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 Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]

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Regina Mills
Regina Mills


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MessageSujet: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMar 17 Nov - 20:11


Un WE en amoureux bien mérité !
▽ Regina  & Robin





Un week-end en amoureux. Regina avait l’impression de l’avoir attendu pendant des semaines. Sans arrêt, elle ou Robin était accaparé par les obligations que requéraient leurs fonctions respectives. Mais ils avaient réussi à se planifier un week-end rien qu’à eux, sans les enfants, et surtout sans le travail. Ils avaient délégué leurs tâches, ainsi Regina avait confié la ville à Mary-Margaret, et Robin savait qu’il pouvait compter sur Emma et David pour faire tourner la boutique, enfin, façon de parler. Quant aux enfants, Henry passait le week-end chez les Charmant, tandis que Roland restait avec les Joyeux Compagnons.
Regina avait donc préparé un petit week-end en amoureux pour son homme, sans que ce dernier ne se doute le moins du monde de ce qu’elle manigançait. Henry l’avait quelque peu aidée à trouver des idées. Ce gamin était fabuleux, et sa maman adoptive n’en finissait plus de lui trouver de nouvelles qualités à mesure qu’il grandissait.
C’est donc avec un regard malicieux que vendredi soir, Regina accueillit Robin qui rentrait du travail, en déclarant que le week-end en tête à tête pouvait commencer. Les garçons étaient déjà partis dans leurs foyers d’accueil du week-end.

-Je te préviens, ce ne sera pas un week-end reposant, dit-elle en le laissant entrer avant de l’embrasser.

Une fois la porte refermée derrière lui, il put remarquer que la maison était uniquement éclairée par des bougies qui jonchaient les meubles, le sol, le rebord des marches d’escalier… Tout cela conférait une ambiance très romantique et intimiste aux différentes pièces de la maison. Alors que l’adjoint du shérif pouvait observer cela, sa compagne lui retira sa veste pour la ranger dans le placard de l’entrée. Sans tarder, elle lui prit les mains et l’emmena vers la salle à manger, d’où émanait une délicieuse odeur. La table était mise avec la plus jolie vaisselle de la maison. De gros chandeliers en argent pourvus de bougie éclairaient la table qui était décorée de pétales de roses rouges. Regina fit asseoir Robin à sa place avant de soulever la cloche qui recouvrait son assiette et qui était destinée à maintenir le repas au chaud. Ainsi, il put découvrir que son plat préféré de ce monde avait été concocté avec soin par sa bien-aimée : des spaghettis à la carbonara. Il va sans dire que madame le maire avait aussi fait les pâtes elle-même. Elle s’installa à son tour.

-J’espère que je ne me suis pas trompée, dit-elle en toute fausse modestie avec un sourire en coin.

Elle savait très bien que c’était son plat préféré puisqu’il prenait quasiment tout le temps ça lorsqu’ils sortaient au restaurant, et il déplorait souvent le fait que chez Granny ils n’en servaient pas, ou rarement, ce qui faisait en général sourire Regina. Bref, ce soir, en guise de prélude à leur week-end rien qu’à eux, elle avait eu envie de lui faire plaisir avec ce dîner. Et ce n’était pas tout.
Après le dîner, Regina emmena son homme au premier étage, les escaliers étant eux aussi cernés par les bougies qui éclairaient leur chemin, ainsi que quelques pétales de roses, pour arriver à la salle de bains, où un bain moussant tout chaud les attendait. La baignoire était, elle aussi, entourée de bougies et de pétales. De quoi détendre son homme après sa lourde semaine de travail. Elle l’aida à se déshabiller, en fit de même, et ensemble ils entrèrent dans l’eau chaude et parfumée contenue dans la belle et vaste baignoire en marbre. Regina entreprit de masser les épaules musclées de son homme qui avaient probablement besoin d’être délassées, espaçant de temps à autre ses mouvements par des baisers sur sa nuque.
Vous vous en doutez, ce bain salvateur fut suivi d’une nuit partiellement torride, avant que Morphée n’accueille dans ses bras les deux amants. Au petit matin, la belle brune se réveilla avant son homme, qui visiblement avait besoin de repos. Elle lui déposa un délicat baiser sur le front avant de se lever pour aller préparer le petit déjeuner. En descendant,  elle usa d’un peu de magie pour faire disparaitre toutes les bougies éteintes et autres pétales de rose qui jalonnaient encore le sol, avant d’arriver à la cuisine pour préparer du café et des pancakes qu’appréciait tant son bel archer. Pendant que le café coulait dans la cafetière, elle en profita pour checker ses messages sur son portable qu’elle avait laissé à charger dans la cuisine. Henry lui avait écrit, comme promis.

« Salut maman ! Tout va bien, hier soir on a regardé un film avec les grands-parents, et aujourd’hui on va faire du bateau avec Killian. Pas trop de bêtises hier soir ? Gros bisous je t’aime ».

Regina secoua la tête avec un sourire avant de lui répondre à son tour, faisant exprès d’omettre la réponse à sa question.

« Amuse-toi bien, mon chéri, passe un bon week-end. Je t’embrasse et t’aime très fort. <3 »

Oui, depuis qu’il lui avait appris à faire les cœurs en sms, elle aimait bien lui en envoyer… et à Robin aussi. Que voulez-vous, l’Amour change les gens, et avec Robin, Regina était différente. En mieux, bien entendu. Il l’aidait à devenir une personne meilleure. A ses côtés, les efforts n’en étaient plus.
Le café et les pancakes prêts, madame Mills plaça le tout sur un plateau avec deux tasses et sous-tasses, petites assiettes et couverts, sans oublier le précieux sirop d’érable dont raffolaient les hommes de la maison sur leurs pancakes, et monta tout cela en direction de la chambre. Voyant que monsieur Locksley dormait encore, elle décida de le réveiller en douceur. Il commençait à se faire tard. Elle déposa le plateau sur un petit guéridon et entrouvit doucement les rideaux avant de venir s’asseoir au bord du lit du coté de Robin. Elle ne put s’empêcher de le regarder dormir encore quelques secondes, avec un sourire attendri, avant de lui caresser doucement le visage.

-Debout, Amour… murmura-t-elle en lui caressant les cheveux.

Quand enfin elle put voir le bleu de ses iris, elle lui prit la main et déposa un baiser sur le dos de celle-ci.

-Tu as bien dormi, ma petite marmotte ? demanda-t-elle avec un sourire amusé. Je suis désolée de te réveiller, mais il est déjà tard… On a plusieurs choses à faire. Mais promis, demain tu pourras dormir jusqu’à midi si tu veux.

Un autre sourire, un baiser sur les lèvres cette fois, et elle le laissa s’asseoir pour lui poser le plateau du petit déjeuner sur les genoux.

-J’espère que tu as faim, lui dit-elle en lui servant une tasse de café.


(c) AMIANTE


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Robin Locksley
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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyLun 7 Déc - 0:29

Robin & Regina ₰ UN week-end bien mérité

I just know you saved my life, you saved me. I'mma be alright, you saved me. How can I stand next to you all alone and do nothing at all? It starts in my hands, straight to my bones, head spinning when you fall. With my heart safe and sound, I stay. And my feet on the ground, I say. I've never been higher. Let the world catch fire. Living, loving, I stay. ▲ Hedley




Quand on aime vraiment quelqu'un, on sait qu'un emprunte un chemin sinueux. Enfin, je veux dire, que le véritable amour ne peut et ne doit être insipide, il ne peut être calme autant qu'une courbe sinusoïdale à l'arrêt. Les disputes, aussi violentes et inutiles soient-elles, doivent tôt ou tard poindre à l'horizon et mettre à l'épreuve notre quotidienneté. Qu'on ose me dire le contraire ? L'amour est quelque chose d'imparfait et c'est ce qui en fait sa force. La perfection à la longue c'est ennuyant, ça n'étaye pas notre besoin de nous remettre en question, d'accepter nos tords, d'avancer tout simplement. Tout ça pour dire qu'on doit souffrir un peu pour venir intensément notre bonheur. Je m'en veux encore d'avoir passé trois jours à dormir au poste de police, trois jours muré dans mon silence, ne prenant pas soin de répondre aux appels et multiples sms de Regina. Je me suis convaincu d'avoir beaucoup de travail, trop pour gérer ma vie sentimentale. Jamais encore nous nous étions disputé aussi intensément et j'en arrive à me dire que j'ai été bien bête et que la fatigue ne doit en aucun cas être un prétexte pour justifier une telle attitude.J'ai donc accepté, avant hier  de rentrer, mais par fierté je n'ai pas encore cherché à me faire pardonner. Mais nul doute que c'est une affaire à suivre. J'aime Regina plus que tout et à ce titre, j'ai obligation de me dépasser pour faire oublier mon comportement de mufle. L'espace d'un instant j'ai entrevu une douce perspective pour enfin parvenir à faire oublier la récente dispute, le fameux week-end en amoureux, que nous avions prévu depuis déjà une semaine. Et oui, ça n'était pas trop tard et un sms avait suffi pour me redonner une once d'espoir et de quoi sourire. Après concertation, nous avions donc opté pour le week-end à venir, une concertation pour laquelle j'avais aussi mobilisé Emma et David, qui au vu de la relative quiétude qui régnait ces derniers jours, avaient accepté que je m'octroie deux jours de repos.  Regina de son côté, avait réussi à confier Henry à Mary-Margareth. Quant à Roland, il s'était fait un plaisir de mettre les voiles pour aller passer le week-end avec Petit Jean et les autres Merry Men, qui avaient gentiment accepté de s'occuper de lui. Tuck fut à l'origine de la proposition,  car il avait bien compris qu'il était impératif que je passe un peu de temps seul avec Regina. Décidément cet homme ne cessera jamais de me surprendre.

Assis à mon bureau, faisant mine de mettre à jour quelques procès verbaux, je ne pouvais m'empêcher de fixer la pendule murale. Les aiguilles qui semblaient galopées à un rythme incertain, achevaient de mettre à mal mon impatience, de plus en plus grandissante. 17h semblait si loin et si près à la fois. Mon excitation quant à elle était pourvue de la même ferveur. Il me tardait de prendre mes affaires, de rentrer et de m'enfermer tout le week-end avec pour seule compagnie celle de mon âme-soeur. En attendant, il me fallait faire preuve de patience et rester imperturbable. Pour lutter, je m'étais même permis de bannir mon portable de mon bureau, le laissant ainsi seul dans la poche de ma veste. Propriétaire indigne, qui en guise de défense, vous rétorquera que cet objet est un tentateur aguerri qui monopolise mon attention, à tel point que je ne puis me résoudre à travailler correctement.Je luttais donc pour ne pas plonger la main dans la poche de ma veste et m'enquérir de la situation. J'ignorais si Regina était dans le même état d'impatience. Elle demeurait bien mystérieuse depuis hier, était-ce de bon augure ? D'ici quelques minutes je serais fixé, en attendant, il me fallait terminer de ranger les procès verbaux pour ensuite prétendre à la liberté. Le crayon à bille noir et l'agrafeuse étaient ainsi mes meilleurs alliés, pour trier et mettre en ordre les pilles de papiers. Malgré l'excitation, je mettais un point d'orgue à ce que tout soit parfaitement rangé. Ainsi absorbé dans ma tâche, je ne voyais plus les minutes défilaient et lors qu’enfin j'eus terminé, je pus m'en aller avec l'impression d'avoir bien avancé.


En route pour un weekend en amoureux ! Chaque mètre loin de Regina était ainsi une torture que je ne pouvais atténuer avec les limitations de vitesse, que je me devais de respecter en tant qu'adjoint du shérif, ajoutez à cela, les quelques feux rouges, qui s'étaient semblerait-il tous ligués contre moi ce soir. La mâchoire serrait et les mains fixaient au volant, j'attendais impatiemment l’événement du feu "vert" pour reprendre ma route. Et lors qu’enfin la maison de style victorien se présenta à moi, mon cœur s'emballa tant l'excitation se faisait grande. Impatient, je ne pris même pas la peine de refermer ma voiture et c'est au pas de course que je rejoignais la maison. J'eus à peine le temps de passer le seuil de la porte, qu'une belle brune se présenta à moi pour m'accueillir tout sourire. Son regard aux accents chocolatés, en disait long sur la malice qui l'animait. Hors le claquement de ses talons contre le marbre du sol, aucun bruit ne régnait dans l'habitation, ce qui laissait à penser que nous étions enfin seuls. Regina, outrageusement sexy s'approcha de moi et déposa un léger baiser sur mes lèvres, me faisant savoir que le week-end ne serait pas reposant, ce qui contrastait avec l'atmosphère intimiste et reposante imposée par la lueur de la vingtaine de bougies qui tapissaient les lieux.  "-Hum, pas de tout repos... Te connaissant, j'ose imaginé que ça risque d'être sportif." Elle leva un sourcil et se mordit la lèvre pour attester mes dires. Mes mains joueuses, glissèrent le long de ses hanches pour se poser sur ses magnifiques petites fesses que je me plaisais à prendre en main, audacieux à souhait avant de l'embrasser avec ardeur. "-Vous êtes bien sexy ce soir madame le maire" lui dis-je tandis qu'elle retirait ma veste pour  la ranger dans le placard à l'entrée. "-Qu'est-ce que tu me réserves ?" Elle resta silencieuse et me prit les mains pour me conduire vers la salle à manger où mon odorat fut assaillit par une délicieuse odeur au combien familière.Curieux, je me prenais aux jeux et je me surpris même à fermer les yeux pour laisser la surprise me gagner. Une fois immobile, j'entrouvris les paupières pour constater que je me trouvais face à une table élégamment dressée. La présence de deux gros chandeliers et les quelques pétales de roses conféraient à cette belle table, une atmosphère au combien romantique, balayant ainsi les dernières tensions qui nous avaient assaillis ces derniers jours. Alors que je pris place, Regina retira, le sourire aux lèvres, la cloche qui recouvrait mon assiette et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un plat de spaghettis à la carbonara. L'odeur remonta jusqu'à mes narines, mon sourire redoubla en intensité et tel un enfant à qui l'on offre une surprise, je jubilais. Regina prit place en face ravie de l'effet produit.


