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 Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir

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MessageSujet: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir   Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir EmptyDim 3 Avr - 21:48


   
ft. Juliette Whitedawn

   
Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir

   
   

   

    A une époque, Aude Arétè connue sous le nom d'Odile passait des heures à lire dans une bibliothèque aux hautes étagères. Plutôt que se répéter il lui semblait que relire était donner une preuve nouvelle d’un amour infatigable. Lassée par une journée sans intérêt, déçue par un appartement encore une fois vide, elle s’était donc laissé aller à feuilleter un roman de Pouchkine dont elle avait oublié le style et le jeu si langoureux mis en place dans l’œuvre. Le cygne noir savait que Soren appréciait particulièrement cet auteur et notamment la demoiselle-paysanne, ce qui l’insupportait au vu de la ressemblance entre cette histoire et l'espèce de romance fade dont on ne ferait même pas aujourd'hui un roman teenagers qu'avait vécu Odette et Siegfried. Perdue l’envie de se perdre dans un bouquin, Aude referma sèchement le sien. Prise de la sensation soudaine et oppressante que puisque la lecture ne la divertissait aujourd’hui pas plus rien ne le ferait jamais, elle se releva brutalement pour faire quelques pas nerveux, les mains agitées et la mâchoire crispée. Inacceptable, cette impression que le réalisme s’immisçait jusque dans les moments qui n’auraient dû être gouvernés que par l’abstraction. Fuyant la rationalité qui animé que rarement les gestes de la belle danseuse, elle sortit faire quelques pas dans la nuit qu'elle adorait bien plus que le jour, rien que pour l'adéquation avec sa peau si blanche et si prompte à rougir au soleil.
Aude ne parvenait pas encore à décider si prendre ses marques à Storybrook s'était avéré plus simple ou plus délicat qu'elle ne l'avait imaginé aux débuts. En tout cas, les sombres mélanges de ses différentes personnalités ne lui faisaient pas le plus grand bien : entre chasteté et séduction, entre droiture et manipulation, entre liberté et honneur, le cygne noir avait l'impression de marcher un fil de funambule, écrasée par le poids de ses rêves inavoués. Inavouée, voilà ce qu'elle était, est-ce si dur de se trouver lorsqu'on a eu la liberté comme credo pendant un an, elle est seulement elle. Le reste ne lui avait semblé qu'un poids trop lourd et aujourd'hui encore, voulait-elle tout quitter pour retrouver ce qu'elle était née pour trouver et nommer ? La jeune femme n'en était absolument pas sûre mais si dans sa dernière année sur le monde des contes, sa liberté lui avait été offerte, aujourd'hui sa loyauté la rattrapait sans que la danseuse n'ose s'enfuir dans un autre monde que celui de son esprit, et encore.

Alors le cygne ne noir se laissait aller à ce qui reste sans doute son meilleur élément la nuit, marchant dans les rues vides de Storybrook à la lumière de la lune. Ses doigts trituraient sans cesse sa broche mise en pendentif, son objet magique qu'elle ne quitterait jamais. Le dernier présent de son père lorsqu'elle était encore sa fille chérie et son bras droit, son bien le plus cher sans doute, pour la simple est bonne raison qu'il lui venait de son père. Devant le puits des souhaits, Aude n'avait aucun doute du quel occupait son esprit : retrouver Rothbart et le ramener ici même si il lui avait souvent imposé des choses qu'elle n'avait pas aimé, au prix de sa liberté ? Elle ne savait pas du tout ce qu'elle voulait réellement et les émotions s'entrechoquaient, créant à l'instar des particules élémentaires de nouveaux sentiments sans réel rapport avec les anciens. Aude mettait toute son énergie à tenter de les contrôler, mais là l'envie de se défouler la dépasser plus que tout alors en tenue de sport elle se mit à courir, entraînait par les notes mélancoliques de Lana Del Rey dans ses oreilles -une invention de ce monde et elle ne pouvait au moins pas critiquer cela.

Soudainement, elle s'arrêta, laissant les notes voluptueuses la distraire, elle regardait la lune, celle qui aurait dû la protéger et à qui elle devait son corps d'humaine. Son poing s'enfonça dans le sol pendant qu'elle respirait bien trop vite l'air frais de la nui. Le froid était encore plus intense à l’extérieur, mais il ne lui paraissait pas aussi humide et l'atmosphère. Elle se sentait mieux. Elle s'était jurée jadis de ne plus jamais dépendre de personne, d'être libre, à sa manière. Mais son cœur et sa raison la poussait aujourd'hui à suivre d'autres projets et rien que pour cela elle les haïssait. Carmen s'entichait depuis toujours, ne lui restait-il qu'à attendre la fin de ses malheurs ?

