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 If you have a wish ... don't ask the moon ... [Phoebe]

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MessageSujet: If you have a wish ... don't ask the moon ... [Phoebe]   If you have a wish ... don't ask the moon ... [Phoebe] EmptyJeu 24 Déc - 17:33

Que de déception … alors que la période de noël approchait il n'y avait toujours pas le moindre signe de neige … pas le moindre verglas, rien, juste le froid … Quel horreur que ce monde … était-il dénué d'un équivalent à ma personne ? Ha ! Qu'étais-je bête, bien entendu que j'étais unique ! Il n'empêche que je trouvais cet endroit bien triste, pourtant dans un lieu propice à recevoir la belle robe blanche de l'hiver mais cette dernière se faisant bien trop attendre. Si j'avais été capable, comme à ma grande époque, de faire venir l'hiver dans toute sa splendeur alors j'aurais réparé cette erreur digne des plus grands minables en un claquement de doigts … à la place je me baladais, pieds nus, dans ces rues mornes et grises, ayant bien trop chaud pour la saison alors que tout le monde semblait s'emmitoufler dans des manteaux toujours plus épais … bande de faibles va ! Même ceux de ma bourgade étaient bien moins frileux … jusqu'à ce que je finisse par les ensevelir. J'eus un petit rire à cette pensée, ils l'avaient bien cherché en même temps, si nombreux et pourtant incapable de m'aider convenablement … pourtant ce que je leur avait demandé n'avait rien de bien sorcier, non ? Eh bien c'était à croire que si.

Alors je déambulais dans la ville, traînant ma vieille carcasse semi mortelle jusqu'au parc … bordel, rien qu'en commençant à arriver dans cet espace sentant bon la nature je savais déjà que j'allais m'emmerder comme un rat mort … cette ville n'avait rien à offrir, rien que je n'avais pas déjà expérimenté ou du moins le pensais-je et malheureusement l'ironie voulait que nous ne puissions la quitter … pas sans perdre la mémoire du moins et tout pouvoir et ça, même pour dégeler mon cœur je ne pourrais jamais céder à une telle action, il était hors de question que je redevienne cette loque qui n'avais jamais rien fait de bon dans sa vie hormis bosser pour de la merde. Bon sang … ce que j'aurais aimé qu'il soit plus tard … peut être aurais-je pu aller m'échouer au Psychic histoire de me détendre un peu, si je ne décidais pas de faire l'animation … j'aimais tellement que l'on me regarde, attirer toute l'attention, c'était tellement … grisant ! Mais pour l'instant je me dirigeais vers l'air de jeu pour enfant, m'approchant de la balançoire sur laquelle je grimpais, pieds posés sur le siège et moi accroupis alors que je poussais l'objet à se balancer comme son nom le sous entendais. Partit comme ça j'en avais bien pour … oh … des heures d'amusement de folie ! … Vous l'aurez compris je tirais une gueule de six pieds de long.

C'est alors que je la vis … cette étrange apparition comme venu d'un lointain passé et qui progressait en ce lieu. Étais-je en train de me faire des idées ? Aurais-je raté la présence de cette divine créature, si je pouvais me permettre ce petit commentaire, dans notre doux petit hameau maudit ? D'un seul coup un sourire immense fit son apparition sur mes lèvres ; cela faisait si longtemps à présent, il aurait été bien grossier de ma part de ne pas aller voir cette vieille connaissance. Je sautais donc de ma balançoire, retombant d'une manière presque féline au sol avant de réajuster ma veste, le genre veste de lycéen noire et blanche, avançant alors d'un pas plus qu'assuré vers cette jolie créature.

« Oh mais voyez vous donc qui voilà ! N'est-ce pas la miss protectrice des enfants ? Accessoirement tueuse de la maman de Bambi aussi, quelle ironie tout de même quand on y pense. Tous ces enfants que tu as fait pleurer ? N'as tu jamais pensée a toutes ces mères que tu as mise bien en difficulté quand les petiots ont demandé pourquoi celle de Bambi ne revenait pas ? Tout cela pour dire … te rappelles tu de moi ma très chère Artémis ? Ou … comment dois-je donc t'appeler ici bas, parmi les mortels ? »

Mon sourire était plus grand que jamais. Il était vrai que j'aimais jouer avec la mise en scène et les grandes tirades et pour le coup je ne m'étais pas privé. Mais en même temps, elle qui m'avait un jour montré l'espoir pour me l'arracher sans le moindre remord au moment où j'en avais le plus besoin … comment pouvais-je donc lui faire de simples salutations ? Cela aurait été, à mon goût, des plus insultant pour cette « amie » très chère.
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MessageSujet: Re: If you have a wish ... don't ask the moon ... [Phoebe]   If you have a wish ... don't ask the moon ... [Phoebe] EmptyVen 1 Avr - 15:03





Jack Frost & Artémis


If you have a wish... don't ask the moon


Elle était arrivée il y a peu dans cette ville maudite, et était encore dans une phase d'exploration, à peine l'avait-elle commencé en vérité. Il existait une multitude de royaume dans son propre monde, des contrés toutes plus différentes les une que les autres, aux mœurs bien différentes. Il y avait de ces villes semblables à Athènes, des royaumes dirigés par des rois, et aussi quelques pays au technologies étranges. Elle n'était jamais allé vers ces derniers, pare que ces environs ne lui convenaient pas. Le plus souvent, la nature passait au second plan là-bas, s'effaçant au profit d'industrialisation et d'urbanisation. Alors Phoebe restait du coté médiéval, si l'on peut le désigner ainsi. Alors oui, Stroybrook était une véritable découverte pour la déesse qui n'avait jamais approché ce genre d'endroit auparavant. Les habitations étaient rangés, rassemblés et uniformisés, et les véhicules sur la route n'étaient certes pas tirés par des chevaux.

