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 FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice

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Alice R. O'Liddell
Alice R. O'Liddell


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MessageSujet: FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice   FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice EmptyLun 1 Fév - 7:45

why so serious ?
Et alors il s’est passé quelque chose, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté. (Juliette et Rosaline Capulet)

La pauvre chose était assise sur l’unique lit dans la chambre. Il n’y avait aucune affaire personnelle. Elle était censée être là temporairement. Oui, mais temporairement, ça faisait une éternité que ça durait. La fenêtre était sa seule indication sur le temps qui passait. Il faisait jour, c’était tout ce qu’elle savait. Depuis combien de temps un médecin n’était pas passé la voir ? Il y avait à peine un quart d’heure, une infirmière était entrée dans la pièce, pour relever le repas auquel Alice n’avait pas touché, mais elle ne s’en rappelait déjà plus. Elle était assise, elle ne bougeait pas. Il y avait bien quelque chose qui avait foiré, à un moment, quelque part. On aurait pu croire qu’elle devait être perdue dans ses pensées, peut-être repensait-elle au temps d’avant, quand elle n’était pas encore piégée dans une chambre d’hôpital de laquelle elle ne pouvait plus sortir. Mais rien ne se passait. Rien ne se passait ni dehors, ni dans sa chambre, ni dans sa tête. C’était le néant total. Elle constituait le second meuble de la pièce. Un lit, et Alice.

Elle avait des marques de brûlure sur les bras, mais elle serait bien incapable de dire d’où elles venaient. Elle avait eu le crâne rasé, histoire de permettre aux machines de mieux soigner sa tête. Des marques rouges sur ses poignets et ses chevilles laissaient deviner qu’elle ne s’était pas laisser faire quand il avait fallut lui faire une énième opération. Elle avait les yeux gonflés, les cernes marquées, les joues creusées. Elle oubliait de manger, c’était à peine si elle réagissait quand on lui plaçait ses repas à côté d’elle. De temps en temps, les infirmières la forçaient à avaler la purée de légumes qu’on voulait bien lui donner ou les potages qu’elle avait toujours rejetés étant petite, histoire qu’elle ne se laisse pas mourir de faim. Elle ne dormait plus, non plus. Elle n’y pensait même pas, à fermer l’œil. Peut-être qu’elle n’avait pas l’esprit assez tranquille pour tomber aisément dans le sommeil. Pourtant, elle avait fait le vide dans sa tête. Elle avait fait le vide parce que de toute façon, ça faisait bien longtemps qu’il n’y avait plus rien, là-dedans.

Le temps passait, aussi. Elle avait le regard accroché à l’endroit sur le mur où il y avait eu une horloge. Celle-ci avait cessé de fonctionner, et quand Alice l’avait fait remarqué, le personnel s’en était emparé mais n’avait jamais pris la peine de la lui ramener. Elle ne la demandait pas, de toute façon. On se demandait même si elle était encore capable de parler. Il lui arriver d’acquiescer d’un mouvement de tête quand le personnel lui parlait de temps en temps, mais on n’était pas sûr vraiment qu’elle comprenait ce qu’on lui disait.

Il y eut un jour, ce jour, où son quotidien monotone fut bouleversé. C’était le dernier soleil qu’elle sentait réchauffer sa peau à travers la vitre, c’était le dernier repas qu’on lui servait, c’était la dernière fois qu’elle passait sa journée à regarder le mur en face d’elle, à le regarder sans rien voir. Juliette, sa sœur, était venue pour la récupérer. Elle l’avait cru morte, elle la trouverait dans un état peut-être pire. On dit qu’on ne sort pas indemne du Pays des Merveilles, on l’est encore moins quand on passe ensuite un séjour ici. Les lobotomisations et autres belles inventions avaient tendance à ne pas vous laisser sans séquelles, et Alice n’échappait pas à la règle. Elle avait survécu à une haine partagée entre deux puissantes familles, elle avait survécu au bordel et à l’indécence, elle avait survécu à un voyage qui lui avait semblé interminable, elle avait presque survécu au Pays des Merveilles, elle avait survécu à l’incendie qui lui avait pris parents et demeure. Elle était arrivée ici, elle n’avait plus rien. Elle n’avait plus sa sœur, plus ses amis, plus sa famille, plus de toit où dormir. Aujourd’hui, sa situation s’était empirée. Une fois qu’elle avait touché le fond Alice, elle continuait de creuser. Elle n’avait rien donc, mais maintenant c’était le néant.

