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 [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance (PV Ethan D. McCoy)

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Marvin H. Kandinski
Marvin H. Kandinski


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MessageSujet: [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance (PV Ethan D. McCoy)   [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance  (PV Ethan D. McCoy) EmptyDim 4 Oct - 14:19


 
❝Au détour du chemin de la connaissance❞
 Marvin E. Kandinski & Ethan D. McCoy


Assis dans la calèche qui doit me mener Bethlem Royal Hospital, je regarde songeur les rues bondées de cette ville de Londres, superbe fourmilière où se côtoie à la fois riches et pauvres, hommes et femmes, humains et animaux. Je les observe souriant alors que nous avançons avec peine au milieu d’un trafic qui à cette époque est déjà bondé. Les regards qu’ils me lancent me renvoie à cette image que je me suis nouvellement appropriée. Ils me considèrent comme l’un de leurs semblables, un humain aux rêves et aux ambitions pareils à ceux d’un milliers de leur congénère. Après tout, pourquoi m’en offusquerais-je ? J’ai souvent critiqué Skipper pour son manque d’intelligence et de raison mais il y a une phrase qu’il nous répétait sans cesse et qui depuis hante mon esprit.

*Souriez et saluez, les p’tits gars ! Il ne faut surtout pas griller notre couverture.*

C’était vrai ! Nous vivons dans un monde gouverné par les apparences et cela les humains le savent mieux que personne. Au fur et à mesure des années, j’ai appris à vivre selon les règles dictées par ma nouvelle communauté. Vêtez-vous de vos plus beaux atours, achetez les plus précieux des bijoux et construisez-vous le plus magnifique des manoirs et vous serez adulez par la société. Peu importe ce que vous êtes réellement, tant que vous restez dans le rang et suivez leurs règles vous serez acceptés comme un membre de leur communauté. Commettez l’erreur de vos écartez de leur définition du droit chemin et vous serez traitez comme un original ou pire un criminel. L’hypocrisie et les mensonges des hommes ne sont-ils pas méprisables ? Personnellement, je doute que le simple fait d’avoir troquer mon bec et mes jolies plumes contre une peau d’opale et des bras solides ont suffi à faire de moi une personne meilleure. Qu’est-ce que cette apparence m’a apporté au fond ? Elle aura fait de moi un scientifique plus crédible ? Certainement oui, mais mon esprit reste aussi brillant et chaotique qu’à l’époque où j’étais un manchot.

Tout en longeant la Tamise, je me mets à rêver à la vue des voiles gonflées par le vent de ces magnifiques navires marchands. J’imagine les jeunes matelots braves et courageux qui ont pour rêves d’explorer et de découvrir les merveilles de ce monde. A cette époque l’homme a déjà franchi bien des frontières. Se montrant fier et arrogant, il croit déjà tout connaître sur cet environnement qui est le sien. Mais il est un univers dans lequel bien peu d’entre eux ont osés s’aventurer. Une terre obscure et secrète qui pourtant pourrait leur délivrer une connaissance et une compréhension du monde bien plus importante que celle qu’il possède. L’esprit humain ! Cette véritable petite merveille complexe et méandreuses qui guide chacune de nos pensées et de nos actions. Je suis l’un de ces pionniers qui ont l’audace d’essayer de le comprendre. C’est la raison qui m’a poussée à m’installer dans de ce monde triste et sans couleur. Je veux découvrir le mal qui se niche au fond de ma tête, le débusquer et le détruire afin qu’il ne puisse plus nuire à personne. C’est un chemin long et parsemé d’embuches que j’empreinte mais je me sens prêt à le franchir même s’il me faudra trébucher et me relever de nombreuses fois.

Soudainement la voiture s’arrête. Nous voilà déjà arriver ! Avec peine, je descends de la voiture prenant appui sur ma canne. J’observe alors le bâtiment qui se trouve devant moi. Le Bethlem Royal Hospital est un bâtiment magnifique. Pierre angulaire de la psychologie à Londres, il s’agit de l’un des plus fameux hôpitaux psychiatriques d’Angleterre. En cette belle soirée d’été, de nombreux explorateurs de l’âme humaine se sont rassemblés dans le but de partager leurs connaissances et leurs découvertes. Le voilà donc le fier navire qui me guidera sur les sentiers de la connaissance ? Il ne me reste plus qu’à rejoindre les moussaillons qui seront mes compagnons de voyage. Pénétrant dans le bâtiment, j’arrive dans la salle de réception déjà bondée. Je salue au passage les collègues avec lesquels j’ai déjà collaboré. En cette heure je ne suis plus l’être torturé et détruit qui a traversé la frontière des mondes. Je suis le docteur Henry Jekyll, psychiatre émérite spécialisé des troubles dissociatif de l’identité.

