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 boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)

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Grace Blackheart
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MessageSujet: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyDim 13 Sep - 12:33

patins à glace et strings à plumes.
On s’est rencontrés, on a discutés, c’est génial mais au lever du soleil la réalité nous a rattrapés. (Emma Swan & Nana)

Au final, on pouvait bien me faire la réputation que l’on voulait, les affaires ne tournaient que trop bien. Si vous ne trouviez pas même un poste en tant que caissière dans la petite supérette du coin, ou en tant que vendeuse de poulets sur le marché, alors il vous suffisait de venir au PsyChic pour postuler. Pour peu que vous ayez une plastique plus ou moins attirante, vous étiez sûre d’avoir un bon salaire, sans compter les bons pourboires que vous ramenez tous les soirs. Mais depuis l’ouverture de mon entreprise, le demandes d’emploi ne faisaient qu’augmenter, les entretiens aussi, et plus le temps passait, plus j’en voyais de belles. Au départ, c’étaient des femmes bien trop rondes pour pouvoir cacher toutes les autres sur la scène. Et puis les surprises devenaient plus grandes au fil des entretiens. Je me retrouvais en ce moment-même sur le trottoir devant mon club, un besoin de prendre un coup de frais après ce qu’il venait de se passer. Mon dernier entretien. Comme ça, une femme tout à fait charmante. Souriante, avenante, le profil parfait de mes dames. Jusqu’au moment où elle s’était mise en culotte. En culotte. Le bout de tissu que l’on garde pour les pucelles. Mais croyez-moi, ce n’était pas le pire. Elle n’avait même pas eu besoin d’écarter les cuisses pour que je lui dise de quitter la pièce sur le champ. Un buisson bien fourni qui dépassait, sachant que les clients venaient ici principalement pour retrouver ce qu’ils obtenaient dans les films de boules, je ne pouvais pas me permettre de vendre des femmes qui avaient l’intérieur de la culotte qui ressemblait plus à un poulpe ou une méduse qu’à un objet sexuel. Y avait mieux, pour redresser les bananes masculines, même s’il s’agissait de celle de Simplet, le nain de compèt’ qui ne devait pas savoir faire la différence entre un saule pleureur et un harmonica.

Sur ces réflexions profondes, j’allumais une seconde clope. À moins qu’il s’agisse déjà de la troisième, je n’y faisais plus attention. D’ailleurs, j’allais devoir me serrer la ceinture pour le reste de la soirée, car le paquet était presque vide. Au pire, je trouverais bien un pigeon à qui taxer une ou deux cigarettes, mais il fallait vraiment que j’apprenne à réguler ma consommation. Mon regard fixé au fond du paquet menaçant de se vider, mes yeux furent attiré par la multitude de couleurs fluos d’un string à plumes. Ce devait être Elsa, ou Rosa, ou Cathy, ou Paola. Un nom à la con comme ça, il y en avait tellement ici que je m’y perdais. « Hé ça, ça doit rester à l’intérieur » dis-je en désignant le tout petit bout de tissu qui cachait le minimum. Le vent soufflait ce soir, et je ne voulais pas voir mon matériel partir avec lui dans une tempête de plumes de toutes les couleurs. « Dépêches-toi de te changer si tu veux ta pause, sinon je te jure que je te les fait bouffer, les factures que je paie pour tes uniformes à la con... » Elle me jetait un bref regard noir, sans oser rien dire pour autant, et laissa tomber la clope qu’elle avait à peine allumée. Je la récupérais, finalement je n’avais pas besoin d’en demander pour en avoir. Je jetais un coup d’oeil aux jambes affolantes de mon employée. Ses talons et sa tenue les mettait clairement en valeur, mais je pensais réduire l’achat de sucrerie si je ne voulais pas qu’elles finissent par devenir deux baobabs de gelée périmée.

String-à-plumes ne revint pas récupérer sa clope, et tant mieux. Elle avait sûrement décidé que ce soir, elle préférerait passer son temps de pause à jouer au strip-poker avec un vieux matelot fripé en manque de moules qu’à se niquer les poumons avec sa patronne. Et j’étais la dernière à m’en plaindre. La plupart des gonzesses ici n’avaient de toute façon pas plus de conversation qu’une courgette. Pourtant, je ne savais pas si ma place était vraiment là dehors, ce soir… Je voyais une tignasse blonde venir dans ma direction, et je reconnaissais déjà la fille du couple le plus niais de la terre. Et si vous voulez mon avis, cette vieille huître desséchée ne venait pas par-là pour le plaisir de voir des petits culs...

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Dernière édition par N. Grace Blackheart le Dim 13 Mar - 2:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyJeu 17 Sep - 2:47


EMMA SWAN & NANA BLACKHEART
String à plumes & patin à glaces.

