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 « La beauté faite femme » + Psyché.

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Grace Blackheart
Grace Blackheart


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MessageSujet: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptySam 8 Aoû - 18:36


Grace "Nana" Blackheart
Did you know the sun was made out of our cries ?
Each tear we drop is gold and, this is how it shines.



Nom, Prénom(s) : Narcisse Grace Blackheart. Narcisse était son premier prénom, mais étant trop masculin selon elle, elle préfère se faire officiellement appeler Grace. Dans sa petite entreprise, il n'y a plus de place pour Grace, c'est "Nana".
Âge : Vingt-deux ans, et encore toute ses dents (et son sex appeal).
Date & Lieu de naissance : Nana est née un 14 février, jour de la Saint-Valentin, à Storybrooke sur ses papiers, mais en réalité dans les Terres Arides, dans le Monde des Contes.
Conte : La mythologie greco-romaine, celle qui a faillit être une déesse mais qui ne l'a pas été.
Personnage : Psyché, déesse de l'âme, épouse du dieu de l'Amour, et bru de la déesse de la Beauté, Aphrodite en personne.
Orientation & Statut : Officiellement célibataire, c'est juste qu'elle n'est pas casée dans une relation stable. Elle enchaîne les conquêtes masculines et n'a pas encore l'intention de se caser et d'envisager le long terme.
Groupe : Les dramaturges, elle n'a pas le même nom, pas le même masque selon si elle se trouve au PsyChic ou en ville, avec une personne ou une autre.
Particularité : /
Un camp en particulier : Le sien.
Pouvoir(s) : Déclencher des érections, ça compte ?

FEAT amber heard.


Que penses-tu de la politique actuelle des choses ?
Es-tu au moins au courant de ce qui se trame ?
/

Anecdotes & Caractère
Son salon lui sert plus de dressing... que de salon + Elle collectionne les produits de beauté, sa salle de bain en est envahie, vraiment + Il y a des cheveux à elle à longueur de temps au sol, parce qu'elle fait que les perdre (ce qui ne l'empêche pas d'avoir une tête de lionne au réveil) + Le PsyChic c'est son bébé, elle ne supporte pas les mauvaises critiques à ce sujet, même si elles sont vraies + Non elle n'a jamais fait de chirurgie esthétique et n'y aura jamais recours, elle est belle au naturel + C'est une marcheuse en talons professionnelle, il lui arrive même de piquer de petits sprints avec +


Pseudo : slithy toves.
Prénom : Laurie Fisse What a Face
Âge : Wesh la majorité et la jeunesse.
Loisirs : Tout ce qui me tombe sous la patte Hihi
Crédits de la fiche : alcaline pour l'avatar, tumblr pour les autres images.
Code du règlement : Je le connais moi, môssieur.
Que penses-tu de NKL ? : Moi, penser ?
Besoin de parrain/marraine ? : Ouais, carrément.



Dernière édition par N. Grace Blackheart le Mer 24 Fév - 22:55, édité 11 fois
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Grace Blackheart
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptySam 8 Aoû - 18:36

Psyché
ou comment rater un poste de déesse.