 
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MessageSujet: Re: [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance (PV Ethan D. McCoy)   [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance  (PV Ethan D. McCoy) EmptyJeu 26 Nov - 15:32



Se croiser au détour du chemin de la connaissance.
J'avais abandonné le Nouveau-Monde pour l'ancien, les rues en damier contre les chemins caillouteux et terreux. La belle Angleterre se dressait devant mes yeux, avec ses plaines verdoyantes, ces routes serpentant à travers la campagne. J'avais goûté rapidement à ces pluies fines, à l'odeur nauséabonde du port de Plymouth La voiture était avancé, prochaine destination : Londres. Le chauffeur s'occupait de mes bagages, pendant que je m'installai confortablement à l'arrière, examinant l'auto britannique, noire aux sièges de cuir, au volant inversé. Les anglais avec du goût, ils étaient réputés pour leur style raffiné. J'étais assez pressé de vérifier la réputation londonienne, mais mon voyage tourna au désastre au bout d'une heure de route.
Le voiture cala au milieu de nulle part, juste après la ville de Salisbury. La route était boueuse et un brouillard s'était installé, rendant la visibilité compliqué à plus de 50 mètres. Le chauffeur trifouilla le moteur fumant, clairement dépassé par l’événement. J'ouvris la fenêtre pour exprimer ma frustration... « Vous attendez quoi ? La charrette et les bœufs ? » Pour couronner le tout, je commençais à avoir une faim de loup. Un sourire carnassier se dessinait sur mes lèvres gourmandes, observant le chauffeur comme un beau steak juteux. Il avait de bonnes joues pleines, un corps ni trop gras, ni trop sec, il était parfait pour un petit pic-nique en pleine nature.

Au bout d'un moment, la voiture démarra et le chauffeur reprit sa place... heureusement pour lui. Nous avions fait une petite escale à Guildford pour une nuit. La lieu était charmant, reflétant sa propre histoire avec ses bâtiments, ses squares et son château ancestral. Ses terres me rappelaient mon enfance d'aristocrate dans la demeure de mes alleux, les paysages à perte de vue, les villes à la structure moyenâgeuse de mon pays. Avant d'être un américain, j'étais avant tout, un européen. Le lendemain, j'arrivai enfin à Londres. La voiture s'arrêta à l’hôtel et j'étais bien content de m'installer. La suite était à l'image du pays, avec son style ostentatoire et son drapeau anglais près de la fenêtre.
Je m'activai rapidement, rangeant mes affaires, me préparant à cette réunion d'intellectuelles. Mes confrères m'avaient poussés à m'y rendre, pourtant je trouvais cela totalement inutile. Je ne voyais pas pourquoi je devrais discuter de mon savoir avec des médecins en tout genre. J'avais énormément voyagé, entre la France, le Canada, le Luxembourg, les Bahamas, l'Italie, l'Argentine... C'était la première fois que je me rendais dans cette ville, célèbre par les actes d'un tueur en série. Non, je n'étais pas là pour m'émerveiller des découvertes scientifiques, mais plutôt pour tester leur potentiel. De plus, il paraît que la gastronomie anglaise était un désastre, je préférais voir ça par moi-même. Je n'étais pas contre un délicieux Rosbif au londonien, accompagnée de petits légumes.

Le taxi me déposa devant le bâtiment, comme la plus part des invités. Je pénétrai à l'intérieur, me mêlant facilement à la foule. Parmi les médecins, il y avait quelques visages que je reconnus facilement, d'anciens étudiants français et allemands qui avaient étudiés avec moi. L'un d'eux était justement un psychiatre reconnu à Paris, il me présenta rapidement à un anglais avec une réputation qui était parvenue jusqu'à New-York. « Docteur Jekyll ? Je vous présente le Docteur Hannibal Lecter, il vient tout droit des États-Unis. » J'avais pu lire quelques uns de ses travaux sur les troubles dissociatif. Je lui tandis la main, respectueux de son savoir. Le français disparut plus loin, alors que je me retrouvai là, face à ce soit-disant bon samaritain. Je détournai mon attention sur le buffet, que je trouvai plutôt fade, avec ses petits fours un peu trop cuit. J'attrapai une flûte de champagne au passage et je finis par briser le silence. « Vous en êtes à combien? » Dissimulant à peine ma sournoiserie, je croquai toast non identifié au goût de... carton. « Mmmh... J'espère que les déserts sont meilleurs... » Plus loin, mon regard critique tomba lourdement sur une gelée verte avec une petit écriteau : Gelée au melon. « Finalement non... »

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MessageSujet: Re: [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance (PV Ethan D. McCoy)   [Flashback] Se croiser au détour du chemin de la connaissance  (PV Ethan D. McCoy) EmptyJeu 24 Déc - 13:34


