FAST - you're the last person who can hear me (elsa&drago) [FT]

Drago après l’arrivée d’Anna était retourné dans ses quartiers. Le château était si calme. Il était tard dans la nuit et il s’étonnait à ne pas entendre de cri de joie venir gambader dans les couloirs et l’agacer au plus haut point. L’une des deux soeurs avaient fini par faire une syncope peut-être. Puis ce ventre ?! Il était presque sûr de l’avoir vu et pas imaginé. Serai-ce la raison du silence ? Il en aurait bien discuter avec son fils qui aurait peut-être pu l’avancer, mais lorsqu’il quitta le petit salon, personne. Hillel savait quelque chose, mais il n’avait pas envie de discuter. Drago ne savait pas ce qui l’énervait le plus, de ne pas savoir, que son fils lui tienne tête, ou qu’il s’est mis à respecter un peu Elsa.

Il avait commencé à retirer ses vêtements, du moins son énorme cape en peau de dragon, puis le plastron qui enfermait son torse bombé de muscle. Il jeta ensuite ses bracelets de force qu’il jeta négligemment sur le petit secrétaire et vint s’asseoir au bord du lit. Il détacha son faux bras qu’il laissa lentement reposer sur le lit et se laissa lourdement tomber en travers sur le matelas avant de s’assoupir.

Quelques temps plus tard, il entendit la loquet de sa porte cliqueter. Il se redressa, attrapant la lance qui reposait au sol près de lui et la tenait en joue en direction de la porte. Cette dernière s’ouvrit et c’était la reine en personne. Rien que ça. Drago la jaugea au début un peu sceptique, puis fini par étirer un sourire mutin : « C’est bien la première fois que je te vois entrer dans ma chambre... J’imagine que tu ne viens pas pour ce que je pense. Sinon, c’est que je dois rêver... Qu’est-ce que j’ai encore fait ? » Il balaya la chambre du regard et la chaise était prise par les affaires de Drago et le fauteuil peut-être un peu trop embêtant à déplacer. Il sourit de plus belle et tapotait le bord du lit à côté de lui pour l’inviter à s’asseoir.

« Je pensais que ça te ferai plaisir. Tu tire une de ces tête... Qu’est-ce qu’il y a ? T’en a déjà marre ? On pourrait l’envoyer avec Giselle à Dunbroch, faire d’une pierre deux coups si tu veux… »   

Anna venait de quitter le petit salon, et Elsa ne savait pas quoi penser de ces retrouvailles. Enfin, elle ne savait pas sur quel pied danser. Évidemment, elle était plus qu’heureuse de voir la rouquine de nouveau entre les murs d’Arendelle. Mais il y avait son état, qui gâchait un peu le tableau. Pas qu’un peu ! J’étais dans de beaux draps, tiens ! Après l’épisode des barbares, des atlantes, de Cora et compagnie, maintenant de Beldam, voilà que la reine devait gérer les résultats de l’adultère de sa petite soeur. Est-ce qu’au moins une personne dans son entourage pourrait un jour lui faciliter les choses ?

Elsa empruntait les couloirs direction sa chambre. Il commençait à se faire tard, et une bonne nuit lui ferait du bien, même si elle se savait ne pas être en mesure de s’endormir tout de suite. Elle changea d’avis quand elle croisa Giselle dans sa chambre d’enfant. Elle lui avait promis qu’elle aurait le droit d’y séjourner lorsqu’Anna reviendrait. Elsa fit donc demi-tour. Et plutôt que d’aller directement dans son autre chambre, elle s’aventura pour la première fois depuis leur mariage dans celle de Drago. Un peu de soutien peut-être ne lui ferait pas de mal. « Si tu ne m’as pas caché l’état de ma soeur, tu n’as rien à te reprocher. » Elle le fixa, suspicieuse. Que savait-il là-dessus ? Elle accepta son invitation silencieuse et vint s’asseoir à côté de lui, du côté où il avait encore un bras. « Si je l’envoie à Dunbroch avec Giselle, tu peux être sûr que Mérida nous déclare la guerre… » Pause. Elle éclata finalement. « Elle est enceinte ! Et pas de Kristoff ! Nos parents ne nous ont pas éduquées comme des barbares. Dans un mariage y a des règles. On en fait quoi de Kristoff ! »