Comme si ma vie n’était pas assez merdique comme ça ? A bout de nerfs, je donne un coup de pied dans la roue de ma cox, même en sachant pertinemment que ça ne m’aidera en rien.  Des jurons brisent le silence des lieux,  en même temps,  seule une légère musique s’élève non loin de là.  Bambi aurait mérité que je ne freine pas comme une demeurée alors qu’il traversait la route à la recherche de sa foutue mère.  Je me revois braquer de toutes mes forces, avant de piler devant le fessier blanc du faon suicidaire. La prochaine fois c’est quoi qui m’attend ? Une marmotte ? Et merde… Mon premier réflexe est de me saisir de mon portable qui bien entendu, est déchargé. Si en rentrant ce soir Killian ne m’attends pas avec une flute de champagne à la main et un bon bain, je sens que je vais commettre un meurtre. De rage, mon téléphone passe son baptême de l’air sur le siège de la banquette arrière.  Après avoir fait les cents pas, maudit la terre entière, les sept nains y compris,  je finis par souffler lourdement en m’appuyant dos contre la coccinelle jaune qui me sert de moyen de déplacement.  Sérieusement, il y a des jours où je me dis que j’aurai du rester à Boston, à Boston, ils ont des trains en cas de galère, à Storybrooke, on a quoi comme moyen de transport  en commun? Des calèches pour faire le tour du parc ! Des putains de calèches !  Je crois que ma tentative de rester zen est destinée à mourir comme la mère de Bambi… Foutus bestiole ! Je pourrais tenter d’user de ma magie pour faire redémarrer mon moteur, mais avec la chance que je me trimballe aujourd’hui, j’ai plus de chance que le sort se retourne contre moi et je finirai changée en pantin !  Bref, je tente une unième fois d’user de la bonne vieille manière : un démarrage humain… mais le moteur de la cox semble s’en foutre totalement.

Génial… je n’ai plus qu’une seule et unique solution autre que celle de me tirer une balle avec mon arme de service : aller demander un coup de main au Psychic club. La proprio et moi, on se connaît bien,  plusieurs fois je fais des visites de « courtoisie » pour  la sauver d’un ou deux type lourd au possible qui s’énerve de ne pas avoir le droit de cuissage sur la marchandise que propose la blonde. Autant dire que l’option « je me tire une balle histoire de sauver les meubles » flirte à nouveau avec mon esprit l’espace d’un instant. De loin je vois la blonde, sans pour une fois la trouer le sein à l’air, devant son établissement, en train de tirer sur sa clope comme si il s’agissait d’une… Positive, Emma, positive. Je feins un sourire  en me rapprochant d’elle, autant ne pas enclencher les hostilités si je veux avoir des chances de lui emprunter un foutu téléphone qui sauverait un tant soit peu ma journée.  « Miss Blackheart…  Je pense que vous m’en devez une depuis la fois ou je vous ai trouvé le sein mis à l’air par le type qui voulait à tout prix savoir si la patronne du Psychic avait la poitrine refaite… Vous savez, le fameux soir de la soirée de charité de Storybrooke… » Epique cette soirée d’ailleurs quand on y pense, j’avais trouvé la blondinette, tentant de mettre un coup de pied dans les partie intimes de deux types qui la maintenaient par les poignets et l’empêchait un quelconque mouvement. Autant dire qu’avoir vu son sein, ça rapproche.  Je m’apprête à lui demander si je peux lui emprunter un téléphone quand je vois un type en string à paillettes, patins à glace autour du coup sortir en courant du club et maquillé comme un Drak Queen. Tête d’anus en me voyant, comprenez le type à moitié à poil dans la rue,  repars en courant dans la boite sans avoir même adressé un seul mot à sa patronne. Je me tourne vers elle, un sourcil levé : «  C’est moi ou un type en string à paillette vient de débarquer sur le trottoir ? » Oui, autant dire que j’en oublierai presque mes soucis mécaniques. J’ai bien dit, presque, jamais je ne deviendrai une cliente assidue du Psychic, la prochaine fois, autant buter Bambi et toute sa famille…

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MessageSujet: Re: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyVen 18 Sep - 22:55

Le pire, c’était que j’étais sur le point de rentrer avant de l’apercevoir foncer droit sur moi, telle la queue de l’un de ces puceaux que j’ai eu l’occasion de déflorer. Faut dire aussi que nous nous sommes quittées dans une situation des plus glauques, la dernière fois, et que je n’avais pas eu le temps nécessaire pour oublier cet épisode. Je me sentais plus ou moins redevable, si toutefois je devais quoi que ce soit à quelqu’un, et j’avais horreur de ça. Et je devrais devenir voyante, parce que vous ne savez pas à quel point je peux mettre le doigt dans le mille, quand je ne le mets pas dans la moule. Bref, la tignasse blonde venait d’un pas ferme dans ma direction, elle m’avait déjà repérée, et elle avait sûrement déjà repéré que j’avais remarqué qu’elle m’avait repérée. Aussi, je ne pouvais pas me cacher discrètement derrière le comptoir. Je me contentais d’élargir aussi suffisant que je le pouvais, bras croisés sur la poitrine, en attendant de voir ce qu’elle me voulait. Malgré le faible sourire que je croyais distinguer sur sa bouille un peu trop sérieuse, elle n’avait pas l’air d’emmener une bouteille de champagne avec elle, je m’attendais aux pires nouvelles, jusqu’à l’inspection hygiénique improvisée. Et là je serais sûrement un peu dans la merde.

