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 C’est une mutinerie ! (charlie&vael)

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Vael Moreau
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MessageSujet: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyDim 8 Mai - 19:38

Sont passés où ?
Charlie & Vael

Vael sortit dans le jardin et inspira profondément l’air frais et profita du soleil chauffant sa peau. Cela devait bien faire une heure qu’il était dans l’étroit couloir d’enclos des chiens avec Charlie pour faire du grand nettoyage. Une occasion pour que toutes les bêtes les plus sociables gambadent un peu dans leur petit coin d’herbe. Pour l’après-midi, c’était tournée de vermifuge et quand on savait qu’il y avait des chiens comme un bas-rouge et un dogue allemand, c’était bien d’être à deux pour le faire. Mais la pire de toutes c’était Chicky un chihuahua hargneux que Vael avait rebaptisé « Salope » vu le nombre de fois où elle l’avait chiqué de ses toutes petites dents. Une saloperie. Charlie arriva à son tour dans le jardin. Vael cala son râteau contre le mur du bâtiment et se décoinça le joint derrière son oreille pour l’allumer. Il avait très gentiment demandé à Charlie avant qu’elle n’arrive de leur prendre quelques boissons dans le frigo du personnel. Il avait ramené quelques canettes de soda en venant ce matin.

Il s’installa sur une des chaises de jardin et observait les chiens, les comptant mentalement pour être sûr que l’un d’eux ne s’était pas fait la mal. Il flatta la tête d’un vieux teckel qui n’avait d’yeux que pour lui lorsqu’il venait. Un gros coup de foudre. Il hésitait à l’adopter mais il avait déjà son cochon et sa chèvre. Après tout, il avait une maison avec jardin… Non ! Ce ne serait pas raisonnable. Il prit la bête sur ses genoux et accepta toutes les léchouilles d’amour dont elle le couvrait sur le menton. Cette journée lui était sacrée. Il l’avait attendu. Cela devait faire un petit moment que Charlie n’avait pas vu la tête de Vael ces derniers temps. Entre sa mère et Fred (pour ne pas changer ses habitudes) il y avait eu la grossesse d’Alessya et la venu d’un enfant dont il serait le père. Un simple accident et surtout un secret. Personne ne le savait ou presque. Personne ne devait le savoir. En tout cas la blonde lui faisait bien payer son erreur en le harcelant pour rien et leur petite guerre qui durait pratiquement depuis leur rencontre avait dépassé les bornes. Vael n’avait plus un poils sur le cailloux et il le cachait pour la forme sous un bonnet en tissus. Mais dernièrement, Alessya lui avait un peu lâché la grappe et Fred était parti il ne se rappelait plus où retrouver son frère pour des affaires. Puis sa mère était cool en ce moment. Le traitement avait l’air bien dosé par rapport à son état. Ce qui était sûr c’est que ça faisait plusieurs jours que ça se passait plutôt bien. Mais pour combien de temps encore ? C’était le soucis de ces moments en plus d’être rares, ils pouvaient être court. En venant au chenille avec Charlie, c’était un vrai bol d’air frais.

Les yeux clos et la tête posé contre le mur de la bâtisse, il tendit le joint en direction de la blonde. « Je te préviens, je mets pas ma main dans la bouche du staff. Je m’occupe de Big Joe, parlait-il du dogue allemand en posant déjà son véto sur certaine bête avant la mission vermifuge. Et bien sûr je m’occupe de Lucky » ajouta t-il avant d'embrasser le ventre du teckel femelle qui était déjà sur le dos.

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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyDim 29 Mai - 16:17

C'est une mutinerie !
Aujourd’hui, c’était grand nettoyage. Il faut donc astiquer tous les enclos, purifier le chenil, désinfecter et tout le bordel. Ça en fait du boulot et bien que ça soit mon métier et que j’aime faire ça, j’aime demander de l’aider à Vael. Ce dernier accepte toujours et vient volontiers me donner un coup de main. Je ne sais pas vraiment qui il est, ce qu’il est ou quoi et je m’en fous en fait. Il m’aide, il est sympa, je l’apprécie. Le reste, ça me passe au-dessus pour être honnête. Une fois l’intérieur terminé, enfin presque, Vael sortit et je lui dis que je viens dans quelques instants, juste le temps de remettre deux couvertures dans les cages du fond. Il me demande la permission pour prendre des boissons et bien évidemment, je lui dis oui. Cet après-midi, il fallait vermifuger les vingt et un chiens qu’il y avait au refuge. Et pour certains, mieux vaut être deux. Un qui tient le corps et l’autre la gueule. Ils ne sont pas spécialement méchants mais il faut les tenir les plus de soixante kilos quand ils ne savent pas ce qu’ils vont bouffer. Enfin voilà, Vael peut être considérer comme un ami, un pote de galère dirons-nous.

Je sors le retrouver dans le jardin et j’ôte ma chemise en flanelle, je la noue autour de ma taille, et je reste en débardeur. C’est agréable ce soleil, signe que la belle saison est déjà bien présente. Je jette mes chiffons contre le mur et nous allons nous installer sur deux chaises face au soleil. Vael décoince le joint qu’il avait sur son oreille et l’allume. Je fais de même avec une cigarette, accueillant volontiers la fumée dans mes poumons. Putain ça fait un de ces biens. Je regarde les chiens jouer pendant que d’autres, plus feignants ou plus vieux, se chauffent au soleil ou se repose sous le grand chêne. Vael pris Lucky sur ses cuisses, une teckel qui n’a d’yeux que pour lui. J’ai déjà tenté de lui faire adopter mais à chaque fois, il refuse. Mais je sais qu’il cédera un jour. Il m’avertit de certaines bêtes qu’il veut et d’autres qu’il ne veut pas. J’écrase mon mégot dans le cendrier à côté de moi et ris avant de prendre le joint entre ses doigts. Sans gêne la meuf.

« Ça me va, je sais que les chiens ne me mordront pas. En un regard ils se couchent. Le talent mon cher Vael »

Je rejette mes cheveux en arrière avant de tirer deux grosses bouffées sur le joint. Trop grosses même. N’ayant pas mangé, je sais que les effets apparaitront plus vite qu’habituellement. Je reprends une bouffée avant de le repasser à Vael et de me lever pour prendre les boites de vermifuges dans le bureau. Je manque de me casser la gueule. Je chamboule. Aïe, ça va pas le faire. Je reviens dans le jardin et lance à Vael :

« Bordel t’as mélangé quoi encore ? Wow bon dieu, c’est puissant ! »

Je ris comme une idiote, mettant ça sur le fait que je n’ai pas mangé, pas beaucoup dormi et… bref. Je ne terminerais jamais cette phrase. J’ouvre les boites et en jette une à Vael qui a déjà un petit groupe de chien autour de lui qui réclament des caresses. Je m’accroupis et siffle afin que les chiens viennent. Amor, le staff qui est véritablement un amour, enfin avec moi, arrive le premier, regardant d’un air mauvais Vael. Je pouffe comme écolière avant de le caresser. Je le tâte un peu partout, il n’a rien, tout va bien. Je lui fais avaler son comprimé dans un bout de fromage et il repart en courant. Il est fou ce chien. Et il n’aime pas Vael, allez savoir pourquoi. Snow Flake est le suivant, un coton de Tuléar adorable d’à peine deux ans. C’est le plus petit de la bande. Je le tâte, lui donne son comprimé et repars jouer avec Amor. Je regarde Vael mais je tourne la tête un peu trop vite et je me retrouve sur le cul. Putain mon jean. J’ai un sale fou rire et je tente de parler :

« Tu t’en sors ? »

Je ne sais même pas si c’est compréhensible tant je rigole. J’en pleure, j’en ai mal au ventre. Putain ce joint est… d’enfer.