Drago ne put s’empêcher de sourire face au sarcasme de la reine alors qu’elle disait qu’il n’avait rien fait s’il ne savait rien. Il ne savait rien. Mais vraiment rien. Il l’a sûrement découvert en même temps qu’elle, voire après. Car clairement, il n’était pas sûr. Il la trouvait simplement un peu plus bouffie, ce qui devait forcément arriver un jour vu ce qu’elle était capable de s’enfiler. Elle mange deux fois plus que le renne et son mari réunis. Elsa prit place à ses côtés sur le lit. Il se replaça pour venir s’asseoir légèrement face à elle. Il rit une nouvelle fois alors qu’elle lui balança un bel argument contre le fail d’envoyer Anna à Dunbroch. Et heureusement qu’il avait réussi à le faire au moins sourire, car elle ne lésina pas sur l’avis qu’elle portait des barbares. Drago essaya de se concentrer que sur l’annonce importante : Anna est enceinte d’un bâtard. « Je ne pensais pas que ça connerie irait jusque là » finit-il par lâcher à son tour, un moment figé par des envies de meurtres qu’il tentait de faire taire.

« Tu sais Kristoff, on peut s’en débarrasser aussi. Il sert à rien, ça fait un moment que, je le dis… » dit-il avec humour, histoire de détendre l’atmosphère. Il fit doucement glisser Elsa vers lui et vint lui masser une épaule. Elle était dos à lui et lui pouvait avoir tout le loisir d’apprécier les douces courbes de son dos. « Et donc ? Tu fais quoi ? Dis moi comment on s’en sort quand on est mieux éduqué. Nous on connait pas ça, on s’en fou ou s’en débarrasse. » ajouta t-il avec ironie.

Elsa non plus n’imaginait pas que la connerie de sa soeur irait jusque là. Elle était contente de la revoir hein ! Mais c’était pas les retrouvailles qu’elle avait imaginées. « Pauvre Kristoff ! » Elsa commençait vraiment à avoir de la peine pour le bonhomme. « Mais au moins, je devrais pouvoir t’exécuter pour meurtre… » Elle prit l’air de réfléchir sérieusement à sa proposition.

Le bras valide de Drago tomba sur les épaules d’Elsa. Elle se félicita d’avoir eu l’idée de se placer du bon côté. Elle aurait fait un bond jusqu’au plafond si sa peau avait été en contact avec le moignon froid du déséquilibré. « On va s’en débarrasser, aussi. Après tout, Arendelle est à moitié barbare maintenant. » Elle tentait d’être drôle, elle aussi. Ou d’être ironique, un mélange des deux sûrement. Elle reprit un peu de son sérieux. « Pour l’enfant, j’essaie d’y réfléchir, c’est un peu délicat. » L’idée d’abandonner l’enfant, ça n’avait pas trop plus à Anna tout à l’heure.

Drago souriait depuis qu’elle avait parlé et il n’avait pas arrêté. Il n’en avait même pas conscience. Ah non, ça il ignorait qu’il se laissait complètement emporté par le charme de la jeune reine. Elle répliqua qu’elle pouvait bien sacrifier Kristoff pour le condamner pour meurtre. Elle ne perdait pas le nord et avait de la réparti. Ca l’avait même fait rire. « C’est bien, tu deviens maligne » lui répondit-il seulement à ses menaces de mort. Il l’aimait bien comme ça. Elle continua sur la même lancée le reste de ses phrases. Elle continuait de dire qu’il pouvait bien faire ce qu’ils voulaient dans le royaume vu qu’il s’était réduit aux barbares. Elle était en forme. Sûrement tout ce qu’elle n’avait pas pu reprocher à sa soeur et qu’elle venait compenser avec les soucis que lui apportait Drago.