Monde des Contes
You could never feel my story,
it's all you know.
Un roi avait trois filles... ouais, non. Je ne vais pas commencer comme ça, ça sonne trop parfait, ça sonne trop serein, et ce n'est pas la vérité. La vérité, pour la comprendre, il faut remonter à avant ma naissance. Il faut savoir que dans mon monde, on vivait dans une époque un peu plus arriérée par rapport à aujourd’hui. Un roi ne se contentait juste pas d’avoir trois filles, il lui fallait simplement et nécessairement un héritier. L’homme que j’appelais Père, l’homme qu’un peuple appelait Majesté, s’était marié une première fois avec l’une des filles d’un couple royal voisin. De leur union, deux filles virent le jour. L’aînée déçu mon père, d’abord par son sexe. Et puis elle déçu tout le monde par son apparence trop affreuse pour la vue du commun des mortels. La seconde était Redival. Elle n’était pas laide, elle n’était pas belle. Elle aimait les bijoux et les parures, elle préférait les jolies robes contrairement à son aînée, qui elle se plaisait à se perdre non pas dans les nobles tissus, mais dans les ouvrages savants. Alors que Orual, la plus grande, était à carreaux dans une éducation stricte et sage, Redival ne trouvait de plaisir qu’auprès des jeunes garçons. Leur mère décédait alors que Redival avait tout juste onze ans des suites d’une maladie qui commençait à toucher notre région, une sorte d’épidémie que personne n’arrivait à faire taire. Mon père se remettait vite de la mort de son épouse. Veuf, il avait pour seule préoccupation de chercher une nouvelle femme, une qui serait capable de lui donner un héritier mâle. Car à notre époque, c’était toujours la faute de l’épouse si l’enfant n’était pas masculin, et l’on parlait de malédiction dès lors que le couple royal était incapable d’enfanter un véritable héritier pour le trône. Et déjà au bout de deux filles, l’on commençait à jacasser dans le peuple… Bref, mon père se remaria, donc. Il y eut déjà un différend entre mes soeurs et ma mère, car cette deuxième femme deviendra peu de temps après ma mère donc. Donc oui. Il y eut un différend, de ma mère envers mes soeurs parce qu’elles n’étaient pas de ses entrailles, parce qu’elles avaient eu une place dans le château avant elle, etc. Et de mes soeurs envers ma mère car elle remplaçait déjà la leur, morte trop récemment pour que mon père ne se remarie déjà. Et une année ne s’était pas écoulée depuis le remariage du roi qu’un nouvel enfant vit le jour entre les murs du château. Mon père avait fait masse de sacrifices aux dieux pour que ceux-ci lui permettent d’assurer la succession. Mais visiblement, ça avait été en vain, car il s’agissait bien encore d’une fille. Il s’agissait de moi, Psyché, l’enfant qui pour voir le jour avait mis fin à ceux de sa pauvre mère. Alors que l’on fêtait plus ou moins ma naissance, on enterrait par la même occasion ma génitrice. Je n’ai aucun souvenir d’elle, je n’ai eu aucun contact avec elle, et je me demande encore aujourd’hui à quoi aurait ressemblé ma vie si j’avais eu une mère, présente jusqu’à aujourd’hui à mes côtés. Les années passaient et l’on me considérait déjà comme une belle pièce. Plus le temps passait, plus je m’embellissait - sans vouloir me jeter des fleurs. Étonnamment, c’est d’Orual dont j’étais la plus proche. La beauté ne faisait peut-être pas partie de ses qualités, mais elle s’est présentée pour moi comme une véritable soeur, une mère aussi par moments alors que je n’en avais plus. Elle était bien plus âgée que moi, et pourtant la différence d’âge n’avait pas creusé de fossé entre nous. On aurait pu croire que je serais cul et chemise avec la seconde, avec Redival, mais sans vraiment pouvoir s’expliquer pourquoi, et je dirais maintenant que c’était là les premières manifestations de sa jalousie, nous ne nous sommes jamais vraiment bien entendues. Elle faisait bonne figure en public, mais je n’eus jamais droit à un seul sourire de sa part lorsque nous nous retrouvions dans un comité restreint.