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Vael Moreau
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyMar 14 Juin - 23:31

Sont passés où ?
Charlie & Vael

Elle était sortie peu de temps après lui, et il s’échangèrent des mots. Vael observait Charlie alors qu’elle parlait sans même se rappeler ce qu’il avait bien pu dire lui-même pour qu’elle lui réponde ça. Elle avait jeté sa crinière et là elle le perdit totalement. Il était resté un instant fixé, la canette dans une main, le joint à mi-chemin, en arrêt sur image, entre son genoux et sa bouche. Ses yeux étaient grands ouvert, impressionné. Hochant la tête, il lui demanda sans réfléchir : « Tu t’étouffe jamais quand tu dors avec tout ça ? » simple retranscription de ses pensées traversant son esprit d’huitre savante. Il en avait des aussi encombrant qu’elle, mais pas aujourd’hui en tout cas et jamais il ne les avait laissé aussi long. Comment pouvait-elle tenir avec tout ça autour d’elle. Y’avais de quoi être claustrophobe. Pour moins que ça, il s’était déjà senti étouffé. Charlie avait alors prit le joint et avait tiré dessus à son tour. Vael ricana comme un enfant qui venait de faire une blague : « Si peu… J’ai juste mis de quoi être bien et avoir les idées au clairs pour travailler » ce qui est complètement faux. On n’a jamais les idées aux clairs avec ça. Quoique. Jamais pour la bonne chose et jamais au bon moment. En vrai, il était costaud celui-là. Même moi je le découvrais. Un petit cadeau de Fred. Son rire fit sourire Vael. Il adorait entendre les gens rire et encore, il adorait rire. Surtout du malheur des gens. Dans cinq minutes elle nous refais le Bad-trip des Lascars.

Puis la blonde se leva et décida de commencer le vermifuge. Vael se laissa un peu plus glisser sur sa chaise pour être encore plus avachi dessus. Il claqua sa langue de mécontentement : « Mais genre tu fais même pas une vraie pause ! » avait-il déjà beuglé dans une lamentation digne d’un gémissement de Naine folle (sa chèvre naine) tout en tirant une latte énorme sur son joint. Sirotant sa canette et regardant Charlie faire, il avait déjà déposé Lucky au sol qui était parti faire trois tours de jardin à toute vitesse, avant de revenir devant Vael, assis et haletant.
« Déconne pas meuf ! On va merdé dans les dosages ! Les ver vont leur ressortir par le nez…. » se leva t-il pour venir la bousculer un peu, d’un simple coup de hanche préparé contre son épaule. La pauvre enfant, elle venait de se relever.

« Je t’ai dis, je le fais pas de suite. Ou alors… Mais rhooooo… » se décida t-il enfin à se mettre au travail. Il ne voulait pas laisser son amie s’y coller toute seule et le mieux c’était de le faire maintenant, pendant qu’ils étaient encore un peu clean. Il lui laissa le joint et attrapa Lucky. Il prépara son formage et fit tout bien comme le faisait Charlie. Ca marchait avec tout le monde, sauf Lucky qui avait l’art de grignoter le fromage tout autour du médicament. Bien sûr le teckel ne se gêna pas pour le faire cette fois là encore. Il lui mit alors dans la bouche. Il savait qu’il était capable de lui donner la moitié du gruyère sans que ça ne marche. Expérience prouvée. Il lui jeta dans la bouche et elle le recracha. Une longue recherche dans l’herbe et Lucky recommença. Vael poussa un grognement et l’attrapa fermement. « Saucisse !!!! » avait-il gueuler à genoux dans l’herbe, tenant bien la bête contre lui. Le cachet dans la bouche, il lui tint alors la gueule fermé. « Haaaa ! Et maintenant on fait moins la maligne ! Bon au suivant… Je fais qui ? » essayait de garder un peu de dignité devant Charlie, alors qu’il était déjà essoufflé. Et dire que je sais donner un médicament à une chèvre quoi… Ca lui avait prit facilement sept minutes.

Puis il se tourna vers la jeune femme et ne vit rien derrière elle. Mais genre rien. Ou peut-être un chien à ses pieds et deux au miens.
« Wooo ! Les chiens meufs ! Ils sont où ! Je sais que se débarrasser du chien, t’es sûre de te débarrasser de ses vers mais quand même...» ne manquait-il jamais d’humour même dans la panique.
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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyLun 27 Juin - 20:55

C'est une mutinerie !
J’aime bien ces moments avec Vael. J’aime bien ce gars en fait. Il est simple, il ne se prend jamais la tête et puis son humour douteux suffit à me faire rire. Alors voilà, c’est sans hésiter que je l’ai appelé aujourd’hui, pour m’aider à nettoyer le chenil. Et c’est sans hésiter qu’il a accepté. Lorsque je rejette mes cheveux d’un geste théâtral, je vois mon compère se figer, ce qui déclenche un rire moqueur chez moi. Puis il me demande si je ne m’étouffe pas avec mes cheveux. Je mimi un moment de réflexion, main sur le menton avant de lui répondre :

« Et bien figure toi que non ! Généralement je les attache, sait-on jamais »

J’aime mes cheveux et malgré tout, je ne fais rien de spécial pour les entretenir. Ils sont naturellement épais et soyeux, je tiens ça de ma mère. D’ailleurs, j’ai connu Vael avec pas mal de cheveux aussi. Puis je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais il a tout coupé, cachant son crâne avec un bonnet. J’espère pour lui que ça repoussera rapidement. Les chauves sont bizarres. Ils ne m’inspirent pas confiance. Pour l’heure, je lui vole son joint et je tire dessus. Manquant de m’étouffer. Je lui demande alors ce qu’il a mis dedans et il ricane. Ricanera moins qui ricanera le dernier.

« Ce qu’il faut pour être bien hein ? On va être plus que bien avec ça »

Je lui donne un léger coup de coude avant de lui retendre le joint du Diable lui-même. Ouais, ce truc vient forcément des enfers. Il rit avec moi et je me sens bien. Ouais, je me sens vraiment bien. Détendue, relax, rien ne pourrait entraver à cette journée. Surtout que le soleil rayonne, réchauffant l’atmosphère. Je commence à donner des vermifuges aux chiens et Vael se lamente que je ne prends pas une vraie pause. Je réplique alors :

« J’aime pas ne rien faire. Nous ne sommes pas tous comme toi »

Je ricane doucement, lui tirant la langue avant de me remettre au vermifuge. Mais je commence à voir double et je loupe plusieurs fois la gueule des chiens qui me regardent comme si j’étais possédée. Je vois Vael se lever et il me lance qu’on va merder avant de me donner un coup de hanche. Je me retrouve de nouveau à terre. D’habitude, je lui aurai lancé un regard tuer mais là je pouffe, prise d’assaut par des chiens qui viennent sur moi, me léchant le visage. Je les repousse tant bien que mal avant de me décider à rester assise par terre.

« On ne peut pas merdeeeeeer. Un chien, un cachet, tu sais compter non ? »

Ma voix est perchée, on dirait une de ces villes vivant en Californie, les fausses blondes aux chihuahuas. Je lui demande s’il s’en sort, il me dit qu’il ne commence pas de suite, avant de se décider à se mettre au travail. Il est con. Il est cool. Il me tend le joint et je fume, le regardant œuvrer avec les chiens. Ouais j’m’accorde une pause en fumant tranquille. Je me moque de lui, riant alors qu’il galère à faire avaler son comprimé à Lucky le teckel. Il hausse la voix, l’appelant ‘saucisse’ et mon rire double de volume. Je ris tellement que j’en pleure. Il demande alors qui est le prochain et je lui réponds :

« T’as qu’à faire Big Foot le Rottweiler… BIG FOOT ICI ! »

Je lui appelle le chien tout en tirant sur le joint, rejetant ma tête en arrière pour me délecter de la drogue. Puis je lui tends de nouveau et je vois qu’il regarde partout. Alors je me mets à regarder aussi et… je crois qu’on a compris en même temps. Big Foot est effectivement à mes pieds, il y a Lucky et un autre près de Vael mais rien dans le parc.  Blagueur comme toujours, Vael rit de la situation et je ris aussi, sous l’emprise de la drogue.