"-Tiens tiens, mon plat préféré. Madame le Maire maîtrise bien son sujet!" Observatrice et pourvue (je pense) d'une bonne mémoire, Regina connaissait mon amour pour cette préparation de pâtes que je prenais souvent lorsque nous sortions au restaurant. J'entends par là, hors des mûrs de Granny, qui comble de l'affront, acceptait de servir des lasagnes congelées et se refusait à préparer de malheureuses pâtes à la carbonara. J'avais beau apprécié la gérante, je m'offusquais cependant de ne pas voir mon plat préféré sur le menu. Mais soit, il y avait d'autres restaurants en ville et je pouvais me targuer d'avoir un véritable cordon bleu à la maison. Et une fois encore Regina le prouvait. Bien sûr les mauvaises langues se plairont à rétorquer qu'il est facile de concocter ce plat, mais ces mêmes mauvaises langues omettrons volontairement de mettre en avant le fait que tout était fait maison, qu'aucun détail n'avait été négligés dans la confection de mon plat préféré qui ainsi présenté, me faisait déjà salivé. "-Merci chérie d'avoir œuvré aux fourneaux pour me faire plaisir. Je vais devoir me creuser la tête pour à mon tour te faire plaisir. Mais je sais déjà comment m'y prendre" Mon regard outrageusement provocateur, en disait long sur ce que j'avais en tête et il me tardait déjà de goûter au dessert.


La suite se passa à l'étage où Regina me conduisit avec cette même malice dans le regard. Le chemin était balisé par une ligne de bougies et quelques pétales de roses qui nous conduisirent donc jusque dans la salle de bains. La baignoire emplit d'un bain moussant, laissait échapper quelques volutes de fumées. Les bougies continuaient à nous éclairer, conférant une atmosphère très érotique à la pièce, ce qui n'était pas pour me déplaire. "-Ah je vois, un bon bain pour oublier une dure journée" Regina s'approcha sans me quitter du regard et commença à me délester du trop plein de vêtements que je portais, pour ensuite en faire de même sur elle. Sans attendre une seconde de plus et parce que ce bain relaxant me faisait terriblement envie ( et pas que ça d'ailleurs) nous entrâmes dans la baignoire, nous immergeant progressivement. Les mains chaudes de l'ancienne reine, vinrent se poser sur mes épaules légèrement nouées après une rude journée. "-Hum...." dis-je en fermant les yeux, vaincu par ce doux contact. Nul besoin de magie, elle ne connaissait que trop bien mes points sensibles, mais je pouvais me targuer d'en savoir autant sur elle. Puis vinrent les baisers  dans la nuque, qui eurent raison de mes dernières résistances, je ne pouvais que m'abandonner présentement avant de laisser la passion et la curiosité me consumer à petit feu. "-Dis-moi, on ne l'a encore jamais fais dans la salle de bains encore moins dans la baignoire." Il n'est jamais trop tard pour se rattraper. Je vous épargne ce qui est arrivé, car c'était...torride, terriblement torride. Nous avons par la suite quitter la baignoire pour rejoindre notre chambre et terrassés par la fatigue et les quelques intenses minutes que nous venions de vivre dans cette même baignoire, nous avons laissé Morphée nous emporter sans résistance.


Si je suis amoureux ? Ah ça oui, terriblement, totalement, outrageusement, incroyablement... Malgré notre première dispute (certainement pas la dernière au vu de nos caractères) je crois, je suis même sûr, d'être encore plus amoureux de cette femme qui m'a permis d'entrevoir  une seconde chance que je n'espérais plus et qui est à présent à portée de main. Cette vie idyllique, ce portrait magnifique teinté de couleurs chaleureuses, représentait ma quotidienneté. Je suis heureux, tellement que je me hasarde à faire des métaphores foireuses, que je souris constamment, que mon coeur bat la chamade à chaque fois qu'elle m'embrasse. Moi, le septique, celui qui noyait sa peine dans la bouteille, moi l'être en colère, qui voyait la vie en gris, je dois à présent conjugué ces descriptifs au passé, tant ils sont éloignés de la vérité. Je ne suis plus cet homme maintenant et ce grace à Regina qui m'aide à redevenir le Robin qui dans une autre vie, avait décidé de dédier la sienne aux autres. Elle a beau avoir été celle que jadis l'on appelait la méchante reine, aujourd'hui c'est bel et bien elle, qui me rend meilleur et à ma façon j'essaye de l'aider à en faire de même avec elle. Elle revient de loin, si vous saviez. Elle est tellement courageuse, c'est une fierté pour moi d'être à ses côtés et jamais je ne cesserai de lutter en son nom pour faire valoir sa rédemption.


Morphée concéda enfin à me libérer de son emprise, les rideaux avaient de toute évidence étaient ouverts, laissant ainsi le soleil pénétré notre chambre. Une odeur au combien familière vint me chatouiller les narines, tandis qu'une main chaude se perdait sur mon visage dans l'attente d'un réveil imminent. Mon regard se posa aussitôt sur ma "femme"  qui attendait tout sourire que je rejoigne le monde des vivants. "-Salut beauté" Ma voix, encore sous l'effet du sommeil, ne dépassa pas le murmure. J'avais beau me soustraire à Morphée, les effets du sommeil persistait. "-Ta petite marmotte espérait encore hibernait un peu, mais ça sera pour une prochaine fois. Je peux avoir un petit baiser ? Le sommeil persiste peut-être parviendrais-tu à le dissiper..." Elle se pencha donc pour poser ses lèvres sur les miennes. "-Hum, je n'aurai pas pu rêver mieux, pour commencer ma journée." Je me redressais donc subjuguais par le somptueux plateau petit déjeuné posé sur mes genoux. "-Nos exploits sportifs de la veille m'ont ouvert l'appétit, donc je mentirai en disant ne pas avoir faim." Mon attention se porta à nouveau sur la nourriture qui ornait le plateau. Je pris sans attendre un pancake et le porta à ma bouche, avant de délester ma tasse d'une gorgée de café. Puis mon regard se posa à nouveau sur Regina qui m'observait tout sourire. La culpabilité m'assaillit à nouveau et je ne pus me résoudre à la faire taire devant mon âme sœur qui méritait à plus d'un titre, de nouvelles excuses. "-Chérie, je sais que je me suis déjà excusé pour notre "petite" dispute, mais je réitère mes excuses. Je n'aurai pas dû te parler de la sorte. J'étais fatigué ce jour-là et j'aurai dû me ménager. Tu avais raison et je ne t'ai pas écouté par fierté j'imagine. Je t'aime Regina Mills, encore plus maintenant. Jamais, je ne pourrais concevoir ma vie sans toi, sans Henry. Tu m'as offert bien plus qu'un toit au-dessus de la tête. Tu nous a donné à moi et à mon fils de la stabilité, de l'espoir et une famille.  Henry est le meilleur des grands-frère et tu es la meilleure des mamans"





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Regina Mills
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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMar 8 Déc - 14:17


Un WE en amoureux bien mérité !
▽ Regina  & Robin




La petite soirée de la veille que Regina avait concoctée avait semblé plaire à son amoureux, et c’était tant mieux. Ils avaient fini par s’endormir, épuisés à la fois de leur semaine, et des dernières doses d’énergie qu’ils avaient mis en œuvre pour achever cette soirée de manière plutôt sportive, pour leur plus grand plaisir à tous les deux.
Robin se réveillait doucement, affirmant qu’il aurait bien dormi encore un peu. Regina le regarda d’un air désolé en lui caressant la joue tendrement. Elle lui donna avec plaisir le baiser qu’il réclamait pour l’aider à se réveiller.

-Oh, pardon mon ange, mais je te promets que tu pourras mieux te reposer demain matin, et surtout que tu ne verras pas le temps passer aujourd’hui.

On pouvait sentir dans son regard toute la malice de quelqu’un qui prépare quelque chose depuis longtemps et qui trépigne d’impatience de le faire découvrir au destinataire. Son bel archer évoqua leurs ébats de la veille, ce qui tira un petit sourire au maire de Storybrooke qui lui posait alors le plateau du petit déjeuner sur les genoux.

-Oui, c’est vrai, moi aussi je meurs de faim. Et pour ta question d’hier, non, on ne l’avait jamais fait dans la baignoire, mais déjà dans la salle de bains, dit-elle avec un clin d’œil avant de se servir une tasse de café.

Elle but une gorgée de ce délicieux nectar noir qui la réchauffa et eut un effet bien agréable, cette sensation qu’on était mieux réveillé, comme chaque fois après un bon café. Un sourire continuait d’orner ses lèvres, mais celui-ci se dissipa lorsque Robin évoqua leur dispute qui avait eu lieu il y avait peu, seulement quelques jours auparavant. L’ancienne reine avait tout fait pour occulter ce souvenir qu’elle qualifiait intérieurement d’atroce. En effet, même si, bien entendu, tous les couples connaissaient les fatidiques disputes qui pimentaient le quotidien, pour le coup celle-ci avait profondément touché Regina, parce qu’au départ tout partait de son sentiment d’inquiétude vis-à-vis de Robin qui était épuisé et qui, selon son amoureuse, se surmenait. Et probablement par fierté, l’adjoint du shérif avait nié en bloc et l’avait accusée de le surveiller. Ce n’était pas exactement ce qu’elle faisait, mais prendre soin de l’autre, ça voulait dire aussi se préoccuper de son bien-être. Et madame le maire avait poussé le bouchon un peu trop loin en se servant de Roland pour parvenir à ses fins : alléger les tâches de Robin. Même si elle s’était rétractée tout de suite après, le simple fait d’avoir pensé à le faire la rendait elle-même malade. Avec tous les efforts qu’elle avait fait pour changer, elle était encore capable, poussée dans ses retranchements, d’avoir recours à des méthodes aussi méprisables. Son voleur lui en avait probablement beaucoup voulu puisqu’il avait refusé de rentrer à la maison durant trois nuits, prétextant avoir trop de travail. Regina n’était pas dupe, elle savait bien que ces nuits probablement très inconfortables qu’il passait au commissariat n’étaient que le fruit de son comportement impardonnable. Bien sûr, Regina, avec son charmant caractère, s’était aussi mise en colère, n’appréciant pas le ton sur lequel lui avait parlé Robin. Bref, sur le coup, aucun des deux n’avaient arrangé les choses. Ils s’étaient ensuite retrouvés pour s’excuser mutuellement auprès de l’autre. A présent, la maire de Storybrooke n’espérait qu’une chose, que cette page soit refermée et appartienne définitivement au passé. Y repenser lui fit alors mal au cœur. Elle regarda sa moitié avec un regard empli de tristesse, reposant sa tasse de café d’une main un peu tremblante.

-Ecoute, je… j’ai pas vraiment envie de revenir sur le sujet. C’était de ma faute, j’ai exagéré. Tu sais, je ne voulais pas t’étouffer. Pourtant c’est ce que j’ai fait, parce que j’ai tendance à vouloir surprotéger ceux que j’aime… et en général c’est là que je fais n’importe quoi. Je te demande pardon. Tu sais, chaque fois que j’ai aimé quelqu’un, on a essayé ou réussi à me l’enlever… Que ce soit Daniel, ou mon petit Henry. Alors j’ai tendance à être un peu excessive, et je m’en rends compte souvent trop tard… Comme la semaine dernière… Je te demande pardon.

Elle s’arrêta un instant, baissant les yeux quelques secondes. Les paroles de Robin la touchèrent en plein cœur. Il était si gentil, si sincère et ses mots si adorables.

-Oh comme je t’aime, dit-elle en le regardant à nouveau, mais cette fois avec une lueur dans le regard. Oublions tout ça, tu veux bien ?

Son  sourire avait réapparu. Robin savait toujours trouver les mots pour lui remonter le moral, lui redonner espoir. Il n’était pas son âme sœur pour rien. Cette pensée lui raviva le cœur.

-Je suis loin d’être la meilleure des mamans, mais tu es une figure parentale idéale et je m’inspire beaucoup de toi depuis que je te connais, mon Amour.

Elle lui prit une seconde la main et la serra dans la sienne. Puis elle la lui rendit pour attraper sa tasse de café et la délester d’une nouvelle gorgée avant de prendre à son tour un pancake.

-Je te propose une chose, Amour. On a prévu un week-end en amoureux, depuis un moment déjà. Alors consacrons-nous uniquement à nous, sans nous laisser encombrer par des choses qui fâchent ou des problèmes extérieurs. Sauf en cas d’urgence bien sûr, ajouta-t-elle avec un mouvement de tête sur le côté.

Ils avaient vraiment besoin d’un peu de temps rien à eux pour se retrouver, faire table rase de cette petite engueulade qui les avait brouillés durant trois jours, pour repartir du bon pied. Regina mangea son pancake par petites bouchées, en continuant de couvrir son homme de regards tendres et amoureux. Puis elle se leva.

-Finis ton petit déjeuner, mon chéri, je vais me préparer. Et quand tu seras prêt, on décolle, finit-elle avec un sourire.

Elle se dirigea vers son armoire, en sortit un pantalon fuseau noir, un chemisier blanc et des sous-vêtements.

-A tout à l’heure, lança-t-elle avant de disparaitre dans la salle de bain.

Elle en ressortit une bonne vingtaine de minutes après, fin prête. Pendant que son homme se préparait à son tour, la maitresse de maison descendit le plateau du petit déjeuner et s’occupa de la vaisselle et du rangement de la cuisine. Après quelques instants, elle entendit Robin descendre l’escalier et ne se fit pas prier pour le rejoindre.

-Tu es prêt ? demanda-t-elle avant de l’embrasser sans attendre la réponse. Allons-y.

