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 L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie

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Charlie K. Wellington
Charlie K. Wellington


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MessageSujet: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyDim 10 Jan - 11:33

L'hypocrisie fait les amis
Je suis réveillée par la lumière du soleil qui entre dans ma chambre. Putain une fois encore j’ai oublié de fermer ces putains de volets. Il y a des jours comme ça, où je m’énerve. J’aurai pu dormir encore tellement longtemps mais non. Et puis pourquoi il y a du soleil ? On est au mois de janvier, il ne devrait pas y avoir du soleil comme ça. J’enfonce ma tête dans l’oreiller en râlant et marmonnant pour moi-même. Cette journée va encore être longue. Je me lève à contre cœur et constate qu’il n’est que onze heures. Je suis rentrée à cinq heures chez moi. Cette journée va vraiment être longue, vivement qu’elle se finisse. Alors que je ne l’ai pas encore commencé. Je soupire et sors de ma chambre afin de prendre mon petit-déjeuner, le repas que j’aime le plus. Mon chien vient me saluer, je le caresse pendant quelques minutes et il repart jouer avec ses jouets, attendant patiemment le moment où je vais le sortir. Je me sers un café et mange des croissants en lisant les infos sur ma tablette. Encore une fois, rien de bien intéressant. Toujours les mêmes choses. Je prends ensuite une aspirine afin de calmer cette gueule de bois et pars dans la salle de bain afin de me préparer. Aujourd’hui je compte retourner à la bibliothèque afin de poursuivre mes recherches. Je sais que Warren est là, à Storybrooke. Je le sens dans mes terminaisons nerveuses, dans mes veines. Et je compte bien me venger.

Une fois prête, je sors de mon appartement accompagnée de Lupo. Dans la rue, la plupart des gens ont peur lorsqu’il voit un chien de cette taille sans laisse. Ils s’écartent comme s’il allait les bouffer. Les gens sont stupides, c’est pourquoi j’ai décidé de ne pas les aimer, de les mépriser. Tous autant qu’ils sont. Ils voient le mal partout, ne vivent que dans leurs zones de confort. Ils n’ont pas encore compris que pour vivre, il faut sortir de cette zone de confort, repousser ses limites. Toujours est-il que certaines personnes me font des signes de tête hypocrite, auxquels je réponds bien évidemment. Tout ceci fait partie de mon rôle, je dois leur faire voir que je suis « gentille », que j’aime ma vie ici, dans ce foutu monde. S’ils savaient ce que je pense d’eux. Enfin bref, je me dirige lentement vers le Granny’s où je compte bien reprendre un café. Voire deux. Cette gueule de bois n’est pas près de passer, je vais en avoir pour toute la journée. Je pousse violemment la porte du dinner et laisse Lupo dehors. Il s’assoit et m’attend sagement. Je suis quand même un minimum éduquée. Je lance un espèce de bonjour et vais directement au comptoir sans détailler les gens autours. Une fois ma boisson prête, je prends le gobelet et sors, sans dire au revoir. Il ne faut pas déconner, je ne suis pas Mère Theresa. Quelques minutes après je suis devant le lieu où je pense le plus de temps en journée ces derniers temps : la bibliothèque.

Lorsque je pousse la porte, le son de la clochette résonne dans tout le bâtiment. Un son bien trop aigu à mon goût. Bordel. Je ne montre rien et place mon plus beau sourire hypocrite sur le visage. Ce coup-ci je fais entrer mon chien. C’est une bibliothèque, je ne vois pas quel mal il pourrait faire. Je me dirige vers le grand comptoir en bois où la bibliothécaire se cache. Belle. Belle, Belle, Belle. Certes ces mots lui correspondent bien mais… dieu qu’elle est niaise. Tout ce que je déteste. Mais encore une fois je ne montre rien. D’une voix (un peu trop) enjouée, je lui lance :

« Belle ! Comment ça va aujourd’hui ? »

Plus faux-cul, on meurt. Mais les gens ne remarquent ça. Ils croient que je les aime, que j’aime tout le monde.  Pitié. Si je suis un tant soit peu gentille avec vous, c’est que j’ai besoin de quelque chose. Je suis une manipulatrice, c’est comme ça que j’agis. Et pour le coup, j’ai besoin de ce rat de bibliothèque pour trouver Warren. Toujours avec ce même ton, je lui dis :

« Je dois une fois de plus aller aux archives, ça ne te dérange pas j’espère ? Et je pense que ça serait mieux à deux non ? Au moins le temps passera plus vite et on couvrira plus de dossiers ? »


Faux sourire. Hypocrisie. Ce n’est certainement pas une des valeurs que l’on m’a apprise  mais sincèrement, à cette heure-ci, je m’en fous. Qu'elle croit que je l'aime bien, que je suis son amie, là est le but de la manœuvre.

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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyLun 11 Jan - 22:27

Charlie K. Wellington a écrit:
L'hypocrisie fait les amis
Le réveil sonna à 6h20 pile. Belle l’entendit mais elle n’était pas décidée à ouvrir les yeux tout de suite. Elle chercha son réveil à l’aveugle et l’éteignit. Elle se remit sur le côté. Mais il ne fallait surtout pas qu’elle se rendorme. Elle chercha donc, à l’aide de sa main, Rumpel. Mais elle ne trouva personne. Elle ouvrit donc un œil et se redressa sur son lit. Elle s’étira et regarda à côté d’elle. Il n’était pas là. Dans un sens, c’était logique étant donné qu’il ne dormait pas. Belle se dit que ça devait être pénible de ne pas pouvoir dormir. Les journées devaient vraiment paraître très longues. Sur ce coup-là, elle n’aimerait vraiment pas être à la place de son mari. Il avait très certainement dû partir tôt et se rendre dans sa boutique. Belle se sortit de sa rêverie et se leva. Elle allait avoir beaucoup de travail aujourd’hui, il fallait donc qu’elle soit à l’heure. Elle sauta sous sa douche. Une fois séchée et habillée, elle alla se prendre un rapide petit déjeuné tout en lisant un peu les gros titres de son journal. Mais il ne se passait rien de très intéressant. Elle alla se maquiller puis se coiffer et prit le temps de choisir la paire de chaussures qui iraient le mieux avec sa tenue. Oui, on pouvait dire que Belle était du genre coquette. Elle adorait prendre soin d’elle et ce depuis toujours. Elle enfila son manteau, ferma la porte de chez elle et se mit en route.

Elle aimait bien marcher le matin. Rien que pour ça elle mettait son réveil plus tôt. Profiter du calme et parfois du chant des oiseaux, était une excellente façon de commencer la journée. Tout en marchant, elle fit le point dans sa tête de ce qu’elle allait faire à la bibliothèque. Elle se dit que finalement, une aide serait peut-être la bienvenue. Car il y avait vraiment beaucoup à faire et le faire seul devenait un peu compliqué. Elle aimait les défis et elle en avait eu un de taille lorqu’elle était au service du ténébreux dans le monde des contes. Le palais de ce dernier était vraiment immense. Mais elle avait toujours réussi à bien s’en sortir. Elle fut rapidement tirée de sa rêverie, lorsqu’elle vit la porte de la bibliothèque devant elle. Elle était presque arrivée. Elle mit la clef dans la serrure et entra sur son lieu de travail. Elle alla poser son sac et son manteau dans la réserve et alluma les lumières. Elle alla ensuite tourner le panneau qui se trouver sur la porte pour prévenir les habitants que l’établissement était ouvert. Elle allait nettoyer la totalité des étagères et prendre soin de regarder tous les livres un par un. Il fallait retirer ceux qui étaient trop abimé. Elle en avait commandé d’autre pour varier un peu. Elle savait que les gens aimaient bien la nouveauté et la variation.

Le travail allait être vraiment énorme mais une fois que ce serait fait, Belle en serait satisfaite. Il fallait juste qu’elle se mette en marche. Elle avait aussi commandé des nouvelles têtes de gondoles afin de pouvoir mettre en évidence les nouveaux livres qu’elle allait recevoir. Elle sourit rien qu’en imaginant le résultat. Elle mit un tablier et prit tout ce dont elle avait besoin pour commencer son grand nettoyage. Cela faisait une bonne heure qu’elle avait commencée que la sonnette retentit. Belle tourna la tête vers la porte d’entrée et vit Charlie.

-Bonjour Charlie, ça va et toi ?