« Arrête arrête c’est pas drôle… Bordel ils sont où ? Je vais me faire tuer par la maire s’ils sont en ville »

Je ris de plus belle, je ne peux pas me contrôler, c’est plus fort que moi. Dans un ultime je me relève et miracle, je ne tombe pas. Bien que je tangue. Ouais je tangue vachement, ça craint. Je tends une main vers mon compère, lui lançant au passage :

« Allez, bouges ton gros cul ! On va en ville les retrouver ! Bordel on va se faire décapiter ! »

Il faut les retrouver et je n’ai aucune foutue idée d’où ils ont pu se barrer. Ils fonctionnent comme une meute, je le sais, alors je sais aussi qu’ils resteront ensemble. Mais vu notre état, ça va se transformer en une véritable odyssée.

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Vael Moreau
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyDim 3 Juil - 21:27

Sont passés où ?
Charlie & Vael

Vael observait Charlie en souriant. Elle était mignonne. Quelques bouffées et elle était déjà comme une enfant, toujours prête à rire de tout, détendue et un peu impressionnée par son état euphorique. Le bouclé lui, c’était naturel. En vrai, il était juste posé. Bon, son côté burlesque et exubérant était juste un peu plus appuyé, mais rien de plus. Ou il se retrouvé subitement incapable de sortir le vermifuge de sa plaquette comme si ses doigts étaient en guimauve. Elle argumenta devant Vael qui avait suggérer que ce n’était peut-être pas une bonne idée de mélanger drogues douces et administration de médicament à des bêtes. Le bouclé l’avait longuement regardé, étonné et exaspéré à la fois. Je lui dis ou pas qu’elle est con ? Enfin un petit peu. En tout cas, elle me prend pour un con… « Ca va ! Je suis d’accord, mais tu vas te rappeler de quel chien l’a eu ou pas ? Ca te transforme un peu en poisson rouge ça » oh tiens comme la folle au café du port. Elle oublie tout comme un poisson. Parce que bah c’est un poisson. Diiiiingue ! Dory, je te mets dans mon top 10, avec Belle, Rebelle derrière laquelle tu seras, ensuite Alice, Hook et le reste j’ai pas encore bien défini les places. Attendant sa réponse ou une réaction qui montrait qu’il lui en avait mis plein les dents, il finit par s’occuper des chiens. Il n’eut le temps de faire que Lucky, alors que Charlie avait déjà enchainé plusieurs cabots. Vael osa demander de qui il allait s’occuper. Forcément qu’elle allait lui filer le gros chien. Le brun étrécit son regard avec reproche et soupira. « Non je fais pas lui… » croisant les bras, il réalisa qu’il n’y avait plus de chien. Il dit à Charlie qu’il n’y avait plus de chien.

« Mais je RIGOLE PAS BORDEL ! Mais retourne toi de diou ! » s’emporta Vael en se levant et montrant la cour vide, avec une poignée de chien, alors qu’il en avait une horde. « Naaaan tu crois ? » lâcha t-il en français alors qu’elle s’imaginait déjà morte, tuée par la Maire de la ville. Vael aussi, enfin y’avait des risque. « Puis c’est une sorcière en plus… » avait-il lâché dans un murmure solitaire. Il avait pensé tout haut simplement. Par réflexe, il attrapa la main qu’on lui tendait, alors qu’il se grattait le menton sceptique, s’imaginant lui comment les tuerait une sorcière si elle était Maire d’une ville. « Pfiouuu, elle nous vaporise… » rit-il de l’image qu’il avait en tête. Puis il réalisa qu’il suivait Charlie au pas de courses, la lionne devant lui agrippant le bras et le trainant derrière lui comme un vulgaire doudou. « Oh ! Attend, tu vas te faire décapité. Moi je suis pas officiellement de la SPA, appelait-il vulgairement le chenil. Je suis même pas là enfaite. Ce n’était qu’une hallucination vu que tu étais défoncée. Je t’aide à retrouver les chiens, car je pense à eux tu vois. Oh tu t’arrêtes ! J’arrive plus… A parler… » s’arrêta t-il brusquement pour reprendre son souffle et il continua : « Je disais quoi ? ............... Les chiens putain, faut trouver les chiens ! » s’élança t-il subitement devant, tournant la tête à droite et à gauche, dansant sur un pied puis l’autre alors qu’il arrivait à un croisement. « Si on se fait griller, je me casse. C’est ça que je voulais te dire. J’ai assez de TIG comme ça » puis c’est une sorcière quand même

Il se tourna subitement vers Charlie et tapa le sol du pied. « Mais je suis con, c’est toi l’alpha. Trouves tes bêtes. Bouge toi le cul ! » quand soudainement un « bêêêêe ! » déchire le silence du quartier. Au loin, une petite chèvre noire, avec encore quelques reflets roses à paillette le regardait de l’autre bout de la rue. Vael secoua la tête et tenta d’attraper l’épaule de Charlie à l’aveuglette, tâtant le vide jusqu’à sentir une partie de son corps. C’était raté, lui écrasant la main en plein visage. Finissant par la lui caler dans la nuque, il la fit avancer dans le croisement : « Y’a bien une chèvre là ? pensait-il à une hallucination. Ca arrivait parfois… Surtout quand j’oublie que j’ai pris des trucs chez Milo Naine Folle !? » cria t-il sur la fin peu confiant. Et il siffla, sans les doigts mais puissamment comme Chris Pratt avec ses raptors. La biquette arriva en gambadant à vive allure avant de sautiller partout autour de Vael et lui donner deux, trois coups de tête. Vael se plaqua les mains sur le visage, au bord de la crise de nerf et attrapa mon petit bébé… Putain de chèvre fugueuse. Personne ne me croit quand je dis qu’elle m’aime trop. Je suis sûre qu’elle se barre parce qu’elle me cherche...

« Bon bah c’est top ! On n’est vraiment pas dans la merde comme ça. Tu es toujours là quand il faut » dit-il avec une joie ironique.
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyLun 1 Aoû - 12:17

C'est une mutinerie !
« Ca va ! Je suis d’accord, mais tu vas te rappeler de quel chien l’a eu ou pas ? Ça te transforme un peu en poisson rouge ça » Bien-sûr que non. Niveau chien, je sais très bien qui est passé entre mes mains. Et puis, ils n’y reviennent pas deux fois. Les vermifuges, c’est pas trop leurs trucs on va dire. Je lève les yeux au ciel en guise de ‘Mais tu n’y connais rien Vael et je reprends ce que j’étais en train de faire, c’est-à-dire les vermifuges des chiens. J’en enchaîne plusieurs tandis que le bouclé n’en a fait qu’un. Enfin même pas un, en réalité. Je lui dis alors de poursuis avec Big Foot le rott’, mais tel un enfant boudeur il me dit qu’il ne veut pas le faire. Alors, bonne patronne que je suis, je siffle le chien et il vient vers moi. Je lui donne son cachet et il repart. Puis nous réalisons qu’il n’y a plus de chien. Enfin Vael réalise mais je ne le crois pas de suite. Alors il s’emporte, je me retourne et... bordel, y’a vraiment plus de chiens. Il lâche alors un truc en français, je le regarde en arquant un sourcil, n’ayant pas compris et je passe mes mains sur mon visage. Il continue, en me disant qu’en plus, c’est une sorcière. Sa voix n’est qu’un murmure. Je réponds alors sur le même ton, tout bas :

« Bordel on va se faire carboniser »

On est dans la merde. On est vraiment dans la merde putain. Il rit. Je le foudroie du regard. Ça me fait pas rire, pas du tout. Elle va nous tuer, je le sais. Déjà qu’elle ne m’aime pas mais alors là… Je le traine limite derrière moi alors qu’on se dirige vers le centre-ville mais j’ai pas les idées claires. J’ai l’impression de flotter. Faut que je me reconcentre. Lorsque j’évoque alors notre possible décapitation, il me corrige en disant que seul moi serai punie. Merde mais oui. Il a raison ce con. Je suis cuite. Foutue. Il me dit ensuite qu’il n’est qu’une hallucination et je le frappe sur l’épaule.