Heureusement, Juliette était venue pour la sauver. Malheureusement, les choses ne finissent pas toujours comme dans les histoires pour enfants.

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Dernière édition par Alice R. O'Liddell le Jeu 25 Fév - 2:18, édité 1 fois
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Juliette-A. Whitedawn
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MessageSujet: Re: FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice   FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice EmptyLun 1 Fév - 10:01


❝ I am tired of missing you . ❞
- Alice & Juliette -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Flashback - Juliette a six ans dans sa chambre

Rosaline était née depuis quelques mois déjà. Il fallait avouer qu’elle était plutôt mignonne, enfin pour un bébé. Cependant, les premiers mois de vie de ma petite sœur n’avait pas été ceux que j’avais préféré. Pour dire vrai, je n’aimais pas tellement ma petite sœur, je ne voyais pas l’intérêt de sa présence, et ses cris me tapaient sur le système. Sans compter qu’elle m’avait volé une personne que j’aimais comme ma propre mère : ma nourrice. Quel pouvait bien être l’intérêt de cette sœur qu’on m’avait offert sans même me demandait mon avis ?

« Juliette, venez avec moi, nous allons nous occuper de Rosaline et une fois fait nous pourrons aller en ville si l’envie vous dit… »

Me retournant vers la femme qui était chargée de s’occuper de moi comme aurait du le faire ma mère biologique, je grimaçais en colère. Je ne voulais pas m’occuper du bébé. Je n’étais pas une servante sans compter qu’elle allait encore une fois pleurer.

« Non, je ne veux pas aller voir le bébé ! De toute manière elle va pleurer ! »

Me levant de mon lit, je me dirigeais vers la fenêtre de ma chambre afin d’admirer la beauté de Vérone, mais surtout pour signifier à ma nourrice qu’il était temps pour elle de disposer et d’aller jouer avec son nouveau bébé. On pouvait aisément deviner que j’étais jalouse de ma petite sœur et de l’attention qui lui été donné. Sans doute que les choses auraient été différente si mes parents lui avait attribué une autre nourrice que la mienne. Mais les choses ne s’étaient pas déroulées comme je l’avais espéré. En parfaite contradiction avec ce que je désirais, ma nourrice referma la porte de mes quartiers avant de s’avancer vers moi. Cette dernière posant sa main sur mon épaule elle ajoutait d’une voix douce et affectueuse :

« Juliette, je sais que vous ne vous attendiez pas à cela, mais croyez moi un jour Rosaline sera la personne la plus importante de votre vie ! »

Retour à la réalité


Repensant aux mots de ma défunte nourrice, je marchais dans les ruelles sombres de cette ville dont je ne connaissais pas le nom. Malgré la désertion des habitants de cette rue, dans l’hypothèse bien entendu qu’il y en ait. Malgré le fait que je n’ai plus la capacité de ressentir les effets du froid sur mon corps, ce lieu me donnait des frissons dans le dos et je n’étais pas au bout de mes peines. Alors que j’entrais dans ce qui semblait être un hôpital, dans une bourrasque de vent qui avait fait frissonner la femme de l’accueil ainsi que la garde royale qui m’accompagnait dans ce nouveau plan de sauvetage. Sans grande surprise, la trentenaire qui était assise derrière son bureau était aussi roide que l’ambiance dans lequel elle travaillait. Cette dernière, avait eu l’audace de me reluquer de haut en bas, avant de s’en prendre à mon mari. Certes, ce dernier était très séduisant, et j’étais en colère contre lui, ceci dit rien ne lui permettait de reluquer le roi du royaume blanc de cette manière et sans la moindre honte qui plus est. Raclant ma gorge, un sourire supérieur aux lèvres tandis que la pluie à l’extérieur s’intensifiait, je sentais la main de mon mari s’allier à la mienne, sous le regard de la jeune femme. Mon sourire s’intensifiant, je réitérer ma demande, tandis que Benvilio se penchait au dessus de mon épaule afin de me murmurer avec son légendaire timbre ironique :