Nous avions un peuple qui nous aimait, ou qui au moins nous soutenait. La maladie ne cessait d’atteindre les pauvres gens, et nous famille royale, nous n’avions pas vent de cela. Enfin pas tout à fait. Nous en entendions parler, mais c’était tellement loin de nous, tellement au-delà des frontières que formaient les trois mètres d’épaisseur de murs de notre château que nous ne nous en soucions guère énormément. Et puis est-ce parce qu’on m’avait aperçue me promener dans les jardins ou aux alentours du château, mais la rumeur comme moi ma beauté dépasserait même celle d’Aphrodite enflait, et je devenais alors le seul remède contre l’épidémie. Plus cette rumeur prenait possession des faibles esprits, plus les jours passaient, et plus la foule s’amassait devant les portes du château, réclamant du pain et la divine princesse pour calmer leur faim et guérir leurs maladies. C’en venait à un point où même derrière nos murs nous nous sentions assiégés. J’étais placée dans une chambre qu’on estimait sûre, en haut d’une tour pour qu’il soit plus compliqué de m’atteindre. Car c’était moi que l’on venait chercher, et même si je n’allais pas régner sur ce royaume, j’avais du sang royal dans mes veines et il fallait le protéger. Mon père était placé dans un lieu plus sûr encore. Même si on en voulait après l’une de ses filles, c’est sa vie qu’il sauverait en premier. Et puis un jour, pris de migraine, il ordonnait aux soldats qui me surveillaient de me laisser sortir, histoire de calmer tous ces gens qui ne s’arrêtaient jamais de me réclamer, de tous ces gens dont on ne savait si c’était l’estomac ou la bouche qui criait le plus. Je me retrouvais là, dehors sous un soleil claquant, ses rayons brûlaient plus qu’ils ne réchauffaient, perdue au milieu d’inconnus qui eux me connaissaient. J’étais au milieu d’eux, et j’étais censée les guérir. Je n’y connaissais rien dans le traitement des maladies, aussi j’entrepris pour gagner du temps de m’occuper de quelques uns, leur parler, les toucher. C’est là l’erreur qui causa ma perte, je pense. En les touchant, je transmettais les maladies, ceux qui été atteints ne connaissaient pas d’amélioration dans leur état et pire, des fois plusieurs maladies se combinaient pour les faire souffrir. Quelques semaines après mon intervention en public, on n’avait jamais vu un aussi grand nombre de mort en si peu de temps. Je n’avais pas pris sur moi dans un premier temps, je mettais la faute sur le Destin. Jusqu’au jour où, accompagnant ma nourrice au village - je le faisais parfois lorsqu’elle avait une course à faire - je reçu non pas le surnom de Psyché la Divine, mais celui de Psyché la Maudite. J’appris par ma nourrice, qui me disait-elle avait discuté avec la belle-soeur de la cousine du boulanger, qu’en voulant me nommer guérisseuse, j’avais condamné un nombre colossal d’innocents. Je n’étais plus une guérisseuse dès lors, j’étais une meurtrière. Petit à petit, on me déconseilla les escapades dans le village, au cas où un attentat serait fait à l’encontre d’un membre de la famille royale.

Jusqu’au jour où, la famine et la sécheresse ne s’arrêtant jamais, on pris une décision sans même que le roi soit au courant. À croire que plus les temps étaient durs, plus on en voulait au gars qui ne faisait que régner de son mieux. Un jour donc, le prêtre du temple d’Aphrodite vint nous faire une visite inattendue, accompagné de sa petite armée de fidèles. Après avoir embaumé l’air de l’odeur entêtante du temple, après un long discours pompeux, il nous demandait de faire un sacrifice humain. Le roi n’y trouvait pas d’inconvénient, jusqu’à ce que l’on précise qu’il fallait du sang royal. Alors mon père s’était mis à paniquer, à hurler, à ordonner tout et son contraire. Puis de nouveau s’est apaisé en apprenant que le sang royal à verser était celui de l’une de ses filles, de la dernière, le mien. J’étais la maudite, c’était moi qui avait offensé Aphrodite. Je devais être sacrifiée, du moins laissée au sommet de la Montagne Grise, celle que je voyais au loin depuis la fenêtre de ma chambre quand les nuages ne la cachaient pas. J’allais mourir de faim, ou de froid, à cause du soleil ou des bêtes sauvages, qui sait. Mais ma mort s’annonçait lente et douloureuse. Je ne pouvais pas me permettre de faiblir, pas devant autant de témoins, pas devant Orual. Je m’efforçais d’avoir une attitude royale, telle qu’on me l’avait enseignée, mais je n’en pensais pas moins. Mon aînée se montrait toutefois la plus touchée par l’affaire, elle qui avait toujours été pour moi un modèle de sagesse je la voyais alors fondre en larmes sur mes genoux, la veille de mon sacrifice. Elle voulait m’accompagner, mais touchée par la maladie, elle ne put se lever de son lit, et je dus faire le chemin vers la Montagne Grise seule au milieu d’une foule qui ne voulait que ma mort pour espérer mener une existence meilleure. J’espérais assez égoïstement que ma mort ne serait pas vaine, j’étais prête à me sacrifier, mais pas à mourir pour rien.