« T’es bien en chair et en os. Et je m’en fous, je t’entraine avec moi. Tu vas plonger avec moi bouclette. On n’a pas le temps de s’arrêter. Allez hop ! »

Il reprend son souffle et continue sa tirade en disant qu’il va se tirer si jamais on a des ennuis. Pour le contredire, je le reprends fermement par le bras et je continue de l’entraine avec moi. Il s’échappe malgré tout et tape du pied. Je croise les bras et je le regarde. Une bataille de regards commence alors. Mais soudainement, un bêlement retentit et nous sursautons tous les deux. On se retourne vers l’origine du cri et je vois une chèvre. Une chèvre putain. J’ouvre la bouche. J’hallucine. Ouais j’hallucine. En plus elle est moitié rose. Une chèvre c’est pas rose putain. Vael me frappe le visage, je lui donne un coup de coude. Quelle relation merveilleuse. Puis il place sa main dans ma nuque et m’avance le visage en me demandant si y’a bien une chèvre. Comme si je la voyais bien.

« En tout cas, je la vois aussi. Je rêve où elle a des reflets roses ? »

Ouais, j’hallucine aussi. Alors il crie. ‘Naine Folle ‘. Naine Folle ? Vraiment ? Je ricane, me moquant de lui. Puis il siffle et l’animal arrive. Bien évidemment, y’a que Vael pour avoir un animal pareil. Avec des paillettes roses. J’arque un sourcil devant la scène qui se joue devant moi. Il est débile. Il est fou. Il a une case en moins. Ou ses cheveux empêchent l’oxygénation de son cerveau. Il parle à sa chèvre et je le stoppe en lançant :

« Pardon d’interrompre des retrouvailles zoophiliques, mais on doit les retrouver ! »

Je le reprends par le bras et je l’entrainer à ma suite. Mais les effets se font de plus en plus présents. Je commence à rire comme une folle puis j’interpelle un passant en lançant.

« Eh z’auriez pas vu genre une meute de chiens ? »

La femme me regarde effrayée et part en tenant son sac contre elle. Grognasse. J’entends un aboiement. Je me stoppe, je stoppe Vael, je pose un doigt sur sa bouche afin qu’il ne parle pas et je lui murmure :

« Eh ! T’entends ça ! C’est un chien ! Et tu sais les chiens sont à qui ? A moi ! »

Je sautille sur place et je siffle un bon coup entre mes doigts. Mais rien. Rien du tout. Tu parles d’une alpha toi. Je siffle de nouveau et je vois une forme apparaitre au loin. Tel Rafiki dans le Roi Lion, le lance d’une voix basse et trainante :

« Regaaaaaaaaaarde »

Amor le staff et Big Joe le dogue allemand arrive en courant et en tirant la langue. Je m’accroupis et il arrive vers moi. Une fois à mes pieds, je les caresse et leur dit :

« Ils sont où les autres hein ? Ils sont où ? »

Ils aboient en cœur et pendant que Big Joe réclame des caresses, Amor regarde Vael d’un œil mauvais. Je ris comme une écolière.

« Bon ! On y va Bouclette allez ! »

Et je le reprends par le bras et je le tire de nouveau à ma suite. On nous regarde étrangement. Deux jeunes stoned. Suivis par une chèvre rose et deux chiens. Tu parles d’un tableau.

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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyMer 3 Aoû - 11:43

Sont passés où ?
Charlie & Vael

Il y eut ce moment où ils avaient remarqué qu’il n’y avait plus de chien. Et Charlie eut une réflexion intéressante. Vrai, mais qui n’était pas obligé d’être dite. On le savait tout les deux qu’on allait se faire démonter. Mais de le dire là comme ça, qu’on allait être carbonisé, ça donne encore plus d’ampleur à la situation. Et surtout de la réalité à notre punition qui, pour moi avait encore un espoir de ne pas exister. Pour moi, quand on n’en parle pas, ça n’existe pas. Quelle couillonne ! Elle n’avait qu’à dire qu’elle ne croyait pas aux fées non plus pendant qu’elle y était. Après j’ai ris, mais je ne me rappelle plus trop pourquoi… Et elle m’a frappé alors que j’ai juste continué de constater à quel point on était dans la merde. Enfin surtout elle. Moi je n’avais aucune raison d’atre ici et on n’avait aucune preuve. C’est pas un chien qui va aller témoigner. Quoiqu’on était dans une ville magique… Oh merde…. Et s’ils pouvaient faire témoigner les chiens ici ? BREF ! Vael avait sursauté au coup de la blonde et se frottait le bras en lui jetant un regard plein de reproche. Elle lui avait fait un peu mal. Ensuite, elle lui assura qu’ils tomberaient tout les deux en le trainant derrière elle.

Dans la rue, il avait imposé une pause. D’un parce qu’il n’arrivait plus à respirer et qu’il tenait à dire qu’il n’avait rien à voir avec cette histoire. Mais surtout que je la soutiendrais pas si on se faisait tirer les oreilles. Elle est mignonne ! Elle ça doit lui arriver de temps en temps, moi c’est tout le temps quoi. Y’en a marre. Quand c’est pas les shérifs, c’est Alice qui me tape sur le système, ou alors y’a Fred aussi et sinon… Bah j’ai ma mère quoi. Je suis fatigué. En tout cas elle en avait rien à foutre. Elle n’a même pas pris en compte mes sentiments et elle a continué de m’entrainé. Jusqu’à ce que… Ma petite folle de chèvre me retrouve. Et pourquoi qu’elle me frappe encore l’autre là ! « Eh mais pourquoi que tu me frappes ? J’ai fais quoi encore ! » se frotta t-il de nouveau le même bras mais beaucoup plus bas. Il lui lança un regard mauvais et préférait lui demander confirmation. Ca lui arrivait de voir des choses qui en fait n’existait pas. Elle approuva qu’il y avait bien un animal de basse-cour au loin et qu’elle avait des reflets roses. Vael fronça tout son visage en son centre d’agacement et siffla : « Dis pas ça, elle pourrait t’entendre ! Elle a encore du mal à s’en remettre ouesh ! » finit-il par soupirer, se rappelant pourquoi il détestait autant Alice. C’était de sa faute s’il lui restait encore de ce rose à paillette sur le corps. Même la future mère de son gosse ne se rappelait plus ce qu’elle avait utilisé, mais c’était coriace.