« Juliette, soit gentille et contrôle toi »

Si dans les premières minutes qui suivirent les propos de celui qui m’avait appelé par mon véritable prénom, je changeais rapidement d’avis lorsque dans le plus grand manque de respect la femme qui était censé accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions, et dieu sait que je savais ce que cela signifiait, osa dire que ma petite sœur était folle. Ma petite sœur était beaucoup de chose, dans les premières années de sa vie elle avait été chiante et elle était loin d’être attrayante. Puis elle avait grandi, elle était devenue érudite, attachante, avant de devenir forte comme le roque lorsque nous avions été séparée. Les jours qui suivirent notre libération, je l’avais vu redevenir une adolescente, une enfant qui s’épanouissait de toutes les beautés que le pays des merveilles offrait. Alice, avait été une quantité de chose, mais jamais elle n’avait été folle, et si c’était le cas, je soignerais son mal et ferais en sorte qu’elle combatte le mal qui l’empêche d’avancer. Emplie d’une colère sans pareil je rompais le contact avec Roméo, levais ma main vers l’objet de ma rage, l’instant suivant, les portes s’ouvrirent et une rafale de vent vint plaquer la trentenaire contre le mur tandis que j’hurlais ma colère. Ce sentiment que je retenais depuis que mon mari et mon unique ami m’avaient rendu la mémoire. Après quelques ordres bien placés, je finissais par obtenir ce que je voulais savoir. Ma petite sœur était dans la chambre 22. J’ignore si cette nouvelle était bonne ou mauvaise, mais c’était une réponse, alors je libérais l’ingrate trentenaire de mon emprise, laissant la garde royale se battre avec des hommes qui étaient apparu à l’instant même ou j’avais perdu la raison.
Guère préoccupée par l’issue du combat, je prenais la tête du cortège mon pouvoir vibrant dans mes main, j’allais retrouver ma sœur. Je l’avais toujours retrouvé, qu’importe le nombre d’embuche, de couloir ou de porte qui nous séparait. Je pensais que l’année de débauche enveloppée dans les bras de la décadence était la pire chose qu’il avait pu arriver à ma petite sœur, je me trompais.

Ouvrant la porte qui ornait le numéro 22, je pénétrais à l’intérieur avant de faire face à l’enveloppe charnel de ma sœur. Une enveloppe quasi cadavérique, blafarde, les cheveux sales et le regard vide.

« Rosaline »

Un murmure s’échappant de ma gorge, je m’élançais vers ma sœur, tandis que dernière moi Roméo et Benvilio, admirer la scène macabre. M’agenouillant sur le sol crasseux de sa chambre, salissant ma sublime robe blanche, je posais une main sur la joue creusée de ma sœur avec tendresse, les yeux remplis de larmes avant d’ajouter :

« Alice, comment vas-tu ? Viens on rentre à la maison »

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MessageSujet: Re: FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice   FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice EmptyDim 14 Fév - 13:37

Il n’y avait rien pour sortir la pauvre chose d’un quotidien monotone. Il n’y avait rien eu depuis longtemps. Même les traitements qu’elle subissait parfois et les pilules qu’on lui faisait ingérer tous les jours dans ses repas – quand elle se donnait la peine d’y toucher – n’avaient rien d’exceptionnels. Depuis quelques temps, quelques mois ou quelques années, elle ne savait plus, elle n’y avait plus pensé depuis longtemps et cela lui importait pas du tout dans le fond… bref, depuis quelques temps, rien n’avait changé. Elle ne faisait plus attention aux visites quotidiennes du personnel de l’établissement, même les visiteurs pour les autres patients, elle ne les entendait plus marcher ou parler dans les couloirs. Elle était seule dans sa chambre, on se contentait de la garder en vie, rien de plus. Et elle, elle s’en contentait. Elle ne pouvait pas faire autrement.
Oh il y avait bien eu un temps pendant lequel tout ce qu’elle demandait, c’était à sortir de là et retrouver sa sœur, lui dire que leurs parents n’étaient plus et que le château dans lequel elles avaient grandit était parti en fumée. Mais même si ils la laissaient sortir de l’asile, il aurait fallu qu’elle retrouve le chemin pour retourner à Vérone, puis au Pays des Merveilles. Et le second problème, c’était ça : elle n’était plus conviée au Pays des Merveilles. Elle n’avait rien demandé, mais quelques superstitions et quelques mots annoncés comme une prophétie avaient suffit à tout bouleverser dans une vie qu’elle avait enfin réussi à rendre agréable. À l’époque des Cygnes, elle s’était toujours dit qu’elle ne pouvait pas vivre pire. Puis était arrivée sa prochaine destination et toutes ces petites choses qui l’avaient presque rendue folle. Mais le pire, c’était bien là où elle se trouvait actuellement. Et le pire de ce pire, c’était qu’elle-même ne savait plus qu’elle avait finalement connu pire que les Cygnes.