Elle avait finit par trouver refuge dans un coin de verdure de la ville, soufflant de pouvoir s'éloigner de tout ce bruit ambiant incessant. Elle préférait le calme du doux bruissement des arbres. Heureusement, Phoebe était arrivée après la fin du sort noir, et personne n'avait à s'étonner d'une attitude étrange dans les rues de la ville, face à diverses technologies. Ils étaient tous étrange en ces instants. Elle s'était donc rendu au parc, un espace certes très codifiés, mais tout de même verdoyant. Elle apercevait ici et là divers instrument planté dans l'herbe, des bancs et des structures métalliques plus hautes qu'elle, qu'elle reconnaissait comme étant des jeux pour enfants, elle avait tout de même quelques connaissances.

Soupirant, elle s'adossa à un arbre. Le froid ambiant était saisissant, même si aucun flocon n'était pour le moment tombé. L'air n'en était que plus glaciale pour elle, dans son costume de cuir qu'elle arborait habituellement parmi les mortels, et elle avait passé sur ses épaules une cape de fourrure, recouvrant ses épaules et voilant en partie son corps. Elle resserra les pants de l'habit sur elle, frissonnant légèrement. Être une déesse n'immunisait malheureusement pas contre le froid. Elle gardait les yeux rivés sur la forme métallique, un toboggan. Elle avait toujours trouvé ironique et étrange qu'elle soit chargé de la protection des enfants. Il n'y avait pas plus éloigné de sa personnalité que cette charge. Elle était une femme sauvage et changeante comme la lune, vagabondant dans les forêts et les bois, rejetant la société et ses carcans, dénigrant le mariage et ses vertus. Les enfants, les mortels les élevaient presque toujours dans le but d'un mariage, avec une éducation sévère et fade, instruisant aux garçons et aux filles à quel point ces dernières devaient obéissance et soumission aux premiers. Et l'on voulait qu'elle soutienne ce système, Elle ? Ridicule. C'est pour ça qu'elle ne le faisait pas elle-même d'ailleurs. Avait-elle le temps même de s'occuper de ces enfants, durant la grande chasse ? Non.

Elle bougea alors, quittant son tronc pour marcher entre les arbres, lorsqu'un mouvement attira son regard. Sur une balançoire, un jeune homme venait de se balancer, sautant de la structure pour rejoindre le sol, un grand sourire aux lèvres. La déesse plissa les yeux dans sa direction, alors qu'il s'avança vers elle. Elle le connaissait, elle en était certaine. Pourtant, son attitude et sa gestuel ne lui disait rien. Elle se figea, le laissant venir à elle. Elle ne fut pas déçue.

- Oh mais voyez vous donc qui voilà ! N'est-ce pas la miss protectrice des enfants ? Accessoirement tueuse de la maman de Bambi aussi, quelle ironie tout de même quand on y pense. Tous ces enfants que tu as fait pleurer ? N'as tu jamais pensée a toutes ces mères que tu as mise bien en difficulté quand les petiots ont demandé pourquoi celle de Bambi ne revenait pas ? Tout cela pour dire … te rappelles tu de moi ma très chère Artémis ? Ou … comment dois-je donc t'appeler ici bas, parmi les mortels ?

Au fur et à mesure qu'il parlait, sa mémoire la titillait de plus en plus. Bien sûr qu'elle le connaissait. Même si connaître était un bien grand mot. Elle se souvenait bien de cet esprit libre et joueur, joyeux, pure. Elle l'avait voulu, pour ses gardiens. Ils manquaient d'un souffle de vie, d'un regain d'énergie que le jeune esprit aurait pu leur apporter. Elle l'avait approché, elle avait murmurer à son oreille à la faveur de la lune. Mais elle s'était trompé, et s'était détourner de lui. Il n'était pas prêt, et ne semblait pas plus l'être aujourd'hui. Il avait toujours ce corps si jeune, et ces cheveux aussi blanc qu'un éclat de lune. Des yeux aussi bleu que le givre sur une rivière.

-Je ne vois ni neige, ni glace à l'horizon, et pourtant le froid s'est installé sur la ville. Es-tu vraiment Jack Frost ? annonça-t-elle, l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. Ses sourcils se froncèrent après coup, jetant un regard aux alentours. Peu de personne connaissait habituellement son identité. Sa famille divine, ses compagnes les nymphes. Etait-ce tout ? Les gardiens. Il lui avait semblé naturelle de se dévoiler à lui autrefois. Phoebe conviendra parfaitement, finit-elle par lui dire. Un temps passa, pendant lequel elle le regarda fixement, réfléchissant à ses propos. Elle aurait pu dire tout un tas de choses, passant des questions sur ce qu'ils étaient devenu, sur lui prisonnier du sortilège noir, ou sur s vie. Pourtant, la seule question qui lui vint fut un peu plus décalé. Qui est Bambi ?





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