Belle avait toujours eu beaucoup de mal avec cette fille. Pour une raison qui lui était inconnue, elle ne l’aimait pas du tout. Elle l’a trouvait hautaine. Les intuitions qu’elle avait sur les gens la trompaient très rarement. Mais elle savait très bien, elle aussi, jouer au jeu de la faux cul. Ce qui était pratique, c’est qu’elle savait faire un sourire des plus sincères. Tout comme Charlie d’ailleurs. Elles avaient hélas un point en commun…

-Oh mais pas de souci. Fais comme chez toi. Je peux t’aider mais pas trop longtemps car j’ai toutes ces étagères à nettoyer et ces livres à passer en revue. A moins que tu m’aides à terminer cette étagère ? Comme ça c’est du temps que je gagne pour venir t’aider ?

Charlie utilisait Belle alors pourquoi Belle ne ferait pas pareil ? Ça allait être donnant donnant. Et puis comme ça, elle serait gagnante toutes les deux au final.

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Charlie K. Wellington
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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptySam 16 Jan - 13:28

L'hypocrisie fait les amis
A peine étais-je entrée dans la bibliothèque que cette femme m’énervait. On était tellement différente qu’aucune amitié ou je ne sais quoi pouvait naitre entre nous. De toute façon, je ne fais pas dans l’amitié et rare sont les personnes que je supporte un minimum. Je manipule la plupart des personnes auxquelles je parle afin d’arriver à mes fins. De plus, la part animale qui sommeille en moi accentue tout ceci. Elle m’a fait devenir plus fourbe, plus froide, plus méchante. Et le pire, c’est que j’aimais ça. Toutes ces personnes en ville qui croient au grand amour, aux fins heureuses et le reste me désespèrent. Il faudrait qu’ils ouvrent les yeux, tous leurs espoirs ne riment à rien. Cette très chère Belle faisait partie de toute cette bande de niais qui me désespèrent tant. Mais j’avais besoin d’elle pour avoir accès aux archives de la ville sans faire de demande particulières. C’est pourquoi je jouais l’amie avec elle, tout n’était qu’un masque. Je ne savais pas si elle m’appréciait vraiment ou si elle aussi jouait mais dans tous les cas, ça ne me dérangeait pas. Si elle m’apprécie réellement, alors tant mieux, elle fera une bonne image de moi en ville. Et si elle ne m’apprécie pas, je m’en fous.

L’odeur des produits de nettoyage m’arrive au nez lorsque je pousse la porte d’entrée, faisant résonner la petite cloche. Lupo marche à côté de moi, regardant l’endroit qui l’entoure. Je m’arrête au niveau du grand bureau de Belle et cette dernière se retourne vers moi, portant un tablier. Cliché. Cette femme est un putain de cliché de séries ou de films que l’on peut regarder à la télévision un dimanche après-midi. Calme-toi Charlie, reprends-toi. Et cette gueule de bois n’arrange rien, Elle me met encore plus sur les nerfs. Je lève les yeux au ciel devant la scène qui se joue devant et m’arrête au niveau de son bureau avec un faux sourire et une voix enjouée. Trop enjouée. Elle me salue en retour de sa voix qui m’insupporte et je me contente de lui répondre :

« Je vais bien merci. Quoiqu'un peu la gueule de bois. »


Je doute sur son sourire, il me parait tout aussi faux que le mien mais du moment qu’elle m’aide dans mon projet, elle peut bien jouer la faux-cul. C’est donnant-donnant dans cette histoire. Je lui fais ensuite part de ma requête pour aujourd’hui : avoir accès aux archives. Elle me répond que si je veux qu’elle m’aide, je dois l’aider en premier. Je serre les poings sous cette remarque mais ne lui montre rien. Je me reprends et dis :

« Mais bien sûr que je vais t’aider ! J’adore nettoyer des étagères pleins de vieux livres ! »

Quelle hypocrite je fais, je m’impressionne moi-même. Je fais signe à mon chien de rester près du bureau et il s’allonge aussitôt. Je feins la joie suprême à la vue de tous ces magnifiques bouquins poussiéreux et je pars en direction de l’étagère que Belle m’a indiquée il y a quelques secondes. Mais si elle veut que je mette un tablier, c’est hors de question. Je me tiens devant cette étagère pleine de vieux bouquins sur les histoires de notre monde natal et je me demande s’il existe un livre sur mon ancienne meute. Ou même sur moi. Je commence à regarder les livres mais elle s’approche de moi. Je la regarde et lui dis :

« Bon, on commence par où ? Et t’entends quoi par nettoyer au juste ? »

Etant donné que je suis grande, je vais surement devoir me coltiner les étagères du haut. Je n’avais pas vraiment prévu de passer mon après-midi dans cette bibliothèque, avec une personne que j’ai du mal à supporter, à trier et nettoyer des étagères. Mais plus vite on aura terminé cette corvée, plus vite on pourra aller aux archives.


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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptySam 16 Jan - 18:50

Charlie K. Wellington a écrit:
L'hypocrisie fait les amis


Non seulement la venue de Charlie ne l’enjouait pas, mais en plus elle ne se séparait jamais de son chien. Très honnêtement, Belle adorait les animaux mais pour elle, ils n’avaient pas leur place dans une bibliothèque. Ils étaient censés attendre dehors. Sans compter qu’elle venait de tout nettoyer et qu’il allait mettre de la saleté partout. Le côté positif, c’était que le chien de Charlie était particulièrement bien dressé. Quand elle lui demandait de se coucher, il ne bougeait pas d’un cil et on ne l’entendait pas. Belle la laisserait faire pour cette fois, mais pour les prochaines, elle lui dira gentiment que son chien devra attendre dehors. Quand Belle regardait Charlie, elle avait une drôle de sensation. Elle sentait quelque chose de gênant dans sa présence mais elle n’arrivait pas à savoir ce que s’était et encore moins pourquoi elle ressentait ça. Elle se trompait rarement sur les personnes. Mais même si elle ne l’aimait pas, elle ne lui souhaitait pas du mal pour autant. Tiens donc, cette dernière avait la gueule de bois ? Il n’y avait rien d’étonnant à cela… Charlie était le genre de fille qui aimait sortir et boire plus que de raison. Belle l’avait déjà croisée en ville très tôt le matin alors que Charlie rentrait chez elle et que elle partait travailler. Le spectacle n’était vraiment pas beau à voir. Charlie titubait et empestait l’alcool à des kilomètres. Belle ne comprenait pas comment on pouvait en arriver là. Comment peut-on prendre plaisir à se bourrer la tronche et à être mal comme pas possible le lendemain ? Elle n’avait jamais essayé et elle ne le ferait probablement jamais.

Belle avait une petite trousse à pharmacie dans la bibliothèque. Elle réfléchit rapidement à ce qui se trouvait à l’intérieur. Mais même si elle n’avait jamais connu la gueule de bois, elle avait entendu dire que les médicaments et l’alcool ne faisait pas bon ménage. Car Charlie avait dû en absorber une grande quantité et le corps met un certain temps à tout éliminer. Elle ne pouvait donc rien lui donner. Rien de médicamenteux en tout cas. Mais peut-être qu’une tasse de thé lui ferait du bien ? De ce côté-là, elle avait tout ce qu’il fallait. Elle aimait bien lire un livre avec une bonne tasse de thé quand elle en avait l’occasion. Elle avait donc ramené une bouilloire avec un petit assortiment qu’elle laissait parfois à disposition des clients. Car quand il faisait froid ou qu’il pleuvait, c’était idéal pour réchauffer les personnes et éviter qu’elles ne prennent froid.

-Oh je suis désolée de l’apprendre. J’imagine que je ne peux pas te donner de médicaments, mais si tu veux, je peux te faire une tasse de thé. Ça te ferait peut-être du bien ? J’ai tout ce qu’il faut si tu veux.

Notre petite bibliothécaire était douée elle aussi pour faire des faux sourires. Elle en faisait beaucoup avec Régina qu’elle avait eu envie d’étrangler plus d’une fois mais sans jamais le montrer. Après tout, cette sorcière lui avait volé vingt-huit ans de sa vie. Et même si Belle était de nature gentille, il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties. Il fallait vraiment qu’à l’occasion elle prenne le temps d’aller la voir pour parler de ce qui s’était passé. Car sur ce coup-là, Belle n’avait été qu’un malheureux dommage collatéral. Quand Charlie lui dit qu’elle adorait nettoyer les étagères, ça ne pouvait pas sonner plus faux.

-Oh merci beaucoup Charlie. Tu vas me faire gagner un temps vraiment plus que précieux en me donnant un coup de main.