Elle entendait sans écouter les bruits de pas pressés dans les couloirs. Un petit groupe courrait, et elle n’y prêtait même pas attention. Quelques années plus tôt, elle s’en serait inquiétée. Même les enfants qui venaient ici trouvaient tout leur calme. Ils n’avaient pas envie de jouer ici, et Alice voulait bien les comprendre à l’époque. Mais ça faisait longtemps qu’elle n’entendait plus d’enfants. Peut-être l’avait-on déplacée dans une aile du bâtiment où les visiteurs n’étaient plus qu’un mythe ? Elle ne savait plus. De toute façon, elle n’avait jamais eu de visiteurs. Si ce n’était les Liddell les premiers temps. Avant qu’ils ne considèrent que la gamine qu’ils avaient ramenée de Vérone était bien trop folle et trop branchée sur le Pays des Merveilles pour être récupérable.
La porte de la chambre d’Alice s’ouvrit brusquement et brutalement, mais elle n’avait pas les réflexes nécessaires pour s’en inquiéter. Elle avait levé les yeux, elle n’avait même pas sursauté. C’était une femme qui était arrivée. Quelques années plus tôt, Alice n’aurait eu aucun mal à la reconnaître. Elle n’aurait jamais pu penser qu’un jour elle ne puisse pas la reconnaître de toute façon, même si elle ne l’avait pas vu depuis deux décennies. Mais aujourd’hui, elle l’avait bel et bien oubliée, et ce n’était pas volontaire. Celle-ci l’appelait d’un nom qu’elle ne reconnaissait presque plus. Il lui disait vaguement quelque chose. Peut-être était-ce le nom de l’ancienne occupante de cette chambre, ou d’une ancienne voisine de chambre. Elle n’arrivait plus à savoir qu’il lui avait appartenu. Le choc se lisait dans les yeux de la nouvelle venue. Alice l’avait-elle connue à un moment ? Son expression à elle restait neutre, impassible. Peut-être lisait-on de l’incompréhension dans ses yeux à elle.
L’inconnue posait sa main sur la joue d’Alice. Elle n’avait pas ce genre d’affection d’habitude, mais elle ne s’arrêtait pas à ce détail. Il lui fallait d’abord savoir qui était cette visiteuse, d’où elle sortait. Peut-être d’un passé qu’elle avait oublié. Mais jusque là personne n’était venu de son passé pour la retrouver. Elle prenait la main de cette inconnue sans détacher son regard de ses yeux verts. Elle n’arrivait pas à mettre un nom sur ce visage qu’elle avait pourtant eu l’habitude de voir tous les jours fut un temps.

L’inconnue l’appelait par un autre nom, à présent. Avait-elle aussi oublié le nom de celle qu’elle était venue chercher ? « Je… vais bien ? » elle pensait à voix haute. De toute façon, si ça n’allait pas, le personnel venait toujours s’occuper de son cas pour la calmer, d’une façon ou d’une autre. Donc oui, elle pensait bien aller, puisque personne n’était encore venu pour remédier à un problème qui n’existait pas. L’inconnue parlait désormais de rentrer à la maison. Alice fronçait les sourcils. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus eu de maison. On lui avait répété ici que la sienne avait brûlé avec ses parents, que sa sœur avait disparu. Et que le Pays des Merveilles n’avait été qu’un rêve. Elle n’avait plus de maison. C’était pour cela qu’elle n’avait jamais cherché à s’enfuir d’ici réellement : elle n’avait plus nulle part où aller, de toute façon. Elle n’avait plus de maison, et cela, on s’était acharné à le lui faire comprendre. Le temps qu’elle oublie le Pays des Merveilles. Mais plus que de savoir de quelle maison parlait l’inconnue, il y avait une autre question dans la tête d’Alice : « Qui êtes-vous ? » Car elle commençait peut-être à comprendre qu’elle ne faisait pas partie du personnel. Il ne lui semblait pas l’avoir déjà rencontrée, ici ou ailleurs.