Regina attrapa son sac, puis sortit du placard de l’entrée une paire de bottes en cuir noir qu’elle enfila, ainsi qu’une veste. Une fois que son shérif adjoint fut prêt aussi, ils sortirent de la maison pour aller à la voiture. Elle sentait les interrogations de son homme dans son regard, et sourit, amusée d’être la seule à connaître la suite des événements.

-On va commencer par faire un peu de shopping, dit-elle en mettant le contact.

Ils ne tardèrent pas à arriver au centre-ville. Voiture garée, Regina ne tarda pas à entraîner l’amour de sa vie dans une boutique de vêtements pour hommes assez prestigieuse. Elle était vide, excepté la vendeuse qui vint les accueillir avec un poli « Bonjour madame le maire, monsieur l’adjoint du shérif… ».

-Bonjour, Jordana. Merci, on va se débrouiller, anticipa Regina avant que la vendeuse ne propose son aide.

La demoiselle repartit au fond de la boutique, tandis que la belle brune emmena son cher et tendre au niveau des cabines d’essayage.

-Alors, le but du jeu, c’est que je te choisis des vêtements, et on prend tout ce que tu aimes. Tu verras, c’est amusant. Je suis sure que tu vas adorer.

Regina trépignait d’impatience, ça se voyait, on aurait dit une gamine devant le sapin de Noël. Elle repartit immédiatement, se faufilant dans les rayons et attrapant tous les vêtements qu’elle trouvait appropriés pour son bel archer. Ainsi, elle ne tarda pas à revenir, les bras chargés de fringues, c’était à peine si on voyait encore son visage.

-Voilà… Essaie ce que tu préfères en premier.

Elle accrocha la douzaine de cintres sur les portants. Il y avait des jeans assez classe, en différents coloris, allant du noir, bleu marine, gris, des pantalons plus habillés en différentes matières, des chemises, des polos, de différents coloris aussi et quelques vestes, certaines habillées, d’autres décontractées, et un blouson en cuir.
Madame Mills s’installa sur une chaise face à la cabine d’essayage, attendant que son Robin commence sa séance d’essayage. Elle avait du mal à retenir un petit sourire, impatiente de le voir porter autre chose que ses fringues de randonneur qu’elle ne pouvait plus voir en peinture. Elle espérait quand même que ce qu’elle lui avait choisi lui plairait. C’était certain que cela changeait de ce qu’il avait toujours connu à Sherwood, mais depuis à présent plusieurs mois qu’il était à Storybrooke et à présent qu’il avait un poste à responsabilités, il fallait, du moins c’était l’avis de madame le maire, qu’il ait des tenues un peu moins… décontractées.
Elle le laissa refermer le rideau pour se changer, presqu’attristée de ne pas assister au déshabillage.  Mais cette pensée coquine n’eut guère le temps de se développer que la vendeuse revint la voir. Regina réprima cette fulgurante envie de la congédier et afficha un sourire poli.

« Je peux vous proposer quelque chose à boire peut-être ? »

Regina décrispa un peu son sourire et secoua la tête gentiment.

-Robin, tu veux quelque chose ?

Une fois la réponse de l’ancien archer donnée, la vendeuse s’éclipsa et Robin sortit de la cabine. Regina avait des étoiles plein les yeux tant elle trouvait son chéri magnifique. Elle se leva de sa chaise pour l’admirer, sourire aux lèvres. Elle se rapprocha de lui et posa ses mains sur ses épaules en se mordant la lèvre inférieure.

-Tu es tellement beau… je ne sais pas comment je vais faire pour résister toute la journée…

Elle l’incita doucement à pivoter pour l’admirer de dos.

-Ce jeans te fait des fesses à croquer… Bien qu’elles le soient déjà … murmura-t-elle à son oreille.

Elle lui fit face à nouveau et recula d’un pas.

-Alors, comment tu te trouves ?

Regina le laissa ensuite retourner essayer d’autres vêtements. Elle était plutôt contente de ce qu’elle avait choisi pour lui. Et puis en parlant de tenues, elle en avait presque perdu de vue l’étape suivante du programme de la journée.

-Ah, j’ai failli oublier. Il te faudra d’essayer ça aussi.

Elle lui fit apparaitre une tenue d’équitation complète et le regarda avec un sourire malicieux. Il y avait quelques temps, ils avaient parlé de leur passion commune pour le cheval. Si dans leur vie passée, ils avaient quotidiennement l’occasion de monter à cheval, ici à Storybrooke, c’était beaucoup moins vrai, étant donné que les voitures motorisées avaient supplanté depuis longtemps les attelages. L’équitation restait donc du domaine du loisir, et non plus de la première nécessité de transport. Etant plus jeune, dans la Forêt Enchantée, Regina était très proche de son cheval et avait beaucoup de plaisir à s’occuper de lui et l’entrainer.  Et Robin semblait avoir connu les mêmes joies avec son propre cheval à l’époque.



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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyVen 8 Jan - 23:24


Week-end en amoureux !
 
Je suis têtu, tellement que je suis incapable de vous dire si c'est une qualité ou un défaut. Toujours est-il que si cela m'aide au travail, dans le domaine privé c'est une autre histoire. Bien-sûr je le reconnais et quand je suis vraiment en faute, je mets mon orgueil de mâle "alpha" de côté et consent à accepter mon erreur. Mais quand je dépasse les bornes, comme la dernière fois en forêt, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir et même si je suis de toute évidence pardonné, je continue à porter comme un boulet le poids de ma culpabilité et même dans ce domaine, je suis vraisemblablement têtu. Toujours est-il que cette fois et ce malgré mes quelques "beaux" compliments, je ne peux me résoudre à jouer les martyres. Je vois bien que le sujet, ou du-moins, sa simple évocation gêne Regina, qui d'une main tremblante, pose sa tasse de café sur la table de chevet. Je m'en veux déjà d'avoir remis ça sur le tapis. Pourquoi ne me suis-je pas contenté de garder mes réflexions pour moi ? Pourquoi faut-il que je commette autant de maladresse ? Pourquoi ? Espèce de crétin, il faut vraiment que tu te remettes en question et ce constat me paraît être une évidence suite aux paroles de Regina, des paroles qui à l'instant où elles sont prononcées, me fendent le cœur, le rendant aussi mou qu'une vulgaire pâte à modeler.

« -Non, ne dis pas que c'est de ta faute, c'est de la mienne. J'ai été égoïste, je n'aurai jamais dû me conduire de la sorte avec toi. Tu fais un nombre incalculable d'efforts pour changer et ce chaque jour, tandis que moi, je ne cherche pas à comprendre, ni à m'interroger. Je suis désolé Regina, vraiment. Je sais à quel point tu as souffert et à quel point tu souffres encore de ton passé.  Ne t'excuse plus jamais d'être excessive avec moi et à mon tour, je tâcherai de ne plus jamais me conduire comme un salaud » Voyant que son regard ne parvenait plus à accrocher le mien, je plaçais à présent deux doigts sous son menton pour le relever, permettant ainsi à ses deux prunelles de retrouver l'horizon de mon regard, avant de l'abreuver de réconfortantes paroles « - Je t'aime aussi Regina et j'accepte de tout oublier et de passer à autre chose.  Mais avant de passer aux choses sérieuses, laisse-moi te dire que si tu ne consens pas à accepter d'être la meilleure des mamans, je suis prêt et dans l'heure à le faire graver sur une plaque que je fixerais à la porte de ton bureau pour que cette affirmation te soit réitérée chaque jour. Et sache que si je suis un bon père, c'est aussi parce que j'ai la chance de côtoyer une bonne mère chaque jour. L'un ne va pas sans l'autre. »

Certes je voulais lui faire plaisir et lui rendre le sourire que ce mauvais souvenir avait éclipsé, mais au-delà de ça, cette affirmation était en tout point véridique. Depuis notre première rencontre et jusqu'à aujourd'hui, de nombreux changements (positifs pour la plupart) avaient ébranlé notre vie. Si je redoublais d'efforts pour gommer mes quelques erreurs, Regina en faisait autant de son côté avec au moins autant d'ardeur. Et au vu de son passé, le travail s'annonçait bien plus conséquent que le mien. Mais n'en douter pas, malgré l'hostilité, malgré les regards assassins, les paroles virulentes qui lui sont adressées au quotidien, elle ne faillit pas. Pour Henry, elle ferme les yeux, serre les poings et continue à avancer sur la route de la rédemption. Je l'admire tant pour ça et suis fier de partager la vie d'une telle femme. Fier que mon fils ait une telle figure maternelle à ses côtés. Fier, mais surtout amoureux, très amoureux. Jamais encore je n'avais ressenti aussi intensément les choses, moi qui pensais ne plus jamais avoir le privilège d'aimer. Regina bouscule ma vie, mes codes, mes certitudes. Ce petit bout de femme embaume mon quotidien d'une odeur sucrée, d'un parfum additif. Chacun de ses sourires est aussi chaleureux que les rayons de soleil qui percent les feuillages des arbres en pleine forêt. Son regard aux saveurs chocolatés est aussi doux que le miel qui coule sur la cime des arbres. Rien n'est trop beau quand on aime et même si le commun des mortels trouve ce genre de métaphores pompeuses voir niaises, je m'en fous. C'est dit !

Attentif comme jamais, j'écoutais Regina me parler de ce weekend que nous avions tant espéré. Nous y étions, seuls au monde, enfin presque. Le monde extérieur continuait à tourner, tandis que nous deux, encore à profiter de cette douce quiétude, nous prenions le petit-déjeuner dans notre chambre.  « - ça me va. J'aime assez l'idée de m'occuper de toi et de personne d'autre. Pour une fois ça ne va pas me déranger d'être un peu égoïste. Je pense qu'on a vraiment besoin d'un peu de temps pour nous, pour se retrouver. » dis-je en la regardant se délecter de la fournée de pancake qui j'avais, par miracle, réussis.


« -Finis ton petit déjeuner, mon chéri, je vais me préparer. Et quand tu seras prêt, on décolle » me dit-elle avec le sourire tandis que je terminais mon café. « - Et c'est là que tu es censé rajouter, « ne t'en fais pas mon chéri » j'ai la situation en main » lui lançais-je alors qu'elle se dirigeait vers son armoire pour en sortir quelques vêtements. Elle se tourna, me sourit et disparut dans la salle de bains prenant bien soin d'entretenir le mystère. Avais-je le choix ? Probablement que non, mais je me devais de lui faire confiance à 100 %, même si une légère appréhension commencer à m'assaillir lorsque je quittais la chambre. Par chance la maison bénéficie de pleins de pièces, c'est un fait, mais il y a dans le lot, le dédoublement de la salle de bains. Ce qui n'est pas un luxe, quand on partage sa vie avec une femme. Sans plus attendre, je regagnais donc la pièce qui se trouvait en face de la chambre d'Henry. La douche fut éclaire, comme à l'accoutumée. Je regagnais donc sans attendre la chambre. A mon tour, j'ouvris le placard pour choisir, à tout hasard, ma tenue. Une fois paré, je pris la direction des escaliers le cœur léger. Regina fit son apparition, rayonnante comme toujours.

« -Oui je suis prêt ! Et dis-moi, comment fais-tu donc pour être aussi irrésistible ? Ça devrait être interdit ça. Vous allez en faire tourner des têtes madame le Maire » dis-je en arborant mon sourire de séducteur. « -Où va-t-on ? » dis-je en attrapant à mon tour une paire de chaussure dans le placard, tandis que Regina enfilait sa paire de bottes en cuir noir. J’enfilais ensuite ma veste et c'est presque dans une parfaite synchronisation que nous rejoignîmes la Mercedes noire garée devant la maison. Sur le chemin menant au véhicule, je ne pouvais m'empêché d'étayer tout un tas de théories sur notre destination et le sourire de Regina, laissait présageait une (belle) surprise. Pour elle ou pour moi ? Telle était la question. La réponse vint au moment où je passais la ceinture autour de moi.  « -Du shopping ? » Regina mit le contact, acquiesça, mais resta par la suite silencieuse, contrairement à moi qui avide de réponse, usais de procédés interrogatifs.  « -Attends tu veux que je vienne pour porter les paquets c'est ça ? » dis-je en me grattant le sommet du crâne. Je ne voyais pas d'autres explications. Ma petite amie avait besoin d'un homme fort pour l'aider à porter tous ses paquets, comme dans ce film que nous avions vu l'autre jour. Le titre m'échappe encore, mais Julia Roberts y jouait une prostituée.

Lorsque la voiture s'arrêta en plein centre-ville et que nous rejoignîmes une boutique pour hommes, je compris bien malgré moi, qui serait le bénéficiaire de cette journée "shoping". Le magasin, au vu de l'agencement soigné, était pourvue d'un prestige dont je n'étais pas habitué. Pour faire simple, je faisais tâche dans le paysage. Une jeune vendeuse, le sourire aux lèvres, vint nous saluer. Elle me détailla de la tête aux pieds, me faisant ainsi comprendre, qu'effectivement je faisais tâche dans le décor. Regina n'y prêta aucune attention et se défit de la présence de la dénommée « Jordana » pour me conduire vers les cabines d'essayages. Je redoutais cet instant, car je n'étais pas coutumier de ce genre de chose, encore moins de ce genre de sortie. Mal à l'aise et ne voulant pas braqué Regina, j'acceptais malgré tout de jouer le jeu, gardant pour moi toutes mes remarques (pour l'instant).

« - C'est ta façon de me dire que tu n'aimes pas ma façon de m'habiller ? » dis-je en attendant quelques secondes « -J'en déduis que oui ». Je ne pouvais me vexer, elle n'avait pas tort dans le fond, mon style vestimentaire sommaire, déteignait à côté de Regina, qui pouvait se targuer d'avoir de très bons goûts en la matière. Elle ne laissait rien au hasard chaque détail, chaque couleur était travaillée. Bien sûr, elle occupe des fonctions officielles et à ce titre, elle se doit d'apparaître sous son meilleur jour, mais je suis persuadé que même dépourvue de son titre de "maire" elle n'en resterait pas moins une femme raffinée et très classe. À l'inverse, je fais figure de bonnet d'âne et suis loin d'avoir l'élégance de madame le maire. Mais que voulez-vous, quand on est un ancien voleur qui dépouille les riches pour améliorer le quotidien des pauvres, ou encore un barman qui tend l'oreille pour écouter les problèmes des autres et tentait (en vain parfois) de leur apporter une solution, on a tendance à se négliger, c'est un fait avéré et je peux me targuais d'en être le parfait exemple.