Belle avait une immense envie de s’assoir sur son fauteuil avec un bon livre et une bonne tasse de thé et laissé Charlie se taper tout le travail. Mais même si elle le voulait de toutes ses forces, elle n’arrivait pas à être méchante. Ce n’était pas dans sa nature et c’était au-delà de ses compétences. Belle allait devoir chercher un autre tablier pour Charlie. Ce serait dommage qu’elle salisse ses beaux vêtements. Elle se doutait qu’elle ne le mettrait probablement pas. Mais après c’était son choix. Belle n’allait pas la forcer à faire quoi que ce soit. C’était déjà super qu’elle l’aide même si ce n’était pas gratuit et su Charlie attendait une chose en retour.

-Eh bien par ici. Pour commencer il faut retirer tous les livres et les mettre dans cette caisse. Ensuite il faut retirer toute la poussière et passer ce produit qui sert à faire briller le bois. Donc si tu veux, tu retires les livres, tu les dépoussières s’ils en ont besoin. Moi pendant ce temps je nettoie les étagères et tu les remets ensuite ? Car comme tu es un peu malade je ne veux pas abuser non plus.

Mais avant toute chose, elle voulait savoir si Charlie voulait boire un thé ou non. Ce serait l’occasion pour Belle d’en boire une tasse elle aussi et de se mettre au travail ensuite. Elle ne pouvait quand même pas s’empêcher de se demander ce que Charlie pensait pouvoir trouver dans les archives. Il fallait qu’elle garde un œil ouvert et le bon surtout.

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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyLun 1 Fév - 2:35

L'hypocrisie fait les amis
Je n’ai jamais été attirée par les livres ou les bibliothèques. Je n’ai jamais été attiré par tout ce qui se rapproche de l’éducation en elle-même. Je trouvais les livres ennuyeux et je me mélange souvent entre les lignes. Comment des gens normaux peuvent lire un pavé de plus de sept cent mots sans se mélanger. C’est impossible. Enfin pour moi en tout. Et je n’aime pas m’avouer vaincu, surtout par un truc tel qu’un livre. Mais la lecture ce n’est vraiment pas mon truc. Et puis les bibliothécaires, parlons-en. Si c’est un homme, le cliché veut qu’il soit petit, chétif, qu’il plaque ses cheveux sur le côté, qu’il porte des lunettes trop grosses ou trop petites pour son visage et qu’il porte affreux polo au-dessus d’une tout aussi affreuse chemise. Si c’est une femme, elle portera aussi des lunettes, une queue de cheval bien haute, une jupe crayon bien serrée passée au-dessus d’un chemisier blanc ou rose poudré. Voilà comment je les vois. Des rats de bibliothèque qui partent dans un autre monde quand ils lisent. Et pourtant, Belle, la bibliothécaire de Storybrooke ne ressemblait en rien à ce cliché.  Déjà elle ne porte pas de lunettes. Ensuite, pas de jupe crayon. Mais la plupart du temps elle avait un chemisier. Enfin cela n’enlevait rien à l’ennui qu’elle dégage chaque fois qu’elle m’adresse la parole. Pire qu’un somnifère. Mais dans la vie, il faut savoir faire des concessions pour arriver à ses fins. C’est pourquoi je suis arrivée la bouche en cœur, déversant des paroles bien trop gentilles qui ne me ressemblent pas du tout. L’art de l’hypocrisie. L’art de la manipulation.

J’évoque rapidement ma gueule de bois qui me terrasse et le trop gentille Belle French me propose immédiatement des médicaments ou une tasse de thé. Avec les médicaments, elle va surement essayer de m’empoissonner. On ne sait jamais, il faut se méfier des gens trop gentils. Et pour la tasse de thé, pas besoin de réfléchir. J’ai une sainte horreur de cette boisson et je ne comprends pas les gens qui en raffolent. Pour moi, ce n’est que de l’eau chaud avec de l’herbe. Et je trouve ça ignoble, rien qu’à l’odeur. Mais bordel si seulement elle avait une ou deux aspirines histoire de calmer ce foutu mal de crâne. Ma tête est un chantier, j’ai l’impression qu’elle va exploser ou que mon cerveau va fondre.

« Oh, l’attention est adorable mais je n’aime pas le thé. Par contre tu n’aurais pas des aspirines ? Et du café non ? Mon gobelet est vide. Rien de mieux contre une gueule de bois ! »

Je finis ma phrase par un léger rire, lui montrant que j’ai l’habitude de toute ça. Et que j’ai vraiment besoin d’aspirines. Mon dieu, je pourrais l’apprécier si elle me donnait des aspirines. Enfin seulement pendant dix à quinze minutes. Je la jauge de regard, l’observant, et remarque que ses sourires sont tout aussi faux que les miens. Et bien, il faut croire que nous jouons le même jeu elle et moi. Tant mieux, la partie n’en sera que plus intéressante. Elle me remercie de l’aider à nettoyer ses foutues étagères et je lui réponds par un sourire, avant de me diriger vers la corvée. Je me retourne vers mon chien et je suis sure qu’intérieurement, il se fout de ma gueule. Et il y a de quoi. J’étais venue pour fouiller les archives et me voilà à nettoyer des putains d’étagères remplies de vieux livres poussiéreux. Surtout que je ne suis pas du genre à aider les autres, je suis plus de ceux qui enfoncent les autres pour qu’ils galèrent encore plus. Une vraie connasse en soit. Je demande à mon employeur de la journée de m’expliquer les consignes et ce que je dois faire plus précisément et elle m’explique. Bien évidemment, elle ne s’arrête pas de parler. Je décroche rapidement et finis par ne l’écouter qu’à moitié. Un mot sur deux, je n’ai retenu que le strict nécessaire. Moi, je devais juste retirer les livres, les foutre dans une caisse et les dépoussiérer. Rien de plus simple.

« Eh bien allons-y ! On a du boulot ! »

Je tape dans mes mains et je commence ma corvée, essayant d’y mettre de la bonne foi histoire de ne pas rendre ça trop pénible. Un chiffon dans une main, un livre dans l’autre. Le prends le livre, je dépoussière, je pose dans la caisse C’est simple en fait. Répétitif, chiant, mais simple. Mais bon, au bout de cinq livres, j’en ai déjà marre. Elle fait vraiment ça seule des fois ? J’arrête ma tâche et je me tourne vers elle pour le lui demander. Autant faire la conversation après tout.

« Dis-moi Belle… habituellement tu fais ça toute seule ? C’est pas trop chiant à force ? »


Ma voix était dépourvue d’émotions, comme à mon habitude. Je la regarde d’un regard vide, attendant juste qu’elle me réponde. Je veux tellement en finir avec ces bouquins. Et je veux une aspirine. Ou trois. Je regarde le livre que j’ai dans la main. Alice au Pays des Merveilles. Une question me vient alors à l’esprit.

« Éclaire-moi. Tous ces livres racontent vraiment l’histoire de gens qui vivent aussi ? J’ai un livre pour moi aussi ? »

J’ai envie de savoir, envie de voir comment ils ont conté mon histoire. Je suis presque certaine que si elle se trouve dans un livre, elle sera fausse, embellie.


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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyDim 7 Fév - 15:53

L'hypocrisie fait les amis
Belle ne comprenait vraiment pas ce que Charlie venait faire dans sa bibliothèque. Elle n’était pas vraiment du genre à aimer la lecture. Elle était plus du genre à boire plus que de raison et à faire la fête. Ça faisait donc un peu bizarre de la voir ici. Sans compter qu’elle était rentrée dans l’établissement avec son chien. Même si ce dernier était beau et très sage, il n’avait rien à faire ici. Mais comme Charlie avait une grosse gueule de bois, Belle préféra ne rien dire et continuer leur conversation comme si de rien n’était. Il n’y avait vraiment pas à dire, Belle ne la supportait vraiment pas. Elle devait faire un effort surhumain pour ne pas l’envoyer paitre et elle se doutait qu’il en était de même pour Charlie. La journée allait donc être longue mais Belle avait eu l’intelligence de tourner la situation à son avantage. Quoi de mieux que de lui demander de l’aider à nettoyer ses étagères. A deux, ça irait beaucoup plus vite et Belle pourrait avoir du temps pour elle une fois le nettoyage terminé et Charlie partie. Elle pourrait aussi profiter de la surveiller. Car Charlie ne venait pas par hasard et si elle voulait avoir accès aux archives, elle devait obligatoirement chercher une chose précise. Mais laquelle ? Et surtout pourquoi ? Il ne fallait donc pas que Belle la laisse sans surveillance. Il fallait vraiment qu’elle aille voir Régina pour lui demander de protéger les archives au maximum. Un sort serait idéal d’ailleurs. Car Charlie n’était pas la première personne qui voulait venir fouiller dans les archives. Il y avait aussi eu Louise. Était-ce une coïncidence ? On dit que la curiosité est un vilain défaut. Mais tout le monde sait que ce n’est pas le seul défaut de cette chère Charlie. Mais même si Belle la détestait au plus haut point, elle ne pouvait pas la laisser avec sa gueule de bois. Eh oui, elle était comme ça, beaucoup trop gentille et ce avec pratiquement tout le monde.