Il y eut toute une cérémonie avant qu’on ne me laisse seule, attachée à cet arbre. Je croyais devoir mourir sous une quelconque lame sacrée, ou vidée de mon sang goutte à goutte. Mais je ne pensais pas qu’on allait simplement m’attacher au rythme de quelques paroles aux divins, et me laisser ainsi. J’étais pieds et poings liés, et les noeuds étaient faits de telle façon que, malgré tous mes efforts pour me détacher, ça n’était pas possible. J’étais donc condamnée ainsi, à voir ma mort arriver doucement. À mourir de faim, ou de soif, ou de soleil. Je sentais déjà mon corps se décomposer alors que ça ne faisait sans doute pas une heure que je me retrouvais seule ici, habillée seulement de la robe blanche et fine que doit porter la Maudite au moment du sacrifice. Je devais attendre, je ne pouvais faire que cela de toute façon. Et alors que j’acceptais mon sort, le sommeil venait déjà me cueillir.

Quand je me réveillais, je me suis d’abord dit que j’étais morte. Je n’étais plus là où je m’étais endormie, je n’étais plus contrainte dans mes mouvements. J’étais dans un lit, le genre tout à fait confortable, le genre qui donne l’impression que l’on est allongé sur un nuage. Je devinais qu’il s’agissait d’un lit, car la pièce était entièrement baignée dans les ténèbres, c’était à peine si je distinguais quelques formes. Du moins, là encore, je devinais plus que je ne distinguais. Une voix masculine semblait résonner contre tous les murs, la voix de la Bête, je me disais. Car dans mon idée, j’avais été laissée intacte au sommet de la Montagne Grise pour maintenant servir de repas pour une quelconque bête au service d’une quelconque déesse. Et j’étais bien lotie, bien nourrie histoire de faire une bonne viande. Si je savais à ce moment-là à quel point je me trompais… Bref, la voix énonçait une poignée de règles et de droits. J’avais le droit de manger tout ce qui se trouvait dans cette demeure, je pouvais aller où bon me semblait tant que je ne quittais pas la propriété, il était inutile que je cherche à partir car je ne pourrais que me perdre, mais avant toute chose, il n’y avait qu’une seule vraie règle fondamentale que je ne devais surtout pas chercher, ni même imaginer, à enfreindre. Cette règle, c’était de ne jamais chercher à voir le visage de mon ravisseur - car c’était ce qu’il était. Grosso modo, je pouvais bien profiter de mes derniers instants de vie, mais je ne pouvais pas savoir qui allait me tuer. J’imaginais quelquefois que s’il y avait cette règle, c’était sûrement parce que la Bête était d’une laideur sans pareille. Je découvrais bien vite que la Bête était un homme. Et qu’avant d’être son repas, j’étais son amante. Ça durait un jour, puis deux, puis une semaine ou plus. J’avais cessé de compter. Mais chaque soir je pensais que ce serait le dernier, chaque matin je me réveillais soulagée d’être encore en vie et angoissée à l’idée de ce qu’il pourrait m’arriver le soir même. Je m’étais résolue aux règles qui m’avaient été imposées, même si celle qu’il m’était absolument interdit d’enfreindre me tentait chaque jour un peu plus. J’intriguais dans mon royaume par ma beauté, la Bête m’intriguait par sa laideur. Car si je ne l’avais jamais véritablement vu, je m’étais déjà imaginé des traits difformes, un corps aussi monstrueux que le sera son coeur le jour de ma mort. De plus, la règle devenait pour moi un moyen de mettre une fin à l’attente, l’attente d’être dévorée, l’attente d’être sacrifiée. Car si j’avais été conduite jusque ici, c’était pour connaître la mort, pas pour attendre pendant un temps trop long dans un endroit aussi luxueux pour une Maudite. Et sans que je ne cherche à la provoquer, l’occasion se présenta pourtant d’elle-même. C’était du suicide peut-être, mais je ne voulais pas vivre dans l’attente, et plus les jours passaient et plus l’envie me rongeait d’allumer une fichue bougie. Juste par curiosité, juste pour transgresser ce que je ne devais pas transgresser.