Voir Regina trépignait d'impatience, voir cette lueur, cette excitation dans son regard, acheva de me convaincre de jouer totalement le jeu et de lui laisser carte blanche. Le sourire aux lèvres, je finis donc par acquiescer et la laisse partir pour voguer vers de nouvelles aventures vestimentaires. Néanmoins, je ne pouvais nier mon inquiétude et ce même si j'octrois à ma Regina toute ma confiance. Cet univers n'est pas le mien et je ne supporte que très moyennement de m'éloigner de « mes » sentiers battus. Mais je dois le faire, je dois me laisser, porter, m'ouvrir un peu plus. Car après tout Regina fait beaucoup d'efforts, il serait donc injuste que je n'en fasse pas autant. Je finis donc par m'asseoir sur l'un des sièges misent à disposition. À ma grande surprise, j'ai à peine le temps de souffler, que la femme de ma vie apparaît les bras visiblement chargés. Le sourire aux lèvres, je quitte mon siège pour la rejoindre et la délester de son surplus. « -Tu ne plaisantais pas en fait ! » dis-je en l'aidant à accrocher les cintres sur les portants. Avant de rentrer dans la cabine, je pris cependant le temps d'observer ce que je devais enfiler. Regina avait opté pour toute une collection de jeans. Les formes et les couleurs différaient, jamais je n'aurais imaginé qu'il existait autant de sorte de jean et ça n'est pas tout. Regina a visiblement pensé à tout puisqu'il y a aussi des chemises, des polos, des t-shirts, des vestes... « -Bon bah je crois qu'il vaut mieux commencer maintenant ! Avec tout ce qui tu m'as ramené, je risque de ne pas m'ennuyer. » dis-je en optant pour (à tout hasard) un premier jean, une première chemise et j'en passe. Regina satisfaite, prit place sur le fauteuil, alors que j'entrais déjà dans la cabine.

Le rideau se ferma, me laissant en tête-à-tête avec mes futures tenues. Il y en avait tellement que je ne savais plus où donner de la tête. Je pris donc le jean et la chemise que j'avais en main. L'étiquette du jean indiquée qu'il s'agissait d'un modèle Acne Max, de couleur noir. Je crois sans m'avancer, qu'il s'agit d'un semi-slim et j'en ai la confirmation une fois que je le passe. Je ne peux que constater en regardant la vitre qui me fait face, que le jean ajuste parfaitement mes cuisses et oserais-je le dire, il affine ma silhouette. Et il n'est pas si inconfortable que ça. Commencerais-je à y prendre goût ? Le sourire aux lèvres, j'attrape une chemise blanche que j'enfile sans attendre avant de saisir une paire de bottines noires de la marque Schmoove. Je m'apprêtais d'ailleurs à les lasser quand la voix de Regina résonna pour me demander si je souhaitais boire quelque chose.  « -Non non c'est bon j'arrive ! » dis-je en ouvrant le rideau. Quelle ne fut pas la surprise de Regina en me voyant. « -Quoi » fis-je suspendu à ses lèvres pourpres. Ses yeux brillaient et son sourire n'avait de cesse de s'agrandir me faisant ainsi languir d'impatience. Elle se leva, passa ses mains sur ses épaules et me couvrit d'éloges. « - Hum je suis ravi de voir que je suis encore capable de te faire autant d'effet. » dis-je en cherchant d'avantage le contact. Elle se déroba légèrement en gloussant lorsque mes mains commencèrent à la chatouiller. Pour mieux profiter de le vu, elle m'incita ensuite à pivoter, ce que je fis en prenant la pose. « -Alors qu'est-ce que ça donne de dos ? » lançais-je impatient de connaître l'avis de la femme la mieux habillée de tout Storybrooke. Mes fesses avaient semblé-elles marquées quelques points. « -Les tiennes sont pas mal non plus et plus encore lorsque tu enfile cette fameuse robe rouge qui mets en valeurs les délicieuses courbes, de ce corps tout aussi délicieux. » lui murmurais-je à mon tour à l'oreille « - Je crois que ça n'est pas si mal, c'est même très confortable, je vais m'y faire. » Elle me sourit, j'en fis de même et tel un adolescent ivre d'amour, je ne pus résister à l'envi de l'embrasser aux yeux de tous avant de disparaître dans ma cabine d'essayage où de nombreuses tenues m'attendaient gentiment pliées sur leurs cintres.

Une, puis deux, puis trois, j'enchaînais les tenues surprit de les trouver toutes à mon goût. Regina avait vu juste et visait dans le mille comme à chaque fois. Le nouveau Robin commençait à émerger et je dois avouer qu'il était plutôt agréable à regarder et dégageait une prestance que je pensais avoir perdue depuis longtemps. "-Ah, j’ai failli oublier. Il te faudra d’essayer ça aussi" dit-elle en faisant apparaître une tenue d'équitation « -Ah oui, tu n'as visiblement tu n'as pas oublié la promesse d'une balade à cheval. Il me tarde d'y être, mais avant toute chose, tu vas choisir une seule tenue. Et pas de non, je refuse que tu payes pour moi. Je reviendrais plus tard s'il le faut. » Prenez-le comme vous le voulez, mais il était hors de question que Regina sorte une carte ou des billets. Je ne pouvais m'y résoudre, peut-être était-ce juste ma fierté masculine qui se manifestait, ou le malaise de voir ma petite amie assumer mes frais, toujours est-il que je m'y opposer totalement. Je pris donc mon portefeuille prêt à payer, quand la dénommer Joana m'annonça : « -Prenez les trois tenues, je vous en fais cadeau »
« -Non non vous n'êtes pas obligé, je peux payer je vous assure. »
« - Ca me fais plaisir, je vous assure. Et laissez-moi vous dire que vous formez vraiment un très beau couple tous les deux. » Robin regarda Regina surprit et récupéra ses sacs. « -Merci beaucoup c'est vraiment très gentil. » Ils quittèrent la boutique le sourire aux lèvres, encore surprit par l'attitude de la vendeuse.  « -Wow, tu as vu ça, enfin quelqu'un qui se réjouit de notre couple. Tu vois, les gens finissent par te voir tel que tu es. Bon, il y a-t-il une suite au relooking ? »


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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyDim 10 Jan - 15:02


Un WE en amoureux bien mérité !
▽ Regina  & Robin



Robin était au moins aussi têtu que Regina, c'était le moins que l'on puisse dire, et tout comme elle, il portait le poids de la culpabilité de leur dispute passée. Ils finirent par convenir qu'ils avaient chacun leur part de responsabilité dans ce qui s'était produit, et qu'ils feraient chacun des efforts pour que ne plus que ça arrive. Malgré tout, la belle brune trouvait que son homme était beaucoup trop sévère avec lui-même: aller jusqu'à s'accuser de se comporter comme un salaud, c'était beaucoup trop exagéré. Mais bon, le sujet était clos, pour le plus grand bonheur de Regina qui avait du mal à parler de ce qui la chagrinait.

Elle avait néanmoins été amusée par la proposition de son archer d'accrocher une plaque à la porte de son bureau pour lui rappeler au quotidien qu'il trouvait qu'elle était une bonne maman. Les attentions de son voleur de Sherwood étaient toujours si mignonnes.

Ils avaient fait une petite descente dans cette boutique de vêtements pour hommes, et e nouvel adjoint du shérif s'était gentiment prêté au jeu de l'essayage, sous les yeux amusés et admiratifs de sa compagne qui le bouffait littéralement du regard. A la question concernant son style vestimentaire, madame le maire s'était contentée d'éluder toute réponse en se mordant la lèvre avec un petit sourire embarrassé. Mais l'ancien voleur ne sembla pas s'en vexer, c'était tant mieux car là n'était pas le but. Toutes les tenues choisies par sa compagne lui allaient comme un gant. Et en discutant, Robin parut fortement apprécier l'une des tenues que Regina avait portée auparavant, ce qui la fit sourire.

- Humm... Eh bien peut-être que je pourrai porter cette fameuse robe rouge ce week-end... va savoir!

Elle écarquilla cependant les yeux avant de froncer légèrement les sourcils lorsque son archer déclara qu'il lui faudrait ne choisir qu'une seule tenue parce qu'il refusait qu'elle paye tout. Elle avait beaucoup de mal à comprendre ce raisonnement. Elle avait envie de les lui offrir, où était le probleme? Alors qu'elle commençait à protester, Jordana, la vendeuse, intervint en disant qu'elle lui faisait cadeau du tout. Regina fut tout aussi surprise que Robin, et lui sourit en la remerciant. Elle se fit néanmoins la réflexion intérieurement qu'elle passerait dans la semaine pour payer, et si Jordana refusait, dans ce cas elle achèterait autre chose pour son homme. La maire de Storybrooke nota aussi le compliment de la vendeuse, comme quoi ils formaient un joli couple. Peu habituée à recevoir des compliments par d'autres personnes que son bel amoureux ces derniers temps, Regina sourit, visiblement un peu étonnée, et la remercia. Une fois hors de la boutique, Robin ne manqua pas de souligner ce qui avait été dit, dans son éternel optimisme pour montrer à sa chère et tendre que ses efforts commençaient à payer. Elle ne put alors que lui offrir un sourire attendri avant de l'embrasser.

Puis, l'archer la questionna sur la suite du programme. Après tout, c'était légitime, elle ne lui avait rien dévoilé de ce qui se passerait lors de ce week-end qu'ils ne consacreraient qu'à eux seuls. Mine de rien, le temps filait, ils avaient passé près d'une heure et demi dans la boutique.

- je pense que tu as fait assez d'essayages pour aujourd'hui, non? demanda-t-elle en souriant.

C'était bien connu, rares étaient les hommes à qui faire les boutiques plaisait. Robin avait été adorable de faire l'effort de se prêter au jeu, d'autant qu'au départ, il pensait qu'il allait venir uniquement pour porter les paquets. D'ailleurs, cette réflexion avait beaucoup fait rire Regina qui avait attendu le dernier moment pour lâcher le morceau, sinon, cela n'aurait pas été drôle. Il attendait désormais la suite des événements. Elle eut un sourire malicieux.

- Tu as eu un indice tout à l'heure. Si tu es en forme, on pourrait aller étrenner ta tenue d'équitation?

Bien sur, ce n'était qu'une question rhétorique, cela faisait longtemps qu'ils parlaient de faire une balade à cheval ensemble. Ils ne tardèrent pas à regagner la voiture et chargèrent les paquets dans le coffre. Regina reprit le volant et les emmena à l'ecurie située en lisière de la forêt. Le palefrenier avait prit soin de sélectionner deux chevaux pour eux, qui attendaient sagement en stale. Une fois descendus de voiture, Regina alla prendre la main de Robin, comme si ne plus être en contact avec lui était insupportable.

- On se change?

Après avoir eu son approbation, elle l'emmena dans le petit club-house où des vestiaires étaient à disposition des cavaliers. En un claquement de doigts, madame le maire était vêtues en parfaite cavalière, et alla attendre son homme auprès des deux chevaux à qui elle donnait des morceaux de pommes qu'elle avait emporté pour eux. Le bel archer ne tarda pas à faire son apparition, pour le plus grand bonheur de sa compagne qui lui sourit.

- Cette tenue te va très bien. On les prépare? demanda-t-elle en désignant les équidés.

Tout était disposé à côté: brosses, cure-pieds, selles, bridons, rennes etc. Les chevaux étaient propres, mais il fallait quand même leur passer un petit coup de brosse. Regina se saisit d'une brossé dure et commença à "bouchonner" la robe baie de l'un des deux chevaux. Son poil était ras et soyeux, pas encore épaissi par le pelage d'hiver qui les faisait ressembler à des nounours. La belle brune ne manquait pas de caresser l'animal pour qu'il se familiarisé. Elle prit ensuite le cure-pieds et lui nettoya le dessous des sabots. Cette étape était très importante afin d'eviter qu'un résidu de cailloux ou autre débris ne reste coincé et ne blesse le cheval, ou alors qu'un surplus de terre ne le fasse glisser.La moindre blessure pouvait prendre des proportions dramatiques chez les équidés, aussi fallait-il toujours prendre un maximum de précautions en amont. Une fois les quatre sabots impeccables, l'ex méchante reine prit une brossé à crins et démêla la crinière noire de l'étalon qui sembla apprécier. Elle prit même le temps de lui faire une natte, pendant que Robin finissait avec le sien. Elle finit par prendre la brossé douce pour lui épousseter le chanfrain et le reste de la tête et du corps. Sa monture était à présent prête à être sellée. La cavalière attrapa un tapis de selle rouge aux liserés dorés, le positionna sur le dos du cheval, et alors qu'elle s'etait retournée pour saisir sa selle, le cheval avait attrapé le dit tapis entre ses dents et l'avait jeté par terre en secouant la tête de haut en bas, clairement décidé à s'amuser. Regina, ayant constaté la petite farce de son binôme de balade, éclata de rire.

- Tu es un coquin toi! lança-t-elle, amusée.

Elle sortit une pomme de sa poche et fit croquer le cheval dedans avant de tendre la moitié qui restait à Robin.

- il faut les amadouer un peu, je crois.