Tiens donc, elle n’aime pas le thé. Bon et bien ce n’est pas grave. Belle lui donnerait autre chose dans ce cas. Elle avait toujours tout ce qu’il fallait de toute façon. Tiens, elle lui donnerait bien une tasse de café avec quelque chose dedans. Mais non enfin, tout le monde sait que Belle n’est pas ce genre de personne. Ce n’est pas une gamine elle agit en adulte et ce dans n’importe qu’elle situation. Mais elle tentera toujours de se montrer plus maligne que son adversaire. Mais franchement qui n’aime pas le thé ? Tout le monde aime ça. Du moins, toutes les personnes respectable aime ça. Il fallait qu’elle arrête de penser de cette façon. Heureusement qu’elle gardait toujours une petite trousse à pharmacie dans la bibliothèque. Ça serait rarement mais ça finissait toujours par servir.

-Oh mais si bien sûr. J’ai tout ce qu’il faut. Attends ne bouge pas, je vais te chercher ça. Tu m’envoie navrée, je ne suis pas très douée en remède de gueule de bois. Je n’ai jamais connu ça pour tout te dire.

Tout en parlant, Belle alla prendre le gobelet de Charlie et se dirigea vers son comptoir. Elle posa le gobelet devant elle et sorti une trousse avec une petite croix rouge sur le dessus. Elle l’ouvrit et sortit la boîte dans laquelle se trouvaient les cachets d’aspirines. Elle regarda que la date soit encore bonne car elle n’en distribuait pas souvent. Elle sortit deux comprimés et se dirigea ensuite vers la cafetière. Elle remplit le gobelet et se dirigea vers Charlie. Elle partit ensuite dans les explications de la tâche qui allait suivre. Mais elle remarqua bien vite que Charlie ne l’écoutait plus. Rien d’étonnant à cela Ce qui était important pour elle s’était qu’elle ait retenu le principal. Belle savait très bien que ça allait saouler Charlie au plus au point et elle était fière d’elle. Car contrairement à Charlie, Belle adorait nettoyer ses livres et ses étagères. On pouvait donc dire que cette chère Charlie était tombé à point nommé. Une chose était certaine, Belle allait lui faire regretter de vouloir fouiller dans les archives. Qui sait, une fois la tâche des livres terminé, elle pourrait peut-être lui faire nettoyer le sol ? Mais une chose à la fois. Il n’était même pas sûr que Charlie survive à ça. Si ça se trouve, elle allait tellement en avoir marre qu’elle finirait pas partir d’elle-même. Mais bon, il fallait commencer pour voir ce qui allait se passer. Bien évidemment, Charlie faisait genre elle était contente de mettre la main à la pâte.

-Oui, allons y.

Pendant que Charlie prends les livres, Belle se met à nettoyer les étagères. Elle en retire d’autre qu’elle pose devant Charlie. La pile devient haute assez rapidement. Mais Belle remarque que Charlie a pris le coup de mains et qu’elles vont pouvoir finir la première étagère assez rapidement. On n’entend pas un bruit à part celui des chiffons et des livres que Charlie pose dans la caisse. Belle ne peut s’empêcher de se mordre intérieurement les joues car certains livres sont vieux donc fragile et ils ont une certaines valeur. Mais ça, bien évidemment, Charlie s’en fiche complètement. Belle garde malgré tout son sourire et son calme. Mais le silence fut rapidement interrompu par Charlie.

-Oui, je fais ça toute seul. D’habitude je mets un peu de musique. Ça m’aide à garder le rythme. Et non, je ne trouve pas ça….chiant… Ça fait partie de mon travail et au contraire, j’aime bien. Certains livres en ont besoin et il est important de prendre soin d’eux car certains d’entre eux son fragile. Au fait, tu n’as toujours pas prit tes cachets et ton café. Ils sont là regarde.

Belle montra du doigt à Charlie les aspirines et le gobelet de café. La jeune femme devait être tellement mal, qu’elle n’avait pas dû voir que Belle avait posé le tout devant elle. Il ne fallait pas qu’elle tarde trop à les prendre car plus vite elle le ferait, plus vite ça agirait et elle se sentirait mieux.

-Eh bien celui d’Henry oui. Il raconte toutes nos histoires. Mais pour tout te dire je ne sais pas qui tu es dans le monde des contes. Si tu me donnes un peu plus d’info. Après il y a des personnes qui ont écrit des histoires sur nous mais c’est surtout romancé.

Il était vrai que Belle ne savait pas grand-chose de Charlie après tout. Comment aurait-elle put savoir quoi que ce soit étant donné qu’elle ne l’aimait pas. Elle ne s’était pas forcément renseigné sur elle plus que ça mais si elle lui donnait des infos, ça pourrait s’avérer être intéressant.
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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyMar 17 Mai - 20:58

L'hypocrisie fait les amis
Je n’ai jamais été attirée par les livres ou les bibliothèques. Il y a beaucoup de choses que je déteste. Je déteste les gens lents dans la rue, qui ne se bougent même pas. Ça m’énerve à un point inimaginable. Je déteste les gens trop gentils qui croient que le reste du monde est comme eux. A un moment il faut arrêter de se voiler la face. Tous des hypocrites. Tous des lèche-culs qui veulent avoir les bonnes grâces de Madame la Maire. Mon cul ouais, c’est à cause d’elle et d’elle seule qu’on se retrouve dans cette ville et qu’on moisit ici, loin de chez nous. Je déteste lire. Surement parce que je n’ai appris que lorsque je suis arrivée et seulement parce que c’était nécessaire. Tout ce qui est roman, BD et autre trucs regroupant plus de cent mots est banni de chez moi. Et de ma vie en général. Je déteste le thé, cette eau chaude ignoble que l’on appelle « thé » juste parce que l’on rajoute des feuilles dedans. Rien de mieux qu’un bon café. Cette matinée avait donc tout pour bien m’énerver. D’abord, la bibliothèque. Ce temple de la lecture. Eurk, quel cauchemar. Et les livres, ça sent mauvais. Ça sent le vieux. Le vécu. Le truc passé d’âge que l’on jette généralement à la poubelle. Et puis il y cette bibliothécaire, Belle. Rien que le non nous prouve bel et bien (notez le sarcasme) qu’elle appartient à notre monde. Belle ? Sérieusement ? Elle est de ces gens qui croient aux fins heureuses et en plus de cela, elle s’est entichée d’un vieux magnat de la magie, trop vieux pour marcher sans sa précieuse canne. La magie a toujours un prix. Et le comble du comble de cette journée de merde, elle ose me proposer un thé. Un thé. De la pisse pour chat serait meilleure. Enfin elle m’a aussi proposé de nettoyer son foutu temple avec elle mais passons. Elle peut m’aider alors je dois bien faire des concessions. Elle va m’aider à retrouver les miens, ma meute.
Mais bon, j’ai vraiment envie de café et d’aspirine alors tout naturellement, et avec tout le culot qui m’habite, je lui demande si elle en a. Et bien évidemment, la parfaite Belle, bibliothécaire renommée, en a. Elle m’en apporte et je lui souris faussement de toutes mes dents. Mais je les laisse là, devant moi. Surement parce que mon cerveau est encore trop dans le brouillard pour faire bouger le reste de mon corps. Néanmoins je la remercie quand même.