« Mademoiselle Swan… » Et aussitôt elle m’annonçait la couleur. Promis, la prochaine fois je me dégote une boule de cristal et j’ouvre un stand quelque part pour tirer des cartes. Ça me changera. Maintenant qu’elle m’avait quelquefois rendu un petit service ou deux, il fallait que je les lui rende. « Depuis le temps que l’on se connaît, on a eu le temps de se rapprocher, d’être plus intimes si tu vois ce que je veux dire, du coup tu ne verras aucun inconvénient à ce que je te tutoies ? » Je poussais un soupir, je redevenais un poil plus sérieuse. J’avais cette étrange faculté de passer d’une seconde à l’autre d’un extrême à un autre, d’une humeur à son opposée. « Bon accouches, tu as besoin de quoi ? »

Elle m’aurait sûrement répondu si ce jeunot n’était pas venu à ce moment-là. Je l’avais embauché la semaine dernière, plus par pitié que par envie ou nécessité. Il n’avait pas le corps de l’Apollon parfait, et je le poussais à la salle de musculation dès que je le pouvais, mais il lui restait encore pas mal de métier à apprendre. Il avait droit à sa pause, ce devait être un gars de style fumeur aussi, mais dès que ses yeux s’étaient posés sur la fille du couple le plus niais du monde, il avait détallé comme une belette. Il va falloir que je lui apprenne comment fonctionnent les gens civilisés. Swan ne pouvait de toute façon pas faire grand chose à l’établissement, quant à reconnaître ce type dans la rue une fois qu’il est démaquillé n’est pas chose aisée… M’enfin, ça ne m’étonnerait pas, et ça ne me dérangerait pas non plus, de ne pas le revoir ici demain. « Oui désolée, je pense que son poste ici ne sera que temporaire, il avait besoin de ronds pour ses études, ou un truc du genre, comme la plupart de ceux qui viennent bosser ici, ils ont toujours une bonne raison… mais si tu veux, je te le laisse pour la nuit, je peux te faire un prix d’ami et t’offrir le verre de whisky qui va avec, ça se voit pas comme ça mais c’est peut-être un bon coup... » Lui, je ne l’avais pas encore essayé, et c’était plutôt l’envie qui m’en manquait.

« Mais de toute façon on n’est pas là pour parler de mes employés, si ? Qu’est-ce que tu me voulais ? Un deuxième verre de whisky et on peut s’arranger, non ? » Je n’avais peut-être rien à craindre du tout, mais par prévention, quelques verres de whisky ne se refusaient pas.

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MessageSujet: Re: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyDim 18 Oct - 18:18


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Rien n’aurait pu laisser entendre que Grace et moi soyons un jour ami… Absolument rien ne pouvait nous lier par les liens sacré de l’amitié. Je veux dire, peut être par la passé si je l’avais connu quand j’étais une gamine paumée, sans le sou, et sans famille, elle m’aurait surement mis le grappin dessus et aujourd’hui ou serait-je ? En train de me tremousser le fessier sur une piste de danse au cœur du Psychic Club… Non, de loin, je préfère la vie que j’avais eu et mon job de sheriff associé au rang de sauveuse. De toute façon, autant lui laisser les strings à plumes et à paillettes, c’était tout sauf ma vie. Storybrooke est parfois surprenante, on peut avoir un couvent dans le quartier juxtaposant celui ou se trouve le club de strip-tease… C’est à se demander comment était le monde des contes, et quels étaient les habitants qui le peuplaient. Parfois j’ai vraiment l’impression que tous sont à moitié cinglés, enfin tous, c’est soit l’un soit l’autre. Mais beaucoup d’entre eux ont été au cœur de complots, de fins terribles, et maintenant de retrouvent dans cette petite bourgade du Maine à contempler leur propre spleen. Grace ne fait pas exception à la règle, à ce que m’en disent mes dossiers, elle était Psyché dans  le monde des contes, désormais elle était gérante d’un club ou la vertu a autant de valeur qu’une peau de banane jetée dans une benne.  Qu’en dirait les dieux qu’elles avait autrefois vénéré ?