Elle reposa ensuite le tapis et positionna la selle doucement, en flattant l'encollure de l'animal. Elle sangla la selle à un premier trou assez lâche pour ne pas que la sangle ne soit trop serré tout de suite, le temps que le cheval s'habitue et ne daigne se "dégonfler". Oui, certains chevaux pouvaient se montrer blagueurs et fénéants, lorsqu'ils sentaient la selle sur leur dos, ils faisaient "le gros ventre" pour ne pas que l'on serre trop fort la sangle. C'est là qu'un cavalier inattentif risquerait la chute avec une selle qui se retourne lorsque le cheval se serait détendu, et donc "dégonflé". Regina flatta doucement le ventre du cheval pour l'encourager dans cette voie. Elle descendit les étrier dont elle régla la longueur à sa taille, puis regarda Robin pour voir où il en était. Elle ne résista pas à l'envie d'aller lui voler un baiser, ce qu'elle fit en passant sous l'encollure du cheval qui, à son retour, essaya de lui attraper les cheveux, ce qui la fit rire à nouveau.

- Décidément!

Elle lui flatta l'encollure avant d'y nouer autour la longe en faisant un noeud de randonnée. Elle avait prévu que la balade durerait un peu, il faudrait donc laisser souffler les cheveux et les attacher quelque part. Regina prit ensuite le filet, composé de rennes en cuir noir reliées à un bridon assorti pourvu d'un mors brisé en résine. Elle passa le tout par-dessus la tête du cheval, attachant le bridon sous sa gorge. L'animal se laissa passer gentiment le mors en bouche, un peu distrait par la pomme qu'il machonnait. L'ensemble attaché, elle resangla d'un cran la selle. Elle était fin prête. Elle caressa à nouveau l'encolure de son etalon et passa la tête dessous pour voir si son homme était prêt.

- C'est bon?

Son sourire traduisait son impatience. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait plus fait de cheval, et pourtant elle adorait ça. Elle se souvenait de ces heures passées à chevaucher en forêt avec son amie de jeunesse qui se faisait ici appeler, Neilina, ou ces jeux d'obstacle qu'elle faisait en montant à crue, ce qui d'ailleurs faisait enrager sa mère, ou encore ces apres-midi passés à s'occuper des chevaux avec Daniel.
A présent, elle partageait cette passion avec son nouvel Amour, son âme-soeur. Robin semblait prêt lui aussi, les deux amoureux prirent chacun la bride de leur monture et sortirent les chevaux des stales. Ils allèrent vers un marche-pieds pour monter plus facilement en selle sans trop tirer sur le dos du cheval.

- tu veux mettre une bombe? Dans ce monde, on est un peu plus prudent.

Remettre le pied à l'étrier fit grand plaisir à la belle brune. Même si cela faisait des années, c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas! Elle attendit que Robin soit en selle également, et après avoir resangler une dernière fois, ils partirent au pas, botte à botte, en direction du sentier dans la forêt.
Une fois sous les feuillages clairsemés des arbres qui les abritaient partiellement du beau soleil qu'il faisait, Regina ferma les yeux e inspira le doux air frais de la forêt. Puis, elle regarda son homme avec un sourire serein. Elle espérait que comme elle, il appréciait cette promenade. Mais connaissant l'homme des bois qu'il avait été, cela ne faisait aucun doute.




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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyLun 25 Jan - 0:23


Week-end en amoureux !
 


Je ne suis pas féru des choses clinquantes et encore moins des tenues extravagantes, pour ma défense, je dirais être, depuis toujours, un fervent défenseur de la simplicité, cependant, je suis forcé de reconnaître et après m'être vu dans le miroir, que ces habits pourtant si distingués, ne me donnaient ni un air hautain, ni l'impression d'être dans un déguisement. Pire encore, je me sentais bien ainsi vêtu, voir même à l'aise, tellement que je parvenais sans mal, à m'imaginer porter ce genre de vêtements hors des murs de cette boutique très huppée de notre belle ville de Storybrooke. Etait-ce le prémisse d'un changement à venir ? Vais-je enfin prendre le temps de surveiller ma garde-robe ? Par le passé, je ne me serais même pas posé la question. Je me contentais de vivre ma vie le plus simplement du monde. Je me fichais d'être bien habillé ou pas, de porter une chemise en col « v » ou un simple t-shirt avec le logo d'un groupe de rock. Rien n'avait d'importance pour moi, encore moins l'apparence. Mais je suis forcé de constater que l'arrivée de Regina dans ma vie, a bouleversé bien des choses et remit en question les fondements même de mon existence. J’exagère surement un peu avec cette phrase, bien tournée au demeurant. Toujours est-il que depuis que Madame le Maire et moi-même, formons un couple, de nouvelles résolutions se sont imposées à moi et il est évident que je me dois de les tenir. Il n'y a rien de plus bénéfique (pour moi) que de voir un sourire sur le visage de Regina. La rendre heureuse sonne comme l'une de mes préoccupations. Bien sûr, j'évite de le lui dire, car elle ne supporterait que très mal, d'être au centre de toutes les attentions. Je ne peux me targuer d'avoir connu celle qu'elle était par le passé, à l'inverse, je peux prétendre connaître celle qu'elle est à présent et cette personne-là mérite amplement d'être au centre des préoccupations.

Passé l'épreuve des essayages et satisfait d'avoir convaincu Regina de ne rien payé, main dans la main nous quittâmes la boutique pour rejoindre l'extérieur. « - Bon alors madame le maire concédera-t-elle à me dire ce qu'elle me réserve à présent ? » formulais-je. Bien sûr, j'avais ma petite idée, mais je voulais être sûr de ne pas me faire de fausse joie, d'où la petite question en bonne et due forme. Le petit sourire malicieux qui se dessinait sur ce doux visage que je pouvais observer à loisir, vint attester mon hypothèse. « - J'en déduis que nous allons enfin faire cette petite balade à cheval dont on parle depuis un certain temps ? » Cette question était aussi rhétorique que celle de Regina, mais rien que pour la voir sourire, je me permis de la formuler. Sans plus attendre, tels deux enfants qui n'en peuvent plus d'attendre d'avoir leur nouveau jouet, nous regagnons la voiture. « - Je m'occupe de ranger les paquets dans le coffre. Les clés sont dans ma poche. Prends-les ! » Regina obtempère et attrape les clés de la Mercedes dans la poche gauche de ma veste tandis que je range les paquets dans le coffre. Je suis impatient, mais ne laisse rien paraître, car j'ai surement passé l'âge de me conduire comme un enfant, qui trépigne d'impatience à l'idée de faire une activité qui lui plaît. Toutefois, un petit quelque chose vient enrailler la belle mécanique, je n'ai pas monté à cheval depuis... longtemps, trop pour me parer de la certitude de ne pas me vautrer quand viendra le tour de monter l'animal. J'ose espérer que le « c'est comme la bicyclette, ça ne s'oublie pas » sera être de rigueur, sinon quoi je risque de « légèrement » me ridiculiser devant Regina.

Le trajet ne s'étira pas sur la longueur, et même en roulant à vitesse réduite, car madame le maire respecte les limitations de vitesse, en moins de dix minutes, nous avions quitté le centre-ville pour rejoindre la lisière de la forêt où se trouver une écurie. Regina avait vraisemblablement tout prévu et semblait fière de l'effet escompté sur ma petite personne. Une fois hors de la voiture, pressé de rejoindre la forêt mon élément, je dus toutefois faire preuve de galanterie et réfréner mes ardeurs « d'homme des bois ». Regina sentant mon exaltation prit ma main dans la sienne. Tel le couple que nous formons à présent, nous avançâmes donc vers l'écurie chacun prit une direction différente pour aller se changer. J'étais un peu perdu, car la dernière fois où j'avais si l'on puis dire, mit le pied à l'étrier, c'était dans une autre vie. Je pris donc, quelques minutes pour me parer de mon nouvel uniforme avant de quitter le vestiaire mis à notre disposition. Regina, déjà prête m'attendait déjà près de nos deux montures. Légèrement mal à l'aise dans cet accoutrement, j'avançais donc progressivement sous le sourire de Regina qui voyait les choses sous un tout autre angle. « -Tu plaisantes, je me sens accoutré comme un clown. Dans notre monde, nous avions l'air moins ridicule. » Malgré la tenue, elle ne me trouvait pas ridicule et sans plus attendre, nous commençâmes à nous occuper de nos montures respectives. Adossé au mûr, je m'octroyais une petite pause au cours de laquelle toutes mes attentions se braquèrent sur Regina qui le sourire aux lèvres s'occupait de sa monture. Moi-même attendris, je ne pouvais m'empêcher de sourire face à ce magnifique spectacle dont j'étais le seul spectateur. J'espérais en silence que d'autre personne assistent à cette déconcertante démonstration d'humanité émanant de la femme que j'aime. J'espérais tant que les habitants de Storybrooke, puissent enfin voir la vraie Regina et pas juste ce monstre qui appartenait à une époque au combien révolue.

Mais je ne pouvais me résoudre à lambiner plus longtemps, ma monture attendait-elle aussi que je m'occupe d'elle. Après l'avoir brossé, je ne pus que constater l'avancement de Regina qui me coiffait au poteau. « -Tu n'as pas perdu la main à ce que je vois » lui dis-je tout sourire en prenant le quartier de pomme qu'elle venait de m'offrir pour amadouer mon cheval qui commençait lui aussi à jouer les farceurs. L'éclat de rire de Regina fut contagieux, tout comme les deux équidés qui continuaient à jouer à merveille leur rôle de farceurs alors que nous jouions celui des deux amoureux dans l'écurie. « - Tu les troublent. Je crois qu'ils n'ont pas l'habitude de voir une femme aussi sexy, leur accordaient un peu de temps » déclarais-je en lui rendant son baiser. Je repris ensuite ma préparation qui s'acheva cinq minutes plus tard. Avant de monter l'animal, je pris sur moi, pour ne rien laisser paraître. Ma main s'approcha de l'animal qui se laissa caresser, à ma grande joie. « -Laisse-moi deux petites minutes, le temps de me ré-habitué au contact. » et de me rassurer pour ne pas apeurer ce pauvre animal, qui me rassura de lui-même me rappelant ainsi à quel point j'aimais les équidés à l'époque où je volais les riches pour donner aux pauvres. « -C'est bon ! » finis-je par lancer en prenant à mon tour la bride de ma monture qui consentit à me suivre sans la moindre hésitation. Une fois à l'extérieur et après avoir monté le marchepied pour nous hisser sur nos chevaux, je mis le pied à l'étrier, ne manquant pas de caresser le cheval pour le remercier d'être aussi patient à mon égard avant de répondre à Regina intrigué par sa proposition. « -Une bombe ? Désolé, je ne suis pas coutumier du champ lexical équestre mon amour. Peut-être faudrait-il m'offrir une leçon particulière Mademoiselle Mills ! » dis-je en lui lançant un regard plein de sous-entendu.

La promenade commença enfin, j'observais Regina du coin de l'œil. Elle semblait tellement heureuse en arborant la tenue de cavalière, moi-même, j'étais content de pouvoir ressentir des sensations émanant d'une autre vie. « -Tu es si belle mon amour, si radieuse, épanouie. On devrait faire ça plus souvent. » Je ne pus m'empêcher de lui prendre la main pour y déposer un tendre baiser. « -Je t'aime tant, si tu savais. Merci d'être là, d'embellir ma vie chaque jour. J'en arrive même à maudire le destin de ne pas m'avoir permis de te connaître plus tôt. Enfin bref, on est ensemble maintenant et c'est le plus important. Peut-être que les choses devaient se passer ainsi »



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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMar 26 Jan - 0:25


Un WE en amoureux bien mérité !
▽ Regina  & Robin




Passer du temps seule avec Robin était tout ce que Regina avait espéré et attendu tout le long de la semaine. Et ce malgré leur dispute. Ce week-end en amoureux avait été planifié bien avant, et il n’était aucunement question de l’annuler. Des disputes, tous les couples en connaissent, c’est normal quand on s’aime, et se chamailler rapproche, parait-il. Après une petite virée shopping, qui avait plus pour but de relooker un peu l’archer et lui donner des tenues qui s’accordaient un peu plus à ses nouvelles fonctions d’adjoint du shérif que ses fringues de randonneur, les deux amoureux étaient partis pour le centre équestre. Une balade en pleine forêt, histoire de se ressourcer en pleine nature. Robin adorait être dans les bois, Regina le savait et elle espérait lui faire plaisir en organisant cette petite balade à cheval. D’autant qu’ils en avaient déjà parlé à maintes reprises, l’équitation était une passion commune pour eux.

Ils étaient enfin en tenue, et la maire de la ville trouvait que celle de son homme lui allait particulièrement bien. Il fallait dire que le pantalon moulait parfaitement ses fesses qu’elle trouvait à croquer. Mais l’ancien voleur ne semblait pas de cet avis. Elle haussa les sourcils devant sa réflexion qui l’amusa.

-Moi je trouve que tu es parfait… Tu connais les clowns ? Je suis surprise, dit-elle avec un air taquin. Mais si tu préfères ta tenue de Sherwood, tu n’as qu’à demander, en un claquement de doigts je te la rends, ajouta-t-elle avec un sourire.

Après tout, elle était prête à tout pour lui faire plaisir. Le compliment qu’il lui fit alors qu’ils pansaient les chevaux la fit rire.

-Qui est plus troublé, eux ou toi ? demanda-t-elle avec un sourire en coin.

Ils achevèrent bien vite la préparation de leurs montures. Robin réclama quelques minutes pour se concentrer, être en harmonie avec son cheval, ce que Regina trouva mignon. Lorsque sa compagne lui proposa une bombe, le nouvel adjoint du shérif sembla ne pas comprendre. Elle lui sourit en faisant apparaitre le casque dans ses mains, ce qui surprit son cheval. Les chevaux voient mieux derrières eux et sur les côtés que devant, aussi, l’apparition soudain d’un objet qui n’était pas présent encore quelques secondes auparavant surprit l’équidé qui fit un petit écart de côté. Regina était bien ancrée dans sa selle et ne fut pas déséquilibrée, elle eut juste un petit rire en retenant sa monture qui s’agitait.

-Oh pardon, dit-elle à l’attention du cheval en lui caressant l’encolure pour le calmer de sa main libre.

