Sujet: Passion cheval + Roland&Giselle. Dim 18 Déc - 19:45
un poney et la destinée.
giselle et roland sont dans le jardin de vael...
Giselle adorait les chevaux. On pouvait le deviner en visitant sa maison, il y a quelques mois, quand elle était dans sa période Giselle passion chevaux. Les murs du salon étaient tapissés non plus de papier peint effet dentelle, mais de posters venant de magazines d’équitation. Et puis elle s’était mise à regarder en streaming la série 2 broke girls, et elle s’était donné l’envie de monter à cheval. Elle avait beau se rendre à Dunbroch pour profiter des magnifiques montures de sa cousine, mais rien n’y faisait, on finissait toujours par la renvoyer chez son autre cousine frigide. Et à Arendelle, les chevaux ça ressemblait plutôt à des dragons, et c’était pas tout à fait la même chose. Alors elle dû se rabattre sur ce qu’elle pouvait trouver à Storybrooke. Et elle songea à faire les petites annonces sur Internet. Elle n’eut pas à dépenser un rond quand elle se rappela que son voisin en possédait un. Bon, c’était un poney, et il était aveugle, et c’était compliqué de le monter comme dans les films, mais c’était un bon début. Ce qui expliquait pourquoi, depuis maintenant trois semaines, elle traînait dans le jardin du touriste, de jour comme de nuit, pour nourrir le poney, et tenter de lui apprendre des tours. Sauf que, de ce côté-là, ça restait souvent sans grand succès. L’intérêt pour Vael dans l’histoire, c’était que quelqu’un d’autre s’occupait gratuitement et volontairement de son cheval. Et il gagnait des carottes aussi, dans l’histoire.
Elle avait passé tout l’après-midi à jouer avec Destinée. Elle lui lançait un bout de bois, attendait qu’elle court après, attendait longtemps, et voyant qu’elle ne bougeait pas et s’affolait seulement quand un coup de vent traversait l’espace entre ses oreilles, Giselle courait toute seule après le bout de bois pour le ramener au poney. Puis elle le relançait… Parfois, la chèvre ou le petit chaton venait soutenir Giselle dans son jeu presque solitaire. Il y eut trois pauses goûter, dont une qu’elle partagea avec Apollo-Jules, avant que les choses commencent vraiment à devenir intéressantes. Quand elle ressortit après son énième pain au lait fourré au chocolat, elle vit que quelque chose clochait dans le jardin du touriste. Il y avait un animal qu’elle n’avait jamais vu ni dans la maison de Vael, ni dans la sienne, ni tout court en fait. « Hé, on a de la compagnie ! » Elle accourut vers l’enfant, un sourire étiré jusqu’aux oreilles, sans se demander d’où il sortait, à qui il appartenait et surtout ce qu’il faisait à traîner dans le coin. « T’es trop mignon, toi ! Encore plus que Destinée ! » Elle lui attrapa les joues et tira un peu dessus. C’était sa manière de dire bonjour la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un. « D’où tu viens ? Tu as perdu ton papa et ta maman ? Ho ! Tu veux des bonbons ? »