Il accueillit alors sa chèvre de compagnie par de grande embrassade. Charlie trouva encore à râler et lui casser ses élans quelqu’ils furent. « Zoophilique… Tu dis ça parce que t’es jalouse » grogna Vael avant de déposer un baiser dans le cou de sa chèvre et la déposer au sol. Naine Folle fit des cabrioles de joie ou par T.O.C. il n’avait jamais vraiment su. Elle jetait ses jambes en arrière, faisant des petits sauts et se rétamait lourdement sur le bitume. Puis elle remettait ça. Charlie l’agripa encore pour le trainer derrière lui. Vael se défit de son emprise en se reculant violemment et marchait à côtéé d’elle. Soudain, elle se remit à rire. Mais y’avait rien de drôle ! Putain on n’est pas sortie d’cette affaire… « Arrête de rire, on va te prendre pour une dingue… Déjà que d’être vu avec moi ça aide pas... » siffla t-il alors qu’elle interpellait une vieille, au même moment où il allumait la fin de son joint. Et non, je ne l’ai pas oublié. Ce genre de truc je les oublies jamais. Mes papiers, mon téléphone ou mes sous ouais mais pas ça… Il dévisagea la grand-mère et soudain Charlie lui posa un doigts sur la bouche. Elle l’avait surpris et donc il l’écouta attentivement. Il se brusqua à ce qu’elle venait de dire, qu’elle avait entendu ses chiens. Il pencha la tête, abasourdie : « Ah c’était bien un chien alors ? Non parc’que je pensais que c’tait la vieille qui avait aboyé en fait. Le pire c’est que ça ne m’a pas choqué… » ajouta t-il levant les yeux en ciel en pleine réflexion. Il jugeait si c’était sa folie ou la drogue la coupable de l’histoire. Pour le reste, ce qui était vraiment inquiétant c’est que lorsqu’elle lui demanda de regarder à son tour, il avait vu Rafiki du Roi Lion. Big Joe était là, comme si la Bête du Gévaudan venait de débarquer en ville, tout en haut de la route, sa silhouette marqué par le contre-jour. C’était presque effrayant, surtout que la rue était calme. Encore heureux que les oiseaux piaillaient toujours. Sinon Vael se serait enfuit. C’était déjà limite lorsque la bête arriva jusqu’à eux et qu’il ne put s’empêcher de faire un pas en arrière.

Charlie l’avait réceptionné et elle ne devait pas avoir l’air aussi fine que lui lorsqu’il avait récupérer Naine Folle dans ses bras. Et dire qu’elle s’était moquée de lui. Pire encore, elle se mit à parler au dogue comme s’il la comprenait. Une chose qu’il faisait lui-même avec les animaux. Une attitude qui l’avait fait craqué chez Alice et qui à ce jour faisait qu’il lui avait passé la bague au doigt. Une très longue histoire. On s’est marié aussi bêtement qu’on aurait eu l’idée de s’acheter une pizza et aller la manger sur le toit de la Mairie. Forcément avec Charlie aussi, ça l’avait fait fondre. « Arrête de lui parler comme ça, car je crois bien que pour une fois tu m’excite… » avait-il lâché en même temps qu’un nuage de fumée. Amor vint taper son nez dans la cuisse de Vael qui fit un bond de peur : « Aaaah mais dégage couillon ! Eh on n’en a un deuxième t’as vu ! » ne l’avait-il même pas remarqué tantôt, trop impressionné par Big Joe. Le staff fixait Vael, les oreilles dressées et dans une position dynamique, prêt à en défaire. Vael fit une grimace au chien et suivit Charlie. Enfin, il n’eut pas encore le choix. « Mais lâche moi. C’est tes chiens que tu devrais tenir pas moi. Je vais pas me barrer en cour-… » eh mais c’est une idée ça ! Je prends ma chèvre et Je. Me. Casse. il lui sourit alors sans finir sa phrase de peur qu’elle devine un éventuel plan. Big Joe se mit à remuer la queue. « Ah, y’en a par ici… Regarde le radar s’active, lui désigna t-il le dogue qui avait l’air trop content. On se croirait dans Pokémon Go grandeur nature » soupira t-il et ne se souciait-il plus autant de leur mission du jour : trouver les chiens pour ne pas se faire décapiter en place publique. Il laissait Charlie prendre les devants, continuant de fumer tranquillement.

C’est alors qu’un chien sortit des buissons. Lucky. Vael se figea et le montrait du doigt. Le petit chien se figea aussi, en position de jeu avec son arrière train relevé et les pattes ouvertes vers eux. Il aboya joyeusement et se mit à détaler. « La pute ! » beugla t-il en français. et sans réfléchir Vael se mit à sa poursuite. Bien sûr en courant car comme un imbécile, il oubliait que c’était pire avec les bêtes. Ils fuyaient bien plus avec ce genre d’attitude. Le petit teckel se glissa alors sous un autre buisson qui menait à un jardin. Le brun fit un bond et roula sur le buis et on n’entendit pas de « boum » mais plutôt un « splatch ». Lorsqu’il se releva, il était trempé de la tête aux pieds. Ce que Charlie ne voyait pas de l’autre côté, c’était les carpes koï qui venaient couvrir les pieds de Vael de suçon. Sa mine était dépité. Il explosa « Mais merde ! Quelle idée de faire des bassins à poisson dans les jardins ! Les gens ont vraiment des idées à la con !!! » gigota t-il dans tout les sens comme s’il frappait quelqu’un, finissant d’un violent coup de pied dans les buisson. Il fallait qu’il décharge sa colère. Lucky n’était plus en vue. Il ne savait même pas si la chienne se trouvait encore dans le jardin ou non. Vael quitta le bassin et restait dans le jardin, à observer les alentours.
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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyJeu 1 Sep - 20:32

C'est une mutinerie !
Il faut avouer que toute cette situation à des allures de sketchs. Et un sketch bien comique en plus de cela. Au fond, ça n’avait pas si mal commencé. On s’en sortait plutôt bien au début. Puis Vael a sorti ce joint de l’espace et depuis… les conneries s’enchainent. Et elles s’enchainent à une vitesse folle. D’abord les chiens qui se font la malle dans toute la ville sans que l’on ne les voie. Puis ensuite tout le processus de réalisation, en passant par le déni. Et alors là, le bouquet final : une chèvre rose. Ça m’a fait penser aux éléphants roses que voyait Dumbo, dans le dessin-animé. C’est pourquoi je ne réalisais pas au début. Je l’ai frappé. Plusieurs fois. Et la dernière fois, il me demande pourquoi j’ai fait ça. Je ne réponds pas. Je me contente Puis V ael a confirmé ma vision. J’ai confirmé la sienne Et il s’avérait que cette chèvre, était la sienne. J’appuie bien sur le fait qu’elle est rose et il me dit qu’elle pourrait m’entendre, qu’elle a du mal à s’en remettre. Je souffle et lève les yeux au ciel. Puis s’en suit des retrouvailles chaleureuses en un homme et son animal. Je fais une remarque sarcastique et il me dit que je suis jalouse. Théâtrale, je réplique :

« Oh oui Vael, il est vrai que tu aimes l’homme de vie et que je ne peux te partager avec une chèvre »

Une fois les retrouvailles terminées et la chèvre à terre, nous reprenons notre route, Vael à côté de moi après qu’il se soit dégagé de mon emprise, soufflant comme un enfant. Puis un fou rire s’empare de moi alors que j’interromps une vieille dame et exaspéré Vael me dit d’arrêter. Et il a raison dans ses propos, être vu avec lui n’aide pas dans la réputation. Mais je m’en fous. J’l’aime bien ce gars fou. Il n’est pas comme les autres, ça c’est sûr. Lorsque l’aboiement se fait entendre, je lui demande s’il a bien entendu comme moi et il rétorque qu’il pensait que c’était la vieille. Je pouffe comme une collégienne devant le mec qu’elle aime avant de répondre :

« Arrêêêêêêêtte la pauuuvre ! Bon ok elle ressemblait au Cerbère là mais quand mêêêêêême ! »