De son autre main, elle tendit la bombe à Robin.

-C’est ça, une bombe. Un casque de protection en cas de chute.

Elle capta son regard et se mordit la lèvre inférieure.

-Je suis prête à vous offrir toutes les leçons particulières que vous voudrez, monsieur de Locksley, répondit-elle avec une voix suave.

La petite balade commençait enfin, les chevaux semblaient heureux de se dégourdir les jambes, et les deux amoureux l’étaient tout autant de se retrouver en pleine nature, rien que tous les deux, sans autre être humain pour les déranger. Une légère brise vint ébouriffer leurs cheveux, et Robin lui attrapa la main, ce qui la fit sourire et tourner la tête vers son homme qu’elle dévorait du regard tant cette belle lumière lui donnait l’air d’un ange. Il lui fit alors de si beaux compliments qui lui allèrent droit au cœur, sans parler de cette déclaration d’Amour qui la toucha tant que l’émotion était visible dans son sourire et son regard. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Avec Robin, elle n’avait plus aucune barrière, aucune protection, elle lui faisait confiance à cent pour cent. Avec Henry, il était la seule personne face à qui elle ne mettait pas de rempart. Il avait accès à chacun de ses sentiments, toutes ses émotions, sans aucune dissimulation. Elle ne pouvait plus le quitter des yeux, ceux-ci brillaient d’émotion, ses lèvres émirent un léger tremblement avant qu’elle ne puisse reprendre son souffle pour lui répondre.

-Oh Robin, je t’aime tellement, moi aussi. Et je pense exactement la même chose. Tu m’as dit toi-même il y a quelques temps que c’était peut-être pour une certaine raison que le destin avait fait les choses ainsi. Peut-être que les épreuves que nous avons traversées nous permettent d’apprécier d’avantage ce que nous avons aujourd’hui.

Elle se pencha vers lui l’embrasser langoureusement, malgré les pas des chevaux qui n’étaient pas tellement au même rythme, ce qui faisait bouger leurs visages respectifs, tirant un petit rire à Regina, qui se repositionna bien droite sur sa selle, sans pour autant lâcher la main de Robin, son autre main tenant les rênes. Ils allèrent ainsi, d’un pas actif, tranquillement sous les arbres. Le bruit d’un cours d’eau se fit entendre. Le petit torrent passait sur le côté du chemin pour le traverser perpendiculairement un peu plus loin. Ceci fit sourire Regina, elle repensait aux balades équestres qu’elle faisait dans sa jeunesse avec son amie d’enfance, avec leurs chevaux adorés. La jument de son amie, ici devenue Neïlina, ne supportait pas de se mouiller les sabots et sautaient par-dessus chacune des flaques qu’elles pouvaient croiser, ce qui parfois surprenait sa cavalière, apportant alors des fous-rires aux jeunes filles. Madame le maire stoppa sa monture et lâcha doucement la main de son homme.

-Je te laisse traverser d’abord, dit-elle en souriant. Je te rejoins, ne t’arrête pas, ajouta-t-elle avec un clin d’œil.

Elle attendit que son archer tant aimé et son cheval traversent le petit cours d’eau tranquillement, et quand ils furent à distance respectable, Regina fit partir son cheval au petit trot sur quelques mètres, raccourcissant ses rênes, avant d’entamer un petit galop pour prendre suffisamment d’élan pour sauter par-dessus le ruisseau. L’étalon effectua parfaitement la manœuvre et une fois le cours d’eau franchi, la cavalière relâcha un peu les rênes tout en faisant ralentir la monture avant de rattraper au petit trot Robin et son cheval, sourire aux lèvres, pour ensuite se remettre au pas à leur hauteur. Elle eut un petit rire en remettant une mèche de ses cheveux qui lui barrait la vue et regarda Robin, les yeux pétillants, caressant toujours l’encolure du cheval.

-Tu veux accélérer un peu ?

A présent il devait se sentir aussi à l’aise qu’elle. Cela faisait tout aussi longtemps, pour l’ancien voleur de Sherwood, qu’il avait été soustrait aux anciennes pratiques de leur lointaine contrée. S’il s’était vite habitué aux modernités d’un monde sans magie et moderne, Regina en était sure, il n’avait pu oublier tant d’années passées à dos de cheval, tout comme elle. Tout cavalier aimait faire un peu de vitesse une fois en selle. Sentir l’air fouetter son visage lorsque l’équidé prenait de la vitesse conférait un tel sentiment de liberté, c’en était exaltant, et cette impression de ne faire qu’un avec ce si puissant animal était tout aussi impressionnante. Depuis le temps qu’ils chevauchaient, leurs montures étaient suffisamment échauffées pour accélérer un peu. Regina fit entamer un nouveau petit trot à son cheval, ce qui fit suivre celui de Robin.

-Ca va, mon Amour ? lui demanda-t-elle après quelques mètres.

Les chevaux semblaient ravis de se bouger un peu et ne demandaient qu’à accentuer la cadence, ils n’attendaient qu’un ordre de leurs cavaliers pour partir au galop. La belle brune attendit l’assentiment de son amoureux avant de laisser son cheval partir au petit galop.




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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMer 10 Fév - 17:36


Week-end en amoureux !
 


Le bon timing ! Si je devais choisir une expression pour définir ce moment, ça serait celle-là. Après avoir vécu bons nombres de péripéties, après avoir traversé des crises sans précédent, après avoir essuyé une sacré tempête (jolie métaphore pour désigner une méchante dispute) nous savourons à présent une douce accalmie, qui je l'espère, saura perdurer. C'est bien parti pour cette fois, puisque nous avons franchi un cap, celui du relooking. Pour le commun des mortels, c'est-à-dire un grand nombre d'hommes, laisser sa femme ou sa petite amie, toucher à sa garde de robes, s'est « castrateur » Je pense que c'est une vision erronée des choses, parce que laissez-moi vous dire que je ne me sens aucunement « castré » Ah ça non ! Je pense que ce qui est écrit dans les livres, parce que oui, ce genre d'infos ne vient pas d'une connaissance naturelle, je le confesse. J'ai surement lu un manuel de je ne sais quoi pour les nuls et à dès savoir pourquoi, c'est tout ce que j'ai retenu de ma lecture. Une femme qui touche à la garde de robes de l'homme s'est castrateur. Et ce qui est écrit dans un livre est à prendre avec des pincettes. Et non, je ne cherche pas à me justifier, certes quand Regina m'a fait savoir que je m'habillais mal, j'ai légèrement serré la mâchoire, mais j'ai accepté la remarque. Je me suis même pris au jeu de l'essayage. Dans le fond, je savais que mon style vestimentaire était en inadéquation avec celui de Regina, qui précisons-le est maire de la ville. Comme dirait Henry, lisant Spider man "Un grand pouvoir engendre de grandes responsabilités" et il n'a pas tort. Je ne suis plus le barman du Rabbit Hole, à présent, j'aspire à de grandes responsabilités et en tant que tel, effectivement, je me dois d'être pourvu d'une garde de robe un peu plus dans l'air du temps. Je me suis trop laissé aller jusqu'à présent, le Robin de la malédiction ne doit perdurer, cette épave que je ne suis plus, doit disparaître quitte à laisser l'ancien Robin revenir. Celui qui n'avait peur de rien, celui qui était capable de fédérer les hommes autour d'une belle cause, celui qui magnait les belles envolées lyriques aussi bien qu'il sût bander son arc. Oui, Robin des Bois, messire Locksley qui jadis a fait trembler l'odieux prince Jean et son adjudant l'ignoble shérif de Notthingham. Je veux redevenir un héros, la belle affaire ! Encore une question de bon timing, car si mes aspirations héroïques reviennent au galop, celle de ma belle émerge peu à peu.

C'est incertain que j'achève la préparation de la belle monture que l'on vient de me confier. Mais avant de partir à l'aventure, je sais qu'il me faut prendre sur moi pour dompter les quelques appréhensions qui m'assaillent, car mieux que quiconque les chevaux parviennent à percevoir la moindre des émotions, qui bonne ou mauvaises, finit par se répercuter sur l'animal. Par chance, j'ai avec moi qui excellente cavalière d'une part, mais aussi une femme qui n'est pas la dernière pour gentiment me charrier. « -Ah je vois ! La bombe, c'est le casque ! On n'avait pas ça dans l'autre monde ça explique mon manque de culture et ça laisse sous-entendre (voix plus suave) qu'effectivement, il me faudrait quelques leçons particulières pour me mettre à jour. » Une fois encore, nous échangeâmes quelques regards qui en disaient long sur ce qui se tramait à l'intérieur de notre tête. Les autres ne parvenaient à comprendre, car sans mots la compréhension est plus incertaine, mais avec Regina seul un regard suffisait pour communiquer et ce regard-là, laissait présager quelques petites folies dont je ne peux vous faire part...

Passé les quelques regards langoureux, nous partîmes donc à l'aventure à travers les bois. Au fil des secondes, je me sentais un peu plus à l'aise sur ma monture et gagnant en confiance, je pouvais pleinement profiter de cet instant magique qui nous était offert à l'un et à l'autre. « -En étant ici, sur un cheval, j'ai l'impression de remonter le temps. " dis-je en saisissant la main de la femme de ma vie. Une légère brise venteuse, ébouriffa nos cheveux et nous apporta un léger rafraîchissement. Regina, plus majestueuse que jamais, ne me quittait pas du regard. Je la sentais émue par mes dernières déclarations, je l'étais moi-même et être ici avec elle, rendait ce moment encore plus magique, tellement que je me sentais inébranlable « -Je ne me lasserais jamais de te le dire mon amour. Je crois que là, nous sommes en passe de rivaliser avec les Charming non ? » dis-je après avoir essayé de répondre à son langoureux baiser. Mais c'était sans compter sur nos deux montures qui avaient adopté un rythme différent. Dommage ! Cependant, nos mains ne furent pas ébranlées par ce rythme et restèrent scellées l'une dans l'autre.


La ballade continua toujours teintée de cette agréable sensation de liberté et picotée par cette petite nostalgie qui me ramenait à ce qui me semblait être des temps immémoriaux. En fermant les yeux et en me laissant capté par les sons harmonieux de la forêt, je revoyais les folles cavalcades après le vol d'un butin. Les rayons du soleil, filtrés par les feuilles de quelques arbres, me renvoyaient aux siestes mémorables que nous faisions près du lac et c'est le sourire aux lèvres que mon regard épousa encore celui de Regina. « -Je n'imaginais pas qu'une balade à cheval, qui plus est en forêt, me procurerait autant de plaisir. J'ai l'impression d'être de retour dans la forêt de Sherwood et le fait de partager ça avec toi, c'est génial ! » Notre ballade nous mena ensuite près d'un petit court d'eau qui mit fin à l'étreinte de nos mains. « -Ok je passe devant. Tu ne comptes pas faire des folies pour m'impressionner rassure-moi ?! » dis-je intrigué par sa précédente demande et ce petit clin d'œil malicieux. Je ne pouvais lui refuser cette demande, alors sans broncher, je m'exécute et traverse tranquillement le petit cours d'eau qui nous faisait face jusqu'alors.


« -Vas-y tu peux y aller! » lançais-je à bonne distance. Nul besoin de réitérer mes propos, Regina somma sa monture d'avancer au petit trop puis lui fit entamer un petit galop afin de lui faire prendre suffisamment d'élan pour sauter l'obstacle que représentait jusqu'alors le petit ruisseau. Je ne pouvais me résoudre à la quitter du regard, tant elle était sublime sur son cheval. Elle avait encore la stature d'une reine à qui l'on pourrait aisément prêter allégeance. Elle nous rattrapa moi et mon destrier, ravie de son petit exploit équestre, mais visiblement en manque de vitesse et d'adrénaline. « -Tu as tellement d'allure sur ta belle monture. La stature d'une renne et ...Mince, je ne trouve pas de rime. Toujours est-il que je suis prêt à te prêter allégeance Milady." dis-je le sourire aux lèvres. « -Je pense que passé cet élan lyrique, on peut se permettre d'accélérer le pas » Je ne pouvais lui dire non de toute façon. Bien que les temps aient changé, que notre monde ne soit plus le même, nous avons été et nous sommes encore des cavaliers et nuls doutes que nous ne pouvons résister à l'appel de la vitesse. Croyez-moi, il n'y a rien de plus magique, que de partir aux quatre vents sur un cheval au galop. Sentir la terre qui se dérobe sous les sabots de votre animal, sentir le vent qui vous caresse puis vous fouette le visage en pleine vitesse. Nous sommes libres et il n'y a rien de plus revigorant que ce sentiment de pleine, que dis-je de totale liberté. Regina est la première à partir comme une fusée et en bon second, je m'exécute et tâche de la rattraper tout en lui répondant.
« -Aussi bien qu'un voleur en pleine fuite. Aller mon beau montre-moi ce que tu as dans le ventre » Et sans plus attendre, je laisse ma monture partir au galop rattrapant et dépassant ainsi ma reine. « -YOUHOU !!!!! » dis-je en levant les bras avides d'encore plus de liberté. « - Je ne pensais plus ressentir de telles sensations ! C’EST MAGIQUE ! »




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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMer 17 Fév - 1:50


Un WE en amoureux bien mérité !
▽ Regina  & Robin



Robin semblait se délecter de ces retrouvailles avec la nature et évoqua, à très juste titre, le passé que lui rappelait le fait d’être à cheval. A vrai dire, c’était la même chose pour Regina, qui se revoyait chevauchant à toute vitesse autour du domaine de ses parents, ou en forêt avec sa meilleure amie de l’époque. Le fait de voir que son amoureux était si heureux lui fit plaisir. Elle souriait en le regardant avec tendresse, jusqu’au moment où il évoqua les Charmant. Elle écarquilla les yeux, puis fronça le nez en affichant un air faussement dégouté, réprimant son envie de rire. Oui, à une autre époque, elle aurait surement très mal pris cette réflexion, et son auteur s’en serait probablement vu réprimandé, mais les temps avaient changés et l’ancienne méchante reine aussi.