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Dernière édition par Alice R. O'Liddell le Jeu 25 Fév - 1:36, édité 1 fois
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Juliette-A. Whitedawn
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MessageSujet: Re: FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice   FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice EmptyVen 19 Fév - 22:36


❝ I am tired of missing you . ❞
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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Agenouillée en face du lit de la chambre d’hôpital crasseuse dans laquelle la princesse Rosaline Capulet, seconde fille du défunt seigneur Capulet. J’attendais, les yeux remplis d’inquiétude, mon cœur battant la chamade. Mes lèvres s’exprimaient, tandis que mes yeux cherchaient la moindre trace de vie dans le regard de ma sœur. Ensemble nous avions affronté milles et unes embuche, la plus importante, je l’avais même provoqué. De princesse, nous étions passées à prostitué avant de retrouver notre grâce perdue dans le royaume blanc du pays des merveilles. Puis il y avait eu cette Reine de Cœur, cette prophétie qui annonçait sa fin. Tant d’éléments qui avaient poussé la méchante reine rouge à agir. Elle m’avait retiré ma sœur et malgré tous mes efforts pour la retrouvé elle avait réussis à la faire partir de Wonderland. La suite était bien vague pour moi, Roméo et Benvilllio l’avait cherché, mais ils avaient fini par m’annoncer une nouvelle qui allait mettre fin à mes recherches. Alice, Rosaline, qu’importe son identité, ma sœur ainsi que toutes les personnes qui m’étaient cher étaient morte. Ma maison, avait prit feu, anéantissant pour toujours la lignée des Capulet. Signant dans les cendres et la douleur la victoire des Montaigue dans leur guerre de territoire avec ma famille. Ô j’ignore si les Montaigue y sont pour quelque chose dans mon malheur et celui de ma famille, ceci dit, les faits restaient intacte. Cette nouvelle avait meurtrie mon âme, mon cœur et mon esprit, avant que Roméo ne me fasse revenir vers lui en me privant de mes souvenirs, sans eux je ne souffrais plus, sans eux je ne pouvais plus perdre le contrôle et sans eux je choisirais la voie de la vie plutôt que celle de la mort. Ca faisait que quelques heures que j’étais redevenue la Juliette Capulet qui avait sommeillé durant quatre ans dans l’esprit de la Reine Blanche.

Parmi les nombreuses choses que j’ignorais, je m’apercevais que ma petite sœur, n’était plus là. Ô son corps était bel et bien là, il avait changé, il avait muri. Elle était devenue une femme, une sublime jeune femme. Malgré la crasse, elle restait magnifique. Cependant, l’esprit de ma sœur n’était plus dans ce corps. Ses yeux étaient aussi froids que ceux d’un serpent, mort. Ainsi donc Roméo et Benvillio avaient vu juste. Mes doigts s’électrisant entre eux, je prenais une grosse inspiration tandis que la jeune femme qui semblait inquiète et interdite ouvrait la bouche dévoilant ainsi un timbre de voix roque et quasiment inconnu. Elle répondait qu’elle allait bien. Mensonge. Elle n’allait pas bien ! Mon esprit s’échauffant je serrais les dents, ma main toujours posée sur la joue de Rosaline. J’attendais patiemment qu’elle revienne, je m’attendais à ce que ma petite sœur me saute dans mes bras. Je pensais qu’en me voyant tous ses maux seraient soignés, mais non, il n’en était rien. Rosaline n’était pas heureuse de me voir, son regard lent jonglée entre moi, Roméo et Benvillio, parfois elle s’arrêtait avec plus d’attention sur un d’entre nous avant de recommencé une course folle. Elle ne se souvenait pas de qui nous étions. Elle avait oublié. Égoïstement, je  me surprenais à penser que ce n’était pas grave pour les garçons, que c’était peux être normal, mais moi !  
Rappelant gentiment ma petite sœur par son dernier prénom en date, je laissais un faible sourire illuminé mon visage inquiet avant qu’elle ne m’assomme en utilisant trois mots qui allaient confirmer mes craintes : Elle ne se souvenait pas de nous.
Sous le choc, je me reculais, accompagné par le son fracassant de la foudre qui s’abattait quelques au alentour de l’hôpital, faisant ainsi sursauter les garçons. Trébuchant dans les pans de ma robe, je tombais en arrière avant d’être rattrapé par Roméo, mon regard se remplissant de larme, sans pour autant lâcher ma petite sœur du regard. Me redressant avec maladresse, je prenais de grandes et longues inspirations.