Mais assez pensé, j’avais d’autres chat à fouetter, et je n’allais pas m’attarder ici, j’avais juste besoin d’un téléphone en état de marche, même si pour ça j’allais devoir faire face à un type en tutu qui venait de s’infiltrer dans les lieux alors qu’ils venait de me surprendre avec sa patronne. Qu’on se tutoie, elle veut aussi me palper la fesse et me payer une bière. Mais soit, autant dire que je devais la jouer fine, même si depuis cette fameuse histoire à Town Hall, elle m’en devait une.  Un sourcil, cependant, se leva quand je l’entendis me dire qu’elle souhaitait que l’ont soit plus intime. Comment refuser sa proposition, je n’avais pas ma cox sous la main pour l’assommer dans la portière. Lointains souvenirs avec l’un des cas de Storybrooke que j’avais arrêté pour vol de pizza.  Ouais, certains sont vraiment des cas par ici.  «  Intime… Si tu comtpes me faire danser sur un table, tu peux te fourrer ton doigt ou je pense Grace. Mais va pour le tutoiement. » Bon, elle avait raison, autant ne pas tourner autour du pot et se lancer corps et âme afin que je parte d’ici le plus rapidement possible.  Maudissant intérieurement ma foutue vieille bagnole qui m’attendait sagement sur le bord de la route sans daigner démarrer, je me tordis un instant le doigts avant de me lancer, haïssant le fait de devoir lui demander le moindre service.  «  Bon, autant ne pas passer par 4 chemins… J’ai ma bug qui vient de tomber en rade, et comme un fait exprès, plus de batteries sur mon portable. » Je m’attendais à ce qu’elle éclate de rire, se foutant ouvertement de moi et ramenant la troupe de danseurs à la plume dans le cul, se prenant pour des paons ne se ramène pour que je sois le clou de leur spectacle. «  Je te rappelle que j’ai une arme de service chérie… Si tu veux un autre trou, n’hésites pas à éclater de rire. Quoique ça pourrait être utile te connaissant… » Un sourire appuyé montrait que je plaisantais, même si il y a une part de vrai dans chacune des paroles dites, il paraît.

Cependant, je n’étais pas contre prendre un remontant, après tout, je n’étais pas prête de reconduire, Killian viendrait surement avec la dépanneuse, si j’arrivais à le joindre, sinon je n’avais pas le choix, je me tournerai vers mon père, mais autant dire que je ne voulais pas qu’il me trouve dans un endroit pareil. «  Ca tient toujours pour le verre de Whisky ? Ca me permettra surement de faire l’impasse sur le fait que des gosses pourraient passer devant ton établissement et tomber nez à nez avec une nana à moitié a poil. A moins que tu ne comptes donner des cours d’anatomie à tous les puceaux de la ville. » Etre cash, ça me ressemblait et c’était peut être le seul et unique point que nous avions en commun, Grace et moi. Sans attendre de réponse, exaspérée par la foutu poisse qui était mienne, et sans attendre l’invitation de la propriétaire, je m’aventurais vers l’entrée de la boite. «  Bon, je suppose que tu n’as pas planqué ni le téléphone, ni la bouteille de Whisky dans ton soutient gorge ? Sérieux Grace, faudra que tu m’expliques un jour comment t’as pu cotoyer l’Olympe et te retrouver maintenant avec des types qui se foutent des plumes dans les fesses… Chacun ses fantasmes, tout ça, je sais, mais moi j’ai jamais adhérer, a moins que ça raporte considérablement… »


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MessageSujet: Re: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyDim 25 Oct - 21:06

On avait régulièrement de la clientèle féminine au PsyChic. Bon certes, on avait statistiquement plus de mâles en manque d’alcool ou de courbes qu’autre chose, mais on avait quelques clientes tout de même. Pourtant, Emma Swan devait faire partie des seules clientes blacklistées sans l’être. Il suffisait que les plus jeunes de l’entreprise l’aperçoivent pour fuir à l’autre bout du bâtiment. C’était sans grande surprise, et légèrement désespérée, que je regardais un jeune homme fuir aussi ridiculement que le lui permettait sa tenue de travail. Il fallait avoir une certaine expérience au sein de l’établissement pour savoir que l’on pouvait travailler tranquillement, sans même craindre la représentation blonde et sexy de l’autorité en ville.

« Et comment veux-tu que je t’aide, chérie ? Y a pas écrit mécano sur mon front… » Oui, malheureusement sa voiture était tombée en panne, ça arrivait toujours dans des endroits pas possible. Ça m’était arrivé sur une aire d’autoroute, un mauvais choix dans l’essence ou un truc du genre. Quand j'y repense, sur le moment j'avais plus eu l'air d'une racoleuse que d'une pauvre demoiselle en détresse. Au sheriff, ça arrivait près d’un club des moins fréquentables. Mais heureusement pour elle, elle ne pouvait que passer un bon moment en ma compagnie. Et au pire, ça alimenterait quelques rumeurs sur son compte et ça ne lui ferait pas de mal. « Mais je dois sûrement avoir un chargeur de portable quelque part… au pire avec ta tête, tu pourras sûrement racketter sans trop de souci un jeune ici, y en a qui seraient prêts à vendre père et mère pour ne pas avoir de souci avec le commissariat… » Comme si travailler ici était une activité illégale… Comme si c’était une honte, même. Et comme si mettre trois plumes dans le cul valait trois ans de prison ferme.
« N’essaie pas de faire de l’humour… visiblement, tu n’as pas un don pour ça, aussi je ne vais pas rire de tes mésaventures afin de ne pas te faire croire que tu as une chance dans le domaine humoristique. Secondo, des trous j’en ai déjà bien assez pour deux ou trois – dans de plus rares occasions – hommes à la fois, et je ne crois pas avoir la surface corporelle nécessaire pour qu’un quatrième engin vienne se garer. Mais peut-être devrais-tu mettre ce genre d’exercices en pratique sur ton mec. Je suis sûre que plus d’un danseur ici rêverait de l’avoir pour le dessert. » Et moi aussi, d’ailleurs. « Aller, entres dans mon antre ma chérie, il est l’heure de boire ! »