« C’est parfait ! Je te remercie ! Sans toi j’aurais peut-être pu mourir. »

Nouveau sourire faux. Nouveau ton faussement enjoué. Mais bien que cela me fasse chier de l’avouer, ses aspirines et son café me fait le plus grand bien. Elle m’explique ensuite ce que je devrais faire et j’hoche la tête de temps en temps pur faire genre que je l’écoute. Je le fais, mais que d’une oreille. Ou une demi-oreille. Appelez-moi Van Gogh. Je commence à m’exécuter sous le regard inquiet de la bibliothécaire. Meuf. Ce ne sont que des bouquins. Ils ne vont pas tomber en poussière aussitôt mis dans cette caisse. Quoique, ils sont en état de décomposition avancée. Mais je ne suis pas le genre de fille à bosser sans parler. J’ai besoin de parler. Pour passer le temps, pour faire comme si le temps passait plus vite. Alors je lui demande si elle fait ça toute seule d’habitude. Elle me raconte un peu sa vie et j’acquiesce de la tête tout en dépoussiérant ces livres et en les mettant dans la caisse. C’est assez répétitif et chiant et je ne me vois pas faire ça tous les jours sérieux. Mais bon, pour aujourd’hui ça ira. A la fin de sa tirade, j’arrête ma tâche et me tourne vers elle afin de lui répondre :

« Mais rassure moi, tu ne fais pas ça tous les jours hein ? Des fois tu changes, tu fais autre chose ? Enfin je veux dire… les livres ne prennent pas la poussière en un jour si ? »

Puis je me rends compte, grâce à elle, qu’effectivement je n’ai pas pris mes cachets et mon café. Je lui fais signe que je reviens et me dirige vers son comptoir où est posé le Saint Graal. J’avale les deux cachets avec le café en rejetant la tête en arrière. Puis au passage je caresse mon chien qui attend sagement près de la porte, somnolant à moitié. Quelques secondes après, je reviens vers elle et je me remets à mes livres. Mes yeux se posent aussitôt sur les livres et je me rends compte que je connais la plupart des gens présentés sur ces livres. Curieuse, je demande à Belle s’il y a mon histoire, mon livre. Elle m’explique qu’Henry, le fils de la maire, a un livre qui regroupe toutes nos histoires. Puis elle me demande de lui parler de moi pour savoir si oui ou non j’ai un livre. Je réfléchis quelques instants à ce que je vais dire. Je ne vais peut-être pas parler de ma lycanthropie tout de suite. Surtout qu’elle pourrait en parler à je ne sais qui.

« Alors hm… tout le monde m’appelait Boucle d’Or. Et hm… il y avait une meute de loup pas loin de mon village. Ça te parle ? »

J’étais curieuse de savoir si d’autres étaient ici, avec moi, dans la même merde. S’ils vivaient la même chose que moi, les transformations, la colère et le reste. Mais avec moi, c’est toujours donnant-donnant. Alors tout en sirotant mon café, je lui renvoie l’ascenseur.

« Et toi, dis-moi ? Bien-sûr je connais ton histoire, j’ai vu le Disney et tout mais… tout est vrai ? La tasse qui parle et tout le bordel ? »


Tout est possible dans notre monde. Les objets qui parlent et dansent et font la fête. Etrangement, cette matinée devenait de plus en plus intéressante et au final, ce n’était pas si horrible que ça en avait l’air



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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyMer 18 Mai - 20:15

L'hypocrisie fait les amis
Contrairement à Charlie, c’est les gens faux-cul et hautain que Belle avait en horreur. Et c’est exactement ce qu’était Charlie. Quelque part, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de trouver cette situation triste. Oui, c’est vrai, elle avait pitié pour Charlie. Elle se demandait si elle avait toujours était comme ça, ou si au contraire, elle avait vécu quelque chose qui l’avait rendue comme ça. C’était peut-être juste ça après tout. Elle était peut-être méchante pour se protéger des autres et ne pas souffrir ou re souffrir. Belle pouvait très bien comprendre cette situation. Elle l’avait même un peu vécu quelque part. Rumple avait été comme ça lui aussi. Belle s’en souvenait très bien d’ailleurs. Et la situation n’avait pas été évidente tous les jours. Mais avec du temps, et beaucoup de patience, elle avait réussi à percer la carapace de ce dernier. Si elle avait réussi pour lui, elle pouvait très bien réussir pour Charlie. Ce serait un bon chalenge. Enfin, le faire serait une chose, mais le vouloir en serait une autre. Oui c’est vrai, elle est bienveillante et fait partie de ces personnes qui aiment tout le monde. En même temps, elle n’allait pas s’amuser à détester des personnes sans raison.  Après tout, ce n’était pas sa faute si Charlie se comportait aussi mal. Mais il fallait que Belle se calme et tente de percer le mystère. Si elle écoutait sa mauvaise conscience, elle laisserait Charlie avec sa gueule de bois. Mais elle avait, hélas, une conscience et il était hors de question qu’elle passe du côté obscur. Elle préférait jouer la carte de la gentille fille. Car elle ne devait pas oublier qu’il fallait qu’elle garde un œil sur les archives de la bibliothèque. C’est fou, il y avait de plus en plus de monde qui s’intéressait à cette partie de l’établissement. Heureusement, elle en avait parlé à Régina. On ne savait jamais après tout.  Elle n’en avait pas parlé à son mari car elle ne voulait pas le tenter à utiliser la magie. Contrairement à Régina, il avait du mal à se contrôler une fois qu’il était lancé.
Alors là, c’était la meilleure de l’année. Il fallait vraiment que cette Charlie prenne des cours de comédies. Car ça se voyait vraiment qu’elle faisait un sourire faux cul de chez faux cul. Il ne manquait plus que le faux rire qui allait avec et ce serait le bouquet. Elle lui rendit son sourire et posa le tout devant la jeune femme. Même si elle avait envie de tout lui balancer à la figure. Au moins, ça la dessaoulerait rapidement.

« Alors ça tu vois, j’en doute. Je ne pense pas qu’une cuite puisse tuer une personne. Ou alors, il  aurait vraiment fallu que tu boives largement plus que ce que tu as fait là.»

Plus le temps passait, plus elle se demandait si c’était une bonne idée de lui avoir proposé de l’aider. Car certains ouvrages étaient vieux donc relativement fragile. La jeune bibliothécaire y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Et il était clair, qu’un accident pourrait très vite arrivé. La plupart des gens ne comprenait pas pourquoi elle tenait autant à ses livres. Bon, elle n’en était pas au point de leur parlait quand elle les rangeait. Les livres étaient fidèles. Ils ne jugeaient personne au moins. Et ils étaient toujours là pour changer les idées de qui voulait les lire. Belle avait passé énormément de temps avec eux. Ils avaient rythmé la plupart de ses journées durant toute sa vie. Qu’elle soit triste, insomniaque, ou qu’elle s’ennuie, ils avaient toujours répondu présent. Le meilleur souvenir qu’elle avait, c’était un livre qu’une fée du nom de Hilda lui avait fait découvrir. Elle avait pu être l’héroïne de son livre, et ça, ça avait vraiment été fantastique. Ça fonctionnait avec des numéros et selon ce qu’elle choisissait, l’histoire prenait une tournure différente. Heureusement pour Belle, il avait tellement de possibilité, qu’elle en avait eue pour des mois à le terminer. Elle espérait retrouver la personne qui avait écrit ce livre d’ailleurs.

« Non, rassures toi, je ne fais pas ça tous les jours. En règle générale, c’est tous les deux mois, ou tous les mois. Tout dépend de leur état. Les seuls que je fais souvent, ce sont ceux qui sont plus fragile que les autres.  »

Belle regarda Charlie prendre son cachet avec son café et regarda ensuite le chien de cette dernière. Elle sourit en la regardant le caresser. Comme quoi, elle était capable de donner de l’affection à un autre être vivant. Elle se remit ensuite à sa tâche. Elle écouta ensuite Charlie lui donner quelques informations sur son histoire à elle. Elle se mit ensuite à réfléchir. Boucle d’or hummm. Elle fit fonctionner sa mémoire. Elle était persuadée de l’avoir déjà lu d’ailleurs. Elle s’éloigna un peu tout en regardant ses étagères et prit un livre dans ses mains. Elle regarda ensuite la couverture du livre qui s’intitulait « Boucle d’or et les trois ours ». Elle revint avec le livre dans ses mains. Elle ne connaissait qu’une version de l’histoire de Charlie. Mais elle ne voyait pas le rapport avec la meute de loup. Elle ne connaissait que l’histoire de base. Elle revint donc avec le livre dans ses mains et elle le posa sur la table qui se trouvait juste derrière elles. Charlie pourrait ainsi le consulter. Elle pourrait faire une pause par la même occasion.

« Le seul livre qui pourrait correspondre à ce que tu me dis, c’est « Boucle d’or et les trois ours. Mais au sujet de la meute, si tu veux que je puisse t’aider, il faudrait que tu m’en dises d’avantage.  »

Elle avait beau faire fonctionner sa mémoire, elle ne se souvenait pas que des loups en faisaient partie. Il faudrait peut-être qu’elle demande à Charlie d’aller voir Henry. Il n’y a que lui qui serait susceptible de lui répondre. Il connaissait des histoires que Belle ne connaissait peut-être pas.

« Non, j’aurai largement préféré. Dans le Disney, Belle a une fin assez sympa et pendant qu’elle est prisonnière de la bête, elle a des amis à qui parler. Je n’ai, malheureusement, pas eu cette chance. »

Oh oui, elle aurait vraiment voulu avoir des tasses qui parlent, un chandelier qui chante et un repose pied qui se prend pour un chien. Mais malheureusement, ça n’avait pas été le cas. Il faudrait que Charlie lise son histoire si elle voulait tout connaître de Belle.