« Alice, je … je suis Elizabeth, ta sœur. Tu m’as aussi connu sous le nom de Juliette. »

Lâchais-je la voix étouffée par le choc, tandis que le vent se levait à l’extérieur. Je sentais le regard inquiet que Benvillio échangeait avec Roméo, mais je ne relevais pas. J’avais d’autre chat à fouetter que les angoisses du cousin de mon mari.

« Que-t-ont-ils fait ? »

Demanda Benvilio, une question qu’il lâchait d’une voix grave qui ne lui était pas habituelle d’aborder. Il s’était battu pour nous retrouver et je savais que malgré ses nombreuses remarques et ses exaspérations, Benvillio nous aimait. Son regard était rempli de colère et d’inquiétude. Si bien que j’étais quasiment certaine que si je venais à tuer une ou deux personnes de cet hôpital il ne serait guère attristé par cette nouvelle perte de contrôle.

« Je suis Roméo, le mari de ta sœur et c’est Benvillio mon cousin, ton ami »

Expliqua mon amant, avec patience, tout en prenant sa main dans la mienne. Fermant les yeux un instant je tentais d’oublier ce qui venait de se passer. C’était sans doute un rêve. Alice ne pouvait pas m’oublier, pas comme ca. Je ne pouvais pas l’avoir perdue ainsi. Pourquoi étions nous punies ? Pourquoi le sort s’acharnait-il à toujours nous séparer quoi qu’il puisse arriver ? Lorsque je rouvrais les paupières, Benvillio s’était rapproché. Il posait sa main sur le lit d’Alice sans pour autant la toucher. Il lui parlait mais je n’entendais pas. Je ne pouvais plus. Mon cœur battant la chamade. Je finissais par réitérer la question de Roméo d’une voix meurtrière et blessée accompagnée du bruit sourd des éléments extérieurs qui se déchainaient :

« Qu’est-ce qu’ils t-ont fait Alice ? Qui t’as fait ca ? »


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MessageSujet: Re: FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice   FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice EmptyJeu 25 Fév - 2:03

C’était dingue ce que le temps pouvait changer des liens aussi forts. Rosaline et Juliette, Alice et Elizabeth, elles avaient été inséparables avant le départ forcé d’Alice du Pays des Merveilles. Même pendant des temps difficiles, même quand Juliette avait été sur le point de prendre seule un chemin différent de celui de sa petite sœur, de partir avec Roméo de son côté, les choses s’étaient toujours faites de justesse, mais elles s’étaient toujours retrouvées. Depuis qu’Alice avait disparu dans la vie de Juliette il y a déjà quelques années, et avec tout ce qu’il s’était passé depuis, toutes les opérations et les traitements qu’elle avait dû endurer pour oublier les Merveilles et Juliette, quelque chose avait profondément cassé ce lien. Ce jour-là, alors que Juliette avait remué ciel et terre pour la retrouver, alors qu’elle s’était fixé pour objectif de la ramener auprès d’elle, c’était Alice qui la fuyait. Ce n’était pas volontaire, mais elle ne reconnaissait plus cette inconnue qui se tenait devant elle. Elle l’avait pourtant côtoyée pendant des lustres, mais rien chez elle n’éveillait chez sa petite-sœur un quelconque souvenir. Alice était vide de passé de toute façon. Elle était, là, posée tel un objet inanimé sur un lit d’hôpital, et c’était tout. Elle n’avait plus d’histoire, de passé, ni de perspective d’avenir.
L’inconnue se présentait, plus en détails, mais Alice ne voyait toujours pas qui elle était. C’était juste une femme qui avait déboulé brusquement dans sa vie, qui avait changé l’espace de quelques instants le quotidien trop plat d’une existence entre les quatre murs d’un asile, mais aucun souvenir ne lui était associé. Alice avait tout perdus de ceux-là lors de ses lourdes opérations visant à lui assainir l’esprit et le laver de toutes ces conneries autour d’un Pays des Merveilles qui n’avait pas de logique. Peut-être qu’elle l’avait connue sous un autre nom… mais elle ne lui disait toujours rien. Sa sœur ? C’était encore quelque chose de vague, une notion brumeuse dans un passé qui se noyait, qui s’embrouillait. Elle ne se rappelait même plus exactement de sa propre histoire, parfois elle la mélangeait avec d’autres qu’elle aurait entendu d’autres patients à l’époque où elle pouvait encore passer son temps dans la salle commune. Maintenant elle était trop abîmée et trop peu visitée pour qu’on puisse l’exposer à la vue des visiteurs. L’établissement pourrait se faire mauvaise réputation.