Ma voix est de plus en plus trainante et je commence sérieusement à avoir la sensation de marcher sur du coton. Ou de la barbe-à-papa. Ou de la guimauve. J’ai faim. Puis une autre apparition me ramène sur terre. Big Joe. Big Joe mon amour. Je l’appelle et il accourt vers moi. Ça c’est du chien. Il est beau. Il m’avait manqué. Oui déjà. Je salue mon chien, oui, c’est mon chien quand même, je m’en fous, et Vael lâche une remarque qui me fait éclater de rire. Je vais vraiment finir par croire que ce mec est zoophile. Je me relève et je lui réponds alors :

« Moi c’est tes cheveux qui m’excitaient. Mais maintenant… »

J’hausse les épaules, légèrement dépitée à l’idée qu’il ne les ait plus. Puis c’est à Amor de faire son entrée et Vael l’insulte, surpris que le chien lui tape dans la cuisse. Je réplique aussitôt :

« Eeeeeeh ! Ne lui parle pas comme ça tu vas le vexer ! »

Encore une fois, je saisis Vael par le bras et je l’entraine à ma suite. Il commence à répliquer mais lorsque je me retourne vers lui, il ne termine pas sa phrase et se contente de sourire. Ouais ouais c’est ça. Je plisse les yeux dans un air faussement menaçant avant de reprendre notre route. Quelle joyeuse troupe dites-moi. Big Joe commence à remuer la queue, ayant surement senti un de ses congénères  et Vael le remarque, comparant ceci à… à quoi ? Perplexe, je le regarde et lui dis :

« On se croirait dans quoi ? C’est quoi ça encore ? »

Surement un de ses trucs de ce monde. Truc auquel je ne suis pas encore habituée. J’ai un téléphone, comme ils l’appellent, certes, mais déjà que je galère à m’en servir… alors bon. Alors on marche tranquillement, on continue notre épopée. Puis sentant l’odeur de la drogue, je saisis le joint des doigts de mon ami et je fume aussi, tranquillement, quand soudain un chien sort des buissons. Lucky. On se fige. Vael la montre du doigt. Et à peine nous a-t-elle vu, qu’elle détale comme un lapin. Il pousse un juron. Enfin je suppose vu l’intonation mais je ne l’ai pas compris. Surement une autre langue. Vael se met à courir à la suite de la petite chienne et moi, abasourdie, je le regrette, plantée derrière, avec le joint à la main, les deux chiens et la chèvre rose. La meuf avec le moins de réflexes au monde. Puis je réagis, je reviens sur terre et je me lance moi aussi à la poursuite de Vael qui poursuit Lucky. Je le vois sauter par dessus le buisson à la manière d'un agent secret pas secret du tout. Puis je l’entends hurler. Mais je ne comprends rien. Alors voulant comprendre ce qu’il bave et ne réfléchissant pas, comme d’habitude, je me hisse tant bien que mal sur ce buisson, mais je retombe comme une merde de l'autre côté et… splatsh. Un magnifique splatsh. Bordel, comme si on galérait déjà pas assez. Et le joint toujours dans ma main qui est foutu. Putain j’aurai du m’en douter. Il devait surement crier à cause de ça. Putain. Lasse, je reste le cul assis dans l’eau, avec les carpes koï venant vers moi. Génial. Vraiment.

« Je devrais t’écouter quand tu parles. Enfin quand tu cries plutôt. »

Telle une enfant, je pouffe, trouvant la situation quelque peu cocasse. Il faut l’avouer. Puis Vael sort du bassin, me laissant là, assise dans l’eau à réfléchir sur la vie et la mort. Puis les chiens et la chèvre passent sous le buisson. Je cris alors à Vael :

« Eeeeeeeeh ! Viens m’aider steuplait. J’ai pas la force »

Je remue le bras en l’air, comme s’il ne m’avait pas vue et je souris comme une imbécile heureuse. Soudainement, je me sens prise d’une passion folle pour les carpes. Tandis que Vael cherche Lucky, en s’en foutant totalement de moi, je caresse les poissons et lorsque j’en vois une qui me plait, je la chope et la soulève en l’air afin de la montrer à mon ami :

« Regarde comment elle est belle ! Toute orange comme ça ! Je l'appelle Michelle! Et t’as vu sa gueule ?  C'est fou ! »

Puis la carpe se débat et se retrouve dans l’herbe entourant le bassin, cherchant de l’air tant bien que mal.

« Merde ! Merde Vael ! Elle va mourir ! Michelle revient ! »

Je rappelle la carpe mais bon, ce genre d’animaux, c’est con. Alors je sors moi-même du bassin, les vêtements trempés et rattrape l’animal. Je rejette la bête à l’eau et je l’entends me dire merci. Puis je rejoins Vael qui cherche Lucky autours de la maison et je lui demande :

« Tu sais chez qui on est ? Parce que moi, pas »

Je pouffe, encore et j’essore mes vêtements afin d’être un peu moins lourde. Et le périple continue.


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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptySam 24 Sep - 17:18

Sont passés où ?
Charlie & Vael

Bon c’était pas trop mal, on avait évité qu’une vieille hurle à l’aide et ne prévienne les flics… Qui sait si elle ne le fait pas là en trottinant sur ses jambes branlantes, essayant désespérément comprendre comment on peut appeler les condés avec ces fichus smartphones. Avec de la chance, elle n’y arriverait jamais. Enfin dans l’éventualité où elle appelle les flics. Pourquoi je parle de ça déjà ? Pourquoi je suis trempé ? Aaaah ouais. Donc résumé de la situation ! On a retrouvé deux chiens. Moi je les ai vu, elle les as appelés et ils sont venus. J’ai un vague souvenir que l’un deux m’a cherché, car de toutes les façons il ne m’aime pas celui là. Puis moi non plus, il a une gueule… Il est aussi aimable qu’une porte de prison. Ensuite, elle a osé parlé de mes cheveux. Je l’ai regardé si froidement. Je lui envoyais un message par la pensée : « Reparle jamais de ça, sinon je vais déprimé… Encore ! ». Moi aussi mes cheveux, ils m’excitaient… C’est d’la faute de l’aut’coureuse de lapin ça. Puis Charlie… Charlie chérie… « Dernière fois que je te fais fumer mes trucs à moi ! Tu sers strictement à rien ! T’es trop défoncée ! » avait-il hurlé à la pauvre blonde à la dense chevelure qui elle aussi était trempée de la tête aux pieds. J’ai vu ma Lucky d’amour, alors j’ai couru pour l’attraper. Elle avait secouée son popotin avec tellement de provocation et de défi que j’avais qu’une envie, l’exploser. Je parle bien sûr sans sous-entendu. Elle me provoquait réellement comme le ferait un enfant qui monte sur une table après lui avoir dit de descendre et vous regardait en vous souriant. Sachant pertinemment que c’est non ! J’ai sauté par-dessus le buisson, car cette… bref, elle est entrée dans un jardin. Forcément, là où j’ai sauté se trouvait juste en-dessous, un bassin de carpe koï. En tout cas j’ai la cotte ! Vu les milliards de bisous qu’elles m’ont fait. Elles m’aimaient si fort que l’une d’entre elle a essayer de me bouffer. J’vous jure ! J’ai un suçon au bras !