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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyDim 5 Juin - 19:05

L'hypocrisie fait les amis
Je pense que la vie est faite de concessions. Enfin je veux dire, nombreuses sont les personnes qui font des choses pour servir leurs intérêts et non parce que ça leur plait. On sympathise avec un ennemi pour en tuer un autre. On va à une soirée mondaine pour être dans les bonnes grâces de Madame la Maire. On rend à service pour qu’en retour, on nous en rende un plus important. Je fais ami-ami avec Belle, cette bibliothécaire perdue sur son nuage de poussière de livre, pour retrouver ma meute. Le retrouver lui, Warren. Et le tuer de mes propres mains. Le tuer comme il a tué les miens sans une seule once de regret. Il ne m’avait même pas dit la vérité. Alors oui, je m’en foutais de Belle, de savoir qu’elle ne m’aimait pas, parce que miséricorde, elle ne m’aime pas. Je m’en foutais de perdre mon temps à ranger ses foutus livres du moment qu’elle me laisse le champ libre aux archives afin que je le retrouve. Mais en attendant, je devais l’aider, faire bonne figure tout en sachant que mon jeu d’actrice est minable. Dès que quelqu’un m’insupporte, ça se lit directement sur mon visage. J’ai les traits expressifs, ce n’est pas de ma faute. Et ça, je pense que Belle l’a compris.

Mais au final, elle n’est pas si méchante. Avec son air de prude et tous ses bouquins, elle ne peut être que gentille. Mais elle est trop niaise à mon goût, on dirait qu’elle ne se laisse pas aller, qu’elle reste dans sa zone de confort. Malgré, je la remercie pour ses cachets et son café. Elle me dit qu’une cuite ne m’aurait pas tuée. Je le savais. C’était juste manière de dire. Je me force à lâcher un petit rire avant de répondre :

« Ouais je le sais mais j’ai bu pas mal. Facile une bouteille de vodka à moi seule. Et j’ai même pas vomi »

Je ne vomis jamais. Mes capacités à me régénérer sont trop élevées, ce qui fait que je ne peux à peine être bourrée. C’est pour ça que je force à chaque fois. Mais j’ai quand même la gueule de bois le lendemain. Ça ne dure pas longtemps, mais ça dure assez pour me faire chier. Je la vois qui regarde mes moindres faits et gestes, comme si j’allais les bouffer ses bouquins. Ils ne sont pas en sucre, ils ne vont pas s’abimer ou se dissoudre sous mes doigts. Et puis quand bien même j’en abimerai un, je ne vois pas ce que ça peut faire. Dans ce monde-là, on a des tablettes et autres ordinateurs. On peut facilement retrouver des ouvrages sur Internet alors qu’elle arrête de me fixer comme ça ou je la bouffe. Ce boulot est répétitif et long et chiant et bordel heureusement, elle ne fait pas ça tous les jours. Belle me dit qu’elle le fait une fois tous les deux mois ou une fois par mois. Et évidemment, je tombe sur ce jour-là moi.

« En quoi ils sont plus fragiles que les autres ? »

C’est vrai quoi. Ça ne reste que du papier, ils ne lui disent « Belle nous n’allons pas bien » ou je ne sais quoi. Enfin quoique, c’est possible. Je m’attends à tout ici alors bon. J’en viens ensuite à lui parler un peu de moi. Vraiment un peu. Le minimum. Mais je voulais savoir si moi aussi j’avais mon histoire. J’étais curieuse, c’est tout. La bibliothécaire semble réfléchir un instant puis elle part vers une autre étagère. Je m’assois sur la table derrière moi en l’attendant et je termine mon café d’un traitre. Je lance mon gobelet en mode ballon de basket et il atterrit droit dans la poubelle. Je m’épate. Elle revient et pose un livre sur la table, à côté de moi. ‘Boucle d’or et les trois ours’. Ours ? Mais je lui ai parlé d’une meute. Je la regarde sceptique puis elle explique son choix. J’acquiesce de la tête avant de lui répondre :

« Ouais, ça semble coller. Faudrait que je lise je pense. Ça te dérange pas si on prend une pause hein ? »

Je descends de la table pour pouvoir mieux observer le livre. Je me tiens donc debout devant mais avant, je pose une question à Belle, lui demandant si son histoire à elle est similaire à celle du célèbre dessin animé. Elle me dit que c’est différent. Ah. Elle est de suite moins intéressante.

« Oh. Merde, c’est con. Je suis déçue du coup, je voulais voir un chandelier qui parle »

Bref, revenons à mes moutons. Je regarde le livre devant moi et je l’ouvre. Ok gros nuages de poussière. Je toussote avant de me mettre à lire en diagonale. Bordel c’est chiant. Mes yeux se mélangent, je perds ma ligne. Je feuillette donc le livre puis je le ferme. C’est chiant. Ça m’ennuie.

« Bon, des passages que j’ai pu lire vite fait, y’a des ressemblances. Mais bien évidemment, ils n’évoquent pas la tuerie à mon village, le fait que je sois la seule rescapée et que les ours, soient des loups. »

Je suis frustrée. Et agacée. Ce n’est même pas ma véritable histoire, comment je suis censée avoir une identité avec ça moi sans déconner. Je souffle et me rassois sur la table, poussant le livre au plus loin de moi. Je pose mes coudes sur mes cuisses et mon menton entre mes mains, telle une enfant boudeuse. Et puis je me suis dit que lui dire mon histoire pourrait peut-être lui servir à trouver un nouvel ouvrage. Je la regarde, souffle dans les airs et lui dis :

« Tu veux que je t’en dise plus ? Tu ferais mieux de t'asseoir, ça risque d’être long »

Je n’avais rien à perdre et puis Belle ne serait pas du genre à raconter les histoires de n’importe qui à n’importe qui. Je pourrais peut-être lui faire confiance finalement.


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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyDim 5 Juin - 22:31

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C’est quand même assez impressionnant ce que certaines personnes sont capable de faire par pur intérêt. De ce côté-là, Charlie était vraiment un excellent exemple. Elle réussissait quand même à faire tout ce que Belle lui disait sans broncher et tout en s’étant pris une cuite monumental. Très franchement, il fallait le faire. Comme quoi, on est vraiment capable de tout quand on est déterminé à obtenir quelque chose. Belle se disait que ça devait quand même être important pour Charlie car dans le cas contraire, elle ne se donnerait pas autant de mal. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui se cachait derrière tout ça. Mais avec un peu de patience, elle pourrait connaître l’histoire de Charlie. Si ça se trouvait, elle avait peut-être ses raisons de se comporter comme elle le faisait. Comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Et Belle était justement une personne relativement patiente. Sans compter qu’elle était contente d’avoir des bras supplémentaire pour l’aider à nettoyer ses étagères et à trier ses livres. Elle y trouvait son compte et elle était contente. Elle verrait plus tard si elle allait vraiment laisser Charlie regarder les archives ou non. Après tout pourquoi pas ? Car contrairement à Louise, elle était un personnage de conte elle y avait donc droit. Elle voyait très bien que Charlie faisait la faux cul, mais elle s’en fichait.

Plus la conversation avançait, plus Belle se disait que Charlie avait vraiment ses raisons de se comporter comme une garce. Elle voulait vraiment savoir pourquoi. Oui, elle avait toujours été curieuse. Ça pouvait être un défaut comme une qualité. Elle avait donc hâte d’entendre la suite. Elle se demandait dans quel état on était lorsque l’on avait trop bu. Qu’est-ce que l’on pouvait bien ressentir ? Car non, Belle n’avait jamais connu cet état et il était hors de questions pour elle qu’elle tente.

« Je te remercie pour ces détails. Je suis contente pour toi que tu n’es pas vomi… Mais cela dit, je me demande comment tu as fait pour ne pas tomber dans le coma. Tu as quand même eu de la chance.»

Trop boire, mais très franchement, à quoi ça sert ? Pourquoi les gens aiment se mettre minable ? Quel est l’intérêt ? A part celui de finir malade ? Belle ne comprenait vraiment pas où se trouvait l’intérêt là-dedans. Sans compter que Charlie devait vraiment être habitué à boire. Car pour ne pas tomber dans un coma en descendant une bouteille de vodka à elle tout seul. Ce n’est pas comme si il s’agissait d’une bouteille de cidre.  Elle se demandait donc si s’était une bonne idée de la laisser s’occuper de ses livres. Car oui, certains ont beaucoup de valeur et pourraient se revendre très cher. Il fallait donc faire attention.  Mais Charlie n’avait pas l’air d’être maladroite malgré tout l’alcool qu’elle s’était descendue la veille. Ce qui était plutôt impressionnant quand on y repensait. Elle avait du mal à comprendre l’intérêt que Belle avait pour les livres. Tout comme Belle avait du mal à comprendre pourquoi Charlie était aussi faux cul avec elle et avec tout le reste de la population. Mais ça, quelque part, elle s’en fichait aussi.