Elle se contentait de secouer la tête, en signe de négation à cette Elizabeth. Ou Juliette, peu importe. Non, elle ne la reconnaissait pas, non elle ne pensait pas avoir de sœur portant ces noms, ou alors on lui avait peut-être caché son existence ? Un jour on lui avait parlé d’une sœur oui, mais on lui avait dit qu’elle était morte dans l’incendie qui avait réduit en cendres toute son enfance et ses parents. De la famille, elle n’en avait plus. « Désolée, » fut tout ce qu’elle trouvait à dire à cette inconnue. Elle avait de la peine pour la brune – même si c’était Alice qui faisait pitié à voir dans cette situation – et être désolée fut la chose la plus polie qu’elle pensait devoir lui dire. C’était déjà phénoménal qu’elle puisse articuler des phrases, ce n’était pas donné à tous les visiteurs. Peut-être que ça faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas eu de conversation, et même si elle avait la ferme impression de ne parler qu’à une inconnue, au moins elle lui parlait. Elle avait un contact humain, même si elle devait sans doute toujours être vue comme un pauvre animal, comme parfois les jeunes infirmières nouvelles dans l’établissement la désignaient. « Je ne vous reconnais toujours pas, » avait-elle ajouté. Elle préférait ne pas tourner autour du pot, ne pas se creuser les méninges inutilement, ne pas lui épargner ce qu’elle pensait. Et elle pensait qu’elle ne la connaissait pas. Ne te fais pas de faux espoirs jeune femme, tu dois sûrement me confondre avec une autre qu’elle se disait peut-être.
C’était un homme qui prenait la parole ensuite. Alice ne l’avait pas vu venir. Si ? Avec son costume blanc, elle l’avait peut-être pris pour un membre du personnel. Qui était ce ils ? Tout ce qui aurait pu lui faire du mal, c’était son passé. Ou sa folie, selon les médecins. Ils ? Ses parents ? Elle ne voyait pas le rapport. « Rien, j’ai rien, » fut la seule réponse qu’elle donnait à Benvolio, comme le deuxième homme semblait le présentait après lui. À nouveau elle secouait la tête. Pour qui la prenaient-ils ? « Désolée, mais je crois que vous faites erreur sur la personne… » Ils étaient bien gentils, mais elle préférait être honnête. Des amis elle n’en avait plus eu depuis des années. Quand vous êtes enfermée entre quatre murs, très rares sont les visiteurs, quand il y en a… « Personne ne m’a fait ça, » elle enchaînait, le ton un peu plus haut. Décidément, est-ce qu’ils ne voulaient rien comprendre ? Qu’est-ce qu’il se passait ? « Je suis ici pour me faire soigner. » C’était en tous cas ce qu’on lui répétait depuis le début. Cela faisait trop longtemps qu’elle pourrissait ici, mais malgré son état comparable à celui d’un légume, elle était convaincue qu’elle était sur la voie de la guérison, que son séjour ici était nécessaire. Pourquoi ces inconnus s’acharnaient-ils autant à lui faire comprendre que quelque chose n’allait pas ?