Perdue dans ses pensées, elle sentit une présence derrière elle au dernier moment avant de se retourner vers une jeune femme qui se promenait elle aussi dans la forêt. Mais bordel que foutait-elle là ? Si même cette forêt devenait pleine de gens, Aude n'allait pas supporter longtemps cette vie.

-Qui es-tu ? Je sens sur toi une odeur néfaste.

Le cygne noir se rapprocha de l'arrivante, ses yeux azur brillant de soupçon dans une nuit presque sans nuage.

   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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Juliette-A. Whitedawn
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MessageSujet: Re: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir   Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir EmptySam 9 Avr - 11:14




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Juliette & Aude
Les cygnes ne sont pas tous égaux entre eux, il y en a des plus vicieux que d'autres mais surtout il y a ceux qui sont restés et ceux qui sont partis pour des eaux meilleurs Les insomnies, voilà une chose qui n’avaient pas changé entre mon monde originel et celui là. Sans mon mari, les démons de la nuit s’emparaient de mon esprit. M’empêchant de dormir d’habitude je me baladais sur le bord de la mer, mes pieds foulant l’écume des vagues, seulement cette fois je n’avais pas pu faire cela. Vous savez pourquoi ? Simplement parce que j’avais aperçu un feu de camps, accompagné par quatre personne peut-être cinq. Je ne voulais voir personne, alors il me restait plus qu’une chose à faire : mettre une paire de chaussure.
Ce que j’avais fini par faire, ainsi qu’une robe. Je ne pouvais décemment me balader en nuisette dans la ville. Le fait que j’étais invulnérable au froid ne devait pas me permettre ce genre de fantaisie. Pour qui passerais-je ? Sans prendre la peine de mettre un gilet, ou encore une veste, je sortais de ma maison. Marchant dans les rues de Storybrooke, l’esprit vacant à ses occupations. Je me rappelais de la question de Belle concernant Benvillio. Où était-il ? Depuis le début je pensais qu’il était avec Rosaline et Roméo, or ce n’était pas le cas. Rosaline, m’avait appris qu’elle pensait que Benvillio était avec moi. Alors où était-il ? Cette ville n’était pas bien grande, s’il était là il aurait retrouvé son cousin non ? Tant de question fusillait mon esprit. Puis il y avait celle qui concernait ma famille, les Capulet. Ils étaient morts. Tous sans aucune exception, étaient-ils en paix ? Où étaient-ils ? Ce monde parfait dont le frère Laurent parlait existait-il vraiment où toutes ses paroles n’étaient-elles que du vent ?

Bizarrement, les rues désertes m’apaisaient. Pour une fois il n’y avait rien n’y personne pour m’effrayer. Nulle voiture, moto ou autre objet inconnu susceptible de me faire péter un plomb. Mes doigts, tournant doucement ma bague avec délicatesse, je m’enfonçais dans la forêt. Touchant les arbres, pensive, je sentais une drôle d’impression irradier mon estomac. Cette sensation, je la connaissais, j’avais ressenti la même, pendant une année complète. L’année où j’avais été vendu pour devenir une prostitué, cette maudite demeure m’avait tout pris. Mon nom, mon titre, ma sœur, mon mari, jusqu’à ma dignité. Curieuse, je me demandais ce qui causait cette impression. Suivant le fils conducteur, contrainte de revoir les souvenirs de cette année de noirceur défilé sous mes yeux. Je revoyais les coups, les brulures, les vomissements, le sexe dans son côté le plus dégoutant. Une silhouette se dessinait entre les arbres. Plissant les yeux, j’allais l’appeler afin d’y demander qui elle était quand l’inconnu s’arrêta et me devança en ajoutant qu’elle sentait une odeur néfaste sur moi. Lâchant un rire sarcastique, je m’arrêtais, afin de répondre d’une voix remplie de sarcasme, une mauvaise impression me serrant l’estomac, comme avant qu’un homme ne pénètre dans ma chambre.

« Wahou qu’elle entrée en matière toi qui es-tu ? Pourquoi ais-je l’impression que nous ne sommes pas des inconnus ? »

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MessageSujet: Re: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir   Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir EmptyMer 27 Avr - 17:48

Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir
La grâce protège: en lissant son aile, le cygne s'en fait une cuirasse
Les yeux plissés la femme en face d'elle perdait beaucoup de sa stature pour ne devenir qu'une parodie ratée de puissance. Pourtant Aude Arétè ne pouvait se retirer l'idée que la femme qu'elle avait en face d'elle respirait la puissance et le sang noble. Elle ne savait pas lequel et après tout lorsqu'on côtoyait les dieux, qu'était que la noblesse ou même la royauté ? Une stature de reine qui respirait le pouvoir, un regard franc, des cheveux dans un très joli coiffé, décoiffé, l'inconnue ne semblait vraiment pas n'importe qui. Comme elle ne semblait pas craindre le moins du monde le froid dans sa petite robe uniquement accompagnée de sandales là où Aude portait une veste sans se juger le moins du monde frileuse ou sensible au froid. Une femme, impossible à reconnaître à cette distance, qui avait elle aussi l'air de reconnaître son interlocutrice mais surtout de se tendre, méfiante. La cygne noir avait longtemps eu un certain talent d'observation et d'analyse des gens qui la côtoyait, en profonde contradiction avec son égoïsme et sa soif inépuisable de liberté. Sans doute des résidus un peu trop tenaces de sa loyauté. Mais définitivement, la femme en face d'elle lui rappelait quelque chose et quel que soit ce souvenir, elle comptait bien mettre la main dessus.
A présent qu’elle se trouvait face à cette inconnue elle se demanda un instant pourquoi ne pas s’être contentée de la laisser filer, ou tout au plus d’un aimable signe de main qui n’aurait pas appelé à la conversation afin d'en apprendre plus. Une envie inexplicable, simplement irrationnelle à présent qu’Aude se rappelait qu’elles n’avaient en théorie rien à se dire mais qu'elle risquait de plus d'ouvrir un conflit sans rien savoir de son opposante. Une conception des rencontres par le combat, une voix intérieure lui souffla que ce n'était pas forcément la bonne manière. Mais c'était plus fort de la jeune femme, cette inconnue n'arrivait pas à lui inspirait son indifférence factuel et la faute revenait à cette sensation immédiate de déjà-vu. Et à présent qu'Aude s'approchait, cette impression persistante se confirmait, un air de famille lointain mais troublant. Ou alors une simple projection, l’envie de voir un regard à la semblable dureté de premier abord là où il n’y avait pourtant aucune similitude. Consciente de la possibilité Aude préférait tout bonnement l'exclure pour se concentrer sur son instinct. Plus que cette impression de déjà-vu, il y avait e ressenti, comme une similitude à quelque chose que le cygne noir ne connaissait que trop bien -et dont elle aurait préféré être séparé- et cela la troublait. Son visage restait pourtant lisse, laissant seulement l'aspect hautain de sa personne ressortir.

« Wahou qu’elle entrée en matière toi qui es-tu ? Pourquoi ai-je l’impression que nous ne sommes pas des inconnues ? »

Cette réponse ne satisfaisait pas le moins du monde le cygne noir. Un léger dédain se peignit sur le visage de la jeune femme. Une simple esquisse, léger comme la caresse du vent qui ne reste pas réellement en mémoire mais grave un sentiment de mépris dans la cible. Comme une image subliminale, une simple réminiscence de l'esprit déjà effacé par un sourire hypocrite, on pourrait aussi dire poli mais les deux vont souvent de paires. Alors un léger salut répondit au rire sarcastique et au ton si emporté -les manières se perdaient, que voulez-vous ma bonne dame, il est impossible de mener une conversation entre gens civilisés- accompagné de son sourire, mais froid tout de même. Aude tergiversait, devait-elle se montrer glaciale ou bien alors chaleureuse. Vu la réaction de son interlocutrice, la chaleur aurait été de mauvais goût, même si elle avait commencé. Quelle identité donnée ? Certainement pas celle qui lui faisait risquer le plus, le cygne noir. Quoi que donner Carmen, c'est risqué de se trouver face une amante jalouse. Daphné donc ? Mais comment se résumer à cette nymphe qui a donné sa liberté par amour ? Le lune froide et pâle qui trônait dans le ciel d'encre noir lui rappelait sa promesse brisée à la vierge éternelle, la condamner même. Son regard se perdit dans l'astre un court moment avant que ses prunelles de glace liquide n'aillent attraper les yeux noisettes de son interlocutrice.

Je suis Aude Arétè. Puisqu'il faut bien que l'une de nous deux fasse le premier pas. Enchantée de vous rencontrer.

Le cygne noir eu un petit rire à la réaction de la jeune femme, bien naturelle. Marchant quelques pas sur le tapis de feuilles, elle se planta devant l'inconnue. Par Zeus qu'elle aimerait bien pouvoir la nommer. Cette femme ne semblait pas de sa veine mais pas non plus manquer de panache et de courage. Aude posa son regard clair sur la jeune femme, la toisant pour savoir s'il fallait réellement la passer du côté de ses ennemis.
Cette pureté et ce regard si décidé avec ses failles qui lui assuraient des prises... Un bague brillait à sa main et attira le regard de la jeune femme. L'ouvrage était beau, doucement ciselé avec une aura qui ne la laissait pas indifférente comme sa propriétaire.  

-C'est bizarre je pensais te poser exactement la même question, mais j'imagine que comme le reste tu n'aurais pas répondu. Je dirais que nous nos sommes pas inconnues. Cette malédiction a vraiment mit un bazar monstrueux dans nos affaires bien rangées.