Cette nuit-là, la Bête s’endormait pour la première fois dans le même lit que moi. Je savais qu’elle dormait, je sentais sa respiration profonde et lente sur mon épaule, et même si la pièce était baignée dans les ténèbres, je ne devinais aucun mouvement à proximité. L’occasion était idéale. Cette nuit-là, je me remplissais de courage. Et enfin, c’était un courage lâche, car je profitais d’un moment de faiblesse de mon ravisseur pour passer à l’acte. Et là, tout se bouleversait. Toutes les idées que je me faisais à propos de la Bête étaient erronées, et par la même occasion, l’attente se terminait. En quelque sorte. Mais je vais déjà trop loin. J’avais allumé la bougie sur ma table de chevet, celle-là même que la Bête me demandait de souffler avant qu’il n’entre dans ma chambre. Je me tournais pour faire face à cette Bête. Et plutôt que tous les traits difformes que je m’étais imaginés, les siens était d’une perfection incroyable. Plutôt qu’un corps de monstre, l’homme était d’une beauté comme je n’en avais jamais vue. Plutôt que d’une Bête, j’avais affaire là à un Dieu. La surprise m’avait rendue stupide, aussi plutôt que d’éteindre aussi vite que possible la bougie, je restais sans voix, béate devant cet homme. Je ne remarquais même pas la goutte de cire qui menaçait de tomber, je ne remarquais même pas sa chute avant que l’homme ne se réveillant en criant, brûlé par un peu de cire, venue tâcher son corps parfait, venue tâcher un moment parfait. La dernière chose que je vis avant que les ténèbres ne viennent à nouveau, c’était le regard furieux de mon amant. La dernière chose que j’entendis fut la porte en bois qui claquait. Je réalisais ce qu’il venait de se passer, avec un temps de retard. L’émerveillement, l’enthousiasme de la découverte, la curiosité avaient fait place à un horrible sentiment de culpabilité. J’étais de nouveau seule, je n’étais pas pieds et poings liés, mais il me semblait que je n’avais plus qu’à attendre, à nouveau, pour voir ce qu’il adviendrait de ma vie.