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MessageSujet: Re: FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice   FLASHBACK | retrouvailles pas comme espérées + Juliette&Alice EmptyJeu 25 Fév - 20:48


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- Alice & Juliette -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
J’étais dans un rêve, un cauchemar. La douce Alice pour laquelle nous nous étions tous les trois battus à de nombreuse reprise, était l’ombre d’elle-même. Elle ne se souvenait pas de nous. Ceux malgré nos explications. Nous avions tous abordé une technique différente, Benvillio jouait la corde de l’inquiétude. Roméo celle de la patience quand à moi je jouais la douceur. Cependant, rien ne semblait atteindre l’esprit de ma sœur. Elle ressemblait à une bête sauvage, son regard était éteint mais bizarrement il semblait craintif. Je ne comprenais pas ce qui lui prenait. Chacun de ses mots prenaient l’effet d’un coup de poignard. J’en venais même à regretter le faut d’avoir retrouvé la mémoire, une partie de moi se doutait que mon marie devait regretter lui aussi de m’avoir rendu mes souvenirs pour une telle déception. Même la voix de ma sœur était différente, la femme qu’elle était devenue était l’exact opposé de ce que j’aspirais pour elle.
La colère prenait place dans la moindre cellule de mon corps. Elle n’avait pas pu devenir ainsi sans la moindre aide extérieur. Si tentait qu’on pouvait appeler cela de l’aide. A chacun de ses paroles, je sentais la main de mon mari appliquait une certaine pression tandis que Benvillio me jetait des regards de plus en plus inquiet conscient que j’étais au bord de l’implosion. Une implosion que l’atmosphère extérieure retranscrivait en image, les nuages étaient noirs, la pluie tombait en trombe donnant l’impression que tout ce qui nous entourait à moins de deux mètres était flou. Malgré tout, mon visage ne retranscrivait aucune émotion. Je croyais toujours au miracle. J’appelais silencieusement la fée des dents, Hilda, ce petit bout de femme qui avait eu peur que je me suicide à la mort d’Alfred de venir à moi. Elle pouvait peut-être faire quelque chose pour Alice. Et si elle ne le pouvait pas les mages le pourraient sans doute, ils devineraient ce que les hommes de cette ville avaient fait à ma sœur et ils trouveraient une solution. Puis, celle qui fut ma sœur, lança que nous nous ne trompions de personne, serrant la mâchoire, je me retenais de lui demander si elle nous prenait pour des trolls des montagnes ou si elle trouvait ça drôle de nous faire autant de mal. Cependant, elle m’empêcha de mener à bien mon intention en poursuivant plus agressive que personne ne lui avait fait de mal, pour conclure qu’elle était ici pour se faire soigner. Une larme roulant sur ma joue, je lâchais la main de Roméo, les lèvres légèrement entrouverte par la déception.

« Juliette … »

Secouant la tête, je poussais un soupir court empli de colère, sans même prendre la peine de regarder l’homme avec lequel j’avais lié ma vie j’ajoutais d’une voix sans appel légèrement tremblante :

« Je suis navrée, j’ai besoin d’un peu de temps »

Sur ses mots, je fuyais à toute jambe, esquivant la main de Benvillio qui se voulait réconfortante. Au bout du couloir j’apercevais les soldats de mon armés, qui étaient ressorti vainqueur de leur affrontement avec ceux de l’hôpital. Contournant les cadavres, je les plaquais contre le mur en une rafale de vent afin que ces derniers ne puissent pas m’arrêter et sortais de ce lieu maudit. Rapidement, la voix de ses derniers se fit entendre. Ils m’appelaient, mais je ne prenais pas la peine de leur répondre. Courant sous les torrents de pluie que j’avais certainement fait naître, je traversais les rues à la recherche d’une solution, repassant chacun des instants que j’avais eus avec Rosaline dans mon esprit.
A bout de souffle je m’arrêtais contre un arbre, me laissant tomber à terre dans une marre de terre avant qu’une bourrasque de vent électrisée dont je n’étais pas la créatrice ne s’abattent sur moi. L’instant d’après j’étais ensevelie dans un nuage violet qui allaient tout m’enlever.

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