« Ils sont plus vieux, ils ont donc plus de valeurs que les autres. Ce sont des éditions que tu ne trouveras nulle part ailleurs. Ils sont uniques. Ils sont donc fragiles.  »

Elle aurait peut-être mieux fait de se taire. Car maintenant qu’elle savait que les livres avaient une certaine valeur. Mais Belle connaissait par cœur les livres qu’elle avait en sa possession. Donc si un livre venait à manquer, elle saurait tout de suite que Charlie serait partie avec.  Elle se méfiait d’elle comme de la peste. Elle savait que son instinct ne la trompait pas. Elle alla donc chercher le livre qu’elle pensait être celui de son histoire. Avec un peu de chance, Charlie lui parlerait un peu d’elle. Quand elle revint, elle laissa son regard vagabonder sur les étagères et elle était contente du travail qui avait été accompli. Elle pourrait donc passer à autre chose pour la suite car si elle avait dû le faire toute seul, elle en aurait eu pour plusieurs jours. Car elle devait gérer tout le reste de l’établissement. Et mine de rien, elle avait pas mal de chose à faire. Sans compter qu’après son travail, elle donnait encore des cours de lectures à des adultes qui en avaient envie et qui avaient fait appel à ses services.  

«Non pas du tout. C’est même une excellente idée pour tout dire. »

Belle s’appuya elle aussi contre la table.  Charlie avait raison, ça faisait du bien de se poser un peu. Charlie semblait déçu lorsque cette dernière lui dit que l’histoire Disney était différente de ce qu’elle avait vraiment vécu. Si elle avait dû choisir, la version de Disney lui aurait vraiment plus.

« Je suis désolée de te décevoir. Quelque part, j’aurai bien voulu aussi. Je me serais sentie moins seul. »

Belle faillit rire quand elle vit Charlie se prendre un nuage de poussière en pleine figure. C’est bien connu, les personnes méchantes finissent toujours par se faire punir. Mais elle secoua la tête pour chasser cette pensée négative. Elle voyait que le visage de Charlie que la lecture était vraiment très loin d’être son passe-temps favori.

« Est-ce que tu serais d’accord de me raconter ce qu’il s’est passé ? Car ça doit être comme dans mon histoire. La base est vraie mais tout le reste ce n’est vraiment pas ce qu’il s’est passé en vrai. »

C’est peut-être ça le souci. Charlie avait dû vivre quelque chose de traumatisant. Mais il s’était peut-être passé autre chose. Mais quoi ? Belle ne put s’empêcher d’avoir mal au cœur pour elle. Car même si elle ne l’aimait pas, elle ne lui souhaitait pas du malheur pour autant. Elle avait presque envie de poser une de ses mains sur son épaule mais elle préféra se raviser. Ce n’était peut-être pas une très bonne idée. Elle avait quand même envie de l’aider. Il fallait qu’elle trouve comment. Elles pourraient peut-être repartir sur de nouvelles bases ?

« Si tu es d’accord. Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit non plus. Je sais que parler de soi ce n’est pas toujours facile.   »

Belle pourrait peut-être ainsi l’aider à éclairer d’avantage sa lanterne. Il est clair que ça prendrait peut-être du temps et que les deux jeunes femmes ne se feraient pas confiance aussi rapidement. Seul le temps allait pouvoir le dire.


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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyDim 26 Juin - 0:38

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Ouais je sais, je suis une garce. Profiter de Belle ainsi, Belle qui fait très certainement partie des gentils juste pour avoir des informations, ça ne se fait pas. C’est hypocrite, je dois l’avouer. Mais c’est ma nature profonde et jamais je ne changerai, pour qui que ce soit. Le monde est fait ainsi. Mais je veux retrouver Warren, venger la mort de mes parents et des autres villageois. Maintenant que je sais tout, si je le retrouve, il est mort. Je l’achève. Il fera moins le fier après tout ça. Mais voilà, pour l’heure je ne sais pas où il est, ce qu’il fait ou quoi alors je cherche. Et pour mener mes recherches au mieux, je suis obligée d’avoir la bibliothécaire dans la poche. Parce que sans elle, pas d’accès aux archives. Et c’est ce qui m’intéresse le plus, les archives. Alors je n’ai pas le choix, je dois faire l’hypocrite, endurer ses nettoyages de livres, ses complaintes et le reste. Ça m’énerve, je préfèrerais comater chez moi ou au chenil ou même me remettre minable. Mais là, avec elle qui essaye de me faire la morale, c’est d’un ennui mortel. Et qu’est-ce que j’en ai à foutre de ses bouquins sérieux. Vieux ou pas, abimés ou pas, j’m’en fous. En plus ça pue, les livres. Ça sent la poussière, ça sent le vieux et bordel je pourrais presque être stoned rien qu’avec ça. La poussière ça monte au cerveau, ce nest pas des conneries. Je ricane lorsqu’elle me dit que j’aurais pu tomber dans les pommes. Si elle savait. Je ne pourrais jamais tomber dans les pommes tant mon corps se régénère vite. L’avantage d’être une louve je dirais. Mais boire perd de son charme du coup. Ne pas être bourrée, ça craint. Enfin techniquement je peux l’être. Durant trois minutes et quarante-trois secondes environ. Ouais je sais, ça craint. Et c’est pareil pour la drogue. Quoique ça dure plus longtemps. Genre cinq minutes et trente-quatre secondes. Environ. Pourtant, dieu sait que j’en absorbe des quantités énormes. Mais non. Rien n’y fait. Et ça craint, c’est moi qui vous l’dis. Elle parle ensuite de la valeur de ses vieux livres. Editions uniques ? Ça m’étonnerait fortement.

« Mais tu sais qu’avec cette chose qu’on appelle Internet on trouve tout ce que l’on veut ? Acclimate toi à ce nouveau monde, t’en découvriras des choses »


Sérieusement, c’est vrai quoi. Ici on a les moyens de chercher des tas de truc et en quelques secondes on a l’objet de nos recherches. Bien évidemment, j’ai cherché Warren sur Internet. Mais rien n’y fait, ce connard est nulle part. Mais bref, toujours est-il que si jamais je veux faire un braquage, je ne viendrais pas ici. Qui voudrait de ces reliques ? Personne ? Il n’y a que Belle que ça intéresse ça, sans déconner. Elle part un court instant et je souffle, regardant mon chien qui semble se foutre de ma gueule. Privé de croquettes. Elle revient avec un le livre qu’elle pense convenir à mon histoire et lorsque je lui demande une pause, étonnamment elle accepte. Je n’aurais pas cru. Je lui dis que je suis déçue que son histoire soit différente du Disney et qu’elle se serait sentie moins seule. Mdr. Pauvre louloute.

« Quel dommage… »


Je roule des yeux avant d’ouvrir ce bouquin. La poussière me fait tousser et ça l’a fait rire. Je serre les mains sur le livre tentant de me calmer sans la tuer. Ok mauvais timing pour me transformer. Je respire un bon coup et je me calme, lisant quelques phrases. Je la sens qui m’observe. Bordel j’ai horreur de ça. A la fin de ma « lecture » je lui dis que la plupart des choses ne sont pas vraies, c’est même l’opposé et elle me demande de lui en raconter un peu plus et franchement, j’hésite. Je la détaille et j’hausse les épaules, indécise.