-Ne gâche pas cet instant, s’il te plait… dit-elle en laissant finalement un petit sourire renaitre sur ses lèvres. Aucune comparaison n’est envisageable… Nous sommes bien pires ! ajouta-t-elle avant d’éclater de rire, ne pensant pas un seul mot de ce qu’elle avait dit.

Oui, madame le maire avait changé, et ce changement était en grande partie dû à Mr Locksley.
Regina rassura Robin du regard, affichant toujours son sourire malicieux lorsqu’il lui demanda si elle n’allait pas faire de folie pour l’impressionner. A vrai dire, cette manœuvre n’avait en aucun cas pour but d’impressionner l’archer, puisque lui-même était largement capable de faire de même, seulement la jeune femme avait réellement l’envie de revivre cette euphorique sensation qu’elle avait lorsqu’avec son fidèle étalon, elle s’amusait à faire du saut d’obstacle.

Le petit ruisseau franchi avec succès, l’adjoint du shérif, après avoir déclaré à sa belle une esquisse de poème qui lui tira un sourire ému et attendri, consentit à accélérer la cadence. Ainsi, les deux cavaliers laissèrent leurs montures partir au galop progressivement. Regina était partie la première mais Robin ne tarda pas à la rattraper et même à la dépasser en poussant un joyeux cri de contentement, ce qui fit rire madame le maire.

-Eh, mon poète, doucement ! dit-elle en riant.

Voyant qu’elle s’était faite distancée, elle encouragea son destrier à accélérer. Celui-ci sembla enchanté de l’ordre donné et entama un galop plus soutenu afin de rattraper leurs compagnons de promenade. Les arbres de part et d’autre du sentier défilaient à toute allure, c’en était hypnotisant. Mais l’attention de l’ancienne reine restait focalisée sur son cher et tendre, toujours devant elle, bien que la distance commençait à s’amoindrir. Elle finir par se retrouver de nouveau à côté de lui, tachant de conserver la même vitesse.

-Tu comptais te débarrasser de moi ? demanda-t-elle, amusée, tentant de couvrir le bruit des sabots qui martelaient le sol.

Regardant au loin, elle aperçut que les arbres s’ouvraient sur un espace qui devait probablement être une clairière, au vu du point de lumière qui se faisait bien visible. Elle sourit.

-Tu veux qu’on fasse la course ? Jusqu’au bout du chemin, mon ange. Tu sais à quoi ressemblent les postérieurs de ce cheval ? Attends je te montre.

Regina laissa ses rênes complètement longues, n’octroyant plus aucune retenue à sa monture qui alors en profita pour accélérer à son appel de jambe. Telle une fusée, l’équidé fila à toute vitesse dans un nuage de poussière. Regina était debout sur les étriers, elle pouvait sentir l’air frais sur son visage, qui donnait une agréable sensation de voler comme un oiseau. Les rayons du soleil qui annonçaient au loin l’orée de la clairière se rapprochaient, et le bel archer n’avait toujours pas rattrapé sa belle. Cette dernière, toujours perchée sur ses étriers, se retourna brièvement pour vérifier que tout allaient bien, et s’en étant assurée, elle continua sa course après lui avoir crié un « je t’aime ! » jovial. Elle et son cheval traversèrent enfin les rayons de l’astre qui inondait de lumière la verdoyante clairière malgré la saison. La cavalière s’assit dans sa selle en se penchant légèrement en arrière et raccourcissant ses rênes pour inciter l’équidé à ralentir progressivement. Le shérif adjoint la rattrapa une poignée de secondes après, les chevaux ralentissaient au même rythme à présent, cette course effrénée les ayant considérablement fatigués. Une fois repassés au pas, Regina flatta l’encolure de sa monture avant de regarder son homme.

-Ah tu étais là, Amour ? lança-t-elle d’un air taquin. J’exagère, tu étais à seulement une ou deux secondes de moi… Mais c’est bien fait, c’est ma petite vengeance contre ton odieuse comparaison, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux.

Les chevaux à présent au pas, les amoureux pouvaient profiter de la lumière du soleil qui irradiait sur leurs visages désormais.

-Si on les laissait se reposer ? Regarde, on pourrait les mettre là-bas.

Elle pointa du doigt un vieil arbre un peu plus loin, dont l’une des épaisses branches était assez basse visiblement solide pour y attacher les longes des équidés et les laisser paitre en toute quiétude. Elle attendit l’assentiment de son aimé avant de mener sa monture au point indiqué et d’en descendre. Elle retira le bridon du cheval pour ne laisser que le licol et noua la longe à la branche. Aussitôt, l’animal se mit à brouter l’herbe à ses pieds. Elle sourit en le caressant puis lui retira la selle qu’elle posa un peu plus loin. Regina regarda Robin avec un sourire amoureux.

-Tu te remets de tes émotions ?

Elle avança doucement vers lui une fois qu’il fut descendu à son tour de cheval. Elle lui prit les mains et l’attira à elle avec un sourire pour l’embrasser langoureusement, ayant attendu ce moment depuis le début de la balade. Ses doigts s’entrelacèrent dans ceux de son homme et elle se colla contre lui pour ensuite glisser son nez dans son cou après d’être hissée sur la pointe des pieds. La belle brune savoura cet instant. Rien n’était plus plaisant, pour elle, que de partager ces petits moments de complicité avec celui qui faisait battre son cœur. Ses lèvres se décollèrent finalement, presque à regret, de la peau de l’archer afin de permettre à sa belle de le regarder dans les yeux. Quelques secondes d’un jeu de regards où tout l’Amour qu’elle ressentait pour lui pouvait se lire sans difficulté.

-Tu es prêt pour la suite du programme ? demanda-t-elle avec un petit sourire. Avec tout ça, tu dois avoir faim, non ?

Il était vrai que l’heure habituelle du déjeuner était bien entamée à présent, la balade à cheval et la séance shopping d’avant ayant été pas mal chronophages. Elle sortit un document plié en quatre de la poche de sa veste.

-On va faire un petit jeu.

Un sourire espiègle se dessina sur son visage alors qu’elle lui tendit le papier.

-C’est une carte. Tu dois trouver l’emplacement du pic-nic, si tu veux manger. On va voir s’il te reste des souvenirs de ton sens de l’orientation dans les bois, mon Amour.

Ayant été un héros réputé pour vivre dans les bois, ce genre d’activité devait être facile pour lui, et lui rappellerait sans doute ses grandes aventures d’antan. Bon, il était certain que ce genre de quête était bien moins exaltante que de chercher à qui dérober des coffres remplis d’or pour prendre la fuite dans une folle cavalcades à travers la forêt. Les temps avaient changé, les gens aussi, et l’on trouvait d’autres centres d’intérêt, d’autres façons de s’amuser et de développer ses passions. Regina voulait montrer à Robin que même à Storybrooke, l’on pouvait trouver des loisirs qui se rapprochaient et rappelaient les choses distrayantes amusantes qui existaient dans le monde des contes. Elle savait qu’il avait besoin de se changer un peu les idées, il travaillait beaucoup ces derniers temps, et leur grosse dispute n’était rien d’autre que le reflet d’une fatigue qu’il ne s’autorisait pas à étancher. Elle s’était donc mis en tête de le divertir et le dépayser un peu le temps d’un week-end rien qu’à eux.



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Robin Locksley
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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMar 5 Avr - 1:28


Week-end en amoureux !
 


La vie, c'est un peu comme un long voyage. L'on traverse des épreuves sans pareilles, un peu comme des destinations inconnues. Certaines sont plutôt agréables et d'autres le sont un peu moins. Parfois, l'on vit des moments difficiles, perdu en pleine mer ou en pleine forêt. Les mésaventures se suivent et ne se ressemblent jamais un peu comme les péripéties du marin ou du grand voyageur qui traîne une multitude de récits. Je suis un grand voyageur de la vie ! J'aime les belles métaphores, alors comment passer à côté de celle-là ? J'ai entrepris mon plus grand voyage entre les mûrs pittoresques de cette petite ville que l'on nomme Storybrooke. Un voyage qui va me mener vers ma destination finale, le bonheur ou si, vous préférez puisqu’il est de rigueur d’employer ce terme ici, ma fin heureuse. Je me suis souvent demandé ce qu'était une fin heureuse, comment l'appréhender, comment deviner qu'elle est proche, comment l'entrevoir alors que ce n'est, de prime abord qu'un concept ? Il ne faut pas chercher à comprendre, car c'est du domaine de l'indicible et puis il y a autant de fins heureuses qu'il y a de personne à Storybrooke voir dans le monde. J'ai appris que nous étions approximativement 7 369 032 098 de personnes sur terre. Autant d'âmes que de fins heureuses. Mais n'oublions pas que nous sommes tous différents. Si certains prennent peur, d'autres rentrent chez eux. Certains racontent des mensonges prétextant ainsi s'en sortir, tandis que d'autres font face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre contre le bien, d'autres sont bons et luttent contre le mal. Sept milliards de personnes, sept milliards d'âmes... Et je pense que malgré tout, toutes ont le droit de poser un pied-à-terre et d'achever leur voyage. Je suis peut-être naïf, mais je pense que tout le monde a le droit à sa fin heureuse.

Elle avait tout prévu, presque dans les moindres détails. Preuve qu'elle me connaissait par cœur, je n'arrivais à faire disparaître de mes lèvres, cet intense sourire. Que dire de plus hormis le fait que je me sentais bien en ces lieux qui me rappelaient un glorieux passé et une liberté acquise non sans difficulté. Bercé par la vitesse de ma monture qui fendait l'air à triple allure, je fermais les yeux en tendant les bras comme si je m'apprêtais à m'envoler. Le feuillage des arbres continuait à filtrer les rayons du soleil qui se perdaient par intermittence sur mon visage. Mon cheval rattrapa celui de Regina ce qui me permit, l'espace de quelques secondes, d'être à sa hauteur. Joueuse comme jamais, ma belle me défia à la course, ne manquant pas au préalable de se moquer gentiment avant de sommer à sa monture de lui faire prendre un peu de vitesse, histoire de continuer à creuser la distance. Très honnêtement, je pensais gagner, mais j'ignorais, naïf que je suis, que j'avais face à moi une redoutable cavalière qui après plusieurs foulées, pouvait se targuer de m'avoir fait mordre la poussière. Une fois arrivée à bon port, nous dûmes ralentir la cadence pour laisser les deux équidés se remettre de leur folle course. Étais-je vexé ? Un peu quand même, quel homme, prétendument bon cavalier, ne le serait pas après une telle raclée ? Ainsi, la victoire m'avait échappé, de peux cela va de soi. Il ne me fallut que quelques secondes pour rattraper la victorieuse, qui commençait à faire ralentir sa monture.

« - Oui je suis là Milady. Je pourrais me sentir vexé d'avoir perdu aussi facilement contre toi, mais je suis quand même forcé de reconnaître que j'ai eu affaire à une sacrée cavalière. Maintenant, je sais à quoi m'attendre. Mais... attends, tu t'es vengé parce que je nous ai comparé aux Charming? Je te signale quand même que tu as affirmé que l'on était « pire » dis-je en prenant soin de bien marquer le dernier mot de ma réplique, histoire de taquiner celle que je pouvais me targuer d'appeler ma petite amie ou mon « namoureuse » comme le dit si bien Roland. Passé ce petit échange joueur, nous laissâmes nos montures se reposer, un repos au combien mérité après la cavalcade qu'elles nous avaient offerte pour flatter nos égaux respectifs. Nous rejoignîmes donc le vieil arbre désignait par Regina quelques secondes auparavant. Les branches paraissaient solides, du moins suffisamment pour y attacher les longes de nos chevaux pour que ces derniers puissent par la suite profiter des lieux et paitre tranquillement. Délestées de tout leur attirail, les montures se ruèrent aussitôt sur l'herbe tandis que tout sourire, nous achevions de retirer les selles pour les poser un peu plus loin. Regina fut la première à terminer et toujours joueuse, elle me questionna sur mes émotions, tandis que je flattais une dernière fois l'encolure de mon destrier. « -Hum je ne sais pas si je m'en suis remis » dis-je en acceptant de me rapprocher et de répondre à cet exquis baiser qu'elle me proposa. Nos doigts s'entrelacèrent à la perfection comme toujours et nos corps déjà en manque se réclamaient l'un à l'autre. Je pouvais à présent sentir le souffle chaud de mon « namoureuse » flânait sur mon cou, tandis que mes mains glissaient lentement le long de ses hanches. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, l'instant était parfait, tellement que j'aurai prié n'importe quelle divinité pour que nous nous ancrions dans l'éternité, pour que nous soyons seuls au monde, rien qu'elle et moi...  « -Je suis toujours prêt avec vous Milady ! » dis-je en plongeant mon regard dans le sien « -Faim ? Hum *regard joueur* Oui j'ai faim » ma bouche captura à nouveau la sienne pour lui faire savoir de quelle faim il était question.