« Ouais tu devrais clairement m’écouter quand je cri… Si tu savais, tu devrais m’écouter crier au lit, avec toi. Woooh ! T’es. Pas. Sérieuse… » s’arrêta t-il net en fixant le joint irrécupérable qu’elle avait en main. Il était noyé. Il le lui arracha des mains comme pour être sûr qu’il n’était pas qu’un peu humide et qu’il sècherait vite. Et d’un coup le demi-joint se décolla du toncar avant de retomber dans le bassin. Une carpe l’avala d’un simple « blups ». Vael écarquilla les yeux, le filtre encore entre ses doigts et fixait le poisson, d’un air complètement détruit. Il finit par sortir subitement du bassin après avoir jeté le toncar pile entre les deux yeux de son amie. Elle lui demanda de l’aide. Il ne la regarda même pas : « Va crever ! » grogna t-il, lui en voulant encore pour son joint. Il s’éloigna pour regarder d’un côté de la maison. Il ne s’occupait même plus de Charlie, mais alors pas du tout !  Il se pencha, et se baissait pour voir sous la haie de buisson ou dans le renfoncement de la maison. Il y avait des jeux pour enfants en plastique, une petite voiture avec portière et une draisienne. Il s’approcha lentement avant de sursauter en entendant Charlie l’interpeller. Il tourna la tête et il la voyait jouer avec un poisson et ce regard si heureux. Il s’attendait à ce qu’elle l’embrasse, ce qui était bizarre. Il haussa un sourcil et l’écoutait que d’une oreille. Il soupira : « mais ta gueule… Eh parle moins fort putain ! On n’est pas chez nous ! » s’était-il simplement mis à beugler. Aussi fort que son amie. Et soudain le poisson lui échappa des mains. Elle se remit à l’appeler mais avec panique. Il sursauta encore plus fort alors qu’il cherchait en vain à dépasser la smart en plastique voir si Lucky s’y cachait pas.

Vael resta un moment fasciné. Il s’était appuyé contre le coin de la maison pour l’observer. Le poisson frétillait sur l’herbe, et elle l’appelait. Elle lui demandait de revenir. J’aurais du te filmer ma vieille C’est à ce moment, qu’il se mit à rire hilare et il n’arrivait pas à s’arrêter. Ce « Michelle revient » était tellement magique. Elle était trop mignonne. Elle y croyait à fond en plus. J’ai pas m’en empêcher, c’était trop beau. Je n’en pouvais plus. J’aurais tellement pu faire la même chose. Puis il s’aventura dans l’étroit bout de jardin qui longeait la maison et la haie de buisson, amenant sur l’entrée principale de la maison. Charlie l’avait rejoint. Elle lui demanda s’il savait qui vivait ici. Il haussa les épaules. « Pas un ogre j’espère… Je suis tout mouillé, quand je marche ça fait floc, floc… J’ai vraiment pas envie de courir » soupira t-il. Rien entre les jouets pour enfant. Il s’arrêta alors à hauteur du perron de l’adorable petit lotissement en bois avec terrain. Il s’appuya [/color]de nouveau contre le mur avant de se frotter le visage de fatigue. « C’est mal parti… » pesta t-il, avant qu’un museau sombre et allongé passe entre les barreaux du perron pour venir lui lécher la tempe, sa médaille teintant contre le collier à chaque coup de langue. Lucky. Elle remuait sa petite queue au bout de ses fesses relevées, en position de jeu. Vael fixait Charlie d’un air blasé. « Y’en a combien à récupérer ? »

Il tendit ses mains et le chien le suivit en toute confiance, glissant son corps cylindrique et allongé entre les barreaux. Vael ne put s’empêcher de lui gratter les oreilles et la serrer contre lui. Il allait l’adopter, c’était sûr. Enfin à voir comme il allait gérer avec la chèvre, le cochon et le poney-aveugle. C’est alors que Naine-Folle fonça du fond du jardin, fit un retourné en jetant ses pattes arrières frappant Vael en plein dans la rotule. Il fut obligé de poser un pied à terre. « Sale pute ! » siffla t-il entre ses dents. Personne me croit non plus quand je dis que ma chèvre est jalouse ! Il déposa Lucky.

Et soudain, de nouveau aboiement. Vael leva les mains en l’air « Promis, c’tait pas moi ! »
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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptyMar 8 Nov - 14:14

C'est une mutinerie !
Je suis complètement et profondément défoncée. Je pense que je n'aie jamais été comme ça auparavant. Et bordel que j'aime ça. D'habitude, mes capacités de louve font que je ne peux ni être bourrée, ni être défoncée. Mais là, il semblerait que mes dons de régénération soient portés disparus. Et je me sens pleinement vivante à ce moment même. Sentir les effets de la drogue dans mon corps, dans la moindre de mes cellule, dans la moindre terminaison nerveuse. Ça me plait, dieu que j'aime ça. Et tout ceci grâce à ce bouclé de Vael. Enfin ex-bouclé. Dommage, j'aimais ses cheveux. Les problèmes de couple ce fléau. Et d'ailleurs, il remarque aussi que je suis complètement ailleurs, sous l'emprise de la drogue. Il me hurle dessus. Parce oui c'est vrai que je ne sers strictement à rien et que les chien pourraient même ne plus m'écouter du tout. Mais je m'en fous. Alors je lui ris au nez, consciente, ou pas, qu'il pourrait s'énerver. Mais c'est Vael. Tout ce qu'il dit est risible.

"Relax, Vael chéri. Je te signale que ça ne me fait pas ça d'habitude, t'es témoin."

Toujours dans la flotte, je le regarde avec un sourire joueur, malicieux, enfantin. Il n'a pas encore vu le joint trempé dans ma main. Autant dire qu'il est complètement foutu. alors il commence à me dire que je devrais l'écouter quand il crie, il insinue qu'on devrait coucher ensemble et je continue de le regarder avec ce sourire de "je n'ai rien fait je le jure". Et là il le remarque. Et la façon dont il le dit me fait encore plus rire. Je pouffe. Je pouffe tellement la situation est ridicule. Complètement ridicule même. Il me prend ce qu'il reste du joint, l'observe et un bout d'herbe tombe dans le bassin et une carpe l'avale. Je tente de me calmer mais comment voulez-vous ne pas rire devant une telle situation? Vael est furieux. Je le vois. Eh merde, je vais encore me faire engueuler. Il s'éloigne du bassin, me laissant faire connaissance avec Michelle. Je hurle pour avoir son attention il me dit de la fermer.

"Ta gueule avant la mienne Moreau!"

Et sur ces mots, Michelle m'échappa des mains. Alors bien évidemment, je saute hors de l'eau pour la secourir, pauvre petite chose innocente. Et je le vois, adossé contre un des murs, à me regarder sauver Michelle. Puis il explose de rire et moi, pas. Ce n'est pas drôle. Elle va mourir hors de l'eau! Puis je le vois qui part vers l'entrée principale et moi, je refous le poisson à l'eau avant d'aller le rejoindre. Je lui demande alors s'il sait qui habite là. Espérons que ça ne soit pas un ogre oui.

"Trempée ou pas, je déteste courir de toute façon. Mais si c'est un ogre, il a forcément de la chair humaine à manger!"

Je le regarde, dévoilant toute mes dents dans un sourire carnassier avant d'ajouter:

"Ça va je blague, t'inquiètes Bouclette"

Puis alors qu'il se lamente, Lucky refait son apparition et je tape des mains comme une enfant devant son jouet préféré à Noël. Il me demande alors combien on doit en récupérer. Je compte dans ma tête, alors qu'il attire Lucky à lui et je lui dis enfin:

"Vingt-douze! Euh non c'est pas ça... vingt-deux! Après il y en a surement qui sont rentrés. Mais du coup on a Lucky, Amor et Big Joe. Plus que dix-neuf!"

Personnellement je trouve qu'on avance plutôt bien dans notre quête. Puis sa chèvre naine arrive vers lui et lui fout un coup de sabots légendaire. La vache. Enfin la chèvre. C'est fou ça. Il sert les dents, l'insulte et je me penche et dis alors:

"Biquette! Vient vers moi! Il est moche lui!"