Il vint alors la masser tendrement et elle se laissait faire. Ca aussi ça avait changé. Elle était toujours aussi froide, mais moins révoltée. Elle était peut-être simplement lassé de se battre. Elsa confia alors à son époux qu’elle avait besoin de réfléchir. Drago comprenait. Mêmee s’il serait plus rapide d’abattre Kristoff. Ce dernier était au front du côté glace à cause d’une petite attaque de Beldam et défendait Arendelle. Drago s’allongea dans le lit, emportant sa femme avec lui, serrant son seul bras autour d’elle, contre lui. Il maintenait l’étreinte. « Je m’occuperai demain pour que personne ne dise rien à Kristoff. Aux aurores. Repose toi et réfléchis. Ma proposition de tuer Kristoff tiens toujours. Un accident en montagne est si vite arrivé. Et je te ferais dire que si tu m’accusais pour meurtre, tu n’aurais plus personne avec qui parler des conneries de ta soeur. Si ta conne de soeur. ». Puis sur ces mots, il lui embrassa la nuque et ne lui réclama rien.

Elle se laissa glisser avec lui dans le lit. De toute façon, cela faisait un moment qu’elle avait compris que ses petits bras ne pouvaient pas faire grand-chose contre lui. À part une couche de verglas dans les escaliers de bon matin. Et puis ça ne lui faisait pas de mal. C’était elle qui était venue cherher du réconfort auprès de lui, même si elle ne pouvait pas l’admettre.

Soudain, elle eut l’impression que son visage se décomposait. Sur ses lèvres, on pu lire un merde silencieux. « Giselle ! » s’écria-t-elle. « Giselle sait qu’Anna est de retour. » Elle ne savait pas si Drago était au courant pour le prêt de la chambre d’enfant de la reine pendant le séjour d’Anna. Tout ce qu’elle savait, c’était que Giselle savait. « Non, tue Giselle plutôt. » En plus, sa mort serait peut-être l’élément qui entraînerait une alliance en béton avec Dunbroch. Tout le monde se fichait bien de Kristoff. Même sa femme, presque.
« Oh c’est bien la dernière connerie qu’elle fera ! Et puis au pire je me trouverais quelqu’un d’autre. Ou je ferais comme Giselle et je deviendrais la meilleure amie d’un dragon… » C’était peut-être pour éviter ce genre de fin aussi, qu’elle préférait garder Kristoff en vie. Au moins, sa conne de soeur avait une chance de retourner dans le droit chemin si son mari était encore là. « On va espérer que la nuit porte conseil… ou qu’on va juste se réveiller et retrouver une Anna au ventre plat pour le petit-déjeuner demain. » Et pour la première fois, elle s’endormit dans le lit de Drago.

« Comment ça Giselle le sait ? » avait-il beuglé en se redressant. Il se pencha sur Elsa pour chercher son regard et le darder du sien, froid et mauvais. « Pourquoi de tout le chateau, il fallait que ce soit elle » soupira t-il bruyamment avant de se rallonger dans le lit. Il grogna encore quelques instant. Il lui fit ensuite, pour dernière parole de la nuit, la proposition de tuer Kristoff, encore. « Et je m’occuperais de Giselle… Enfin je veux dire, je vais la chopper avant qu’elle ne parle… Juste lui expliquer. » se reprit-il une dernière fois, car ses propos pouvaient porter à confusion, lui qui avait une si grande envie de tuer quelqu’un en ce moment. Avait-il déjà proposé Anna, ou avait-il réussit à se retenir ? Elsa s’apprêta alors à dormir et c’est ce qu’elle fit, contre son si déteste époux. Il avait passé un moment à la regarder avant de se dire qu’il avait quand même de la chance.