Et joignant le geste à la parole, j’entraînais le sex symbol de la Malédiction au PsyChic. « Quant aux puceaux de la ville… ils font bien ce qu’ils veulent de ce que leur anatomie leur met à disposition, et ça vaut aussi pour ton fils ! Et me concernant, ce ne sont pas les puceaux qui m’intéressent… je les préfère avec un peu plus d’entraînement. » La concentration personnel + clients apportait une chaleur dans la grande pièce éclairées par des néons rosés. A droite, les danseurs apportaient un petit plus à une musique qui serait parfaite pour baiser. Enfin, je crois. Bizarrement, une musique ne m’a jamais donné envie de coucher avec le premier venu. J’en ai connu qui seraient tout à fait émoustillés si par hasard du Rihanna venait à passer à la radio. Je crois que je ne nage pas dans le même délire qu’eux, et pourtant je n’ai pas de mal à inonder mon string. Mais je crois que je m’égare.
A gauche, le bar s’était comme mis sur pause. Du bar, on entendait facilement les entrées et sorties des clients. Aussi, l’arrivée d’une autre blonde bien moulée – autre que moi – avait attiré les regards. Le barman était la bouche grande ouverte, certains clients s’étaient tournés, le nez à moitié dans leur verre, les yeux vitreux qui essayaient de calculer la sheriff. Je commandais deux whiskys. « C’est que je planque la bouteille de Whisky. C’est bizarre hein, qui penserait trouver une telle boisson dans un tel endroit ? » dis-je ironiquement. « Remplis bien le verre mon chéri, on a une invitée d’exception ce soir ! »

Ce ne fut pas compliqué d’obtenir deux tabourets libres contre le comptoir. La patronne et la sheriff, c’était un combo gagnant et quand ils le voulaient, les plus rustres savaient faire preuve d’un peu de galanterie. Je souriais aux paroles d’Emma à propos de l’Olympe et compagnie. « Si tu avais relu un peu les légendes mythologiques, tu saurais que les personnes qui peuplent l’Olympe ne sont pas si chastes que ça… Et pour ta gouverne, je n’ai jamais vécu à l’Olympe d’ailleurs. Quant à mon niveau de dégradation… je dirais que c’est la faute de mon mari, enfin de celui que j’avais là-bas. Avec un gars qui s’appelle Éros, il y a de quoi faire des folies, si tu vois ce que je veux dire… » Je ponctuais ma phrase d’un plus grand sourire, le genre un peu salace. Je l’aimais bien celui-là. Mais passons. « En parlant de folies, si tu as besoin de pimenter un peu ton couple avant qu’il ne ressemble à celui de tes parents – ne m’en veux pas hein, mais je ne connais pas plus plan-plan qu’eux – n’hésites pas à demander quelques conseils à tata Nana. Motus et bouche cousue, promis… »
Je finissais d’une traite le verre que le barman nous avait servi. Je ne prenais pas la peine de vérifier si notre deuxième blonde sexy avait fini le sien pour en commander deux autres. « Tu n’avais peut-être pas prévu de passer dans le coin ce soir, mais tu viens si rarement, ce serait bête de partir aussi vite… allez si tu veux c’est moi qui te ramène à la fin de notre journée. Je dois sûrement avoir dans mon téléphone rose – comme j’aime bien l’appeler – le numéro d’un plombier bien membré… Aller, pas la peine de résister, détends-toi blondie et viens passer un peu de bon temps. Avec ces voleurs de pizzas qui doivent sûrement te fatiguer, tu as juste besoin de te détendre un peu… je n’ai pas raison ? »

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MessageSujet: Re: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyVen 15 Jan - 18:09


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Non c’est sur et certain qu’il n’y avait pas écrit « mécano » sur la tête de la blonde face à moi, il y avait autre chose d’écrit, mais passons, je ne voudrais pas choquer les plus jeunes. Je me retrouvais donc, sans portable avec pour compagnie l’autre cochonne et sa bande de gogos danseurs qui se mettent des plumes dans le fessier. Passons, si elle pouvait au moins me filer un téléphone, autant dire que je n’avais pas le choix. Encore heureux qu’ils n’aient pas de terrasse à disposition, sinon on verrait défiler des string à poils tout au long de la journée, non ca restait dans le cadre de sa boite de striptease, et autant dire que je ne peux rien y faire. Bref.

