falloir que tu me racontes des choses Briar... Pour ton bien. Il vaut mieux pour toi, que tu me sois encore utile. Tu vois ce que je veux dire ? » Un rire froid s'échappa de ma gorge, un rire à glacer le sang. J'en avais un peu marre de cette mascarade du gentil petit psy, ça commençait sérieusement à me fatiguer. Le bistouri roulait entre mes doigts, testant son tranchant d'un air songeur. «  Comment va Marvin ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy   [Terminé]Mon ordonnance s’il vous plait. – feat Ethan D. McCoy EmptySam 23 Jan - 23:57

Mon ordonnance s’il vous plait.



Briar était toujours aussi fière et parlait en voulant montrer qu’on ne se moquait pas d’elle facilement. La langue acerbe et critique, elle ne se cacha pas de donner sa vision d’une thérapie avec ceux qu’on appelait des « spécialistes ». Après avec le Dr. McCoy c’était différent. Elle lui confiait ses craintes d’être internée, car elle savait qu’elle pouvait parler sincèrement avec lui. Enfin, elle pouvait le faire, sans vraiment savoir qui il était et ce qu’il faisait réellement avec son esprit un petit peu dispercé. Quand on lui avait annoncé sa grossesse, elle avait été dirigé vers un soutient psychologique, puis un autre psychiatrique. Elle n’avait pas plus de problème que d’autre, mais peut-être une plus forte sensibilité. Ses soucis n’étaient pas insurmontables, elle était simplement ce qu’on appelait une patiente coriace. Elle a vite été redirigé vers Ethan qui peut-être arriverait à défaire le noeud de son esprit. C’est ainsi qu’ont pensé ses compères en la lui confiant. Surtout qu’elle avait l’argent pour payer ses séances. Il l’assura alors d’être le seul à la suivre. D’être le seul dans sa tête… Deux jours. Elle haussa simplement les épaules.
« Pourquoi pas… .» murmura t-elle en portant son attention sur la mains du psychiatre qui écrivait sur une feuille qui s’ajouterait au dossier de Melle Woods, commençant déjà à enfler.

Elle soupira ensuite, plus pour retrouver un peu de calme et chasser toutes les questions qui s’entrechoquaient dans son esprit, se perdant avec ses opinions, puis son programme de la journée quand elle sortirait, ou encore si c’était le parfum d’Ethan qui sentait si bon dans la pièce. Le métronome l’aida à y caler sa respiration et par conséquent les battements de son coeur. Son esprit s’y concentrait et tout se dissipa lentement comme de la brume balayer par une brise chaude. Elle se replaçait parfois dans le fauteuil, avant de réellement pouvoir lâcher du leste. Dès qu’elle entendit sa voix, c’était comme si corps s’était transformé en enclume et s’enfonçait dans les coussins du dossier, les bras fusionnants avec les accoudoirs, et ses pieds retrouvèrent le tapis chaleureux et moelleux au sol. Elle inspirait calmement et c’était comme si elle ressentait toute la fatigue accumulé ses derniers jours la cloué dans le meuble.

Il n’y avait plus rien d’autre que le « clic » suivit de son « clac » inséparable qui résonnait dans sa tête. Lorsque l’homme s’éloigna pour fermer la porte, elle ne se doutait rien, comme toutes les autres fois… Sauf que cette fois-ci, la séance ne se passerait bien aussi bien que les autres fois. Ethan a du sous-estimer les mécanismes de défenses de la demoiselle, car elle échapperait à son pouvoir de persuasion sûrement pas assez poussé. D’habitude c’était assez facile avec elle, mme si au début, il lui fallut de la patience et de la puissance. Elle se laissait faire par la suite, moins sur la défensive.
« Marvin ? Marvin ca va, il s’occupe très bien d’Anakin. Je le lui confie de plus en plus souvent. Je ne comprends pas pourquoi je paie encore cette baby-sitter enfaite. Marvin serait suffisant. Il est même trop suffisant. Le père parfait pour Anakin. Le père d’Anakin. Il y a toujours Anakin entre nous. Il est toujours là maintenant. Lorsque je ne suis pas là, il est quand même avec Marvin… » Il y avait de plus en plus de pause entre chacune de ses phrases, comme si elle cherchait dans son esprit. Son mental se bloquait subitement. Elle ne disait plus rien, les traits du visage tirés. Elle n’arrêtait pas de revoir l’image du jeune homme se superposer sur celui qui était le prince de ses songes, la sortant de sa torpeur.
« L’enfant… Il nous a… Il nous a rapproché. C’était juste un ami avec qui parlé et maintenant… Il s’investit beaucoup auprès de mon fils ! Vraiment, je pourrais jamais le remercier autant. »

Son souffle s’accélérait progressivement, et elle bégayait. Son esprit cherchait à s’arrêter de penser. Il demandait de l’aide à son corps. La respiration s’arrêta alors totalement. Le but était d’endormir sa tête et lui faire perdre conscience. Elle sortit alors subitement de sa torpeur et de l’emprise d’Ethan en inspirant avant de pousser un soupir presque douloureux. Il se redressa, perdue un instant et se retourna dans de grands gestes. Dans sa panique, elle se coupa la main sur le bistouri d’Ethan, mais tout ce qu’elle vit, c’est le psychiatre qui la ramena brusquement à la raison et de façon agréable.
« Il s’est passé quoi ? Je me sens nauséeuse… » porta t-elle la main à sa bouche, avant de voire la goute de sang qui perlait sur sa peau parfaite. Elle fronça un sourcil, se demandant comment elle s’était fait ça. La fine coupure commençait à picoter, la lame si tranchante qu’elle n’avait rien sentit sur le moment. Dans un état presque second, elle attrapa un mouchoir et se tamponnait la main.
« Je veux rentrer chez moi… » grommela t-il, les yeux bas, enfilant ses chaussures. Elle fondit vers la porte, puis s’énerva devant la porte verrouiller. « Je veux rentrer. » siffla t-elle entre ses dents, continuant de secouer la porte de gestes secs. Elle attendit impatiemment (car elle ne pouvait faire autrement) que l’homme lui ouvre la porte. Elle ne se posait même pas la question de pourquoi il l’avait verrouillée. Ca aurait pu être pour mille raison, comme ne pas être perturbé pendant la séance d’hypnose. Elle voulait simplement rentrer chez elle.
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