Le lendemain, Drago essaya alors de s’arranger pour que rien ne s’ébruite, ce qui lui prit une bonne partie de la journée ou presque. Anna pu profiter de la journée et une dernière nuit au palais avec sa soeur et son insupportable cousine. Le lendemain, elle partait avant les premières rayons de soleil. Drago avait retrouvé Elsa dans la grande salle pour le petit déjeuner. Il commençait déjà à l’hydromel et le saucisson. Il congédia tout les gardes et domestiques dans la salle. « Alors t’as réfléchis ? Car moi j’ai parlé avec ta soeur avant qu’elle parte… » lui confia t-il. Il avait raccompagné lui-même la princesse en dehors de ce monde.

Elsa s’était contentée de simplement hausser les épaules. La connerie est faite de toute façon… et puis j’ai pas fait pire que ma soeur. Quoique. Avec Giselle, tout était relatif. « Expliquer ou ce que tu veux, je m’en fous… » soupira-t-elle avant de fermer les yeux.

Elle passa la journée suivante en compagnie de sa soeur, pour profiter malgré tout de son bref séjour à Arendelle. Évidemment, et elle n’avait pas pu le négocier, elle avait dû supporter Giselle toute la journée aussi. Elsa n’était pas la seule à adorer Anna. Elles avaient passé la journée à éviter le sujet Kristoff, surtout Elsa. Puis le moment de faire ses valises était venu et quelques heures plus tard juste avant que le soleil ne se lève à nouveau, la princesse d’Arendelle quittait le royaume une nouvelle fois.
Au petit-déjeuner le jour suivant, elle n’avait toujours pas réfléchit. Sa fourchette s’immobilisa sur le trajet entre l’assiette et sa bouche, et Elsa tenta de trouver une réponse rapidement. Finalement, Drago l’intrigua. « Comment ça ? Et alors ? Elle a dit quoi ? Elle a trouvé une solution… ? » essaya-t-elle, pas convaincue pour autant.

Drago une gorgée de son vin blanc au miel en la regardant. Il s’essuya la bouche du revers de son bras et secoua la tête las. « Non elle n’a pas trouvé, mais moi j’en ai une. On tue cet enfant. Ou ta soeur et comme ça tout est fait. Plus de bêtise, plus d’enfant. » commença t-il en colère et plein d’ironie, ou pas. « J’ai appris que le père de cet enfant avait fait du mal à ta soeur mais ça encore c’est rien. Ca ne peut que la renforcer un peu plus. Le gros problème et que j’ai fini par lui arracher, c’est que c’est un ami de Regina Mills… La fille de Cora. ». Il marqua un silence en regardant longuement Elsa dans les yeux. Puis il reprit la voix rauque : « Je ne veux pas avoir de problème. Elle fout clairement un bordel monumental avec son insouciance. Je ne comprends pas pourquoi on ne l’enferme pas dans ce château. Elle revient à Arendelle, on dit tout à Kristoff et dès qu’il nait on s’en débarrasse et elle gérera toute seule les pots cassés. J’en ai rien à faire. Mais clairement faut trouver quelque chose ! » lui confia t-il au bord de la crise de nerf face à la bêtise de l’incrédule princesse. « Et elle ne quitte plus ce château. Elle devrait y être habituée depuis le temps. »

Il attrapa le saucisson et mordit directement dedans puis mastiqua longuement pensif : « Sinon… on garde l’enfant et à sa naissance, on dira que c’est le tient. J’ai bien un faux-bras, tu peux avoir un faux ventre. Non ça marchera pas, elle est beaucoup trop enceinte… » se fit-il subitement la réflexion en finissant son verre et regardant le fond au cas où ça réapparaîtrait : « On aurait enfin un héritier. On peut dire qu’on a adopté un pauvre petit enfant. Un acte plein de bonté et de grâce. Enfin si c’est une fille, on jette cet enfant dans le fjord. »