Je n’avais pas eu à attendre longtemps. À vrai dire, même si j’eus du mal à trouver le sommeil, la fatigue vint tout de même m’emporter, aussi je me réveillais pendant ce qui me semblait être le début de soirée. Lorsque j’ouvrais les yeux, je prenais subitement conscience que mon visage se trouvait être à quelques centimètre de celui d’une femme. Je la reconnaissais tout de suite d’après les représentations d’elle dans notre royaume. C’était Aphrodite, la déesse de la Beauté en personne. Et croyez-moi, elle ne m’a pas accueillie les bras ouverts. Avec mépris et rictus, elle me proposait - sûrement par pitié - un marché. Un marché qu’elle pensait que je ne tiendrais pas. Comme Hercule, j’étais soumise à toute une liste d’épreuves d’apparence insurmontable. Et ma pauvre personne n’aurait sûrement pas pu surmonter ces travaux si je n’avais pas triché un peu. Je ne vais pas m’étaler là-dessus, mais j’ai eu le soutien de quelques divinités, qui ce sont manifestées tantôt au travers des animaux qu’au travers des végétaux. Mais Aphrodite n’était pas dupe, et pour triompher, je devais accomplir une toute dernière épreuve. Je devais descendre aux Enfers, et à partir de là, plus personne ne pourrait m’aider. Je devais venir dérober une crème de beauté de la reine du monde souterrain, Perséphone en personne, et la rapport à la déesse de la Beauté. Tout avait l’air si simple, je suis sûre que même les dieux se sont dit qu’il était inutile de tenter d’intervenir. Le voyage semblait périlleux, mais étant dans une mission spéciale, je n’avais rien à craindre. J’avais juste à demander un simple objet, mais j’ai toujours eu le don pour me compliquer la vie. La curiosité l’avait une fois de plus emporté. Bref, mon aller aux Enfers se passait comme sur des roulettes, même lorsque j’étais venue voir la reine en personne, je n’eus pas trop de mal à obtenir ce que j’étais venue chercher. Mais plutôt que de me contenter de remettre l’objet dans les mains d’Aphrodite, j’avais ouvert le pot de crème, seulement et uniquement par curiosité. Et puis le flou. Je crois que la Malédiction est tombée pile à ce moment-là. Mon entrée dans le monde dans lequel je suis actuellement fut théâtrale… car c’est au moment d’ouvrir le pot que le brouillard du Sort Noir m’engloutit.



Dernière édition par N. Grace Blackheart le Mer 24 Fév - 23:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptyLun 7 Sep - 19:53

"Nana"
They all need something to hold on to,
they all mean well.

Living in Storybrooke
Pay your respect to society
Que voulez-vous, après avoir passé un peu de temps avec le dieu du sexe en personne, et puis avec le contre-coup de la Malédiction, j’ai eu l’occasion de casser cette image de fille parfaite. De mon histoire il n’y a pas grand-chose à dire. De ce que j’ai compris, elle n’a même rien de réel, je préfère me contenter du présent, de l’association entre Psyché et Narcisse Grace Blackheart, de la différence entre Nana la patronne du PsyChic et Grace la jeune femme qui tente de joindre les deux bouts et de préserver sa réputation, les trois réunies dans une même personne, et puis… oui je préfère ne pas me prendre la tête. Je crois que je commence déjà à me perdre.