La voix douce était toutefois insistante, son regard était animé de ces charmes qui laissaient déceler cette intelligence féminine propre aux plus grandes comploteuses. Aude se laissa aller tranquillement contre un arbre, caressant silencieusement l'écorce avant de reprendre sa réflexion. L'attitude d'Aude Arétè n'était pas aussi sereine qu'une femme innocente, elle commençait à avoir une idée de comment elle avait pu la rencontrer. Une mission de son père, il ne restait plus qu'à savoir laquelle. Cette impression de déjà-vu n'était pas positive donc autant se préparer à connaître un nouvel ami.

-Je ne vous reconnais pas le moins du monde mais nous avons sans doute une histoire commune. Je vous aurais bien proposer un verre mais même pour une nymphe il n'est pas aisé de trouver du vin dans cette forêt.


Elle s'arrêta, fermant un moment les paupières pour ne pas laisser la passion du jeu gagner son visage avant de les ré-ouvrir.

-Je suis sans doute une personne que vous détestez vu la douceur que vous possédez envers moi. J'imagine qu'à une époque je vous ai chassé. Quelle erreur avait vous commise à l'égard de mon père ?



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MessageSujet: Re: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir   Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir EmptyVen 13 Mai - 9:47




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Les cygnes ne sont pas tous égaux entre eux, il y en a des plus vicieux que d'autres mais surtout il y a ceux qui sont restés et ceux qui sont partis pour des eaux meilleurs La noirceur glaciale de la forêt ne m’atteignait pas, mais elle me rappelait ces nuits avant que je ne trouve les pouvoirs de la bague dans la maison close située dans l’archipel de Tortuga. Les nuits où je n’étais pas forcé de travailler avait été rare durant cette année d’esclavagisme, cependant le peu que j’avais eu le droit d’avoir avait été glaciale. Encore un effet secondaire du lieu où était situé la demeure où la vertu était qu’une vague idée peu reconnu par ses habitants ou ses visiteurs. Un sombre juron, qui était remplacé par celui de la décadence. La vie était un drôle de jeu, alors que j’avais passé tellement d’année à mettre sous silence les sombre et tumultueux souvenirs que j’avais amassés durant cette journée, je me retrouvais dans l’incapacité de le contrôler dans cette ville. J’avais besoin de solitude, la mer d’origine apaisante n’avait fait qu’attiser mon malaise. Je m’étais donc rendue dans la forêt, là où tout avait commencé, là où j’avais toujours vécu. Je voulais retrouver l’odeur apaisante des pins et des sapins. Je voulais faire taire mes souvenirs, mais sans ma sœur et sans mon mari, cette tâche était plus compliquée à effectuer.
Si c’était la solutide que j’étais venue chercher dans cette forêt, j’avais une fois de plus échoué royalement. Une voix des plus malsaines, qui me donnait des frissons me parvenait. Cette femme, n’avait fait qu’attiser ma colère et mon sarcasme. C’est pour cela que je ne répondais pas à ses questions, préférant lui retourner sans le moindre détour. Un acte qui n’avait pas l’air de lui plaire. Le sourire froid, de la jeune femme se dessinant dans la noirceur qui nous entourait, je sentais un frisson me parcourir. Aude Arêté, je ne connaissais pas ce nom, pourtant j’avais la curieuse impression que cette femme ne m’était pas inconnue. Une impression partagée, inspirant légèrement, je lâchais :

« Je ne fais point partie des maudits, je suis arrivée dans cette ville il y a quelques mois. Je suis Juliette-Asilys Whitedawn. »

La beauté céleste de mon interlocutrice, me donnait une impression de déjà vu. L douceur de sa voix n’aspirait pas à apporter le réconfort. Je sentais la noirceur et le péché s’échappait de son corps, avec facilité. La luxure transpirait de ses yeux, mais étais-je sincèrement saine d’esprit ? Mon jugeant était-il bon alors que je me retrouvais prise au piège par mes souvenirs malsain ?

« Une nymphe ? Nous ne devons pas nous connaitre dans notre monde je n’ai point connu de nymphe. Je suis navrée, je n’ai pas pour habitude d’être aussi peu avenante. J’ignore qui est votre père et j’ai été chassé une fois mais jamais par une nymphe. Je tiens à m’excuser une fois de plus, je suis quelque peu tourmenté ce soir, vous devez certainement me rappelait une personne que j’ai connu, bien que je suis incapable de vous dire qui »

M’avançant vers la jeune femme, je tentais de mettre sous silence cette fâcheuse impression de noirceur que je ressentais. Je me trompais. Je ne la connaissais pas, elle ne pouvait pas être fondamentalement mauvaise. Tant que je n’avais pas de preuve, je ne pouvais la juger avec autant de dureté.

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