« Je vais éviter de jouer de mon statut pour réquisitionner un portable, au pire je t’emprunte ton téléphone, il y a certains numéros que je connais pas cœur… » Sérieusement, j’aurai l’air de me prostituer pour un chargeur, c’est comme racketter des gamins pour avoir un crayon à la sortie des écoles, c’est pitoyable. Au pire je serai capable de rentrer à pieds, même si je mettais plus d’une heure, rien à foutre Ce n’est pas que j’étais choquée par les lieux, non, il m’en fallait plus. A une période de ma vie j’étais tellement paumée et sans véritables repaires que j’aurai été capable de devenir barman dans un endroit comme celui ci. Si elle croyait avoir à faire à une oie blanche, elle se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. « Le manque d’humour est un trait que nous partageons, chérie… Maintenant, tu peux faire ce que tu veux de ton corps, même un marathon du cul, c’est pas mon soucis que tu te prennes pour une autoroute. Peut être que dans quelques années tu me diras : ce qui me console de souffler bientôt ma soixantième bougie, c'est que dans sexagénaire il y a sexe. Ouais, en fait je t’imagine assez bien… Et ne t’en fais pas pour ma relation avec mon mec comme tu le dis, j’ai assez d’imagination sans avoir besoin de tes conseils. Personne ne le touche, si ce n’est moi. » Autant dire que je n’étais pas adepte au triolisme ou à la partouse, non, tout ça ce n’était pas pour moi, la je serai obligée de devoir abuser de mon autorité et me servir de mon arme de service. Règle numéro 1, je ne partage pas, règle numéro 2 je ne me partage pas. Perso je suis un peu comme un bernard l’hermite, je n’ai besoin que d’une seule coquille pour être heureuse : celle de Killian. Pas besoin d’avoir un amant caché dans l’armoire.

Je suivais la patronne des lieux jusqu’au bar, après tout je n’avais pas le choix… Je crois un type aux cheveux casqué par un gel bon marché ( a moins que ça ne soit pas que du gel…Mon dieu … ) qui me lançait un regard surpris comme si j’allais foutre des billets dans le premier slip que je croisais. Je levais les yeux au ciel à sa remarque, lui donnant un coup de coude dans l’épaule. « Tu laisses mon fils en dehors de ça, conseil d’amie… Je ne parlais pas de ce genre de puceau, mais plutôt des vieux garçons que le PsyChic attire. Même si pour ta consommation personnelle, les prends avec de l’expériences est tout de suite plus… revigorant. » L’ambiance des lieux était comment dire ? Spéciale… une musique d’orgue aurait fait particulièrement tâche dans les lieux… Des néons roses, du velours, des types qui se trémoussent sur la pistes, des clients aussi bien féminins que masculins qui regardes les stars de seconde zones employé par la blonde. Ouais, pas mon style, sincèrement qui peut être excité par ça ? Ouais, ceux qui sont en manque, des vieux garçons en passant par la ménagère de 50 ans qui a oublié ce qu’était un pénis. Notre arrivée avait fait mouche, le bar et ses occupants s’était cristallisés, mais je n’en tenais pas rigueur, prenant place à coté de Grace qui venait de me dire de me poser. Obtempère Emma, obtempère, t’as pas le choix, me murmurais-je mentalement. Je levais les yeux au ciel à sa remarque, ne relevant pas alors que le verre de Whisky venait de se poser devant moi. Je n’avais pas envie de boire, mais si je voulais qu’elle me donne un coup de main, je n’avais pas le choix. Fais chier.

Sérieusement ? Etait-elle véritablement en train de me faire un cours sur la mythologie. Sirotant mon verre, je lui répondais, mettant une main dans la poche de ma veste. Je remarquais que j’avais du perdre mon rouge à lèvre quelque part dans la boite, et merde. Journée de merde . « Je ne suis pas sans savoir que la Grèce antique, plus particulièrement les dieux avaient un coté assez ouvert sexuellement parlant. A l’image d’Hadès qui a enlevé sa propre nièce pour en faire sa femme. Sérieusement, tu es le reflet de ton époque Grace, tu pourrais limite en être fière. Maintenant, avec un type qui s’appelle Eros, c’est clair que tu ne devais pas être la vierge effarouchée que ton apparence laisserait supposer… Sérieusement tu fais une fixette Grace… Et comme je te l’ai dit, tout va bien dans mon couple, j’ai plus de fantaisie que mes parents, j’ai de quoi faire avec un pirate dans mon lit, crois moi. Inutile de coller ton oreille aux vitres de ma chambre pour entendre quoi que ce soit, il suffit qu’Henry ne soit pas présent pour avoir des échos… » Pourquoi devais-je lui donner des détails sur ma vie sexuelle ? Sérieusement ? Sans même m’en rendre compte, je venais de finir mon verre de Whisky, et merde. Il fallait que j’y aille molo sinon j’allais finir par rentrer à quatre pattes chez moi, autant dire que le pirate qui partageait ma vie risquait de mal le prendre. Elle avait du remarquer mon verre vide parce que le barman venait de poser deux nouveaux verres. Je suis dans la merde. « De toute façon, je n’ai pas le choix c’est ça ? Sinon tu ne m’aideras pas … Soit, je reste un peu, mais ne compte pas sur moi pour me taper l’un de tes village people, les hiboux c’est pas mon style. Je te l’ai dit, je suis plus branchée pirate. C’est déjà plus viril qu’un plombier. Mon tuyauterie n’a pas besoin d’une révision, je… » J’allait continuer ma phrase, mais détournant un instant le regard vers la piste de dance, je remarquais que l’un des gogos danseurs était en train de s’étaler du rouge à lèvre sur le torse… MON PUTAIN DE ROUGE A LEVRE. « Putain je vais le buter… » Inutile de dire que je n’avais pas besoin de carte de visite pour ça, au pire j’avais un bouchon de chambre que je me ferai un plaisir de lui faire bouffer… Putain de journée de merde.  