Mes parents ? Dans cette vie inventée mais pourtant bien présente dans mes souvenirs trafiqués, mon père travaillait dans les affaires. Il avait un compte en banque bien fourni, et en faisait profiter sa femme et son unique fille. C’est triste à dire, mais je ne sais pas grand-chose à son sujet. Toujours en déplacement professionnel chaque fois plus long et chaque fois accompagné d’assistantes toujours plus grâcieuses, il n’était pas souvent présent pour les dînners ou pour chacune des étapes importantes dans la vie d’une jeune fille. Je ne lui en voulais pas. Je n’étais pas attachée à cet homme que je ne voyais plus que comme un potentiel financier. Ma mère s’évertuait à me rappeler lors de mes crises d’adolescente rebelle que si nous étions dans un tel confort, c’était parce qu’il y avait mon père. Mon père avait pour toute signification pour moi qu’un nom, incarné par un homme envolé à l’autre bout du monde, toujours à la recherche d’un temps qu’il ne trouvait jamais pour retrouver sa petite famille parfaite entre deux réunions. Ma mère était femme au foyer, elle avait rencontré mon père alors qu’elle était toute jeune, c’était l’amour fou entre eux, et il lui avait promis qu’elle n’aurait jamais à se tuer au travail tant qu’il serait là. Du coup non, elle ne s’est jamais tuée au travail, il lui manquait juste un enfant pour pouvoir occuper ses journées, et c’est là que j’entre en jeu. Elle en aurait voulu d’autres, des enfants, mais son mari était très peu là, et une fois l’âge d’enfanter passé, les choses deviennent plus compliquées. J’imagine que je n’avais pas à me plaindre. Je vous l’ai déjà dit mais je n’ai jamais manqué de rien, j’étais la petite princesse. Gâtée par mon père, comblée et aimée par ma mère.
Ça c’est le beau côté du tableau. Des fois il faut juste changer d’angle, de point de vue, pour y trouver une toute autre interprétation.
Ma mère n’était pas si dupe. Si mon père partait si souvent en voyage professionnel, c’était parce qu’elle vieillissait et sa beauté se fânait. Ses réunions ne s’étaient pas multipliées avec les temps, ses maîtresses en revanche oui. Et évidemment, même à des milliers de kilomètres, ce n’était pas compliqué d’avoir des soupçons. Il suffisait de quelques indices. Un long cheveu brun accroché à la chemise immaculée de l’homme d’affaire, une trace de rouge à lèvres sur un mégot dans son cendrier dans sa voiture de luxe, un emballage de préservatif. Ma mère devenait complètement paranoïaque avec ça. Même quand mon père partait pour s’acheter un énième paquet de cigarette, elle lui piquait une crise. Elle avait sa fille certes, mais elle aurait aussi voulu garder son mari rien que pour elle. La jalousie… Je ne vous raconte pas tous les cris que j’ai entendu, malgré la musique à fond qui pulsait dans mes écouteurs. Avec son besoin de calme, mon père partait à l’hôtel même quand il n’avait ni travail à finir ni maîtresse à honorer. Je vous l’ai dit, je ne l’ai pas vu souvent. C’était pour moi seulement la source des problèmes de nerfs de ma mère, et l’entité qui nous permettait de faire plus que survivre. Je n’ai pas de honte à le dire, j’étais friquée.

Quand l’occasion s’était présentée, j’avais préféré m’en aller. Il n’y eu pas d’histoires. Je faisais juste mon petit bout de chemin, ma vie de mon côté. J’ai eu un temps de la peine pour ma mère. Elle se retrouvait seule. Son mari ne voulait même plus la supporter le temps d’un repas, et voilà que sa fille préférait prendre ses valises. Mais l’oiseau finit bien par s’envoler de son nid, elle n’avait pas de quoi me retenir. Quant à mon père, j’imagine qu’il me souhaitait tout le bonheur du monde ? Je n’en sais rien, je n’ai plus de nouvelles. Ni de l’un ni de l’autre. À l’heure actuelle bien sûr, je me demande si mes parents ont réellement existé, je veux dire pour de vrai et pas seulement pour des souvenirs construits de toute pièce. N’empêche, ces souvenirs m’avaient tellement semblé réels que je me suis construite moi autour d’eux.
J’avais pris mon Audi pour traverser l’État. Je devais me rendre à Boston, et j’imagine que c’est comme pour tout le monde pareil, je suis tombée sur Storybrooke par hasard, ville située sur aucune carte, toujours indiquée par aucun GPS. Pourtant, c’est comme ces photos qu’on like aujourd’hui sur des réseaux tels que Instagram, il y a des rues que l’on trouve absolument parfaites, et c’est le cas de celles de Storybrooke. Je n’étais pas vraiment faite pour les villages, mais rien ne m’empêchait de tenter l’expérience. Je ne connaissais personne, et pourtant j’avais trouvé ma place ici, en quelques sortes. Comme quoi, il suffit de sortir d’un chez soi pour en trouver un autre.