Elle tenta de ne pas lever les yeux au ciel quand Drago fit à nouveau preuve d’une belle éducation en se torchant si noblement la bouche. « Non non non, on va éviter de se mettre du sang sur les mains. Tu n’es peut-être plus à ça près, mais c’est Anna. Et son bébé… Le bébé, c’est d’accord. » Si elle offrait un chaton à Anna, ça irait peut-être mieux ensuite. Elle ouvrit des yeux ronds comme des billes quand elle appris que l’homme qu’elle qualifiait d’ami l’avait blessée. Mais elle tomba des nues quand elle appris qu’en plus de cela, il avait un lien avec Cora et compagnie. Sa tartine de chocolat fondu tomba face tartinée contre sa robe de chambre immaculée. Elle la ramassa et tenta de nettoyer la tâche avec ce qu’elle pouvait. Putain, Anna ! Et évidemment, il fallait qu’elle en parle à Drago plutôt qu’à sa soeur. Comme si lui allait l’aider… « Tout doux ! On va pas l’enfermer pour le restant de ses jours. Si déjà on élimine l’enfant, elle comprendra la leçon… Ou on donne l’enfant à Mérida - avec Giselle, elle nous en doit bien une - et on efface l’ardoise. Elle n’est plus autorisée à rencontrer son ami ou son futur enfant, elle sera malheureuse, et elle ne refera plus la même bêtise. » Pour Kristoff, elle restait persuadée que tout lui raconter ne ferait qu’empirer le problème inutilement.

Et si elle avait eu des yeux ronds comme des billes tout à l’heure, il étaient à présent ronds comme des boules. « Attends, parce que tu crois que c’est le bon moment de parler d’adoption ? On parlait de tuer un enfant y a deux minutes ! C’est non. Fille ou garçon, je le balancerais, débrouilles-toi de trouver autre chose. »

Elsa n’était vraiment pas d’humeur ce matin et Drago l’avait bien senti. Elle qui tentait d’être toujours juste, diplomate, et la plus raisonnée de toute. Du moins plus que sa petite soeur ou Drago. Là, elle s’autorisait à quelques écarts. Elle accepta en premier temps de tuer l’enfant, mais pas Anna attention. Cela avait fait ouvrir un peu plus grand les yeux du barbare qui ne s’attendait pas à ce genre de parole de la part de la Reine des Neiges. Une bonne reine. Une bonne reine qui voyait sa patience à bout et qui se lâchait un peu. Ca amusait fortement le chef de village.

Drago laissa couler et continua en disant que la rousse n’était bonne qu’à être enfermé. Pire qu’une tempête, avec un rire, elle provoquait une avalanche de neige. Pour une amourette, elle pondait un enfant. Quelle triste ironie. Drago ni arrivait pas avec Elsa, Anna n’y était pas arrivée avec Kristoff et il avait fallut d’une bêtise pour qu’une petite famille n’explose. Car ce qui énervait le plus le barbare, c’était l’homme. Non pas qu’il la maltraite, chez les barbares c’était une coutume de faire ça avec leur compagne. Mais d’un ce n’était pas son mari, et de deux ses fréquentations était comme une épée de damoclès au-dessus de la tête. Un ami de Régina. De tous Anna avait du en choisir un dans ce cas là. C’était simplement trop de risque pour pas grand chose et il le fit comprendre à Elsa. Cette dernière lui donna son avis et ses plans. « Ouais et moi je m’occuperais d’envoyer une ou deux catins à Kristoff qu’il gagne en expérience et apprenne à garder sa femme dans son lit. Deux têtards ensemble et voilà ce que ça donne » grommela t-il dans sa barbe, la bouche pleine de saucisson.

Une autre idée le frappa alors. Celui de garder l’enfant. Elsa l’arrêta tout de suite. Sa remarque sur la transition entre les sujets le fit sourire. Il aimait quand elle avait son petit caractère comme ça. Puis lorsqu’elle parla avec froideur de balancer l’enfant, il se rapprocha de son épouse. Il vint lui caresser doucement l’épaule avec un rictus narquois. « Quand tu me parles de tuer des bébés, je sais pas pourquo mais... Je trouve ça sexy… Ca te dis pas maintenant qu’on a régler le problème d’aller se détendre tout les deux ? Je serais gentil… » finit-il sa phrase d’un petit sourire charmeur et d’un clin d’oeil. Sa main descendait doucement dans son dos avec insistance. Puis il déposa dans le creux de son cou quelques baisers faussement timides.