❝Au détour du chemin de la connaissance❞
Marvin E. Kandinski & Ethan D. McCoy


La soirée s’annonçait grandiose. De nombreuses personnalités importantes s’étaient rassemblées et discutaient ensemble de l’avancée de leurs travaux respectifs. Un festin digne des plus grands rois avaient été dressé au centre de la table et chacun des invités étaient conviés à se servir selon leur préférence. Ils avaient le choix entre de nombreux plats à base de viande ou de poissons. La gastronomie française s’étaient subtilement mêlée à la cuisine anglaise plus sauvage et plus rupestre. Un orchestre de chambre qui avait été commandé spécialement pour l’occasion soulignait avec brio le faste de très beaux spectacles qui s’offrait à mes yeux. Cette mascarade si savamment orchestrée qui nous faisait oubliés quelque peu les horreurs qui se dissimulaient entre ces murs d’une blancheur éclatante. Perdu dans mes pensées, je ne pouvais détachés mon regard du piano de l’ensemble qui entonnait une célèbre mélodie de Beethoven, la sonate au clair de lune. Cette mélodie des plus mélancoliques me rappelait amèrement à son souvenir. Elle était là, perdue parmi la cohue des patients de l’hôpital psychiatrique. Egarée dans un monde qui n’aurait jamais dû être le sien, gavée de toutes sortes de médicaments et subissant les pires des traitements. Elle traversait un enfer à nul autre pareil semblable à celui dans lequel je me trouvais lorsque je n’étais qu’un tout jeune poussin. Lucille ! Ma sœur, mon aimée, mon amante ! Trahie par un frère qui avait préféré la sacrifier au nom de cet amour tendre et sincère qu’il nourrissait pour sa nouvelle maîtresse et son enfant à naître ! Je ne pouvais m’empêcher de songer au crime impardonnable que j’avais commis. En cet instant, elle ne devrait nullement se trouver dans cette cellule au mur capitonnée à supporter les hurlements insupportables de ses congénères. Non, ce soir c’est elle qui devrait nous enchanté par son don de musicienne inégalable, nous bercer avec la même douceur que celle qui accompagnait chacune de mes nuits, lorsqu’elle était la seule chose qui comptait réellement dans ma vie. Je l’avais trahie et cette culpabilité m’écœurait profondément.

Pourtant j’étais là, souriant bêtement et faussement aux hommes présents devant moi. Partageant sans aucun plaisir les conversations sur les progrès de la médecine psychiatrique, écartant avec délicatesse les questions indiscrètes que l’on pourrait me poser sur l’avancée de mes propres travaux. Comment pourraient-ils comprendre le miracle que je tentais d’accomplir en cet instant ? Le projet de ma vie leur semblerait risible, certains de mes anciens confrères m’accusant de vouloir jouer à Dieu en tentant de priver mes patients de leur libre arbitre. Pourtant l’idée de séparer nos mauvais penchants et de notre bonne personnalité me semble une idée merveilleuse. Cela pourrait révolutionner notre monde, mettre fin à l’égoïsme et à la vanité des Hommes et ainsi mettre fin au fléau de l’humanité tels que la guerre, la famine et la pauvreté. Quel bonheur cela serait. Mais ils ne sont pas prêts à m’écouter et encore moins à me suivre dans mes projets ! Ce qu’il me faudrait c’est un esprit ouvert et à l’intelligence supérieur qui se délecterait de mes théories. Mais ce monde est bien trop britannique, bien trop conservateur, pour reconnaître la nécessité et la beauté de mes expériences.

Me sortant habilement de mes pensées, l’un de mes plus confrère éminemment reconnu, le docteur Jean-Martin Charcot, vient me retrouver. Après avoir partagé quelques mots avec lui, je tourne mon attention vers le jeune homme américain qu’il me présente. Le Docteur Hannibal Lecter ! Bien sûr, ce nom m’est familier. J’ai à de nombreuses reprises entendus parler de ce jeune psychiatre de génie et j’ai déjà eu l’occasion de lire certains de ses travaux. Un homme qui peut-être pourrait comprendre le brio de mes travaux scientifiques.

- C’est un honneur de pouvoir faire votre connaissance Dr Lecter. Sachez que votre réputation vous précède et que c’est pour moi un immense honneur de pouvoir enfin faire votre connaissance. J’espère que votre voyage fut agréable.

Le Dr Charcot s’éloigna alors de nous et je souris en l’entendant parler avec malice de la cuisine traditionnelle anglaise.

- Il faut bien admettre que notre réputation culinaire n’est pas des meilleures. Mais que voulez-vous, nous ne pouvons pas briller sur tous les fronts. Cependant, si je pouvais me permettre un conseil je vous recommanderais de goûter aux tourtes à la viande et aux poissons. Elles valent particulièrement le détour.

Joignant le geste à la parole, je me rendais vers le buffet et saisis deux verrines. Je lui tendais la petite tourte à la viande tandis que je gardais celle au poisson.

- Je vous prie cependant de faire preuve d’indulgence ! Dites-moi plutôt, qu’est-ce qui a pu pousser un psychiatre de votre renommée à traverser tout un océan pour assister à notre petite réunion ? Est-ce pour la douceur de notre climat ou notre air si agréablement pollué ?

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