Et la petite chèvre arrive vers moi en trottinant, défiant son maitre du regard. J'ai toujours eu la cotte avec les animaux. Enfin sauf les poissons, eux ils croient surement que je veux les bouffer. Alors que je préfère la viande bien rouge. Puis encore un aboiement et je lève aussitôt la tête vers Vael qui se précipite pour dire que c'était pas lui. Alors ni une, ni deux, je cours vers le portail, je l'escalade avec une souplesse légendaire, à la manière d'un ninja, et je m'étonne moi même de pouvoir faire ça alors que je suis défoncée. Je ne perdrais jamais mes instincts de loup. Une fois dans la rue, j'aperçois Simba le chow-chow et Rouky le petit chien roux d'une race inconnue. Je m'accroupis, tente de les appeler mais ils sont pas réceptif du.tout. Alors je les fixe, puis je ferme mes yeux et lorsque je les ouvre, ils sont jaunes luisant. Les yeux de la bête. Alors ils viennent aussitôt, limite en rampant. Parce que je suis l'Alpha et qu'ils n'ont pas le choix. Il arrive finalement à mes pieds, remuant doucement la queue et je les caresse afin de les féliciter. Je me lève et je crie alors:

"EH VAEL!! Plus que dix-sept!"

Je lui souris, fière de moi. Et je me dis maintenant que je devrais hurler à la mort pour tous les ramener à moi. Mais.... ouais non. Je ne me sens pas de le faire. Pas du tout même. Je marche alors vers Vael, emmenant les deux chiens à ma suite et je lui dis:

"Bon, on y est presque ! Eh puis ce qu'il pourrait nous arriver de..."

Mais je suis coupée par un énorme coup de tonnerre. Le genre qui fait trembler les murs.

"...pire. Mais bordel j'ai peur de l'orage moi!"

Je souffle telle une enfant. Les chiens me regarde tous, attendant mes ordres. Super. Cette journée est des plus folkloriques.

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MessageSujet: Re: C’est une mutinerie ! (charlie&vael)   C’est une mutinerie ! (charlie&vael) EmptySam 26 Nov - 10:27

Sont passés où ?
Charlie & Vael

Vael avait préféré s’éloigner de la blonde à la chevelure digne d'un lion, surtout après l’histoire du joint gobé par une fichue carpe. Comme celle qu’elle tenait dans les mains et qu’elle avait appelé Michelle. Dans le genre fêlée, elle était pas mal non plus. Et c’pour ça que je l’aimais bien, si elle n’avait pas encore compris. Il lui avait demandé de se taire et elle lui répondit sur le même ton et avec les mêmes mots. C’était aussi pour ça qu’il l’aimait bien. Mais bon, il ne fallait pas oublier qu’il était encore en colère après elle. Elle était complètement stone et lui pas autant et tout ce qui restait était dans le ventre d’un poisson. Malheureusement, Vael avait trop d’humanité pour en arriver à dépecer une carpe. Et il s’était écarté vers le côté du jardin qui longeait la maison et menait à l’entrée de cette dernière. Se penchant pour s’assurer que la voie était libre ou guetter la présence de Lucky en mode furtif. Mais il s’arrêta dans son observation pour se concentrer sur autre chose de bien plus drôle et intéressant. Charlie se battait avec un poisson, dans la peur panique qu’il manque d’air. Vite il fallait le sauver ! Il espérait bien qu’il s’en rappellerait pour bien pouvoir lui balancer le dossier à n’importe quelle occasion.

Elle était revenue jusqu’à lui, en se plaignant qu’elle n’aimait pas courir. Vael fit un geste démonstratif des mains pour approuver ses dires : « Donc parles moins fort, car si c’est un ogre bah va falloir courir que tu le veuilles ou non ! Capiche !? » et après des réflexions encore bien futiles de la part de Charlie, ils retrouvèrent Lucky. Les retrouvailles furent joyeuses même s’ils étaient tous exaspérés par la fatigue, enfin surtout l’humain et demi présents dans la meute. Il lui demanda combien il restait de chien à trouver et Charlie (la demi-humaine) essaya de lui répondre. Il avait compris dès la première fois, à croire que deux défoncés ensembles annulaient les failles. Enfin, ils se comprenaient vu qu’ils parlaient la même langue. Un peu comme les gens bourrés. Il roula des yeux, toujours Lucky dans ses bras et son bleu sur la tibia à cause de sa chèvre. Chèvre que Charlie tenta en plus de lui voler. Il se posa entre elle et Naine Folle, donnant un tout petit coup de genoux à la bête pour qu’elle s’éloigne de la blonde. « Pas touche toi ! T’es pas sérieuse. Pas. Ma. Naine-Folle.... Ouais donc on est bien dans la merde… Tu sais ce que je te propose, on fait un détour pour rentrer au chenille, histoire de ratisser le tier-quar, on ramène ceux qu’on a, et on vérifie si personne n’est rentré au chenille. Puis on fait un check. »

Et soudain, on avait aboyé et Vael affirma qu’il n’avait rien fait. Quoiqu’il aurait pu faire ce genre de blague. Aboyer et faire comme Charlie détaler d’un coup, sauté par-dessus le portail, sauf que lui, il aurait prit directement la route de chez lui, le teckel et la chèvre sous le bras. Vael roula pas simplement des yeux, ou si mais si fort qu’il en avait roulé la tête. Il se traina jusqu’à Charlie qui avait disparu derrière la petite haie blanche surmontée de quelques buissons fleuris. Il frappait d’un pas lourd l’herbe, suivit par les deux chiens et la chèvre. Il ouvrit le portail, coinça Lucky dans son fin sweat-shirt et jaugeait Charlie désespéré. « Ouaais super… Plus que deux milles… » grommela-t-il sans conviction. Puis comme toute bonne nouvelle n’arriva pas sans sa mauvaise, un orage se préparait et Charlie avait peur. Vael écarquilla les yeux devant tant d’événement. Mais pourquoi moi ? « Bah ouais mais ça fallait y penser avant de laisser tout les chiens s’barrer ! Maintenant, tu sers les fesses et on continue ! Tu crois vraiment qu’ils vont s’en sortir tout seuls ? » dit-il sincèrement inquiet pour ces petites bêtes. Puis il soupira en la voyant. « Ecoute, c’est bon je suis là. Puis c’est t’être un p’tit. Si ça s’aggrave, on rentre okay ? Allez vient ! » se reprit-il plus rassurant, lui attrapant la main qu’il plaça au creux du bras qui maintenait Lucky contre sa poitrine, bien au chaud dans ses vêtements. Il n’avait pas si peur de l’orage. Ca passait. Il n’aimait pas sortir quand il pleuvait des cordes et que ça explosait de partout, car il avait quand même un instinct de survie mais ça allait, il pouvait porter la peur de Charlie. Chacun son truc. Lui c’était les limaces, enfin plus précisément de marcher dessus pieds-nu. Déjà qu’en chaussure ou en skate il le vivait mal.

Puis il prit une direction au hasard dans le quartier. « Petit, petit, petit ! » et après cent mètres à avancer en continuant de les appeler de la sorte dans l’espoir qu’un chien n’apparaisse ou chantant des chansons des One Directions pour que Charlie n’entende pas l'orage, un chien apparu. Pas n’importe lequel. Un dogue allemand. Vael entendit son pas pataud arrivé de loin, frappant contre le bitume de la rue au croisement. Il se tourna, se figea, serra fort Lucky et se mit à courir toute de suite sur la droite. Il avait abandonné Charlie à l’entrée du carrefour. Deux secondes après, le dogue allemand passa le carrefour en détalant comme un fou, tout content de retrouver quelqu’un qu’il connaissait. Vael hurlait de peur. « A l’aiiiide ! Coucher Pongo ! » l’appela t-il ainsi car il avait oublié son prénom. C’était sûrement César ou Kenedy, mais quelqu’un de célèbre. Il ne savait pas ce qu’il avait après lui aujourd’hui, mais il n’avait qu’une envie, sauter sur Vael pour lui faire la fête.
acidbrain


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