« -Mais je suppose que l'on ne parle pas de cette faim là? » Mes lèvres quittèrent les siennes pour se ruaient dans son cou et en dévorer chaque parcelle à leur portée. Regina sortit alors un papier de sa veste et commença à le déplier sous mon regard intrigué. « -Un jeu ? » Je pris le papier en main pour l'observer dans le détail. Il s'agissait bel et bien d'une carte qui selon les dires de ma reine, indiquait l'emplacement du pique-nique, un emplacement qu'il me faudrait trouver par mes propres moyens.  « -Je n'en reviens pas que tu aies fait ça. Tu as dû te donner du mal. Tu savais que ça me plairait, tout comme la balade à cheval. Hum Regina Mills, si tu savais comme je t'aime. » Ne supportant pas la distance, aussi petite soit-elle, je ne pus m'empêcher de coller mon corps au sien et de lui offrir un fougueux baiser pour la remercier. « -Bon voyons voir cette carte. Le pique-nique est ici, donc au nord. On sort un peu de la forêt. Je vois un point d'eau pas très loin. Allons-y, je crois avoir trouvé le coffre à nourriture. » La carte dans une main, j'offris l'autre à Regina qui tout sourire accepta de me suivre à travers la forêt. Comme deux enfants, nous nous mirent à courir. L'effort dura encore cinq bonnes minutes avant d'enfin entendre le lac qui s'écoulait sous le Pont des Troll. Nous arrivâmes alors près de la plage et au sol se trouver une nappe à carreaux sur laquelle était disposée un panier en osier.
« -J'ai réussis ? »
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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyVen 8 Avr - 19:58


Un WE en amoureux bien mérité !
▽ Regina  & Robin



Les chevaux prenaient un repos bien mérité tandis que les deux cavaliers s’étaient retrouvés avec plaisir, s’enlaçant et se regardant avec amour. Robin reconnut que sa défaite était dû au fait que sa concurrente était incroyablement douée, ce qui fit sourire cette dernière.

-Tu t’es très bien défendu, Amour, n’en doute pas. Ça ne s’est joué à rien, la prochaine fois ce sera toi. Quant aux Charming, j’ai dit qu’on était pires, c’est vrai, mais était-ce vrai pour autant ?

Elle ponctua sa question d’un clin d’œil. Après tout, aucune comparaison n’était soutenable. Même si désormais Regina ne vouait plus une haine mortelle à sa belle-fille, il n’en était pas moins vrai qu’elle trouvait que le couple qu’elle formait avec son prince paraissait niais, même si, espérons-le pour elle, ce n’était sans doute pas le cas. Disons simplement qu’il n’était pas des plus glamours.
A présent collés l’un à l’autre, madame le maire pouvait sentir les mains de son archer glisser sur ses hanches, ce qui lui procura un sourire. Celui de l’adjoint du shérif était joueur, et Regina entra dans son jeu en lui rendant un baiser langoureux avant de laisser les lèvres de son amoureux parcourir son cou tandis qu’elle arborait un sourire amusé.

-En effet, pas cette faim-là… Un peu de patience, mon ange, dit-elle joyeusement en lui tendant le bout de papier déplié qui contenait une carte des environs redessinée.

Robin semblait emballé par l’idée du petit jeu de piste, ce qui fit sourire de plus belle sa petite amie qui était ravie de voir autant d’enthousiasme de sa part. Il semblait enchanté de voir qu’elle s’était donné tant de mal pour lui faire plaisir. Elle secoua la tête en souriant.

-Te faire plaisir me fait plaisir, Amour . Moi aussi je t’aime, Robin Locksley.

Sans crier gare, l’ancien voleur se colla à sa bien-aimée pour la gratifier d’un fougueux baiser, ce qui, il fallait bien le reconnaitre, plut grandement à l’intéressée. Puis, se détachant d’elle, le bel archer observa donc la carte manuscrite qu’il tenait en main. Son sens de l’orientation inné lui fit immédiatement repérer les lieux, ce qui amusa l’ancienne reine, ne soufflant mot, observant avec attention son homme réfléchir à haute voix. Il lui offrit ensuite une main qu’elle prit bien volontiers, acceptant de le suivre. De plus en plus enthousiaste, Robin se mit à courir et Regina n’hésita pas une seconde à le suivre, riant de bon cœur face à un tel entrain. Il ne mit pas plus de cinq minutes, à cette allure, à trouver le cours d’eau qui passait sous le T(r)oll’s Bridge. Fier de lui lorsqu’il trouva la nappe à carreaux, il demanda s’il avait réussi. Regina lui offrit un grand sourire.

-Eh bien, à moins que quelqu’un n’ait eu la même idée, il me semble que oui. Installe-toi, dit-elle en l’invitant du regard avant de s’asseoir à son tour. J’aurais peut-être dû corser le jeu. Tu as trouvé trop facilement, dit-elle avec un petit sourire. Tu es très fort.

Elle s’approcha de lui pour lui donner un nouveau baiser empli de tendresse. Tout était si calme et paisible autour d’eux, c’était très agréable de n’entendre que le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles à peine agitées par la légère brise ainsi que celui de l’écoulement de l’eau. C’était tout simplement parfait, rien ne pouvait troubler la quiétude de cet instant. Une main vint doucement se poser contre la joue de Robin tandis que les yeux de sa compagne le couvait d’amour, fixant les siens avec intensité.

-Je suis tellement heureuse que nous ayons enfin notre week-end rien qu’à nous. J’avais vraiment besoin d’être avec toi, seule, sans me soucier du reste.

Il fallait bien reconnaitre que leurs vies respectives avec leurs activités professionnelles n’étaient pas de tout repos. Etre shérif adjoint d’un côté, maire de la ville de l’autre, cela demandait des responsabilités et une attention particulière qui pouvait parfois se montrer épuisantes. Sans compter qu’ils avaient aussi leurs enfants. Même si les garçons étaient adorables, il fallait néanmoins être vigilant car éduquer des jeunes gens de onze et sept ans n’était pas une mince affaire.
Mais enfin, les deux amoureux avaient droit à leur moment de détente rien qu’à eux, leur week-end en amoureux, seuls au monde en quelques sortes, qui avait été programmé de longue date. Et malgré leur récente dispute, tout se passait à présent pour le mieux. Ils avaient réussi à mettre cet épisode de côté pour passer de bons moments. Regina tendit le bras pour attraper le panier en osier et le posa devant son homme.

-Tiens, ouvre.

Dedans étaient disposés une bouteille de vin rouge, une bouteille d’eau, des petits muffins salés aux parfums préférés de l’archer, et plein de petites douceurs, toujours les préférées de Robin. Tout ce petit week-end avait été pensé pour lui, son amoureuse voulait lui faire plaisir tout en passant du temps avec lui, et surtout lui permettre de se détendre, au vu du surplus de travail qu’il avait eu ces derniers temps. L’adjoint du shérif avait été débordé et n’avait pas vraiment eu de temps pour lui, pour se reposer. La maire de Storybrooke avait donc envie de prendre soin de celui qui faisait battre son cœur pour qu’une fois le week-end achevé, il puisse commencer une nouvelle semaine en étant serein et détendu. Elle sortit du panier deux verres, en attendant qu’il débouche la bouteille pour les servir. Puis ils ne tardèrent pas à trinquer.

-A nous, et à notre week-end, mon amour.

Elle porta ensuite le verre à ses lèvres pour apprécier une gorgée de ce délicieux nectar pourpre. Elle ferma les yeux quelques secondes pour le savourer avant de les rouvrir sur l’homme de sa vie, toujours un sourire aux lèvres. Elle posa ensuite son verre pour attraper un petit muffin pour le tendre vers la bouche de Robin afin qu’il puisse y gouter.

-Dis-moi s’ils sont à ton gout.

Elle regarda sa réaction, espérant que ce qu’elle lui avait préparé lui plairait. Normalement oui, puisqu’elle n’avait utilisé que des choses qu’il aimait. Comme toujours.



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MessageSujet: Re: Un week-end en amoureux bien mérité [Robin]   Un week-end en amoureux bien mérité [Robin] EmptyMar 10 Mai - 23:26


Week-end en amoureux !
 


Les sens en éveil, l'ancien voleur que j'étais, carte en main, retrouvait ses anciens réflexes. Le soleil continuait à briller et l'épais feuillage des arbres en filtrant ses rayons nous préserver ainsi d'une insolation. La carte en main, j'observais chaque détail pour ensuite les graver dans ma mémoire et ne plus m'accommoder de la moindre lecture. La forêt vaste, ensorcelante, indomptable, sauvage, n'avait cependant aucun secret pour moi, et ce, malgré le peu de temps que je lui accordais et c'est avec nostalgie que je repensais à mes premières virées dans les bois. L'époque semblait si lointaine à présent, tellement que le visage de mon précepteur devenait flou à mesure du temps passé. Je peinais encore à me souvenir du son de sa voix, mais ses mots restaient quant à eux, bien vivaces. Je me souviens du domaine où nous vivions, il se trouvait tout prêt d'un bois et lorsque les grands dadais d'en face venaient s'en prendre à moi, si l'énergie ne venait à manquer, je l'ai mené dans le vaste étendu boisé. Ces nigauds n'étaient pourvus d'aucune orientation et se perdaient très rapidement, alors que moi, caché dans un tas de feuilles mortes près d'un grand chêne, je l'aie observé déguerpir après quelques vaines secondes de recherches. Je me souviens encore de l'odeur de l'humus forte et apaisante à la fois. Une odeur qui variait selon qu'il s'agisse d'une forme d'humus forestier, de prairie ou de sol cultivé. J'en sais quelque chose pour m'être beaucoup caché lorsque j'étais enfant. Je me souviens aussi de cette texture à la fois souple et aérée.

Envieux de faire perdurer cette Madeleine de Proust, je prie donc entre mes mains une poignée de terre pour la portée jusqu'à mes narines avant de reprendre ma course folle toujours suivie de près par Regina. Je ne serai dire combien d'années j'ai perdu en courant comme l'enfant que je ne suis plus, cinq peut-être dix voir vingt ans. Peu importe, cela me faisait du bien et à Regina aussi à en juger par le sourire qui ne quittait plus son visage. Nous étions deux enfants à nouveau, seuls au monde, sans aucun regard accusateur, juste nous face à l'immense étendue d'eau qui s'écoulait sous le Pont des Troll à quelques mètres à peine. Fier de moi malgré la facilité du jeu, je ne pus m'empêcher de m'enquérir de la bénédiction de cette femme pour qui mon cœur tambourinait à chaque seconde. Son sourire me donna un premier aperçu de la réussite à laquelle je pouvais souscrire dès à présent. « -Personne ne peut avoir de telles idées » dis-je en souriant tout en prenant place sur la nappe. Regina s'approcha doucement me faisant savoir qu'elle aurait dû au préalable corser le jeu. Elle ne manqua pas au passage de me congratuler d'un petit compliment par lequel je répondis avec une fausse prétention « -Mouais, je sais et c'est pour ça que tu m'as choisi » Nos regards se croisèrent un cours instant, puis nos lèvres se scellèrent une fois encore l'espace de quelques secondes. « - Merci d'essayer de m'alléger la tête. L'endroit est magnifique, vraiment ! Comme toi ! » Ma main se posa sur sa joue caressée par le revers de mon pouce, une légère brise vint se poser sur mon visage « -ça me rappelle chez moi ! » A son tour, elle posa sa main sur ma joue, une main que je ne pus m'empêcher d'embrasser.

« - Je travaille beaucoup je sais et je peux comprendre que toi et Roland m'en vouliez parfois, d'être autant absent. Tu sais, je lui ai promis de passer plus de temps avec lui et je compte bien tenir promesse. Un homme d'honneur tient toujours ses promesses, je ne peux donc m'y dérober. Je vais essayer de réorganiser mon emploi du temps. » Essayer ? Non-bien que non, je ne pouvais me contenter d'essayer, il était important, voir même primordial que je parvienne à me dégager du temps pour m'occuper d'eux, ma famille. Et ce sentiment de satisfaction redoublait en prenant conscience du fait que j'étais à présent, le garant de cette unité familiale à laquelle Henry et Regina venaient de se greffer. « -Moi aussi je suis heureux que nous soyons parvenu à l'avoir ce petit week-end en amoureux. Il faut en profiter, parce que nul doute qu'avec le travail, on n'aura pas souvent l'occasion de réitérer l'expérience à l'avenir » Je ne pus m'empêcher de lui faire un clin d'œil, imaginant naïvement qu'elle avait perçu la subtilité de langage. Mais non-rien pour le moment, hormis le panier en osier qu'elle venait de poser devant moi. « - Qu'est-ce qu'il y a donc à l'intérieur ? » dis-je en arborant ce petit sourire enfantin qui la faisait tant fondre. Je pus dès lors, après avoir levé le petit hoquet m'enquérir de ce qu'il y avait à l'intérieur du panier qui contenait donc une bouteille de vin rouge (notre préféré), une bouteille bien fraîche d'eau pétillante, quelques petites douceurs dont elle seule en avait le secret et aussi et surtout des muffins salés tout réalisés à partir de mes parfums favoris, preuve que je n'avais plus aucun secret pour l'amour de ma vie.

« - J'ai vraiment beaucoup de chance d'avoir un excellent cordon bleu à la maison. » lançais-je en prenant le verre de vin qu'elle venait de remplir pour ensuite me le tendre pour trinquer. « - A nous deux et à ce week-end merveilleux » Nous nous délectâmes conjointement de cette merveilleuse boisson alcoolisée que je consommais néanmoins avec la plus grande des modérations. La suite fut tout aussi agréable plus encore lorsque le « soleil de ma vie » porta à mes lèvres, l'un des petits muffins. Oui bon, traitez-moi de niais, de nounours, traitez-moi de Charming si vous voulez. Mais aux dernières nouvelles, aimer sa « femme » qui ne l'est pas encore théoriquement, je vous l'accorde, mais on s'en rapproche. Donc je disais qu'aux dernières nouvelles, aimer sa femme n'est pas un crime. Et oui « soleil de ma vie » ça sonne guimauve, pâquerette ou que sais-je encore, tant pis ! Je m'en fiche royalement, et même si les Merry-Men venaient à me charrier, je continuerais à m'en foutre. Regina est l'amour de ma vie et je veux qu'elle le sache, que chaque jour le monde entier le sache tout comme je veux que tout le monde sache que Regina Mills est de loin la meilleure cuisinière de tout Storybrooke et je parle (presque) en toute objectivité. « - Tu vas me mettre sur la paille, si tu ouvres ton propre restaurant. Peut-être que tu devrais y songer d’ailleurs tout comme on devrait changer à s’aménager du temps pour nous avant qu’une cinquième personne ne débarque et monopolise toutes les attentions. Qu’est-ce que tu en dis ? » Là, je ne pouvais faire plus explicite.





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