« Ouais, mon histoire ce n’est pas du tout ça. Mais vraiment pas du tout. »

Il fallait que je me résigne, je lui raconte. Bon ok, peut-être pas tout, peut-être pas le fait que j’avais tué, que le goût du sang me manquer actuellement et tout mais… j’avais besoin de savoir et je pense que le seul moyen pour ça, c’est de lui raconter. Je lui demande alors si elle veut en savoir plus. Elle me dit que c’est selon moi. Je lève les yeux vers elle et je lui dis :

« Alors c’est parti. Au risque de me répéter, je te conseille de t’asseoir vraiment. »

Et je commence mon récit. Je lui parle de mon enfance joyeuse, entourée de mon père et ma mère qui m’adorait comme on adore le soleil après un rude hiver. Je lui parle un peu d’eux. De ma mère derrière son rouet, de mon père dans les bois. Je lui parle de mon surnom, donné grâce à mes longs cheveux blonds de l’époque. Ouais maintenant, ils ont perdu de leurs boucles.  Puis je lui parle de ce jour funeste lorsqu’une meute de loups énormes a tué tout le monde. Je frissonne. J’ai les larmes aux yeux. Je les ravale. Je suis insensible bordel. Je me dois de l’être. Je lui parle de ce loup noir qui m’a regardé, qui m’a épargné. Je lui parle de comment j’ai enterré tous ces corps de villageois que je connaissais tous. Je lui parle de ma traque. De ces années en solitaire, traquant, si ça se trouve, une chimère. Je lui parle de mon arrivé à la meute. De la ressemblance avec le livre lorsque que j’ai mangé et bu la nourriture qu’il restait avant d’aller dormir dans un lit. Je lui parle de mon réveil par le loup noir. Ce même loup noir qui m’avait épargnée. Puis je lui parle du restant de la meute. Je lui parle de la morsure. De mon malaise. De mon réveil en tant que louve. Je lui parle de Warren. Warren ce loup noir. Je lui précise qu’il avait effacé mes souvenirs en me mordant. Il avait effacé tout ce qu’il s’était passé avant que je vienne dans la clairière. J’ai tout retrouvé à la levée de la Malédiction. Je lui parle de ma vie en tant que loup-garou. Les transformations et le reste. Je ne lui parle pas du sang, des massacres et autres. Oh que non. Je ne veux pas qu’elle appelle le shérif. Puis je m’arrête là. A bout de souffle. J’ai parlé pendant une demi-heure. D’une petite voix, je lui dis :

« Voilà, tu sais tout… J'suis un monstre »

Je baisse les bras, j’abandonne. Parler de tout ça à réveiller de vieilles blessures et je me rends que j'irais bien que lorsque j'aurai retrouver Warren. Je ne vais pas bien. J'ai tout perdu. Et les restants d'alcool et la fatigue n'arrange rien.  Au final, malgré tout, j’ai décidé de lui faire confiance. Car elle seule peut m’aider.



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MessageSujet: Re: L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie   L'hypocrisie fait les amis - Belle&Charlie EmptyDim 26 Juin - 10:46

Belle French a écrit:
L'hypocrisie fait les amis
C’est quand même assez impressionnant ce que certaines personnes sont capable de faire par pur intérêt. De ce côté-là, Charlie était vraiment un excellent exemple. Elle réussissait quand même à faire tout ce que Belle lui disait sans broncher et tout en s’étant pris une cuite monumental. Très franchement, il fallait le faire. Comme quoi, on est vraiment capable de tout quand on est déterminé à obtenir quelque chose. Belle se disait que ça devait quand même être important pour Charlie car dans le cas contraire, elle ne se donnerait pas autant de mal. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui se cachait derrière tout ça. Mais avec un peu de patience, elle pourrait connaître l’histoire de Charlie. Si ça se trouvait, elle avait peut-être ses raisons de se comporter comme elle le faisait. Comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Et Belle était justement une personne relativement patiente. Sans compter qu’elle était contente d’avoir des bras supplémentaire pour l’aider à nettoyer ses étagères et à trier ses livres. Elle y trouvait son compte et elle était contente. Elle verrait plus tard si elle allait vraiment laisser Charlie regarder les archives ou non. Après tout pourquoi pas ? Car contrairement à Louise, elle était un personnage de conte elle y avait donc droit. Elle voyait très bien que Charlie faisait la faux cul, mais elle s’en fichait.

Plus la conversation avançait, plus Belle se disait que Charlie avait vraiment ses raisons de se comporter comme une garce. Elle voulait vraiment savoir pourquoi. Oui, elle avait toujours été curieuse. Ça pouvait être un défaut comme une qualité. Elle avait donc hâte d’entendre la suite. Elle se demandait dans quel état on était lorsque l’on avait trop bu. Qu’est-ce que l’on pouvait bien ressentir ? Car non, Belle n’avait jamais connu cet état et il était hors de questions pour elle qu’elle tente.

« Je te remercie pour ces détails. Je suis contente pour toi que tu n’es pas vomi… Mais cela dit, je me demande comment tu as fait pour ne pas tomber dans le coma. Tu as quand même eu de la chance.»

Trop boire, mais très franchement, à quoi ça sert ? Pourquoi les gens aiment se mettre minable ? Quel est l’intérêt ? A part celui de finir malade ? Belle ne comprenait vraiment pas où se trouvait l’intérêt là-dedans. Sans compter que Charlie devait vraiment être habitué à boire. Car pour ne pas tomber dans un coma en descendant une bouteille de vodka à elle tout seul. Ce n’est pas comme si il s’agissait d’une bouteille de cidre.  Elle se demandait donc si s’était une bonne idée de la laisser s’occuper de ses livres. Car oui, certains ont beaucoup de valeur et pourraient se revendre très cher. Il fallait donc faire attention.  Mais Charlie n’avait pas l’air d’être maladroite malgré tout l’alcool qu’elle s’était descendue la veille. Ce qui était plutôt impressionnant quand on y repensait. Elle avait du mal à comprendre l’intérêt que Belle avait pour les livres. Tout comme Belle avait du mal à comprendre pourquoi Charlie était aussi faux cul avec elle et avec tout le reste de la population. Mais ça, quelque part, elle s’en fichait aussi.

« Ils sont plus vieux, ils ont donc plus de valeurs que les autres. Ce sont des éditions que tu ne trouveras nulle part ailleurs. Ils sont uniques. Ils sont donc fragiles.  »

Elle aurait peut-être mieux fait de se taire. Car maintenant qu’elle savait que les livres avaient une certaine valeur. Mais Belle connaissait par cœur les livres qu’elle avait en sa possession. Donc si un livre venait à manquer, elle saurait tout de suite que Charlie serait partie avec.  Elle se méfiait d’elle comme de la peste. Elle savait que son instinct ne la trompait pas. Elle alla donc chercher le livre qu’elle pensait être celui de son histoire. Avec un peu de chance, Charlie lui parlerait un peu d’elle. Quand elle revint, elle laissa son regard vagabonder sur les étagères et elle était contente du travail qui avait été accompli. Elle pourrait donc passer à autre chose pour la suite car si elle avait dû le faire toute seul, elle en aurait eu pour plusieurs jours. Car elle devait gérer tout le reste de l’établissement. Et mine de rien, elle avait pas mal de chose à faire. Sans compter qu’après son travail, elle donnait encore des cours de lectures à des adultes qui en avaient envie et qui avaient fait appel à ses services.  

«Non pas du tout. C’est même une excellente idée pour tout dire. »

Belle s’appuya elle aussi contre la table.  Charlie avait raison, ça faisait du bien de se poser un peu. Charlie semblait déçu lorsque cette dernière lui dit que l’histoire Disney était différente de ce qu’elle avait vraiment vécu. Si elle avait dû choisir, la version de Disney lui aurait vraiment plus.

« Je suis désolée de te décevoir. Quelque part, j’aurai bien voulu aussi. Je me serais sentie moins seul. »

Belle faillit rire quand elle vit Charlie se prendre un nuage de poussière en pleine figure. C’est bien connu, les personnes méchantes finissent toujours par se faire punir. Mais elle secoua la tête pour chasser cette pensée négative. Elle voyait que le visage de Charlie que la lecture était vraiment très loin d’être son passe-temps favori.

« Est-ce que tu serais d’accord de me raconter ce qu’il s’est passé ? Car ça doit être comme dans mon histoire. La base est vraie mais tout le reste ce n’est vraiment pas ce qu’il s’est passé en vrai. »

C’est peut-être ça le souci. Charlie avait dû vivre quelque chose de traumatisant. Mais il s’était peut-être passé autre chose. Mais quoi ? Belle ne put s’empêcher d’avoir mal au cœur pour elle. Car même si elle ne l’aimait pas, elle ne lui souhaitait pas du malheur pour autant. Elle avait presque envie de poser une de ses mains sur son épaule mais elle préféra se raviser. Ce n’était peut-être pas une très bonne idée. Elle avait quand même envie de l’aider. Il fallait qu’elle trouve comment. Elles pourraient peut-être repartir sur de nouvelles bases ?

« Si tu es d’accord. Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit non plus. Je sais que parler de soi ce n’est pas toujours facile.   »

Belle pourrait peut-être ainsi l’aider à éclairer d’avantage sa lanterne. Il est clair que ça prendrait peut-être du temps et que les deux jeunes femmes ne se feraient pas confiance aussi rapidement. Seul le temps allait pouvoir le dire.


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