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Grace Blackheart
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MessageSujet: Re: boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace)   boy meets girl, boy falls in love, girl doesn’t. (emma&grace) EmptyDim 17 Jan - 14:08

Quand Emma parlait d’user de son statut pour réquisitionner un portable, je me fis tout de suite une scène assez chaude incluant la Sauveuse en tenue légère de sheriff. Je souriais. « Si tu veux mon téléphone… alors il faudrait aller le chercher à mon appartement, je l’ai laissé chez moi. De préférence en voiture. Oh ! Tu n’en as pas. » Je crois qu’elle ne m’avait pas comprise. Je ne parlais pas de prostitution dans sa quête d’un chargeur, je parlais plutôt d’inspirer la peur par la tête de la représentante de l’autorité dans cette petite bourgade de dépravés. Mais finalement, l’idée que notre serrée du cul puisse vendre un peu son cul contre un peu de batterie sur son téléphone illuminait ma soirée. Rien de mieux qu’une bonne pipe pour recharger les batteries, tiens ! Emma pouvait bien se faire passer pour une femme sérieuse, elle n’avait rien de la bonne sœur – le contraire de sa mère si vous voulez mon avis, je me demande encore comment ses parents ont su faire un enfant. « Je sens tellement de jalousie dans tes propos… à soixante ans je m’éclaterai encore au pieu tandis que toi tu attraperas peut-être encore à l’aide de ton déambulateur des voleurs de pizza, tentant désespérément de les attirer avec une part de pepperoni dans la poche. Je ne suis même pas sûre que tu t’éclates, même à ton âge. Une nana aussi frigide, avec un mec qui pourrait te défoncer l’orifice s’il se trompe de main en voulant te mettre un doigt… y a des fois, j’ai presque de la peine pour toi. » Emma était arrivée au meilleur moment de la soirée, quand les clients n’étaient pas encore tous bourrés et collants, au point de faire des avances dégueulasses à la patronne même de l’établissement, c’était le moment auquel on faisait encore attention à la musique lounge et à l'odeur d'encens du côté du bar, avant que ce soit l’heure où beaucoup partaient littéralement en couilles. J’adorais mon PsyChic et comment je l’avais organisé, ce qui me déplaisait en revanche, c’étaient les clients. Tous n’incarnaient pas les idéaux qu’une patronne de club de ce genre aimerait voir ici, je veux dire, en terme de client régulier. Cependant, je comptais bien garder cette femme un peu plus longtemps que quelques minutes le temps qu’elle trouve une solution pour sa caisse. Il était déjà rare de l’avoir dans les lieux, je n’avais pas l’intention de la laisser partir dans la minute où elle se serait arrangée.

On s’installait au bar, le mec à ma gauche avait déjà la tête collée sur le comptoir, le verre vide encore sous l’emprise de sa main. J’appelais le barman. « Celui-là tu ne le ressers plus, il est déjà ivre. Et s’il insiste, dis-lui qu’on a le sheriff ! » Autant, tant que les clients payaient, ça ne me dérangeait pas de les servir. Mais il paraît qu’on n’avait plus le droit de servir si le client était en état d’ébriété apparente. Et avec Emma dans les pattes, je préférais m’éviter les ennuis. Quoique je pourrais toujours balancer la rumeur comme quoi elle avait longtemps traîné au PsyChic… j’aurais même plein de témoins pour appuyer mes dires. « T’inquiète pas pour ton fils, chérie. Je ne tire jamais personne par la peau du cul pour venir jusqu’ici. Si il vient de lui-même, par contre… bon, et pour un peu qu’il ne soit pas désagréable à regarder, je pourrais voir pour lui trouver un contrat quelque part. Ne crois pas non plus que tous ceux qui travaillent ici se prostituent… regarde mon barman, je crois qu’il n’a jamais tiré son coup entre ces murs, » dis-je en englobant la salle de mes bras. Non mais c’est vrai, on associait souvent trop rapidement mon établissement à un lieu de débauche, limite à un bordel. Mais avant le sexe, il y avait d’abord le plaisir des yeux et des sens, et une ambiance qu’on ne trouvait nulle part ailleurs. Le sexe ici, ce n’était pas si présent que les gens voulaient bien le dire. Par contre, mes parties de jambes en l’air avec le mec de la sécurité, je dis pas… mais nous changeons de sujet !