Ayant d’abord séjourné à l’hôtel, j’ai vite cherché de quoi m’installer. Un appartement dans le centre-ville, et pour m’occuper la journée… j’ai pris mon temps avant de trouver quelque chose qui pouvait m’éclater.
Le côté coincé de la famille dans laquelle j’ai été élevée a sans doute voulu que plus tard je brise ces codes. C’était en parcourant Internet, ou en regardant des films que j’ai trouvé mon inspiration : le PsyChic. D’où me venait cette idée de nom, je ne sais pas, mais je trouve aujourd’hui l’idée presque rigolote depuis que j’ai retrouvé la Psyché qui sommeillait en moi. Décadence, danse, boissons et libertés étaient rois dans les lieux. J’avais investit une bonne partie de mes économies dans l’établissement, persuadée que je rentabiliserais assez vite. Et j’y parvenais. Si au début tout le monde me connaissait sous ma véritable identité, je pris depuis la levée de la Malédiction un peu plus de pudeur à ce niveau-là. Narcisse, car c’était mon premier prénom, celui que j’exécrais pour plutôt prendre le nom de Grace avec les intimes, devint Nana. Et Nana devint la patronne du PsyChic, la blonde aux courbes parfaites, très peu vêtue mais ce toujours avec grâce. La journée et à l’université – car j’ai préféré poursuivre des études en économies pour le jour où je déciderai que le PsyChic ne serait plus de mon âge – j’étais juste Grace, la jolie jeune femme qui fait de son mieux pour décrocher son diplôme. Certains camarades sont au courant de ce que je fabrique la nuit, et il n’est pas difficile de savoir que je fais tout sauf dormir, à la différence de Briar. Mais rien ne s’ébruite jamais, ou alors on se tait à mon passage.

Vous le devinerez, avec tout ça je n’ai pas le temps de me poser pour une relation sérieuse. Oh je profite sans soucis des hommes, du moment que les deux parties sont consentantes. Des nuits torrides, je ne m’en prive pas. Penser à du plus long terme ? Je ne pense pas.
Et vu ce que la vie de femme mariée a réservé à ma mère, je préfère me préserver de mon côté. Des crises quotidiennes et assez de temps devant soi pour se tourner les pouces ? Sans façons, je préfère me balancer au bout d’une corde. Un jour peut-être je m’assagirais mais ce n’est pas dans mon planning. Et pour l’instant si je pouvais caler quelque chose dans ce planning, ce serait du temps.

Oh, il y a un peu plus d’un an, il y a eu la levée du Sort Noir de Regina Mills, le maire de notre ville. Chacun ou presque a pu retrouver ses souvenirs de sa vie passée, celle d’un autre monde. J’aurais préféré terminer déesse, coincée dans mon éternelle beauté, aux bras d’un dieu incroyablement beau, mais j’ai été maudite au lieu de cela. J’étais à deux doigts d’être divinisée, pourtant. C’était trop beau pour être vrai. Comment cela se faisait-il que je me retrouve aujourd’hui presque à galérer et à souffrir à la tâche alors que j’aurais pu avoir tellement plus ? Mais pas le temps de me lamenter sur mon sort. Un an et demie après les souvenirs, j’ai toujours le PsyChic la nuit, les études le jour, et des heures de sommeil à rattraper.



Dernière édition par N. Grace Blackheart le Mer 24 Fév - 23:12, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptyLun 7 Sep - 21:12

*Va tranquillement sur la fiche de sa co-admin* Nik Nik
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptyLun 7 Sep - 21:15

Juste ça à dire : Sexe
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptyLun 7 Sep - 21:50

Oui, viendez me Nik Nik Nik Nik Nik Nik !
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Briar-Rose Woods
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptyMer 9 Sep - 21:38

Tiens, rien que pour toi et même double dose :

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are you insane like me ?

Grace Blackheart
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. EmptyMer 9 Sep - 23:49

Ouiiiiiiii je t'aime Nik Nik Nik Nik
Viens m'ouvrir, j'suis devant chez toi Mdr
(fais-en des pareils, et je te zizi toute ta vie ! Fesse)
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MessageSujet: Re: « La beauté faite femme » + Psyché.   « La beauté faite femme » + Psyché. Empty

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