Finalement, elle avait l’air d’en savoir plus long sur les dieux que sa blondeur le laissait paraître. « Bon alors ainsi, tu n’as pas besoin d’être étonnée sur le fait que je me sois dévergondée. Et puis si mes attitudes te choquent, vas donc voir les camionneurs qui squattent l’endroit, je suis un bégonia à côté d’eux ! » Je ne pouvais pas employer le mot ange. Même avec le pire dépravé pour comparaison, on ne pouvait pas tellement me qualifier d’ange. Bégonia, ça sonnait bien, tiens. « Et n’essaie pas de me faire croire que tu es épanouie au pieu ma chérie… avec les mains qu’a ton homme, tu ne peux pas l’être. » Non mais imaginez un peu la scène. Personnellement, la seule chose que je pourrais faire avec un mec qui a un crochet à la place de la main, ce serait de l’accrocher à un porte-manteau ou autre, et l’initier à des pratiques un peu malsaines. « Genre les fessées, il ne t’en met jamais ? Non, je suis formelle ! Une levrette sans fessée, c’est comme une raclette sans fromage, c’est inconcevable ! » Remarquez, une raclette sans levrette sur la banquette, c’est tout aussi inconcevable. Je ne sais pas d’où je débitais autant de conneries, je ne pense pas que le seul verre de whisky que j’ai pris de la soirée m’ait fait cette effet-là. Non mais c’était comme si une voix dans ma tête m’avait dit de dire ça. C’est pas grave, la phrase collait au personnage. « Et puis oui, la levrette c’est bien. Je vois que t’as pris un peu de la brioche depuis la dernière fois qu’on s’est vues. Un peu d’exercice – sous-entendu un peu de levrette – te ferait le plus grand bien. Rien que pour ta silhouette. Et puis rien de mieux que de voir une paire de miches se balancer… » Putain sérieux, ce devait être la Sauveuse qui me faisait autant d’effet ! Je ne parlais pas aussi facilement de cul avec n’importe qui, pourtant.
Elle était sur le point de me dire que tout allait bien dans sa vie de couple, qu’elle n’avait pas besoin de compenser avec n’importe lequel de mes employés ici, j’étais sur le point de lui dire que je n’avais pas que des hiboux, comme elle le disait, que j’avais aussi des mecs déguisés en leprechaun, et d’autres beaucoup plus softs, mais elle commençait à piquer une crise intérieure. Je me tournais dans la direction de son regard, et voyais celui qui se faisait appeler Adam. Je crois que c’était ça. En train de s’étaler un rouge à lèvre en même temps qu’il se carressait les mamelles. Je ne voyais pas comment il pensait exciter quelqu’un comme ça, et j’espérais que ce n’était pas ainsi qu’il s’excitait lui. Mais la scène me faisait sourire. Oh, et j’imaginais que le rouge à lèvre était celui de notre blonde ? « Tu vas avoir des soucis, chéri, » dis-je à l’intention du bonhomme. Mais il ne m’entendait sûrement pas. Au moins, j’aurais tenté de le prévenir. « Bon, Emma… je te défie d’enlever ton soutien-gorge panthère de cougar – ne dis pas le contraire, je le vois de là, avec les lumières ton haut est transparent… Bref, je te défie de l’enlever et de l’enfiler sur le bonhomme qui s’amuse avec ton maquillage. Je suis sûre que ça pourrait l’exciter… » J’allais faire de cette coincée une dépravée en l’espace de quelques heures.

Je m’enfilais un deuxième verre de whisky, je ne me rappelais déjà plus l’avoir commandé. La fatigue sûrement. C’était pas un seul verre qui allait me rendre pompette. Si ? Je fus soudain prise d’une bouffée de chaleur. Bon, c’était quoi le numéro ce soir, j’allais faire le coup de la ménopause ? Je pense que le combo beaucoup de fatigue + un tout petit peu d’alcool ne me réussissait pas. Je m’éventais de mes mains, et puis supportant mal le string qui me rentrait dans les fesses, je l’enlevais de la façon la plus grâcieuse dont j’étais capable. Rose, représentant l’héroïne des dessin-animés des enfants, Dora l’Exploratrice, en version trash, c’était typique dans mon tiroir à sous-vêtements. Parmi mes dessous à la fois enfantin et détourné, j’avais notamment Ariel et Cendrillon. Bref, me débarrassant du dessous, légèrement mouillé, je le lançais par-dessus mon épaule – comme tout touriste aurait lancé une pièce dans une fontaine – de la façon dont mes danseuses lançaient parfois leur jarretière aux clients. J’en revenais à la Sauveuse. « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu mouilles ? Vas te passer un coup de papier toilette si tu veux ! » Puis, de retour vers le barman. « T’attends quoi, bonhomme ? Ils sont où nos verres ? Oh et tant que t’y es, j’ai faim, fais-nous des sandwichs, ou des tartines, ou des toasts à la rillettes ou à la tapenade. Ce que tu veux. Merci. Moi aussi, je t’aime. »

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